L'ère mite âge ...
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Re: L'ère mite âge ...
Je veux dire que je ne te vois pas souvent "te lâcher", tu aimes l'impassibilité. Et oui, c'est douloureux, mais je crois que là tes émotions ont envie de sortir.
Et je trouve ça bien, de les laisser sortir.
Mais ce n'est que mon avis.
Et je trouve ça bien, de les laisser sortir.
Mais ce n'est que mon avis.
Waka- Messages : 3452
Date d'inscription : 06/11/2011
Re: L'ère mite âge ...
Un peu comme ces effets d'optique, beaucoup ont l'impression que rien ne change alors qu'imperceptiblement des changements s'opèrent de façon générale, certains le sentent en eux :
http://optiqueillusion.skyrock.com/2.html
Et pour ceux qui perçoivent ces changements intrinsèques, comme cette photo du bonhomme en colère au milieu de la page qui m'a impressionnée..selon où l'on est placé, on ne perçoit pas les mêmes choses, voire diamétralement opposé.
Certains pensent les changements liés à leur histoire, aux circonstances extérieures du moments, aux rencontres...et si cela était plus général ?
Mais nous ne le percevons pas comme tel, car, comme pour les effets d'ombre et de lumières, d'espace du dessin, nous ne pouvons deviner que ceux qui voient en apparence les choses de façon opposées puissent être affectés des mêmes choses, d'une même chose commun à tous, mais le traduisent différemment...
Mjollnir pense que c'est son histoire qui le rattrape, moi je pense que ce sont mes accumulations d'échec, d'autres pensent que c'est leur nouveau boulot ou une tentative commerciale avortée....bref, tout cela ne se ressemble pas en apparence, mais au final est peut être plus lié qu'on ne le croit.
Pour ma part, j'en arrive, à force de lectures, à considérer que l'homme est un citoyen du monde et ne se différencie que par ses "couleurs" (je veux dire par là : cultures, musiques, croyances, religions, langues...), ce ne sont peut être que des apparences, des "breloques" ou "doudous" philosophiques.
Ce n'est pas un scoop, je sais, mais on l'oublie trop souvent.
Mais nous sommes tous soumis à la gravité universelle et partant de ce constat, tous soumis aux changements intervenant dans la nature et le cosmos. Même les animaux et les plantes, sauf que ont les réponses de façon intuitive, que nous cherchons de façon raisonnée.
C'est ma avis du moment lol....
http://optiqueillusion.skyrock.com/2.html
Et pour ceux qui perçoivent ces changements intrinsèques, comme cette photo du bonhomme en colère au milieu de la page qui m'a impressionnée..selon où l'on est placé, on ne perçoit pas les mêmes choses, voire diamétralement opposé.
Certains pensent les changements liés à leur histoire, aux circonstances extérieures du moments, aux rencontres...et si cela était plus général ?
Mais nous ne le percevons pas comme tel, car, comme pour les effets d'ombre et de lumières, d'espace du dessin, nous ne pouvons deviner que ceux qui voient en apparence les choses de façon opposées puissent être affectés des mêmes choses, d'une même chose commun à tous, mais le traduisent différemment...
Mjollnir pense que c'est son histoire qui le rattrape, moi je pense que ce sont mes accumulations d'échec, d'autres pensent que c'est leur nouveau boulot ou une tentative commerciale avortée....bref, tout cela ne se ressemble pas en apparence, mais au final est peut être plus lié qu'on ne le croit.
Pour ma part, j'en arrive, à force de lectures, à considérer que l'homme est un citoyen du monde et ne se différencie que par ses "couleurs" (je veux dire par là : cultures, musiques, croyances, religions, langues...), ce ne sont peut être que des apparences, des "breloques" ou "doudous" philosophiques.
Ce n'est pas un scoop, je sais, mais on l'oublie trop souvent.
Mais nous sommes tous soumis à la gravité universelle et partant de ce constat, tous soumis aux changements intervenant dans la nature et le cosmos. Même les animaux et les plantes, sauf que ont les réponses de façon intuitive, que nous cherchons de façon raisonnée.
C'est ma avis du moment lol....
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
Tout ça pour dire, qu'il se pourrait, que nos errances morales du moment soient plus liées qu'on ne le pense. Un changement dans la nature elle même nous affecte (tous le perçoivent plus ou moins en fonction de leur sensibilité propre ou celle du moment - ces moments où l'on a plus l'impression que notre carapace mentale est fine comme du papier à rouler- et d'autres pas du tout, mais là, je n'en suis pas sûre, ils n'y ont pas accès ou cherchent ailleurs).
Ceux-là sont affectés, mais l'extériorisent d'une façon très surprenante et impressionnante :
Ex: les cas de "cannibalisme" enragé (il ne s'agit pas, à lire les cas, de faim à assouvir mais de bien autre chose) qui sévit un peu partout sur la planète et celui de ces masses (milliers) d'animaux qui meurent...
Et peut être qu'il y a un lien entre ces "dévoreurs", le vide que ressent Mjollnir, le mien, la fatigue intense que vivent certains, la tristesse infinie de certains intervenants sur le forum...Les gens dans la vrai vie qui ont des attitudes incompréhensibles : s'arrêter sur une bretelle d'autoroute pour chercher un truc dans la malle se voit de plus en plus....
Et peut être (tout cela n'est que supposition de ma part) qu'il faudrait plus chercher à se "protéger" mentalement de cette influence, plus que de chercher dans nos histoires diverses.
Dans quelques jours je vais aller voir à Bugarach l'ambiance...mais peut être que ces gens ne sont pas "si fous" que ça, certains délirent complètement, mais peut être que d'autres ont des raisons explicables..et puis voir comment l'autochtone considère la chose, or mis de se plaindre de la présence de ces touristes particuliers, n'ont ils pas quelque intérêt à faire parler de leur village..mais le truc leur a échappé...
Celui qui a dit qu'il tirerait sur le premier type en blanc qui viendrait prier dans son champ..si vous regardez bien, il est aussi "fou" que le "prieur" qui croit être sauvé. L'observation de tout cela, peut s'avérer intéressant.
Je vous tiendrai au courant si cela peut intéresser quelqu'un.
Ceux-là sont affectés, mais l'extériorisent d'une façon très surprenante et impressionnante :
Ex: les cas de "cannibalisme" enragé (il ne s'agit pas, à lire les cas, de faim à assouvir mais de bien autre chose) qui sévit un peu partout sur la planète et celui de ces masses (milliers) d'animaux qui meurent...
Et peut être qu'il y a un lien entre ces "dévoreurs", le vide que ressent Mjollnir, le mien, la fatigue intense que vivent certains, la tristesse infinie de certains intervenants sur le forum...Les gens dans la vrai vie qui ont des attitudes incompréhensibles : s'arrêter sur une bretelle d'autoroute pour chercher un truc dans la malle se voit de plus en plus....
Et peut être (tout cela n'est que supposition de ma part) qu'il faudrait plus chercher à se "protéger" mentalement de cette influence, plus que de chercher dans nos histoires diverses.
Dans quelques jours je vais aller voir à Bugarach l'ambiance...mais peut être que ces gens ne sont pas "si fous" que ça, certains délirent complètement, mais peut être que d'autres ont des raisons explicables..et puis voir comment l'autochtone considère la chose, or mis de se plaindre de la présence de ces touristes particuliers, n'ont ils pas quelque intérêt à faire parler de leur village..mais le truc leur a échappé...
Celui qui a dit qu'il tirerait sur le premier type en blanc qui viendrait prier dans son champ..si vous regardez bien, il est aussi "fou" que le "prieur" qui croit être sauvé. L'observation de tout cela, peut s'avérer intéressant.
Je vous tiendrai au courant si cela peut intéresser quelqu'un.
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
Il n'est pas en colère cet homme EkaterinaSelenaOndirignee, il crie sa tristesse et sa peine ...
Peut-être est-ce effectivement mon histoire qui me rattrape, peut-être est-ce aussi ce que je n'ai pas appris qui me manque cruellement, et que ces habitudes apprises, admises, sont un fardeau sur le couvercle que je cherche à présent à soulever ...
Pour ce qui est de l'homme citoyen du monde, je te rejoins ... de même sur les réponses intuitives ... Ceci étant, combien leur font vraiment confiance ?
Et j'irai plus loin dans ce que je qualifie de confiance ... Se faire confiance dans ses ressentis c'est bien. Mais faire confiance en l'autre pour se permettre de lui exposer ... sachant que la civilisation qui est la notre refoule cela, que le paraitre est mis en avant ...
N'est-ce point là l'expérience que d'aucuns d"entre nous ont eu, de croire que l'examen de son propre fonctionnement était applicable au plus grand nombre ... et d'avoir ainsi heurté un mur, le mur de la peur ou du déni, le mur de la crainte de la différence et le mur du rejet qui en suit ?
Effectivement, il faut du courage, et déjà celui d'être soi ... Difficile quand on a pris le parti d'être plus penché vers l'éthique globale que la lâcheté morale ...
Peut-être est-ce effectivement mon histoire qui me rattrape, peut-être est-ce aussi ce que je n'ai pas appris qui me manque cruellement, et que ces habitudes apprises, admises, sont un fardeau sur le couvercle que je cherche à présent à soulever ...
Pour ce qui est de l'homme citoyen du monde, je te rejoins ... de même sur les réponses intuitives ... Ceci étant, combien leur font vraiment confiance ?
Et j'irai plus loin dans ce que je qualifie de confiance ... Se faire confiance dans ses ressentis c'est bien. Mais faire confiance en l'autre pour se permettre de lui exposer ... sachant que la civilisation qui est la notre refoule cela, que le paraitre est mis en avant ...
N'est-ce point là l'expérience que d'aucuns d"entre nous ont eu, de croire que l'examen de son propre fonctionnement était applicable au plus grand nombre ... et d'avoir ainsi heurté un mur, le mur de la peur ou du déni, le mur de la crainte de la différence et le mur du rejet qui en suit ?
Effectivement, il faut du courage, et déjà celui d'être soi ... Difficile quand on a pris le parti d'être plus penché vers l'éthique globale que la lâcheté morale ...
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
Mogwai a écrit:J'ai fait comme toi, j'ai pas osé empiéteMjöllnir a écrit:(pour moi qui n'ose pas empiéter sur un autre fil
Je vois ça. Eh bien, je vais me permettre de faire un petit tour chez toi, puisque tu as eu la gentillesse de m'y rediriger
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
Waka a écrit:Je veux dire que je ne te vois pas souvent "te lâcher", tu aimes l'impassibilité. Et oui, c'est douloureux, mais je crois que là tes émotions ont envie de sortir.
Et je trouve ça bien, de les laisser sortir.
Mais ce n'est que mon avis.
J'aime l'impassibilité ... Je ne crois pas Waka. Puisqu'on en est là, autant dire que je passe souvent par une phase de larmes, dès que je suis entre mes murs. Mon repaire, mon antre, là où aucun bruit ne peut venir me déranger dans ma peine.
Pourquoi me lâcherai-je là ? Pourquoi, devant tant de peines affichées, devrais-je rajouter la mienne ? Pourquoi ne procéderai-je pas d'une manière différente, essayant d'apporter dérivatifs et autres moyens de s'évader à des gens qui cherchent autre chose que la grisaille qui les entoure ?
Tu vois, j'ai parfois l'impression qu'il faut que la tristesse ressorte pour attirer l'intérêt. Que les gens qui ont mal cherchent à savoir si ceux qui les entourent ont mal aussi. Que cette impassibilité dont tu penses peut-être qu'elle m'est intrinsèque cache un âme froide, incapable d'exprimer quelque ressenti que ce soit ...
Eh bien non. J'ai éperdument aimé mon ex-femme et je me suis fait piétiner. J'ai vu mes enfants être manipulés et s'écarter de moi. J'ai rendu de grands services à un de mes ex-employeurs et ai fait un burn-out très sévère ... pourquoi lui ai-je tant donné aussi à celui-là ? Parce que je cherchais encore une raison d'exister, de montrer ce que je pouvais faire, que j'avais de la consistance ...
Le puits n'a fait que se creuser, aspirant l'énergie, déchiquetant de l'intérieur ce reste d'espérance qui brûlait encore. Et puis, j'ai appris ma zébritude, ce que signifiait PN, et le rouleau compresseur qui était passé à fait marche arrière, comme si je n'avais pas encore une forme assez plate ...
Tu comprendras sans doute ce que recouvre mon "impassibilité" ... Plus d'envie de revivre ce que j'ai vécu, une grande distanciation, une certaine méfiance, comme ces chiens à la SPA qui ont été frappés et espèrent retrouver un foyer tout en craignant ce jour.
Tu vois, il me faut de la force pour écrire ça. Mes mains en tremblent et mes yeux se voilent. Cependant, je ne veux plus craindre la vie qui fut la mienne. Alors, écrire ça, c'est la jeter aux orties ...
Je lève les yeux vers le plafond de nuages ... Je ne vois pas le ciel mais le devine ... cela suffira-t-il ?
Dernière édition par Mjöllnir le Lun 25 Juin 2012 - 21:14, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
Pourquoi ? Tu as donné la réponse toi-même : pour t'"appuyer pour la première fois de [ta] vie sur une épaule".Mjöllnir a écrit:Pourquoi me lâcherai-je là. Pourquoi, devant tant de peines affichées, devrais-je rajouter la mienne ?
Bon, pas forcément sur ce forum d'ailleurs... Mais trouver un endroit où tu peux dire, c'est important...
En tous cas, mon fil t'es ouvert, tu es le bienvenu
Tu verras, la peine que j'y exprime est grande, et pourtant elle est derrière moi, car j'ai pu l'exprimer, la partager, la lâcher... Il m'arrive encore de la sentir, mais c'est sans commune mesure...
Prends ton temps... et penses que se dire, c'est souvent aider les autres et non pas les déranger...
♡Maïa- Messages : 1734
Date d'inscription : 06/03/2012
Re: L'ère mite âge ...
+10 Mogwai!!! Et j'adore ton bonhomme qui danse!Prends ton temps... et penses que se dire, c'est souvent aider les autres et non pas les déranger...
Catre- Messages : 1984
Date d'inscription : 14/09/2011
Re: L'ère mite âge ...
Je te rejoins sur la question de la douleur. Mais il y a plein d'autres émotions, différentes de la douleur. La joie, la colère (quelques coups de gueules qui font sourire parce qu'on s'y retrouve), l'enthousiasme.
Ce sont aussi des moyens de "se lâcher".
Tout en restant raisonnable (tu parles d'amour fou, et il est clair que ca, c'est du domaine privé, ça ne s'étale pas sur un forum).
Enfin, je sais pas, moi je trouve que c'est une piste, mais c'est à toi de voir si ça te parait pertinent ou pas, of course: you do what you want .
Ce sont aussi des moyens de "se lâcher".
Tout en restant raisonnable (tu parles d'amour fou, et il est clair que ca, c'est du domaine privé, ça ne s'étale pas sur un forum).
Enfin, je sais pas, moi je trouve que c'est une piste, mais c'est à toi de voir si ça te parait pertinent ou pas, of course: you do what you want .
Waka- Messages : 3452
Date d'inscription : 06/11/2011
Age : 40
Localisation : A l'ouest mais au Sud.
Re: L'ère mite âge ...
J'ai commençé à répondre à ce que tu écris là :
puis j'ai préféré mettre ce texte sur mon fil, parcequ'il est confus et long et que je ne veux pas interrompre la belle dynamique qu'il y a ici
juste que : à l'image de l'ile des déchets de la dernière vidéo que tu as mis, nous avons dans notre inconscient ces plastiques des blessures d'âme, et que les sortir de la mer de l'inconscient en les exprimant pourra nous libérer tous et nous permetra d'entendre de nouveau le chant des dauphins et des baleines
trop de non-dits d'émotions refoulées et mentalisées trop de fuites dans cette société,
et puis comme dit Waka (la belle verte ) d'autres émotions attendent au portail de notre perception
et puis comme je le sais ceux qu'on aime profitent de notre transformation
et puis...
stop
J'aime l'impassibilité ... Je ne crois pas Waka. Puisqu'on en est là, autant dire que je passe souvent par une phase de larmes, dès que je suis entre mes murs. Mon repaire, mon antre, là où aucun bruit ne peut venir me déranger dans ma peine.
Pourquoi me lâcherai-je là. Pourquoi, devant tant de peines affichées, devrais-je rajouter la mienne ? Pourquoi ne procéderai-je pas d'une manière différente, essayant d'apporter dérivatifs et autres moyens de s'évader à des gens qui cherchent autre chose que la grisaille qui les entoure ?
Tu vois, j'ai parfois l'impression qu'il faut que la tristesse ressorte pour attirer l'intérêt.
puis j'ai préféré mettre ce texte sur mon fil, parcequ'il est confus et long et que je ne veux pas interrompre la belle dynamique qu'il y a ici
juste que : à l'image de l'ile des déchets de la dernière vidéo que tu as mis, nous avons dans notre inconscient ces plastiques des blessures d'âme, et que les sortir de la mer de l'inconscient en les exprimant pourra nous libérer tous et nous permetra d'entendre de nouveau le chant des dauphins et des baleines
trop de non-dits d'émotions refoulées et mentalisées trop de fuites dans cette société,
et puis comme dit Waka (la belle verte ) d'autres émotions attendent au portail de notre perception
et puis comme je le sais ceux qu'on aime profitent de notre transformation
et puis...
stop
Re: L'ère mite âge ...
Est ce que l'oubli du passé est possible ?
corail11- Messages : 70
Date d'inscription : 29/04/2012
Age : 65
Localisation : NORD
Re: L'ère mite âge ...
C est fait, enfin ce que je veux
Dernière édition par etoile_en_etoile le Lun 25 Juin 2012 - 23:28, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
Oui.Mjöllnir a écrit:Tu vois, il me faut de la force pour écrire ça.
Ca fait du bien un peu aussi, non ?
Quoi qu'il en soit, tu postes des images qui véhiculent aussi de l'émotion, l'écrit n'est pas une obligation...
Paix sur toi,
Fa.
Fa- Messages : 1849
Date d'inscription : 23/06/2012
Age : 45
Re: L'ère mite âge ...
Est ce que l'oubli du passé est possible ?
au fur et à mesure que les émotions déniée sont exprimée écoutées et lachées
donc le passé revécu et non mentalisé
le souvenir se modifie, le passé s'amenuise, et disparaît comme passé...
reste le souvenir appellé sur commande par la vie sans affect...
mon but était à une époque d'être sans passé...
vierge à l'instant présent
je lisais alors castaneda et faisait les exercices de récapitulations qui consistent à revivre le passé pour en revivre les émotions jusqu'à avoir fait le tour de sa vie... le tout dans une boite... et de nuit
merci de me le rappeler
Re: L'ère mite âge ...
Waka a écrit:Tout en restant raisonnable (tu parles d'amour fou, et il est clair que ca, c'est du domaine privé, ça ne s'étale pas sur un forum).
Ah bon ? Parlons-en du forum ... Il y a bien des topics sur la sexualité, sur les polyamoureux, etc. Cependant là, alors que j'évoque un sentiment qui est "pur", qui a été foulé aux pieds, auquel aspire un si grand nombre de personnes et qui a fait tant couler d'encre le long des siècles ... je dois rester raisonnable ...
Il faudra qu'on m'explique
Dernière édition par Mjöllnir le Lun 25 Juin 2012 - 23:04, édité 2 fois
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
Autre chose tant que j'y suis. Je viens de remarquer que ce fil a été tronqué. Il y a certainement une raison technique à cela ?
Ceci dit, j'aurais apprécié être prévenu, et savoir où je pouvais récupérer les messages que j'avais postés et les réponses qui y étaient adjointes !
Ceci dit, j'aurais apprécié être prévenu, et savoir où je pouvais récupérer les messages que j'avais postés et les réponses qui y étaient adjointes !
Dernière édition par Mjöllnir le Lun 25 Juin 2012 - 23:05, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
Je veux bien lire sur l'amour fou moi, ne soit donc pas raisonnable
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
Je pense que ce que Waka a voulu dire par "raisonnable" c'est que tu dois te donner le droit de donner seulement les détails qui ne te déranges pas s'ils sont étalés aux yeux de tous. Que s'il y en a qui te dérangerait de détailler sur le forum, on respectera ça. Je ne crois pas qu'elle ait voulu dire que tu devais te restreindre là...
Et pis moi aussi je ne comprends pas pourquoi tout d'un coup il n'y a plus que 6 pages? Faut en parler aux modérateurs ou à Luc car c'est fort probablement un problème technique; ce n'est pas le premier fil à qui ça arrive, mais tu récupéreras tes pages j'en suis sûre.
Et pis moi aussi je ne comprends pas pourquoi tout d'un coup il n'y a plus que 6 pages? Faut en parler aux modérateurs ou à Luc car c'est fort probablement un problème technique; ce n'est pas le premier fil à qui ça arrive, mais tu récupéreras tes pages j'en suis sûre.
Catre- Messages : 1984
Date d'inscription : 14/09/2011
Fa- Messages : 1849
Date d'inscription : 23/06/2012
Age : 45
Re: L'ère mite âge ...
@FaWantsBi
Où vois-tu que je pointe la sexualité comme impure ?????
J'ai juste relevé que je voyais ces fils exister et que Waka soulignait que parler d'un sentiment n'était pas à étaler ici. Je pose donc cela en terme de légitimité, simplement.
Ne projettes pas s'il te plait, n'interprête pas les intentions des uns et des autres au travers de des propres filtres ...
Où vois-tu que je pointe la sexualité comme impure ?????
J'ai juste relevé que je voyais ces fils exister et que Waka soulignait que parler d'un sentiment n'était pas à étaler ici. Je pose donc cela en terme de légitimité, simplement.
Ne projettes pas s'il te plait, n'interprête pas les intentions des uns et des autres au travers de des propres filtres ...
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
@etoile_en_etoile
Arrêtes de larmoyer s'il te plait. Je n'ai que faire d'inspirer la pitié, et d'ailleurs je me refusais à poster en soupçonnant que cela allait arriver. Parler de son passé est d'abord pour le poser, pas pour que d'aucuns s'érigent en position de guide. Ce n'est point là ma recherche, mon envie.
Cette dernière se situe ailleurs, et c'est de plus une autre chose qu'une recherche. C'est l'attente d'une opportunité. Celles de croiser sans doute un jour des êtres qui auront un parcours similaire et qui sauront parler et sourire, ayant encore foi dans autre chose qu'un quotidien fade et mercantile, où le don de la parole, de l'acte, sera gratuit afin d'embellir le moment partagé.
Arrêtes de larmoyer s'il te plait. Je n'ai que faire d'inspirer la pitié, et d'ailleurs je me refusais à poster en soupçonnant que cela allait arriver. Parler de son passé est d'abord pour le poser, pas pour que d'aucuns s'érigent en position de guide. Ce n'est point là ma recherche, mon envie.
Cette dernière se situe ailleurs, et c'est de plus une autre chose qu'une recherche. C'est l'attente d'une opportunité. Celles de croiser sans doute un jour des êtres qui auront un parcours similaire et qui sauront parler et sourire, ayant encore foi dans autre chose qu'un quotidien fade et mercantile, où le don de la parole, de l'acte, sera gratuit afin d'embellir le moment partagé.
Dernière édition par Mjöllnir le Lun 25 Juin 2012 - 23:30, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
Peut être que les fils coupés...(trop tentant, désolée Mjollnir, ce n'était pas pour toi, je crois que je commence à péter les plombs et devrais prendre des vacances avec le forum...mais c'est une addiction ce truc mine de rien) sont dus aux "travaux" dont il est question en arrivant sur le forum (au-dessus du panneau du chat) ?
Pour ce qui est du reste, le moins que l'on puisse dire est que les fils sur l'amour fou sont très rares sur le net (je généralise et dépasse le forum des zèbres), en revanche les thèmes sur la violence gore, les appels à la haine..pullulent.......à méditer.
Pour ce qui est du reste, le moins que l'on puisse dire est que les fils sur l'amour fou sont très rares sur le net (je généralise et dépasse le forum des zèbres), en revanche les thèmes sur la violence gore, les appels à la haine..pullulent.......à méditer.
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
Je pense que ce que Waka a voulu dire par "raisonnable" c'est que tu dois te donner le droit de donner seulement les détails qui ne te déranges pas s'ils sont étalés aux yeux de tous. Que s'il y en a qui te dérangerait de détailler sur le forum, on respectera ça. Je ne crois pas qu'elle ait voulu dire que tu devais te restreindre là...
Oui, c'est bien ce que je voulais dire .
Pour la troncature: elle se fait de manière automatique lorsqu'un fil atteint les 55 pages et quelques. Les 50 premières pages n'ont pas disparu du forum, tu devrais les retrouver en faisant une recherche. Un lien à automatiquement été créé à la fin du dernier message du groupe de 50 pages, et tu pourras éditer pour ajouter un lien dans le premier message de ce groupe ci pour renvoyer vers l'ancienne présentation (ou je pourrais le faire si ce n'est pas toi qui à écrit ce premier message et que tu souhaites qu'un lien apparaisse).
Waka- Messages : 3452
Date d'inscription : 06/11/2011
Age : 40
Localisation : A l'ouest mais au Sud.
Re: L'ère mite âge ...
Tiens, ça pourrait t'intéresser: (même si c'est peut-être hors-sujet, ça peut être une parenthèse)
Une interaction entre le « cerveau » du cœur et le cerveau de la tête a été identifiée:
http://rapsody.unblog.fr/pre-requis/intelligence-du-coeur/
Et ceci que j'ai beaucoup aimé et que j'ai envie de partager avec plein de gens:
http://www.wolfgangzeitler.de/CarlieChaplin_quand_jai_commence_a_maimer.pdf
Une interaction entre le « cerveau » du cœur et le cerveau de la tête a été identifiée:
http://rapsody.unblog.fr/pre-requis/intelligence-du-coeur/
Et ceci que j'ai beaucoup aimé et que j'ai envie de partager avec plein de gens:
http://www.wolfgangzeitler.de/CarlieChaplin_quand_jai_commence_a_maimer.pdf
Catre- Messages : 1984
Date d'inscription : 14/09/2011
Re: L'ère mite âge ...
À voir...
Moi ce que j'ai exprimé je ne le voyais pas comme "larmoyer". (je n'y peux rien si quand jr met " : (" le smiley devient un visage avec une latme).
Il y a plusieurs manières de voir un écrit. Si tu le vois comme une réponse dû à la pitié etc etc, ou une manière de larmoyer, c'est en rapport avec ta manière de voir. Mais moi je ne l'ai pas mis dans ce sens.
C'est ton fil.
Donc si tu le vois comme ca c'est que ca te derange. Donc je l'ai enlevé.
Par rapport à l'histoire de guide. On donne tous des conseils dans nos posts. Parfois on partage notre passé pour que ca soit une autre vision. Parfois on partage d"une manièrr ou une autre nos sentiments.
Mais meme le fait d'exister fait devier le sujet.
Bref, je n'ai pas dit que tu cherchais de guide. Tout ce que je disais etait dans le but de ressortir ce que je voyais à ma porte.
A quoi bon d'expliquer ce que j'essayais de dire ? Vu que tu as deja une autre position... Je veux pas te deranger... (ca aussi c'est dû à mon passé. Mais c'est moi. Donc je l'applique. Comme je respecte le fait que t'aies pensé tt ca de mon écrit)
Et ce n'etait pas dit pour que ca soit un guide.
Si tu le vois ainsi, ca ne sert à rien que l'écrit reste non plus. C'est ton espace.
J'ai voulu expliqué pourquoi je l'ai éffacé (comme c'est un fil public). C'est fait.
À bon entendant.
Moi ce que j'ai exprimé je ne le voyais pas comme "larmoyer". (je n'y peux rien si quand jr met " : (" le smiley devient un visage avec une latme).
Il y a plusieurs manières de voir un écrit. Si tu le vois comme une réponse dû à la pitié etc etc, ou une manière de larmoyer, c'est en rapport avec ta manière de voir. Mais moi je ne l'ai pas mis dans ce sens.
C'est ton fil.
Donc si tu le vois comme ca c'est que ca te derange. Donc je l'ai enlevé.
Par rapport à l'histoire de guide. On donne tous des conseils dans nos posts. Parfois on partage notre passé pour que ca soit une autre vision. Parfois on partage d"une manièrr ou une autre nos sentiments.
Mais meme le fait d'exister fait devier le sujet.
Bref, je n'ai pas dit que tu cherchais de guide. Tout ce que je disais etait dans le but de ressortir ce que je voyais à ma porte.
A quoi bon d'expliquer ce que j'essayais de dire ? Vu que tu as deja une autre position... Je veux pas te deranger... (ca aussi c'est dû à mon passé. Mais c'est moi. Donc je l'applique. Comme je respecte le fait que t'aies pensé tt ca de mon écrit)
Et ce n'etait pas dit pour que ca soit un guide.
Si tu le vois ainsi, ca ne sert à rien que l'écrit reste non plus. C'est ton espace.
J'ai voulu expliqué pourquoi je l'ai éffacé (comme c'est un fil public). C'est fait.
À bon entendant.
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
Des fois, et même très souvent ... il ne sert à rien de parler ni d'écrire ...
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
Je vais me retirer. J'ai souvent pensé à le faire ...
Cette fois ci est la bonne
Je vous salue bien tous et peut-être à une autre fois.
Cette fois ci est la bonne
Je vous salue bien tous et peut-être à une autre fois.
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
Lettre à un copain normo-pensant
Bonjour
Pour une fois, tu vois, je m’autorise à dire ce que je suis. J’ai appris cette fichue différence de conceptualisation de l’environnement il y a donc un an et demi. Depuis, je n’arrête pas de travailler sur moi et remodèle ma vision du monde à partir de cela.
Pourquoi donc t’écrire ce mail alors que nous ne sommes que peu parlé de nous ? Eh bien, parce que je crois à trois choses :
Premièrement, que mon instinct me parle (alors que j’évitais cela avant en me disant que j’étais un peu dingue)
Deuxièmement parce que je ressens une écoute dénuée de préjugés.
Et, troisièmement, puisque que maintenant que je comprends les différences entre ce que je suis et ce que sont les autres, je me dis que j’ai à expliquer les miennes.
Donc … (il faut que je trouve les mots, ce n’est pas simple)
Commençons par le début. Depuis que je suis jeune et ai senti ma différence, je n’ai jamais croisé de gens que me ressemblent peu ou prou. J’ai toujours été différent, toujours été attiré par énormément de choses, par de nombreux concepts qui s’imbriquaient les uns aux autres.
J’avais des centres d’intérêt à l’opposé de mes congénères, intérêts qui abordaient par la lecture des choses aussi hétéroclites que l’histoire des civilisations, l’astronomie, la physique quantique, la poésie, l’architecture … et puis la musique, la photo, les voyages, mon métier par après…
Je n’ai jamais bien compris les interactions sociales. Quand j’avais un ressenti, je le donnais tel quel. Je m’appuyais sur ce qui s’est passé, exposais les faits pour les faits. Que cela soit moi qui sois l’origine de ces derniers ou mes vis-à-vis.
Je viens de saisir que cette récapitulation de faits (que je répétais à satiété) passait la plupart du temps pour des reproches aux yeux des autres (un énorme merci au passage à ma psychologue qui m’a fait comprendre ça).
Je viens aussi de conceptualiser que la réaction de mes interlocuteurs par rapport à ça leur parvient parfois de la gêne ou bien encore d’une impossibilité à s’exprimer. Et non pas d’une volonté délibérée de se taire (ce que je croyais être le cas à l’époque, puisque je n’ai pas ce problème personnellement).
Je viens de plus de saisir que mon comportement insistant à ce sujet ne provoquait qu’un sentiment d’agression ou tout au moins de rejet par les autres.
Imagines donc dans quel état cela me met. Comprendre cela et comprendre à la fois que les autres ignorent comment je fonctionne … quelle galère !!!
Sans doute ai-je fait beaucoup de faux-pas à cet égard, toujours à cause de ces différences, comme les autres en ont fait à cause des leurs …
Je disais que je voyais plus « largement » les interactions dans les projets, les relations interpersonnelles. C’est vrai. Mais là où le jeu était faussé, c’est que je pensais sincèrement que les autres les percevaient comme moi, qu’ils avaient en tête ce que j’ai en tête, qu’ils fonctionnaient comme je fonctionne. Le silence que je ressentais m’a induit en erreur : Je pensais sincèrement qu’on se fichait de moi alors que les autres ne comprenaient simplement pas ce dont je parlais ou encore où je voulais en venir. Quelle ironie, quel foutoir !!!
Donc, donc, donc … voilà que je me dis maintenant : « Ok mon gars. Tu as maintenant le tableau à peu près complet de ce qu’est le paysage dans lequel tu évolues. Comme tu commences à mettre les choses en place, arrêtes de flipper et oublies les avanies passées. Personne ne peut porter de fautes en l’espèce, puisque personne ne comprenait les différences ».
Que me reste-t-il à faire ? Eh bien c’est simple à mon sens. Expliquer comment je marche et le pourquoi de mes réactions. Ouvrir le débat, ne plus me retenir de parler. Poser des questions sur ce que je ne comprends pas.
Tu sais, j’ai oublié les regrets. J’ai oublié les rancœurs, les choses que j’ai subies. Je ne peux en vouloir à personne car je considère que pas un ne savait, moi y compris.
Désormais, je dirai qui je suis puisque je le sais. Là où je pourrais alors m’élever en faux, c’est uniquement si la compréhension ne s’établit pas de manière bidirectionnelle par après.
Je comprends désormais que j’ai des efforts à faire, du temps à prendre pour donner des repères aux autres, à la fois sur ce que je vis, fait et comment je fonctionne. Je sais maintenant que je semble passer du coq à l’âne dans ce que je « livre », ma forme de pensée en arborescence me permettant des raccourcis (ma foi efficaces) mais peu compréhensibles pour les gens différents de moi.
Tu vois, si j’essaye dès à présent de me mettre à la place des autres ; je m’imagine leurs interrogations. Ils pensent avoir fait le maximum pour que je comprenne, alors que j’en suis déjà 10 pas après. Et je réponds de là où je suis, pas de là où ils sont. Quel dialogue de sourd !!!
Ensuite, si je poursuis ce que je te dis là … Ils pensaient sans doute pour la plupart que je faisais le con. Que je connaissais la réponse, qu’ils m’avaient dit les choses (Ni moi ni les autres ne comprenaient !!! C’est terrifiant !!!)
Eh bien, tu vois, je n’arrivais pas à le concevoir ce schéma. Je cherchais à saisir la suite de faits, pas des non-dits ni des paraboles, des faits ! Je voyais (je vois encore mais différemment maintenant) l’évolution, les écarts entre les gestes et les mots et les prenais immédiatement en compte. Mon paysage mental se transforme en temps réel. Il me faut alors une réponse, une validation en commun. En gros ces mots que je prononçais signifiaient : « Sommes-nous sur la même longueur d’onde ? », ou encore « Etes-vous d’accord avec ce que je présente, avec mes conclusions ? ». Je n’attendais que, par exemple : « On revient vers toi » ou encore « expliques-moi », ou encore « je ne sais pas mais on en parle à telle date », ou encore « non » ou « oui ». je ne comprenais pas le silence. Je demandais … mais comme j’étais « ailleurs » … sans doute très "malhabilement" pour ceux d'en face.
Maintenant cela a changé. Je sais bien mieux ce que je suis et ce qu’ils sont. Je saurai de mieux en mieux faire le lien. Passer le temps qu’il faut pour m’expliquer. Pourquoi ? Parce qu’avant je me disais être un gros con puisque je ne fonctionne pas pareil, toujours vu comme différent et isolé. Donc je me sentais plutôt « inférieur » et non digne d’intérêt. Et passais le temps à me justifier, à faire, à montrer encore et encore. A souffrir aussi … oh combien.
Quand ce sentiment d’être une andouille, de ne rien valoir, perdure et s’amplifie, quand il est vécu toute une vie, il crée un mal être immense. Il est un frein à la compréhension de soi et des autres. Et seule sa découverte, sa « digestion », son acceptation peut faire avancer les choses …
Enfin ... Le calme et la sérénité reviennent. Une nouvelle route s’ouvre à mes yeux, sans doute plus paisible, plus acceptante. Je ne préjuge plus de l’avenir, des silences, des incompréhensions puisque je sais maintenant comme je pourrai essayer de les amortir, de les éviter en parlant, en expliquant.
Je pense désormais que la compréhension est possible si les deux cotés font l’effort de saisir ce qui nous différencie. C’est apporter une forme de paix, ou un moyen d’y revenir pour ceux qui essayeront de faire un pas comme j’essaye de mon côté. L’avenir me dira si je me trompe encore …
Il n’y a pas de fatalité, pas d’impossible pour ceux qui perçoivent les différences comme étant une richesse, qui admettent ne pas avoir compris comme je l’admets. Je veux encore y croire, parce que je ne sais construire qu’en commun. Il faut, je pense, de la force pour ça, et j’en ai.
Amicalement
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
"Il est préférable d'affronter une fois dans sa vie un danger que l'on craint que de vivre dans le soin éternel de l'éviter." Marquis de Sade
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
Un beau site sur le bouddhisme, la méditation et la recherche de soi.
http://www.renaissance65.fr/index.html
http://www.renaissance65.fr/index.html
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
Heureuse de retrouver tes partages Mjöllnir
♡Maïa- Messages : 1734
Date d'inscription : 06/03/2012
Re: L'ère mite âge ...
La vie est un songe (Jacques Vallée DES BARREAUX)
Tout n'est plein ici bas que de vaine apparence,
Ce qu'on donne à sagesse est conduit par le sort,
L'on monte et l'on descend avec pareil effort,
Sans jamais rencontrer l'état de consistance.
Que veiller et dormir ont peu de différence,
Grand maître en l'art d'aimer, tu te trompes bien fort
En nommant le sommeil l'image de la mort,
La vie et le sommeil ont plus de ressemblance.
Comme on rêve en son lit, rêver en la maison,
Espérer sans succès, et craindre sans raison,
Passer et repasser d'une à une autre envie,
Travailler avec peine et travailler sans fruit,
Le dirai-je, mortels, qu'est-ce que cette vie ?
C'est un songe qui dure un peu plus qu'une nuit.
Tout n'est plein ici bas que de vaine apparence,
Ce qu'on donne à sagesse est conduit par le sort,
L'on monte et l'on descend avec pareil effort,
Sans jamais rencontrer l'état de consistance.
Que veiller et dormir ont peu de différence,
Grand maître en l'art d'aimer, tu te trompes bien fort
En nommant le sommeil l'image de la mort,
La vie et le sommeil ont plus de ressemblance.
Comme on rêve en son lit, rêver en la maison,
Espérer sans succès, et craindre sans raison,
Passer et repasser d'une à une autre envie,
Travailler avec peine et travailler sans fruit,
Le dirai-je, mortels, qu'est-ce que cette vie ?
C'est un songe qui dure un peu plus qu'une nuit.
Invité- Invité
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
Rebienvenue!
Je suis contente pour toi! Quelle force! Un beau pas vers de meilleurs jours.
Au plaisir de continuer à te lire.
Je suis contente pour toi! Quelle force! Un beau pas vers de meilleurs jours.
Au plaisir de continuer à te lire.
- Spoiler:
- Loic: J'adore ton avatar de grenouille!!!!!!!!!!!!!!!!
Catre- Messages : 1984
Date d'inscription : 14/09/2011
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
Je me suis élevé seul dans ma propre cage
A la fois mon gardien et puis mon prisonnier
Le temps en moi a gravé bien des outrages
Et des blessures à d'autres m'a fait distribuer.
La vie parfois qui se prend en otage
Au sein d'un être en lui si emmuré
- Faisant souvent tonner tant d'orages -
Qu'il ne blesse au lieu de bien soigner.
De la vie j'ai cru voir tous les ramages
Et n'ai vu en somme que le potier
Qui dans la glaise de son ouvrage
N'a fait seulement qu'un bêtisier.
A la fois mon gardien et puis mon prisonnier
Le temps en moi a gravé bien des outrages
Et des blessures à d'autres m'a fait distribuer.
La vie parfois qui se prend en otage
Au sein d'un être en lui si emmuré
- Faisant souvent tonner tant d'orages -
Qu'il ne blesse au lieu de bien soigner.
De la vie j'ai cru voir tous les ramages
Et n'ai vu en somme que le potier
Qui dans la glaise de son ouvrage
N'a fait seulement qu'un bêtisier.
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
Ouai ! Mjöllnir est reviendu
T'a l'air en pleine forme !
Bon plein de choses à lire de chez toi ... alors la et @ bientôt
T'a l'air en pleine forme !
Bon plein de choses à lire de chez toi ... alors la et @ bientôt
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
- Spoiler:
- Désolée Loic! Je suis une inculte!
Photo souvenir:
C'est nous qui étions en cage. Pas le chat!
Catre- Messages : 1984
Date d'inscription : 14/09/2011
Re: L'ère mite âge ...
Re Catre, merci beaucoup pour cette image et ce qu'elle m'inspire
Hello Mag, c'est trop bises aussi
Et merci à mon pote Loïc de prêter gré à ces quelques vers malhabiles
Hello Mag, c'est trop bises aussi
Et merci à mon pote Loïc de prêter gré à ces quelques vers malhabiles
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
Souvenir (Alfred de Musset)
J'espérais bien pleurer, mais je croyais souffrir
En osant te revoir, place à jamais sacrée,
O la plus chère tombe et la plus ignorée
Où dort un souvenir !
Que redoutiez-vous donc de cette solitude,
Et pourquoi, mes amis, me preniez-vous la main,
Alors qu'une si douce et si vieille habitude
Me montrait ce chemin ?
Les voilà, ces coteaux, ces bruyères fleuries,
Et ces pas argentins sur le sable muet,
Ces sentiers amoureux, remplis de causeries,
Où son bras m'enlaçait.
Les voilà, ces sapins à la sombre verdure,
Cette gorge profonde aux nonchalants détours,
Ces sauvages amis, dont l'antique murmure
A bercé mes beaux jours.
Les voilà, ces buissons où toute ma jeunesse,
Comme un essaim d'oiseaux, chante au bruit de mes pas.
Lieux charmants, beau désert où passa ma maîtresse,
Ne m'attendiez-vous pas ?
Ah ! laissez-les couler, elles me sont bien chères,
Ces larmes que soulève un coeur encor blessé !
Ne les essuyez pas, laissez sur mes paupières
Ce voile du passé !
Je ne viens point jeter un regret inutile
Dans l'écho de ces bois témoins de mon bonheur.
Fière est cette forêt dans sa beauté tranquille,
Et fier aussi mon coeur.
Que celui-là se livre à des plaintes amères,
Qui s'agenouille et prie au tombeau d'un ami.
Tout respire en ces lieux ; les fleurs des cimetières
Ne poussent point ici.
Voyez ! la lune monte à travers ces ombrages.
Ton regard tremble encor, belle reine des nuits ;
Mais du sombre horizon déjà tu te dégages,
Et tu t'épanouis.
Ainsi de cette terre, humide encor de pluie,
Sortent, sous tes rayons, tous les parfums du jour :
Aussi calme, aussi pur, de mon âme attendrie
Sort mon ancien amour.
Que sont-ils devenus, les chagrins de ma vie ?
Tout ce qui m'a fait vieux est bien loin maintenant ;
Et rien qu'en regardant cette vallée amie
Je redeviens enfant.
O puissance du temps ! ô légères années !
Vous emportez nos pleurs, nos cris et nos regrets ;
Mais la pitié vous prend, et sur nos fleurs fanées
Vous ne marchez jamais.
Tout mon coeur te bénit, bonté consolatrice !
Je n'aurais jamais cru que l'on pût tant souffrir
D'une telle blessure, et que sa cicatrice
Fût si douce à sentir.
Loin de moi les vains mots, les frivoles pensées,
Des vulgaires douleurs linceul accoutumé,
Que viennent étaler sur leurs amours passées
Ceux qui n'ont point aimé !
Dante, pourquoi dis-tu qu'il n'est pire misère
Qu'un souvenir heureux dans les jours de douleur ?
Quel chagrin t'a dicté cette parole amère,
Cette offense au malheur ?
En est-il donc moins vrai que la lumière existe,
Et faut-il l'oublier du moment qu'il fait nuit ?
Est-ce bien toi, grande âme immortellement triste,
Est-ce toi qui l'as dit ?
Non, par ce pur flambeau dont la splendeur m'éclaire,
Ce blasphème vanté ne vient pas de ton coeur.
Un souvenir heureux est peut-être sur terre
Plus vrai que le bonheur.
Eh quoi ! l'infortuné qui trouve une étincelle
Dans la cendre brûlante où dorment ses ennuis,
Qui saisit cette flamme et qui fixe sur elle
Ses regards éblouis ;
Dans ce passé perdu quand son âme se noie,
Sur ce miroir brisé lorsqu'il rêve en pleurant,
Tu lui dis qu'il se trompe, et que sa faible joie
N'est qu'un affreux tourment !
Et c'est à ta Françoise, à ton ange de gloire,
Que tu pouvais donner ces mots à prononcer,
Elle qui s'interrompt, pour conter son histoire,
D'un éternel baiser !
Qu'est-ce donc, juste Dieu, que la pensée humaine,
Et qui pourra jamais aimer la vérité,
S'il n'est joie ou douleur si juste et si certaine
Dont quelqu'un n'ait douté ?
Comment vivez-vous donc, étranges créatures ?
Vous riez, vous chantez, vous marchez à grands pas ;
Le ciel et sa beauté, le monde et ses souillures
Ne vous dérangent pas ;
Mais, lorsque par hasard le destin vous ramène
Vers quelque monument d'un amour oublié,
Ce caillou vous arrête, et cela vous fait peine
Qu'il vous heurte le pied.
Et vous criez alors que la vie est un songe ;
Vous vous tordez les bras comme en vous réveillant,
Et vous trouvez fâcheux qu'un si joyeux mensonge
Ne dure qu'un instant.
Malheureux ! cet instant où votre âme engourdie
A secoué les fers qu'elle traîne ici-bas,
Ce fugitif instant fut toute votre vie ;
Ne le regrettez pas !
Regrettez la torpeur qui vous cloue à la terre,
Vos agitations dans la fange et le sang,
Vos nuits sans espérance et vos jours sans lumière :
C'est là qu'est le néant !
Mais que vous revient-il de vos froides doctrines ?
Que demandent au ciel ces regrets inconstants
Que vous allez semant sur vos propres ruines,
A chaque pas du Temps ?
Oui, sans doute, tout meurt ; ce monde est un grand rêve,
Et le peu de bonheur qui nous vient en chemin,
Nous n'avons pas plus tôt ce roseau dans la main,
Que le vent nous l'enlève.
Oui, les premiers baisers, oui, les premiers serments
Que deux êtres mortels échangèrent sur terre,
Ce fut au pied d'un arbre effeuillé par les vents,
Sur un roc en poussière.
Ils prirent à témoin de leur joie éphémère
Un ciel toujours voilé qui change à tout moment,
Et des astres sans nom que leur propre lumière
Dévore incessamment.
Tout mourait autour d'eux, l'oiseau dans le feuillage,
La fleur entre leurs mains, l'insecte sous leurs pieds,
La source desséchée où vacillait l'image
De leurs traits oubliés ;
Et sur tous ces débris joignant leurs mains d'argile,
Etourdis des éclairs d'un instant de plaisir,
Ils croyaient échapper à cet être immobile
Qui regarde mourir !
Insensés ! dit le sage. Heureux dit le poète.
Et quels tristes amours as-tu donc dans le coeur,
Si le bruit du torrent te trouble et t'inquiète,
Si le vent te fait peur?
J'ai vu sous le soleil tomber bien d'autres choses
Que les feuilles des bois et l'écume des eaux,
Bien d'autres s'en aller que le parfum des roses
Et le chant des oiseaux.
Mes yeux ont contemplé des objets plus funèbres
Que Juliette morte au fond de son tombeau,
Plus affreux que le toast à l'ange des ténèbres
Porté par Roméo.
J'ai vu ma seule amie, à jamais la plus chère,
Devenue elle-même un sépulcre blanchi,
Une tombe vivante où flottait la poussière
De notre mort chéri,
De notre pauvre amour, que, dans la nuit profonde,
Nous avions sur nos coeurs si doucement bercé !
C'était plus qu'une vie, hélas ! c'était un monde
Qui s'était effacé !
Oui, jeune et belle encor, plus belle, osait-on dire,
Je l'ai vue, et ses yeux brillaient comme autrefois.
Ses lèvres s'entr'ouvraient, et c'était un sourire,
Et c'était une voix ;
Mais non plus cette voix, non plus ce doux langage,
Ces regards adorés dans les miens confondus ;
Mon cœur, encor plein d'elle, errait sur son visage,
Et ne la trouvait plus.
Et pourtant j'aurais pu marcher alors vers elle,
Entourer de mes bras ce sein vide et glacé,
Et j'aurais pu crier : " Qu'as-tu fait, infidèle,
Qu'as-tu fait du passé? "
Mais non : il me semblait qu'une femme inconnue
Avait pris par hasard cette voix et ces yeux ;
Et je laissai passer cette froide statue
En regardant les cieux.
Eh bien ! ce fut sans doute une horrible misère
Que ce riant adieu d'un être inanimé.
Eh bien ! qu'importe encore ? O nature! ô ma mère !
En ai-je moins aimé?
La foudre maintenant peut tomber sur ma tête :
Jamais ce souvenir ne peut m'être arraché !
Comme le matelot brisé par la tempête,
Je m'y tiens attaché.
Je ne veux rien savoir, ni si les champs fleurissent;
Ni ce qu'il adviendra du simulacre humain,
Ni si ces vastes cieux éclaireront demain
Ce qu'ils ensevelissent.
Je me dis seulement : " À cette heure, en ce lieu,
Un jour, je fus aimé, j'aimais, elle était belle. "
J'enfouis ce trésor dans mon âme immortelle,
Et je l'emporte à Dieu !
J'espérais bien pleurer, mais je croyais souffrir
En osant te revoir, place à jamais sacrée,
O la plus chère tombe et la plus ignorée
Où dort un souvenir !
Que redoutiez-vous donc de cette solitude,
Et pourquoi, mes amis, me preniez-vous la main,
Alors qu'une si douce et si vieille habitude
Me montrait ce chemin ?
Les voilà, ces coteaux, ces bruyères fleuries,
Et ces pas argentins sur le sable muet,
Ces sentiers amoureux, remplis de causeries,
Où son bras m'enlaçait.
Les voilà, ces sapins à la sombre verdure,
Cette gorge profonde aux nonchalants détours,
Ces sauvages amis, dont l'antique murmure
A bercé mes beaux jours.
Les voilà, ces buissons où toute ma jeunesse,
Comme un essaim d'oiseaux, chante au bruit de mes pas.
Lieux charmants, beau désert où passa ma maîtresse,
Ne m'attendiez-vous pas ?
Ah ! laissez-les couler, elles me sont bien chères,
Ces larmes que soulève un coeur encor blessé !
Ne les essuyez pas, laissez sur mes paupières
Ce voile du passé !
Je ne viens point jeter un regret inutile
Dans l'écho de ces bois témoins de mon bonheur.
Fière est cette forêt dans sa beauté tranquille,
Et fier aussi mon coeur.
Que celui-là se livre à des plaintes amères,
Qui s'agenouille et prie au tombeau d'un ami.
Tout respire en ces lieux ; les fleurs des cimetières
Ne poussent point ici.
Voyez ! la lune monte à travers ces ombrages.
Ton regard tremble encor, belle reine des nuits ;
Mais du sombre horizon déjà tu te dégages,
Et tu t'épanouis.
Ainsi de cette terre, humide encor de pluie,
Sortent, sous tes rayons, tous les parfums du jour :
Aussi calme, aussi pur, de mon âme attendrie
Sort mon ancien amour.
Que sont-ils devenus, les chagrins de ma vie ?
Tout ce qui m'a fait vieux est bien loin maintenant ;
Et rien qu'en regardant cette vallée amie
Je redeviens enfant.
O puissance du temps ! ô légères années !
Vous emportez nos pleurs, nos cris et nos regrets ;
Mais la pitié vous prend, et sur nos fleurs fanées
Vous ne marchez jamais.
Tout mon coeur te bénit, bonté consolatrice !
Je n'aurais jamais cru que l'on pût tant souffrir
D'une telle blessure, et que sa cicatrice
Fût si douce à sentir.
Loin de moi les vains mots, les frivoles pensées,
Des vulgaires douleurs linceul accoutumé,
Que viennent étaler sur leurs amours passées
Ceux qui n'ont point aimé !
Dante, pourquoi dis-tu qu'il n'est pire misère
Qu'un souvenir heureux dans les jours de douleur ?
Quel chagrin t'a dicté cette parole amère,
Cette offense au malheur ?
En est-il donc moins vrai que la lumière existe,
Et faut-il l'oublier du moment qu'il fait nuit ?
Est-ce bien toi, grande âme immortellement triste,
Est-ce toi qui l'as dit ?
Non, par ce pur flambeau dont la splendeur m'éclaire,
Ce blasphème vanté ne vient pas de ton coeur.
Un souvenir heureux est peut-être sur terre
Plus vrai que le bonheur.
Eh quoi ! l'infortuné qui trouve une étincelle
Dans la cendre brûlante où dorment ses ennuis,
Qui saisit cette flamme et qui fixe sur elle
Ses regards éblouis ;
Dans ce passé perdu quand son âme se noie,
Sur ce miroir brisé lorsqu'il rêve en pleurant,
Tu lui dis qu'il se trompe, et que sa faible joie
N'est qu'un affreux tourment !
Et c'est à ta Françoise, à ton ange de gloire,
Que tu pouvais donner ces mots à prononcer,
Elle qui s'interrompt, pour conter son histoire,
D'un éternel baiser !
Qu'est-ce donc, juste Dieu, que la pensée humaine,
Et qui pourra jamais aimer la vérité,
S'il n'est joie ou douleur si juste et si certaine
Dont quelqu'un n'ait douté ?
Comment vivez-vous donc, étranges créatures ?
Vous riez, vous chantez, vous marchez à grands pas ;
Le ciel et sa beauté, le monde et ses souillures
Ne vous dérangent pas ;
Mais, lorsque par hasard le destin vous ramène
Vers quelque monument d'un amour oublié,
Ce caillou vous arrête, et cela vous fait peine
Qu'il vous heurte le pied.
Et vous criez alors que la vie est un songe ;
Vous vous tordez les bras comme en vous réveillant,
Et vous trouvez fâcheux qu'un si joyeux mensonge
Ne dure qu'un instant.
Malheureux ! cet instant où votre âme engourdie
A secoué les fers qu'elle traîne ici-bas,
Ce fugitif instant fut toute votre vie ;
Ne le regrettez pas !
Regrettez la torpeur qui vous cloue à la terre,
Vos agitations dans la fange et le sang,
Vos nuits sans espérance et vos jours sans lumière :
C'est là qu'est le néant !
Mais que vous revient-il de vos froides doctrines ?
Que demandent au ciel ces regrets inconstants
Que vous allez semant sur vos propres ruines,
A chaque pas du Temps ?
Oui, sans doute, tout meurt ; ce monde est un grand rêve,
Et le peu de bonheur qui nous vient en chemin,
Nous n'avons pas plus tôt ce roseau dans la main,
Que le vent nous l'enlève.
Oui, les premiers baisers, oui, les premiers serments
Que deux êtres mortels échangèrent sur terre,
Ce fut au pied d'un arbre effeuillé par les vents,
Sur un roc en poussière.
Ils prirent à témoin de leur joie éphémère
Un ciel toujours voilé qui change à tout moment,
Et des astres sans nom que leur propre lumière
Dévore incessamment.
Tout mourait autour d'eux, l'oiseau dans le feuillage,
La fleur entre leurs mains, l'insecte sous leurs pieds,
La source desséchée où vacillait l'image
De leurs traits oubliés ;
Et sur tous ces débris joignant leurs mains d'argile,
Etourdis des éclairs d'un instant de plaisir,
Ils croyaient échapper à cet être immobile
Qui regarde mourir !
Insensés ! dit le sage. Heureux dit le poète.
Et quels tristes amours as-tu donc dans le coeur,
Si le bruit du torrent te trouble et t'inquiète,
Si le vent te fait peur?
J'ai vu sous le soleil tomber bien d'autres choses
Que les feuilles des bois et l'écume des eaux,
Bien d'autres s'en aller que le parfum des roses
Et le chant des oiseaux.
Mes yeux ont contemplé des objets plus funèbres
Que Juliette morte au fond de son tombeau,
Plus affreux que le toast à l'ange des ténèbres
Porté par Roméo.
J'ai vu ma seule amie, à jamais la plus chère,
Devenue elle-même un sépulcre blanchi,
Une tombe vivante où flottait la poussière
De notre mort chéri,
De notre pauvre amour, que, dans la nuit profonde,
Nous avions sur nos coeurs si doucement bercé !
C'était plus qu'une vie, hélas ! c'était un monde
Qui s'était effacé !
Oui, jeune et belle encor, plus belle, osait-on dire,
Je l'ai vue, et ses yeux brillaient comme autrefois.
Ses lèvres s'entr'ouvraient, et c'était un sourire,
Et c'était une voix ;
Mais non plus cette voix, non plus ce doux langage,
Ces regards adorés dans les miens confondus ;
Mon cœur, encor plein d'elle, errait sur son visage,
Et ne la trouvait plus.
Et pourtant j'aurais pu marcher alors vers elle,
Entourer de mes bras ce sein vide et glacé,
Et j'aurais pu crier : " Qu'as-tu fait, infidèle,
Qu'as-tu fait du passé? "
Mais non : il me semblait qu'une femme inconnue
Avait pris par hasard cette voix et ces yeux ;
Et je laissai passer cette froide statue
En regardant les cieux.
Eh bien ! ce fut sans doute une horrible misère
Que ce riant adieu d'un être inanimé.
Eh bien ! qu'importe encore ? O nature! ô ma mère !
En ai-je moins aimé?
La foudre maintenant peut tomber sur ma tête :
Jamais ce souvenir ne peut m'être arraché !
Comme le matelot brisé par la tempête,
Je m'y tiens attaché.
Je ne veux rien savoir, ni si les champs fleurissent;
Ni ce qu'il adviendra du simulacre humain,
Ni si ces vastes cieux éclaireront demain
Ce qu'ils ensevelissent.
Je me dis seulement : " À cette heure, en ce lieu,
Un jour, je fus aimé, j'aimais, elle était belle. "
J'enfouis ce trésor dans mon âme immortelle,
Et je l'emporte à Dieu !
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
Allez encore un petit coup d’œil sur la physique quantique :
Et puis vous pourrez trouver là https://www.youtube.com/user/StanfordUniversity/featured toutes les vidéos postées par l'Université de Standford
Bonne visualisation
Et puis vous pourrez trouver là https://www.youtube.com/user/StanfordUniversity/featured toutes les vidéos postées par l'Université de Standford
Bonne visualisation
Dernière édition par Mjöllnir le Mer 1 Aoû 2012 - 19:37, édité 1 fois
Invité- Invité
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