L'ère mite âge ...
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Re: L'ère mite âge ...
Je suis complètement broyé, je n'arrive plus a poser mes idées comme il le faudrait, comme je le voudrais. Quelque chose m'aspire dans un maelström gigantesque, faisant voler mes membres en tous sens, me privant de raison, affolant mes systèmes sensoriels, m'empêchant de respirer, me donnant un tournis dantesque.
J'ai l'impression que mes mots ont pris substance visqueuse, collent à ma trachée. Mes yeux roulent de ci, de là, à la recherche d'un symbole, de quelque chose sur quoi se poser, de quelque lueur qui éclaire ce labyrinthe dans lequel je m'enfonce, m'insère presque, tant il semble épouser mes contours ...
Tout ce qui m'environne diffracte à la fois sons et lumière. D'où que je me positionne il manque quelque part, quelque atome, quelque roc, quelque amer que ma faculté de préhension se puisse saisir. N'est autour que vagues vagues, semblant de voiles éthérées glissant sans substance, hérissant ma peau par d'insidieux frôlements à jamais insondables et ricanants.
Je ne sais où je me perd. Les idées qui me traversent deviennent narcotique, dégageant vapeurs hypnotiques et saveurs acres et denses, marquant encore s'il est possible la frontière fuligineuse qui me traverse de part en part. Il me semble que, morceau par morceau, je me démembre.
C'est le cri, le cri qui résonne, s'amplifiant au gré de la descente, signant l'enfermement de soi en soi, comme une fractale qui se rétracterait à l'infini, mouvement inverse, le collapsus d'un monde. Le Big Crunch tant cherché par la physique ne serait-il qu'un phénomène mental ?
J'ai l'impression que le temps s'accélère en moi autant qu'il ralentit autour. Que ma voix, mon esprit, tonnent, déversant à une vitesse folle ressentis, schèmes, tissages improbables issus d'un amas de dendrites surexcitées, au régulateur devenu fou.
Je suis en manque de stimuli et cette agitation ressemble à celle qui fait respirer de plus en plus vite un être qui s'étouffe, ses poumons s'activant désespérément à la recherche effrénée de l’oxygène salvateur.
Je ne peux écrire ma quête et ma désespérance que sous tension, à l'identique d'un camé en manque. Il me faut ressentir les symptômes d'une dure agonie pour que les rets de ma raison, résidu d'un infâme contrôle, puissent casser, voler en éclat, filer tels des schrapnells devenu furieux. Il y a là forme de jouissance, à sentir le corps se bander sous la souffrance qui seule permet d'expulser, d'expectorer, de projeter en son dehors des éclats de conscience, coupants comme du verre, tranchants comme l'acier, pulvérulents comme du sable, ce sable érodé et microscopique soufflé par un khamsin devenu dément !
Je ne peux survivre à la lenteur du monde. A ces affrontements de demi-mesure qui tailladent à l'envie un objet pour en sortir l'essence sans pour autant en arriver à le reconstituer, chaque part restant propriété des différents disséqueurs qui se glorifient, glosent à l'infini de la puissance respective de leur outil mortifère.
Que ne voient-ils pas la splendeur des sphères, la lueur des poussières d'étoile, la marche des secondes sans passé et avenir, l'âge mirifique d'un grain de lumière, sans corps, qui bouge vers l'infini en ne variant pas dans sa célérité ni son énergie. Que ne sentent-ils pas la vanité d'absorber le temps qui les dressent les uns contre les autres, ces homuncules atrophiées et rampantes, alors que leurs yeux leurs proposent de se recueillir devant l'immensité qui les porte ?
Je ne peux attendre d'eux qu'ils me comprennent et cette révélation n'est qu'un fouet de plus, portant stigmate sur ma chair solitaire de corps errant.
.../...
J'ai l'impression que mes mots ont pris substance visqueuse, collent à ma trachée. Mes yeux roulent de ci, de là, à la recherche d'un symbole, de quelque chose sur quoi se poser, de quelque lueur qui éclaire ce labyrinthe dans lequel je m'enfonce, m'insère presque, tant il semble épouser mes contours ...
Tout ce qui m'environne diffracte à la fois sons et lumière. D'où que je me positionne il manque quelque part, quelque atome, quelque roc, quelque amer que ma faculté de préhension se puisse saisir. N'est autour que vagues vagues, semblant de voiles éthérées glissant sans substance, hérissant ma peau par d'insidieux frôlements à jamais insondables et ricanants.
Je ne sais où je me perd. Les idées qui me traversent deviennent narcotique, dégageant vapeurs hypnotiques et saveurs acres et denses, marquant encore s'il est possible la frontière fuligineuse qui me traverse de part en part. Il me semble que, morceau par morceau, je me démembre.
C'est le cri, le cri qui résonne, s'amplifiant au gré de la descente, signant l'enfermement de soi en soi, comme une fractale qui se rétracterait à l'infini, mouvement inverse, le collapsus d'un monde. Le Big Crunch tant cherché par la physique ne serait-il qu'un phénomène mental ?
J'ai l'impression que le temps s'accélère en moi autant qu'il ralentit autour. Que ma voix, mon esprit, tonnent, déversant à une vitesse folle ressentis, schèmes, tissages improbables issus d'un amas de dendrites surexcitées, au régulateur devenu fou.
Je suis en manque de stimuli et cette agitation ressemble à celle qui fait respirer de plus en plus vite un être qui s'étouffe, ses poumons s'activant désespérément à la recherche effrénée de l’oxygène salvateur.
Je ne peux écrire ma quête et ma désespérance que sous tension, à l'identique d'un camé en manque. Il me faut ressentir les symptômes d'une dure agonie pour que les rets de ma raison, résidu d'un infâme contrôle, puissent casser, voler en éclat, filer tels des schrapnells devenu furieux. Il y a là forme de jouissance, à sentir le corps se bander sous la souffrance qui seule permet d'expulser, d'expectorer, de projeter en son dehors des éclats de conscience, coupants comme du verre, tranchants comme l'acier, pulvérulents comme du sable, ce sable érodé et microscopique soufflé par un khamsin devenu dément !
Je ne peux survivre à la lenteur du monde. A ces affrontements de demi-mesure qui tailladent à l'envie un objet pour en sortir l'essence sans pour autant en arriver à le reconstituer, chaque part restant propriété des différents disséqueurs qui se glorifient, glosent à l'infini de la puissance respective de leur outil mortifère.
Que ne voient-ils pas la splendeur des sphères, la lueur des poussières d'étoile, la marche des secondes sans passé et avenir, l'âge mirifique d'un grain de lumière, sans corps, qui bouge vers l'infini en ne variant pas dans sa célérité ni son énergie. Que ne sentent-ils pas la vanité d'absorber le temps qui les dressent les uns contre les autres, ces homuncules atrophiées et rampantes, alors que leurs yeux leurs proposent de se recueillir devant l'immensité qui les porte ?
Je ne peux attendre d'eux qu'ils me comprennent et cette révélation n'est qu'un fouet de plus, portant stigmate sur ma chair solitaire de corps errant.
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Dernière édition par Mjöllnir le Sam 24 Nov 2012 - 22:27, édité 4 fois
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
N'es-tu pas simplement fatigué et frustré de ne pas avoir l'énergie qui serait en adéquation avec la pensée ?
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
Laisse ton chapeau où il est et viens danser!
Ces histoires de miroirs, ça réfléchit bien trop!
Hihihihi virevolte!
(Partie!)
Ces histoires de miroirs, ça réfléchit bien trop!
Hihihihi virevolte!
(Partie!)
⚡ Foxy Charlie ⚡- Messages : 1143
Date d'inscription : 18/09/2012
Age : 42
Localisation : Sur son terril
Re: L'ère mite âge ...
si "je" se tient au mental il souffre de ça, si "je" se tient à l'être "je suis ce que je suis" il y a tension entre deux mondes à vitesses trop différentes, la pose instant présent-ressenti-respiration devient alors source de "l'identité planche à surf"Je ne peux survivre à la lenteur du monde.
et les grands 8 commencent dans la "réalité"...
bon faut pas trop manger de chocolat parceque ça fait vomir dans les descentes
pi les transes modernes c'est pas ça non plus,
en fait je crois bien qu'une nouvelle danse est encore à naître, une danse dont des personnes comme Aurobindo, et Mère ont initiés les prémisses, et dont les rythmes invisibles ont travaillé notre enfance...
notre corps comme les corps du système solaire de la terre et la Terre elle même ? ça swing dans le cosmos...
la musique des acouphènes est dansante dans le silence...
les bruits de l'écroulement du faux sont meilleurs à entendre dans le son des volcans et des tornades... mais qu'en serait il dans le murmure d'une source jaillissante ?
vaines questions ou vraies interrogations ?
je sais pas
Re: L'ère mite âge ...
le Moi et la peau se contiennent mutuellement comme tout et partie.
Tout ça pour te dire :
♡Maïa- Messages : 1734
Date d'inscription : 06/03/2012
Re: L'ère mite âge ...
Le monde est à la fois trop lent et trop rapide : doublement impossible à maîtriser.
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
J'aime le tattoo au poignet, je fonds, comme une motarde au coeur de cuir souple!
⚡ Foxy Charlie ⚡- Messages : 1143
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Age : 42
Localisation : Sur son terril
Re: L'ère mite âge ...
Fusain a écrit:N'es-tu pas simplement fatigué et frustré de ne pas avoir l'énergie qui serait en adéquation avec la pensée ?
Hello Fusain
Oh non, l'énergie est là, comme toujours. C'est plus les canaux qui permettraient de l'expulser qui ne sont pas encore "adaptés" à ce que je désirerais en faire. Cela doit être encore une fois une prise de conscience de l'empreinte autrefois posée sur ce que je suis, empreinte comme un poids sur une dalle qui ne demandait qu'à se soulever.
Il faut pour cela cotoyer des semblables, se laisser aller à croire en ce que l'on est, se laisser glisser dans l'acceptation de différences, admettre que cette lame flexible qui nous habite ne casse pas et n'aspire qu'à se redresser. Une mémoire de forme ?
A bientôt
Dernière édition par Mjöllnir le Sam 24 Nov 2012 - 22:30, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
Le Roseau quoi !!
Super PY est rive- Messages : 4432
Date d'inscription : 09/10/2009
Age : 39
Localisation : environ par la
Re: L'ère mite âge ...
Salut Mag !
Oui Aurobindo ...reconnaitre que l'Homme n'est qu'en état de transition ... et que sa spiritualité se développe au fur et à mesure de son évolution, et que cette dernière, par évolution de conscience, peut devenir indicible, incompréhensible à ceux qui nous ont précédés ...
C'est cool de te lire. Tu m'amènes toujours du grain à moudre.
Oui Aurobindo ...reconnaitre que l'Homme n'est qu'en état de transition ... et que sa spiritualité se développe au fur et à mesure de son évolution, et que cette dernière, par évolution de conscience, peut devenir indicible, incompréhensible à ceux qui nous ont précédés ...
C'est cool de te lire. Tu m'amènes toujours du grain à moudre.
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
Foxy Charlie a écrit: Laisse ton chapeau où il est et viens danser!
Ces histoires de miroirs, ça réfléchit bien trop!
Hihihihi virevolte!
(Partie!)
C'est çui-là qui faut que je laisse tomber ????
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
Arf Mogwai
C'est peut-être bien cela la troisième partie qui nous "appartient" sans nous appartenir vraiment ... cette présence au monde qui est nous sans vraiment l'être ...
C'est peut-être bien cela la troisième partie qui nous "appartient" sans nous appartenir vraiment ... cette présence au monde qui est nous sans vraiment l'être ...
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
@Fusain
Se trainer ou accélérer ... vivre des a-coups et savoir pourquoi ... je suis, je l'espère, sur le chemin.
Merci à toi
Se trainer ou accélérer ... vivre des a-coups et savoir pourquoi ... je suis, je l'espère, sur le chemin.
Merci à toi
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
@Foxy
Fonds pas comme ça m'enfin !!! Chuis même pas là pour te tendre un mouchoir ... pffff
Fonds pas comme ça m'enfin !!! Chuis même pas là pour te tendre un mouchoir ... pffff
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
Super PY laf a écrit:Le Roseau quoi !!
Ouais en version plus "moderne" présentée "sèchement" par un foutu INTJ looooooooooooooooooool
A plus mon pote !
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
... à court de maux, homme montagne
⚡ Foxy Charlie ⚡- Messages : 1143
Date d'inscription : 18/09/2012
Age : 42
Localisation : Sur son terril
Re: L'ère mite âge ...
Allez, je fiche le camp ... même un marteau (frapadingue (ça vous parle ???)) a un zeste de vie sociale ...
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
Lemon un zeste
⚡ Foxy Charlie ⚡- Messages : 1143
Date d'inscription : 18/09/2012
Age : 42
Localisation : Sur son terril
Re: L'ère mite âge ...
Le mont vent tout ???
ben y'a encore du chemin avant d'arriver au Massif Central (pffffffff )
ben y'a encore du chemin avant d'arriver au Massif Central (pffffffff )
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
Mjöllnir a écrit:Allez, je fiche le camp ... même un marteau (frapadingue (ça vous parle ???)) a un zeste de vie sociale ...
Un marteau...
Un marteau sans maître ?
Ou un marteau waho ho ho ?
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
quelle organique description Mlollnir
j'y vois celle d'une naissance en cours, ou peu peut être l'image des mes rêves
celle de l'accomplissement d'un cycle évolutif qui tente sa chance, encore et encore
j'y vois celle d'une naissance en cours, ou peu peut être l'image des mes rêves
celle de l'accomplissement d'un cycle évolutif qui tente sa chance, encore et encore
doom- Messages : 941
Date d'inscription : 04/08/2012
Age : 60
Localisation : ici et maintenant
Re: L'ère mite âge ...
moi aussi je mouline pas mal en ces temps de révisions...
http://www.voxnr.com/cc/d_pays_est/EFkVZFVAkkdVGaCQmo.shtml
Les indications picturales contenues dans l’Enuma Elish montrent que les Sumériens comprenaient très bien que les Anciens qu’ils vénéraient tant « venaient des dieux » – qu’ils n’étaient pas eux-mêmes des dieux mais des êtres humains, bien que possédant une conscience bien plus avancée. D’après les peintures murales qu’ils nous ont laissées, les premiers Egyptiens savaient aussi d’une certaine manière que leurs déités étaient en fait de grands maîtres chamanes, chacun d’entre eux portant le masque officiel de son totem animal. Mais cette compréhension devait être occultée par la domination de plus en plus agressive de la religion solaire, lorsqu’une sorte d’amnésie obscure tomba sur la conscience collective de notre race. Les prêtres du Soleil se retirèrent derrière des barricades, et dans la société se produisit une division spirituelle qui n’avait jamais existé auparavant.
Comme l’historien Giorgio de Santillana l’a souligné dans son livre Hamlet’s Mill, dès ce moment la compréhension éclairée de nos ancêtres commença à tomber dans la mythologie et la superstition, de petites poches de sagesse secrète appelées temples brillèrent dans un océan d’obscurité, et une mystique des dieux remplaça la connaissance cosmologique des premiers âges [35]. Pendant que des bandes d’initiés porteurs de culture se répandaient sur tout le globe pour semer une fois de plus les germes de la civilisation, un noyau de l’ancienne race se retira au plus profond des chaînes montagneuses de la Haute Asie qui entourent le désert de Takla-Makan et coupèrent tout contact direct avec le monde extérieur.
Depuis lors, tout le cœur de l’Eurasie, depuis l’Oural jusqu’au Gobi en incluant le sud de la Sibérie, a porté la marque d’une sacralité particulière. La Haute Asie en particulier a été qualifiée par toute une série de peuples et de religions de Paradesha, de Pays Interdit, de Pays des dieux vivants, de Thulé, Djong, Uttarakuru, Olmolungring, Shambhala, Terre Sainte et Pays des Eaux Blanches [Bielovodia]. Quel que soit son nom actuel, presque toutes les traditions ésotériques de l’Ancien Monde ont associé cette vaste et mystérieuse région de l’Eurasie Intérieure, si riche en hautes connaissances, à la légendaire race des Anciens et l’ont vénérée comme le foyer de l’Ancienne Sagesse pour l’Age Mondial actuel.
La légende des Fils et Filles de Dieu n’a donc jamais disparu, bien qu’elle soit devenue secrète. L’Asie Intérieure, qu’on pensait être le berceau immémorial du chamanisme ainsi que de tous les systèmes yogiques et religieux, est considérée par beaucoup de gens comme toujours efficace spirituellement, une terre sainte qui, sous l’autorité d’une seule Hiérarchie gouvernante, accueille sans crainte ni faveur des écoles et des fraternités secrètes persécutées partout ailleurs. Les soufis, les bouddhistes, les chrétiens nestoriens, les taoïstes, les zoroastriens, les juifs, les néo-platoniciens et d’autres qui ont été dissimulés au monde profane par de longues chaînes de transmission initiatique ont toujours trouvé un sanctuaire dans ce protectorat particulièrement béni, où tout a commencé.
Après être restée dans l’ombre pendant des milliers d’années, la région est aujourd’hui illuminée par des feux venant de tous les angles possibles. La découverte d’Arkaim n’est qu’un de ces angles. La querelle hautement médiatisée entre la Chine et le Tibet en est un autre ; la lutte toujours plus intense entre les USA et la Russie pour la domination militaire des provinces d’Asie Centrale riches en pétrole et en gaz ; l’engagement croissant de la Russie, de la Chine, de l’Iran et de l’Inde en faveur d’un bloc géopolitique eurasien, en opposition tacite avec les puissances occidentales ; et en même temps un renouveau d’intérêt en Occident pour la mystérieuse richesse spirituelle qui peut être perçue dans cette région, sont encore d’autres facteurs amenant le cœur de l’Asie au centre de l’attention mondiale. Pourtant les questions posées demeurent pour l’instant sans réponse.
Quel est le secret de la Terre Sainte ? Qui étaient vraiment les Anciens qui nous donnèrent la civilisation ? Guident-ils encore notre évolution sous une forme désincarnée ? Quel est le secret de l’Axe du Monde ? Comprenons-nous toujours les principes archétypiques qui gouvernent notre planète ? Et pourquoi commençons-nous seulement à nous poser de telles questions ?
http://www.supramental.fr/supramental_journal.php#sep2012
On se libère par la même occase du dix-neuvième siècle, cette glue corruptrice, cet héritage génétique maudit, cette lèpre que nous portons tous dans notre dos culturel conditionné sans la voir ni même la gratter, cette phase qui annonce la médiocrité triomphale, la victoire du mental je sais tout sur la sensibilité vraie. Cette période sombre allègrement dans des dizaines d'idéologies contraires toutes maquées par un futur en barbe-à-papa. Cette époque voit florir toutes sortes de programmes à penser farfelus, d'idéaux mystiques obligatoires, de resucées occultes descartisées à prétention messianique, d'utopies coercitives... Cette époque pendant laquelle la pensée s'est branlée avec enthousiasme jusqu'à la crampe du poignet, tout en commençant à courtiser le veau d'or industriel, cette époque est vraiment folle: beaucoup de penseurs acharnés y déclarent la liberté obligatoire. Anarchistes, fourriéristes libidineux, socialistes précurseurs de Bourdieu visant le bonheur absolu avec quelques bondieuseries égalitaires, du nivellement culturel, les nouvelles flèches des pater noster laïques tirées vers un ciel se remplissant de cheminées souveraines crachant la fumée noire du développement. Une vie creuse quoi, sans grandes questions, sans élan, dormir debout en toute quiétude productive, sainte usine égalitaire priez pour nous et amenez-nous l'eau chaude. A bas les curés et le lointain, approprions-nous la bonne chère journalière, et basta !
Tout ça dans une seule centrifugeuse brassant les illusions nouvelles mélangées, avec le haut du pavé: la science fera de nous des hommes libres ! Auguste Comte n'était pas vraiment un voyant de l'avenir, grave pour un fondateur de religion, même avortée. Tout est dans tout, mais sans emboîtement aucun, c'est la soupe émotivo-intellectuelle, qui donnera tant de poseurs à l'insu de leur plein gré, des Musset, des Lamartine, des plaintifs certifiés haut de gamme.
Avec quelques rescapés seulement, des poètes fièvreux, emportés parfois par un style étrangement similaire: Baudelaire, Lautréamont, Rimbaud (poètes qui plus est maudits pour ne pas chausser avec enthousiasme le Progrès) et l'énigmatique Mallarmé. Quelques francs tireurs nostalgiques, Huysmans, Bloy, réactionnaires réactifs, et Flaubert, empoisonné par la bêtise ronflante qui prend le pouvoir politique, contre laquelle il tente de se mithraditiser par l'écriture, acharnée. Sans compter les lueurs hugoliennes, fort rares et disséminées dans l'emphase propre au papy papapoule:
« Dieu qui fait les oiseaux ne fait pas le gibier ».
Re: L'ère mite âge ...
Je ne sais si je nais, je ne sais si je meurs
Je ne sais des jours que le nombreux primeurs
Je ne sais des espoirs que les douces saveurs
Et les amères aussi. Et quand le saule, pleureur
Me fait ignorer le sens, lubrique, du mot bonheur
Les sels, fragrances folles de nombreux pleurs
Me font prendre un air ... Oblique ?
Je ne sais que j'avance, je ne sais que je pile
Je ne sais où aller au sein de sombres villes
Je les sais enfin, les ombres qui défilent,
Celles qui s'envasent aussi. Tendre renifleur
Des embruns du temps qui présente des fleurs
Au chargé des chagrins je ressens les odeurs
Qui m'inspirent soudain ... Colique ?
Je ne sais que sortir des extraits de salive
Des mots si torturés, sortes des solives
Qui battissent le toit où ma pluie dérive
Et celle qui perce aussi. Cohortes et fantasmes
Loin des cris de joie et de nombre sarcasmes
Blotti sous les branches comme un pauvre phasme
Je m'endors soudain ... Phallique ?
L'humeur dressée comme un pieu qui s'érige
De mes idées folâtres je me rend l'homme lige
Et dans l'impur du monde il faut que je m'oblige
A rester serein. Dans les rêves comme dans une main
Il n'est de substance que gravée dans l'airain
Quand ma matière sort, et ne devient enfin
Que signe tangible ... Tectonique ?
Au son du burin, à l'éclat, je me forge un destin
Un passage noirci par la force et l'entrain
Et les cailloux qui roulent, partant au lendemain
Ne sont que fariboles. Explosions de saveur
Crachant de ci de là, comme noire vapeurs
Les serments éculés des années, fureur
De la vie comme cible ... Tactique,
Où espoir déçu d'une vie symbolique ?
Je ne sais des jours que le nombreux primeurs
Je ne sais des espoirs que les douces saveurs
Et les amères aussi. Et quand le saule, pleureur
Me fait ignorer le sens, lubrique, du mot bonheur
Les sels, fragrances folles de nombreux pleurs
Me font prendre un air ... Oblique ?
Je ne sais que j'avance, je ne sais que je pile
Je ne sais où aller au sein de sombres villes
Je les sais enfin, les ombres qui défilent,
Celles qui s'envasent aussi. Tendre renifleur
Des embruns du temps qui présente des fleurs
Au chargé des chagrins je ressens les odeurs
Qui m'inspirent soudain ... Colique ?
Je ne sais que sortir des extraits de salive
Des mots si torturés, sortes des solives
Qui battissent le toit où ma pluie dérive
Et celle qui perce aussi. Cohortes et fantasmes
Loin des cris de joie et de nombre sarcasmes
Blotti sous les branches comme un pauvre phasme
Je m'endors soudain ... Phallique ?
L'humeur dressée comme un pieu qui s'érige
De mes idées folâtres je me rend l'homme lige
Et dans l'impur du monde il faut que je m'oblige
A rester serein. Dans les rêves comme dans une main
Il n'est de substance que gravée dans l'airain
Quand ma matière sort, et ne devient enfin
Que signe tangible ... Tectonique ?
Au son du burin, à l'éclat, je me forge un destin
Un passage noirci par la force et l'entrain
Et les cailloux qui roulent, partant au lendemain
Ne sont que fariboles. Explosions de saveur
Crachant de ci de là, comme noire vapeurs
Les serments éculés des années, fureur
De la vie comme cible ... Tactique,
Où espoir déçu d'une vie symbolique ?
Dernière édition par Mjöllnir le Dim 25 Nov 2012 - 19:46, édité 2 fois
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
Extrait du post de Mag
Eh ben voilà ! Une constatation cynique, mais ô combien ressemblante au regard de ce que j'éprouve.
Que faire maintenant d'autre que d'accepter cet état de fait et d'essayer de redonner sens de proche en proche ?
Cette époque pendant laquelle la pensée s'est branlée avec enthousiasme jusqu'à la crampe du poignet, tout en commençant à courtiser le veau d'or industriel, cette époque est vraiment folle: beaucoup de penseurs acharnés y déclarent la liberté obligatoire. Anarchistes, fourriéristes libidineux, socialistes précurseurs de Bourdieu visant le bonheur absolu avec quelques bondieuseries égalitaires, du nivellement culturel, les nouvelles flèches des pater noster laïques tirées vers un ciel se remplissant de cheminées souveraines crachant la fumée noire du développement. Une vie creuse quoi, sans grandes questions, sans élan, dormir debout en toute quiétude productive, sainte usine égalitaire priez pour nous et amenez-nous l'eau chaude. A bas les curés et le lointain, approprions-nous la bonne chère journalière, et basta !
Eh ben voilà ! Une constatation cynique, mais ô combien ressemblante au regard de ce que j'éprouve.
Que faire maintenant d'autre que d'accepter cet état de fait et d'essayer de redonner sens de proche en proche ?
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
Y'a quelques beaux et acides poèmes de Verhaeren dans "Les villes tentaculaires" sur le sujet.
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
Je sais pas Mjö,
comment donner sens alors que le non sens n'est pas reconnu ?
cet extrait parle du XIX ème et nous sommes au XXI ème, d'accord au début mais c'est mal barré si on continue ainsi...
Si de proche en proche tu entends les autres, après 6 ans pour avoir tout fait pour, j'en suis arrivée à accepter que seul la personne doit trouver pour elle même le sens de sa vie, je constate encore amèrement que l'énergie est mise surtout pour se cacher le non sens quitte à s'autodétruire et vampiriser tout ce qui passe à portée
alors je retourne à mes bases, au sens de ma propre vie, à sa fin que je veux préparer...
je relis Aurobindo et Satprem, je constate le chemin parcouru, je fais le ménage en moi, je continue avec mon double et l'appel du supramental à incarner ma petite vie
pour remplacer le symbolique rien de mieux à mon niveau que la construction d'une base autonome durable la plus large collectivement possible sur un territoire le plus sauvage possible où l'on développerait la conscience en action pour les 7 générations à suivre… mais même ça...
hier pendant la tempête j'ai senti encore une fois la terre comme disparaître sous mes pieds, je n'ai pas été voir si tremblement de terre il y a eu, j'ai traité la colère et la rage en moi pour ne pas résonner à celle des rafales... je me suis donnée encore une fois
ce soir là je suis en phase intello-surf, je continue à voir ce que Natarajan à développé depuis la dernière fois que je l'ai lu, il a une vérité d'être et des flashs qui me stimulent, même si c'està cause de grâce à lui que j'ai arrêté mes travaux astrologiques, et que parfois il m'énerve
http://www.supramental.fr/supramental_messages_video.php
comment donner sens alors que le non sens n'est pas reconnu ?
cet extrait parle du XIX ème et nous sommes au XXI ème, d'accord au début mais c'est mal barré si on continue ainsi...
Si de proche en proche tu entends les autres, après 6 ans pour avoir tout fait pour, j'en suis arrivée à accepter que seul la personne doit trouver pour elle même le sens de sa vie, je constate encore amèrement que l'énergie est mise surtout pour se cacher le non sens quitte à s'autodétruire et vampiriser tout ce qui passe à portée
alors je retourne à mes bases, au sens de ma propre vie, à sa fin que je veux préparer...
je relis Aurobindo et Satprem, je constate le chemin parcouru, je fais le ménage en moi, je continue avec mon double et l'appel du supramental à incarner ma petite vie
pour remplacer le symbolique rien de mieux à mon niveau que la construction d'une base autonome durable la plus large collectivement possible sur un territoire le plus sauvage possible où l'on développerait la conscience en action pour les 7 générations à suivre… mais même ça...
hier pendant la tempête j'ai senti encore une fois la terre comme disparaître sous mes pieds, je n'ai pas été voir si tremblement de terre il y a eu, j'ai traité la colère et la rage en moi pour ne pas résonner à celle des rafales... je me suis donnée encore une fois
ce soir là je suis en phase intello-surf, je continue à voir ce que Natarajan à développé depuis la dernière fois que je l'ai lu, il a une vérité d'être et des flashs qui me stimulent, même si c'est
http://www.supramental.fr/supramental_messages_video.php
Re: L'ère mite âge ...
Les rumeurs des ages transpercent
Les échos pâlissants. De la Perse au
Sables au Kazakstan se déversent
Les humeurs et cris du berceau
Où vagir comme un enfant disperse.
Les sourires sont la saveur des ans ...
Dans les ombres des murs où conversent
Des êtres improbables comme tissant
L’histoire de la vie de traverse
Aux lueurs autrefois symboliques
J’erre. Les flots qui désigent l’Amérique
M’appellent et me guident, de converse
Avec les sombre héros éthyliques
Dont le metal doré fut suppôt.
Pourquoi laisser dans l’antique
Partir et s’accumuler dépots
Abandonner les douces suppliques
Qui furent du Coeur l’écho
Pour tancer ces colonnes doriques
Et l’égrégore qui fut cadeau
Pour adopter le repli cathodique
Et hisser le sombre drapeau
En laissant derrière cantiques
Et adoptant de fugaces oripeaux ?
Charlotte*Harris- Messages : 64
Date d'inscription : 12/10/2012
Age : 42
Localisation : Pas loin
Re: L'ère mite âge ...
Un paysage. Océanique.
Une vie. Comme symbiotique.
Un voyage. Et ses bosses.
Ivre mort sous le ciel d'Ecosse.
Des errements. Tectonique.
Revirement. Une réplique.
Soudainement. Corne d'Afrique.
Marche solaire où je m'applique.
Mont Ventoux. Ecornement.
Esprit de fou. Evidement.
Puit de tristesse. Profondément
Et de ma laisse je sens le temps.
Demain qui passe. Infinité.
Orbe qui lasse. Tourbillon.
En une place. Comme leçon.
Et je me glisse dans l'Unité.
Courir me lasse. Tranquilité.
Où est ma place ? Alité.
Je vois que passe Sérénité
Les mots rapaces de vanité.
Et je me couche. Obéré.
Sans plus de trace. Opéré.
L'heure se passe. Lancinante.
Et je laisse là ce qui me tente.
Une vie. Comme symbiotique.
Un voyage. Et ses bosses.
Ivre mort sous le ciel d'Ecosse.
Des errements. Tectonique.
Revirement. Une réplique.
Soudainement. Corne d'Afrique.
Marche solaire où je m'applique.
Mont Ventoux. Ecornement.
Esprit de fou. Evidement.
Puit de tristesse. Profondément
Et de ma laisse je sens le temps.
Demain qui passe. Infinité.
Orbe qui lasse. Tourbillon.
En une place. Comme leçon.
Et je me glisse dans l'Unité.
Courir me lasse. Tranquilité.
Où est ma place ? Alité.
Je vois que passe Sérénité
Les mots rapaces de vanité.
Et je me couche. Obéré.
Sans plus de trace. Opéré.
L'heure se passe. Lancinante.
Et je laisse là ce qui me tente.
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
Mjö allant vers, hihihi t'as pas une crasse blague pour changer!?
Charlotte*Harris- Messages : 64
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Re: L'ère mite âge ...
Euh ... Une blague à tabac, ça va ???
Mjōllnir retourne à Asgard se reposer du monde ...
Mjōllnir retourne à Asgard se reposer du monde ...
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Super PY est rive- Messages : 4432
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Localisation : environ par la
Re: L'ère mite âge ...
TssrhhhhhhhhhhHAHAHA, suis en train d'en griller une encore fumante!!!
Charlotte*Harris- Messages : 64
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Charlotte*Harris- Messages : 64
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Re: L'ère mite âge ...
Les jours se suivent et ne se ressemblent en rien. La surface des choses peut prêter à y accroire pourtant.
Je m'aperçois de plus en plus de l'immobilisme de l'homme qui refuse d'entrevoir ce changement qui le pousse ...
Il suffit juste de regarder ceux qui se plaignent de la pluie, de la chaleur ... pour comprendre qu'au delà de l'aspect physique du ressenti s'insinue, par sa répétition dans le rejet, une espèce de non accepation de phénomènes inéluctables.
Ainsi, ce me semble, l'Homme se sépare insidieusement de ses attaches au monde, s'appauvrissant ainsi, s'uniformisant, perdant le sel de la vie et l'entrain apporté par le changement, aussi discret que soit ce dernier.
Je m'aperçois de plus en plus de l'immobilisme de l'homme qui refuse d'entrevoir ce changement qui le pousse ...
Il suffit juste de regarder ceux qui se plaignent de la pluie, de la chaleur ... pour comprendre qu'au delà de l'aspect physique du ressenti s'insinue, par sa répétition dans le rejet, une espèce de non accepation de phénomènes inéluctables.
Ainsi, ce me semble, l'Homme se sépare insidieusement de ses attaches au monde, s'appauvrissant ainsi, s'uniformisant, perdant le sel de la vie et l'entrain apporté par le changement, aussi discret que soit ce dernier.
Dernière édition par Mjöllnir le Ven 30 Nov 2012 - 20:55, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
L’Anneau de Mœbius
de Robert DESNOS
1939
Le chemin sur lequel je cours
Ne sera pas le même quand je ferai demi-tour
J’ai beau le suivre tout droit
Il me ramène à un autre endroit
Je tourne en rond mais le ciel change
Hier j’étais un enfant
Je suis un homme maintenant
Le monde est une drôle de chose
Et la rose parmi les roses
Ne ressemble pas à une autre rose.
de Robert DESNOS
1939
Le chemin sur lequel je cours
Ne sera pas le même quand je ferai demi-tour
J’ai beau le suivre tout droit
Il me ramène à un autre endroit
Je tourne en rond mais le ciel change
Hier j’étais un enfant
Je suis un homme maintenant
Le monde est une drôle de chose
Et la rose parmi les roses
Ne ressemble pas à une autre rose.
Charlotte*Harris- Messages : 64
Date d'inscription : 12/10/2012
Age : 42
Localisation : Pas loin
Re: L'ère mite âge ...
Salut Mag
Effectivement, il y a décalage dans l'expression, mais dans le sens ? Est-ce que le cri de l'équilibre, ou plutôt celui de la recherche de ce dernier n'est-il pas toujours le même, à chaque fois répété et teinté mais éternellement en répétition ?
Qu'est_ce alors que la vérité sinon que ce qu'il semble perdurer au travers des frictions moult fois répétées ?
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
Read Montague: What we're learning from 5,000 brains
Michael Merzenich: Growing evidence of brain plasticity
Michael Merzenich: Growing evidence of brain plasticity
Dernière édition par Mjöllnir le Dim 2 Déc 2012 - 21:09, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
Maintes fois répétées, les saveurs fanées avivent
Souvenirs enfouis et humeurs. Illusions relatives
Courbures du temps et atomes enfouis. Poussières
Des ans. Flagelles délirantes et momies à Lépante
Florilège de guerres parties à l'horreur trépidante,
Et les pas entrecroisés au détour de contrées
Où la vie s'écoule tout au long de brisées.
Il n'est dans les temps qui s'écoulent à l'envie que surprises immenses. Résonance permanente ... écho ? Comment dépeindre les iridescentes qui naissent au détour d'un discours, parfois flèches du parthe que l'on tire à soi-même ...
Souvenirs enfouis et humeurs. Illusions relatives
Courbures du temps et atomes enfouis. Poussières
Des ans. Flagelles délirantes et momies à Lépante
Florilège de guerres parties à l'horreur trépidante,
Et les pas entrecroisés au détour de contrées
Où la vie s'écoule tout au long de brisées.
Il n'est dans les temps qui s'écoulent à l'envie que surprises immenses. Résonance permanente ... écho ? Comment dépeindre les iridescentes qui naissent au détour d'un discours, parfois flèches du parthe que l'on tire à soi-même ...
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
L'écorché vif resurgit au détour d'une seconde. Quelques mots ressentis, une attente impromptue, l'aspect d'un instant qui se vide, bonde de la seconde qui s'ouvre comme un opercule improbable venant à se percer, obsolescence démystifiée sautant au visage, le chien de Charon arguant de ses trois têtes le droit de préemption qu'il a sur mon âme en l'orientation de son parcours se résout à un ensemble qui ne reste qu'onirique.
N'assembler que des rêves est passion à la fois que délire. Il est alors un passage qui reste comme vacuité, celle que l'on vise à déterminer entre un noyau et son électron, disparité nuageuse s'il en est, mesure impactant par son existence la possibilité d'une accrétion différente de celle constatée.
N'est-il pas à l'instant approche d'un inconsistance lors qu'on pressant n'être qu'à la fois la mesure et le mesuré ? Que sa propre influence impacte de manière impalpable mais réelle l'ombre portée que son regard évalue sur son propre mouvement, le regard restant soumis à cette frange intemporelle dont l'acuité ne reste perceptible que parce que l'on sait qu'elle existe au delà du ressenti ?
N'assembler que des rêves est passion à la fois que délire. Il est alors un passage qui reste comme vacuité, celle que l'on vise à déterminer entre un noyau et son électron, disparité nuageuse s'il en est, mesure impactant par son existence la possibilité d'une accrétion différente de celle constatée.
N'est-il pas à l'instant approche d'un inconsistance lors qu'on pressant n'être qu'à la fois la mesure et le mesuré ? Que sa propre influence impacte de manière impalpable mais réelle l'ombre portée que son regard évalue sur son propre mouvement, le regard restant soumis à cette frange intemporelle dont l'acuité ne reste perceptible que parce que l'on sait qu'elle existe au delà du ressenti ?
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
Je vois le nu. La fragilité. La brume impalpable qui se dresse devant les yeux, dévoilant à peine les fantômes de ces peurs humaines. L'esprit enfiévré qui pojette des images anciennes, effrayantes, sur ces contours mal définis en les assimilant à des spectres terrifiants sans la plupart du temps même avoir pris le temps d'en examiner plus près les détails.
Comme un poulpe projetant son encre, l'observateur élève alors son voile, épaississant encore plus la nuée présente, le paysage restant à découvrir virant ainsi au gris sale d'un ciel plombé par la pluie.
C'est l'hiver de l'âme, là où le foyer de chaleur se replie dans l'âtre, ne laissant se consumer que de simples et chétifs tisons.
Ainsi abrité dans un cocon familier, le repli sur de vieux grimoires semble à la fois meubler le temps tout autant que prêter à découvrir plus fermement l'essence du reflet tantôt entraperçu dans les limbes de la vapeur opacifiante. Mais le fait-il vraiment ? N'existe-t-il pas confusion ? Peut-on réellement trouver en des écrits suffisamment de matière pour arguer du fait de pouvoir se passer de l'apport du faire ?
N'est-ce pas la prendre seulement du matériau figé, ce même matériau que l'on croit d'actualité d'une part parce qu'on le rejoint à un moment relatif au passage du notre, et ensuite parce que l'on occulte le temps qu'il a fallu à l'auteur pour l'extraire de sa propre gangue ?
N'en pourrait-on tirer parallèle avec la perception de l'image embrumée du début ? De cette espèce de voile irrésolu qui confond en quelque sorte deux paramètres en opposition apparente mais en imbrication permanente : La vitesse et la position ?
Que nous soyons mobiles ou arrêtes, tout nous parait mouvement, même le tic-tac signalant la seconde qui passe (au fait ... Pourquoi ce nom de seconde pour cet intervalle de temps ? Où est donc passée la "première" de l'instant ? Est-elle à créer ? Abrite-t-elle l'être ? En aurait-on tant peur que l'on aurait pratiqué à l'inconsciente élision ?)
Tout nous parait mouvement donc, disais-je. Cependant, prenons nous vraiment conscience que nous, observateurs, bougeons également, complètement inclus dans le phénomène entropique local sans aucunement pouvoir y échapper ?
.../...
Comme un poulpe projetant son encre, l'observateur élève alors son voile, épaississant encore plus la nuée présente, le paysage restant à découvrir virant ainsi au gris sale d'un ciel plombé par la pluie.
C'est l'hiver de l'âme, là où le foyer de chaleur se replie dans l'âtre, ne laissant se consumer que de simples et chétifs tisons.
Ainsi abrité dans un cocon familier, le repli sur de vieux grimoires semble à la fois meubler le temps tout autant que prêter à découvrir plus fermement l'essence du reflet tantôt entraperçu dans les limbes de la vapeur opacifiante. Mais le fait-il vraiment ? N'existe-t-il pas confusion ? Peut-on réellement trouver en des écrits suffisamment de matière pour arguer du fait de pouvoir se passer de l'apport du faire ?
N'est-ce pas la prendre seulement du matériau figé, ce même matériau que l'on croit d'actualité d'une part parce qu'on le rejoint à un moment relatif au passage du notre, et ensuite parce que l'on occulte le temps qu'il a fallu à l'auteur pour l'extraire de sa propre gangue ?
N'en pourrait-on tirer parallèle avec la perception de l'image embrumée du début ? De cette espèce de voile irrésolu qui confond en quelque sorte deux paramètres en opposition apparente mais en imbrication permanente : La vitesse et la position ?
Que nous soyons mobiles ou arrêtes, tout nous parait mouvement, même le tic-tac signalant la seconde qui passe (au fait ... Pourquoi ce nom de seconde pour cet intervalle de temps ? Où est donc passée la "première" de l'instant ? Est-elle à créer ? Abrite-t-elle l'être ? En aurait-on tant peur que l'on aurait pratiqué à l'inconsciente élision ?)
Tout nous parait mouvement donc, disais-je. Cependant, prenons nous vraiment conscience que nous, observateurs, bougeons également, complètement inclus dans le phénomène entropique local sans aucunement pouvoir y échapper ?
.../...
Dernière édition par Mjöllnir le Lun 3 Déc 2012 - 20:10, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
Suite à une discussion d'hier :
Je crois comprendre que beaucoup appellent en quelque sorte à l'aide en mettant des indices à portée des autres, en tendant une perche. En ayant ainsi l'impression d'être compris et acceptés. Une manière sans doute de faire passer l'indicible tout en restant dans ce que je qualifie de flou (ce mot reflète juste une perception étant mienne, pas un jugement, que l'on ne s'y trompe pas).
Il me semble alors que je vibre différement. Mon passé à fait que je n'ai jamais pu compter que sur moi-même, et qu'ainsi toute position que je comprend, que j'interprête comme atreignant à cette structure m'ayant permi de survivre (et je pèse fortement ce mot), me semble être négation presque gratuite des efforts gigantesques que j'ai réalisés pour l'ériger.
Je ne reconnais (terme inadapté mais néanmoins proche de mon ressenti) que le partage, c'est à dire un dépot mis en commun, sans chevauchement, sans prétention à approcher les ressorts de l'être. Un échange comme mise à disposition de constatations, de constituants en somme. Comme apport de matériau à l'artisan qui construira pour lui.
Ainsi ai-je du mal à recevoir une indication structurelle nue sans la matière qui a servi à l'ériger. Ainsi les "bisous" me hérissent-ils. Je les prend comme un applaudissement après un spectacle, résonance du miroir de soi au travers de l'exprimé de l'autre : "Ah !!! Je suis dans le vrai car l'autre ressent une chose similaire". Constat. Mais constat insuffisant à mes yeux : j'ai mal et je détecte ce même mal chez autrui et je me "réjouis" donc de ne pas être seul. Mais ... Est-ce que cela élimine la racine de ce mal ou bien est-ce un cautère sur une jambe de bois ?
Je reste circonspect. Ceci étant je viens d'apprendre plusieurs choses : Que d'aucuns avaient impossibilité à dire. Que d'aucuns avaient peur de s'afficher en craignant de se tromper. Et que rien que ces deux mécanismes qui me sont étrangers pouvaient freiner le partage.
Je n'ai aucun regard de jugement sur les erreurs, car je sais que j'en commet. La seule chose qui me fait frémir et réagir c'est le désir d'autrui de passer en force, sorte de victoire à la Pyrrhus.
C'est ainsi que je conçois alors le partage : Comme un picnic clairement annoncé où personne ne prend ombrage du peu de consommation de ce qu'il a amené à un repas particulier parmi tant d'autres ...
S'exprimer n'est pas se faire voler sa substance, c'est en poser copie. Celle copie peut être raturée voire salie, mais en aucun cas cela ne rejaillit-il sur l'essence de l'être, sauf si ce dernier ne le permet.
J'ai donc difficulté à comprendre que l'on puisse se trouver marri de se penser hors sujet alors qu'on répond à ce que révèle l'appel en soi. N'est-ce justement pas là un moyen de communiquer en paix sur nos différences ?
Je crois comprendre que beaucoup appellent en quelque sorte à l'aide en mettant des indices à portée des autres, en tendant une perche. En ayant ainsi l'impression d'être compris et acceptés. Une manière sans doute de faire passer l'indicible tout en restant dans ce que je qualifie de flou (ce mot reflète juste une perception étant mienne, pas un jugement, que l'on ne s'y trompe pas).
Il me semble alors que je vibre différement. Mon passé à fait que je n'ai jamais pu compter que sur moi-même, et qu'ainsi toute position que je comprend, que j'interprête comme atreignant à cette structure m'ayant permi de survivre (et je pèse fortement ce mot), me semble être négation presque gratuite des efforts gigantesques que j'ai réalisés pour l'ériger.
Je ne reconnais (terme inadapté mais néanmoins proche de mon ressenti) que le partage, c'est à dire un dépot mis en commun, sans chevauchement, sans prétention à approcher les ressorts de l'être. Un échange comme mise à disposition de constatations, de constituants en somme. Comme apport de matériau à l'artisan qui construira pour lui.
Ainsi ai-je du mal à recevoir une indication structurelle nue sans la matière qui a servi à l'ériger. Ainsi les "bisous" me hérissent-ils. Je les prend comme un applaudissement après un spectacle, résonance du miroir de soi au travers de l'exprimé de l'autre : "Ah !!! Je suis dans le vrai car l'autre ressent une chose similaire". Constat. Mais constat insuffisant à mes yeux : j'ai mal et je détecte ce même mal chez autrui et je me "réjouis" donc de ne pas être seul. Mais ... Est-ce que cela élimine la racine de ce mal ou bien est-ce un cautère sur une jambe de bois ?
Je reste circonspect. Ceci étant je viens d'apprendre plusieurs choses : Que d'aucuns avaient impossibilité à dire. Que d'aucuns avaient peur de s'afficher en craignant de se tromper. Et que rien que ces deux mécanismes qui me sont étrangers pouvaient freiner le partage.
Je n'ai aucun regard de jugement sur les erreurs, car je sais que j'en commet. La seule chose qui me fait frémir et réagir c'est le désir d'autrui de passer en force, sorte de victoire à la Pyrrhus.
C'est ainsi que je conçois alors le partage : Comme un picnic clairement annoncé où personne ne prend ombrage du peu de consommation de ce qu'il a amené à un repas particulier parmi tant d'autres ...
S'exprimer n'est pas se faire voler sa substance, c'est en poser copie. Celle copie peut être raturée voire salie, mais en aucun cas cela ne rejaillit-il sur l'essence de l'être, sauf si ce dernier ne le permet.
J'ai donc difficulté à comprendre que l'on puisse se trouver marri de se penser hors sujet alors qu'on répond à ce que révèle l'appel en soi. N'est-ce justement pas là un moyen de communiquer en paix sur nos différences ?
Dernière édition par Mjöllnir le Lun 3 Déc 2012 - 20:13, édité 2 fois
Invité- Invité
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