L'ère mite âge ...
+24
AlwaysOnTheRun
MysticApocalypse
BR
Red Zorsh@
level
....
siamois93
lafeelicite
Elléane
Alma
WildZ
Spicule
Mégalopin
Renarde20
arôme naturel
Super PY est rive
♡Maïa
Fa
lorette
Harpo
Mag
Waka
Catre
corail11
28 participants
Page 18 sur 20
Page 18 sur 20 • 1 ... 10 ... 17, 18, 19, 20
Re: L'ère mite âge ...
Un morceau résiste toujours ... Pourquoi celui-ci et pas un autre ?
Pourquoi reste-t-il esseulé, comme ébréché par les vents, son corps plongé presque totalement dans l'eau glacée ?
Que lui a-t-il été donné qu'il ignore pour se dresser dans ce néant, se concentrant sur ses propres craquements annonciateurs d'une fin qu'il sait inéluctable ? A quoi servent-ils, ces derniers, à part de leur bruit prévenir ceux en approche que des pans de lui tendent à s'écrouler, et que d'aventureux passants risqueraient d'en faire frais ?
Qu'indique-t-elle cette solitude ? Une oncogenèse inhérente à l’évolution de l'être humain ? La continuation d'une différenciation d'univers ontologiques ?
Y a-t-il là chemin à l'apparition d'une acceptation des parois translucides qui transforment la parole à leur traversée, et le toucher que l'on perçoit des êtres et des choses ? N'est-ce point reflet de l'acceptation d'être résidu de la banquise primordiale, les effets des marées intérieures s'extériorisant ainsi ?
Pourquoi reste-t-il esseulé, comme ébréché par les vents, son corps plongé presque totalement dans l'eau glacée ?
Que lui a-t-il été donné qu'il ignore pour se dresser dans ce néant, se concentrant sur ses propres craquements annonciateurs d'une fin qu'il sait inéluctable ? A quoi servent-ils, ces derniers, à part de leur bruit prévenir ceux en approche que des pans de lui tendent à s'écrouler, et que d'aventureux passants risqueraient d'en faire frais ?
Qu'indique-t-elle cette solitude ? Une oncogenèse inhérente à l’évolution de l'être humain ? La continuation d'une différenciation d'univers ontologiques ?
Y a-t-il là chemin à l'apparition d'une acceptation des parois translucides qui transforment la parole à leur traversée, et le toucher que l'on perçoit des êtres et des choses ? N'est-ce point reflet de l'acceptation d'être résidu de la banquise primordiale, les effets des marées intérieures s'extériorisant ainsi ?
Dernière édition par Mjöllnir le Mar 20 Nov 2012 - 19:24, édité 1 fois
Invité- Invité
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
Le chat de Schrödinger et la décohérence
http://www.implications-philosophiques.org/implications-epistemologiques/sciences/paradoxes/le-paradoxe-du-chat-de-schrodinger-et-la-decoherence/
http://www.implications-philosophiques.org/implications-epistemologiques/sciences/paradoxes/le-paradoxe-du-chat-de-schrodinger-et-la-decoherence/
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
Ton histoire d'iceberg, ça ma fait penser à ça
Si je puis me permettre...
... hum ok
⚡ Foxy Charlie ⚡- Messages : 1143
Date d'inscription : 18/09/2012
Age : 42
Localisation : Sur son terril
Re: L'ère mite âge ...
- Paroles:
- What you do, what you say
Has a lot to do in how you live today
What you want, and what you make,
Everybody knows it's only what you take
What you see, and what you hear,
When it comes around again it's not too clear
You say yes, they say no,
Everybody's talking everywhere you go
You try to give another man a helping hand
He will take your kindness for a weaker stand
Never do to others what they do to you
Try to find another way to make it through
What I say is what I know,
Try to get a favour going from door to door
You stop and pray it's out of style,
You a step ahead it takes a hundred miles
What I say is what I know
Try to get a favour going from door to door
You stop and pray, you know that's out of style,
Get a step ahead it takes a hundred miles
You try to give another man a helping hand
He will take your kindness for a weaker stand
Never do to others what they do to you
You'd better do it to them before they do it to you!
What you do, and what you say
Has a lot to do in how you live today
What you want, what you make,
Everybody knows it's only what you take
And now what you see, and what you hear,
When it comes around again it's not gonna be the same thing
Because you're gonna say yes, and they're gonna say no
And everybody's gonna talk, and talk,
And bla bla everywhere you go
And you know something?
You try to give another man a helping hand
You know what he's gonna do?
He's gonna take your kindness for a weaker stand
You try to do for others what you'd like them to do to you
Ah! ah! forget it! It's gonna be some other kind thing!
So you try to give another man, ah! listen, a helping hand?
He will take your kindness for a weaker stand!
Never do to others what they do to you
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
@Foxy Charlie : Tu veux commander un lance-flammes pour me dégeler ?
Dernière édition par Mjöllnir le Mar 20 Nov 2012 - 10:39, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
La vie est un voyage initiatique. Certains ont reçu dès le début des constituants différents en leur sensibilité, sorte de portes sur un monde qui mélange l'onirique aux à-coups de l'existence, ces vaux et monts que je ressens avec tant d'acuité.
La solitude entraperçue depuis que me yeux se sont ouvert au monde, les griffures distribuées par le débattement - qui se voulait salvateur pour eux-mêmes - des gens qui m'entouraient, mon incompréhension de ces orages, tempêtes tumultueuses, en total décalage de ce que je comprenais des sous-jacent et du désir de regard à jamais inassouvi sur ces mêmes êtres en souffrance m'a fait devenir ce que je suis.
Comme un composant surchargé de stimuli dont la sécurité s'est déclenchée, le flot ininterrompu de ressenti s'est calmé. Je n'ai plus besoin de le retenir puisqu'il ne me pénètre plus. Il ne fait à présent que glisser et poursuivre sa route, le froid s'étant installé en figeant dans le paysage ce que je représentais.
Le temps s'est figé aussi. Il ne me semble être que répétition des mêmes actes, des mêmes recherches échevelées, des mêmes prières dressées vers un absolu immobile et muet, course démente vers un abri qui n'est que projection d'une peur sans fin, source même due la volonté à croire en une destinée par crainte à penser qu'il peut ne pas y en avoir.
Ainsi, nombre êtres qui se dressent ci-bas s'appuient sur le fait que s'ils pensent à un infini bienveillant, ils peuvent, uniquement par ce processus, se croire et croire par là-même à leur importance. Ils s'érigent eux-mêmes comme étant supérieurs, avec la prétention à aspirer vers eux cette force qui leur manque pour continuer leur chemin intrinsèquement solitaire, le fait même d'être cru confortant en leur sein la validité de leurs affirmations et choix.
Il ne me parait donc pas plus grande faiblesse que de crier lorsqu'un refus est opposé à ces dires, car elle me semble être l'expression du plus grand des manques qui existent, à savoir l'amour de soi. Ainsi, ceux qui affichent haut et fort la parole sans l'acte me semblent refléter en fin de compte la plus grande des peurs qu'il soit, celle de leur vide ontologique et de leur inexistence à eux-mêmes.
A ce propos, je reposte ici du Jean-Jacques Rousseau (que j'ai déjà mis sur le fil de Mogwai) :
Pour partager, pour découvrir, pour donner et se donner, il me semble nécessaire de pleinement admettre ma condition, c'est à dire d'accepter que je ne sais rien en dehors de moi. Que même ce que je viens d'écrire là n'est qu'interprétation, collision entre mon bouillonnement interne et ce que je perçois du monde. Je m'isolais ainsi, mais cet isolement fut librement et consciemment choisi.
Et pourtant, je viens de croiser un être qui partage cette sensation, qui la représente sous des atours différents (richesse absolue à mes yeux), sans un instant prétendre à être autre chose qu'il n'est. Un être qui a faculté à se dire tel quel, à avouer ses errances, à avouer sa candeur et ses espoirs, le pavage journalier de son chemin, ses blessures et ses joies. Un être qui tend la main pour ce qu'elle est, conscient de la vanité à croire qu'il peut tout faire et qu'il détient la vérité. Un être qui brille de sa lumière pour ce qu'elle est. Et cela me gonfle le cœur de joie !
La solitude entraperçue depuis que me yeux se sont ouvert au monde, les griffures distribuées par le débattement - qui se voulait salvateur pour eux-mêmes - des gens qui m'entouraient, mon incompréhension de ces orages, tempêtes tumultueuses, en total décalage de ce que je comprenais des sous-jacent et du désir de regard à jamais inassouvi sur ces mêmes êtres en souffrance m'a fait devenir ce que je suis.
Comme un composant surchargé de stimuli dont la sécurité s'est déclenchée, le flot ininterrompu de ressenti s'est calmé. Je n'ai plus besoin de le retenir puisqu'il ne me pénètre plus. Il ne fait à présent que glisser et poursuivre sa route, le froid s'étant installé en figeant dans le paysage ce que je représentais.
Le temps s'est figé aussi. Il ne me semble être que répétition des mêmes actes, des mêmes recherches échevelées, des mêmes prières dressées vers un absolu immobile et muet, course démente vers un abri qui n'est que projection d'une peur sans fin, source même due la volonté à croire en une destinée par crainte à penser qu'il peut ne pas y en avoir.
Ainsi, nombre êtres qui se dressent ci-bas s'appuient sur le fait que s'ils pensent à un infini bienveillant, ils peuvent, uniquement par ce processus, se croire et croire par là-même à leur importance. Ils s'érigent eux-mêmes comme étant supérieurs, avec la prétention à aspirer vers eux cette force qui leur manque pour continuer leur chemin intrinsèquement solitaire, le fait même d'être cru confortant en leur sein la validité de leurs affirmations et choix.
Il ne me parait donc pas plus grande faiblesse que de crier lorsqu'un refus est opposé à ces dires, car elle me semble être l'expression du plus grand des manques qui existent, à savoir l'amour de soi. Ainsi, ceux qui affichent haut et fort la parole sans l'acte me semblent refléter en fin de compte la plus grande des peurs qu'il soit, celle de leur vide ontologique et de leur inexistence à eux-mêmes.
A ce propos, je reposte ici du Jean-Jacques Rousseau (que j'ai déjà mis sur le fil de Mogwai) :
Jean-Jacques Rousseau a écrit:L'amour de soi, qui ne regarde qu'à nous, est content quand nos vrais besoins sont satisfaits ; mais l'amour-propre, qui se compare, n'est jamais content et ne saurait l'être, parce que ce sentiment, en nous préférant aux autres, exige aussi que les autres nous préfèrent à eux, ce qui est impossible. Voilà comment les passions douces et affectueuses naissent de l'amour de soi, et comment les passions haineuses et irascibles naissent de l'amour-propre. Ainsi, ce qui rend l'homme essentiellement bon est d'avoir peu de besoins et de peu se comparer aux autres ; ce qui le rend essentiellement méchant est d'avoir beaucoup de besoins et de tenir beaucoup à l'opinion. Sur ce principe, il est aisé de voir comment on peut diriger au bien ou au mal toutes les passions des enfants et des hommes. Il est vrai que ne pouvant vivre toujours seuls, ils vivront difficilement toujours bons : cette difficulté même augmentera nécessairement avec leurs relations, et c'est en ceci surtout que les dangers de la société nous rendent les soins plus indispensables pour prévenir dans le cœur humain la dépravation qui naît de ses nouveaux besoins.
Pour partager, pour découvrir, pour donner et se donner, il me semble nécessaire de pleinement admettre ma condition, c'est à dire d'accepter que je ne sais rien en dehors de moi. Que même ce que je viens d'écrire là n'est qu'interprétation, collision entre mon bouillonnement interne et ce que je perçois du monde. Je m'isolais ainsi, mais cet isolement fut librement et consciemment choisi.
Et pourtant, je viens de croiser un être qui partage cette sensation, qui la représente sous des atours différents (richesse absolue à mes yeux), sans un instant prétendre à être autre chose qu'il n'est. Un être qui a faculté à se dire tel quel, à avouer ses errances, à avouer sa candeur et ses espoirs, le pavage journalier de son chemin, ses blessures et ses joies. Un être qui tend la main pour ce qu'elle est, conscient de la vanité à croire qu'il peut tout faire et qu'il détient la vérité. Un être qui brille de sa lumière pour ce qu'elle est. Et cela me gonfle le cœur de joie !
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
L'équilibre se fait par la respiration ... alors je respire ... calmement.
Il se peut qu'entre l'instant ou je vide mes poumons et celui où je les remplis à nouveau passe un certain temps. Une stase. Un rien. Un moment comme hors du temps. Et il e est de même pour mon esprit, ma pensée, ou quoi que ce soit que ces vocables puisse recouvrir.
Je trouve en l'instant vague comme une brume qui recouvre le tout, apportant silence et recueillement, gommant les contours, faisant prendre à la lumière une tonalité douce et identique en quelque point que ce soit. A ce lieu je n'ai besoin de rien.
Il me semble alors que la vie gravite autour, mais que ma bulle en amortit les échos. Je suis. Simplement. Le reste m’indiffère.
C'est un état d'attente, un état posé. Un regard sans gêne à la fois que d'être sans envie. Le temps n'y a pas de prise pas plus que l'urgence et les pulsations qui m'entourent ne sont que résonance de choses qui me sont étrangères.
Un voile se lève là. Plus aucune peur de paraitre tel que je suis alors. Quel impact est-ce censé produire ? Aucun. C'est. Et comme toute chose qui nous environne et qui ne peut être expliquée jusqu'à ses fondements, aucune justification n'est nécessaire pour que cela soit.
Ainsi, que je poste ici ou que j'écrive ailleurs n'est point nécessaire à ce que cela existe néanmoins, est complètement découplé du fait que cela soit de quelconque utilité, fusse compris ou nécessaire à l'instant ou jamais. C'est, et cela se contente d'être.
Là réside sans doute une part de liberté, ou tout au moins ce que j'en entends au travers des impulsions qui m'ont incité à choisir ce terme plutôt qu'un autre. C'est encore ici une pulsion qui m'approche de cette résonance, pulsion pourtant étudiée mais dont la zone d'ombre est toujours irrésolue ...
Ainsi, même aux vagues de la pleine acceptation confié, j'ai à la lisière de la conscience que je ne peux que tendre vers moi sans jamais m'atteindre. C'est pour cela que je suis encore ici, et aussi ailleurs, l'ubiquité n'ayant aucune raison de ne pas être également un phénomène purement interne.
Il se peut qu'entre l'instant ou je vide mes poumons et celui où je les remplis à nouveau passe un certain temps. Une stase. Un rien. Un moment comme hors du temps. Et il e est de même pour mon esprit, ma pensée, ou quoi que ce soit que ces vocables puisse recouvrir.
Je trouve en l'instant vague comme une brume qui recouvre le tout, apportant silence et recueillement, gommant les contours, faisant prendre à la lumière une tonalité douce et identique en quelque point que ce soit. A ce lieu je n'ai besoin de rien.
Il me semble alors que la vie gravite autour, mais que ma bulle en amortit les échos. Je suis. Simplement. Le reste m’indiffère.
C'est un état d'attente, un état posé. Un regard sans gêne à la fois que d'être sans envie. Le temps n'y a pas de prise pas plus que l'urgence et les pulsations qui m'entourent ne sont que résonance de choses qui me sont étrangères.
Un voile se lève là. Plus aucune peur de paraitre tel que je suis alors. Quel impact est-ce censé produire ? Aucun. C'est. Et comme toute chose qui nous environne et qui ne peut être expliquée jusqu'à ses fondements, aucune justification n'est nécessaire pour que cela soit.
Ainsi, que je poste ici ou que j'écrive ailleurs n'est point nécessaire à ce que cela existe néanmoins, est complètement découplé du fait que cela soit de quelconque utilité, fusse compris ou nécessaire à l'instant ou jamais. C'est, et cela se contente d'être.
Là réside sans doute une part de liberté, ou tout au moins ce que j'en entends au travers des impulsions qui m'ont incité à choisir ce terme plutôt qu'un autre. C'est encore ici une pulsion qui m'approche de cette résonance, pulsion pourtant étudiée mais dont la zone d'ombre est toujours irrésolue ...
Ainsi, même aux vagues de la pleine acceptation confié, j'ai à la lisière de la conscience que je ne peux que tendre vers moi sans jamais m'atteindre. C'est pour cela que je suis encore ici, et aussi ailleurs, l'ubiquité n'ayant aucune raison de ne pas être également un phénomène purement interne.
Dernière édition par Mjöllnir le Mar 20 Nov 2012 - 18:58, édité 3 fois
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
est ce la plénitude de ton être, trouvant harmonie en lui et en sa place ici, sans que peurs constructrices et ingérées de ton être, ne trouvent leur place en toi
est ce l'harmonie de ton unicité en tant qu'être en ce monde ?
les choses étant, seul notre regard changeant
t'est tu libéré de cet ancien toi, pour qu'un autre naisse ?
(indiscret que je suis )
est ce l'harmonie de ton unicité en tant qu'être en ce monde ?
les choses étant, seul notre regard changeant
t'est tu libéré de cet ancien toi, pour qu'un autre naisse ?
(indiscret que je suis )
doom- Messages : 941
Date d'inscription : 04/08/2012
Age : 60
Localisation : ici et maintenant
Re: L'ère mite âge ...
Puisque nous sommes mélomanes ces temps-ci...
⚡ Foxy Charlie ⚡- Messages : 1143
Date d'inscription : 18/09/2012
Age : 42
Localisation : Sur son terril
Re: L'ère mite âge ...
doom a écrit:est ce la plénitude de ton être, trouvant harmonie en lui et en sa place ici, sans que peurs constructrices et ingérées de ton être, ne trouvent leur place en toi
est ce l'harmonie de ton unicité en tant qu'être en ce monde ?
les choses étant, seul notre regard changeant
t'est tu libéré de cet ancien toi, pour qu'un autre naisse ?
(indiscret que je suis )
Salut doom.
Je crois que je progresse. Non pas en renforçant quelque coquille que ce soit, mais en me polissant, en devenant plus "rond", ce qui permet de mieux laisser glisser les choses. Il y a moins d'aspérités, de failles, et cela me permet de me fondre plus aisément dans le paysage en diminuant les aspérités qui s'accrochent à l'envie.
La friction nivelle aussi les surfaces, mais elle produit de la chaleur. Si l'on prend soin de faire par soi-même les travaux de lissage de sa propre surface, cela revient au même mais les actions pour se faire ont un acteur maitrisable au plus près : Soi.
Je ne me suis pas libéré de mon ancien moi, car je ne pense pas avoir été ma propre prison. Je pense juste avoir pratiqué à une rénovation. Ouvrir la fenêtre vers l'extérieur de temps en temps permet de voir le paysage changer en fonction des saisons, et donc de faire le nécessaire pour pallier au climat en changement lui aussi. Ainsi j'ai procédé à des ajustements, et ne peux en aucun cas en vouloir à l'hiver d'être ce qu'il est, et de regretter l'automne (saison que je préfère) de s'en être allé. Je prends conscience des cycles, et m'adapte à eux, prépare ma configuration sans changer ma structure, simplement. Je fais partie d'un écosystème et cherche à mieux vivre en son sein, à améliorer mes interactions avec ceux qui me sont proches, ayant laissé tomber la vanité de pouvoir interagir avec tous. Cela se fera par relai, comme dans la nature, dans son équilibre qui nous dépasse. Quelle prétention aurais-je ainsi à m'efforcer de faire ce dont je me sens incapable, à ne serait-ce qu'en approcher le mécanisme ?
Cette réflexion me libère du "je dois" et du "il faut". Et l'énergie que j'y gagne me permet sans doute d'être moi au mieux de ma complexité, donc de mieux m'intégrer là où je suis. C'est mon chemin et il vaut juste parce qu'il est, sans aucune prétention à quoi que ce soit d'autre hors de moi.
Dernière édition par Mjöllnir le Jeu 22 Nov 2012 - 12:19, édité 2 fois
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
@ Foxy Charlie
Ça me réchauffe le cœur tout ça ! C'est fou comme tu as mis dans le mile !!!
Ça me réchauffe le cœur tout ça ! C'est fou comme tu as mis dans le mile !!!
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
L'attention des mots
La tension des mots
Latent ... scions des mots
Las ... tension des maux
La percolation
La perturbation
La perfusion
La péréquation
Les vents qui s'enragent
Les nuées d'orages
Les bruissants branchages
Les oiseaux sauvages
L’œil de Caravage
L'ondée qui ravage
Les cris et les pleurs
Les sombres douleurs
Les vagues qui cognent
Les embruns qui rognent
Le calcaire stoïque
Les cotes d’Afrique
Les nuées ardentes
Et le pic de Dante
Les humeurs biliaires
Et les feux d'enfer
Les minutes vrillent
La vie qui distille
Comme une clepsydre
Les tourments de l'hydre
Qui en nous se niche
Toutes saveurs riches
Dont le poids immense
Fait tomber en transe
Devant l'immensité
Les couleurs en jet
Qui ne se mélangent
Et rien qui se range.
Une vie à passer.
La tension des mots
Latent ... scions des mots
Las ... tension des maux
La percolation
La perturbation
La perfusion
La péréquation
Les vents qui s'enragent
Les nuées d'orages
Les bruissants branchages
Les oiseaux sauvages
L’œil de Caravage
L'ondée qui ravage
Les cris et les pleurs
Les sombres douleurs
Les vagues qui cognent
Les embruns qui rognent
Le calcaire stoïque
Les cotes d’Afrique
Les nuées ardentes
Et le pic de Dante
Les humeurs biliaires
Et les feux d'enfer
Les minutes vrillent
La vie qui distille
Comme une clepsydre
Les tourments de l'hydre
Qui en nous se niche
Toutes saveurs riches
Dont le poids immense
Fait tomber en transe
Devant l'immensité
Les couleurs en jet
Qui ne se mélangent
Et rien qui se range.
Une vie à passer.
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
J'ai cassé de moi-même la porte de ma cage. Je me suis assis sur le rebord et ai regardé alentour. Je ne dis pas que je n'ai pas été pris de vertige devant cette immensité que je ne pouvais embrasser, mais l'air vivifiant me saoulait.
J'ai alors décidé de sauter en dehors, ne m'étant pas battu en suant sang et eau pour défaire les croisillons de métal qui me fermaient au monde extérieur.
Dans ma "chute", j'ai croisé de nombreuses autres cages, certaines fermées, certaines avec l'occupant assis devant l'ouverture béante mais figé par la crainte, et d'autres - très peu - vides comme celle que je venais de laisser.
Parfois je me suis arrêté sur des perchoirs sis en chemin, et ai discuté de mon long vol. Chaque personnage sorti devant sa cage a partagé avec moi sa vue à sa hauteur, me demandant très souvent pourquoi je procédais de la sorte tout en me vantant les mérites de son abri avec la porte ouverte et le beau perchoir ...
Je leur ai parlé de la liberté d'être, chose que l'on est seul à pouvoir se donner, mais le cadre rassurant des nids dans lesquels ils avaient été placés surpassait de loin le sentiment d'enfermement auquel ils pensaient de temps en temps.
Regardant autour d'eux et voyant des cages similaires à l'infini, chacune avec sa décoration, ils assimilaient ces petites différences à leur liberté, et ne comprenaient pas comment je ne pouvais rentrer en ce mécanisme, aucun repère familier ne pouvant accrocher leur regard, ils se sentaient incompris, démunis, voire heurtés. Trop de différence gomme les possibilités de contact, autant que trop de différence permet d'aller où d'autres ne vont pas ...
Ce voyage sans attache m'a permis de mieux me connaitre, tester ma résistance, tester mon autonomie, tester mes limites et ma créativité (quoi que tout cela vaille, n'est-ce pas ).
Donc je me suis aperçu de quelque chose ce faisant. Que la vie n'est ce que l'on en fait de ses mains, et que le regard des autres ne doit pas empêcher les recherches qui sont chevillées au corps, même si elles doivent se poursuivre en solitaire. Et que cette différence profonde finit par déranger, car elle peut être assimilée à une remise en cause de ce qui est fait par la masse, portant donc à critique sans fin, parce que l'objet mobile en dehors du périmètre est perçu comme un point noir sur une page blanche ...
Qu'importe ... tout ce qui est collationné à ces instants apporte son sens en ma recherche. Même les horions me qualifient. Et j'en suis venu à le constater. C'est une belle avancée ...
J'ai alors décidé de sauter en dehors, ne m'étant pas battu en suant sang et eau pour défaire les croisillons de métal qui me fermaient au monde extérieur.
Dans ma "chute", j'ai croisé de nombreuses autres cages, certaines fermées, certaines avec l'occupant assis devant l'ouverture béante mais figé par la crainte, et d'autres - très peu - vides comme celle que je venais de laisser.
Parfois je me suis arrêté sur des perchoirs sis en chemin, et ai discuté de mon long vol. Chaque personnage sorti devant sa cage a partagé avec moi sa vue à sa hauteur, me demandant très souvent pourquoi je procédais de la sorte tout en me vantant les mérites de son abri avec la porte ouverte et le beau perchoir ...
Je leur ai parlé de la liberté d'être, chose que l'on est seul à pouvoir se donner, mais le cadre rassurant des nids dans lesquels ils avaient été placés surpassait de loin le sentiment d'enfermement auquel ils pensaient de temps en temps.
Regardant autour d'eux et voyant des cages similaires à l'infini, chacune avec sa décoration, ils assimilaient ces petites différences à leur liberté, et ne comprenaient pas comment je ne pouvais rentrer en ce mécanisme, aucun repère familier ne pouvant accrocher leur regard, ils se sentaient incompris, démunis, voire heurtés. Trop de différence gomme les possibilités de contact, autant que trop de différence permet d'aller où d'autres ne vont pas ...
Ce voyage sans attache m'a permis de mieux me connaitre, tester ma résistance, tester mon autonomie, tester mes limites et ma créativité (quoi que tout cela vaille, n'est-ce pas ).
Donc je me suis aperçu de quelque chose ce faisant. Que la vie n'est ce que l'on en fait de ses mains, et que le regard des autres ne doit pas empêcher les recherches qui sont chevillées au corps, même si elles doivent se poursuivre en solitaire. Et que cette différence profonde finit par déranger, car elle peut être assimilée à une remise en cause de ce qui est fait par la masse, portant donc à critique sans fin, parce que l'objet mobile en dehors du périmètre est perçu comme un point noir sur une page blanche ...
Qu'importe ... tout ce qui est collationné à ces instants apporte son sens en ma recherche. Même les horions me qualifient. Et j'en suis venu à le constater. C'est une belle avancée ...
Dernière édition par Mjöllnir le Jeu 22 Nov 2012 - 20:23, édité 1 fois
Invité- Invité
⚡ Foxy Charlie ⚡- Messages : 1143
Date d'inscription : 18/09/2012
Age : 42
Localisation : Sur son terril
Re: L'ère mite âge ...
Alors Foxy ... tu vas finir par trouver où je me cache ... loooooool
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
Faut qu'on rentre par la petite porte!!! sic ah bon, chacun son truc hein! Ouais ok heuhèmpé...hum hum
⚡ Foxy Charlie ⚡- Messages : 1143
Date d'inscription : 18/09/2012
Age : 42
Localisation : Sur son terril
Re: L'ère mite âge ...
elle est jolie ton histoire de cages Mjö.,
une image m'est venue en la lisant, la seule qui me reste du film l'an 01, celle de la fin, où ils ont cassé toutes les façades des appartements et on vois toute l'équipe dans ces cubes ouverts à l'extérieur…
j'ai trouvé le début du film je vais voir si l'image de la fin je la retrouve
si ça se trouve c'est un autre film…
tendresse à vous tous
note ce film est sorti en 73 au moment où la création de l'argent par la banque de france à été supprimée...
Jean Rouch y a participé comme réalisateur, j'ai suivi ses cours de cinéma pour explorateurs en 1967... j'avais 21 ans et toutes mes dents
une image m'est venue en la lisant, la seule qui me reste du film l'an 01, celle de la fin, où ils ont cassé toutes les façades des appartements et on vois toute l'équipe dans ces cubes ouverts à l'extérieur…
j'ai trouvé le début du film je vais voir si l'image de la fin je la retrouve
si ça se trouve c'est un autre film…
tendresse à vous tous
note ce film est sorti en 73 au moment où la création de l'argent par la banque de france à été supprimée...
Jean Rouch y a participé comme réalisateur, j'ai suivi ses cours de cinéma pour explorateurs en 1967... j'avais 21 ans et toutes mes dents
Re: L'ère mite âge ...
Hello Mag
J'aime les parallèles, les situations qui ont une ossature similaire, les changements de paradigme, frisant parfois le paradoxe.
J'ose penser que la temporalité des ressentis n'est qu’apparente, qu'elle n'est en fait qu'une couche de teinture, un rafistolage en ce qui concerne les humeurs humaines, ces profondes vagues qui agitent les mêmes mers sises au fond des êtres depuis des éons.
Entre la vue et le sens des choses reste une aube à jamais en gestation, une ombre portée dont les déclinaisons de couleurs ont tonalité infinie. Et pourtant la source est la même, suggérée à l'envie par tant de poètes, philosophes, chercheurs ... à la peine à trouver le mot qui donnera sens au cri du silence ... consistance à cet éther qui meuble à l'envie les instants évanescents où notre âme s'envole vers un improbable toujours repoussé ...
Les images ci et la implantées n'en sont que le reflet, et l'humanité des survole, sans jamais ne faire que douter de ce qu'elles recouvrent. L’œil n'est pas que physique, il est aussi esprit, mais combien de secondes faut-il pour que la création qu'il perçoit soit déshabillée de sa surface pour atteindre son aura ? Une vie ?
J'aime les parallèles, les situations qui ont une ossature similaire, les changements de paradigme, frisant parfois le paradoxe.
J'ose penser que la temporalité des ressentis n'est qu’apparente, qu'elle n'est en fait qu'une couche de teinture, un rafistolage en ce qui concerne les humeurs humaines, ces profondes vagues qui agitent les mêmes mers sises au fond des êtres depuis des éons.
Entre la vue et le sens des choses reste une aube à jamais en gestation, une ombre portée dont les déclinaisons de couleurs ont tonalité infinie. Et pourtant la source est la même, suggérée à l'envie par tant de poètes, philosophes, chercheurs ... à la peine à trouver le mot qui donnera sens au cri du silence ... consistance à cet éther qui meuble à l'envie les instants évanescents où notre âme s'envole vers un improbable toujours repoussé ...
Les images ci et la implantées n'en sont que le reflet, et l'humanité des survole, sans jamais ne faire que douter de ce qu'elles recouvrent. L’œil n'est pas que physique, il est aussi esprit, mais combien de secondes faut-il pour que la création qu'il perçoit soit déshabillée de sa surface pour atteindre son aura ? Une vie ?
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
Foxy Charlie a écrit: Faut qu'on rentre par la petite porte!!! sic ah bon, chacun son truc hein! Ouais ok heuhèmpé...hum hum
Cela a-t-il à voir avec les courbettes ou le ... "mélange" ?
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
quelle élégante comparaison ces oiseaux et leurs cages, tellement juste
les oiseaux nés en cage ont aussi plus de difficulté à acquérir la maitrise de leur nature, voler de leurs propres ailes
cette sensation d'unicité et d'être en sa place en sa vie et ce monde, et de n'être que la résultante de sa présence et de la somme de ses croyances, comportements et actes, et cette vision des mécanismes qui nous meuvent, évoquent en moi ce symbole qu'on appelle "liberté"
je croie l'entrevoir, je la fuis encore, mais je la devine, son souvenir est encore en moi, tu l'as réveillé
quoi de plus beau qu'un oiseau qui vole de ses propres ailes ?
les oiseaux nés en cage ont aussi plus de difficulté à acquérir la maitrise de leur nature, voler de leurs propres ailes
cette sensation d'unicité et d'être en sa place en sa vie et ce monde, et de n'être que la résultante de sa présence et de la somme de ses croyances, comportements et actes, et cette vision des mécanismes qui nous meuvent, évoquent en moi ce symbole qu'on appelle "liberté"
je croie l'entrevoir, je la fuis encore, mais je la devine, son souvenir est encore en moi, tu l'as réveillé
quoi de plus beau qu'un oiseau qui vole de ses propres ailes ?
doom- Messages : 941
Date d'inscription : 04/08/2012
Age : 60
Localisation : ici et maintenant
Re: L'ère mite âge ...
doom a écrit:quoi de plus beau qu'un oiseau qui vole de ses propres ailes ?
Deux oiseaux qui volent conjointement ?
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
https://www.youtube.com/watch?v=v9qjXkpbbLU
doom- Messages : 941
Date d'inscription : 04/08/2012
Age : 60
Localisation : ici et maintenant
Re: L'ère mite âge ...
Merci pour la musique doom
Je vais réécouter pour en saisir la portée
Je vais réécouter pour en saisir la portée
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
Hello kasha
Merci pour la visite et l'attention. Des fois, un signe vaut autant, voire plus qu'un long discours ...
Merci pour la visite et l'attention. Des fois, un signe vaut autant, voire plus qu'un long discours ...
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
Il est des nuits où se révèlent des lumières parfois bien plus brillantes que les plus beaux soleils.
Arcturus s'est levée à l'horizon, à la fin de la queue de la grande ourse, et elle m'inspire plénitude et accomplissement. Elle accompagne les rêves que je fais, et l'infini de ce qui m'envahit en ce moment. Une âme a croisé la mienne, et l'immensité du ressenti qui me traverse s'assimile à cet espace où luit l'étoile. La brillance et la pulsation de cette dernière ressemblent tant à ce que je ressens de cet être qui me fait face que j'en reste transi.
L'appel est là, qui transcende l'essence du vulgaire. Serait-ce une antonomase de qualifier cet astre de représenter l'Amour ? Que la vulgate couramment utilisée trouve cela terre-à-terre ne me chaud. Il n'en reste pas moins que l'élan ainsi créé s'envole, ouvrant encore une fois des issues là où je ne voyais que muraille.
Oui, ce soir, on peut dire que j'entends le chant des étoiles, et que mon cœur y participe à l'unisson.
Arcturus s'est levée à l'horizon, à la fin de la queue de la grande ourse, et elle m'inspire plénitude et accomplissement. Elle accompagne les rêves que je fais, et l'infini de ce qui m'envahit en ce moment. Une âme a croisé la mienne, et l'immensité du ressenti qui me traverse s'assimile à cet espace où luit l'étoile. La brillance et la pulsation de cette dernière ressemblent tant à ce que je ressens de cet être qui me fait face que j'en reste transi.
L'appel est là, qui transcende l'essence du vulgaire. Serait-ce une antonomase de qualifier cet astre de représenter l'Amour ? Que la vulgate couramment utilisée trouve cela terre-à-terre ne me chaud. Il n'en reste pas moins que l'élan ainsi créé s'envole, ouvrant encore une fois des issues là où je ne voyais que muraille.
Oui, ce soir, on peut dire que j'entends le chant des étoiles, et que mon cœur y participe à l'unisson.
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
- Paroles:
- Mississippi in the middle of a dry spell
Jimmy Rogers on the Victrola up high
Mama's dancin' with baby on her shoulder
The sun is settin' like molasses in the sky
The boy could sing, knew how to move, everything
Always wanting more, he'd leave you longing for
Black velvet and that little boy's smile
Black velvet with that slow southern style
A new religion that'll bring ya to your knees
Black velvet if you please
Up in Memphis the music's like a heatwave
White lightening, bound to drive you wild
Mama's baby's in the heart of every school girl'
Love me tender' leaves 'em cryin' in the aisle
The way he moved, it was a sin, so sweet and true
Always wanting more, he'd leave you longing forchorus
Every word of every song that he sang was for you
In a flash he was gone, it happened so soon, what could you do?
Black velvet and that little boy's smile
Black velvet with that slow southern style
A new religion that'll bring ya to your knees
Black velvet if you please
Black velvet and that little boy's smile
Black velvet with that slow southern style
A new religion that'll bring ya to your knees
Black velvet if you please
If you please, if you please, if you please
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
- Paroles:
- qui dove il mare e tira forte il vento
su una vecchia terrazza davanti al golfo de surriento
un uomo abbraccia una ragazza dopo che avena pianto
pio si schiarisce la vose e ricomincia il canto
te voglio bene essaie
ma tanto bene sai
e una catena ormai
che scioglie il sangue dint'e vene sai
vide le luci in mezzo almare penso alle notti la in
america
ma erano solo lampare e la bianca scia di un elica
guardo negli occhi la ragazza quegli occhi verdi come
il mare
pio all'improvviso usci una lacrima e lui credette di
affogare
te voglio bene assaie
ma tanto bene sai
e una catena ormai
che scioglie il sangue dint'e vene sai
potenza della lirica dove ogni dramma é un falso
che con un po'ditrucco e con la mimca puoi diventare
un altro
ma due occhi che ti guardano cosi vicini e veri
ti fan scordarele parole confondonoi pensieri
cosi giventa tutto piccolo anche le notti la in
america
ti volti e vedi la tua vita come la scia di un'elica
ma si é la vita che finisce ma lui non ci penso pio
tanto
anzi si sentiva gia felice e ricomincio il suo canto
te voglio bene assaie
ma tanto bene sai
e una catena ormai
che scioglie dint'e vene sai
te voglio bene assaie
ma tanto bene sai
e una catena ormai
che scioglie il sangue dint'e vene sai
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
Mots alignés dont les sons se propagent
Yeux écarquillés devant ces beaux ramages
Secondes passées à regarder vaste paysage
Et s'entendre parler.
Essayer vainement de faire passer le Soi
Dans les verbes emmurés tout au fond du Moi
Dans les minutes éthérées à rester si coi
Et s'écouter prier.
Ne savoir où l'on est, ce que l'on représente
Passer tout son temps au long des sentes
Dans les bois enfermé traverser les soupentes
Et souvent délirer.
Avoir l'impression que l'on ne donne rien
Que la vie ne vaut pas plus que celle d'un chien
Que les mots n'ont de prise et ne valent que mien
Et encore pleurer.
Sourire à ceux qui passent et dire à l'envie
Que l'encre qui s'efface est celle d'une vie
Que quand on tient sa place et que l'on sourit
N'est qu'en fait résister.
Proposer des départs et des rais de soleil
Ne trouver en regard qu'un instinct en sommeil
Faire bonne figure et pâlir au vermeil
D'un soleil à coucher.
Que les phrases creuses amènent au tombeau
Où la force du temps s'écoule du tombereau
Empli de silences et de tous les maux
D'une âme condamnée.
Ne serais-je là que pour dire à l'envie
Combien de lacs de larmes j'aurais jamais vomi
En cherchant à gogo à ne point être honni
Pour les années passées ?
Pourquoi tant se donner les moyens d'être droit
Quand les mots qui s'écoulent et que l'on emploie
Ne sont que pièces creuses et nombreux abois
D'un futur trépassé ?
Yeux écarquillés devant ces beaux ramages
Secondes passées à regarder vaste paysage
Et s'entendre parler.
Essayer vainement de faire passer le Soi
Dans les verbes emmurés tout au fond du Moi
Dans les minutes éthérées à rester si coi
Et s'écouter prier.
Ne savoir où l'on est, ce que l'on représente
Passer tout son temps au long des sentes
Dans les bois enfermé traverser les soupentes
Et souvent délirer.
Avoir l'impression que l'on ne donne rien
Que la vie ne vaut pas plus que celle d'un chien
Que les mots n'ont de prise et ne valent que mien
Et encore pleurer.
Sourire à ceux qui passent et dire à l'envie
Que l'encre qui s'efface est celle d'une vie
Que quand on tient sa place et que l'on sourit
N'est qu'en fait résister.
Proposer des départs et des rais de soleil
Ne trouver en regard qu'un instinct en sommeil
Faire bonne figure et pâlir au vermeil
D'un soleil à coucher.
Que les phrases creuses amènent au tombeau
Où la force du temps s'écoule du tombereau
Empli de silences et de tous les maux
D'une âme condamnée.
Ne serais-je là que pour dire à l'envie
Combien de lacs de larmes j'aurais jamais vomi
En cherchant à gogo à ne point être honni
Pour les années passées ?
Pourquoi tant se donner les moyens d'être droit
Quand les mots qui s'écoulent et que l'on emploie
Ne sont que pièces creuses et nombreux abois
D'un futur trépassé ?
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
- Paroles:
- Who's gonna tell you when, it's too late
Who's gonna tell you things, aren't so great
You can't go on, thinkin, nothin's wrong
Who's gonna drive you home tonight
Who's gonna pick you up, when you fall
Who's gonna hang it up, when you call
Who's gonna pay attention, to your dreams
Who's gonna plug their ears, when you scream
You can't go on, thinkin, nothin's wrong
Who's gonna drive you home, tonight
Bye baby... bye baby... bye baby... bye baby...
Who's gonna hold you down, when you shake
Who's gonna come around, when you break
You can't go on, thinkin nothin's wrong
Who's gonna drive you home, tonight
Ohh, you know you can't go on, thinkin, nothin's wrong
Who's gonna drive you home, tonight...
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
hihihi Mjo is a DJ!!!
⚡ Foxy Charlie ⚡- Messages : 1143
Date d'inscription : 18/09/2012
Age : 42
Localisation : Sur son terril
Re: L'ère mite âge ...
Barbe en zinc !!!! je suis découvert
- Spoiler:
- Tiens ... j'en ai même la tête à l'envers
Invité- Invité
Re: L'ère mite âge ...
Bon allez, ya des jeunes filles qui ont besoin de sommeil
⚡ Foxy Charlie ⚡- Messages : 1143
Date d'inscription : 18/09/2012
Age : 42
Localisation : Sur son terril
Re: L'ère mite âge ...
(Sari Golpa est revenu ...)
L'habillage est une régurgitation. Cette dernière procède à la fois de ce qui a empli, mais également de l'appel perçu de l'extérieur. Ce appel gravitationnel qui agit comme tenseur, déformant la surface des choses, et provoquant une sorte d'osmose inverse qui "soutire" en quelque sorte morceau d'essence à l'être opposé (non pas en terme belliqueux, mais en tant que positionnement et transfert de "matériau").
Là où l'analyse reste à exercer, c'est de déterminer autant que possible l'influence des contours précédents sur l'action périmétrique d'attirance. Il est vrai que la substance englobante correspond au premier signal d'appel, offrant contact à la masse sous-jacente. Elle n'est, cette dernière, que substrat provoquant l'effet d'attraction, mais son importance dans l'écosystème vital donne consistance au perçu. Si l'emballage doit son œuvre à la protection de l'ouvrage ou du bien, c'est cependant parce que ce dernier le nécessite pour assurer sa cohérence périmétrique, quelle que soit sa valeur intrinsèque.
En parlant de cette dernière, l'objet lui même contenu ne peut avoir, ce me semble, qu'une idée de sa position, cette idée étant le retour d'expérience qu'il se fait des liens et relations aux objets l'environnant. Là encore, l'aspect surfacique des composés fait écho à la perception superficielle, à l'énoncé d'une image prétexte à l'étude du mouvement apparent.
Ce n'est qu'en regardant l'écosystème, objet cible de la génèse des corps constitués en commun, que l'on pourrait, me semble-t-il, ouvrir la voie à une réflexion polysémique, cette dernière pouvant se permettre d'évoquer des "lois" ne résidant que dans le système lui-même et non pas dans les composés de ce dernier.
Un exemple de cela réside dans le paradoxe EPR (Einstein-Podolsky-Rosen), qui conduirait à penser qu'il y ait des phénomènes influants non-localisés. Ainsi, pour moi, résoudre toute interaction, même humaine, à un couple distendu surface/profondeur et à ses interférences provoquant frictions ne suffit pas. Il serait intéressant de pourvoir qualifier le phénomène supérieur que je pense exister, et qui émane d'un "accord" (au sens musical du terme) préformant le système dans lequel nous évoluons.
.../...
L'habillage est une régurgitation. Cette dernière procède à la fois de ce qui a empli, mais également de l'appel perçu de l'extérieur. Ce appel gravitationnel qui agit comme tenseur, déformant la surface des choses, et provoquant une sorte d'osmose inverse qui "soutire" en quelque sorte morceau d'essence à l'être opposé (non pas en terme belliqueux, mais en tant que positionnement et transfert de "matériau").
Là où l'analyse reste à exercer, c'est de déterminer autant que possible l'influence des contours précédents sur l'action périmétrique d'attirance. Il est vrai que la substance englobante correspond au premier signal d'appel, offrant contact à la masse sous-jacente. Elle n'est, cette dernière, que substrat provoquant l'effet d'attraction, mais son importance dans l'écosystème vital donne consistance au perçu. Si l'emballage doit son œuvre à la protection de l'ouvrage ou du bien, c'est cependant parce que ce dernier le nécessite pour assurer sa cohérence périmétrique, quelle que soit sa valeur intrinsèque.
En parlant de cette dernière, l'objet lui même contenu ne peut avoir, ce me semble, qu'une idée de sa position, cette idée étant le retour d'expérience qu'il se fait des liens et relations aux objets l'environnant. Là encore, l'aspect surfacique des composés fait écho à la perception superficielle, à l'énoncé d'une image prétexte à l'étude du mouvement apparent.
Ce n'est qu'en regardant l'écosystème, objet cible de la génèse des corps constitués en commun, que l'on pourrait, me semble-t-il, ouvrir la voie à une réflexion polysémique, cette dernière pouvant se permettre d'évoquer des "lois" ne résidant que dans le système lui-même et non pas dans les composés de ce dernier.
Un exemple de cela réside dans le paradoxe EPR (Einstein-Podolsky-Rosen), qui conduirait à penser qu'il y ait des phénomènes influants non-localisés. Ainsi, pour moi, résoudre toute interaction, même humaine, à un couple distendu surface/profondeur et à ses interférences provoquant frictions ne suffit pas. Il serait intéressant de pourvoir qualifier le phénomène supérieur que je pense exister, et qui émane d'un "accord" (au sens musical du terme) préformant le système dans lequel nous évoluons.
.../...
Dernière édition par Mjöllnir le Ven 23 Nov 2012 - 19:25, édité 1 fois
Invité- Invité
Page 18 sur 20 • 1 ... 10 ... 17, 18, 19, 20
Page 18 sur 20
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum