d'habitude cet exercice ne me pose pas de problème...

Tu crois qu'elle nous lit?

Oui, ça j'en suis certaine, qu'elle nous lit !

Félidé, j'te soutiens moralement très fort. Mais c'est pas suffisant. Je me sens un peu désemparée, parce qu'il faudrait faire plus, mais c'pas à ma portée tel que je suis là.

flippez pas comme ça je vais bien.
je suis juste lucide sur ce que j'apporte, ce que je me laisse utiliser, et ce que je peux attendre derrière, en gros rien.

ça m'use un peu mais c'est pas grave. on s'y fait. (mal, mais on s'y fait^^)

les gens normaux me font chier. ils ne comprennent rien et ne cherchent pas à comprendre. pour eux toute relation est utilitaire, point final. utilisé, jeté, hop. ils ne cherchent pas le sens, ils ne se questionnent pas sur leur impact, rien du tout.
moi j'y passe ma vie, au contraire, mon cerveau ne fait que calculer, mesurer, tenter de prévoir, chercher la meilleure voie pour l'autre en se préservant, je laisse deux heures la fenêtre ouverte pour que la mouche à merde sorte et quand j'ai la tapette dans la main je bats d'abord de l'air pour la diriger avec le flux vers la sortie la plus proche.

c'est dur de recevoir autant de froideur en face, c'est tout. pas de la part de la mouche, hein. laule

bref.
je vais bien mais dans ma prison sociale je n'ai plus de visites, il n'est jamais revenu, c'est tout. il n'a plus donné signe de vie. plus aucune réponse. plus rien. j'ai compris.
ça arrive.
un peu trop souvent, et un peu trop toujours aux mêmes, mais ça arrive.
qu'est-ce-que j'y peux à la fin?

J'ai pas de conseil à te donner, ni de solution à t'apporter, juste te dire que tu n'es pas toute seule à être comme tu es. Des personnes sont moins sensibles, je ne suis pas sûr que ce soit exprès, que ce soit de l'indifférence, c'est juste des handicapés.
Bonne continuation.

Y a des fois où il n'y a rien à dire....donc je ne dis rien. Juste que je comprends...

mici.
ça va ça va, flippez pas, j'en ai vu d'autres.
c'est juste un peu pénible cette impression de peser des tonnes au point qu'on est obligé de me jeter par dessus bord comme un lestage, quoi. rien de dramatique mais quand même à la longue ça questionne sévèrement...en fait un être humain normal face à moi, dès lors qu'on entre dans l'intime au niveau relationnel, je me demande si il devient pas automatiquement fou, tout simplement.
je me sens dangereuse, voilà. sans aucune volonté de nuire, non, juste dangereuse parce que trop. ce foutu trop. trop tout. je pousse les autres dans des lieux sombres, des retranchements qu'ils n'ont pas envie d'explorer, que moi je connais bien mais qu'eux craignent, je crois, et à raison, parce qu'en effet je ne crois pas qu'ils soient livrés avec l'équipement de série nécessaire pour y aller sans crainte.
je dirais bien qu'il suffit que je pose un système de régulation interne et que je me contente de ce que j'appelle surface et qui est déjà souvent profond pour autrui, mais de toute manière je n'y trouverais pas mon compte.
retour à l'éternelle conclusion : solitude obligatoire.
puisque pour une fois il fait beau en bretagne (rêvez pas, beau, pas chaud, hein, laule), je vais poser mes fesses et celles de mon adote dans le jardin et on va se planter comme deux légumes sur des transats, tiens. le voisin pervers aura de quoi se tripoter la nouille ce soir. lulz

On flirte avec la phobie d'impulsion par ici... lol

(cherche pas sur le DSM ça a disparu aussi ^^)

https://www.dailymotion.com/video/x9r9dn_patrick-coutin-j-aime-regarder-les_music llooll
+++

Vous parliez un peu plus haut de dompter et apprivoiser, je reviens là-dessus pour vous poster deux videos (si tu veux bien madame la proprio) extrêmes :





L'homme qui doit aussi s'adapter, ne pas avoir n'importe quel comportement. Mais c'est normal, on ne fait pas n'importe quoi avec ses amis.

dans l'idée je m'identifierais plus facilement à l'animal sauvage en fait.

hem.

(flo je te préviens si je trouve pas ce que c'est que cette merde tu devras faire du boulot à l'oeil et m'expliquer. c'est ta faute, picétou. ^^)

précision utile: le monsieur avec les lions : c'est la vie que je voulais avoir petite.

c'est le plus énorme de tous mes regrets. je ne suis pas devenue vétérinaire, je n'ai pas approché ces animaux, je n'ai pas étudié comme diane fossey (je suis une traumatisée de gorilles dans la brume, ça m'a laissée en apnée).
(l'autre gars, non, il a enlevé l'animal de son lieu de vie. je suis pas sûre que tout le monde soit bénéficiaire dans son trip)

Coucou !
après vos coup de soleil un petit voyage au pays de la vraie vie

Mais qu'est-ce tu fous en Bretagne Mag, pourquoi tu ne vas pas là-bas ?

Les vidéos de Siamois93 me font penser au "lion" de JKessel.

Une fois (je vais souvent regarder des vidéos sur youtube d'animaux (sauf les araignées lol) j'avais trouvé celle-là que j'ai gardé en favori :

https://www.youtube.com/watch?v=LUOutjv6iks&feature=related

bon je vois que le soleil brûlant après les 16° quotidiens c'est pas top non plus...

" Là bas" c'est à l'intérieur, ce film date de 1997, l'Afrique est de plus en plus sous influence... pourquoi je reste en Bretagne alors que ç'est pas là où je voulais aller ? Je suis venue sur un vague projet de regroupement sur un terrain acheté en commun qui ne s'est pas concrétisé...
j'ai ici un fils et un petit fils qui sont devenues progressivement les seules personnes avec qui je peux encore communiquer avec affection régulièrement,
cela change déjà l'un est entrepreneur et va vers le burn out, l'autre s'adapte à l'école ou au centre aéré plutôt que d'être laissé avec sa grand mère à l'école de la vie...
c'est un point de vue auquel je ne tiens pas, aussi je vais en changer... me faut avant accumuler de l'énergie... on ne peux rien faire de nouveau sans énergie... et poser une intention claire... c'est pas clair encore... je veux une autre société... je veux plus de celle là... de mon trou je dois faire des km en camion pour rencontrer d'autres gens et tenter un regroupement sur un projet... pas la force... plutôt envie de prendre un paquebot et de partir ... non plus... en fait ce qui me manque c'est une direction claire autre que passer de l'autre côté par faim de non recevoir...
je dis n'importe quoi...
vais aller dehors...

mag c'est moi dans dix ou quinze ans...
quand les enfants auront intégré la société, quand elle aura fini de me les voler de les bouffer de les formater, de leur faire mal "pour leur bien"...quand ceux qui sont aujourd'hui mon piquet, ma chaîne, mon empêchement, mon sacrifice, mais mes seuls amours, mes moteurs, m'auront laissée au rang des choses du passé, et c'est bien normal...alors où sera le moteur du départ, du renouveau, où sera l'amour?
si tu savais comme je te comprends, vieille lionne.

mag c'est moi dans dix ou quinze ans...

Non !
Chaque être est unique et les contextes socioculturalohistoricopacomik différents.

... pleins de choses à écrire mais je ne suis pas focalisée là dessus : j'écoute les quelques oiseaux et le silence de la civilisation, tout est comme suspendu, en attente... il me semble percevoir comme une tension... sont tous à la télé à cette heure...

pfffff je vais aller marcher...

pataprout.

chaque être est unique mais nombreuses sont les petites fourmis qui suivent le même chemin, chacun persuadée de l'unicité de sa destinée, et les cimetières sont pleins...de vies très semblables.

c'était ma minute philo, vous pouvez reprendre une activité normale.

(seiphys ça suffit t'es un beau mec j'en suis intimement convaincue-ne me demande pas d'où je sors mes conneries de certitudes de ce genre, j'aurais un peu de mal à e pas verser dans l'irrationnel, laule- arrête mes avatars moches, assume ta canonitude, bordayl. ^^)

l'être... n'est pas la vie que mène la créature qui le porte plus ou moins, être c'est se sentir exister vibrer et décider de ce qu'on crée avec cette vibration...
les cimetières sont aussi pleins de fantômes qui ont toujours pas compris ce qu'était vibrer la vie et qui continuent à traîner leur mental astral en scotchant les gens et les lieux...
c'était ma minute rebelle tu peux enlever tes bouchons d'oreilles et tes lunettes de soleil

assume ta canonitude

Non après je deviens con et il m'arrive que des conneries

au pire je te viole.
tu t'en remettras.
laule

je disais donc "que des conneries "

lulz

effet démo.

Coucou Felidé.

Je passe juste faire un petit bonjour, puisque je suis venue enlever des photos comme je te l'avais dit.

Ne reste qu'à sauver les MP.


Bisous.

je te rattraperai ailleurs.
^^

tiens j'ai pondu un pavé je sais que y'a des gens qui en feront leur petit casse croûte ici. allez, au moins un. j'ai confiance. mais si.
laule
(paye ton précaire est à l'abandon, je n'ai pas envie d'être celle qui relancera ce site, et ce n'est pas que je ne veuille pas publier sur fessecroute mais figurez vous que j'ai tenté et j'ai beau m'accrocher à cette merde qui n'a de social que le nom je n'y trouve décidément pas grand chose, ce n'est qu'un grand magasin d'égos humains qui sont pour moi aussi distincts les uns des autres que deux marques de nouilles, et je m'y retrouve pas du tout en nouilles^^)
(bref, le pavé)

Je me rapproche du moment où je pourrai décrire tout le processus de mort sociale. Bien sûr c'est un peu angoissant. Je me sens comme un biographe qui arriverait à la fin de son livre, après ça plus rien à dire, après ça c'est la mort, personne n'en est jamais revenu pour raconter alors on s'imagine des choses...mais globalement on se doute bien. On s'y fait, ma foi. L'analyse est intéressante. On s'occupe, mes amis, on s'occupe. Comme les vieux.

Ce qui est intéressant c'est que les processus de vie et mort sociale sont assez semblables à ceux de vie et mort tout court.
Les circonstances extérieures ne sont pas les mêmes mais elles jouent le même rôle. Les aléas nommés divorce ou chômage sont aussi destructeurs que ceux nommés cancer ou cirrhose, interviennent avec la même injustice, frappant avec cette même main hasardeuse qui préserve tout de même le plus souvent ceux qui ont eu la chance de naître en milieu protégé.
La vie sociale commence aussi, comme la vie tout court, à s'éteindre dès lors qu'elle est transmise. Les enfants rappellent par ler venue notre mortalité. La vie sociale des enfants rappelle la fin de la nôtre. Vient un jour où on doit valoriser leur avenir, et de la même manière qu'on s'astreint à une hygiène de vie plus stricte pour préserver la santé de nos chérubins, on se retrouve un jour à choisir un lieu de vie qui leur permettra de suivre des études. Là commence la transmission, et transmettre c'est donner, et donner c'est accepter de perdre...accepter de mourir un peu.
La mort sociale frappe, comme la mort tout court, des amis, des connaissances, de la famille sur le chemin.
Quand on est petit, on ne se rend pas bien compte. Les adultes n'aiment pas en parler, encore moins que de la mort tout court, alors ça reste un peu mystérieux, on sait qu'il est arrivé quelque chose mais on ne sait pas exactement quoi, et il n'y a pas de cérémonies de mémoire ni de cimetière pour se recueillir sur le souvenir des morts sociaux.
Quand on est grand, on ne sait toujours pas trop comment se comporter devant ça. On voit des gens tomber. Certains dans l'alcool, la drogue, en général ce sont les premières lignes de chute, d'autres dans le chômage, la misère, la solitude, deuxièmes lignes de combat menant si souvent au suicide...La vie sociale est aussi cruelle que la vie tout court, parfois même davantage. On peut avoir seulement vingt ans et avoir déjà vu tomber autant d'amis et de connaissances que son grand père en aura lus dans la rubrique nécrologique du journal...ça fait des jeunes-vieux, ma foi.
La ligne de fracture entre la vie tout court et la vie sociale est bien dans l'échelle de temps. La différence est là. Et c'est elle qui potentialise la soufffrance.
Le process de vie et mort sociale a été sensiblement accéléré par la société dite moderne...la même qui a allongé le process de vie et mort tout court.
Fracture temporelle.
Que ce serait-il passé si ça avait été l'inverse? Si la vie sociale avait été poussée, entretenue, soignée, jusqu'à durer quatre vingt ans de moyenne et si la vie tout court avait été malmenée de sorte que les corps ne tiennent pas plus que trente cinq ans...ça aurait probablement été ressenti comme une injustice terrible...(c'était le cas d'ailleurs à d'autres époques...ça a conduit à des révolutions, je crois)
Sans doute que les hommes auraient été saisis d'un élan d'empathie immense pour tous ceux partis trop tôt, condamnés à ne pas jouir de la vie, ça aurait fait l'effet que font ces décès précoces qui font pleurer des villages entiers lorsqu'ils se produisent.
" Vingt ans, ce n'est pas un âge pour mourir!" entend-on dans les petites églises de campagne quand un enfant du pays manque soudainement à l'appel.
Qu'entend-on quand l'enfant du pays est bien vivant mais déjà mort socialement au même âge? Quand il a été exclu du système étudiant, abandonné par ses proches et ses pairs, relégué dans un coin, quand il vit sa misère aussi bien qu'il le peut en s'étourdissant pour atténuer le souvenir cuisant des promesses de son enfance qui le hantera encore soixante longues années si il suit les statistiques?
"Quel fainéant!" entend-on dans les bistrots de campagne quand l'enfant du pays, tombé au champ de bataille de la guerre économique, passe la porte et rentre chez lui.
La mort sociale est bien plus cruelle que la mort tout court. Elle frappe plus durement, elle emporte plus de jeunes que de vieux, et laisse derrière elle quantité de fantômes errant pour une éternité dans un monde qui ne veut plus les voir.
En d'autres temps il y avait d'autres guerres. Il y en a toujours, mais elle sont plus discrètes, et elles tuent moins dans notre partie du monde si "évoluée". On n'a plus le clte du héros de guerre revenu vivant, pas davantage la mémoire des sacrifiés, il n'y a plus guère que les légionnaires pour encore bénéficier de quelque aura sociale à leur retour, quand ils en reviennent. On fait encore des émissions de télévision à leur sujet, c'est un signe qui ne trompe pas, allons.
La guerre économique, elle, ne connaît de héros que ses généraux. "Si on n'a pas une Rollex à cinquante ans, on a raté sa vie!", nous voilà bien loin de radio Londres...
La lutte pour la survie sociale ne produit pas de vétérans mais des "cancers sociaux" dont les noms ne figureront jamais sur aucun autre monument que la sans cesse plus monumentale liste des demandeurs d'emploi de catégorie A.


Les processus de vie et mort sociale sont décidément bien semblables à ceux de vie et mort tout court...finalement presque identiques.
Le mort social, fantôme errant au RSA dans une société où le salaire médian est trois fois supérieur à cette piteuse aumône, renégat, paria, intouchable, fait partie de ces morts que personne ne pleure jamais, comme ceux du tiers-monde que les journaux relatent...
Des morts en quantités. Des chiffres sans noms, sans histoires, sans visages. Des vies brisées réduites à la notion de dommage collatéral, déshumanisées jusqu'à en faire un autre monde, une autre dimension, une sorte de purgatoire sur Terre, le royaume des spectres et des ombres.


1 269 460 CV en ligne, annonce fièrement pôle emploi à l'employeur venu chercher la perle rare ne coûtant rien et produisant beaucoup.
193 521 offres d'emploi en ligne, annonce tout aussi fièrement le même pôle emploi au mort social venu chercher un peu d'espoir en forme de contrat d'insertion-exploitation.


Voilà une hécatombe vite calculée.

Ouais. Alors on peut devenir magiciens... Ou zombies.

Miam miam ...

http://www.regards.fr/economie/pas-d-austerite-pour-les-patrons,5183

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sapho : y'a aussi l'alcool et le sexe. ^^
flo : sms. bon appétit.

@ Félidé

Je vais sauvegarder ton texte. Très beau, très vrai, très touchant.
Commenter, ce serait dénaturer, alors voici une image connue, mais qui à mon sens illustre ton propos :



Merci

Pour avoir longuement échangé avec des concernés durant des années...ton texte coupe le souffle par sa lucidité.
Seule chose à ajouter : c'est tout à fait ça.

Note de désespoir : ça ne va pas s'arranger dans les mois qui viennent..et même peut être, les années. Mais ça, Felidé, tu le sais.

Note d'espoir : à chacun de la trouver....une piste perso. les bois (décidément ça vire à l'obsession, curieusement, depuis que j'ai retrouvé -réfugiée ? probable-, ma campagne natale, après avoir tant échangé avec ces gens que le système transforme en ombres humaines, qui sont souvent, pourtant les plus représentatifs de l'humanité dans son idéal : les plus riches, les plus humains).


Lorsque quelqu'un qui n'a plus rien et avec lequel vous discutez apprends que vous êtes originaire d'un coin de campagne, ils finissent par vous dire : partez avant qu'il ne soit trop tard, partez pauvre folle, ici, il n'y a déjà plus rien....c'est lui qui aide...et oui, pas celui ou celle qui met une pièce avec laquelle on ne peut avoir qu'un demi mars (sans les 100 balles).
Revenue "chez moi" dans mon coin de cambrouse, j'ai vu se multiplier les maisons dans les bois (de la cabane en bois, à la caravane...), mais chuuttt ! Loppsi veille.

Les gens disparaissent du paysage social et ceux qui y restent ne sont déjà plus vraiment vivants....

pavé de vidage.

*hop, tout parti!*

laule.


signer d'une fleur, sérieux. tu es l'artisan de la mal compréhension de ta virilité. cette fois nous avons une preuve!
mouahaha!

P'tet bien ouais : j'assume : je n'ai jamais voulu être mâle alpha de base moi!!! beurk...

(et pis c'est moi flowwhere : il y en a pas deux sur toute la toile na!!! ^^ )

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bug cérébral lol

Enfin bref tout ça pour dire : des petites cases, des petites boites toujours et encore pff c'est fatiguant à la longue.

Et en plus : nous les avons internalisé à un moment donné : ce qui nous a fort desservi dans notre développement... malheureusement...

Je citerai à cette occasion une excellente référence bibliographique découverte grâce à Félidé :

"Clément Rosset a raison : il est parfaitement inutile de combattre les dogmes. Ils se flétrissent d’eux-mêmes, disparaissent, et renaissent comme des champignons vénéneux. Restons à distance, rions si nous en avons le cœur, comme Démocrite, ou pleurons si nous sommes de l’humeur d’Héraclite, mais rien n’y changera rien de toutes façons. Cette affaire ne peut se régler que par une décision personnelle et parfaitement inexportable. "
(Guy KARL in "La philosophie du Border-Line")

Je pense néanmoins qu'elle est exportable, mais comme toute chose, plus on l'acquiert jeune plus elle est facile à vivre, sous réserve de ne pas utiliser de techniques aversives de contrôle.

+++

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Oui les formes ont changé jusque maintenant, mais le fond : non.

Et c'est aussi ce que Félidé hurle à corps et à cris quand elle parle de "réalité"...

Et c'est pourquoi je recommande à quiconque s'intéresse à ça de lire du B.F Skinner.
(De toute façon il n'y a que 2 de ses bouquins qui ont été traduits en français... honte franco-française!!!)

La seule manière de sortir de tout ça est de reconceptualiser la vision que nous avons de l'humain!!! (grrr *##*#*!)

(bon allez je aller me lacher un peu sur le topic libre arbitre maintenant llooll ^^)

Oui Félidé, et quand les relations se limitent à une relation d'aide, c'est grave aussi. Or tout le social se fait là-dessus, la relation d'aide. Et si je ne peux pas t'aider alors je n'ai rien à te dire. Mais justement c'est de ça qu'on a besoin aussi, d'une vraie relation, pas seulement d'une relation d'aide. Besoin de personnes avec qui partager sans jugement, en confiance.
Ensuite, pour moi, il y a une "dimension spirituelle" sans laquelle ma vie n'a aucun sens. L'abrutissement des sens, genre "sex & rockn'roll" ou "métro boulot dodo si je réfléchis je suis mort", ne cherche qu'à détruire cette partie de moi. Je ne peux pas bien vivre dans la dimension horizontale sans la verticale, pas seulement grandir vers autre chose (même s'il y a de ça partiellement) mais simplement parce que c'est la réalité.
Mes pratiques je les ai déjà évoquées, religion catholique, t'aï-chi-chuan, et un immense intérêt pour le judaïsme.
C'est cette redécouverte du spirituel qui m'a permis de revivre.
Bonne chance !

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hihhi

Pas d'ac : sur quoi ? si tu veux bien expliciter cher loic... (on peut se retrouver sur un autre fil si tu veux...)

(et puis heureusement qu'on peut jouer : et je crois même qu'on peut faire passer beaucoup d'idées en jouant... pourvu que l'interlocuteur ne soit pas trop à monter sur ses grands chevaux, ou à s'enfermer dans sa tour d'ivoire ...)

+++

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"Or tout le social se fait là-dessus, la relation d'aide. Et si je ne peux pas t'aider alors je n'ai rien à te dire."

Et pour proposer une pléïade de vieilles aides qui s'entassent dans l'arrière boutique et sans se renseigner sur ce dont a vraiment besoin l'autre.

Un peu comme si on allait choisir un dentier ou des lunettes d'après des normes de tailles et critères de base, classés dans de petites étagères et tamponnés.

Le fond pour moi c'est ça :

qwerty a écrit:
(...)Le libre arbitre n'est probablement qu'un artefact du à une appréciation de la réalité très imparfaite(...)

Flowwhere a écrit :

Réalité perçue à travers le prisme archaïque et nombriliste d'un dualisme judéo chrétien et cartésien (au sens propre du terme : produit par Descartes entre autres)


Extrait de : https://www.zebrascrossing.net/t7072-le-libre-arbitre-la-metaphysique-dans-un-referentiel-humain


D'où la nécessité de reconceptualiser la vision "instinctive" naîve et basique que nous avons de nous même (humains)
(et de lire du Skinner ^^)

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hihihi

Tu restes le we entier le 22/09 à Castres???

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lol

Oui mais j'habite un bon 250 bornes plus au nord...

@ bientot

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