le dilemme du prisonnier
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le dilemme du prisonnier
LE DILEMME DU PRISONNIER
Un crime. Peu importe qui l’a commis. Deux hommes sont emprisonnés et interrogés séparément. Si un seul avoue, il prend perpète et l’autre sort. Si Aucun n’avoue, chacun prend 20 ans. Si tous les deux avouent, ils prennent 10 ans. Pour chacun, le choix repose sur ce qu’il présume.....que l’autre va faire.
Seul choix réel selon John Nash : ne pas avouer car 20 ans est un compromis et ne repose pas "sur l'autre"...
John Nash évoque ce dilemme du prisonnier pour "mettre en avant" l'idée que quand il anticipe ce qu'un humain va faire, l'humain trahit toujours le premier par PEUR d'être trahi.
ET POURTANT
Dans un vieux Prince of Persia, on affrontait son double dans le miroir. Il rendait coup pour coup. Il était aussi fort. Il anticipait tous nos coups. Il était imbattable. On finissait par s'épuiser.
Et pourtant, j'ai trouvé la solution... il fallait rengainer son épée....
Je n'ai jamais oublié cette leçon...
TRAHIR OU PAS TRAHIR, CAS PARTICULIER...
Une fois n'est pas coutume, j'ai répété la même erreur maintes fois. (Pas coutume car j'avais lu quelque part que répéter une erreur devenait une faute, ainsi d'habitude, je m'efforçais toujours de ne commettre des erreurs qu'une fois...c'est ainsi que j'avais évolué... )
Cette erreur répétée pour le coup, l'ai faite parce que : je ne voulais pas trahir des personnes. Je m'étais senti le devoir de les aider. Ca faisait longtemps que j'avais rengainé mon épée...avec tous les humains...
Seulement voilà...c'étaient des personnes qui se trahissaient elles-même.
Quand on aide des personnes qui se trahissent constamment elles-même...Alors on les aide à se trahir bien.
J'ai fini par me rendre compte que ce faisant, c'est moi que j'ai trahi. Moi et d'autres personnes encore...
(Véga a dû me dire ailleurs qu'en n'aidant pas les bonnes personnes, on "fait perdre" aux autres des choses) Moi, ce que je suis, mes principes, mes idéaux, mes rêves, ma vérité, mon amitié...
Il eût fallu que je dégainasse mon épée avec ces trahisseurs, pour parer les coups qu'ils se portaient à eux-même, et pour parer les coups qu'ils filaient à leur entourage en se débattant tout seuls avec leurs chimères...
Mais bêtement j'ai écouté ceux qui criaient le plus fort...qui pleuraient le plus fort...j'ai entendu leurs silences...j'ai cru qu'en refusant le combat je pourrai les libérer de leurs prisons...En tendant l'autre joue ? En répondant aux coups par de l'amour ? Leur donner l'exemple ? (Hein, Timidou....? ) C'était une erreur. Lamentable.
C'est pourquoi je comprends qu' Eléa aime Nietzsche. parfois on "rend service" en dégainant son épée. Même, il faut des sacrées couilles pour le faire.
C'est pourquoi j'ai renoncé à sauver quiconque...d'autre que moi.(Pour l'instant ? )
Car me trahir moi a été la pire erreur, et la seule que j'ai répétée à mon détriment, maintes fois...
Je trouve cette réflexion intéressante, alors je la pose là.
A mes yeux, le dilemme du prisonnier ne marche pas à tout les coups. Car il est d'autres êtres (dont je suis à présent) qui ne sont ni enchaînés, ni prisonniers, ni hurlant ni se débattant (risquant de donner des coups alentour) et ce sont ceux-là à présent que j'ai envie de voir et d'entendre...
Il y en a d'autres qui marchent librement, épée rengainée, quoi que tout à fait aptes à la dégainer plus vite que leur ombre au besoin. Les échanges avec ceux-là sont extraordinaires.
Dans un monde du tout tout de suite, du plus que, il me semblait que la réflexion sur la trahison s'imposait d'elle-même...
J'ai fauté, et je le reconnais, mais ça ne m'arrivera plus jamais : je ne me trahirais plus jamais moi. Ainsi je ne trahirais plus jamais non plus les personnes que j'aime. Et je ne pourrai aimer vraiment que celles qui sont telles...
Je crois que ça me fait du bien de le dire à des témoins bienveillants et que ça peut intéresser certains.
Un crime. Peu importe qui l’a commis. Deux hommes sont emprisonnés et interrogés séparément. Si un seul avoue, il prend perpète et l’autre sort. Si Aucun n’avoue, chacun prend 20 ans. Si tous les deux avouent, ils prennent 10 ans. Pour chacun, le choix repose sur ce qu’il présume.....que l’autre va faire.
Seul choix réel selon John Nash : ne pas avouer car 20 ans est un compromis et ne repose pas "sur l'autre"...
John Nash évoque ce dilemme du prisonnier pour "mettre en avant" l'idée que quand il anticipe ce qu'un humain va faire, l'humain trahit toujours le premier par PEUR d'être trahi.
ET POURTANT
Dans un vieux Prince of Persia, on affrontait son double dans le miroir. Il rendait coup pour coup. Il était aussi fort. Il anticipait tous nos coups. Il était imbattable. On finissait par s'épuiser.
Et pourtant, j'ai trouvé la solution... il fallait rengainer son épée....
Je n'ai jamais oublié cette leçon...
TRAHIR OU PAS TRAHIR, CAS PARTICULIER...
Une fois n'est pas coutume, j'ai répété la même erreur maintes fois. (Pas coutume car j'avais lu quelque part que répéter une erreur devenait une faute, ainsi d'habitude, je m'efforçais toujours de ne commettre des erreurs qu'une fois...c'est ainsi que j'avais évolué... )
Cette erreur répétée pour le coup, l'ai faite parce que : je ne voulais pas trahir des personnes. Je m'étais senti le devoir de les aider. Ca faisait longtemps que j'avais rengainé mon épée...avec tous les humains...
Seulement voilà...c'étaient des personnes qui se trahissaient elles-même.
Quand on aide des personnes qui se trahissent constamment elles-même...Alors on les aide à se trahir bien.
J'ai fini par me rendre compte que ce faisant, c'est moi que j'ai trahi. Moi et d'autres personnes encore...
(Véga a dû me dire ailleurs qu'en n'aidant pas les bonnes personnes, on "fait perdre" aux autres des choses) Moi, ce que je suis, mes principes, mes idéaux, mes rêves, ma vérité, mon amitié...
Il eût fallu que je dégainasse mon épée avec ces trahisseurs, pour parer les coups qu'ils se portaient à eux-même, et pour parer les coups qu'ils filaient à leur entourage en se débattant tout seuls avec leurs chimères...
Mais bêtement j'ai écouté ceux qui criaient le plus fort...qui pleuraient le plus fort...j'ai entendu leurs silences...j'ai cru qu'en refusant le combat je pourrai les libérer de leurs prisons...En tendant l'autre joue ? En répondant aux coups par de l'amour ? Leur donner l'exemple ? (Hein, Timidou....? ) C'était une erreur. Lamentable.
C'est pourquoi je comprends qu' Eléa aime Nietzsche. parfois on "rend service" en dégainant son épée. Même, il faut des sacrées couilles pour le faire.
C'est pourquoi j'ai renoncé à sauver quiconque...d'autre que moi.(Pour l'instant ? )
Car me trahir moi a été la pire erreur, et la seule que j'ai répétée à mon détriment, maintes fois...
Je trouve cette réflexion intéressante, alors je la pose là.
A mes yeux, le dilemme du prisonnier ne marche pas à tout les coups. Car il est d'autres êtres (dont je suis à présent) qui ne sont ni enchaînés, ni prisonniers, ni hurlant ni se débattant (risquant de donner des coups alentour) et ce sont ceux-là à présent que j'ai envie de voir et d'entendre...
Il y en a d'autres qui marchent librement, épée rengainée, quoi que tout à fait aptes à la dégainer plus vite que leur ombre au besoin. Les échanges avec ceux-là sont extraordinaires.
Dans un monde du tout tout de suite, du plus que, il me semblait que la réflexion sur la trahison s'imposait d'elle-même...
J'ai fauté, et je le reconnais, mais ça ne m'arrivera plus jamais : je ne me trahirais plus jamais moi. Ainsi je ne trahirais plus jamais non plus les personnes que j'aime. Et je ne pourrai aimer vraiment que celles qui sont telles...
Je crois que ça me fait du bien de le dire à des témoins bienveillants et que ça peut intéresser certains.
Phedre- Messages : 2822
Date d'inscription : 01/10/2009
Age : 47
Localisation : bah ça dépend des fois
Re: le dilemme du prisonnier
Phedre a écrit:Quand on aide des personnes qui se trahissent constamment elles-même...Alors on les aide à se trahir bien
ouais! ça, ça me parle. Beaucoup du reste aussi, mais ça plusse.
Ainsi tu comprends comment une épée peut piquer, mais ne point tuer.... et l'intention...
Invité- Invité
Re: le dilemme du prisonnier
Ah ouais et en conclusion je dirais : pour éviter tout dilemme, mieux vaut éviter les personnes qui sont emplies de dilemmes (souvent ils nous font fumer bien trop )
Phedre- Messages : 2822
Date d'inscription : 01/10/2009
Age : 47
Localisation : bah ça dépend des fois
Re: le dilemme du prisonnier
[quote="Super Martyre"]
Oui...ça n'est pas l'arme qui compte mais la main qui la tient
Phedre a écrit:Ainsi tu comprends comment une épée peut piquer, mais ne point tuer.... et l'intention...
Oui...ça n'est pas l'arme qui compte mais la main qui la tient
Phedre- Messages : 2822
Date d'inscription : 01/10/2009
Age : 47
Localisation : bah ça dépend des fois
Re: le dilemme du prisonnier
Je me rappelle aussi de cette histoire du double
Mais si je me souviens bien, il fallait quand même tirer son épée contre les "méchants". Ce que j'en retiens moi plus, c'est de ne pas tirer l'épée contre soi-même, que même le double méchant fait partie de soi.
Et oui, il faut pouvoir sortir l'épée, le tout est de savoir quand et comment, et j'ai envie de dire que c'est le plus difficile.
Mais si je me souviens bien, il fallait quand même tirer son épée contre les "méchants". Ce que j'en retiens moi plus, c'est de ne pas tirer l'épée contre soi-même, que même le double méchant fait partie de soi.
Et oui, il faut pouvoir sortir l'épée, le tout est de savoir quand et comment, et j'ai envie de dire que c'est le plus difficile.
Super PY est rive- Messages : 4432
Date d'inscription : 09/10/2009
Age : 39
Localisation : environ par la
Re: le dilemme du prisonnier
Phèdre : Si ton épée n'est pas trop rouillée....tu peux, faut juste bien la tenir. J'omets souvent de prendre mon bouclier, en revanche, pas par connerie ou masochisme, mais simple choix personnel, car j'ai peine à me mouvoir avec, ça m'entrave. Et finalement c'est pas si mal, comme ça moi aussi je peux les recevoir les piqûres de rappel
Super PY-Con bière : fais-toi confiance, si tu est dans une forêt avec du brouillard et que tu commences à entendre une petite musique étrange, avec accélération du rythme, notes plus graves, dégaine, c'est le moment.
Super PY-Con bière : fais-toi confiance, si tu est dans une forêt avec du brouillard et que tu commences à entendre une petite musique étrange, avec accélération du rythme, notes plus graves, dégaine, c'est le moment.
Invité- Invité
Re: le dilemme du prisonnier
Bah, c'est pas ça, c'est juste qu'elle aime bien son fourreau, et n'aime pas en sortir. Mais, bon du coup, elle a aussi besoin de prendre l'air de temps en temps, et d'être aiguisée, j'aime bien jouer avec de temps en temps.
Après, devoir s'en servir vraiment, ça me fait chier, mais c'est parfois nécéssaire. Généralement, je ne la sors vraiment qu'en dernier recours, quand je ne vois pas d'autre solution.
Après, devoir s'en servir vraiment, ça me fait chier, mais c'est parfois nécéssaire. Généralement, je ne la sors vraiment qu'en dernier recours, quand je ne vois pas d'autre solution.
Super PY est rive- Messages : 4432
Date d'inscription : 09/10/2009
Age : 39
Localisation : environ par la
Re: le dilemme du prisonnier
looooool
moi non plus pas de bouclier non plus, mais si tu veux Eléa on peut s'entraîner régulièrement à l'épée, car si on redevient expertes et pas rouillées, pas besoin de bouclier l'épée à elle seule peut couvrir tous les angles
et pi les estafilades, comme tu dis Eléa, sont des rappels
en garde !!!!! et bonne journée !!!!
moi non plus pas de bouclier non plus, mais si tu veux Eléa on peut s'entraîner régulièrement à l'épée, car si on redevient expertes et pas rouillées, pas besoin de bouclier l'épée à elle seule peut couvrir tous les angles
et pi les estafilades, comme tu dis Eléa, sont des rappels
en garde !!!!! et bonne journée !!!!
Phedre- Messages : 2822
Date d'inscription : 01/10/2009
Age : 47
Localisation : bah ça dépend des fois
Re: le dilemme du prisonnier
(J'aime vos réflexions et les métaphores à la PY-con cerveza aussi : le coup de "l'épée bien aiguisée" et tout et tout... du "jouer avec" aussi!!! Je suis désolée mais je vois le "mâle" partout!!! Je sors, promis).
Sinon, j'envie votre faculté à percevoir "les gens", leurs "intentions". Mais j'ai déjà du l'écrire quelque part. Comme ça n'enrichit en rien le sujet... Je (merci pour la "rigolade"...)
Sinon, j'envie votre faculté à percevoir "les gens", leurs "intentions". Mais j'ai déjà du l'écrire quelque part. Comme ça n'enrichit en rien le sujet... Je (merci pour la "rigolade"...)
V.O- Messages : 1018
Date d'inscription : 10/02/2010
Age : 51
Localisation : Nord - Blayais, au pays des asperges et du vin
Re: le dilemme du prisonnier
mé resteuh !!
on perçoit les gens, tout ça, quand on a beaucoup pratiqué les gens...en fait... mais bon y'en a aussi qui échappent à toute interprétation, hein lol
on perçoit les gens, tout ça, quand on a beaucoup pratiqué les gens...en fait... mais bon y'en a aussi qui échappent à toute interprétation, hein lol
Phedre- Messages : 2822
Date d'inscription : 01/10/2009
Age : 47
Localisation : bah ça dépend des fois
Re: le dilemme du prisonnier
Merde, je n'y avais même pas pensé
Les intentions des gens, j'ai pas vraiment l'impression de les percevoir non plus, c'est plus un feeling, je saurai pas vraiment décrire.
Et comme dit phèdre aussi un peu
Les intentions des gens, j'ai pas vraiment l'impression de les percevoir non plus, c'est plus un feeling, je saurai pas vraiment décrire.
Et comme dit phèdre aussi un peu
Super PY est rive- Messages : 4432
Date d'inscription : 09/10/2009
Age : 39
Localisation : environ par la
Re: le dilemme du prisonnier
oui bien sûr, on peut pas décrire
Phedre- Messages : 2822
Date d'inscription : 01/10/2009
Age : 47
Localisation : bah ça dépend des fois
Re: le dilemme du prisonnier
Ben ils sont tellement changeant... Je fais partie du lot aussi. Je suis changeante, "cyclique"; alors les autres doivent aussi se "poser" des questions et être sur leur garde, j'imagine.
Le bouclier... c'est l'attaque parfois, avant même d'avoir senti l'autre dégainer... Enfin, ça c'était avant... Je n'en ai plus non plus. Je ne dégaine rien non plus... Je laisse faire, même quand ça fait mal, en tout cas avec les personnes qui ne me sont pas "trop" proches.
Avec les autres, les plus "intimes", je le porte en permanence le bouclier, celui de poche ou un autre... En tout cas je "porte" un truc qui veut que je me protège un minimum, pour ne pas souffrir davantage. Il n'y a rien de plus terrible pour moi qu'un proche qui me "casse"... Je m'explique : je suis ouverte à la discussion même si de manière générale je réagis au quart de tour (statégie évoquée juste avant...). Je SAIS entendre ce que quelqu'un a à me dire s'il prend le temps, le courage parfois aussi de le faire. J'accepte de remettre en question si j'estime que oui, effectivement il y a matière à... Là où "j'ai du mal" aujourd'hui plus qu'hier, c'est sur la remise en question de ma "personne" par des gens qui m'ont longtemps fait risette et ont presque chanter des louanges que je n'ai jamais demandées ni acceptées et qui ont attaqué par derrière, tout en conservant un masque avenant et "sincère".
Je crois que je suis hors sujet mais tant pis. Mais il est clair que l'on perçoit de l'autre ce qu'il veut bien nous donner à voir... j'en conclus donc que si je suis perçue de "telles manières" (et je mets au pluriel puisque il est aussi clair que d'une personne à l'autre, je me "montre" différemment et que chacun a ses propres carte et décodeur du monde...) par les "gens" c'est bien que je leur ai montré "CA".
Je suis comme tout le monde. Et malgré toutes mes bonnes intentions, je ne suis pas insensible : au physique, aux premiers mots, aux permières réflexions, aux réactions aux situations. Mais lors des premières rencontres, combien d'entre nous se donnent à voir tels qu'ils sont, sincèrement, honnêtement... Le "tout le monde ment " n'est-il pas propre à ces premières rencontres?
Si demain j'ai l'occasion de rencontrer dix zèbres dans un même lieu..."saurai"-je qu'ils "en sont" ?!!! Se montreront-ils sous leur meilleur jour? Et moi? Et bien en toute honnêteté, cela dépendra de ma nuit, de mon humeur et tout et tout! si ça se trouve (et si , et si, et si...) on ne se regardera même pas!!! Boucliers brandis à bout de bras!
Je m'étale et je ne suis pas sûre de comprendre moi-même les mécanismes dont je parle. Tant mieux s'il y a des personnes qui maîtrisent la dynamique des groupes, etc. Je ne me leurre pas non plus. Ce serait facile de continuer encore et encore (houla!!! Je l'ai déjà écrit ça... j'en suis sûre!!) mais je ne fais pas de recherches poussées sur le sujet; cela me prendrait une vie, voire plusieurs entières. Je me rends compte en évoquant cela que mes vrais "problèmes" avec moi-même sont apparus à la suite d'une formation, comportant notamment des "éléments" de socio-psycho et autres mots vulgaires!!! Je vivais "mieux" en sachant moins, en réfléchissant moins, en n'étant pas contrainte par ma sale caboche de gratter, chercher,disséquer, classifier, formater, défragmenter... J'étais lus "adaptée" même si tout n'était pas rose, loin de là...
En "vieillissant" je me découvre un penchant prononcé pour la fainéantise dans le sens de ne rien faire "par obligation". C'est paradoxal car je ne fonctionne "bien" que dans l'urgence, en quelque sorte (est-ce lié au besoin de dépassement???) avec les risques que cela génère... Sauf que le corps ne suit plus.
Quelle image donné-je de moi? Alors, c'est selon mais il revient assez souvent que je suis perçue comme : dynamique, pêchue quoi, bien dans ma peau, au choix distante ou au contraire super accessible (!), sûre de moi (!!!???). Grosso-modo, c'est ce que j'ai retenu... Ah, bavarde dès qu'on me donne la parole...(ou le contraire aussi, silence radio, et dans ce cas-là c'est "tu es malade?"...). Et là je me marre : j'ai un méga super bouclier bien invisible!!! Parce que je ne ressens aucunement ces signaux "menteurs". Dynamique...je veux bien puisque lorsque je suis en action, je le suis, je ne fais pas semblant; j'accepte même difficilement de me "pauser" de crainte d'être moins "efficace" par la suite. Pour le reste, je suis "confuse"... tout et rien à dire. Bavarde... .
Autre trait de caractère marquant et noté par les "autres" depuis quelques années : "elle (moi) a toujours un pet de travers". Ben c'est vrai; physiquement, y'a TOUJOURS un truc qui merdouille et glandouille. Mais "je me soigne" (et le corps et l'esprit...quant au coeur, il va bien merci).
Il m'en revient une bonne aussi : perfectionniste, ou par extension exigeante, vis-à-vis de ???Qui, quoi?, Comment???... Oui, peut-être, Non, peut-être, jusque-boutiste plutôt, oui, non, peut-être. Allez, on va dire que c'est mon côté bélier contrarié (depuis longtemps) qui me travaille : faire ou ne pas faire, telle est la question. Mais à condition d'y arriver du premier coup, ou du second, et de finir, d'arriver au bout...mais y'a toujours un truc à rajouter, à "stop!"... CA je l'ai déjà dit aussi. Je "procrastine" comme vous le dites si bien.
Bon, je me suis fait squatteuse. J'aurais pu poster "chez moi" mais c'est là maintenant. Je vais aller rejoindre mon troupeau de normo-penseurs et leur casser les pieds, les oreilles et le reste aussi. Je vote contre le fait d'écrire tout ça comme ça et de le relire après et de me dire que c'est rien que des conneries et que j'ai certainement mieux "à faire" que ça mais que je le fais quand même et puis m... et voilà!
Le bouclier... c'est l'attaque parfois, avant même d'avoir senti l'autre dégainer... Enfin, ça c'était avant... Je n'en ai plus non plus. Je ne dégaine rien non plus... Je laisse faire, même quand ça fait mal, en tout cas avec les personnes qui ne me sont pas "trop" proches.
Avec les autres, les plus "intimes", je le porte en permanence le bouclier, celui de poche ou un autre... En tout cas je "porte" un truc qui veut que je me protège un minimum, pour ne pas souffrir davantage. Il n'y a rien de plus terrible pour moi qu'un proche qui me "casse"... Je m'explique : je suis ouverte à la discussion même si de manière générale je réagis au quart de tour (statégie évoquée juste avant...). Je SAIS entendre ce que quelqu'un a à me dire s'il prend le temps, le courage parfois aussi de le faire. J'accepte de remettre en question si j'estime que oui, effectivement il y a matière à... Là où "j'ai du mal" aujourd'hui plus qu'hier, c'est sur la remise en question de ma "personne" par des gens qui m'ont longtemps fait risette et ont presque chanter des louanges que je n'ai jamais demandées ni acceptées et qui ont attaqué par derrière, tout en conservant un masque avenant et "sincère".
Je crois que je suis hors sujet mais tant pis. Mais il est clair que l'on perçoit de l'autre ce qu'il veut bien nous donner à voir... j'en conclus donc que si je suis perçue de "telles manières" (et je mets au pluriel puisque il est aussi clair que d'une personne à l'autre, je me "montre" différemment et que chacun a ses propres carte et décodeur du monde...) par les "gens" c'est bien que je leur ai montré "CA".
Je suis comme tout le monde. Et malgré toutes mes bonnes intentions, je ne suis pas insensible : au physique, aux premiers mots, aux permières réflexions, aux réactions aux situations. Mais lors des premières rencontres, combien d'entre nous se donnent à voir tels qu'ils sont, sincèrement, honnêtement... Le "tout le monde ment " n'est-il pas propre à ces premières rencontres?
Si demain j'ai l'occasion de rencontrer dix zèbres dans un même lieu..."saurai"-je qu'ils "en sont" ?!!! Se montreront-ils sous leur meilleur jour? Et moi? Et bien en toute honnêteté, cela dépendra de ma nuit, de mon humeur et tout et tout! si ça se trouve (et si , et si, et si...) on ne se regardera même pas!!! Boucliers brandis à bout de bras!
Je m'étale et je ne suis pas sûre de comprendre moi-même les mécanismes dont je parle. Tant mieux s'il y a des personnes qui maîtrisent la dynamique des groupes, etc. Je ne me leurre pas non plus. Ce serait facile de continuer encore et encore (houla!!! Je l'ai déjà écrit ça... j'en suis sûre!!) mais je ne fais pas de recherches poussées sur le sujet; cela me prendrait une vie, voire plusieurs entières. Je me rends compte en évoquant cela que mes vrais "problèmes" avec moi-même sont apparus à la suite d'une formation, comportant notamment des "éléments" de socio-psycho et autres mots vulgaires!!! Je vivais "mieux" en sachant moins, en réfléchissant moins, en n'étant pas contrainte par ma sale caboche de gratter, chercher,disséquer, classifier, formater, défragmenter... J'étais lus "adaptée" même si tout n'était pas rose, loin de là...
En "vieillissant" je me découvre un penchant prononcé pour la fainéantise dans le sens de ne rien faire "par obligation". C'est paradoxal car je ne fonctionne "bien" que dans l'urgence, en quelque sorte (est-ce lié au besoin de dépassement???) avec les risques que cela génère... Sauf que le corps ne suit plus.
Quelle image donné-je de moi? Alors, c'est selon mais il revient assez souvent que je suis perçue comme : dynamique, pêchue quoi, bien dans ma peau, au choix distante ou au contraire super accessible (!), sûre de moi (!!!???). Grosso-modo, c'est ce que j'ai retenu... Ah, bavarde dès qu'on me donne la parole...(ou le contraire aussi, silence radio, et dans ce cas-là c'est "tu es malade?"...). Et là je me marre : j'ai un méga super bouclier bien invisible!!! Parce que je ne ressens aucunement ces signaux "menteurs". Dynamique...je veux bien puisque lorsque je suis en action, je le suis, je ne fais pas semblant; j'accepte même difficilement de me "pauser" de crainte d'être moins "efficace" par la suite. Pour le reste, je suis "confuse"... tout et rien à dire. Bavarde... .
Autre trait de caractère marquant et noté par les "autres" depuis quelques années : "elle (moi) a toujours un pet de travers". Ben c'est vrai; physiquement, y'a TOUJOURS un truc qui merdouille et glandouille. Mais "je me soigne" (et le corps et l'esprit...quant au coeur, il va bien merci).
Il m'en revient une bonne aussi : perfectionniste, ou par extension exigeante, vis-à-vis de ???Qui, quoi?, Comment???... Oui, peut-être, Non, peut-être, jusque-boutiste plutôt, oui, non, peut-être. Allez, on va dire que c'est mon côté bélier contrarié (depuis longtemps) qui me travaille : faire ou ne pas faire, telle est la question. Mais à condition d'y arriver du premier coup, ou du second, et de finir, d'arriver au bout...mais y'a toujours un truc à rajouter, à "stop!"... CA je l'ai déjà dit aussi. Je "procrastine" comme vous le dites si bien.
Bon, je me suis fait squatteuse. J'aurais pu poster "chez moi" mais c'est là maintenant. Je vais aller rejoindre mon troupeau de normo-penseurs et leur casser les pieds, les oreilles et le reste aussi. Je vote contre le fait d'écrire tout ça comme ça et de le relire après et de me dire que c'est rien que des conneries et que j'ai certainement mieux "à faire" que ça mais que je le fais quand même et puis m... et voilà!
V.O- Messages : 1018
Date d'inscription : 10/02/2010
Age : 51
Localisation : Nord - Blayais, au pays des asperges et du vin
Re: le dilemme du prisonnier
J'arrive pas à mettre de l'ordre dans mes idées pour l'instant, mais je répondrai.
Super PY est rive- Messages : 4432
Date d'inscription : 09/10/2009
Age : 39
Localisation : environ par la
Re: le dilemme du prisonnier
V.O a écrit:
Quelle image donné-je de moi? Alors, c'est selon mais il revient assez souvent que je suis perçue comme : dynamique, pêchue quoi, bien dans ma peau, au choix distante ou au contraire super accessible (!), sûre de moi (!!!???). Grosso-modo, c'est ce que j'ai retenu... Ah, bavarde dès qu'on me donne la parole...(ou le contraire aussi, silence radio, et dans ce cas-là c'est "tu es malade?"...).
ptdr
Phedre- Messages : 2822
Date d'inscription : 01/10/2009
Age : 47
Localisation : bah ça dépend des fois
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