Traits autistiques chez le zèbre
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Re: Traits autistiques chez le zèbre
Oui, ce qui permets de parler de continuum n'est visible qu'au niveau comportemental.
(Je viens juste d'avoir une grosse suée par rapport à un contact social dont je ne comprenais pas les tenants et aboutissants. J'étais au bord de la panique. Ça c'est bien terminé cette fois-ci. Pouhhh !)
Or un comportement n'est bien évidemment pas un indice de constitution physiologique. Il peut avoir différentes cause produisant un comportement semblable. Je suis très matérialiste et on vois bien qu'il n'y a rien de semblable au niveau constitutionnel. Donc oui, malheureusement/heureusement on peux combiner plusieurs "atypie".
(Je viens juste d'avoir une grosse suée par rapport à un contact social dont je ne comprenais pas les tenants et aboutissants. J'étais au bord de la panique. Ça c'est bien terminé cette fois-ci. Pouhhh !)
Or un comportement n'est bien évidemment pas un indice de constitution physiologique. Il peut avoir différentes cause produisant un comportement semblable. Je suis très matérialiste et on vois bien qu'il n'y a rien de semblable au niveau constitutionnel. Donc oui, malheureusement/heureusement on peux combiner plusieurs "atypie".
sylveno- Messages : 3360
Date d'inscription : 16/07/2013
Re: Traits autistiques chez le zèbre
je parlais de capacités cognitives(pas d'etre intelligent ou pas),lesquelles sont quantifiables par les test de qi(à un moment T c'est vrai),que l'on soit asperger,surdoué ou autres ces tests quantifient les memes choses,determinent les forces et faiblesses de chacun dans ce domaine precis..meme s'il faut manier le chiffre qi total avec prudence,compte tenu de heterogeneité des resultats frequente chez les personnes aspergers_coucou a écrit:Etant donné que le QI n'est que l'indicateur de l'expression d'une certaine forme d'intelligence à un instant précis... Alors bien sur, pour savoir si quelqu'un entre dans la "case" HPI, surdoué ou autre, il y a une analyse du profil complémentaire et indispensable, mais pour les autiste cette aspect là est la plupart du temps bien difficile à cerner puisqu'il y a un problème de communication, d'expression de ce qui se passe intérieurement.
je suis d'accord_coucou a écrit:Au risque de passer pour fleur bleue, j'ai personnellement la conviction qu'il y a une sorte de trésor en chaque personne.
avec ou sans douance justement,donc je ne vois pas de soucis à dire que tous les aspergers ne sont pas surdoués,ce n'est pas un jugement de valeur ..à part si j'estimais que quand meme quelque part...l'intelligence cognitive quantifiée par les tests de qi est un peu un meilleur tresor que les autres..ce qui n'est pas le cas
j'ai été tres touchée par la majorité des femmes aspergers que j'ai interrogées,lesquelles souvent n'etaient pas surdouées,ou avaient un qi global incalculable
tu veux dire des troubles autistiques plus marqués que dans la population classique?ours a écrit:
mais aussi des TSA plus élevés que la moyenne
oui je pense aussi que chaque personne est uniquerenarde 20 a écrit:Encore une fois, pour moi TSA et HP sont deux choses totalement différentes à la base, mais quand on mêle les deux chez un même individu cela crée un résultat unique
@mei:la seule donnée que j'ai c'est "il semble y avoir plus d'enfants aspergers que prevu aux deux extremités des aptitudes intellectuelles" Attwood 2010
il serait je trouve egalement interessant que ce sujet soit creusé,mais de la à parler d'un continuum,ça me parait intuitivement extrapolé... mais je suis souvent tres longue à la comprenette(soucis d'exactitude trop prononcé) d'où mes questions pour comprendre et peut etre changer d'avis
(de plus dans la liste de cecile bost,il s'agit peut etre d'une erreur de ponctuation,mais j'avais compris qu'elle listait les ressemblances asperger/douance..et si c'est le cas,concernant la douance ça me parait pas tres exact)
donc ce n'est pas toi qui va pouvoir eclairer ma lanternerenarde 20 a écrit:Plus j'avance dans la compréhension de cette double identité, plus je m'éloigne de cette idée de continuum et revendique chacune de ces deux caractéristiques.
dans la normalisation des comportements? dans les compensations? si oui,peux tu preciser un peu stp,j'arrive toujours pas à capter le sens ni la pertinenece de ce continuumsylveno a écrit:Oui, ce qui permets de parler de continuum n'est visible qu'au niveau comportemental.
oui ça on le sait,on peut meme etre surdoué et bipolaire... et pourtant là moi je pense qu'il y a continuum,je le sens (je taquine)sylveno a écrit:Donc oui, malheureusement/heureusement on peux combiner plusieurs "atypie".
ça m'explique rien de ce continuum,s'il existe,ni de ce à quoi vous pensez qu'il correspond un peu plus exactement..mais comme je suis au taf et que donc je peux pas lire les liens de sylveno ni telecharger le doc,peut etre que les reponses se trouvent dedans
merci en tout cas de m'aider à cerner un peu mieux en partageant vos reflexions
Invité- Invité
Re: Traits autistiques chez le zèbre
En plein milieu de mon tunnel en mars de cette année j'avais fait le test deux fois, une fois attentivement, une fois à l'instinct ...ce qui avait donné quasiment la même chose environ 130 Aspie,avec un talent aspie 9/10, une perception aspie 8,5/10...
120 neurotypique...avec comme dominantes environ 7/10 pour la communication et la recherche...
Si ça éclaire vos lanternes, je serais ravie qu'elles allument la mienne !!!!
Du coup aujourd'hui je me sens un peu..."imposteur"....chez les Z ?
Je sais bien qu'en état de choc post traumatique le cerveau est en état de Yaourt !!!
J'ai toujours fait de l'humour sur mon côté autiste...
Mais mes interrogations à ce sujet sont très récentes...
je vous lis attentivement...les discussions MP ou IRL ne tarderont pas je crois !!!
120 neurotypique...avec comme dominantes environ 7/10 pour la communication et la recherche...
Si ça éclaire vos lanternes, je serais ravie qu'elles allument la mienne !!!!
Du coup aujourd'hui je me sens un peu..."imposteur"....chez les Z ?
Je sais bien qu'en état de choc post traumatique le cerveau est en état de Yaourt !!!
J'ai toujours fait de l'humour sur mon côté autiste...
Mais mes interrogations à ce sujet sont très récentes...
je vous lis attentivement...les discussions MP ou IRL ne tarderont pas je crois !!!
Invité- Invité
Re: Traits autistiques chez le zèbre
http://www.talentdifferent.com/le-deficit-d%E2%80%99inhibition-latente-mecanisme-de-la-creativite-1126.html
Merci Bliss au passage...
ça m'éclaire...en partie
Vu que j'ai entendu y'a longtemps: "T'es tombée dedans quand t'étais ptite"...
C'est juste qu'en état de choc,ou de "conscience" c'est encore plus puissant !
Merci Bliss au passage...
ça m'éclaire...en partie
Vu que j'ai entendu y'a longtemps: "T'es tombée dedans quand t'étais ptite"...
C'est juste qu'en état de choc,ou de "conscience" c'est encore plus puissant !
Invité- Invité
Re: Traits autistiques chez le zèbre
Si je prends mon cas perso puisque c'est celui que je connais le mieux :
J'ai raconté page précédente comment je ne comprends pas ce qui n'est pas dit mais ce n'est pas toujours le cas et encore quand je pe,se comprendre, ça se révèle parfois faux. Quand ce n'est pas dit, je n'y pense pas.
Je n'ai rien d'un autiste pourtant, les conventions sociales m'échappe en grande partie. Ma femme m'a souvent reprocher tout ça "mais tu vois pas que tel chose et pas celle-ci ?" ben non, j'ai rien capté. Je ne comprends que la moitié des jeux de mots. Et je ne suis pas très accessible à l'humour et quand j'en fait, c'est souvent bizarre ce que je ne réalise qu'après coup.
Autrement dit, je ne présente qu'une cécité mentale partielle. Je n'ai que partiellement accès à la théorie de l'esprit.
À cela s'ajoute que quand il y a beaucoup de monde dans une salle ça me stress. J'ai l'impression que c'est parce qu'il y a trop d'infos en même temps. Et je n'aime pas les jeux de sociétés parce que je trouve les règles idiotes et arbitraires.
Mais je ne suis pas autiste. Je le sais parce que... parce que je le sais. Une intuition. C'est pas ici qu'on va me dire que l'intuition ne compte pas. C'est aussi pour ça que j'ai un doute sur la concomitance AS HP avec compensations et hyperadaptations. Je ne réfute pas le ressenti de Renarde20 puisqu'elle se sent comme ça sinon je réfute moi même mon assertion précédente sur l'intuition. C'est seulement que j'ai du mal à le croire. Il me semble douteux qu'un syndrome d'asperger puisse être compensé au point d'en devenir quasi invisible à un observateur.
Elle m'a fait passer une doc de spécialiste à ce sujet que je n'ai pas encore lu. J'en reparlerais quand ce sera fait.
Je me demande d'ailleurs souvent depuis que j'ai découvert tout ça comment j'ai pu exercer mon métier avec ça ou alors c'est au contraire pour ça que j'étais bon. Si, si j'étais bon.
Hypothèses en vrac :
Cette histoire de qi des autistes, je suis très dubitatif aussi. Je pense qu'il est impossible de le mesurer. Il n'est tout simplement pas fait pour ça. Et c'est valable dans les deux sens. Je veux dire le test n'est pas fait pour les tsa et les tsa ne sont ps fait pour le test. Pas du tout. Quel que soit la profondeur ou la légèreté de l'atteinte autistique. Pour SA ça se discute sauf si comme le recommande le DSM-5, ce trouble n'est plus particularisé mais inclus dans TSA ce que contestent de toute façon les spécialiste d'asperger.
Comprendre asperger dans TSA me semble justifié mais le seul qi ne suffit pas à expliquer la différence aspergers autistes, même AHF. Un aspie n'est pas un autiste à haut qi qui compense.
Que rajoute le QI là dedans ?
Probablement oui une capacité d'adaptation accrue pouvant compenser certains handicaps perceptifs. Il semblerait que ce soit en partie prouvé pour le déficit d'inhibition latente donc permettant d'abaisser la sensibilité sensorielle. Pour la perception globale/parcellaire. Il est dit qu'un SA compense. Or les données sembles se contredire en donnant une "détection des mouvements d'objets de grandes tailles" et "perception parcellaire" plus forte chez un neurotypique et plus faible chez hp et tsa. Et inversement pour "détection des mouvements d'objets de petites tailles" et "capacité de conception globale". Le paramètre "inhibition de l'information non pertinente" est donné plus forte chez un hp et plus faible chez les autres neurovariant comme chez un neurotypique. (j'ai peut-être mal recopier, je retournerais aux sources pour vérifier)
Dans le tableau ligne 8 et 9, il est indiqué que les asperger compensent la faible imagination des TA. Ça me semble assez douteux puisqu'on ne sait rien sur l'imagination des autistes puisqu'ils ne peuvent souvent pas la communiquer. Et puis comme le dit Loup...
Par contre, je ne vois pas comment le QI pourrait compenser une pensée analytique pour en faire une pensée arborescente. Ni compenser "l'activation des ressources attentionnelles" pour devenir mutlitâche. Ce qui est d'ailleurs évidemment en lien avec la problématique sur l'inhibition latente.
La seule donnés intéressante se trouve en ligne 73 "développement chronologique TSA" on voit que l'asperger n'est détectable qu'après 3 ans alors qu'un vrai TA l'est avant 3 ans.
pfffou ! j'ai rarement écrit un tel pavé !
J'ai raconté page précédente comment je ne comprends pas ce qui n'est pas dit mais ce n'est pas toujours le cas et encore quand je pe,se comprendre, ça se révèle parfois faux. Quand ce n'est pas dit, je n'y pense pas.
Je n'ai rien d'un autiste pourtant, les conventions sociales m'échappe en grande partie. Ma femme m'a souvent reprocher tout ça "mais tu vois pas que tel chose et pas celle-ci ?" ben non, j'ai rien capté. Je ne comprends que la moitié des jeux de mots. Et je ne suis pas très accessible à l'humour et quand j'en fait, c'est souvent bizarre ce que je ne réalise qu'après coup.
Autrement dit, je ne présente qu'une cécité mentale partielle. Je n'ai que partiellement accès à la théorie de l'esprit.
À cela s'ajoute que quand il y a beaucoup de monde dans une salle ça me stress. J'ai l'impression que c'est parce qu'il y a trop d'infos en même temps. Et je n'aime pas les jeux de sociétés parce que je trouve les règles idiotes et arbitraires.
Mais je ne suis pas autiste. Je le sais parce que... parce que je le sais. Une intuition. C'est pas ici qu'on va me dire que l'intuition ne compte pas. C'est aussi pour ça que j'ai un doute sur la concomitance AS HP avec compensations et hyperadaptations. Je ne réfute pas le ressenti de Renarde20 puisqu'elle se sent comme ça sinon je réfute moi même mon assertion précédente sur l'intuition. C'est seulement que j'ai du mal à le croire. Il me semble douteux qu'un syndrome d'asperger puisse être compensé au point d'en devenir quasi invisible à un observateur.
Elle m'a fait passer une doc de spécialiste à ce sujet que je n'ai pas encore lu. J'en reparlerais quand ce sera fait.
Je me demande d'ailleurs souvent depuis que j'ai découvert tout ça comment j'ai pu exercer mon métier avec ça ou alors c'est au contraire pour ça que j'étais bon. Si, si j'étais bon.
Hypothèses en vrac :
Cette histoire de qi des autistes, je suis très dubitatif aussi. Je pense qu'il est impossible de le mesurer. Il n'est tout simplement pas fait pour ça. Et c'est valable dans les deux sens. Je veux dire le test n'est pas fait pour les tsa et les tsa ne sont ps fait pour le test. Pas du tout. Quel que soit la profondeur ou la légèreté de l'atteinte autistique. Pour SA ça se discute sauf si comme le recommande le DSM-5, ce trouble n'est plus particularisé mais inclus dans TSA ce que contestent de toute façon les spécialiste d'asperger.
Comprendre asperger dans TSA me semble justifié mais le seul qi ne suffit pas à expliquer la différence aspergers autistes, même AHF. Un aspie n'est pas un autiste à haut qi qui compense.
Que rajoute le QI là dedans ?
Probablement oui une capacité d'adaptation accrue pouvant compenser certains handicaps perceptifs. Il semblerait que ce soit en partie prouvé pour le déficit d'inhibition latente donc permettant d'abaisser la sensibilité sensorielle. Pour la perception globale/parcellaire. Il est dit qu'un SA compense. Or les données sembles se contredire en donnant une "détection des mouvements d'objets de grandes tailles" et "perception parcellaire" plus forte chez un neurotypique et plus faible chez hp et tsa. Et inversement pour "détection des mouvements d'objets de petites tailles" et "capacité de conception globale". Le paramètre "inhibition de l'information non pertinente" est donné plus forte chez un hp et plus faible chez les autres neurovariant comme chez un neurotypique. (j'ai peut-être mal recopier, je retournerais aux sources pour vérifier)
Dans le tableau ligne 8 et 9, il est indiqué que les asperger compensent la faible imagination des TA. Ça me semble assez douteux puisqu'on ne sait rien sur l'imagination des autistes puisqu'ils ne peuvent souvent pas la communiquer. Et puis comme le dit Loup...
Par contre, je ne vois pas comment le QI pourrait compenser une pensée analytique pour en faire une pensée arborescente. Ni compenser "l'activation des ressources attentionnelles" pour devenir mutlitâche. Ce qui est d'ailleurs évidemment en lien avec la problématique sur l'inhibition latente.
La seule donnés intéressante se trouve en ligne 73 "développement chronologique TSA" on voit que l'asperger n'est détectable qu'après 3 ans alors qu'un vrai TA l'est avant 3 ans.
pfffou ! j'ai rarement écrit un tel pavé !
sylveno- Messages : 3360
Date d'inscription : 16/07/2013
Age : 61
Localisation : loin de tout
Re: Traits autistiques chez le zèbre
J'avais peu ou prou la même intuition de continuum il y a un an.
Parce qu'avec le test de QI et les IRL je découvrais enfin des pairs, et que dans le même temps le monde de l'autisme m'était familier. Un peu comme si j'avais deux langues maternelles oubliées que je retrouvais soudain.
Et puis avec le temps je me suis posée des questions, ai lu beaucoup de livres écrits par des femmes aspergers, plus que par des spécialistes qui observent le phénomène de l'extérieur et surtout pour des hommes qui ont des caractéristiques différentes.
Quand je parle d'hyperadaptation liée au HP pour une Asperger, il s'agit d'utiliser sa vitesse de traitement pour décortiquer et apprendre par coeur tous les codes sociaux renvoyés par chacune des personnes croisées. Avec le temps et la méta analyse de toutes ces données, il est possible de se constituer une bibliothèque et quasi instantanément de ressortir une attitude "cohérente" aux signaux, même non verbaux, envoyés par une nouvelle personne rencontrée.
Pour autant ça reste de l'adaptation, le mime d'un code qui n'est pas forcément compris et encore moins accepté ou partagé. Et si ce mécanisme est quasi invisible quand on a la maîtrise des évènements, ça se corse en état de déficit d'inhibition latente, car les agressions deviennent trop fortes et donner le change impossible.
Possible donc de passer incognito pendant des années, puisque quand on perd pied on se replie et se coupe du monde, difficile donc que ces comportements autistiques soient perçus, et quand ils le sont, ils sont simplement mal compris et mis sur le compte d'un mauvais caractère ou d'un refus de coopérer. Aux débordements émotionnels et aux "burning bridges" se rajoute donc la culpabilité de ne pas faire assez d'efforts alors que nous hyperadaptons à chaque instant ...
Parce qu'avec le test de QI et les IRL je découvrais enfin des pairs, et que dans le même temps le monde de l'autisme m'était familier. Un peu comme si j'avais deux langues maternelles oubliées que je retrouvais soudain.
Et puis avec le temps je me suis posée des questions, ai lu beaucoup de livres écrits par des femmes aspergers, plus que par des spécialistes qui observent le phénomène de l'extérieur et surtout pour des hommes qui ont des caractéristiques différentes.
Quand je parle d'hyperadaptation liée au HP pour une Asperger, il s'agit d'utiliser sa vitesse de traitement pour décortiquer et apprendre par coeur tous les codes sociaux renvoyés par chacune des personnes croisées. Avec le temps et la méta analyse de toutes ces données, il est possible de se constituer une bibliothèque et quasi instantanément de ressortir une attitude "cohérente" aux signaux, même non verbaux, envoyés par une nouvelle personne rencontrée.
Pour autant ça reste de l'adaptation, le mime d'un code qui n'est pas forcément compris et encore moins accepté ou partagé. Et si ce mécanisme est quasi invisible quand on a la maîtrise des évènements, ça se corse en état de déficit d'inhibition latente, car les agressions deviennent trop fortes et donner le change impossible.
Possible donc de passer incognito pendant des années, puisque quand on perd pied on se replie et se coupe du monde, difficile donc que ces comportements autistiques soient perçus, et quand ils le sont, ils sont simplement mal compris et mis sur le compte d'un mauvais caractère ou d'un refus de coopérer. Aux débordements émotionnels et aux "burning bridges" se rajoute donc la culpabilité de ne pas faire assez d'efforts alors que nous hyperadaptons à chaque instant ...
Dernière édition par Renarde20 le Sam 5 Oct 2013 - 13:31, édité 1 fois
Re: Traits autistiques chez le zèbre
Wahh, plein de réponses!
Je reprends dans l'ordre...
Ayaaaah,
Pour le continuum, le problème, c'est que c'est très linéaire...
_Coucou,
Je pense que c'est un test qui n'est pas adapté aux autistes, et les spécialistes le disent aussi.
Merci pour ton mot...
Ours,
L'aspie-quizz est déjà biaisé pour des hp, puisque nous avons ces fameux symptômes en commun.
Je me rappelle de personnes qui disaient avoir fait passer le test à des non autistes, et le résultat était bien "nt"...
Renarde20,
Ça n'empêche pas que ma vitesse de traitement soit laborieuse dans l'ensemble...
Ahh, le "quand on veut, on peut!", me fera toujours rire!
Estelle,
Dans ce cas, ça change pas mal de choses, et ce n'est peut-être pas de l'autisme, si les signes sont survenus après...
Sylveno,
Cependant, ça ne dure pas toute la journée, et le soir, je suis bien souvent chaos, et épuisée. Dans mon entourage, les gens sont très étonnés quand je les informe que je suis aspie, ça ne se voit pas franchement, à part parfois, qu'ils remarquent une singularité sur certaines choses, ou certains comportements.
Pour avoir rencontré des aspies hpi, et des aspies non hpi, il y a une différence dans le côté social, je trouve que ceux qui sont hpi sont plus capables de soutenir une conversation, à réagir un peu plus. Ceux qui sont non hpi, on sent une difficulté plus palpable à maintenir la conversation, les réponses sont plus courtes, plus laborieuses. Est-ce pour autant que les aspies hpi n'ont pas de difficultés? Non, résolument non, ça coûte beaucoup, en énergie, concentration, il y a des moments, j'abandonne, je suis incapable de suivre. Dès que ça devient plus de 5 personnes, je lâche.
La différence la plus donnée, est l'absence de retard mental, et de retard de langage (bien qu'il y ait évidemment des exceptions...).
Je reprends dans l'ordre...
Ayaaaah,
Les difficultés sociales se retrouvent dans pas mal de troubles, et fonctionnements... Ne serait-ce que la phobie sociale. Je suis donc d'accord avec toi.Ayaaaah a écrit:que des mecanislmes de defense style repli sur soi,isolement social soient utilisés par les personnes qui souffrent d'un decalage quelqu'il soit,ou lors de stress etc ok,mais ce n'est pas non plus l'apanage des surdoués ça..et plein de surdoués vont tres bien
Pour le continuum, le problème, c'est que c'est très linéaire...
_Coucou,
Je pense que c'est un test qui n'est pas adapté aux autistes, et les spécialistes le disent aussi.
Merci pour ton mot...
Ours,
L'aspie-quizz est déjà biaisé pour des hp, puisque nous avons ces fameux symptômes en commun.
Je me rappelle de personnes qui disaient avoir fait passer le test à des non autistes, et le résultat était bien "nt"...
Renarde20,
Étant pourvue des deux, je n'ai pas l'impression d'un continuum, mais de deux choses entremêlées, avec parfois des embardées de la part d'un des deux. Dans la théorie, on sépare ces deux entités, notamment pour pouvoir poser un diagnostic, mais dans la pratique, c'est pas évident de distinguer...Renarde20 a écrit:Encore une fois, pour moi TSA et HP sont deux choses totalement différentes à la base, mais quand on mêle les deux chez un même individu cela crée un résultat unique qui peut donner l'impression d'un continuum en fonction des compensations entre points "forts" et "faibles" de ces 2 entités.
Oui, on devient plus apte à répondre aux signes sociaux.Renarde20 a écrit:Quand je parle d'hyperadaptation liée au HP pour une Asperger, il s'agit d'utiliser sa vitesse de traitement pour décortiquer et apprendre par coeur tous les codes sociaux renvoyés par chacune des personnes croisées. Avec le temps et la méta analyse de toutes ces données, il est possible de se constituer une bibliothèque et quasi instantanément de ressortir une attitude "cohérente" aux signaux, même non verbaux, envoyés par une nouvelle personne rencontrée.
Ça n'empêche pas que ma vitesse de traitement soit laborieuse dans l'ensemble...
Ahh, le "quand on veut, on peut!", me fera toujours rire!
Estelle,
Tu as eu un choc traumatique?Estelle a écrit:Je sais bien qu'en état de choc post traumatique le cerveau est en état de Yaourt !!!
J'ai toujours fait de l'humour sur mon côté autiste...
Mais mes interrogations à ce sujet sont très récentes...
Dans ce cas, ça change pas mal de choses, et ce n'est peut-être pas de l'autisme, si les signes sont survenus après...
Sylveno,
Pourtant, je t'assure que je compense bien.sylveno a écrit:C'est aussi pour ça que j'ai un doute sur la concomitance AS HP avec compensations et hyperadaptations. Je ne réfute pas le ressenti de Renarde20 puisqu'elle se sent comme ça sinon je réfute moi même mon assertion précédente sur l'intuition. C'est seulement que j'ai du mal à le croire. Il me semble douteux qu'un syndrome d'asperger puisse être compensé au point d'en devenir quasi invisible à un observateur.
Cependant, ça ne dure pas toute la journée, et le soir, je suis bien souvent chaos, et épuisée. Dans mon entourage, les gens sont très étonnés quand je les informe que je suis aspie, ça ne se voit pas franchement, à part parfois, qu'ils remarquent une singularité sur certaines choses, ou certains comportements.
Pour avoir rencontré des aspies hpi, et des aspies non hpi, il y a une différence dans le côté social, je trouve que ceux qui sont hpi sont plus capables de soutenir une conversation, à réagir un peu plus. Ceux qui sont non hpi, on sent une difficulté plus palpable à maintenir la conversation, les réponses sont plus courtes, plus laborieuses. Est-ce pour autant que les aspies hpi n'ont pas de difficultés? Non, résolument non, ça coûte beaucoup, en énergie, concentration, il y a des moments, j'abandonne, je suis incapable de suivre. Dès que ça devient plus de 5 personnes, je lâche.
Nous sommes d'accord.Sylveno a écrit:Cette histoire de qi des autistes, je suis très dubitatif aussi. Je pense qu'il est impossible de le mesurer. Il n'est tout simplement pas fait pour ça. Et c'est valable dans les deux sens. Je veux dire le test n'est pas fait pour les tsa et les tsa ne sont ps fait pour le test. Pas du tout. Quel que soit la profondeur ou la légèreté de l'atteinte autistique. Pour SA ça se discute sauf si comme le recommande le DSM-5, ce trouble n'est plus particularisé mais inclus dans TSA ce que contestent de toute façon les spécialiste d'asperger.
Comprendre asperger dans TSA me semble justifié mais le seul qi ne suffit pas à expliquer la différence aspergers autistes, même AHF. Un aspie n'est pas un autiste à haut qi qui compense.
La différence la plus donnée, est l'absence de retard mental, et de retard de langage (bien qu'il y ait évidemment des exceptions...).
Hum, pas forcément, non. Il y a souvent des signes avant (j'en ai en tout cas).Sylveno a écrit:La seule donnés intéressante se trouve en ligne 73 "développement chronologique TSA" on voit que l'asperger n'est détectable qu'après 3 ans alors qu'un vrai TA l'est avant 3 ans.
Re: Traits autistiques chez le zèbre
Je ressens profondément des choses similaires à ce que Renarde exprime, sans pour autant en avoir autant d'intensité.
La découverte de cette fraction Aspie (ou autre nom) en moi, la reconnaissance de cette "orientation" est comme dit précédemment une seconde langue qui complète, brode, étoffe, enrichit ma langue, mes comportements sociaux, ma vie en lui fournissant ce que je pourrais considérer comme un motif qui lui donne enfin sa cohérence et son équilibre.
Je conçois que se croire un peu autiste peut blesser ceux qui sont en situation d'inadaptation sociale quotidienne, que c'est "à la mode chez les bobos" (je crois avoir lu cela sur ZC), que cela peut faire peur. Mais c'est pour moi une ouverture vers des modes de communication intenses, sensibles et doux et libres surtout.... et c'est un épanouissement et un étonnement sans cesse renouvelé.
La découverte de cette fraction Aspie (ou autre nom) en moi, la reconnaissance de cette "orientation" est comme dit précédemment une seconde langue qui complète, brode, étoffe, enrichit ma langue, mes comportements sociaux, ma vie en lui fournissant ce que je pourrais considérer comme un motif qui lui donne enfin sa cohérence et son équilibre.
Je conçois que se croire un peu autiste peut blesser ceux qui sont en situation d'inadaptation sociale quotidienne, que c'est "à la mode chez les bobos" (je crois avoir lu cela sur ZC), que cela peut faire peur. Mais c'est pour moi une ouverture vers des modes de communication intenses, sensibles et doux et libres surtout.... et c'est un épanouissement et un étonnement sans cesse renouvelé.
Invité- Invité
Re: Traits autistiques chez le zèbre
dans le contexte d'adultes hpi,
quelles sont les (des) différences/dimensions qui permettent de distinguer autisme et asperger ?
vers quelle pistes/sites/lectures me diriger ?
(Merci :-)
quelles sont les (des) différences/dimensions qui permettent de distinguer autisme et asperger ?
vers quelle pistes/sites/lectures me diriger ?
(Merci :-)
an.a.co.lu.the- Messages : 764
Date d'inscription : 02/06/2010
Re: Traits autistiques chez le zèbre
ok,merci pour avoir developpé vos ressentis et visions des choses
Invité- Invité
Re: Traits autistiques chez le zèbre
@Loup & co
Le choc n'a fait que mettre en lumière pour moi certains aspects de ma personnalité.Mon besoin d'isolement est fondamental, je me ressource dans ma solitude (différemment qu'auprès d'intimes). C'est dans " mon monde" que s'exprime le plus aisément ma créativité...C'est pas une période, mais l'histoire d'une vie...
L'extérieur parfois me semble confondre "à l'ombre"/ repos comme je le conçois avec " zone d'ombre/déprime/dépression" ...
En plus de tout mon cœur , je vis en société, mais avec des limites que je me dois d'apprendre à mieux connaitre.
Pourquoi suis-je intéressée par le sens d'Aspie ...?
Je ne connaissais même pas le mot il y a quelques mois...
Je suis seulement en train de reconnaitre une partie de mes besoins et de mes spécificités que je respecte mais qui, j'en ai bien conscience semble " étrange" ou " socialement déplacée ou mal acceptée" ou faisant peur à certains...
Il y a une personne dans mon entourage par exemple que je ne peux fondamentalement pas toucher, et encore moins être touchée par elle...Hors de question de claquer la bise à des personnes avec qui je ne ressens pas...de "connexion particulière"...Des sentiments , des impressions, des sensations qui sur mon chemin me mettent en relation avec ce fil d'ailleurs...
Une perception très spéciale des limites de mon corps physique...
Le choc n'a fait que mettre en lumière pour moi certains aspects de ma personnalité.Mon besoin d'isolement est fondamental, je me ressource dans ma solitude (différemment qu'auprès d'intimes). C'est dans " mon monde" que s'exprime le plus aisément ma créativité...C'est pas une période, mais l'histoire d'une vie...
L'extérieur parfois me semble confondre "à l'ombre"/ repos comme je le conçois avec " zone d'ombre/déprime/dépression" ...
En plus de tout mon cœur , je vis en société, mais avec des limites que je me dois d'apprendre à mieux connaitre.
Pourquoi suis-je intéressée par le sens d'Aspie ...?
Je ne connaissais même pas le mot il y a quelques mois...
Je suis seulement en train de reconnaitre une partie de mes besoins et de mes spécificités que je respecte mais qui, j'en ai bien conscience semble " étrange" ou " socialement déplacée ou mal acceptée" ou faisant peur à certains...
Il y a une personne dans mon entourage par exemple que je ne peux fondamentalement pas toucher, et encore moins être touchée par elle...Hors de question de claquer la bise à des personnes avec qui je ne ressens pas...de "connexion particulière"...Des sentiments , des impressions, des sensations qui sur mon chemin me mettent en relation avec ce fil d'ailleurs...
Une perception très spéciale des limites de mon corps physique...
Invité- Invité
Re: Traits autistiques chez le zèbre
Merci Loup, Renarde20 et aux autres aussi. J'abandonne l'idée de continuum et comprends beaucoup mieux la possibilités que des particularités aspie peuvent devenir invisible vue de l'extérieur. Du coup ça relance des questions sur mon fonctionnement perso.
sylveno- Messages : 3360
Date d'inscription : 16/07/2013
Age : 61
Localisation : loin de tout
Re: Traits autistiques chez le zèbre
Euh...c'est quoi la question ? ou les questions ?
J'étais intéressée par les deux dernières pages et puis j'ai eu sensation de noyade dans des flots d'écrits qui partaient dans tous les sens.
J'ai lu des phrases toutes prêtes, entendu déjà, écrites, recopiés....du coup j'ai eu un petit soupir...
Continuum c'est le mot a la mode des zèbres, d'ailleurs des zèbres qui s'auto-diag c'est aussi a la mode. Bon on va dire que c'est normal quand on se pose des questions de penser être Asperger mais un vrai aspie un pur sang il oserait jamais dire qu'il est aspie ou il n'oserait pas non plus émettre des théories sur sa vision ''intérieur'' du sujet tant qu'il n'a pas de diag officiel et même formel !
C'est que l'aspie, il a besoin de chose concrète et solide, les mensonges ou les demi-vérités ça l'angoisse.
Ok il va droit au but aussi et parfois il oublie de se présenter et fait pas trop attention a la rudesse de son propos...
Ce n'est pas de sa faute aspie-attitude il a pas le temps de faire des calins même en smiley et des rencontres supra émotionnel de supra z !
Il compense bien l'aspie, il apprend très vite a faire de l'ironie parfois ou de l'humour ou les deux en même temps.
Alors, alors un aspie hqi et un aspie non hqi est-ce si différent ? en fait c'est un peu, vraiment un peu comme un hqi et un non hqi, ils ont des bras des jambes etc l'un va sauter d'un sujet a un autre et faire des liens et bien l'autre aussi ahaha
La différence entre les aspies elle se situe pas vraiment a la taille de leurs..euh au chiffre de leur qi, il y a trois sortes d'autistes :
les grands coeurs d'enfants avec apparence distants qui croient tout de même encore en l'humain, le naif !
les misanthropes qui flairent les ''gens'' et tous leur travers et qui ont pas envie de rentrer dans des moules qui ne leurs correspondront jamais !
et les militants qui veulent qu'on les comprennent, qu'on accepte leurs différences
j'aime les trois mais je me préfère moi ( c'est mon côté hqi qui parle là )
quoi quoi ? j'ai dit des choses super scientifiques, j'ai pas fait de tableau mais je peux toujours mettre ma photo
C'était quoi la question ? enfin les questions ?
J'étais intéressée par les deux dernières pages et puis j'ai eu sensation de noyade dans des flots d'écrits qui partaient dans tous les sens.
J'ai lu des phrases toutes prêtes, entendu déjà, écrites, recopiés....du coup j'ai eu un petit soupir...
Continuum c'est le mot a la mode des zèbres, d'ailleurs des zèbres qui s'auto-diag c'est aussi a la mode. Bon on va dire que c'est normal quand on se pose des questions de penser être Asperger mais un vrai aspie un pur sang il oserait jamais dire qu'il est aspie ou il n'oserait pas non plus émettre des théories sur sa vision ''intérieur'' du sujet tant qu'il n'a pas de diag officiel et même formel !
C'est que l'aspie, il a besoin de chose concrète et solide, les mensonges ou les demi-vérités ça l'angoisse.
Ok il va droit au but aussi et parfois il oublie de se présenter et fait pas trop attention a la rudesse de son propos...
Ce n'est pas de sa faute aspie-attitude il a pas le temps de faire des calins même en smiley et des rencontres supra émotionnel de supra z !
Il compense bien l'aspie, il apprend très vite a faire de l'ironie parfois ou de l'humour ou les deux en même temps.
Alors, alors un aspie hqi et un aspie non hqi est-ce si différent ? en fait c'est un peu, vraiment un peu comme un hqi et un non hqi, ils ont des bras des jambes etc l'un va sauter d'un sujet a un autre et faire des liens et bien l'autre aussi ahaha
La différence entre les aspies elle se situe pas vraiment a la taille de leurs..euh au chiffre de leur qi, il y a trois sortes d'autistes :
les grands coeurs d'enfants avec apparence distants qui croient tout de même encore en l'humain, le naif !
les misanthropes qui flairent les ''gens'' et tous leur travers et qui ont pas envie de rentrer dans des moules qui ne leurs correspondront jamais !
et les militants qui veulent qu'on les comprennent, qu'on accepte leurs différences
j'aime les trois mais je me préfère moi ( c'est mon côté hqi qui parle là )
quoi quoi ? j'ai dit des choses super scientifiques, j'ai pas fait de tableau mais je peux toujours mettre ma photo
C'était quoi la question ? enfin les questions ?
Biohazard (Diana )- Messages : 9
Date d'inscription : 06/10/2013
Re: Traits autistiques chez le zèbre
Ours,
Le plus important est que toi, tu comprennes ton fonctionnement.
Après, apposer un mot comme ça... C'est pas ce que c'est forcément blessant, mais connaissant la désinformation sur le sujet, les rapprochements en hp et aspies, faut y aller doucement tant qu'on ne connaît pas bien le sujet, et pour ça, y a les sites, forums sur le sujet, et bouquins.
an.a.co.lu.the,
Arf, j'ai regardé, mais pour le moment, je n'ai rien de concret à te proposer. :/
Estelle,
Enfin, de mon point de vue, je me garde bien de tout jugement; bien entendu.
Mais ces choses peuvent très bien correspondre aux hpi, voire à des personnes n'ayant pas de particularité. Ce choc, peut simplement avoir souligné certains traits.
Sylveno,
Biohazard,
Tout d'abord, bienvenue!
Je note aussi ce besoin, sur ce forum particulièrement, de comprendre le fonctionnement, en explorant d'autres particularités, cela dit, pour pas mal, c'est un passage.
Mais bon, j'ai découvert le syndrome d'asperger, ici.
Cependant, je ne suis intervenue que quand j'ai eu mon premier entretien au CRA (parce que je lisais pas mal d'idée reçues, et je voyais pas mal de gens paniquer), tout en précisant bien que j'étais en cours de diagnostic. Mais avant, il m'a fallu lire des tonnes de sites, blogs (Meï entre autres), forums avant de pouvoir seulement envisager des pistes.
Quand j'ai eu enfin la confirmation, j'ai mis du temps à assimiler. Mais je confirme ce besoin d'avoir des preuves, d'enlever les doutes.
Je ne comprends pas que certains s'affolent après un test, alors qu'ils ne connaissent rien du syndrome (je ne vise personne), rien de ce que peut réellement être une vie avec le syndrome d'asperger. Pour moi, ça nécessite un minimum de recherches.
Tu as eu l'occasion de fréquenter les deux? Ça m'intéresse d'avoir ton ressenti.
Merci de ton intervention!
Le plus important est que toi, tu comprennes ton fonctionnement.
Après, apposer un mot comme ça... C'est pas ce que c'est forcément blessant, mais connaissant la désinformation sur le sujet, les rapprochements en hp et aspies, faut y aller doucement tant qu'on ne connaît pas bien le sujet, et pour ça, y a les sites, forums sur le sujet, et bouquins.
an.a.co.lu.the,
Arf, j'ai regardé, mais pour le moment, je n'ai rien de concret à te proposer. :/
Estelle,
Rien de très caractéristique...Estelle a écrit:@Loup & co
Le choc n'a fait que mettre en lumière pour moi certains aspects de ma personnalité.Mon besoin d'isolement est fondamental, je me ressource dans ma solitude (différemment qu'auprès d'intimes). C'est dans " mon monde" que s'exprime le plus aisément ma créativité...C'est pas une période, mais l'histoire d'une vie...
Enfin, de mon point de vue, je me garde bien de tout jugement; bien entendu.
Mais ces choses peuvent très bien correspondre aux hpi, voire à des personnes n'ayant pas de particularité. Ce choc, peut simplement avoir souligné certains traits.
Sylveno,
Si tu as des questions....sylveno a écrit:Merci Loup, Renarde20 et aux autres aussi. J'abandonne l'idée de continuum et comprends beaucoup mieux la possibilités que des particularités aspie peuvent devenir invisible vue de l'extérieur. Du coup ça relance des questions sur mon fonctionnement perso.
Biohazard,
Tout d'abord, bienvenue!
On est parti des points communs entre hpi, et autistes/aspies, si je me souviens bien, sur un article de Cécile Bost.Biohazard a écrit:Euh...c'est quoi la question ? ou les questions ?
Tu fais bien de souligner ceci.Biohazard a écrit:J'ai lu des phrases toutes prêtes, entendu déjà, écrites, recopiés....du coup j'ai eu un petit soupir...
Continuum c'est le mot a la mode des zèbres, d'ailleurs des zèbres qui s'auto-diag c'est aussi a la mode. Bon on va dire que c'est normal quand on se pose des questions de penser être Asperger mais un vrai aspie un pur sang il oserait jamais dire qu'il est aspie ou il n'oserait pas non plus émettre des théories sur sa vision ''intérieur'' du sujet tant qu'il n'a pas de diag officiel et même formel !
C'est que l'aspie, il a besoin de chose concrète et solide, les mensonges ou les demi-vérités ça l'angoisse.
Je note aussi ce besoin, sur ce forum particulièrement, de comprendre le fonctionnement, en explorant d'autres particularités, cela dit, pour pas mal, c'est un passage.
Mais bon, j'ai découvert le syndrome d'asperger, ici.
Cependant, je ne suis intervenue que quand j'ai eu mon premier entretien au CRA (parce que je lisais pas mal d'idée reçues, et je voyais pas mal de gens paniquer), tout en précisant bien que j'étais en cours de diagnostic. Mais avant, il m'a fallu lire des tonnes de sites, blogs (Meï entre autres), forums avant de pouvoir seulement envisager des pistes.
Quand j'ai eu enfin la confirmation, j'ai mis du temps à assimiler. Mais je confirme ce besoin d'avoir des preuves, d'enlever les doutes.
Je ne comprends pas que certains s'affolent après un test, alors qu'ils ne connaissent rien du syndrome (je ne vise personne), rien de ce que peut réellement être une vie avec le syndrome d'asperger. Pour moi, ça nécessite un minimum de recherches.
Encore plus dans une famille où l'humour est roi!Biohazard a écrit:Il compense bien l'aspie, il apprend très vite a faire de l'ironie parfois ou de l'humour ou les deux en même temps.
Il y a de ça...Biohazard a écrit:Alors, alors un aspie hqi et un aspie non hqi est-ce si différent ? en fait c'est un peu, vraiment un peu comme un hqi et un non hqi, ils ont des bras des jambes etc l'un va sauter d'un sujet a un autre et faire des liens et bien l'autre aussi ahaha
Tu as eu l'occasion de fréquenter les deux? Ça m'intéresse d'avoir ton ressenti.
Je me sens des trois... C'est grave docteur?Biohazard a écrit:La différence entre les aspies elle se situe pas vraiment a la taille de leurs..euh au chiffre de leur qi, il y a trois sortes d'autistes :
les grands coeurs d'enfants avec apparence distants qui croient tout de même encore en l'humain, le naif !
les misanthropes qui flairent les ''gens'' et tous leur travers et qui ont pas envie de rentrer dans des moules qui ne leurs correspondront jamais !
et les militants qui veulent qu'on les comprennent, qu'on accepte leurs différences
j'aime les trois mais je me préfère moi ( c'est mon côté hqi qui parle là )
Merci de ton intervention!
Re: Traits autistiques chez le zèbre
ben oui je plussoie..mais sur un forum on aura ben evidemment toute populations en questionnement et pour avancer ds leur cheminement ils sont un eu obligé de parler sans avoir de certitudes, bon par conte j'avoue, moi, je suis un peu agacée quand après, il n'y a ps de vraie démarche diagnostique par exemple...(et la on reste dans le blabla sans fondement.)Biohazard a écrit:
Continuum c'est le mot a la mode des zèbres, d'ailleurs des zèbres qui s'auto-diag c'est aussi a la mode. Bon on va dire que c'est normal quand on se pose des questions de penser être Asperger mais un vrai aspie un pur sang il oserait jamais dire qu'il est aspie ou il n'oserait pas non plus émettre des théories sur sa vision ''intérieur'' du sujet tant qu'il n'a pas de diag officiel et même formel !
C'est que l'aspie, il a besoin de chose concrète et solide, les mensonges ou les demi-vérités ça l'angoisse.
Ok il va droit au but aussi et parfois il oublie de se présenter et fait pas trop attention a la rudesse de son propos...
Ce n'est pas de sa faute aspie-attitude il a pas le temps de faire des calins même en smiley et des rencontres supra émotionnel de supra z !
Il compense bien l'aspie, il apprend très vite a faire de l'ironie parfois ou de l'humour ou les deux en même temps.
Alors, alors un aspie hqi et un aspie non hqi est-ce si différent ? en fait c'est un peu, vraiment un peu comme un hqi et un non hqi, ils ont des bras des jambes etc l'un va sauter d'un sujet a un autre et faire des liens et bien l'autre aussi ahaha
La différence entre les aspies elle se situe pas vraiment a la taille de leurs..euh au chiffre de leur qi, il y a trois sortes d'autistes :
les grands coeurs d'enfants avec apparence distants qui croient tout de même encore en l'humain, le naif !
les misanthropes qui flairent les ''gens'' et tous leur travers et qui ont pas envie de rentrer dans des moules qui ne leurs correspondront jamais !
et les militants qui veulent qu'on les comprennent, qu'on accepte leurs différences
j'aime les trois mais je me préfère moi ( c'est mon côté hqi qui parle là )
sinon pour ce qui est du "laspi ne fera pas ça" la je susi plus divisée, après ls aspis ne se ressemblent pas tous non plus "exactement", et j'en connais tde très différents..des qui en effet n'ont pas le temps de tergiverser..d'autres qui prennent plus de temps pour s'exprimer, faire l'introspection..moi j'aime ça surtout depusi que je me sais aspie (diag), et que je ne susi plus en colère contre moi même (presque 40 ans quand même.), je peux donc me permetre , maintenant, "de poser mes valises lourdes" calmement.
sinon, des calins bisous en smileys, j'en use si...mais ça doit être le bain d'hormones dans lequel je baigne avec bébé (5 mois) à mes cotés parce que j'aime ça.(alors que ds la vraie vie faut s'accrocher pour m'approcher!)mais c'est très très ciblé et très occasionnel.
sinon, bref, en gros donc et pour résumer, on trouve ici de totues sortes de personnes, des "qui cherchent " et qui ont besoin d'echanger, de comprendre, des "qui s'interessent"..(bin parfois ceux la sont agaçants car pleins de mauvaises sources et d'idées reçues, mais ça s'arrange..)
, des aspis en démarche de diag et d'autres diagnostiqués etiquettés (SA et hqi ici le plus souvent.)..ça fait donc des pages de lecture pas toujours très fluide mais riche quand même
(tu as su à quel âge pour le SA Biohazard?.)
sinon moi c'est plutot le premier exemple d'autistes je pense..je crois.
meï- Messages : 1321
Date d'inscription : 26/07/2009
Age : 51
Localisation : à l'Ouest
Re: Traits autistiques chez le zèbre
Oui, certains, mettent quelques années à vraiment s'accorder le temps et l'énergie de le faire (pour parfois se faire remballer par des psys ignares... ), mais ils le font.meï a écrit:ben oui je plussoie..mais sur un forum on aura ben evidemment toute populations en questionnement et pour avancer ds leur cheminement ils sont un eu obligé de parler sans avoir de certitudes, bon par conte j'avoue, moi, je suis un peu agacée quand après, il n'y a ps de vraie démarche diagnostique par exemple...(et la on reste dans le blabla sans fondement.)
sinon pour ce qui est du "laspi ne fera pas ça" la je susi plus divisée, après ls aspis ne se ressemblent pas tous non plus "exactement", et j'en connais tde très différents..des qui en effet n'ont pas le temps de tergiverser..d'autres qui prennent plus de temps pour s'exprimer, faire l'introspection..moi j'aime ça surtout depusi que je me sais aspie (diag), et que je ne susi plus en colère contre moi même (presque 40 ans quand même.), je peux donc me permetre , maintenant, "de poser mes valises lourdes" calmement.
J'avais une raison vitale de le faire, donc, j'ai pas trop traîné pour le faire...
Mais je suis encore en plein travail/chantier sur moi..
Beaucoup de choses intéressantes dans ces échanges, oui... Puis on est là parfois, pour rectifier, vu qu'on connaît l'état de l'information sur le sujet en France, ça peut faire des dégâts. Comme faire croire que c'est une maladie mentale, ou penser que c'est la maman en cause, de s'embrouiller dans des méandres d'explications creuses décorés avec des mots savants pour faire genre.meï a écrit:sinon, bref, en gros donc et pour résumer, on trouve ici de totues sortes de personnes, des "qui cherchent " et qui ont besoin d'echanger, de comprendre, des "qui s'interessent"..(bin parfois ceux la sont agaçants car pleins de mauvaises sources et d'idées reçues, mais ça s'arrange..)
, des aspis en démarche de diag et d'autres diagnostiqués etiquettés (SA et hqi ici le plus souvent.)..ça fait donc des pages de lecture pas toujours très fluide mais riche quand même
Puis à force de faire des recherches (quand l'autisme devient un intérêt particulier, quoi... ), on commence à connaître, à pouvoir rediriger vers des forums (et déconseiller d'autres), des livres...
Il y a beaucoup de personnes riches dans cet univers, de profils surprenants, des jolies et des sales histoires...
Re: Traits autistiques chez le zèbre
Peut-être pas plus qu'ailleurs, mais au moins on les comprendLoup a écrit:.../...
Il y a beaucoup de personnes riches dans cet univers, de profils surprenants, des jolies et des sales histoires...
Invité- Invité
Re: Traits autistiques chez le zèbre
Pas plus qu'ailleurs, non, désolée, j'ai été maladroite sur la formulation, je parlais d'univers de manière générale.
Le monde est une palette de nuances..
Et nous sommes tous différents.
Quant à comprendre, ça, c'est une autre histoire...
Le monde est une palette de nuances..
Et nous sommes tous différents.
Quant à comprendre, ça, c'est une autre histoire...
Re: Traits autistiques chez le zèbre
Ours, « c'est pour moi une ouverture vers des modes de communication intenses, sensibles et doux et libres surtout » je ne sais pas comment le fait de le savoir te permets ça. Où alors j'ai mal compris ?
Je n'y arrive pas. Je me sens toujours prisonnier d'un truc qui m'empêche de pouvoir exprimer vraiment ce que je ressent pour quelqu'un. Et même avec toute ma connaissance de moi même et du fonctionnement humain, ça change rien.
Je n'y arrive pas. Je me sens toujours prisonnier d'un truc qui m'empêche de pouvoir exprimer vraiment ce que je ressent pour quelqu'un. Et même avec toute ma connaissance de moi même et du fonctionnement humain, ça change rien.
sylveno- Messages : 3360
Date d'inscription : 16/07/2013
Age : 61
Localisation : loin de tout
Re: Traits autistiques chez le zèbre
. Post édité .
Dernière édition par Ours le Ven 11 Oct 2013 - 17:16, édité 1 fois (Raison : "Quand j'ai tord, j'ai mes raisons, que je ne dis pas. Ce serait reconnaitre mes tords" # Raymond Devos)
Invité- Invité
Re: Traits autistiques chez le zèbre
.
Dernière édition par sylveno le Dim 13 Oct 2013 - 22:14, édité 2 fois (Raison : C'était des questions à Ours. Ben, puisqu'il a édité, mes questions ne veulent plus rien dirent.)
sylveno- Messages : 3360
Date d'inscription : 16/07/2013
Age : 61
Localisation : loin de tout
Re: Traits autistiques chez le zèbre
Bon, 115 sur 200 en Aspie, 94 sur 200 en NT. "Vous semblez avoir des traits d'Aspie et Neurotypique". A part pour la perception Aspie (8.5/10) je ne me sens pas concernée...
Lilium- Messages : 116
Date d'inscription : 10/09/2013
Age : 29
Localisation : 221B Baker Street
Re: Traits autistiques chez le zèbre
Bon, je n'ai pas lu tout le fil - rattraper quarante pages, ce n'est pas franchement évident... mais ce que j'ai lu a suscité quelques réflexions en moi, et il me semble intéressant de les partager.
Petite contextualisation, pour commencer : hier, je m'ennuyais au travail, et sur la CB, il était question du test que beaucoup ont cité sur ce fil. Je ne savais pas quoi faire, je me suis dit que j'allais le faire, "pour m'amuser" - ou, du moins, pour me distraire. D'une part, je ne crois pas vraiment en la fiabilité d'un test sur Internet... et, d'autre part, j'étais de toute façon persuadée de n'avoir aucun score du côté Aspie. Dans les faits, je n'ai pas un score faramineux, mais tout de même (134/200 Aspie ; 67/200 NT pour ceux qui aiment les chiffres). Cela n'a pas remis en cause ma conviction, mais certaines questions m'ont interpelée et j'ai creusé un peu...
En fait, il y a plusieurs traits (la question est de déterminer s'ils sont "autistiques" ou non, je ne suis pas bien placée pour le dire ; j'en parle ici car ma réflexion est née à partir de certaines questions du test Aspie) qui me concernent de près. Par exemple, j'ai toujours eu de grandes difficultés à reconnaître les visages et à les mémoriser. Même une personne qui m'est très proche (mettons ma meilleure amie, ou l'homme avec qui j'ai été pendant six ans), je ne parviens pas à me souvenir de son visage dans l'abstrait, par exemple : il faut que je convoque un souvenir où elle apparaît, et je dois la revoir en situation pour réussir à avoir une image de son visage - et cette image est délimitée à ladite situation, je n'arrive pas à la sortir du souvenir (notez que si le souvenir qui vient est "déplacé", c'est un peu perturbant). De même, quand je dois retrouver quelqu'un à un rendez-vous, j'ai énormément de mal à trouver la personne parmi les gens qui sont là : je me réfère à quelques éléments distinctifs (cheveux, lunettes, barbe, démarche) pour distinguer les personnes, mais du coup, je crois trouver mon ami(e) dès que je croise quelqu'un ayant ces traits distinctifs. Alors, en m'approchant, je vais finalement reconnaître ou non la personne (c'est pour cela que je n'utilise pas le terme de prosopagnosie qui me semble trop fort par rapport à ce que je décris), mais j'ai tout de même un moment de doute, très fort, qui est vraiment angoissant. Ça explique sans doute pourquoi je ne suis pas très à l'aise avec la photographie : si cela joue comme aide-mémoire, parfois, et que ça me permet de retenir un visage (je convoque alors la photographie dans ma mémoire), je trouve que dans la majeure partie des cas, les gens ne ressemblent pas à leur photographie - voire je déteste certaines photos d'eux ou de moi car j'ai l'impression que ce n'est pas la même personne, et ça me met mal à l'aise.
J'ai également beaucoup de difficulté à comprendre les expressions de visage. Je vais sentir certaines choses - des émotions, des tensions - mais j'ai souvent du mal à interpréter les expressions. Par exemple, je demande très fréquemment aux gens s'ils sont tristes, malades ou fatigués (je ne différencie pas bien), ou alors je crois qu'untel est en colère alors qu'il réfléchit... On a beau me dire que ce n'est pas ça, la prochaine fois, j'ai autant de mal à faire la différence, comme si je n'avais pas progressé...
Alors, je n'utilise pas les termes scientifiques à dessein, parce que j'estime ne pas rentrer complètement dans le cadre et parce que j'ai trouvé d'autres chemins, avec le temps, pour gérer la situation (les signes distinctifs, chercher la personne qui semble chercher quelqu'un aussi, demander son ressenti quelqu'un plutôt que d'interpréter), mais d'une certaine façon, l'idée qu'il peut y avoir des traits de ce genre chez le zèbre est très libératrice pour moi. En fait, c'est bien simple : je n'ai jamais dit ce genre de chose à personne. En effet, j'étais persuadée que c'était honteux, et que je ne parvenais pas à reconnaître les gens parce que j'étais un monstre et que je ne les aimais pas assez (oui, je tire des conclusions bizarres, des fois)... ou que j'étais tout à fait stupide de ne pas savoir déchiffrer et retenir ce genre de choses. Simplement reconnaître que le processus n'est pas évident pour moi et qu'il me demande un peu plus d'effort, cela me permet d'envisager la chose plus sereinement, de moins culpabiliser et, en ce sens, de faire avec, plutôt que d'essayer à tout prix de me changer.J'ai longtemps essayé de corriger ce qui me semblait une défaillance honteuse - si bien que je n'en ai jamais parlé autour de moi, même aux gens très proches (de peur qu'ils soient blessés d'apprendre que je ne mémorise pas leur visage, qu'ils le prennent pour eux, etc.)
Cependant, j'estime justement qu'il est prudent de rester dans l'informel. On est fort mal renseigné sur l'autisme, le syndrome d'Asperger, etc., et je pense qu'il serait peu judicieux d'affirmer quoi que ce soit, surtout que ce sont des phénomènes complexes, parfois mal vécus, etc. Par respect et par prudence, je resterai en retrait sur ce point, mais l'hypothèse m'a permis tout d'un coup de poser des mots sur des problèmes rencontrés au quotidien, et de moins considérer ça comme une "faute" de ma part. Ce n'est tout de même pas anodin, mine de rien.
Enfin voilà : aujourd'hui, j'ai fait mon coming-out prosopagnosique !
Petite contextualisation, pour commencer : hier, je m'ennuyais au travail, et sur la CB, il était question du test que beaucoup ont cité sur ce fil. Je ne savais pas quoi faire, je me suis dit que j'allais le faire, "pour m'amuser" - ou, du moins, pour me distraire. D'une part, je ne crois pas vraiment en la fiabilité d'un test sur Internet... et, d'autre part, j'étais de toute façon persuadée de n'avoir aucun score du côté Aspie. Dans les faits, je n'ai pas un score faramineux, mais tout de même (134/200 Aspie ; 67/200 NT pour ceux qui aiment les chiffres). Cela n'a pas remis en cause ma conviction, mais certaines questions m'ont interpelée et j'ai creusé un peu...
En fait, il y a plusieurs traits (la question est de déterminer s'ils sont "autistiques" ou non, je ne suis pas bien placée pour le dire ; j'en parle ici car ma réflexion est née à partir de certaines questions du test Aspie) qui me concernent de près. Par exemple, j'ai toujours eu de grandes difficultés à reconnaître les visages et à les mémoriser. Même une personne qui m'est très proche (mettons ma meilleure amie, ou l'homme avec qui j'ai été pendant six ans), je ne parviens pas à me souvenir de son visage dans l'abstrait, par exemple : il faut que je convoque un souvenir où elle apparaît, et je dois la revoir en situation pour réussir à avoir une image de son visage - et cette image est délimitée à ladite situation, je n'arrive pas à la sortir du souvenir (notez que si le souvenir qui vient est "déplacé", c'est un peu perturbant). De même, quand je dois retrouver quelqu'un à un rendez-vous, j'ai énormément de mal à trouver la personne parmi les gens qui sont là : je me réfère à quelques éléments distinctifs (cheveux, lunettes, barbe, démarche) pour distinguer les personnes, mais du coup, je crois trouver mon ami(e) dès que je croise quelqu'un ayant ces traits distinctifs. Alors, en m'approchant, je vais finalement reconnaître ou non la personne (c'est pour cela que je n'utilise pas le terme de prosopagnosie qui me semble trop fort par rapport à ce que je décris), mais j'ai tout de même un moment de doute, très fort, qui est vraiment angoissant. Ça explique sans doute pourquoi je ne suis pas très à l'aise avec la photographie : si cela joue comme aide-mémoire, parfois, et que ça me permet de retenir un visage (je convoque alors la photographie dans ma mémoire), je trouve que dans la majeure partie des cas, les gens ne ressemblent pas à leur photographie - voire je déteste certaines photos d'eux ou de moi car j'ai l'impression que ce n'est pas la même personne, et ça me met mal à l'aise.
J'ai également beaucoup de difficulté à comprendre les expressions de visage. Je vais sentir certaines choses - des émotions, des tensions - mais j'ai souvent du mal à interpréter les expressions. Par exemple, je demande très fréquemment aux gens s'ils sont tristes, malades ou fatigués (je ne différencie pas bien), ou alors je crois qu'untel est en colère alors qu'il réfléchit... On a beau me dire que ce n'est pas ça, la prochaine fois, j'ai autant de mal à faire la différence, comme si je n'avais pas progressé...
Alors, je n'utilise pas les termes scientifiques à dessein, parce que j'estime ne pas rentrer complètement dans le cadre et parce que j'ai trouvé d'autres chemins, avec le temps, pour gérer la situation (les signes distinctifs, chercher la personne qui semble chercher quelqu'un aussi, demander son ressenti quelqu'un plutôt que d'interpréter), mais d'une certaine façon, l'idée qu'il peut y avoir des traits de ce genre chez le zèbre est très libératrice pour moi. En fait, c'est bien simple : je n'ai jamais dit ce genre de chose à personne. En effet, j'étais persuadée que c'était honteux, et que je ne parvenais pas à reconnaître les gens parce que j'étais un monstre et que je ne les aimais pas assez (oui, je tire des conclusions bizarres, des fois)... ou que j'étais tout à fait stupide de ne pas savoir déchiffrer et retenir ce genre de choses. Simplement reconnaître que le processus n'est pas évident pour moi et qu'il me demande un peu plus d'effort, cela me permet d'envisager la chose plus sereinement, de moins culpabiliser et, en ce sens, de faire avec, plutôt que d'essayer à tout prix de me changer.J'ai longtemps essayé de corriger ce qui me semblait une défaillance honteuse - si bien que je n'en ai jamais parlé autour de moi, même aux gens très proches (de peur qu'ils soient blessés d'apprendre que je ne mémorise pas leur visage, qu'ils le prennent pour eux, etc.)
Cependant, j'estime justement qu'il est prudent de rester dans l'informel. On est fort mal renseigné sur l'autisme, le syndrome d'Asperger, etc., et je pense qu'il serait peu judicieux d'affirmer quoi que ce soit, surtout que ce sont des phénomènes complexes, parfois mal vécus, etc. Par respect et par prudence, je resterai en retrait sur ce point, mais l'hypothèse m'a permis tout d'un coup de poser des mots sur des problèmes rencontrés au quotidien, et de moins considérer ça comme une "faute" de ma part. Ce n'est tout de même pas anodin, mine de rien.
Enfin voilà : aujourd'hui, j'ai fait mon coming-out prosopagnosique !
Invité- Invité
Re: Traits autistiques chez le zèbre
Merci beaucoup Alphonsine, c'est loin d'être la première fois sur zébra mais... moi j'ai du mal à comprendre quel est le comportement "normal" et de ce fait, j'ai du mal la plupart du temps à voir mes "différences" (ben oui, si tout le monde fait comme moi, alors c'est normal !) et... je me retrouve beaucoup dans ce que tu dis, et j'avoue que je l'avais un peu mal pris parfois, comme quand quelqu'un est à côté de moi et qu'à son visage je vois plusieurs émotions et que je me sens obliger de demander "tu es fatigué ?" à quelqu'un qui s'est levé tôt et a bossé toute la journée parce que je ne sais pas si c'est la fatigue, de la colère ou un autre truc auquel je n'ai pas pensé... j'ai peur que l'autre le prenne mal, qu'il ou elle ai l'impression que je ne me soucis pas assez de ce qu'il ou elle ressent au point de "l’agresser" avec une question débile...
Et franchement, savoir qu'on est pas le seul à avoir ce genre de problème, ça fait du bien au morale ^^
Et franchement, savoir qu'on est pas le seul à avoir ce genre de problème, ça fait du bien au morale ^^
Vincenz'- Messages : 11411
Date d'inscription : 31/10/2012
Age : 30
Localisation : Pau
Re: Traits autistiques chez le zèbre
bonjour alphonsine
merci pour ce temoigange
j'en profite pour recopier un petit passage concernant le diagnostic du syndrome d'asperger issu du livre de tony attwood
"A la fin de l'examen de dépistage, le clinicien recapitule et passe en revue les particularités du passé medical de la personne, de sa gamme d'aptitudes et de comportements qui correspondent à un diagnostic du syndrome d'Asperger, et conclut si les symptomes sont suffisants pour poser le diagnostic.
J'explique au client et à la famille le concept de puzzle de diagnostic à 100 pieces. Certaines pieces du puzzle (i.e.: caracteristiques du syndrome d'asperger -=SA-) sont essentielles, à savoir les pieces dans les coins et sur les rebords. Quand plus de 80 pieces sont interconnectées,le puzzle est temriné et le diagnostic confirmé.Pourtant aucune de caracteristiques n'est exclusive au SA, et un enfant ou adulte typique aura peut etre 10 ou 20 pieces ou caracteristiques.
La personne examinée en vue d'un diagnostic peut avoir plus de pieces que la population typique,mais parfois pas assez,ou pas les pieces clefs ou angulaires utiles pour que le puzzle soit complet, c'est à dire pour recevoir un diagnostic de SA
Le concept de puzzle de diagnostic peut aider à expliquer le terme diagnostique de Troubles Envahissant du Developpement non specifique.Il decerit quelqu'un qui a beaucoup de fragments ou pieces du puzzle de diagnostic,mais comme atypique et en deça du seuil de diagnostic.Pourtant il a assez de pieces et de fragments pour qu'on reconnaisse que la personne "y est presque" et qu'elle a besoin d'avoir accés à certains services à cause des pieces qui sont presentes" p50 (le guide complet du SA)"
d'où qu'il me parait important personnellement d'aller passer le diagnostic avant de se dire autiste asperger,car c'est un poil complexe et subtil comme syndrome
chacun a son rythme et selon ses besoins bien sur..
merci pour ce temoigange
j'en profite pour recopier un petit passage concernant le diagnostic du syndrome d'asperger issu du livre de tony attwood
"A la fin de l'examen de dépistage, le clinicien recapitule et passe en revue les particularités du passé medical de la personne, de sa gamme d'aptitudes et de comportements qui correspondent à un diagnostic du syndrome d'Asperger, et conclut si les symptomes sont suffisants pour poser le diagnostic.
J'explique au client et à la famille le concept de puzzle de diagnostic à 100 pieces. Certaines pieces du puzzle (i.e.: caracteristiques du syndrome d'asperger -=SA-) sont essentielles, à savoir les pieces dans les coins et sur les rebords. Quand plus de 80 pieces sont interconnectées,le puzzle est temriné et le diagnostic confirmé.Pourtant aucune de caracteristiques n'est exclusive au SA, et un enfant ou adulte typique aura peut etre 10 ou 20 pieces ou caracteristiques.
La personne examinée en vue d'un diagnostic peut avoir plus de pieces que la population typique,mais parfois pas assez,ou pas les pieces clefs ou angulaires utiles pour que le puzzle soit complet, c'est à dire pour recevoir un diagnostic de SA
Le concept de puzzle de diagnostic peut aider à expliquer le terme diagnostique de Troubles Envahissant du Developpement non specifique.Il decerit quelqu'un qui a beaucoup de fragments ou pieces du puzzle de diagnostic,mais comme atypique et en deça du seuil de diagnostic.Pourtant il a assez de pieces et de fragments pour qu'on reconnaisse que la personne "y est presque" et qu'elle a besoin d'avoir accés à certains services à cause des pieces qui sont presentes" p50 (le guide complet du SA)"
d'où qu'il me parait important personnellement d'aller passer le diagnostic avant de se dire autiste asperger,car c'est un poil complexe et subtil comme syndrome
chacun a son rythme et selon ses besoins bien sur..
Invité- Invité
Re: Traits autistiques chez le zèbre
.
Dernière édition par iridium le Jeu 16 Avr 2015 - 0:12, édité 2 fois
iridium- Messages : 110
Date d'inscription : 09/09/2013
Localisation : Entre La Tronche et Seyssins
Re: Traits autistiques chez le zèbre
Votre score Aspie : 152 sur 200
Votre score neurotypique (non autistique) : 65 sur 200
Vous êtes très probablement un Aspie
Vais peut être passer un examen pour vérifier cette saloperie...
Si ça m'explique pourquoi je marche sur la pointe des pieds depuis tout gosse, je prends.
Votre score neurotypique (non autistique) : 65 sur 200
Vous êtes très probablement un Aspie
Vais peut être passer un examen pour vérifier cette saloperie...
Si ça m'explique pourquoi je marche sur la pointe des pieds depuis tout gosse, je prends.
Re: Traits autistiques chez le zèbre
? quelle saloperie? le test ou le sa?Niejcas a écrit:Votre score Aspie : 152 sur 200
Votre score neurotypique (non autistique) : 65 sur 200
Vous êtes très probablement un Aspie
Vais peut être passer un examen pour vérifier cette saloperie...
Si ça m'explique pourquoi je marche sur la pointe des pieds depuis tout gosse, je prends.
il ,faut savoir que en ce moment on voit une emergence des bilans adutes avec SA...tout simplement parc que avant, personne n'etait capable de le diag correctement et qu'aujourd'hui on sait bcp mieux 'mais pas partout, il faut etre très vigilants su le lieu de bilan! comme pou la douance
bonne chance.
ps on vit très bien avec le SA, si on le sait on est bien mieux et on se respecte mieux.
autre ps il faut lire les blogs des personnes sa (-et ou hpi) pour se faire une idée, ça aide bcp déjà.
voir par ex ce super site/cette page de liens
http://emoiemoietmoi.over-blog.com/2013/11/liste-des-blogs-d-autistes-asperger.html
meï- Messages : 1321
Date d'inscription : 26/07/2009
Age : 51
Localisation : à l'Ouest
Re: Traits autistiques chez le zèbre
Par saloperie j'entends le syndrome en soi. Et c'est une manière peu classe de ma part (mais l'habitude...) de dire que si c'est bien mon cas, mieux vaut que je le sache assez vite, ça peut m'être utile de le savoir
Par contre 500€ le diagnostique sur le site "Asperger Aide France"... Pas trop l'argent en ce moment. Je vais demander au psychiatre qui me suis.
Par contre 500€ le diagnostique sur le site "Asperger Aide France"... Pas trop l'argent en ce moment. Je vais demander au psychiatre qui me suis.
Re: Traits autistiques chez le zèbre
je te conseille davantage le forum asperansa concernant l'autisme (c'est juste mon avis mais aussi celui de nombreux aspis)
concernant le diag (gratuit dans les cra),je pense que tu trouveras quelques infos sur ce topic-ci
https://www.zebrascrossing.net/t13803-questions-sur-le-test-du-syndrome-d-asperger
concernant le diag (gratuit dans les cra),je pense que tu trouveras quelques infos sur ce topic-ci
https://www.zebrascrossing.net/t13803-questions-sur-le-test-du-syndrome-d-asperger
Invité- Invité
Re: Traits autistiques chez le zèbre
meï a écrit:? quelle saloperie? le test ou le sa?Niejcas a écrit:
Vais peut être passer un examen pour vérifier cette saloperie...
Si ça m'explique pourquoi je marche sur la pointe des pieds depuis tout gosse, je prends.
il ,faut savoir que en ce moment on voit une emergence des bilans adutes avec SA...tout simplement parc que avant, personne n'etait capable de le diag correctement et qu'aujourd'hui on sait bcp mieux 'mais pas partout, il faut etre très vigilants su le lieu de bilan! comme pou la douance
bonne chance.
ps on vit très bien avec le SAl
Bien je ne sais pas, on va dire mieux quand on le sait
Quant au mot "saloperie" j'ai fais comme si j'avais rien vu........
Inhumain- Messages : 139
Date d'inscription : 06/12/2013
Localisation : La quand je suis las, pas la quand je suis ailleurs
Re: Traits autistiques chez le zèbre
Bon... je me suis déjà justifié sur le mot "saloperie", merci, je vais pas me répéter 107 ans
Donc oui, fais comme si tu n'avais rien vu, et je vais faire comme si je ne t'avais pas lu. <3
Donc pas de quoi s'inquiéter, j'imagine.
Donc oui, fais comme si tu n'avais rien vu, et je vais faire comme si je ne t'avais pas lu. <3
Le malentendu sur "saloperie" part sans doute d'ici ?Asperansa a écrit:• Il prend les expressions au pied de la lettre.
Donc pas de quoi s'inquiéter, j'imagine.
Dernière édition par Niejcas le Jeu 12 Déc 2013 - 16:21, édité 1 fois
Re: Traits autistiques chez le zèbre
Oui je sais mais je voulais en rajouter un peu^^
Inhumain- Messages : 139
Date d'inscription : 06/12/2013
Localisation : La quand je suis las, pas la quand je suis ailleurs
Re: Traits autistiques chez le zèbre
normalement entre Asperger on se comprend tout de suite^^
Inhumain- Messages : 139
Date d'inscription : 06/12/2013
Localisation : La quand je suis las, pas la quand je suis ailleurs
Re: Traits autistiques chez le zèbre
inhumain tu m'as fait sourire...Inhumain a écrit:normalement entre Asperger on se comprend tout de suite^^
Niejcas un grand conseil, plutot les CRA qui sont gratuits!! le centre asperger aide bon, bof, surtout que c'est un prédiag a faire valider par la suite par un medecin psychiatre!!
les listes de CRA doivent être sur asperansa.
meï- Messages : 1321
Date d'inscription : 26/07/2009
Age : 51
Localisation : à l'Ouest
Re: Traits autistiques chez le zèbre
Oui, merci !
J'ai une page ouverte sur le CRAIF que j'ai justement pu remonter grâce à vos liens !
J'en toucherais un mot à ma psy avant de me lancer quand même. Mais plus j'y réfléchis, plus je me dis qu'il y a vraiment un truc louche à vérifier. Par contre, je ne crois pas que ça soit le SA... :/
J'ai une page ouverte sur le CRAIF que j'ai justement pu remonter grâce à vos liens !
J'en toucherais un mot à ma psy avant de me lancer quand même. Mais plus j'y réfléchis, plus je me dis qu'il y a vraiment un truc louche à vérifier. Par contre, je ne crois pas que ça soit le SA... :/
Re: Traits autistiques chez le zèbre
Moi même, un pote surdoué et une nana que j'ai rencontré avons des résultats mitigés... Neuroyypique ET asperger ^^ donc envireon 100/100... Ca fait bizarre d' être idiot au début mais bon...
Je n'aime pas non-plus trop le soleil mais c'est bon pour la santé il paraît... Je me prenait pour un gothique quand j'étais plus jeune, je vivait la nuit... Toujours dans ba "Batcave" lol.
Et ma façon de gérer m’embarrasse parfois... J'ai toujours les mains dans mes poches ou avec une clope et je me sens gêné parfois quand je suis dans la rue...
Voilà ma patate :
" />
Je n'aime pas non-plus trop le soleil mais c'est bon pour la santé il paraît... Je me prenait pour un gothique quand j'étais plus jeune, je vivait la nuit... Toujours dans ba "Batcave" lol.
Et ma façon de gérer m’embarrasse parfois... J'ai toujours les mains dans mes poches ou avec une clope et je me sens gêné parfois quand je suis dans la rue...
Voilà ma patate :
" />
Lexomel-caféino-man- Messages : 25
Date d'inscription : 05/08/2012
Age : 40
Localisation : Lorient
Re: Traits autistiques chez le zèbre
Oups je me croyait à la fin du fil... à la 1ère page lol
Lexomel-caféino-man- Messages : 25
Date d'inscription : 05/08/2012
Age : 40
Localisation : Lorient
Re: Traits autistiques chez le zèbre
Bonsoir.
J'ai pas mal de stress dans les épaules. Ce quizz, ses questions (surtout) et le résultat. J'avais trouvé ça louche mais le côté "manque d'empathie" ne me parlait pas. Du coup, malgré des signes assez intrigants, je ne voulais pas y croire particulièrement malgré le doute léger. Entre temps, les fêtes de fin d'année en famille on été folklo chez moi et ont dévoilé un paquet de troubles familiaux devant lesquels j'étais aveugle jusque là. Je voulais me focaliser là dessus mais la question aspie est revenue et je flippe un peu.
Mon psychiatre doit s'occuper de la démarche pour les tests à l'hôpital de Créteil. J'espère qu'il va s'en occuper assez vite parce que j'ai l'impression de gamberger pour rien en attendant.
Le truc qui coinçait dans le fait que je ne voulais pas trop croire au SA pour moi, c'est que je ne me sentait pas si vide d'empathie. Mais en même temps, j'ai 30 ans et je me dis que je ne suis pas si sur de pouvoir confirmer que je n'ai pas fais en sorte de m'adapter à un manque d'empathie de manière inconsciente. Car je suis souvent à côté de la plaque, je prends les choses au premier degré. Et quand ça n'est pas moi, se sont les autres qui prennent ce que je dis au 1er degré... Depuis janvier 2013, je mettais ça sur le compte du HP mais je crois que je me voile la face.
Si le SA est diagnostiqué, je vais enfin pouvoir me permettre de m'écrouler pour espérer enfin me relever pour de vrai, et pas tenter de trouver des béquilles bancales où je peux...
Un peu dur d'admettre que depuis 30 ans je ne me rendait pas compte que j'étais d'une certaine manière hermétique aux autres.
Mais j'ai cru comprendre que certains d'entre vous ici on bien plus de 30 ans et le diagnostique serait récent. Purée...
Je suis en phase de vouloir me reformer professionnellement. Si SA il y'a, va falloir me grouiller parce que ça me semble important à prendre en compte dans le projet pro. J'ai presque l'impression d'avoir eu un sacré bol pour tenir le coup 8 ans en intermittence du spectacle sans jamais arriver à tisser un réseau social pro.
Le stress :/
Et merci encore pour les infos.
J'ai pas mal de stress dans les épaules. Ce quizz, ses questions (surtout) et le résultat. J'avais trouvé ça louche mais le côté "manque d'empathie" ne me parlait pas. Du coup, malgré des signes assez intrigants, je ne voulais pas y croire particulièrement malgré le doute léger. Entre temps, les fêtes de fin d'année en famille on été folklo chez moi et ont dévoilé un paquet de troubles familiaux devant lesquels j'étais aveugle jusque là. Je voulais me focaliser là dessus mais la question aspie est revenue et je flippe un peu.
Mon psychiatre doit s'occuper de la démarche pour les tests à l'hôpital de Créteil. J'espère qu'il va s'en occuper assez vite parce que j'ai l'impression de gamberger pour rien en attendant.
Le truc qui coinçait dans le fait que je ne voulais pas trop croire au SA pour moi, c'est que je ne me sentait pas si vide d'empathie. Mais en même temps, j'ai 30 ans et je me dis que je ne suis pas si sur de pouvoir confirmer que je n'ai pas fais en sorte de m'adapter à un manque d'empathie de manière inconsciente. Car je suis souvent à côté de la plaque, je prends les choses au premier degré. Et quand ça n'est pas moi, se sont les autres qui prennent ce que je dis au 1er degré... Depuis janvier 2013, je mettais ça sur le compte du HP mais je crois que je me voile la face.
Si le SA est diagnostiqué, je vais enfin pouvoir me permettre de m'écrouler pour espérer enfin me relever pour de vrai, et pas tenter de trouver des béquilles bancales où je peux...
Un peu dur d'admettre que depuis 30 ans je ne me rendait pas compte que j'étais d'une certaine manière hermétique aux autres.
Mais j'ai cru comprendre que certains d'entre vous ici on bien plus de 30 ans et le diagnostique serait récent. Purée...
Je suis en phase de vouloir me reformer professionnellement. Si SA il y'a, va falloir me grouiller parce que ça me semble important à prendre en compte dans le projet pro. J'ai presque l'impression d'avoir eu un sacré bol pour tenir le coup 8 ans en intermittence du spectacle sans jamais arriver à tisser un réseau social pro.
Le stress :/
Et merci encore pour les infos.
Re: Traits autistiques chez le zèbre
Bon, je pense que le test est une piste mais un vrai diagnostique serait préférable. ;-)
Des adresses pour en passer un sur Bordeaux?
Des adresses pour en passer un sur Bordeaux?
Bonanza33- Messages : 83
Date d'inscription : 18/01/2014
Age : 49
Localisation : Bordeaux
Re: Traits autistiques chez le zèbre
bonanza, attention, mieux vaut passer par un CRA pour le diagnostique..et si tu as de sérieux doutes, pas juste a cause du test du net. (je suis desolée je n'ai pas lu les pages precedentes peut etre t'y exprimes tu )
Niejcas, c'est une bonne chose.au moins tu cesseras de douter.
oui en effet enormément de personnes asperger sont diag très tard! (souvent 40 voir 50 même!) donc.tu es splutot "jeune".. (c'est surtout du a la méconnaissance des pros en France..)
mais tu as encore pleins de possibilités pour l'avenir pro; après avec un SA diag tu peux eventuellemnt demander une RQTH, et chercher ds un domaine compatible.
bon courage!
Niejcas, c'est une bonne chose.au moins tu cesseras de douter.
oui en effet enormément de personnes asperger sont diag très tard! (souvent 40 voir 50 même!) donc.tu es splutot "jeune".. (c'est surtout du a la méconnaissance des pros en France..)
mais tu as encore pleins de possibilités pour l'avenir pro; après avec un SA diag tu peux eventuellemnt demander une RQTH, et chercher ds un domaine compatible.
bon courage!
meï- Messages : 1321
Date d'inscription : 26/07/2009
Age : 51
Localisation : à l'Ouest
Re: Traits autistiques chez le zèbre
CRA?
RQTH?
RQTH?
Bonanza33- Messages : 83
Date d'inscription : 18/01/2014
Age : 49
Localisation : Bordeaux
Re: Traits autistiques chez le zèbre
Google te le dira ! Amen.
Centre de ressource autistique
Reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé.
Centre de ressource autistique
Reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé.
Re: Traits autistiques chez le zèbre
Oui c'est fait! ;-)
Merci
Merci
Bonanza33- Messages : 83
Date d'inscription : 18/01/2014
Age : 49
Localisation : Bordeaux
Re: Traits autistiques chez le zèbre
Salut,
Je me doute que tout a déjà été dit dans les plus-de-40 pages précédentes (que j'ai la flemme de lire hem...) mais c'est juste pour apporter ma modeste pierre.
J'ai été récemment dans une clinique psychiatrique où j'ai eu des entretiens et tests très intéressants avec une neuropsychologue. Je n'ai pas encore les résultats détaillés mais néanmoins quelques grandes lignes résumées, et des éléments de compréhension. Si je poste ici, c'est parce que j'étais persuadé depuis un moment d'avoir des troubles autistiques. Et en effet, dans la première discussion que j'ai eu avec elle, elle a évoqué aussi la possibilité du syndrome d'Asperger au vu de certains éléments que je lui racontais.
Mais par la suite, après les résultats de quelques tests et le peaufinage de son analyse, elle m'a finalement dit que c'était très peu probable. Elle m'a donné un exemple simple (qui ne se suffit donc pas à lui-même) mais efficace pour appréhender une certaine idée générale. Je vous le livre parce que je l'ai trouvé parlant et astucieux. Lors du test de QI que nous avons fait ensemble, je lui avais préparé une bouteille d'eau, acheté au distributeur de la clinique, sachant que le test allait être long. J'essaye de retranscrire au mieux ce qu'elle m'a dit là-dessus, mais en gros c'était : ce geste en apparence anodin prouve pourtant que j'ai pensé à elle à l'avance, que je me suis mis dans sa peau virtuellement pour anticiper ses envies/besoins, que j'ai éprouvé "par procuration" ses propres sentiments. Selon elle, il était très peu probable que ce genre de mécanisme s'active naturellement chez un véritable Asperger. Parce qu'il ne faut jamais oublier qu'à la base ce terme décrit un autisme, fut-ce de haut niveau, c'est-à-dire qu'il y a quand même une fracture réelle dans la relation à autrui.
Comprenons-nous bien : elle n'a évidemment pas basé ses conclusions préliminaires uniquement là-dessus, mais c'était simplement pour me donner un exemple concret du genre d'indices qui peuvent aider à la compréhension et à l'analyse, en plus des tests. Et perso j'ai trouvé l'image très parlante, elle m'a aidée dans la réflexion. C'est pour ça que je la raconte ici.
On a assez vite fait de se trouver des troubles autistiques lorsqu'on a des troubles psychiques ou des problèmes profonds de personnalité. C'est un peu un fourre-tout pratique. Mais il faut se méfier des apparences. On peut développer des conduites autistiques sans l'être en réalité. Par accumulation de difficultés ou par auto-persuasion. Et, si je me fie à ma propre expérience, le simple fait de s'en rendre compte est déjà un pas très important vers le changement. Parce que oui, si l'on n'est pas véritablement autiste, tout (ou presque) est donc réversible au travers de thérapies et de travail sur soi.
Voilà. J'espère que vous aurez compris le sens de mon message.
Je me doute que tout a déjà été dit dans les plus-de-40 pages précédentes (que j'ai la flemme de lire hem...) mais c'est juste pour apporter ma modeste pierre.
J'ai été récemment dans une clinique psychiatrique où j'ai eu des entretiens et tests très intéressants avec une neuropsychologue. Je n'ai pas encore les résultats détaillés mais néanmoins quelques grandes lignes résumées, et des éléments de compréhension. Si je poste ici, c'est parce que j'étais persuadé depuis un moment d'avoir des troubles autistiques. Et en effet, dans la première discussion que j'ai eu avec elle, elle a évoqué aussi la possibilité du syndrome d'Asperger au vu de certains éléments que je lui racontais.
Mais par la suite, après les résultats de quelques tests et le peaufinage de son analyse, elle m'a finalement dit que c'était très peu probable. Elle m'a donné un exemple simple (qui ne se suffit donc pas à lui-même) mais efficace pour appréhender une certaine idée générale. Je vous le livre parce que je l'ai trouvé parlant et astucieux. Lors du test de QI que nous avons fait ensemble, je lui avais préparé une bouteille d'eau, acheté au distributeur de la clinique, sachant que le test allait être long. J'essaye de retranscrire au mieux ce qu'elle m'a dit là-dessus, mais en gros c'était : ce geste en apparence anodin prouve pourtant que j'ai pensé à elle à l'avance, que je me suis mis dans sa peau virtuellement pour anticiper ses envies/besoins, que j'ai éprouvé "par procuration" ses propres sentiments. Selon elle, il était très peu probable que ce genre de mécanisme s'active naturellement chez un véritable Asperger. Parce qu'il ne faut jamais oublier qu'à la base ce terme décrit un autisme, fut-ce de haut niveau, c'est-à-dire qu'il y a quand même une fracture réelle dans la relation à autrui.
Comprenons-nous bien : elle n'a évidemment pas basé ses conclusions préliminaires uniquement là-dessus, mais c'était simplement pour me donner un exemple concret du genre d'indices qui peuvent aider à la compréhension et à l'analyse, en plus des tests. Et perso j'ai trouvé l'image très parlante, elle m'a aidée dans la réflexion. C'est pour ça que je la raconte ici.
On a assez vite fait de se trouver des troubles autistiques lorsqu'on a des troubles psychiques ou des problèmes profonds de personnalité. C'est un peu un fourre-tout pratique. Mais il faut se méfier des apparences. On peut développer des conduites autistiques sans l'être en réalité. Par accumulation de difficultés ou par auto-persuasion. Et, si je me fie à ma propre expérience, le simple fait de s'en rendre compte est déjà un pas très important vers le changement. Parce que oui, si l'on n'est pas véritablement autiste, tout (ou presque) est donc réversible au travers de thérapies et de travail sur soi.
Voilà. J'espère que vous aurez compris le sens de mon message.
U.T.- Messages : 1160
Date d'inscription : 19/07/2013
Age : 41
Localisation : Drôme.
Re: Traits autistiques chez le zèbre
euh.....Ultraterrestre a écrit:
Mais par la suite, après les résultats de quelques tests et le peaufinage de son analyse, elle m'a finalement dit que c'était très peu probable. Elle m'a donné un exemple simple (qui ne se suffit donc pas à lui-même) mais efficace pour appréhender une certaine idée générale. Je vous le livre parce que je l'ai trouvé parlant et astucieux. Lors du test de QI que nous avons fait ensemble, je lui avais préparé une bouteille d'eau, acheté au distributeur de la clinique, sachant que le test allait être long. J'essaye de retranscrire au mieux ce qu'elle m'a dit là-dessus, mais en gros c'était : ce geste en apparence anodin prouve pourtant que j'ai pensé à elle à l'avance, que je me suis mis dans sa peau virtuellement pour anticiper ses envies/besoins, que j'ai éprouvé "par procuration" ses propres sentiments. Selon elle, il était très peu probable que ce genre de mécanisme s'active naturellement chez un véritable Asperger. Parce qu'il ne faut jamais oublier qu'à la base ce terme décrit un autisme, fut-ce de haut niveau, c'est-à-dire qu'il y a quand même une fracture réelle dans la relation à autrui.non, non, non! pas forcement sous cette forme!..
Comprenons-nous bien : elle n'a évidemment pas basé ses conclusions préliminaires uniquement là-dessus, ben heureusement!
ils sont spé en asperger ? (j'ai bcp de mal a comprendre cet argument qui pour moi n'en est pas un dans un vrai centre expêrt ou un CRA.)
meï- Messages : 1321
Date d'inscription : 26/07/2009
Age : 51
Localisation : à l'Ouest
Re: Traits autistiques chez le zèbre
Non, elle n'est pas — de ce que j'en sais du moins — spécialisée en Asperger, mais la détection fait partie de ses compétences comme pour d'autres troubles psychiques. Et non bis, ce n'était pas un centre particulier, mais une clinique psychiatrique. Peu importe, je ne fais part que de mon expérience parmi d'autres, et qui plus est sur des conclusions préliminaires. Ça n'a pas d'autre valeur, ce n'est qu'une expérience personnelle. Tu peux toujours apporter ta vision en complément.
U.T.- Messages : 1160
Date d'inscription : 19/07/2013
Age : 41
Localisation : Drôme.
rdos.net/fr/
aspiefab a écrit:
donnez vos résultats, mais il semblerait bien qu'il y ait pas mal de points communs
ISIS75- Messages : 2947
Date d'inscription : 28/01/2014
Localisation : Paris
Re: Traits autistiques chez le zèbre
Votre score Aspie : 101 sur 200
Votre score neurotypique (non autistique) : 102 sur 200
Vous semblez avoir des traits d'Aspie et de neurotypique
Mouais...
À un niveau personnel, je ne nie pas que j'ai des traits qui pourraient passer pour des traits autistiques, mais à première vue seulement :
- des mouvements répétitifs, mais je peux les expliquer par le stress et les problèmes d'attention ;
- une hypersensibilité sensorielle, mais ça pourrait provenir de n'importe quoi vu que je ne suis pas neurotypique ;
- une aversion au toucher, mais entre mon hypersensibilité sensorielle, ma phobie sociale et les violences à caractère traumatique que j'ai subies étant petites, j'ai plus de raison psychologiques pour ça ;
- une difficulté à reconnaître les visages, mais j'ai des difficultés à reconnaître plein de choses (les lieux par exemple), pas que ça, donc ce n'est pas typiquement autistique.
D'un autre côté :
- j'ai une forte empathie -> exclut un diagnostic d'autisme ;
- je devine très facilement les émotions des gens -> exclut un diagnostic d'autisme.
Ce que j'en conclus, du moins d'après ce que j'en vois à mon niveau : je trouve que ce test a apparemment tendance à "voir de l'autisme" dans la plupart des personnes non neurotypiques, d'autant plus qu'il ne détecte pas correctement les autres troubles neurologiques (je n'ai pas les résultats paraît-il typiques des phobiques sociaux, du déficit attentionnel et des dyspraxiques sur le test alors que j'ai pourtant bien ces 3 problèmes-là). Et pour moi c'est clair que si ce test a été conçu sans faire un véritable 3ème groupe de personnes non neurotypiques mais non autistiques, il va voir tout ce qui n'est pas neurotypique comme autistique.
Je pense que ce n'est pas rare qu'un HQI puisse masquer de l'autisme, mais l'autisme est aussi un sujet à la mode, et tout ce qui n'est pas parfaitement neurotypique peut passer pour un signe d'autisme... Alors qu'il y a tellement de troubles neurologiques, ou psychologiques, ou tout simplement dans un registre moins pathologique, de différences de la norme (et qu'il faudrait éviter de les cataloguer trop vite pour éviter que certaines personnes ne "s'auto-diagnostiquent" sans vraiment savoir).
Votre score neurotypique (non autistique) : 102 sur 200
Vous semblez avoir des traits d'Aspie et de neurotypique
Mouais...
À un niveau personnel, je ne nie pas que j'ai des traits qui pourraient passer pour des traits autistiques, mais à première vue seulement :
- des mouvements répétitifs, mais je peux les expliquer par le stress et les problèmes d'attention ;
- une hypersensibilité sensorielle, mais ça pourrait provenir de n'importe quoi vu que je ne suis pas neurotypique ;
- une aversion au toucher, mais entre mon hypersensibilité sensorielle, ma phobie sociale et les violences à caractère traumatique que j'ai subies étant petites, j'ai plus de raison psychologiques pour ça ;
- une difficulté à reconnaître les visages, mais j'ai des difficultés à reconnaître plein de choses (les lieux par exemple), pas que ça, donc ce n'est pas typiquement autistique.
D'un autre côté :
- j'ai une forte empathie -> exclut un diagnostic d'autisme ;
- je devine très facilement les émotions des gens -> exclut un diagnostic d'autisme.
Ce que j'en conclus, du moins d'après ce que j'en vois à mon niveau : je trouve que ce test a apparemment tendance à "voir de l'autisme" dans la plupart des personnes non neurotypiques, d'autant plus qu'il ne détecte pas correctement les autres troubles neurologiques (je n'ai pas les résultats paraît-il typiques des phobiques sociaux, du déficit attentionnel et des dyspraxiques sur le test alors que j'ai pourtant bien ces 3 problèmes-là). Et pour moi c'est clair que si ce test a été conçu sans faire un véritable 3ème groupe de personnes non neurotypiques mais non autistiques, il va voir tout ce qui n'est pas neurotypique comme autistique.
Je pense que ce n'est pas rare qu'un HQI puisse masquer de l'autisme, mais l'autisme est aussi un sujet à la mode, et tout ce qui n'est pas parfaitement neurotypique peut passer pour un signe d'autisme... Alors qu'il y a tellement de troubles neurologiques, ou psychologiques, ou tout simplement dans un registre moins pathologique, de différences de la norme (et qu'il faudrait éviter de les cataloguer trop vite pour éviter que certaines personnes ne "s'auto-diagnostiquent" sans vraiment savoir).
Tête d'Ampoule- Messages : 1232
Date d'inscription : 15/01/2014
Localisation : Vortex Temporel
Re: Traits autistiques chez le zèbre
hello normalement, à ce que j'ai compris un NT (neurotypique), c'est simplement quelqu'un qui n'est pas autiste (c'est à dire, 99,9% des gens).
ISIS75- Messages : 2947
Date d'inscription : 28/01/2014
Localisation : Paris
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