Vous pensiez à quoi pendant le test?

Bonjour,

Je me demandais si j'étais la seule à avoir fait le test confortablement installée dans mon monde parallèle?! Je m'explique: j'entendais les questions mais je passais plus de temps à chercher ce que la question voulait évaluer, le mec qui avait inventé la question, la raison de passer ce test, la validité de ce test... bref, j'étais tout sauf concentrée!

Je me demande aussi si ça a pu avoir une influence sur le résultat.

Merci!

Moi je trouvais ca rigolo, ces jeux avec les cubes, avec les mots ; un peu de stress a cause du chrono au debut, mais comme tout se passait bien, que j'avais presque tout juste a chaque fois, je suis rentree dans le truc et j'ai plus pensé a l'evaluation...

Je me causais tellement pour m'apaiser que j'avais du mal à entendre et surtout retenir les séries de chiffres ... dès que ça devenait plus concret ça allait mieux, mais sinon mon esprit avait du mal à teinr en place.

Oui, pareil. Du coup, c'est bizarre, c'est pas adapté, ce test, pour les zèbres sachant que dès qu'ils s'emmerdent, ils décrochent et que ce sont de grands anxieux! Je ne suis tjrs pas convaincue par le WAIS... vraiment pas.

Personnellement, j'étais dans une optique particulière... Je savais ce que ma psy attendait comme résultat (en même temps, un test de QI n'est à priori pas dans les outils classiques d'une thérapie pour dépression nerveuse, non ?), et j'étais donc dans l'idée de fausser un peu (mais pas trop quand même) les résultats (on avait une relation très particulière, ma psy et moi... Et j'aime bien les défis). D'ailleurs quand elle m'a rendu les résultats, elle n'a pas manqué de me signaler qu'elle avait remarqué que je faisais parfois exprès de faire des erreurs...

Mais c'est vrai qu'avec cela, j'ai passé plus de temps à me poser des questions sur le test qu'à chercher des réponses au test...

"Je transpire, là. Je vais retirer mon pull."

"Oui mais maintenant j'ai froid."

"Je dois sentir mauvais... Le pauvre..."

"J'vais remettre mon pull."

"P'tain, j'ai de nouveau chaud."

"C'est quoi cette question ?!"

"J'pourrai jamais retenir autant de chiffres... @_@"

"Quoi ? C'est déjà fini ?..."

Je flippais comme le dauphin du même nom.
J'étais en convalescence de dépression suite à un double-burn-out. J'avais été aiguillé sur la piste de la douance et c'était l'espoir d'avoir une explication à mes angoisses, mes sentiments de décalage, mes embardées émotionnelles à faire passer Space Moutain pour du canotage estival sur la Saône, etc... qui ne me foute pas encore la tête sous trois coudées d'eau sale.
Je cherchais les sens cachés, les possibilités multiples, je me rappelais que j'exécrais les suites logiques, que j'étais, de plus, pas vraiment au top de mes neurones ni de ma confiance, j'avais surtout la peur panique de tomber dans un piège énorme et de passer pour un parfait imbécile - de sorte que je vérifiais sans fin avant de rendre enfin une réponse, ce qui n'a d'ailleurs pas échappé à la psy testeuse.

Au fait, je ne savais pas du tout si j'avais juste ou faux "à chaque fois"... C'est à la toute fin après avoir ramassé mes petites affaire que la testeuse a dit dans un sourire qu'il n'y avait pas trop de doute à avoir sur la douance...

J'avais peur, je ne comprenais pas pourquoi on me faisait faire ça. Je babillais beaucoup aussi, peut être à cause du stress puis par curiosité. J'aime bien tester les testeurs, ce que la psy à bien compris. Et puis j'ai même pleuré quand on m'a posé des questions d'ordre mathématique, parce que je suis dyscalculique et que je ne voulais pas que ça me pénalise pour le résultat.
Du coup j'étais très en colère et contre moi et contre le test, parce qu'il m'avait mis en faute.
J'avais aussi peur pour mes parents, que je ne voulais pas décevoir, pas leur faire de peine parce que ça semblait important comme démarche.
J'avais l'impression d'être un peu un monstre, qu'on ait osé me montrer à une psy, comme ça, si gratuitement, même si on m'avait demandé mon avis je trouvais ça, en étant au pied du mur, vraiment dégueulasse, presque comme une punition.

je ne pensais à rien, j'étais concentré, détendu...alors que souvent je suis stressé...peut-être que c'est le bon contact avec la psy qui a fait ça.

Sa y est, test passé...résultat sans grande surprise.
J'ai juste pensé pendant le test que c'était du grand n'importe quoi, que c'était les même test que l'on donnaient aux primates avant de partir dans l'espace.
Mais ou était la difficultés, je m'attendais à un challenge et .... ba y a pas grand chose a dire, un peu de méthodologie, d'origami, de mémoire et voila vous êtes ou vous êtes pas, mouai et c'est scientifiquement prouvé comme méthode???

Alors pour infos j'ai passé le wais 4 nouvelle version! ( j'imagine même pas l'ancienne )
le psy ( certifié anpeip, attention!) m'a remis un rapport 5/6 pages.

Pour résumé, pendant le test je pensais que c'était du foutage de gueule pour être presque poli

Une part de ma concentration a aussi été perdue à tester le test :
- "pas une question d'histoire, de musique, de sport? que de la géo et des sciences?"
- "pourquoi dans les problèmes arithmétiques jamais un prénom à consonance étrangère?"
- "c'est quoi ce test qui pue le RH inhumain?"
- "le psy, il est HP ou pas?"
Quand je trouvais : "c'est le test pour les gamins ça?"
Quand je bloquais au verbal : "c'est dommage, je le sens, mais je peux pas le dire."

- je me suis aussi posé la question pour la psy "est-elle hp ou pas, a-t-elle fait le test avec un confrère, dans des vraies conditions de passation ?",
- j'ai chaud, j'ai froid aussi... mais c'était en même temps, alors je ne savais plus si j'avais chaud ou froid, mais je tremblais e tout cas...
- je regardais par la fenêtre
- je trouvais le bureau vraiment très vide, pas de déco c'était triste
- l'isolation ou la peinture des fenêtres avait été refaite
- est-ce que je réponds bien là ?
- ah mince, je pense avoir trouvé la réponse à la question de tout à l'heure
- et si je me plante, qu'est-ce que je deviens?
- mais où range t-elle ses dossiers et son matériel, dans une seule petite armoire?
- rho, je sens que je réponds mal là
- rha, je suis trop lente
- je vais trop loin, elle va me prendre pour une folle...
- elle a l'air perdu dans sa notation
Bref, je m'analysais, j'analysais la psy et j'analysais l'environnement...
Impossible de vraiment être concentrée sur le test uniquement, et oui, ça peut avoir une influence sur le résultat, c'est la psy qui me l'a dit quand elle m'a vu un peu partir et/ou être stressée, mais à quelle échelle?
Par contre j'ai découvert très récemment que mon cerveau était capable dans des situations extrêmes de faire abstraction de l'environnement pour ne se concentrer que sur une tâche très précise (expérience très intéressante), dommage que je n'ai pas fait ça le jour du test, mais bon, pas vraiment grave non plus...

Passé hier.
J'étais hyper hyper stressé au début. D'ailleurs je n'avais dormi qu'1 h la nuit précédente (je pense que mon résultat s'en ressentira). Mais la première épreuve est extrêmement facile, donc je me suis dit que cela allait aller. Ensuite ça continue à être pas trop dur, arrivent des questions de vocabulaire de cp là oui j'ai commencé à me dire que c'était du foutage de gueule. Après je l'avoue j'ai commencé du coup à me déconcentrer au fur et à mesure que la confiance montait et surtout car c'est long (or mine de rien j'ai besoin d'être angoissé pour etre efficace sinon je me fous de tout). Donc c'est devenu un peu bancal. Puis j'ai buté sur une question toute conne, ça m'a énervé totalement et ensuite j'ai cogité : mélange de stress, d'ennui, d'envie que ça finisse, de reconcentration, de "c'est trop facile elle se fout de ma gueule" alternés avec des "quel con fais un effort pourquoi t'as buté là-dessus" et des "ah non je sais pas, je ne vois pas la logique, je dois être trop con". Je me demande à la fin si je n'ai pas fait exprès de me saborder sur certaines épreuves.
- A un moment il y a des puzzles à reconstituer, or j'adore ça normalement, mais lors des dernières questions j'en avais marre, je voulais que ça cesse et je passais si je ne voyais pas tout de suite le truc.
- Pour les dernières questions de calcul mental c'est pareil. Ca gave un peu de faire la même gymnastique pendant 10 minutes, alors j'ai pris un peu ça par dessus la jambe au bout d'un moment et calculé à la louche vite fait. DOnc il y avait certaines erreurs.

Après elle a trop rien dit, sinon qu'il faudrait que je travaille sur certaines choses préoccupantes, comme l'angoisse. Je pense donc avoir bien loupé en fait. J'attends la restitution.
Globalement j'ai plus l'impression d'avoir passé une épreuve testant les nerfs, la concentration et la patience plus que l'intelligence.