Votre meilleur souvenir
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Thaïti Bob
Ελπίδα
kim meyrink
nikoku74
8 participants
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Votre meilleur souvenir
J'espère que le sujet n'a jamais été abordé, quelque chose me dit qu'il a dû l'être mais je tente.
De quelle nature est votre meilleur souvenir ?
Si vous souhaitez apporter davantage de précisions, je n'y vois aucun inconvénient
Le mien est un souvenir olfactif, plus précisément une odeur de fleurs.
Il m'arrive régulièrement de l'évoquer mentalement avec plaisir. Je peux alors à nouveau "sentir ?" cette odeur de la même façon que si ces fleurs étaient près de moi.
De quelle nature est votre meilleur souvenir ?
Si vous souhaitez apporter davantage de précisions, je n'y vois aucun inconvénient
Le mien est un souvenir olfactif, plus précisément une odeur de fleurs.
Il m'arrive régulièrement de l'évoquer mentalement avec plaisir. Je peux alors à nouveau "sentir ?" cette odeur de la même façon que si ces fleurs étaient près de moi.
Dernière édition par paoline le Mer 22 Aoû 2012 - 10:53, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Votre meilleur souvenir
mon meilleur souvenir se situerait dans la satisfaction d'un bel effort sportif avec la récompense type grimpée d'un grand col par exemple.
nikoku74- Messages : 1431
Date d'inscription : 22/06/2012
Age : 49
Localisation : Loire
Re: Votre meilleur souvenir
Impossible de sortir un souvenir du lot. Un souvenir peut être heureux de trop de manières différentes, ce qui rend impossible toute hiérarchisation unique.
Invité- Invité
Re: Votre meilleur souvenir
Peut-être que cela signifie que tu n'en as jamais vécu un seul qui se soit détaché de tous les autres par sa puissance fusain?
Le mien est le souvenir d'une nuit passé dehors juste avant un drame.
Le mien est le souvenir d'une nuit passé dehors juste avant un drame.
kim meyrink- Messages : 118
Date d'inscription : 04/08/2012
Localisation : sud de la france
C'est qui la fille la plus vernie du monde entier?
celui qui me vient à l'esprit est un souvenir "matérialiste" (j'ai un peu honte)
sinon, me revient aussi un souvenir "midinette" (et là j'ai encore plus honte donc je vais rester sur le souvenir matérialiste)
sinon, me revient aussi un souvenir "midinette" (et là j'ai encore plus honte donc je vais rester sur le souvenir matérialiste)
- meilleur souvenir:
- Quand j'étais petite fille (je devais avoir 3 ou 4 ans car nous habitions encore dans l'appartement que nous avons quitté quand j'ai eu 5 ans), ma maman s'est lancé dans un merveilleux bricolage. Avec du contreplaqué, des clous, de la peinture, des morceaux de toile cirée, elle a commencé à fabriquer une grande, une immense, une magnifique maison de poupée... Dans notre petit appartement, et vu le temps que prenait l'entreprise, il lui fut impossible de cacher cette entreprise, j'ai donc ouvert de grands yeux gourmands quand j'ai vu ce qui se préparait- c'est quoi que tu fais maman ?
- c'est une maison de poupée ma chérie
- ah? et c'est pour moi?
- non ma chérie, c'est pour le père noel
- ah pourquoi ?
- ben tu sais, le père noel a beaucoup de travail pour préparer des cadeaux pour tous les enfants, alors moi j'en fabrique un pour l'aider un peu.
- ah mais tu sais maman... moi j'aimerais beaucoup l'avoir cette maison de poupée, tu pourrais me la donner à moi
- non ma chérie, elle est pour le père noel... mais sait-on jamais, peut-être que le père noel il te l'offrira à toi
- mmm ( rapide calcul de probabilité dans ma tête de petite fille déjà matheuse -> no way )
et moi de regarder pendant des jours ces préparatifs, avec désespoir de ne pouvoir la convaincre que cette maison de poupée serait vraiment mieux pour moi, et puis que j'en avais vraiiiiiment envie... terrible supplice, odieuse jalousie envers la de petite fille qui récolterait MA maison de poupée que je voulais pour moi... bref, dur dur. Arrive le jour de noel, j'étais presque blasée, sachant déjà que quoi que j'aie comme cadeau, ça n'arriverait surement pas à la cheville de la maison de poupée que magré toute ma diplomatie déployée je n'avais pas réussie à soudoyer... et là !!!!! Vous devinerez jamais quoi - Ah si, vous avez deviné ?- eh oui, Gagné !!! le plus beau de tous les cadeaux de noel il était pour moi !!!
Le plus fort c'est que je n'ai même pas douté de l'existence du père noël, je me suis seulement sentie vernie comme une gagnante de la supercagnote du loto : parmis des millions de petites filles du monde entier, il y avait une chance infinitésimale que la maison de poupée soit pour moi... pour ainsi dire une chance nulle (d'autant que maman étant la bricoleuse du truc, la coïncidence que ça revienne chez moi serait quand même trop extraordinaire... et ben si !!! la fille la plus vernie du monde entier, c'est moi
(et c'est un joli cadeau que ma fait ma maman que de m'apprendre ça... même si parfois il m'arrive de l'oublier un peu)
Invité- Invité
Re: Votre meilleur souvenir
Salut !
Je ne sais pas si j'oserai un jour décerner le prix de "meilleur souvenir" à un de mes souvenirs, mais celui là tiens une des toutes meilleures places dans les nominés :
C'est le souvenir d'un de mes plus beaux vols en parapente. Une communion avec les éléments comme rarement j'ai pu en faire. Étrangement ou non (rapport à ma zébritude ayant impliqué difficultés dans les rapports humains sans doute), je dirais que tout mes plus beaux souvenirs, je les ai fait entre moi et la Nature, pas avec d'autres personnes humaines. Ça date d'août 2009, à la Dune du Pyla vers Arcachon. Une immense dune de sable, où l'on peut voler pieds nus en parapente, en longeant la pente. Pour un visuel, voir la vidéo ci dessous qui est tournée exactement sur le lieu où mon récit se trouve. J'espère que le vocabulaire technique ne va pas trop vous gêner, car je l'ai écrit à la base sur un forum de parapentistes. J'en ai expliqué certains. C'est aussi une des premières fois de ma vie d'adulte où j'ai senti qu'on m'admirai, ou que c'était possible que quelqu'un le fasse. J'avais réellement l'impression de à la fois regarder un spectacle (coucher de soleil à la mer), d'y être en pleine communion, immergé (je joue avec les éléments : le vent, la chaleur, les couleurs), et enfin, de faire partie du spectacle pour les autres qui étaient à la même hauteur que moi, mais au sol.
Je ne sais pas si j'oserai un jour décerner le prix de "meilleur souvenir" à un de mes souvenirs, mais celui là tiens une des toutes meilleures places dans les nominés :
C'est le souvenir d'un de mes plus beaux vols en parapente. Une communion avec les éléments comme rarement j'ai pu en faire. Étrangement ou non (rapport à ma zébritude ayant impliqué difficultés dans les rapports humains sans doute), je dirais que tout mes plus beaux souvenirs, je les ai fait entre moi et la Nature, pas avec d'autres personnes humaines. Ça date d'août 2009, à la Dune du Pyla vers Arcachon. Une immense dune de sable, où l'on peut voler pieds nus en parapente, en longeant la pente. Pour un visuel, voir la vidéo ci dessous qui est tournée exactement sur le lieu où mon récit se trouve. J'espère que le vocabulaire technique ne va pas trop vous gêner, car je l'ai écrit à la base sur un forum de parapentistes. J'en ai expliqué certains. C'est aussi une des premières fois de ma vie d'adulte où j'ai senti qu'on m'admirai, ou que c'était possible que quelqu'un le fasse. J'avais réellement l'impression de à la fois regarder un spectacle (coucher de soleil à la mer), d'y être en pleine communion, immergé (je joue avec les éléments : le vent, la chaleur, les couleurs), et enfin, de faire partie du spectacle pour les autres qui étaient à la même hauteur que moi, mais au sol.
- Spoiler:
- Les plus beaux vols sont souvent les plus inattendus. Et pour inattendu, celui-ci débute ni plus ni moins par cette moquerie d’un pilote pliant derrière la dune : « c’est trop tard, y’a plus de vent ! »
Qu’importe, je compte seulement gonfler* un peu dans le sable rose de cette si belle soirée. Soleil couchant, horizon scintillant : c’est dans une ambiance de fin de journée de vol que je déballe parmi les pilotes qui partent, et les estivants qui viennent admirer les couleurs du soir après manger. Sans grande conviction, je me sens un peu obligé, pour une raison inconnue, de tirer au moins une fois dans cette journée les élévateurs. Sentir ces deux ficelles au bout de mes index, entendre les petits craquèlements du tissu et sentir sous mes cuisses au moins un peu de cette force contre-nature. Le vent est frais, mais doux : on ne peut pas dire si c’est froid ou bien chaud tant il est régulier et modéré. La voile, elle, s’en contente et n’a pas de difficulté à rejoindre la verticale. Et moi, après quelques pas et constatant ce que j’avais voulu me cacher : l’homme que j’ai croisé en arrivant n’avait pas eu tort. Alors je profite des derniers souffle du bassin d’Arcachon en m’asseyant, l’aile toujours en l’air, devant le spectacle que tous sont venus voir ici : le coucher de Soleil. Après tout, dans cette position et devant ce paysage, seuls quelques mètres sous mes pieds manquent pour constituer un vrai vol !
Et c’est parti pour une petite course en direction de la plage avant de plier, histoire de décoller les pieds. Je m’efforce de la faire durer le plus longtemps possible en visant la pente la plus raide et la mieux exposée au vent venant du phare du Cap Ferret. L’essai est assez concluant : j’ai de quoi faire un demi-tour au niveau des souches pour revenir ensuite vers le bas de la plate forme de décollage. Sitôt les pieds à nouveau au sol, je mets la voile de coté et, sans m’arrêter, je cours en ligne droite vers le haut de la pente. Me revoilà à mon exact point de départ ! Même pas de question à me poser, je suis de nouveau bras hauts en train de redécoller. Et cette fois-ci, je part d’un tout petit peu plus haut, j’écarte un peu moins les bras, et je rase un peu plus les pins là où c’est raide !
Je renouvelle ce petit ballet quelques fois de suite : petit plané, virage à taux de chute minimal, je reviens le plus haut possible, je touche les pieds, voile en kite*, et je remonte en courant, sans jamais fermer la voile. Il commence à y avoir pas mal de personnes au sol, assises sous les pins, des familles, des couples, des groupes d’amis venu voir la mer. En vol, j’aperçois quelques regards admiratifs, voire envieux dans ma direction. C’est par exemple quelqu’un qui s’arrête de marcher pour me regarder, pensif, et laissant continuer devant lui les personnes avec qui il marchait.
Alors je m’efforce de piloter le plus proprement possible, pour ne pas rompre le silence qui s’est établi. Ou comme pour ne pas tacher le tableau du coucher de soleil dans lequel je suis. Un tableau auquel viennent s’ajouter le bleu ciel de ma petite voile, ainsi que son liseré orange et jaune qui viennent s’accoler à l’horizon lors de mes virages. Car maintenant, le vent a imperceptiblement tourné à gauche et je n’ai plus à remonter la pente les pieds au sol ! Avec une minutie extrême, j’approche mes bouts d’aile de la cime des pins pour me positionner au mieux dans la zone la plus raide. Je dessine mes huits le long de cette toute petite crête qui joint le bas du camping et le pin qui forme le bout de la plateforme de décollage. Bientôt ce n’est plus mon bout d’aile mais moi-même qui est au niveau du haut des arbres. Je reproduis ces huits patiemment, en faisant toujours les mêmes virages : l’un au niveau d’un tronc mort, et l’autre juste en face de l’arbre près du décollage. A un passage, je peu presque toucher ses branches. Je n’ose rien faire d’autre que ces petits huits, de peur de redescendre et de ne pas pouvoir remonter à nouveau ! Mais je m’en contenterais bien pour toute la soirée, c’est si beau ! Le Soleil touche l’horizon et je suis maintenant à deux ou trois hauteurs d’arbres. C’est bon, je vais pouvoir me libérer un peu et m’amuser. Je traverse la plateforme de décollage et vise la petite butte tout au bout pour démarrer les waggas*. Un couple est assis juste là et semble apprécier. J’arrive à poser quelquefois la main, mais toujours pas l’aile ! Quelquefois je me rate et la sellette frotte le sol, mais toujours avec douceur et je repars en kite.
Une petite pensée à celui qui m’avait fièrement dit que ça ne volerait pas : il doit être bien étonné. D’ailleurs, un pilote quitte un cercle de personnes assises dans le sable et se met dans sa sellette*. Il a beau essayer, lui ne tient pas. La dune restera à moi tout seul ce soir.
Les wingovers* et waggas à rallonge se succèdent dans ces couleurs chaudes, malgré le froid qui commence à me faire greloter. Mais le spectacle est si beau que ça en vaut la peine. A l’occasion, des flashs d’appareil photo se déclenchent au sol et je ne sais plus si je suis spectateur ou acteur du spectacle de ce soir.
Le vent et la lumière faiblissante m’autorisent même quelques allers-retours dans la grande pente en face du camping. Je me décide à poser lorsque la nuit m’empêche de voir correctement. Mais c’est bon, j’ai désormais assez d’images dans la tête pour patienter pendant les trop nombreuses journées non volables !
*gonfler : mettre en forme l'aile en la mettant au vent, ainsi, elle décolle, mais le pilote lui reste au sol encore.
*aile en kite : voir la vidéo à 1min05 ^^
*sellette : le siège du parapente.
*wingover : virage serré acrobatique où le parapente est très incliné : le pilote devient parfois plus haut que son aile.
*wagga : virage acrobatique au raz du sol, le but est même de le frotter pour plus de plaisir, sans poser les pieds.
Thaïti Bob- Messages : 1850
Date d'inscription : 27/01/2012
Age : 37
Localisation : Avignon
Re: Votre meilleur souvenir
wow c'est vraiment magnifique. Je n'ai aucune idée de pourquoi mais ça me touche vraiment!
kim meyrink- Messages : 118
Date d'inscription : 04/08/2012
Localisation : sud de la france
Re: Votre meilleur souvenir
kim meyrink a écrit:Peut-être que cela signifie que tu n'en as jamais vécu un seul qui se soit détaché de tous les autres par sa puissance fusain?
Soit c'est un truisme, soit une délicate insinuation qu'il ne se passe pas grand-chose dans ma petite vie (de) médiocre.
Non, en effet, entre sept ou huit à vue de nez, de natures différentes, je ne tranche pas. Pas de coup de foudre de roman de gare, pas de "sensations fortes" de publicité de gel coiffant, pas d'événement rarissime, pas de communion exaltante avec l'ivresse des grands espaces, et aussi quelques épisodes qui ne font pas assez "surdoué" pour être racontés ici, surtout maintenant.
Invité- Invité
Re: Votre meilleur souvenir
on s'en fou, racontes-en un, le but c'est de partager et de se connaitre nan ? Yen a pas un auquel tu penses un peu plus souvent que les autres ?
Thaïti Bob- Messages : 1850
Date d'inscription : 27/01/2012
Age : 37
Localisation : Avignon
Re: Votre meilleur souvenir
Bah non, pour ma part, je trouve que ce n'est pas innocent cette vogue du "meilleur ceci cela", comme s'il devait toujours y en avoir un. C'est révélateur d'une vision de l'expérience de vie qui me questionne, et je ne me vois pas abandonner mon questionnement. En plus, ici, on est tous pires que le Petit Prince question de ne jamais renoncer à une question une fois posée, ou bien ?
Et question connaissance de soi, je pense que ce genre de questionnement (qu'on peut tous faire intérieurement, et chacun pour soi, d'ailleurs...) sur notre rapport à nos souvenirs en dit plus qu'un récit épique et exaltant choisi au hasard.
Par exemple, je pourrais raconter un très, très beau souvenir qui est tout à fait récent. Ben... à mon avis, d'ici quelques mois, il ne se détachera plus parmi un peloton d'autres..
Je suis sans arrêt en train de penser au passé, mais pas souvent à des événements très ponctuels. Je préfère me réimmerger dans des tranches d'espace-temps ("quand j'habitais telle région, il y a tant d'années... quand j'allais dans tel coin...") que me transporter vers un point précis. Pour les bons souvenirs, s'entend.
Et question connaissance de soi, je pense que ce genre de questionnement (qu'on peut tous faire intérieurement, et chacun pour soi, d'ailleurs...) sur notre rapport à nos souvenirs en dit plus qu'un récit épique et exaltant choisi au hasard.
Par exemple, je pourrais raconter un très, très beau souvenir qui est tout à fait récent. Ben... à mon avis, d'ici quelques mois, il ne se détachera plus parmi un peloton d'autres..
Yen a pas un auquel tu penses un peu plus souvent que les autres ?
Je suis sans arrêt en train de penser au passé, mais pas souvent à des événements très ponctuels. Je préfère me réimmerger dans des tranches d'espace-temps ("quand j'habitais telle région, il y a tant d'années... quand j'allais dans tel coin...") que me transporter vers un point précis. Pour les bons souvenirs, s'entend.
Invité- Invité
Re: Votre meilleur souvenir
Mes meilleurs souvenirs sont tous liés à des moments de communion dans les bras d'une femme. Ce sont en tout cas eux qui me viennent en premier à l'esprit. Des moments où j'ai, enfin, l'impression de vraiment vivre, d'être vraiment moi, et où tout le reste, le froid, le dur, le pénible, le réel, est à l'extérieur, dehors, ailleurs, loin.
Et je ne comprend même pas que je sois le premier à en parler ici.
Et je ne comprend même pas que je sois le premier à en parler ici.
Re: Votre meilleur souvenir
Fusain,
A chaque fois que je te vois apparaître sur un message, c'est pour contester ou pour dire que n'est pas d'accord. Même sur une question aussi simple de quel est ton souvenir, tu arrive à débattre là dessus. Je t'avoue que ça m'amuse, et que j'aime bien tes raisonnements. Mais là question esprit de contradiction je crois que t'est pas mal.
Allez, je reformule la question Précisément: Fusain, aujourd'hui, pourrais tu nous indiquer l'un de tes souvenir qui te tient à cœur et que tu souhaite nous faire partager, sachant que celui ci peut être éphémère, mais également représenter une période particulière; De plus, ce moment, si il est choisis peut évoluer, et être remplacé par un autre demain, sans que nous n'en tenions rigueur. Nous notons également que ce choix peut être aléatoire et qu'il n'implique pas forcement une hiérarchisation des souvenirs.
Pour ma part comme réponse à cette question, je répondrais: La seconde ou mon doigt à appuyé sur le bouton pour donner l'image que vous pourrez voir en regardant à la droite de votre l'écran.
PS: Fusain, n'y voit que de la taquinerie de ma part, et en aucun cas une agression. Quand je me moque, c'est qu'en général, j'apprécie la réflexion.
A chaque fois que je te vois apparaître sur un message, c'est pour contester ou pour dire que n'est pas d'accord. Même sur une question aussi simple de quel est ton souvenir, tu arrive à débattre là dessus. Je t'avoue que ça m'amuse, et que j'aime bien tes raisonnements. Mais là question esprit de contradiction je crois que t'est pas mal.
Allez, je reformule la question Précisément: Fusain, aujourd'hui, pourrais tu nous indiquer l'un de tes souvenir qui te tient à cœur et que tu souhaite nous faire partager, sachant que celui ci peut être éphémère, mais également représenter une période particulière; De plus, ce moment, si il est choisis peut évoluer, et être remplacé par un autre demain, sans que nous n'en tenions rigueur. Nous notons également que ce choix peut être aléatoire et qu'il n'implique pas forcement une hiérarchisation des souvenirs.
Pour ma part comme réponse à cette question, je répondrais: La seconde ou mon doigt à appuyé sur le bouton pour donner l'image que vous pourrez voir en regardant à la droite de votre l'écran.
PS: Fusain, n'y voit que de la taquinerie de ma part, et en aucun cas une agression. Quand je me moque, c'est qu'en général, j'apprécie la réflexion.
versus- Messages : 154
Date d'inscription : 18/06/2012
Re: Votre meilleur souvenir
versus, MP, pour ne pas polluer plus avant.
Pour le reste, je ne me sens pas en état d'esprit assez poétique pour raconter quelque chose maintenant. Peut-être plus tard (tfaçon, tout le monde s'en fout, c'est pas pour faire la diva !)
Pour le reste, je ne me sens pas en état d'esprit assez poétique pour raconter quelque chose maintenant. Peut-être plus tard (tfaçon, tout le monde s'en fout, c'est pas pour faire la diva !)
Invité- Invité
Re: Votre meilleur souvenir
J'adore ton souvenir Ελπίδα ! tu le racontes tellement bien que je me suis imaginé le vivre et en ai ressenti de la joie comme s'il m'était arrivé
mes parents m'avaient fabriqué tout le mobilier de barbie (je préférais tout étaler dans ma chambre, comme un loft ), avec des mini coussins sur le mini canapé, une mini coiffeuse avec un mini miroir, etc, le tout peint en rose bien sur:D
j'ai du mal à choisir un seul meilleur souvenir. mais ils sont tous du même ordre : je fabriquais des trucs avec des personnes que j'aime :
-du bricolage avec mon père dans son atelier le samedi après-midi quand j'avais 6-7 ans (je tentais de faire une version mini de ce qu'il faisait. il me gardait les chutes rien que pour moi et m'expliquait comment faire. je prenais comme un cadeau énorme chaque planche ou pointe qu'il me donnait et me sentais hyper privilégiée qu'il me forme dans son antre ça a contribué à créer un lien très particulier entre nous - je me retrouve bcp dans le souvenir d'Ελπίδα pour ce coté privilégiée)
- la confection de vêtements de barbie avec ma mère le mercredi après-midi, à peu près au même age. je lui demandais, on choisissait les tissus, elle les faisait, sous mon oeil impatient de découvrir le résultat. le best : un jogging pour que barbie puisse faire du sport mes copines m'enviaient j'vous le dis . ceci dit, j'aimais vraiment pas jouer à la barbie, juste lui faire des vêtements et tout étaler...
-plus récemment, toute ma famille et mes amis m'ont aidé à retaper mon appart (du sol au plafond, oui je m'étais un peu pas rendue compte de l'ampleur et je devais emménager 5 semaines plus tard... à raison de 8 h - minuit tous les jours, on l'a fait !). j'ai aimé créer et mettre la main à la pate tous ensemble, et j'étais touchée qu'ils soient là et s'y donnent à fond pour moi
mes parents m'avaient fabriqué tout le mobilier de barbie (je préférais tout étaler dans ma chambre, comme un loft ), avec des mini coussins sur le mini canapé, une mini coiffeuse avec un mini miroir, etc, le tout peint en rose bien sur:D
j'ai du mal à choisir un seul meilleur souvenir. mais ils sont tous du même ordre : je fabriquais des trucs avec des personnes que j'aime :
-du bricolage avec mon père dans son atelier le samedi après-midi quand j'avais 6-7 ans (je tentais de faire une version mini de ce qu'il faisait. il me gardait les chutes rien que pour moi et m'expliquait comment faire. je prenais comme un cadeau énorme chaque planche ou pointe qu'il me donnait et me sentais hyper privilégiée qu'il me forme dans son antre ça a contribué à créer un lien très particulier entre nous - je me retrouve bcp dans le souvenir d'Ελπίδα pour ce coté privilégiée)
- la confection de vêtements de barbie avec ma mère le mercredi après-midi, à peu près au même age. je lui demandais, on choisissait les tissus, elle les faisait, sous mon oeil impatient de découvrir le résultat. le best : un jogging pour que barbie puisse faire du sport mes copines m'enviaient j'vous le dis . ceci dit, j'aimais vraiment pas jouer à la barbie, juste lui faire des vêtements et tout étaler...
-plus récemment, toute ma famille et mes amis m'ont aidé à retaper mon appart (du sol au plafond, oui je m'étais un peu pas rendue compte de l'ampleur et je devais emménager 5 semaines plus tard... à raison de 8 h - minuit tous les jours, on l'a fait !). j'ai aimé créer et mettre la main à la pate tous ensemble, et j'étais touchée qu'ils soient là et s'y donnent à fond pour moi
Wanda- Messages : 320
Date d'inscription : 14/05/2012
Age : 42
Localisation : là où les envies m'entrainent :)
Re: Votre meilleur souvenir
Je l'avais quittée quelques mois plus tôt et elle avait demandé à me revoir. J'étais allé la chercher à la gare Saint Lazare. Elle s'était faite aussi belle que possible et, pour se donner du courage, avait sifflé une bouteille de porto dans le train. Nous étions dans le métro, elle parlait fort et faisait n'importe quoi. Je la regardais extasié: jamais elle n'avait été aussi belle et jamais la lueur qui irradiait d'elle naturellement n'avait été aussi intense. C'est certainement mon plus beau souvenir. Un souvenir des yeux, du cœur, à défaut d'être olfactif
Je bifurque un peu pour raconter mon souvenir le plus marquant...
C'était un mercredi. Je m'apprêtais à quitter la France le samedi pour rejoindre à l'étranger ma compagne qui allait accoucher dix jours plus tard. Avant de partir, j'allais rendre une dernière visite à mes parents en Bretagne.
Quand je suis arrivé, mon père était désemparé: il n'arrivait pas à lever ma mère de son lit. Elle était malade depuis plusieurs mois mais venait d'être opérée. Comme mon père, je m'étais voilé la face sur la gravité de la maladie (en fait je ne savais pas ce qu'elle avait et n'avais pas essayé de le savoir). Je pensais réellement que tout s'était arrangé suite à l'opération et ne pouvais imaginer le pire.
Le docteur donna son verdict: c'était la fin, une question de jours tout au plus. Il fallait l'hospitaliser. L'ambulance est venue et nous l'avons suivie à l’hôpital. Après quelques heures d'attente, je pus la voir dans sa chambre. Je savais que c'était la dernière fois et pourtant je n'arrivais pas à ressentir pleinement l'importance de ce moment. Depuis plusieurs mois, la maladie avait enlevé de cette femme ce qui en faisait ma mère: ses émotions et sa parole incontrôlables.
Le soir, je me suis retrouvé à table avec mon père, à manger de la charcuterie avec du pain. L'atmosphère était pesante, nous étions abattus, chacun muré dans son silence et sa peine.
Le téléphone sonna. C'était ma compagne qui avait essayé de me joindre depuis plusieurs heures. Elle était heureuse: notre enfant, notre fille était née. Sur le coup, je n'ai pas réagi, je lui ai juste dit pour ma mère. Cependant, après avoir raccroché, je sentis la chaleur envahir mon cœur. Je montai à l'étage pour la rappeler et lui faire part de mon bonheur.
Re: Votre meilleur souvenir
je sais pas quelle émoticône mettre, mais...ouahh, ça c'est du souvenir.
Thaïti Bob- Messages : 1850
Date d'inscription : 27/01/2012
Age : 37
Localisation : Avignon
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