Le Q.I. et le problème de l'inadaptation sociale

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Message par Fata Morgana Mer 17 Aoû 2011 - 13:16

Le Q.I. et le problème de l'inadaptation sociale

Enlevons " QI" et mettons conscience. Et maintenant: non mais tu as vu à quoi on est sensé s'adapter ( = se soumettre, prendre comme norme, comme étalon.) faudrait être fou ! Twisted Evil
La plupart du temps quand j'entends un adjudant du système (politique , économiste, marchand (ou tout autre asservi) les mots qui me viennent spontanément à l'esprit c'est: "Va te faire foutre."

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Message par themistocle Mer 17 Aoû 2011 - 17:25

ëtre un salaud friqué flanqué de belles nanas, en ayant mis sa conscience de côté, ou bien rester "pur" mais marginal?..............
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Message par Overload Mer 17 Aoû 2011 - 18:49

ëtre un salaud friqué flanqué de belles nanas, en ayant mis sa conscience de côté, ou bien rester "pur" mais marginal?..........

Je serais bien incapable de dire si une vie pourrie vaut mieux qu'une vie bercée d'illusions confused
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Message par Lanza Jeu 18 Aoû 2011 - 2:21

On peut cumuler. Etre un pur salaud marginal friqué flanqué de belles nanas qui a mis sa conscience de côté. Je vais y penser, tiens. What a Face

Une vie marginale, ça a quoi de pourri ?
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Message par Overload Jeu 18 Aoû 2011 - 23:58

C'est pas le côté marginal qui est pourri, enfin je me comprends.
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Message par audrey27 Ven 19 Aoû 2011 - 23:56

Un reportage assez éloquent sur le décalage social (en revanche c'est aussi le gros cliché du premier de la classe niveau vestimentaire et coupe de cheveu, ça c'est complètement horripilant) :
https://www.dailymotion.com/video/x1vril_gilbert-le-grand-le-retour-2004_fun
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Message par jmd Lun 22 Aoû 2011 - 12:39

Il me semble que le problème de l'inadaptation sociale est surtout criant dans l'enfance.

Le zèbrounet est d'une part différent des autres et d'autre part hypersensible. Il interprétera rapidement une distance comme un rejet et aura tôt fait de s'isoler lui-même.

Dans mon cas, mes parents me traitaient d'empoté et d'autres noms d'oiseaux ce qui avait pour effet de me rendre encore plus empoté et encore plus oiseau.

J'ai du m'auto-écraser afin de passer sous les fourches caudines de leur jugement qui se trouvaient au ras des pâquerettes.

Ce n'est qu'une fois adulte que j'ai pu reprendre ma taille normale et choisir mon environnement.

J'ai eu l'impression de sortir de prison et cela a été un immense soulagement.
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Message par audrey27 Lun 22 Aoû 2011 - 15:45

jmd a écrit: Ce n'est qu'une fois adulte que j'ai pu reprendre ma taille normale et choisir mon environnement.
J'ai eu l'impression de sortir de prison et cela a été un immense soulagement.

J'ai ressenti le même soulagement. Pas tant dans le décalage, qui perdure, mais plus dans le jugement. De 3 à 18 ans le système scolaire a vraiment été une prison pour moi, et en plus mes parents ne voulaient rien savoir (malgré les conseils de certains prof qui voyaient mon mal-être). Ceci dit, les études supérieures n'étaient pas non plus une partie de plaisir. Mais je pouvais sécher!
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Message par jmd Lun 22 Aoû 2011 - 19:13

Audrey, merci de ta réponse.

Je crois que cela peut être très aidant pour un zèbrounet de savoir qu'il est plus sensible que les autres enfants et que ce que lui considère comme violent n'est pas nécessairement violent pour les autres. Cela lui permettrait de relativiser ce qu'il lui arrive.

Ce serait aussi intéressant de lui faire remarquer que s'il se plaint que les autres ne viennent pas vers lui, lui-même ne va pas non plus nécessairement vers les autres. La sensibilité et la crainte d'être blessé jouent un rôle prépondérant dans tout cela.
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Message par Fata Morgana Lun 22 Aoû 2011 - 19:32

Une vie marginale, ça a quoi de pourri ?
En tout cas ça peut pas être pire qu'une vie normale... Very Happy
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Message par audrey27 Lun 22 Aoû 2011 - 19:39

Fata Morgana : +1
Comme je le disais à Llama, parfois j'envie les bureaucrates contents de leur vie calée et faussement remplie, mais contents d'eux. La lucidité n'aide pas au bonheur je crois, mais elle rend la vie indubitablement plus intéressante.
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Message par laurentdu78 Mer 13 Juin 2012 - 23:18

Merci pour cet article très sympa.
Je suis nouveau sur le site et je cherche par ou commencer pour comprendre pourquoi je suis si inadapté (WAIS4-155), pourquoi MENSA (auquel je viens d'envoyer une demande d'inscription ne peut pas m'aider.
Merci de vos réponses

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Message par erebos Jeu 14 Juin 2012 - 15:26

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Message par Bird Lun 18 Juin 2012 - 22:13

Très éclairant...
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Message par Invité Mar 19 Juin 2012 - 19:14

Il y a les livres de Siaud Facchin que tout le monde ou presque ici a lu qui peuvent t'aider à comprendre.

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Message par Bird Mar 19 Juin 2012 - 20:01

Déjà tout lu...
Bien aidé à digérer le passé...
Reste à digérer l'avenir...
(petit détail qui en me préoccupe absolument pas en ce moment, mais alors là, pas du tout...).
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Message par Invité Mar 19 Juin 2012 - 20:26

Bird a écrit:

Reste à digérer l'avenir...
Allez, je suis sûre qu'il te reste de l'appétit de vie Wink

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Message par Bird Mar 19 Juin 2012 - 21:19

Ah mais je n'en manque absolument pas (sauf par moments, comme tout le monde).
Mais la confrontation à mon identité réelle, découverte relativement récente, fait que j'ai à présent l'impression de me retrouver au milieu d'une vaste gare d'aiguillages...
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Message par Invité Mar 19 Juin 2012 - 21:36

Bird a écrit:

Reste à digérer l'avenir...

Pourquoi ne pas te concentrer sur le présent ?

un pas à la fois...

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Message par anasca Lun 25 Juin 2012 - 13:34

Bonne traduction ! merci

J'ai passé les épreuves mensa simplement pour confirmer les test wais et pour rajouter un peu de nouveauté à ma vie. Face au doute, je recherchais à ce moment là une confirmation. Je n'avais nullement l'intention d'entrer a MENSA.

Résultat mensa après 3 semaines négatif

Je le savais déjà, des tests très médiocres . Sans plaisir pale . Sans concentration.

Peur-être inconsciemment mes neurones ont disjonctés. jocolor

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Message par Ethelred Ven 24 Aoû 2012 - 14:21

xabi a écrit:
En revanche, je pense que s'il ne comprend pas dès l'enfance ou à un moment donné à l'age adulte, qu'il doit faire des efforts pour s'adapter et travailler parce que son intelligence ne le dispense pas de ce qui constitue la condition humaine (tout le monde s'adapte à la norme, au monde du travail, famille, amis etc.), alors il aura probablement une vie improductive car il tombera dans la victimisation.

Je pense aussi que pour sortir de son mal être, il doit cesser de pester contre la société et se regarder lui même pour commencer à évoluer car il n'a un pouvoir d'action que sur lui même, peu importe son degré d'intelligence. Je pense aussi qu'il doit s'efforcer de voir le monde en étape quand c'est necessaire. Moi je suis très impatient et si je reste dans une vision globale pour faire quelque chose, je me décourage facilement alors que je vois et fais les choses étapes par étapes, c'est beaucoup plus facile.

drunken C'est aussi mon point de vue. Les zèbres sont généralement doués pour l'auto-critique, alors profitons-en pour faire le ménage dans nos comportements et puisque nous sommes capables de prendre conscience de nos forces et de nos faiblesses, ce serait dommage de ne pas en tirer profit pour s'améliorer et aller de l'avant!
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Message par Ethelred Ven 24 Aoû 2012 - 14:33

audrey27 a écrit:Fata Morgana : +1
Comme je le disais à Llama, parfois j'envie les bureaucrates contents de leur vie calée et faussement remplie, mais contents d'eux. La lucidité n'aide pas au bonheur je crois, mais elle rend la vie indubitablement plus intéressante.

J'en connais deux dans mes relations, ils ont trouvé un boulot administratif avec 0 stress, sans aucune supervision, ce qui veut dire qu'ils passent leurs journées à faire ce qu'ils veulent (principalement trainer sur l'ordi). Ils me disent que c'est le boulot de leurs rêves, blindé de vacances, payé à ne rien faire.

Ca m'a intriguée. J'ai eu envie de trouver un boulot comme ça aussi (être payée pour étudier tout ce que je veux, tu parles d'une aubaine!), puis je me suis dit..."regarde-les bien". Y a pas de passion. Y a pas d'émotions. Y a pas grand chose à l'intérieur en fait.
scratch
Choisir entre l'euthanasie cérébrale et la grande révolution passionnelle...?
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Message par The Broken Vow Ven 24 Aoû 2012 - 15:17

Ethelred a écrit:Choisir entre l'euthanasie cérébrale et la grande révolution passionnelle...?

Despo Rutti a écrit:Un révolutionnaire en bonne santé ça n'existe pas, car un vrai anti-système ne consomme pas.

Si l'on veut vraiment vivre comme on le rêve, aller au bout de ses passions, il faut être prêt à en payer le prix. Pauvreté, incertitude du lendemain (pour les artistes), adversité (pour ceux qu'ils veulent faire un métier "classique" de façon novatrice)...

J'en connais deux dans mes relations, ils ont trouvé un boulot administratif avec 0 stress, sans aucune supervision, ce qui veut dire qu'ils passent leurs journées à faire ce qu'ils veulent (principalement trainer sur l'ordi). Ils me disent que c'est le boulot de leurs rêves, blindé de vacances, payé à ne rien faire.

Imagine avant internet... c'est la dépression assurée, à moins d'écrire un livre. Avec cette liberté (se "cultiver" sur internet) on peut faire de grandes choses (notamment pour les écrivains en herbe qui peuvent passer des heures à travailler leur oeuvre). Maintenant, il y a des limites. Dans la plupart des entreprises et des administrations, l'installation de logiciel est très limitée, imagine le graphiste ou le plasticien qui ne peut installer photoshop sur son poste...

Puisque tu en connais deux, tu dois savoir que s'ils sont "blindés de vacances", ils ne sont pas très bien payés. Résultat tes vacances tu ne les passera pas à Tokyo. La pluie de congés de certains fonctionnaires est intéressante pour ceux qui ont une passion à côté : musicien semi-pro, peintre et autre masseur shiatsu qui peuvent générer un peu d'argent pendant leur temps libre, ou bien pour ceux qui ont une passion peu onéreuse qui nécessite beaucoup d'entrainement (les marathoniens, cyclistes, dresseurs d'ours, etc.)
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Message par Ethelred Ven 24 Aoû 2012 - 15:50

The Broken Vow a écrit:

Si l'on veut vraiment vivre comme on le rêve, aller au bout de ses passions, il faut être prêt à en payer le prix. Pauvreté, incertitude du lendemain (pour les artistes), adversité (pour ceux qu'ils veulent faire un métier "classique" de façon novatrice)...

...ou faire preuve de beaucoup de patience et accepter quelques petits compromis.
Je vois très très très bien ce que tu veux dire pour les artistes...
C'est là qu'il faut réellement faire preuve d'ingéniosité.
Il y a moyen sunny

The Broken Vow a écrit:
Imagine avant internet... c'est la dépression assurée, à moins d'écrire un livre. Avec cette liberté (se "cultiver" sur internet) on peut faire de grandes choses (notamment pour les écrivains en herbe qui peuvent passer des heures à travailler leur oeuvre). Maintenant, il y a des limites. Dans la plupart des entreprises et des administrations, l'installation de logiciel est très limitée, imagine le graphiste ou le plasticien qui ne peut installer photoshop sur son poste...

Puisque tu en connais deux, tu dois savoir que s'ils sont "blindés de vacances", ils ne sont pas très bien payés. Résultat tes vacances tu ne les passera pas à Tokyo. La pluie de congés de certains fonctionnaires est intéressante pour ceux qui ont une passion à côté : musicien semi-pro, peintre et autre masseur shiatsu qui peuvent générer un peu d'argent pendant leur temps libre, ou bien pour ceux qui ont une passion peu onéreuse qui nécessite beaucoup d'entrainement (les marathoniens, cyclistes, dresseurs d'ours, etc.)

Oui, cette liberté et l'accès à internet sont réellement séduisants.
C'est justement pour me donner du temps pour créer, écrire, me spécialiser, ect que j'avais pensé à cette solution. Mais c'est trop passif pour moi; trop envie d'agir, trop envie de changer le monde... je bouillonne trop pour faire ça pendant plus d'un an. Ce serait chouette le temps de mettre quelque chose en place, mais à long terme...non.

Pour les vacances...hélas non, les vacances et le bon salaire (pas un salaire de PDG mais on parle tout de même d'une somme confortable) vont ensemble quand tu bosses pour l'état, ce qui est leur cas.
Ils ont trouvé un bon "trou" Smile et c'est une bonne chose pour eux.
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Message par doom Ven 14 Sep 2012 - 11:26

merci Luc, article très intéressant
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Message par josbedu Ven 28 Déc 2012 - 17:04

J'arrive à l'instant sur ce forum après avoir consulté ce site à plusieurs reprises. J'ai hésité car si je suis, moi-même dans cette catégorie, si j'ai souffert de difficultés de communication sociale autrefois, j'ai réussi de par mon métier à les dépasser pour me réaliser et donc ce n'est pas pour ma personne que je suis venue vers vous tous. Mais pour 2 de mes enfants qui souffrent...Si l'ainé est dans la même tranche de QI que moi, les 2 jeunes sont ,hélas, largement au-dessus de ces 145, sont considérés comme non quantifiables et souffrent de phobie et inadaptation sociale. Ils sont adultes. L'un a trouvé un équilibre affectif avec femme et enfant, mais ne se réalise pas dans sa vie professionnelle. Il a repris sa passion la musique en espérant en faire une porte de sortie. Sa sœur erre dans une profonde solitude affective et est en rupture sociale. Elle se trouve actuellement en Vienne, pas très loin de Poitiers. Et c'est une main tendue que je cherche, un lieu de paroles où elle puisse oser se confier en se sentant comprise. Elle voudrait trouver un emploi, mais sa phobie sociale la paralyse...Je cesse là lançant une bouteille à la mer...et espère quelques pistes. Merci et bonnes fêtes de fin d'année à vous tous.

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Message par Carla de Miltraize VI Ven 28 Déc 2012 - 21:21

Bonsoir josbedu

J'encourage ta fille à s'inscrire sur le forum afin de rompre, du moins par le biais du net pour commencer, sa solitude y trouver des encouragement et des pistes de solutions.

Voici quelques liens qui j'espère vous aiderons :

Divers témoignage sur la phobie sociale
https://www.zebrascrossing.net/t8417-un-remede-contre-la-phobie-sociale?highlight=phobie+sociale

Et pourquoi pas rencontrer des "pareils" quand se sera possible
https://www.zebrascrossing.net/f6-attroupement-de-zebres-sorties-rencontres

Très bonnes fêtes également Smile
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Message par mumen Jeu 30 Mai 2013 - 22:14

Très bien l'article, merci pour l'effort de traduction et relecture.

Pertinent, logique. On se demande, enfin moi, si le resserrement des interlocuteurs à mesure qu'augmente ce chiffre n'appellerait pas, au lieu d'un isolement plus grand, à une hiérarchisation des intelligences, que chaque THQI soit en "relation" avec des HQI en plus grands nombre, qui soient en "relation" avec les gens qui constituent la vraie humanité, la nombreuse, la simple, la joyeuse. Avec plus d'intermédiaire, ou que sais-je encore du style un pour dix, puis un pour dix, etc. dans l'idée de servir et de servir à quelque chose, tous ensemble, un jour, bien après la fin du monde.

Sinon, Mensa en prend pour son grade, ça fait peur. C'est fou ce que j'en ai appris sur ce groupe ici, quasi mythique ailleurs. De toutes façons, j'ai l'intention d'y aller voir moi même si j'y entre avec un hqi suffisant (1%) mais hétérogène. J'écoute toujours ce qu'on me dit, mais j'aime bien savoir moi même. Je sais que la justesse est entre deux, je sais qu'à la fin quand j'ai compris, j'aime ces deux là.

Je dois dire que la question du sens est première et c'est ce que je cherche ici en épluchant comme un oignon les pelures du lieu, entre les clowns pas drôles, les génies affolés, les paumés graves, les profonds isolés, les amoureux de tout, les calmes, les cools, les cultivés, ceux qui gagnent à être connus, les... Il y en a tant. Vous êtes tant. Plus un, nous sommes tant. Ici, j'aime, je change, je suis plus proche de moi. Ce n'est pas facile, mais ce qui est facile m'ennuie, me ferait presque honte !
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Message par enzèbrée Mar 30 Juil 2013 - 16:39

personne ne remet en question le seuil de 140 ? (120-140 zone dite idéale d'intégration sociale)
Pourtant JSF et tous les autres s'accordent à dire que les difficultés sociales arrivent dès 130 (voire 125), non ? ou alors je suis passé à côté de quelque chose... scratch 
c'est juste une question...

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Message par Ln_3 Dim 1 Sep 2013 - 19:45

C'est un 120-140 WAIS ou Cattell?
Ca changerait tout...
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Message par Fata Morgana Lun 2 Sep 2013 - 11:31

Je repasse par là de temps en temps depuis mars 2011.
Je crois que l'objet premier de cet article n'est pas tant de fournir des renseignements exacts que de tendre un miroir. A chacun de s'y mirer et de voir s'il se reconnait. On aurait aimé une suite (je ne pense pas à un happy end) mais quelques éléments descriptifs de plus pour permettre un ajustement du regard avec ce que le texte renvoit. Bref, essuyer encore un peu de buée sur la vitre, (il n'y a pas que les larmes pour brouiller le regard) et présenter au curieux une surface reflêtante plus large.
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sociale - Le Q.I. et le problème de l'inadaptation sociale - Page 2 Empty Re: Le Q.I. et le problème de l'inadaptation sociale

Message par Coyote Sam 7 Sep 2013 - 1:35

merci et bravo luc pour la traduction ! cest tres eclairant.
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Message par dedezhu Lun 20 Jan 2014 - 9:52

Bonjour à vous tous, zèbres...

Intéressante étude en effet. D'abord, c'est la première fois que je lis un texte aussi long sur ZC. Mais ça vaut le coup. Donc merci pour la traduction (je lis aussi l'anglais). Cependant, il est vrai que si cette étude est bien fouillée elle présente aussi plusieurs points qui ne sont (suffisamment) développés. Notamment la question du Q.I. Je ne sais pas quel est mon QI (peut-être dans les 130-140 ou un peu plus).

Je me suis amusé il y a quelques jours à essayer des tests de QI sur internet (le mieux serait que je vois un psy évidemment). Si cela était possible, j'ajouterai un addenda à cet article traduit: car, en ce qui me concerne la question n'est pas: "le QI et l'inadaptation sociale" mais plutôt l'inadaptation au QI"!! Si en effet, les tests de QI sont tous basés sur une logique linéaire, occidentale et un langage binaire (ça ou ça), je ne suis pas adapté à ces tests.

D'abord, il me semble que la question de l'inadaptation aux tests de QI revient à dire: qui est à l'origine des tests (sont-ce des THQI qui les font ou des non THQI) et à qui et à quoi servent ces fameux tests ?

Comme je l'expliquais hier dans une IRL à Lille, je suis un zèbre un peu particulier. Je n'ai jamais été détecté avant l'âge de 57 ans et demi! (et j'en ai 58 et un peu plus que le demi). Si je puis dire, mes tests je les inventés moi-même par l'action concrète que j'ai mis en œuvre (sachant tout de même que j'avais des comportements curieux et que j'étais très souvent perçu comme "bizarre" ou à part, avec des idées farfelues ou des pensées hors du commun). oui mes tests de QI ce sont mes actions: c'est-à-dire notamment mon esprit d'organisation et de perfectionnisme. Autant dans le couple formé avec mon ex-épouse et mes enfants (notamment dans le domaine du ménage/nettoyage/rangement/vaisselle/courses/cuisine/ élever mes enfants, etc. je suis très calé, ou du moins je l'ai été) que dans la carrière de japonisant que j'ai créé de toutes pièces et à travers les projets, réalisés, de livres que j'ai publié. Je ne comprends pas pourquoi les tests de QI sur internet ou ailleurs (sérieux ou non) font toujours appel aux mathématiques et à une sorte de logique binaire dans la langue française dont je me suis détaché (depuis 30 ans) justement pour m'adapter à la société (japonaise et chinoise et bouddhiste mais plus à la société française, chrétienne et binaire évidemment...). J'ai l'impression que ces tests de QI avec maths, géométrie et "remplir les blancs", trouver le mot manquant, rayer l'intrus... c'est du foutage de guele!

Le QI est et est devenu, pour moi, des exercices de capacité à FAIRE des choses (organisation, écrire des livres, des articles, faire des expos de photos, faire de la céramique, etc) pas à les PENSER à travers des questions (pièges) logiques avec choix limité, avec définitions des choses, des actes, avec méthodologie déductive (et uniquement celle-là). "Si ça n'est pas ça, c'est donc que c'est cela". Le "donc" a disparu de mon vocabulaire (même si je dois l'employer et que j'ai de plus en plus de grandes difficultés à parler le français!). Si le QI en tant que chose se croit intelligent, alors les Japonais, les Chinois surdoués (il y en a partout dans le monde), n'ont qu'à bien se tenir! Voilà des tests de QI qui ne sont pas adaptés à certaines cultures!

A l'ère de la mondialisation, c'est étrange!

J'en profite pour revenir sur une question développée dans le texte traduit: que les surdoués sont dispersés dans leurs activités et que leur curiosité et ouverture d'esprit tendraient à les marginaliser. Et que le résultat de leur dispersion serait l'artificialité ou bien le fait de rester à la surface des choses et de ne pas creuser. je rappelle aussi qu'il est dit dans cet article qu'il faut faire des choix. "Faire des choix"... le terme est trop généraliste, trop univoque et trop uniforme.

Dans mon cas, c'est justement la dispersion qui a fait mon adaptation, c'est justement le décloisonnement des genres et des spécialités (ne dit-on pas en France: "et de quoi êtes-vous le spécialiste?) qui a construit mon bien-être, qui a fait admettre, tant bien que mal, ma différence. C'est le Japon (et mon intérêt pour le bouddhisme mais pas en tant que croyant et je ne suis pas prosélyte, juste ouvert et curieux des cultures asiatiques) qui m'a, il y a depuis 30 ans, ouvert sur moi-même, qui m'a plongé en moi. Qui a canalisé mes énergies créatrices, mes idées farfelues, etc. J'ai trouvé mon équilibre en sortant justement de la question (ou de l'obsession dirais-je, pour les surdoués par exemple, de SAVOIR qui on est, à quoi on sert dans une société) du QI (pour évaluer, me caser, me catégoriser à la manière française et que ce texte traduit montre également est l'enjeu qui permet de savoir où se situer mentalement sur une échelle de "valeur" de soi-même entre 120 et 180 de QI) et de celle de "comment m'adapter"... ou comment faire des efforts pour ne pas rester isolé et même et surtout comment ETRE HEUREUX (c'est la question que pose d'ailleurs Kalthû Tiger).

La surdouance en France est montrée comme une souffrance (livre de Mme Kermadec notamment trop larmoyant et infantilisant) et seulement comme une souffrance. Si j'étais méchant, je dirais: les surdoués sont le gagne-pain de ces psy-coachs". Est-ce que je vois beaucoup de surdoués sur ZC qui sont heureux? Qui ont trouvé leur équilibre ? Non, la plupart le cherche. Mais on ne passe pas aisément (dans nos cas) de l'inadaptation à l'adaptation.

Savoir son QI me semble un moyen, parmi beaucoup d'autres, mais pas une fin.

Merci encore pour ce texte lumineux!

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Message par EmiM Lun 20 Jan 2014 - 13:40

Bonjour, je soutiens les propos de Dedezhu.
Je trouve le texte de Luc intéressant, maintenant du peu que je connais des Z, surdoué, sur-efficient, HP et THQI en tout genre, ceux qui ont le plus de difficultés à s'adapter socialement seraient les Haut potentiel Emotionnel (HPE), qui n'ont pas forcément un QI élevé, qui aurait un QI verbal > QI performance, qui serait nommé "cerveau droit" ou "neurodroitier", qui aurait un profil complexe, plutôt que laminaire... Ceux qui s'appuient sur, et vivent à partir de, leurs émotions.
Je soulève cette question parce que je suis HPE, je suis kinesthésique, mon système de pensées est basé uniquement sur mes émotions, Donc la question scientifique n'a de sens pour moi que si elle a un lien avec l'universalité du monde dans sa question philosophique et conceptuelle, là les sciences m’intéresseront, mais les chiffres pour les chiffres, la recherche pour la recherche, tout ça me dépasse totalement et ne me stimule pas... Bref tout ça pour dire, je pense que les HPE sont davantage les Z dont parle les bouquins en général ou les THQI que les HPI qui semblent majoritairement bien adaptés.
Je vous renverrai à une video de raymonde Hazan, affichée sur le topic suivant ( https://www.zebrascrossing.net/t14354-theories-en-vrac?highlight=theorie+en+vrac )
Elle y défend l'idée que les HPI sont très bien adaptés socialement (réussite sociale basée sur le statut), quand le HPE échoue régulièrement socialement. Elle décrit les différences entre HPI et HPE et je pense que cela vient compléter le sujet de Luc, en allant un peu plus loin.
je me sens inadapté au monde, sur la base de ce que la société exige, mais je ne me sens pas inadaptée dans la vie, en générale, d'autant plus que j'ai de grandes capacités d'adaptation... On parle toujours des Z en souffrance, parce que c'est la non gestion de cette souffrance qui mène à la mort, à la désuétude, à la dépression etc... Si on est heureux, si on est adapté, on a aucune raison de se demander si on est un Z... On se pose la question, parce qu'on est confronté au rejet, qui nous fait souffrir et qu'on se retrouve emprisonné dans des schémas relationnels nocifs... Savoir qu'on est Z, entraine un processus de conscience et de compréhension, qui nous permet de réduire les malentendus avec les autres et de vivre mieux, puisque personne ne souhaite vivre seul, de façon isolée, hors de la société et du monde. On ne les comprend pas toujours, on peut même les détester, mais on veut en faire partie. On est juste humain. Personnellement, pour une HPE, je me sens plus heureuse, que malheureuse, grâce à un travail intérieur que j'ai entamé il y a plus de 10ans. Je n'ai pas attendu d'être diagnostiquée (il y a un mois) pour me prendre en main et essayer d'aller bien. Je pense avoir appris à gérer mes émotions, donc je ne suis plus en souffrance, comme j'ai pu l'être, mais cet équilibre émotionnel personnel, ne m'empêche pas de me sentir violentée régulièrement par les gens, la société, le monde et quand je vais bien, je le gère bien et quand je suis plus fatiguée, plus fragile, et bien je peux très vitre être envahie par le désespoir... Alors cela ne dure qu'une heure, une après midi, une journée, quand cela pouvait m'envahir des jours durant avant, mais je sais qu'être moi c'est ça et j'accepte, que mon hypersensibilité, mon hyper-conscience m'amène des choses merveilleuses et des choses plus laides parfois.
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Message par dedezhu Lun 20 Jan 2014 - 23:30

Ma chère Emil H... Je me demande si à la lecture ce que tu as écris je serais peut-être bien HPE, comme toi. Car au fond je ne sais pas vraiment quel Z je suis! Car en effet, je suis hyper-sensible, très émotif... mais comme tu l'écris je peux gérer ma condition et mon bonheur. Je ne suis pas un Z malheureux. Décalé certes mais capable de m'entendre avec des Z et des non-Z. De travailler pour des non-Z (comme je l'ai fait en Chine par exemple). je suis parfois déprimé mais ça passe très vite. Je reprends très vite du poil de la bête. Ayant tellement d'activité cérébrale, d'inventivité, de créativité, que je n'ai "pas le temps" de me complaire dans me malheur! Et que ma parade maintenant c'est plutôt le rire!

Alors rions!

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Message par dedezhu Sam 15 Fév 2014 - 23:04

Ne m'étant frotté à personne ou presque pendant près d'un an et demi, vivant dans la solitude (quelques amis et proches), je découvre grâce à une ou deux personnes sur Lille (des non-Z), toutes sortes de réseaux de gens passionnants, dont beaucoup sont artistes, mais aussi barman, libraire, cinéaste, décorateur, journaliste, céramiste, voyageur et me sent même capable de percevoir qui est Z sans le savoir et qui ne l'est pas.

Tout cela est nouveau, tout cela est bizarre. Et tout ça est "violent" également! C'est même trop! Avec les zèbres je me sens bien parce que l'on sait que l'on est zèbre et que l'on se protège, se respecte, se découvre les uns les autres (en Irl notamment, sur le chat aussi). On bavarde tranquillement, sans prétention, sans arrogance.

Et voilà que cet après-midi, à Lille, en rencontrant un de mes récents amis non-Z qui est un "passeur" de réseaux (lillois), oui cet ami commence à me faire me fait un innommable discours sur ce que je suis comme s'il voulait m'apprendre quelque chose que je sais déjà! Je veux dire que j'aime parler de mes passions mais échanger aussi (même si quand j'écris sur des fils de ZC c'est assez long!) bien sûr. Il ma tant poussé à bout aujourd'hui, cet ami, qui sait que je suis Z mais qui ne me comprend pas ou qui tente de me déstabiliser. On était dans un café (chez Morel à Lille), j'ai littéralement explosé devant tant d'acharnement à vouloir me démolir! Je me suis demandé si mon "ami" n'était pas finalement un manipulateur qui prend un sérieux plaisir à écraser ce qui ne lui convient pas.

Finalement ceci pour dire que l'inadaptation sociale je la vis depuis que je suis né. Et qu'il n'y a rien à faire je ne peux pas me mettre dans la peau de non-Z, je ne peux pas les comprendre et ils ne me comprennent pas. Il ne s'agit pas de QI ici mais de sensibilité.

J'ai dit à cet ami je sais qui tu es "vraiment", je le sens, mais je ne te le dirais pas c'est à toi de chercher qui tu es quand tu parles et admonestes un Z, un type inadapté (moi) même au langage français (qui est pour moi trop généraliste, jugeant et théorisant des situations). Je ne dis pas les "défauts" des autres, ce qui me déplaît ou que je trouve inconvenant. C'est à soi-même de faire sa recherche personnelle.

Je sais parfaitement (presque parfaitement) qui je suis maintenant. Je me retrouve dans une situation avec cet "ami" que j'ai déjà vécu des centaines de fois avec des non-Z notamment ceux qui veulent dominer (me dominer) parce qu'ils sont tout simplement jaloux. C'est bien puéril. Je ne veux (je ne peux pas) pas me laisser faire, roulé dans la farine, pour un "résultat" qui ne me concerne pas.

Au fond la question que je me pose et que je vois peu développée sur les fils de ZC c'est comment on gère nos relations amicales (professionnelles, Psyché en a déjà souvent parlé sur le chat) avec des non-Z et comment on gère nos émotions qui peuvent nous submerger (mais aussi la colère qui se forme momentanément et fortement dans le ventre) ? Est-on toujours obligé de lutter contre des arguments faux (pour nous), abrupts, injustes, prononcés à l'emporte-pièces par des non-Z qui ne peuvent ou ne veulent pas nous comprendre ?





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Message par Christelle Dim 16 Fév 2014 - 0:51

dedezhu :
Très différente dans mon enfance, sans pour autant en souffrir ni créer de liens. J'étais seule et je pensais que c'était normal.
L'adolescence a par contre été très douloureuse, et depuis j'ai appris.
Je me suis servi de mon intelligence pour créer un pont entre les autres et moi puisque ça n'était pas naturel. Aujourd'hui, je suis parfaitement à l'aise avec ma différence, et je suis capable de m'intégrer là où j'en ai envie. J'apprends aussi qu'on peut trouver toutes sortes de richesses chez les autres, et que j'ai beaucoup à apprendre de toutes sortes de gens.

Ce qui est bien, c'est que j'ai réussi à transmettre cet apprentissage à mon fils de 11 ans, qui lui, contrairement à moi a ressenti la douleur de la différence très tôt. Je l'ai accompagné dans cette différence et lui ai donné des mots pour qu'il l'appréhende mieux. Aujourd'hui, il est en train d'apprendre les rapports sociaux. C'est intéressant et attendrissant car il analyse, verbalise, et réajuste son comportement en fonction de ses échecs et de ses succès ... Je suis fière de ce qu'il arrive à faire et de cette collaboration que nous avons à ce sujet.

Il faut le dire aussi, entre autres en participant à ce genre de fil, je me rends compte que je reviens de loin. Si je me sens bien aujourd'hui, différente mais parmi mes semblables, c'est parce que j'ai appris à m'aimer et à les aimer (ou à les aimer et à m'aimer ... !)
Courage, je te souhaite de trouver tes réponses à ce sujet.
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Message par EmiM Dim 16 Fév 2014 - 9:46

Dedezhu a écrit:Au fond la question que je me pose et que je vois peu développée sur les fils de ZC c'est comment on gère nos relations amicales (professionnelles, Psyché en a déjà souvent parlé sur le chat) avec des non-Z et comment on gère nos émotions qui peuvent nous submerger (mais aussi la colère qui se forme momentanément et fortement dans le ventre) ? Est-on toujours obligé de lutter contre des arguments faux (pour nous), abrupts, injustes, prononcés à l'emporte-pièces par des non-Z qui ne peuvent ou ne veulent pas nous comprendre ?

Salut Dedezhu,
Personnellement, suis bien mal placé pour te répondre, j'ai peu d'amis ( 2 amies d'enfance et quelques autres que je ne nomme pas ami avec une dimension profonde) En fait je m'aperçois que je ne sais pas créer du lien, je ne fais pas confiance, j'ai besoin de temps et de preuves pour faire confiance, et vu qu'on est dans une société superficielle de consommation (on consomme des relations, des gens) et bien c'est pas demain la veille que je vais laisser entrer le premier venu dans mon cercle intime. Par contre, lorsque je suis conquise c'est généralement à vie, je suis une fidèle dans l'âme... C'est sans doute aussi pour ça que c'est si difficile pour moi, parce qu'une fois que je donne c'est entièrement et pour toujours... Et si on me trahit et bien une fois, pas deux et s'en est fini... Je crois que c'est à cause de l'absolu, quête d'absolu, besoin d'absolu et pas envie d'autre chose que d'absolu... Alors c'est limitant puisque je me restreint à ça, mais c'est la qualité indispensable à mon exigence, donc c'est rare, mais quand je le trouve et je le trouve, c'est le plus beau des trésors, la plus belle récompense à ma patience, à ma persévérance, à mon entièreté, au respect de moi-même...

Pour ce qui concerne la gestion des émotions, je suis surprise qu'en ayant vécu en Asie, tu ne te sois pas inspiré de leur spiritualité, parce que "dieu est en chacun de nous, dieu est amour", ça vient de chez eux...
Je suis d'accord avec Christelle la solution c'est l'amour, s'aimer...
Si tu es pour toi le père, la mère, l'ami, le soutien, que tu n'as jamais eu, alors tu seras ton meilleur conseil, celui qui t'accueille, te console, te réconforte, te souffle des mots doux et t'apaise...
Quand la colère se manifeste, je me contente d'écouter ce qu'elle me dit, afin de me respecter et d'agir... La colère nous informe généralement qu'une limite a été franchie, donc quelle est cette limite, est-elle raisonnable ou non ? et que puis-je faire pour apaiser ma colère ? La colère est l'impulsion agressive qui nous donne l'élan de nous défendre, grâce à cette impulsion on peut agir pour rétablir la barrière qui a été franchie. Alors ça c'est ce qui se passe à l'intérieur et c'est ce à quoi ça sert, mais comment le faire avec une communication intelligente, qui permettra de se faire respecter ?
En expliquant le contexte et les faits, et surtout en disant "JE", j'ai mes limites qui sont :...., puis quand tu as dit ou fais (contexte), J'ai ressenti de la colère parce que J'espérais, j'aurai aimé, que : ........
Voilà c'est à peu près comme ça qu'on entre en communication intelligente avec les gens, mais faut-il ne pas crier et faut-il que l'autre soit bienveillant pour être à l'écoute, soit encore quelques paramètres qui non réunis, ne permettent pas de s'entendre avec les gens, Z ou pas Z.....

Quand on t' argumente des faits non recevables, parce que subjectifs, infondés et malveillants, je t'invite à la FUITE, positive et énergétigène...
Essayer de se débattre avec les "embrouilles des autres c'est épuisant, je sais qu'on aimerait raisonner les autres, leur faire voir et entendre ce qu'ils ne perçoivent pas, je sais qu'on tombe vite dans le piège avant de s'apercevoir que c'est inutile, mais je pense qu'il faut faire preuve de courage et accepter les limites des autres, afin de lâcher prise et de s'en aller, plutôt que d'insister pour aboutir avec des personnes qui en sont incapables (parce que limité, parce que malveillant, parce que sourd et aveugle), en fait....

Voilà mon opinion, en espérant que ça te répond un peu...
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Message par Invité Dim 16 Fév 2014 - 10:52



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Message par dedezhu Dim 16 Fév 2014 - 12:29

Merci amis zèbres pour toutes ces développements que vous apportez aujourd'hui! Je dois préciser cependant que je suis tombé sur un PN (pervers narcissique) particulièrement virulent! Qui fait ceci: séduction, ronds de jambes et écrasement. Hier sir en revenant chez moi j'étais mal, très mal, une énorme colère qui remontait jusqu'aux larmes de se voir déstabilisé ainsi juste pour le plaisir de cette personne se disant à moi " ami". Ce matin j'ai pris quelques notes, comme je le fais depuis 40 ans (tous les matins quasiment) quand je n'écris pas directement sur l'ordinateur mes impressions, notes prises avec un esprit de synthèse sur le déroulempent de la tactique du PN!

D'abord je me suis rendu compte de rien (c'était en novembre 2013): opération séduction. De mon côté je ne juge pas d'emblée, je ne suis pas méfiant, je suis heureux que d'autres personnes me "voient", voient que j'existe "aussi". Et puis j'ai l'impression qu'ils veulent partager, ouvrir leurs cœurs et leurs yeux. "Tout à l'air normal!". Puis est venu pour ce PN de passer à la phase 2: maintenant que je l'ai roulé dans la farine celui-là (moi), je vais le diriger comme on pousse un pion sur un plateau d'échecs (ou jeu de dames serait plus juste), c'est ce qui est arrivé, je ne me suis pas méfier, bien que j'ai commencé à avoir des doutes sur la personnalité de cet "ami". L'an dernier, en avril, il m'a invité chez lui et sa femme japonaise, dans la banlieue de Lille. Son épouse a fait une remarque que j'ai noté (dans ma tête) mais sans y prêter plus attention. Elle a dit: "il me critique tout le temps". Bon, bien sûr il y a des différences culturelles énormes entre Français et Japonais (ça je le sais parfaitement bien, cela fait partie de mon travail de consultant, de conseiller pour les couples franco-japonais).

Je me dis ce matin que c'est intéressant quand on/je commence à relier tous les faits, les dires, les comportements, les tactiques, les moments importants d'une personne, cet "ami" soi-disant. "Il me critique tout le temps", une petite phrase comme ça, qui semble anodine, prend soudain un immense relief eu égard à la suite que moi j'ai subi, de la part de ce PN! Je peux comprendre ainsi, comme un flash aveuglant qui me ferait grimacer quelques minutes, dans quel ENFER cette femme japonaise peut vivre avec un mari pareil!

Puis est venue hier la phase 3 du PN: l'écrasement. Cela a presque failli marcher pour lui, parce que toute l'après-midi, il a joué un jeu, du gars sincère, offrant sa disponibilité, montrant son envergure (physiquement il est assez grand et plus âgé que moi, il doit jouer là-dessus, du "vieux beau"), sa connaissance des milieux intellectuels et artistes de Lille et dans le Nord et au lieu de m'aider comme il l'a d'abord proposé (sans contrepartie, juste par générosité et par amitié) il m'a fait poireauter, tournant autour du pot, me retenant au café (alors que j'ai du travail en ce moment) et il a commencé son formidable acte III, en prenant son plaisir, en jouissant de tous ses pores, DEMOLIR.

Le manipulateur le plus efficace! que je n'avais jamais rencontré de si près! (mon frère aîné est aussi un PN, que je n'ai pas rencontré depuis 1998!). Ces PN ont la particularité de transférer sur un autre (moi par exemple) leur propre mal être, le cœur vide, leur jalousie et leur violence. J'avais remarqué aussi plusieurs fois, son visage, sa façon de marcher, sa façon aussi d' "emballer" les femmes autour de lui et même son obsession (son sadisme "rentré", en allant plus loin) quand il cause de "cul".

J'ai, depuis 3 mois, une copine thaïlandaise. Là, aussi, il a tout fait pour s'immiscer dans ce qui n'est pas ses affaires. Me proposant plutôt d'aller moi-même en Thaïlande passer du temps avec mon amie, qu'il serait plus judicieux de la faire venir d'abord en France, pour que lui, cet "ami", ce PN, puisse l'écraser également. Puisqu'il pensait que j'allais lui présenter.

Chose incroyable c'est que juste à la suite du retournement de situation (que j'ai moi-même opéré, car j'explosais à l'intérieur, ma colère montant de manière exponentielle avec la seule envie de me barrer, de fuir cet "être dégénéré", ce "sadique" de la pensée et se croyant une lueur dans la psychologie humaine), je me suis retrouvé à une autre table de ce bar (Morel à Lille) avec d'autres gens, d'autres têtes, toujours accompagné de ce PN, qui, à la suite de ma colère que j'ai sorti avec une vois forte, déterminée, par trois fois ce PN me demandait presque à genoux de lui pardonner. Je lui ai dit que non, que je ne pouvais pas pardonner, boum, clac! dans mon énervement, ma lucidité (tardive il est vrai, je suis vraiment naïf!) à l'avoir compris, à avoir à toute vitesse (c'est ça l'arborescence, l'anticipation vécue là, rien d'intellectuel, pas sur le papier, en plein cœur!) compris qu'il y avait une cassure, une rupture nette et il est peu probable que je veuille continuer cette soi-disant "amitié" avec un PN...

Alors chose incroyable qui se déroule quelques minutes après cette cassure... alors que je voulais m'en aller... (retenu par ce PN encore)... j'ai fait bonne figure (mais voilà un exercice très difficile à réaliser plutôt que de fuir dont je suis moi-même étonné). Je me suis assis à cette autre table, à côté du PN et d'une très belle - physiquement - femme artiste (que je connais depuis 2 ans)... Et voilà qu'un homme commence à parler en disant des choses curieuses... Et voilà que je "sens" que cet homme (un artiste lui aussi! décidemment...) me comprend quand parfois j'ouvre la bouche (le PN me l'avait fermé) et qu'un plus tard je suis parti à expliquer en gestes surtout et en mots justes (sans fioritures) ce qu'est le taoïsme et le temps dans un sens asiatique...10 minutes à peu près, suffisant... Tous autour de cette table les yeux et oreilles grandes ouvertes (mais je ne vante pas de ce que fais, je VIS SIMPLEMENT CE QUE JE FAIS !!)... J'ai compris alors dès que j'ai naturellement bougé mon corps en gestuelle de TAIJIQUAN (tai-chi-chuan) oui j'ai compris/senti que l'homme, à l'autre bout de la table, celui qui disait des choses curieuses, était/est un THQI! Mais je n'ai rien dit! Deux THQI (moi et lui) à cette table aurait fait le jeu pervers du PN...

Et c'est cela l'intelligence "sensible" dont parle ici EmiM et Christelle... la retenue, peut-être la patience...

(EmiM): "En fait je m'aperçois que je ne sais pas créer du lien, je ne fais pas confiance, j'ai besoin de temps et de preuves pour faire confiance, et vu qu'on est dans une société superficielle de consommation (on consomme des relations, des gens) et bien c'est pas demain la veille que je vais laisser entrer le premier venu dans mon cercle intime. Par contre, lorsque je suis conquise c'est généralement à vie, je suis une fidèle dans l'âme... C'est sans doute aussi pour ça que c'est si difficile pour moi, parce qu'une fois que je donne c'est entièrement et pour toujours... Et si on me trahit et bien une fois, pas deux et s'en est fini... Je crois que c'est à cause de l'absolu, quête d'absolu, besoin d'absolu et pas envie d'autre chose que d'absolu... Alors c'est limitant puisque je me restreint à ça, mais c'est la qualité indispensable à mon exigence, donc c'est rare, mais quand je le trouve et je le trouve, c'est le plus beau des trésors, la plus belle récompense à ma patience, à ma persévérance, à mon entièreté, au respect de moi-même..."

"et bien c'est pas demain la veille que je vais laisser entrer le premier venu dans mon cercle intime". Et là, pour moi, je fais presque systématiquement le contraire! Parce que je crois que quiconque m'intéresse pour ce qu'il est, avec ses défauts et ses qualités. Que je ne peux pas et je me refuse à juger d'emblée (à moins que je ne sois extra-lucide), une personne. Si une personne (comme ce PN dont j'ai découvert le "jeu") me propose ceci et cela je me dis : je verrai bien. Je n'ai pas d'a-priori. Tout le monde a une histoire, une vie/des vies, des difficultés, des avancées, tout le monde a subi des chocs, tout le monde a vécu des bonheurs immenses et des galères...

"Par contre, lorsque je suis conquise c'est généralement à vie, je suis une fidèle dans l'âme..."
Eh bien, je suis ainsi aussi.

"C'est sans doute aussi pour ça que c'est si difficile pour moi, parce qu'une fois que je donne c'est entièrement et pour toujours..."

Je donne aussi tout de moi, j'apporte, je partage, je suggère mais je ne cherche pas à démontrer quoi que ce soit. Chacun-e à son chemin de vie. Depuis 58 ans de ma vie, combien de rencontres, de passages furtifs, de lumières et de "salauds" me sont passés à côté, me sont passé à travers le cœur! Oui, combien!? Je ne suis ni un ange, ni un enfant de chœur! mais tout de même je suis totalement sincère dans mes actes, qu'ils soient momentanés ou à plus long terme. Et même si j'anticipe souvent, je ne fais pas un plan arrêté, ayant cet esprit asiatique d'ouvrir sur tous les possibles.

Tout ce que tu dis EmiM, Christelle, je suis en harmonie avec toi/vous. Et merci beaucoup d'avoir écrit ce que tu/vous avez as écris/t. Cela, après avoir pris mes notes matinales, m'a fait chaud au cœur.

Suite ci-dessous...




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sociale - Le Q.I. et le problème de l'inadaptation sociale - Page 2 Empty Re: Le Q.I. et le problème de l'inadaptation sociale

Message par dedezhu Dim 16 Fév 2014 - 13:54

Désolé pour les fautes d'orthographe! Je me suis relus comme je le fais systématiquement étant écrivain.

(Spacepad): "qu'on se le dise dans cette société exigeante, comparative et exclusivement orientée résultat (résultat qui est secondaire par rapport au cheminement pour y arriver)"

C'est bien ce que je racontais hier au café (ça n'est pas difficile pour moi de parler de ces questions de système linéaire / chrétien et circulaire / bouddhiste, je baigne dans cela depuis 30 ans)... cette société 1. "exigeante"... toutes les sociétés sont exigeantes, linéaire, circulaire, animiste, bouddhiste, chrétienne, anglicane, luthérienne, shintô, tao, etc. 2. comparative, en effet, "plus/ moins", mieux, moins bien, plus mal, mal, mauvais, peut mieux faire, bon choix, mauvais choix", la "binarité" française / chrétienne en général (tous pays dans le monde entier ayant eu à "subir" ou accepté/adhéré (à) la parole des missionnaires catholiques et protestants), à deux possibilité "bien/mal" force automatiquement à la comparaison.

Cette idée de comparaison (que j'ai développée notamment dans mon métier de prof d'anglais en Chine, en expliquant à mes étudiants chinois la signification de "comparaison" en langue anglaise et de "comparaison" en langue chinoise, termes antinomiques) dans un système cérébral/moral/comportemental, par exemple, français, conduit TOUJOURS et (in)consciemment à un JUGEMENT (bien/mal, binaire). En Chine, a contrario, une comparaison faite un jour peut le lendemain se trouver dans son contraire. Une comparaison émise maintenant n'a rien à faire avec une comparaison (de la même chose) demain. Pourtant la Chine est la 2e puissance mondiale, comment font-ils les Chinois?

3. le résultat. "société... exclusivement orientée résultat" (dont le cheminement serait "plus" important que le résultat (= moins). C'est ton interprétation/vision, je la trouve pertinente mais je la vois "trop" généraliste, ici (ce n'est pas une polémique, je ne m'intéresse pas aux polémiques, je veux essayer de comprendre, de creuser nos points de vue).

On a une ligne sur laquelle on bloque au début, un sujet à réaliser. On a à la fin de cette ligne, un résultat. On a entre le début et la fin, un cheminement, une ligne droite. On a sur les côtés des aléas, à considérer comme des bifurcations, des possibles. Ces aléas sont ou bien des "erreurs" (de parcours), des "penchants" (dans ce mot il peut y avoir un sous-entendu de désapprobation, de jugement ainsi) ou bien des choses positives (aller faire un tour qui à l'origine n'est pas le choix de sa culture, de son milieu, de ses parents, des pédagogues, des orientateurs, des psychologues, des curés, des médecins, bref, des institutions qui nous canalisent dans une voie et UNE seule) pour soi-même et pas pour la société, telle que la société a envisagé pour les hommes et les femmes leurs voies, en tant que voies "utilitaires".

Je sens que le cheminement ne compte pas vraiment dans une société (très) codifiée comme la France ou le Japon... Car le cheminement c'est soi-même, sa propre recherche (pour Z ou non), sa propre compréhension du monde. C'est le RESULTAT qui est attendu, où la pression est la "plus" forte. Ce mot "résultat", je l'ai entendu hier, au café, de nombreuses fois dans la bouche de mon "PN"!!

Son résultat à lui, à ce pervers narcissique, c'est d'écraser. Le Résultat pour la Société lambda, si X. individu ne correspond pas à ce que la société attend, c'est d'ECRASER le "clou qui dépasse" (expression pour parler des Japonais qui voudraient s'émanciper de leurs codifications sociétales)...

Le cheminement (ou soi-même) c'est comme une canalisation, de la gouttière sur le toit au tuyau qui descend le long d'une façade. La société ne nous lâchera pas (qu'on soit Z ou non), elle nous montre, nous démontre sans arrêt: ça c'est bien, ça c'est mal.

"qu'on se le dise dans cette société exigeante, comparative et exclusivement orientée résultat (résultat qui est secondaire par rapport au cheminement pour y arriver)"

Je reprends le fil de ta pensée... Le cheminement, à mon sens, c'est "ou tu fermes ta gueule et tu fais ce qu'on a dit de faire, tu es un rouage de l'entreprise, etc. ou bien tu continues dans ta voie malsaine, anti-tout, anarchiste, extrême, dangereuse (par exemple, drogues dures...)... et là on t'écrase". Et bien pensante, cette société (chrétienne) qui a déjà tout balisé, codifié, qui a pensé à légiférer tous les aspects de la vie en commun, en société justement! on va te remettre sur le DROIT CHEMIN : expression tellement explicite!: c'est tout "droit", c'est linéaire et au bout il y a le résultat, évidemment positif, bon, voilà on a gagné on l'a remis dans le circuit et on attend des résultats nécessairement positifs / et un "chemin" / cheminement sans ces aléas qui vont "pourrir" notre candidat à la droiture !

"La théorie qui fait le lien entre un niveau de diplôme et une facilité d'intégration sociale est une vaste fumisterie" Ah oui, ENTIEREMENT D'ACCORD. je ne vais pas (re)parler de ma vie, ce serait trop long... mais entre le chapitre des études longues à l'Université et mon adaptation aux sociétés asiatiques, il y aurait de quoi écrire un livre! (non en fait ce livre de vie vient de sortir, comme je l'ai présenté sur un autre fil, "Nos Passions, j'ai un projet").

"Pourquoi s'en tenir au caractère infranchissable du fossé ? Peut-être pour la très grande majorité ici mais pas pour moi... J'estime en plus que quand on est intelligent, même en éventuelle difficulté d'insertion ou d'intégration, on peut quand même potentiellement arriver à voir la réalité en face, même si ce n'est pas facile de l'appliquer ou de supporter ce fameux décalage. Il y a des solutions pour grand nombre de choses même si cela n'a jamais été simple ou aisé de les trouver."

Curieusement ce fameux décalage de Z - non Z (dont je n'avais pas connaissance quand j'étais en Chine, puisque je me suis su Z à 57 ans seulement) eh bien je le vis presque parfaitement bien en Asie avec des tas de non-Z! Et je sais que j'ai trouvé le "bain" dans lequel je peux vivre et trouver mon bonheur car les Asiatiques (Japonais, Chinois, Thaïs, etc. et nés dans une aire culturelle bouddhiste) sont des sensibles, des émotifs, des "on n'est dans le résultat = on n'est dans le concret, en permanence, dans le présent permanent par dans l'outillage occidental des usines à retaper les individus pour les remettre dans "LA LIGNE" (c'est ce que Mao Zedong avait fait entre avant 1949 et jusqu'à Deng Xiao Ping et dans une mesure plus cachée mais réelle aujourd'hui, avec une théorie marxiste - fumeuse! - en Chine, une interprétation, en somme du marxisme plaquée sur une aire culturelle bouddhiste, un beau rêve "romantique" des dirigeants chinois)... du Parti (expression: ah! cette femme, quel beau parti!) des valeurs républicaines, etc. blablabla...

J'ajoute pour Christelle, que je me sens bien dans ma vie... même si la France ne me sied pas. Et que hier, l'explosion est venue, parce que je n'avais pas d'autre moyen, échappatoire et que le sadisme d'un individu m'est apparu peu à peu quand j'ai vu / compris qu'il n'avait pas de limites dans l'écrasement. Un "salaud" de moins!

Si je suis amené à le revoir, j'aurais un peu plus de blindage. A l'avenir! Et je sais pertinemment aussi que je resterais fragile (fragile voulant dire pour moi ouvert à ce qui vient, dans le sens de "laisser venir les choses" comme elles se font et se défont).

Bonne journée ensoleillée!





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Message par Invité Dim 16 Fév 2014 - 21:10

Propos misogynes et racistes supprimés par la modération. Ceci tient lieu d'avertissement.


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Message par Harpo Lun 17 Fév 2014 - 0:01

Ta phrase sur la vénalité des femmes asiatiques est un petit chef d'œuvre de bêtise Wink. Bravo.

Et j'ai du mal à comprendre l'intérêt que tu as à donner des bons ou des mauvais points aux membres de ce forum. Surtout qu'à chaque fois c'est assorti d'une belle condescendance pour les autres  scratch
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Message par dedezhu Lun 17 Fév 2014 - 2:59

"Tu fais bien de préciser que les asiatiques sont dans l’affectif. Il m’est arrivé d’être séduit par des femmes d’origines asiatiques et j’ai toujours constaté ce contraste entre froideur distante et chaleur affective, rêve absolu et matérialisme relatif. Dans tous les cas les premières choses qu’on me demandait étaient ma situation professionnelle, mes revenus et bien entendu le mariage au plus tôt"

Que les Asiatiques (amis, demoiselles) soient matérialistes et je dirais plus justement qu'elles sont directes (sans hypocrisie) ne me gêne absolument pas! J'apprécie cette clarté dans la relation. Même si j'ai vécu de bien nombreuses fois avec mon ex-japonaise et plus tard mon ex-chinoise dans l'ambiguïté (ceci est un trait spécifique à l'Asie bouddhiste) je n'ai pas eu souvent à m'en plaindre.

Plutôt à apprendre des Asiatiques, elles ont en quelque sorte fait ou participé à mon éducation, me permettant de me situer maintenant dans un bien-être mental. En Asie, on prend le pli assez vite quand des questions personnelles fusent, mêmes avec des inconnus qui vous abordent dans la rue, au supermarché, au cinéma, je suis toujours courtois ou alors j'essaye de comprendre pourquoi on me demande: combien je gagne par mois.

De ne pas dire mon exact salaire n'empêche nullement de développer des amitiés momentanées ou à plus long terme avec des amis chinois et japonais. Je ne focalise pas mon amitié sur ces questions matérialistes ou même de mariage. Je ne vois pas en Asie un mariage comme un résultat prémédité mais comme une possibilité. Ou comme une tradition culturelle. A laquelle je voudrais/pourrais ou non adhérer.

Je n'ai pas lu ce qui a été enlevé par la modération et en effet je rejoins totalement l'avis de Harpo concernant un "soi-disant" dérangement relationnel qui n'existe pas dans la réalité de la pensée asiatique. Et interprété de manière occidentale.

J'ajoute que les Asiatiques (de ma connaissance) ne sont pas dans l'affectif (sens français du mot), plutôt dans l'émotif mais qu'ils ne le montrent pas ou rarement.
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Message par Invité Lun 17 Fév 2014 - 8:57



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Message par Invité Lun 17 Fév 2014 - 12:57

Inutile de t'en prendre à Harpo.
C'est "La modération" qui a pris cette décision.
En l'occurrence, c'est moi qui ai édité ton message.

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Message par Invité Lun 17 Fév 2014 - 23:16



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Message par dedezhu Dim 30 Mar 2014 - 19:58

là c'est extraordinaire! "lorsque vous dégainez"

serait-on "engainé" en gaine
cela me rappelle dans ma jeunesse
les publicités en mauvais noir et blanc
dans le Chasseur Français
ces mamas en gaine

"lorsque vous dégainez"
vous ou vous (difficile à dire sans mes dents)

j'aperçois cette fumée

plutôt les mots que les idées

EmiM (16 février)

"Pour ce qui concerne la gestion des émotions, je suis surprise qu'en ayant vécu en Asie, tu ne te sois pas inspiré de leur spiritualité, parce que "dieu est en chacun de nous, dieu est amour", ça vient de chez eux..."

Un mois et demi après... voilà...

"Dieu est amour", pour moi Georges Harisson est le meilleur des Beatles...
""dieu est en chacun de nous"... pas "dieu" exactement
bouddha
chacun peut être bouddha

et

"je suis surprise qu'en ayant vécu en Asie, tu ne te sois pas inspiré de leur spiritualité"

je comprends la surprise

ma chère amie Emi amie... en Asie
j'ai plongé

je respire sous l'eau chinoise et japonaise

(je n'ai ni inspiré ni expiré j'ai respiré sous l'eau comme un poisson dans l'eau)

bien sûr une fois comme professeur d'anglais à la maternelle (chinoise), j'ai claqué la porte

furieux, furieux parce que dans ce contexte les enfants que j'aimais et qui me connaissaient depuis 5 mois, certains de ces enfants étaient intenables, n'ayant pas de limites

pas de limites en Chine! c'est bien normal, tout cela je le sais je le vis en Chine depuis des années au Japon depuis des années

Cette colère était juste momentanée et personne ne l'a remarquée (du côté chinois)

En claquant le porte je savais que cela ne servait à rien

(il faut toujours se replacer dans le fait que le Dede que j'ai été en Chine ne se savait pas Z)

(Ise qui a lu mon livre sur la Chine s'est régalée d'autant qu'elle a vu ce Dede bondir de partout)

autre colère sourde quand on est humilié (avec l'histoire du PN)

j'ai laissé cette fois mon corps un souffle sortir de ma bouche

pffffooouuuu

la spiritualité chinoise japonaise c'est simplement la vie

en France des auteurs (anne cheng, françois cheng, andré chieng, marcel granet et dans une certaine mesure henri michaux) ont écrit sur la spiritualité

la pensée chinoise

je n'ai en chine jamais pensé à la pensée chinoise

seulement j'ai traversé la vie

porté transporté fluidifié fusionné

j'ai lu tous ces livres et j'ai su m'en défaire

"j'ai beaucoup à apprendre de toutes sortes de gens"








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Message par EmiM Dim 30 Mar 2014 - 20:12

Eh ! Dedezhu, j'arrive pas trop à cerner ton message de ce jour.. avec mes propos sortis de leur contexte.... mes mots en dehors, me semble peu diplomates, quand de mémoire, je m'interrogeai avec toute la bienveillance que j'ai envers toi... Surtout que moi j'y connais rien à Bouddha et à la culture asiatique, enfin presque rien... parce que mon grand père maternel était vietnamien et il a distillé l'air de rien à ma mère beaucoup de préceptes, qu'elle m'a régurgité plus ou moins fidèlement...
Quand j'étais gamine, je croyais que j'étais différente parce que j'avais une éducation asiatique, quand mes camarades avaient une éducation judéo-chrétienne... pfff  Rolling Eyes 
Donc oui, je comprends ta réponse, ce que tu racontes au passé, était sans la conscience de toi même que tu as désormais et en effet ça change beaucoup de choses....
je sais pas si je suis à côté de la plaque, mais ça me fait plaisir de te lire...  Very Happy 
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Message par Invité Dim 30 Mar 2014 - 20:17

.


Dernière édition par Niente le Lun 5 Mai 2014 - 14:20, édité 1 fois

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Message par Ise Dim 30 Mar 2014 - 20:36

@ Niente : qui a écrit cette ineptie ?

@ EmiM : tu as des origines asiatiques ? Ouaw mais alors tu dois être super belle !

@Dede : j'adore ton "la spiritualité chinoise japonaise c'est simplement la vie

en France des auteurs (anne cheng, françois cheng, andré chieng, marcel granet et dans une certaine mesure henri michaux) ont écrit sur la spiritualité

j'ai lu tous ces livres et j'ai su m'en défaire"

 Very Happy 
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