Sous le ciel nocturne
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Sous le ciel nocturne
Un petit texte pensé à l'instant, en écriture libre. Je ne pense pas qu'il faille essayer de comprendre ce texte, mais plutôt se laisser porter par les ressentis.
- Spoiler:
- Jitzad ne se sent pas très bien. Ça fait plus d’une heure qu’il ou elle est assi(se) en tailleur sur son lit sans rien faire bouger. Il s’est pourtant passé beaucoup de choses pendant cette phase d’immobilisme. Beaucoup a été pensé, oublié, somnolé, pardonné. Maintenant, Jitzad veut tout reprendre à Zéro.
Elle ou il remonte le temps. D’abord on reviens à la veille, quand cet événement n’a pu l’empêcher de se souvenir… puis à la semaine dernière, jusque-là tout allait bien, c’était même sortit de l’esprit. En remontant le temps, Jitzad s’est aperçu(e) qu’il y avait beaucoup de la veille et de la semaine dernière dans sa vie. Il n’y avait même que ça quand on y pense. Les semaines dernières étaient plus longues mais les veilles plus acides, elles marquaient l’esprit plus longtemps. Au fil du temps, tout commençait à se ressembler, tout devenait plus flou aussi, venait plus vite. Quand on remonte le temps, on ne fait qu’accélérer.
Jitzad a du pleurer, elle ne se souviens plus. Mais il est certain que des larmes sèches se trouvent sur ses joues. Tout le monde pleure. Maintenant, Jitzad ressens le besoin injustifié de s’aggriper à sa couverture, de la serrer contre lui en fermant les yeux. Le temps continue de remonter, trop vite pour qu’on puisse s’attarder à l’observation de quoi que ce soit. Même pas à celle de là où tout à commencé. Toutes les emmerdes, toutes les la veille. Cela n’a au fond plus aucune importance.
Et puis ça servirai à quoi ? A trouver un/une coupable ?
De toute façon c’est la faute de personne. Ou un peu tout le monde. Ces trucs là, c’est comme le venin, ça coule partout dans nos veines, mais on le garde e soi. Trop en soi. Et quand on essaye de .ar..r c’est pire. Les autres n’écoutent pas ou ne comprennent pas. Ou font semblant aussi. et puis ça servirait à quoi ?
La lune est rousse ce soir. Jitzad ne sait plus vraiment ce que ça veut dire, mais il sait que elle, elle sait. Quelque part. C’était la seule au fond, à pouvoir, mais si elle ressemblait beacoup aux autres. Elle l’attendait. Il espérait qu’elle l’attende. Il le voulait tellement que parfois il avait l’impression de confondre rêve et réalité. Du coup il n’osait pas appeler. ALors que tout aurait pu être plus simple.
Jitzad est sorti(e) sur la terrasse pour contempler la ville de là où elle est. En regardant les étoile, on s’aperçoit qu’on reconnait la grande ours, mais que c’est la seule que l’on connait. Jitzad sourit. Il fait un peu froid mais ce n’est pas vraiment grave. Et pourquoi ne pas aller marcher un petit peu ?
Son chat la/le suit un peu, puis se roule par terre en le/la laissant s’éloigner. Elle aurait du prendre quelque chose à manger, si quelqu’un la voyait (ce qui ne risque pas d’arriver à une heure si tardive), il se dirait surement qu’elle a une mine bien blanche.
Elle ferme les yeux et se laisse guider par les courants de la nuit.
Il ou elle, arrive près d’un cours d’eau très fin. Il s’assoit mais elle reste debout. Ils commencent à parler par des silences, mais enchaînent avec des mots. Ils sont finalement très content d’être là, même si un peu fragmentés. Un rendez vous improvisé. Sous le ciel nocturne.
En tendant l’oreille, on entend le grenouilles qui chantent de leurs voix si étranges quelques polyphonies propres à leur espèce. Ils sont tous les deux assis, serrés l’un contre l’autre, paisibles. Elle a fermé les yeux pour mieux entendre… tout son cœur qui bat à elle, les grenouilles, son cœur à lui, le vent. Tout la fait sourire, d’u sourire léger, presque triste.
Ils s’endormirons là.
Mais pas tout de suite. D’bord ils se regarderons. Longtemps. Ils ont souvent explorés leurs yeux mais à chaque fois c’est différent. En tout cas pas lassant. En restant fixé sur un regard, on s’apperçoit quand même du sourire bienveillant de l’autre. Tout n’est qu’harmonie et le chat et revenu se frotter à eux.
Ça y est, ils dorment.
En se réveillant, Jitzad est tout seul. Encore une nuit passé avec lui-même. Sous le ciel nocturne.
Zirthu- Messages : 4
Date d'inscription : 23/08/2012
Localisation : France
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