De retour parmi les crucizebristes!!!

Je veux bien de ton petit déjeuner.

moi aussi :-(

Bouge pas, j'arrive!

Je lisais à propos de l'humour, et j'étais pour t'écrire que ça pourrait peut-être marcher si tu te moquais d'eux à chaque fois qu'ils t'envoyais ce genre de réplique, juste une question de rester doux sans se laisser manger la laine sur le dos.

Et bien, je n'ai pas besoin de l'écrire puisque tu l'as fait toi-même. Ben alors, pourquoi je t'écris?

Ha oui, pour te dire que tu me diras si ce truc a marché, d'accord?

Et j'suis passée te dire salut en passant! lol

merci Catre

tes encouragements me font chaud au coeur, parce qu'entre savoir ce qu'il faut faire et avoir le courage de passer à l'acte (j'ai du mal à poser un acte blessant, même si c'est pour blesser quelqu'un qui m'a blessée :-| ), il y a un pas qui reste difficile à franchir.



Gardenwall, je t'attends toujours !!!

Ouais mais bon... T'as qu'à pas être si drôle aussi ! Tu cherches !


Plus sérieusement, les personnes qui répliquent " « t’es conne toi ! » « quelle gogole ! » « t’es trop bête ! » " sont dangeureuses !
Si, si, en fait, ça démontre qu'elles n'ont aucun humour et qu'en plus elles fonctionnent au ralenti, car elles n'ont rien à répondre de drôle ou d'intelligent.

Comme on dit, il ne faut pas plaisanter avec ces gens là !

lol, merci

c'est dur pour moi de ne pas plaisanter, mais effectivement je dois m'astreindre à cette discipline, il en va du respect de soi.

Ce n'est pas un sacrifice trop gros vu les enjeux!!!

Gardenwall, je t'attends toujours !!!

On m'avait que c'était fléché depuis la Porte d'Orléans. Pff n'importe quoi!

LE SEUL PSY QUE JE VEUX VOIR


Le sud coréen Park Jae-Sang, alias Psy

Drôle et décalé, "Gangnam Style" a enflammé les charts mondiaux.

[...]

Park Jae-Sang, alias Psy, 34 ans, a conquis des millions de personnes dans le monde avec "Gangnam style" et sa chorégraphie drôlatique créée sur une musique techno-pop, insipide mais entraînante. Le clip a été visionné près de 360 millions de fois depuis sa mise en ligne sur YouTube le 15 juillet.

http://www.metrofrance.com/culture/psy-va-donner-un-concert-live-sur-youtube/mljd!cIfsL50UiwHtw/




JE SUIS FAN !!!!

+ 1 lol moi aussi je l'adore!!!

Je crois que c'est le seul truc que je serais capable de danser (avec la souplesse en moins).
Ah, et puis trop sex le plan dans les cagoinces...

héhé, le fan club de Psy serait il en train de se constituer?

LA CHAUSSURE

De ma tour de zèbre socialement autiste, je ne comprends pas le sur-investissement qui est fait sur LA CHAUSSURE.

Il semblerait que LA CHAUSSURE soit importante.

Souvent, dans la rue, les gens regardent ma tête, puis quand elle leur plait, ils regardent LA CHAUSSURE.

Pourquoi?

j'ai décidé d'enquêter, en demandant un peu partout quelle signification revet la chaussure, signification, code social et importance qui m'échappent complètement, comme une lumière dans l'UV lointain échapperait à ma vue.

L'interview d'un premier jeune homme m'a perdue plus qu'elle ne m'a aiguillée :

moi : la chaussure.
lui : heu... quoi?
moi : la-chau-ssure.
lui : mais quoi la chaussure?
moi (après avoir joué un peu avec ses nerfs juste pour le fun) : il semblerait que les chaussures revêtent un caractère socio-psychologique important qui m'échappe.
lui : bah oui, c'est inconscient. les gens regardent la chaussure.
moi : pourquoi?
lui : je sais pas.
moi : quand tu regardes une chaussure, pourquoi tu regardes?
lui : je sais pas, je regarde, c'est tout.
moi : mais que cherches tu?
lui (enervé) : mais je sais pas pourquoi je regarde, c'est un reflexe c'est tout!
moi : mais analyse ce reflexe toi aussi !!!! tu te demandes pas pourquoi inconsciemment tu fais ça?
lui : bah... je sais pas moi.
moi : est ce que tu cherches des infos sur la personnes qui les porte, comme pour te rassurer et mieux la cerner? genre selon sa façon de se chausser, tu peux déduire d'elle le soin qu'elle porte à sa personne et donc préjuger de la valeur qu'elle se porte, et donc par mimétisme tu vas lui porter la même valeur qu'elle se porte à elle même? ou bien à sa façon de prendre soin d'elle, tu déduis son degré d'indépendance et tu préjuges qu'elle en attend d'autant moins des autres qu'elle se porte déjà de l'attention à elle même?
lui : oui voila c'est ça...
moi : non mais là je te donne 2 hypothèses qui me viennent spontanément à l'esprit, mais il doit surement y avoir d'autres tenants.
lui : non non, il y a que ça. c'est exactement ce que tu as dit.
moi : ah... ok...
lui : ah oui! et je regarde aussi s'il y a des talons.
moi : pourquoi?
lui : je sais pas.
moi (dans ma tête) : ok. donc fétichisme non assumé, érotisation de la chaussure comme extension de la sensualité féminine, et peut être même aspect phallique du talon à creuser davantage.
moi (à haute voix) : ouais... je sais pas non plus, là je sèche.
lui : mais pourquoi tu te prends la tête comme ça? laisse tomber, c'est quoi ce sujet bidon??

Ok. merci, suivant.

Après la théorie, la pratique.

Je suis venue au travail super bien coiffée, maquillée, habillée, et en chaussure j'ai mis des vieilles espadrilles toutes fatiguées.

Je regardais donc les gens qui me regardaient et... systématiquement leur regard allait chercher LA CHAUSSURE.(après c'était rigolo la tête qu'ils faisaient, genre "comment une fille si bien apprétée peut avoir aussi mauvais goût??!!!!")

J'ai aussi fait l'inverse : de super belles chaussures mais une mise classique, passe partout.

Bah personne n'est allé voir LA CHAUSSURE.

Intéressant.

J'ai ensuite interviewé un autre collègue (un zèbre) (il me manque des témoignages de filles pour le coup) :

moi : La chaussure
lui : hein?

etc...

lui : ah oui, c'est une drôle de question ça! pourquoi tu te la poses?
moi : parce que je constate un surinvestissement psycho-socio machin truc au niveau de la chaussure, c'est comme si un pan important de la culture collective m'échappait.
lui : pour ma part, je ne regarde pas les chaussures, mais je peux comprendre qu'on les regarde, parce que je prends un soin particulier à choisir mes chaussures. je les aime comme ceci comme cela etc... et quelque part, ça parle de moi, de mes gouts, de mes priorités.
moi : mais oui c'est vrai : moi je favorise le confort par exemple. c'est mon premier critère, après elles doivent me plaire et être mignonne aussi, mais ça correspond bien à ma personnalité

Voila, ça s'étoffe, ça s'étoffe !

je suis encore en plein dans mon étude, et du coup j'ai envie d'exposer le sujet sur le forum. si vous avez des infos à apportez sur ce sujet qui hante mes nuits et perturbe mes journées, me tient en haleine et me coupe l'appétit, alors vos infos sont les bienvenues.

Alors... LA CHAUSSURE?

moi (dans ma tête) : ok. donc fétichisme non assumé, érotisation de la chaussure comme extension de la sensualité féminine, et peut être même aspect phallique du talon à creuser davantage.

HA NOOOOOOOOON! Mais pourquoi tu ne lui as pas dit à voix haute?!?

Personnellement je ne regarde jamais les souliers des gens... juste leur tatoos. Et puis quand j'achète des souliers, c'est pour être confo, le reste j'en ai rien à cirer!

Comme tu es bonne là-dedans, je suis curieuse de ton analise à propos de la mode des québécois à porter des crocs?



Pour ma part, je dirais que le côté "enfant" chez l'adulte est mal-assumé, car il se défend en disant que "c'est la mode c'est tout". Je n'ai rien contre cela, et je ne l'ai remarqué que lorsqu'on m'en a offert... j'ai refusé. lol Ou bien je suis nue-pied ou bien je suis bien protégée, certes pas les deux à la fois de toute façon ça prend l'eau ces affaires-là. lol

Je me demande de quoi elle semelle, Alma ?!?!

Mais quel talon ! Même quand elle parle de chaussure je ne me lace pas... Et je trouve sabot !




Bon, j'arrête là, faudrait passe-lacet !

Rincemaje

loool Catre, j'aurais peut être dû le dire à haute voix, en effet

pour ce qui est des crocs, je n'imaginais pas cette mode à Quebec!
je me rappelle que petite, on avait eu cette mode et dans mon souvenir, je crois qu'il y avait un aspect de revalorisation narcissique par l'imaginaire (Couet nous dira que l'imaginaire est plus puissant que la volonté) : on avait réussi à térasser un animal féroce et on portait son croc (l'élément le plus dangereux de sa dentition) comme trophée.

par extension, cela révélait aussi la prétendue férocité de celui qui le portait "j'ai des crocs donc je suis dangereux, attention..." certes pas dans la bouche mais l'esprit y est.

C'est souvent des gens qui ne sont justement pas féroce qui portait ce genre de trucs. le croc étant alors le terrain d'expression de l'ombre au sens de Jung.

L'adulte étant un enfant qui se brime, je dirais que les mêmes ressorts participent du phénomène.

voila pour ce qui me vient spontanément.

Rincemaje, tu te rattrapes depuis le temps où tu écrivais des poèmes sur les toilettes! je n'avais pas osé te le dire à l'époque mais c'était vraiment un poème de chiotte.
Quant à ton show sur la chaussure, une chose sure : tu assures !!

LA CHAUSSURE (suite)

En bonne scientifique que je suis, une recherche biblio s’est imposée :

Etudes sur la chaussure

Une étude américaine a récemment démontré que les chaussures qu'on porte ont la capacité de dévoiler notre personnalité. On s'en doutait déjà un peu, mais on a voulu en savoir un peu plus...
Cette expérience a été menée par 63 élèves de l'Université du Kansas selon le magazine en ligne Elle UK. Cette équipe de psychologues a examiné 208 photos montrant évidemment des paires de chaussures. Elles sont portées par des personnes volontaires pour participer à cette expérience. Chaque volontaire a dû remplir auparavant un « questionnaire de personnalité » et a apporté une de ses paires de chaussures préférées pour faire la photo.
La photo a ensuite été présentée à un panel de personnes pour qu'elles essayent de deviner quel genre de personnalité se cache derrière chaque chaussure. En moyenne, il s'est avéré que 90% des traits de caractère des volontaires ont pu être devinés par les observateurs ! Cette étude permet de confirmer que le style, la couleur, le coût et l'état de nos chaussures en disent long sur notre personnalité.
Les observateurs ont dû deviner le sexe, l'âge et le statut social du propriétaire des chaussures dans un premier temps. Ils devaient ensuite dire s'il s'agit d'une personne extravertie ou introvertie, libérale ou conservatrice. Et enfin ils ont dû se prononcer sur leur stabilité émotionnelle, leur amabilité et leur ouverture d'esprit. La tranche de données dévoilées par nos chaussures reste certes très mince, mais elle donne des informations utiles. Nos chaussures véhiculent une certaine image de nous, c'est une certitude pour cette équipe de chercheurs.

Exemples :
• - Les chaussures chères sont souvent associées à des personnes ayant des bons revenus.
• - Les chaussures colorées révèlent des tempéraments extravertis.
• - Les chaussures immaculées sont portées par des personnes consciencieuses.
• - Les chaussures fonctionnelles appartiennent souvent à des personnes agréables.
• - Les chaussures inconfortables expliquent la mauvaise humeur de certaines personnes, voire un caractère agressif.
Les exemples se multiplient à l'infini, mais il ne faut pas pour autant penser qu'il s'agit d'une règle immuable. Cette expérience a aussi permis de relever certaines erreurs. On ne peut pas affirmer à 100% qu'une personne donnée est forcément timide parce qu'elle porte des chaussures noires. Il faut tempérer les faits en précisant qu'il existe une marge d'erreur ! Baskets, escarpins, ballerines, slippers, mocassins, sandales... on sera néanmoins plus attentives à ce que l'on choisit de porter le matin avant de partir.

http://www.plurielles.fr/mode/idees-shopping/dis-moi-quelles-chaussures-tu-portes-je-te-dirai-qui-tu-es-7380361-402.html


franchement je suis d’accord : je SUIS une personne agréable (pas modeste, mais agréable)

Voici qui donnera raison à ceux qui détaillent les gens de la tête aux pieds. D'après les résultats d'une étude publiée dans Journal of Research in Personality et relayée dans le Huffington Post, le choix des chaussures en dit aussi long si pas davantage que la physiognomonie.
Les chercheurs du Kansas ont mené cette étude auprès de 63 étudiants à qui ils ont montré 208 images de paires de chaussures. Celles-ci avaient appartenu à des personnes dont les chercheurs avaient établi le profil psychologique complet. La palette des personnalités types y était : l'introverti, l'extraverti, le libéral, le conservateur, l'émotif, le gros dur, le rebelle... A chaque paire de pompes, un profil psychologique. Restait à ce que les étudiants les relient.
Les résultats sont sans appel. Et n'ont rien de vraiment étonnant... Quel rapport en effet entre un mec en baskets et un autre en combat shoes ? Quel lien entre une fille en Louboutin et une autre en Uggs ? Que disent de vous ces souliers, escarpins, baskets ou tongs ?
Les adeptes de chaussures pratiques et fonctionnelles seraient des personnes agréables. Les bottines par contre révèlent quelqu'un d'agressif. La chaussure inconfortable, qui paraît difficile à porter, sera plutôt portée par quelqu'un de calme. La flashy par quelqu'un d'extraverti. Les plus riches choisissent des souliers onéreux, tandis que les chaussures bon marché et passe-partout sont plébiscitées par des personnes à la sensibilité socio-démocrate. Les plus méticuleux portent de vieilles chaussures entretenues avec soin.
Enfin, ceux qui portent des pompes tellement laides qu'on se demande qui a osé les leur vendre se moquent de ce qu'on pense d'eux. Des originaux, qui l'eût cru ?

http://www.lesoir.be/archives?url=/lifestyle/air_du_temps/2012-06-25/nos-chaussures-disent-qui-nous-sommes-923319.php

Tendances : dis-moi comment tu te chausses, je te dirai qui tu es

Les chausseurs vous le diront : les « jeunes managers » la préfèrent pointue. Endosser une posture de décideur, c’est adopter des souliers pointus ! Ces mocassins en terminaisons pointues recèlent quelque chose du fuselage d’un avion de combat.
Le « bout rond » caractériserait plutôt des tempéraments de chercheurs, de quinquas assagis, d’écolo rêveurs, de philosophes : une posture moins agressive, plus nuancée.
Les agents immobiliers, les avocats et les commerciaux appartiendraient donc logiquement à la catégorie, « pointes prononcées », expression d’une volonté d’en découdre.

http://institut-expression.typepad.com/blog/2009/11/tendances-dismoi-comment-tu-te-chausses-je-te-dirai-qui-tu-es.html

La chaussure comme devanture

la chaussure comme espace de liberté et d’évasion ? de créativité ? d’art?
comme espace "publicitaire", comme vitrine de soi?

Accessoires excentriques

Mondialisation, uniformisation. Nous essayons pour la plupart d’être clone de quelqu’un d’autre.
Pour celle qui veulent se démarquer, celles qui ont pour seul désir l’exception, voici quelques accessoires: ils sont rares et précieux, et expriment des envies plus pointus. Scintillants, architecturés, sculpturaux, ethniques ou classiques, ces accessoires d’exception dessinent les nouveaux remparts d’une ultime sophistication urbaine.

http://willykean.com/2009/01/19/dis-moi-comment-tu-te-chausses/

Entre les femmes et les chaussures, c'est je t'aime, moi non plus. Elles peuvent faire des sacrifices inouïs pour porter les escarpins de leurs rêves. Elles peuvent se blesser jusqu'au sang pour se percher sur des talons top fashion. Pour décrypter cette relation passionnée, nous avons interrogé Michèle, Hélène et Ludivine, défricheuses de tendances.
Quoi de plus séduisant qu'une démarche chaloupée rythmée par des talons vertigineux ? L'escarpin s'entend, se voit et permet d'être remarquée. Lorsqu'une femme se chausse, elle se fait plaisir, mais parfois elle en profite pour affirmer sa personnalité de façon plus ou moins consciente. Ainsi, une femme qui porte des talons montre sa féminité, tout en laissant entendre qu'elle a envie d'être regardée.

[...] Ce n'est donc pas seulement une question d'allure, c'est aussi une façon d'être plus qu'à la hauteur... Si pour certaines, il s'agit de satisfaire leur propre goût, d'autres reconnaissent volontiers leur envie de séduire!

[...] Si votre homme vous offre des chaussures à talons, dites-vous qu'il se fait aussi un cadeau. Les hommes adorent faire de nous des « Glamour Girl » , sans doute le côté affriolant et ultra-féminin des talons hauts...

http://www.martinique.franceantilles.fr/acutalite/societe/femmes-martinique/dis-moi-comment-tu-te-chausses-06-03-2009-24249.php

Témoignages

[…] Et bien moi, la première chose que je regarde chez un homme, ce sont ses…pieds…enfin ses chaussures ! C’est un indicateur essentiel de sa personnalité (ce n'est que mon avis).
Les chaussures en disent long sur un homme. Un homme qui porte de belles chaussures et qui en prend soin est un homme attentionné, méticuleux, qui vous portera une attention toute particulière. Au contraire, un homme qui porte de vieilles chaussures est un homme négligé et donc négligeant, et désordonné….Et puis c’est surtout que je n’apprécie pas vraiment de me balader avec un mec qui a adopté le style «négligé» !
Quand je vois un mec assez mignon, je me débrouille toujours pour regarder ses chaussures. Dans la rue, rien de plus facile, il suffit de baisser les yeux, mais dans le métro par exemple, c’est un exercice plus fastidieux. On me verra souvent me tortiller sans cesse sur mon siège, pour tenter d’apercevoir, au milieu d’une foule de pieds, la fameuse paire de chaussures. Et quand enfin j’arrive à entrevoir la…vieille basket usée et pourrie par le temps, vous n’imaginez pas combien ma déception est grande. Tous mes espoirs d’une relation future avec ce bel inconnu tombent à l’eau et je détourne immédiatement le regard car, il est hors de question que je m’attarde sur un mec qui porte des vieilles chaussures toutes moches !

http://leschroniquesdhelene.over-blog.com/article-chez-un-homme-ce-que-je-regarde-en-premier-ce-sont-ses-58327281.html

selon une étude réalisée par l'Ifop pour Spartoo, si 2 célibataires sur 3 font particulièrement attention à leur tenue vestimentaire lors d'une première rencontre, plus de 4 sur 10 sont sensibles aux chaussures portées par l'autre.
Et cela peut avoir des conséquences sur les suites de la rencontre : 1/3 de ceux qui sont sensibles à l'apparence ont mis fin à la relation, rebutés par les chaussures de leur date.

réponses au sujet :

Par *****
moi je regarde souvent les chaussures chez les autres - et pas seulement celles des hommes - les chaussures usées, ou simplment jamais cirées, poussiéreuses - beurk ca révèle des choses
je regarde aussi les mains - ah les belles mains puissantes de ces messieurs....


Par ******.
Très juste, je regarde aussi les chaussures, et les mains... Ces deux paramètres sont très importants pour le premier regard que je porte sur le monsieur... Il n'est pas nécessaire qu'il porte costume, mais habillé de bon goût...

http://www.loveconfident.com/pour-seduire-soignez-chaussures


HOOO !
Je le savais, il y avait bel et bien une conspiration sur les chaussures, et on m’en a tenue écartée !

Je comprends donc mieux pourquoi quand je suis en mode jolie on regarde mes chaussures, et quand je suis… heu… disons… discrète ( ) on ne les regarde pas !!!

ça s'étoffe, ça s'étoffe...

j'avais prévu de continuer sur ma lancée de chaussure (héhéhéé) mais là maintenant tout de suite, j'éprouve le besoin de me dire.

Au boulot, je ne dis pas que je suis zebre, parce que je sais comment ça va finir : mise à l'écart, exclusion, rejet, pressage comme un citron pour extirper de toi le maximum, jalousie, haine, projections sur cet "autre", le "différent", intelligent donc forcément malveillant. Cela dit, même si tu ne le dis pas, les dialogues d'inconscient à inconscient font qu'on te traite déjà un peu plus ou moins comme cela, mais tu as toujours lattitude à redresser la barre sur le plan conscient.

Ce sentiment d'insécurité que j'éprouve au travail, je l'éprouve aussi ici, sur ce forum. j'aimerais croire en la bienveillance et la bonté du zebre, en son empathie intelligente, mais le zebre, comme le non zebre, est un être blessé qui fait malheureusement aussi l'erreur de se laisser dicter sa conduite par ses blessures. je pense que nous sommes tous dans ce cas, mais nous n'en sommes pas tous autant conscients les uns que les autres.

l'écoeurement me prends quand au détour d'un sujet, d'un débat, je lis des discours à double sens, des salves de fleches empoisonnées masquées dans un brouillard de bonhommie feinte parsemée de smiley.

j'ai eu la naiveté de croire que le zebre était franc. en fait non, il est comme tout le monde, il est faible. et comme tout le monde, il croit qu'être hypocrite est une façon d'être fort. Ha... ha.

cependant je ne mettrai pas tout le monde dans le même sac, car ce serait une injustice. je vois ici et là des personnes fortes, qui osent exprimer leur pensée, avouer leur blessures, se protéger sans attaquer, et trouver en eux encore assez de courage pour pacifier une situation dont ils sont victimes.

personnellement je n'ai plus ce courage.

et ici, je ne me sens pas en sécurité.

tous les travers de l'extérieur, je les retrouve ici, dans les écrits et la bouche même de ceux qui fustigent ces mêmes ignominies chez les non zebres! Le PN dont tout le monde parle ici, cet espèce de Goldstein à la 1984, et bien, grand scoop, ce n'est pas l'autre. c'est d'abord soi.
Nier la perversion qu'on a en soi, c'est lui laisser libre cours. de la perversion, il y en a ici aussi. pas besoin d'être structurellement pervers pour faire preuve de perversion. n'importe qui peut l'être conjoncturellement. mais certains le sont plus conjoncturellement que d'autres... je rappelle la définition du pervers : "celui qui renverse les valeurs". Venir envoyer des pics à quelqu'un avec le sourire en lui faisant croire que c'est gentil, c'est pervers.

On me dira parano.

C'est aussi ce que disent les non zebres des HQI.

Alors vous imaginez ce que dirait un HQI d'un TTHQI?

Et bien soit, je suis parano. le syndrome de Cassandre n'a jamais été aussi bien accepté que par celui qui le vit au quotidien.

Je n'attends pas qu'on me dise que j'ai raison ou tort, je veux me dire, je veux dire ce que je ressens, parce qu'à la base, ce forum est sensé exister pour cela.

Cependant, j'ai remarqué qu'il y a, comme à l'extérieur, une peur de dépasser et une peur de voir dépasser quelqu"un. Ici comme ailleurs, le différent dérange, et devient la cible désignée pour les frustrés qui voient là une occasion fabuleuse pour venir déverser leur bile.

Combien de fois ai je vu sur ce forum des gens qui, au lieu d'essayer de pacifier un conflit, venait l'entretenir en prenant violemment parti pour l'un ou l'autre des opposants? zebres on disait?

Ou pire encore, combien de fois ai je vu une personne se livrer, dire des choses dérangeantes, et susciter chez certains de la colère, de l'indignation voire de la haine qu'ils se sentaient obliger de venir cracher en réponse au message dérangeant? respect de la différence, où es tu?

Certains plus malin que d'autres le font de façon feutrée et sont passés maître ès "discours à double entente" option mesquin et malsain?

Combien de fois ai je vu des bouc émissaires désignés par la masse ici même, et attaqués dans la foulée par des personnes complètement étrangère au conflit qu'on reprochait? combien de fois ai je vu des hyènes attirées par l'odeur du sang, venant déchainer leur fureur sur l'animal à terre entouré par tous?

Peu m'importe que cet animal à terre ait eu tort ou raison, qu'il soit bon ou mauvais, ce qui m'importe, c'est la justice et la dignité. Venir attaquer quelqu'un parce que d'autres l'attaquent, se liguer à dix contre un, je trouve cela injuste, lache, bas, indigne.
Defendre? oui. attaquer? non.

Les nouveaux ne comprendront pas.
Les anciens se rappeleront.

Merci de respecter ce message, ce fil et de ne pas venir donner raison à mon discours par de la raillerie, de la colère, des pics ou des discours ambigus.
Je n'ai pas envie de débattre, juste de me dire.

Merci de m'avoir lue, et désolée de plomber l'ambiance (en même temps tu me diras, je ne fais que souligner l'ambiance que d'autres plombent...)

et maintenant, une page de publicité...

Catre a écrit:

moi (dans ma tête) : ok. donc fétichisme non assumé, érotisation de la chaussure comme extension de la sensualité féminine, et peut être même aspect phallique du talon à creuser davantage.

HA NOOOOOOOOON! Mais pourquoi tu ne lui as pas dit à voix haute?!?

Personnellement je ne regarde jamais les souliers des gens... juste leur tatoos. Et puis quand j'achète des souliers, c'est pour être confo, le reste j'en ai rien à cirer!

Comme tu es bonne là-dedans, je suis curieuse de ton analise à propos de la mode des québécois à porter des crocs?



Pour ma part, je dirais que le côté "enfant" chez l'adulte est mal-assumé, car il se défend en disant que "c'est la mode c'est tout". Je n'ai rien contre cela, et je ne l'ai remarqué que lorsqu'on m'en a offert... j'ai refusé. lol Ou bien je suis nue-pied ou bien je suis bien protégée, certes pas les deux à la fois de toute façon ça prend l'eau ces affaires-là. lol

rho mais oups! quelle boulet j'ai fait !!!!

en fait j'avais lu ton message sur un PC qui ne me permettait pas de voir les images, et tu parlais donc de ces crocs làààààà

punaise yé souis à l'ouest

en effet, il vaut mieux éviter de porter ce genre de trucs. souvent, la mode lève des inhibitions qui reviennent toujours quand la mode passe. suffit de voir tous ces gens qui cachent leur photos d'antant parce que n'assumant plus ce que la mode leur avait dicté à l'époque, lol.

ah punaise, j'étais vraiment à côté de la plaque avec mon interprétation, so sooooooorry !!!

Donc mon sentiment de "y a un truc qui ne colle pas" était fondé. Moi qui me disais que j'avais encore loupé un truc... -_-

No problemo Alma! De quel crocs parlais-tu alors? Tu as une images?

Et je respecte totalement ton message du Ven 26 Oct 2012 - 4:27, je me suis passé les mêmes réflexions ("Les plus vieux se rappelleront"). C'est pourquoi aujourd'hui je filtres les posts, les fils, je prends ce qu'il y a de bon et je jette le mauvais, ne le laissant plus m'insécuriser dans mes pensées. Puisse-tu filtrer et trouver une certaine paix, ici comme ailleurs. BIsous.

Juste pour dire que j'aime beaucoup l'ambiance qui règne sur ce fil.

Sorry !!! la vie me happe et j'ai pas le temps de regarder mon propre fil ZC (mais j'ai le temps de regarder celui des autres, sorry )

GWGB : héhé, la remise en cause perpetuelle, yé connais

Catre : NAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAN !! j'ai appris que tu étais partiiiiiiiiiiiiiiiiiie!!! je finis de répondre sur ce fil et je vais pleurer de ce pas sur le tien
pour les crocs, je pensais aux canines des animaux, donc j'étais complètement à l'ouest héhéhéé!!
et pour mon message sur les anciens, merci

Seiphys :
merci
et je dois avouer apprécier tes écris aussi!
je regarde ta vidéo ce soir promis, thanks

La tartine rose

On tartinait des biscottes avec une pâte chimique américaine de marshmallow au sirop de glucose, pleine de colorants, conservateurs et aromes artificiels. Puis ma petite sœur me dit :
« je suis un peu jalouse des autres. La vie est simple pour eux, ils se prennent pas la tête, ils ont confiance en eux. Ils voient pas leurs défauts, ils se sentent au top. J’aurais aimée être comme ça. »

« Bah… eux ils aiment le cinéma. Toi aussi. Ils aiment le shopping, toi aussi. Ils aiment les voyages, toi aussi. Mais toi tu aimes des choses en plus que eux n’aiment pas. Tu aimes les expos, tu aimes apprendre, tu aimes lire, tu aimes savoir le nom des fleurs et redessiner la petite ourse dans le ciel, tu vibres devant une pièce de théâtre et tu t’émeus devant une peinture, tu goutes la profondeur philosophique des clins d’œil triviaux de la vie et tu voyages dans un poème. Je crois que ce que tu appelles un problème est un cadeau : tu partages la même planète que les autres et tu vis dessus un temps à peu près similaire, mais tu la savoures puissance mille. Tu vis intensément. Tu vis beaucoup plus. C’est eux qui devraient être jaloux. »

Elle réfléchit, croque dans sa biscotte rose fluo, et me réponds :

« oui, c’est vrai, mais eux ils sont pas malheureux, alors que moi si.»

Je croque aussi dans ma biscotte, et je me rends compte que si l’odeur de ce truc était alléchante, le gout l’est beaucoup moins.

« Tu crois ? moi je pense qu’il y a une pression grégaire immense à ce sujet : le malheur est tabou. Les gens sont heureux 20% du temps, et 80% du temps, ils font la publicité du bonheur. Moi je crois que les gens se forcent à être heureux quand ils ne le sont pas. Toi et moi on s’en fout. Si on est malheureuse on le montre, on se respecte. Les gens nous fuient, et alors ? on est libre et indépendantes. Mais eux ils n’osent pas être malheureux, parce que sinon, leur monde de carton-pâte va s’effondrer. Tu te souviens de ma copine A ? Tu l’as déjà vu triste ? Elle a toujours un sourire colgate. Son mariage a failli finir en divorce, ses copines l’ont snobée dès lors qu’elle a commencé à avoir des problèmes, l’une d’elle a même dragué son mari, et sa meilleure amie d’enfance s’est mariée à son tour sans l’inviter. Tu crois qu’elle est heureuse derrière son sourire « je sauve les apparences » ? Elle n’a même pas le droit d’être malheureuse, c’est horrible !!! »

Elle hoche la tête et garde le silence un temps. Je continue :

« Toi, le jour où tu auras confiance en toi, ce seras une confiance authentique, alors que pour la majorité, c’est une confiance de façade, une confiance circonstancielle, c’est de l’égo, du pur égo. Donne-toi le temps. Et puis, ce truc rose parfum fraise, c’est pas si bon que ça, hein ?»

Ayé j'ai vu le clip Seiphys!
j'ai bien aimé la musique, douce et entrainante.

et le clip avait un quelque chose de Tim Burton :

(images extraites du livre pour enfant écrit et dessiné par Tim Burton)

(c'est pas le genre de livre que j'offrirais à un mioche....)

Je n'ai pas vu l'automne arriver.

je n'ai pas su cette année me délecter jusqu'à rassasiement des couleurs chaudes et chatoyantes du froid automne.
J'ai failli ouvrir les yeux sur des arbres déjà nus.

ça m'emplit d'une profonde tristesse.

Où est parti mon temps?



(PS : si quelqu'un répond "sur ce forum", je lui fais la tête au carré )

Alma a écrit:Où est parti mon temps?

Montand n'est plus de ce monde... si, si, je te jure !

Par contre, lui, il savait voir l'automne arriver : "Les feuilles mortes se ramassent à la pelle...".

Va savoir pourquoi, je m'y attendais, et de la part de toi en plus!

D'ailleurs je vais écouter cette chanson ce soir, merci pour l'idée!

Parce que nous ne sommes pas des zèbres
Nous sommes des ânes.

Oui, oui, le titre peut sembler provocateur mais à la fin de mon texte, tu seras peut être d’accord (tu me diras si tu veux).

Le zèbre. Equidé sauvage indomptable se suffisant à lui-même, vivant en troupeau et galopant librement dans les plaines et savanes africaines. L’amie JSF aurait choisi cet emblème pour désigner l’indomptabilité du surdoué, sa différence et sa démarcation d’avec les autres « chevaux domestiques ».

Mouais.

Parce que en attendant, moi ce que je constate, c’est qu’on n’est pas si libre que ça, qu’on ne se suffit pas tant que ça à soi-même, et qu’on traine pas forcément en groupes sectaires 100% HP (et tant mieux).

Ce que je constate plutôt, c’est que la majorité de nous se fond dans la masse, se laisse marcher sur les pieds, fait tout pour se rendre serviable et aimable, et supportant l’insupportable sans même se rendre compte de l’inacceptable fardeau qu’on lui fait porter (les HP, nombreux sont-ils, qui ont connu le harcèlement moral au boulot ou la déception amoureuse ou amicale opineront du chef.)

Je vous le dit : le zèbre est un âne.
Bête de somme critiquée par tous, méconnue et mésestimée : car, le savais-tu ? l’âne est l’animal le plus intelligent de la ferme. Et oui, plus qu’un cheval. Oui oui. Et s’il est aussi têtu, c’est justement parce qu’il passe son temps à remettre en question les ordres qu’il reçoit… ça te rappelle quelqu’un ?

Pauvre petit âne intelligent et considéré comme idiot justement du fait de cette intelligence mal comprise! Ça te parle, hein ?

Donc l'âne vit au mileu des autres animaux de la ferme et cotoie les chevaux. il n'est pas plus libre qu'eux, il est juste moins reconnu.

Voila l'animal qui selon moi se rapproche le plus de l'allégorie du surdoué.

Haha, moi j'aimais bien pigeon, mais, c'est vrai qu'âne que l'allégorie est quand même bien trouvée. Et puis bon, à titre personnel, il est évident que me dire que je suis un âne me plaira énormément!!
A noter, qu'il me semble qu'en Egypte antique, l'âne était beaucoup plus valorisé que maintenant.

Vraiment sympa le morceau posté par Seiphys.

J'aime beaucoup "La Tartine Rose". Encore une réflexion pleine de sagesse.

Et comme certains profitent de ma lenteur pour poster une tripotée de messages, j'en rajoute un pour répondre à mon tour.
D'accord pour l'âne. Mais je peux garder mes rayures?

je ne savais pas pour l'Egypte antique, bon à savoir

GWGB, très open-mindedement, je me demandais pourquoi cet attachement aux rayures? c'est quelque chose que je retrouve souvent sur le forum et en dehors, cet attachement aux rayures, qui va même parfois jusqu'à utiliser la rayure pour illustrer le zèbre (rayures = blessures ou barreaux de prison, ou dichotomie noir/blanc marquée nette et entière, ou vetements de prisonnier, etc.). J'en ai même vu qui se promettaient des rayures "une rayure de plus si tu réponds bien à la question " etc.
j'essaie vraiment de comprendre.

Alors... : la rayure?

Ah merde flûte saperlipopette! Je ne savais pas que j'aurais droit à une analyse et une question existentielle en sortant une connerie...
Désolé mais même quand je dis des trucs intelligents (si si, ça m'arrive des fois), la réflexion n'est pas toujours aussi poussée

Ok

(lol, harcèlement sourcilaire)

Je vais envoyer un mp à la modération. Je ne laisserai pas passer ça!
J'irai même jusqu'à la cour européenne de justice! Non, faut arrêter là madame, ça fait peur...

comme dirait Jean Dujardin : "mes sourcils sont indépendants"
mais puisque c'est toi j'arrête.

Pour en revenir aux rayures, j'ai l'impression qu'il y a une sorte de fixation fétichiste sur la question.

Qu'est ce que l'on croit s'attribuer en s'attribuant les rayures du zèbres? son originalité? son côté sauvage? le fait qu'il est visible, qu'il se démarque? l'esthétisme de ces rayures?

c'est la question que me pose sur ce sujet en fait.

Je pense qu'il doit y avoir un peu de tout ça. Certains aspects vont ressortir plus que d'autres en fonction des personnes.
Pour ma part ça me permet de m'identifier à un groupe et être avec des personnes qui me ressemblent. Mais j'avoue ne pas faire de fixation sur les rayures. Ca aurait pu être un autre animal que ça aurait été pareil (genre la buse par exemple -_-).

Intéressant l'aspect grégaire

Pour la fourberie sourcilaire, ça m'inspire un truc.


Fourbe.

J’aime bien ce mot, parce que dans « fourbe », il y a du « fou ».

« espèce de fou…rbe ! »

Le kiff. Une sorte d’insulte à sous-munition, à retentissement. Une espèce d’esquive rotative, une promotion 2 pour le prix d’un, un middle kick suivi d’un uppercut, ou l’inverse, un combo tekken.

« tu es vraiment fou…rbe »

Mais ça ne marche pas sur les filles.

Pour en revenir à la FOUrberie, il y a effectivement ce côté fou, désinhibé, détaché. Le fourbe, c’est celui qui se moque d’un certain type de conséquence pour tenter un autre type de conséquence. Par exemple, le mensonge pour obtenir des avantages sociaux ou matériels.

Il ose le pilori, la vilipendée sur la place public au cas où il aurait été démasqué, pour des fifrelins de quelque chose qui lui semble vital. FOUrbe.

Oui, il y a de la folie, de l’inconscience, dans la fourberie. Du manque de courage aussi. De la faiblesse, beaucoup de faiblesse.

Le fourbe mérite donc bien qu’on l’insulte deux fois, mais il ne mérite pas qu’on y perde trop de temps. FOUrbe. C’est parfait et ça suffit.

Euuuh...

Quand l'insécurité des uns insécurise les autres.

Bon voila, je sais que je me sens en insécurité sur ce forum, et aussi dans certains groupes que je trouve "agressifs" (comme le monde du travail.)
Je ne parle pas d'agression frontale, mais de cette agressivité lattente qui est le propre du dogme de la survie.

quiconque se sent en mode survie ("c'est moi, ou l'autre!" "charité bien ordonnée commence par soi" "l'homme est un loup pour l'homme" "trop bon trop con" "premier arrivé premier servi") devient de fait agressif, car l'autre devient automatiquement menace à sa survie, binarité oblige : moi ou l'autre, bien ou mal, avec moi ou contre moi, etc.

Le mode survivant ne connait pas la neutralité, le compromis, l'indifférence. Il ne connait pas la cohésion, l'harmonie, la synergie.

L'autre est menace.

Personnellement, je suis fatiguée de rassurer les gens qui se sentent menacés par moi, et plus le temps avance, plus j'ai tendance à réaliser les prophéties auto-réalisatrices de ces gens. tu as peur de moi? et tu m'agresses par peur?
ok. allons y, prends cette baffe.

je sais qu'il ne faut pas, et que se défendre ainsi, c'est attaquer. je sais qu'il faut tendre l'autre joue, tout ça tout ça, mais je suis fatiguée.
Combien de fois ai je tendue l'autre joue pour recevoir une seconde giffle, ni plus ni moins?
alors oui, je suis insécurisée, et oui, je réponds à l'insécurité de l'autre par ma propre insécurité.

Tendre l'autre joue c'est faire preuve d'amour.
répondre à une giffle par une giffle, c'est faire preuve de justice.

Alors soit, je me donne le droit aux deux, selon l'énergie disponible en moi.

J'en ai marre d'être vécue comme une menace. j'en ai marre quand au boulot, on me regarde de travers parce que j'ai fait le boulot de 5 personnes toute seule sans me rendre compte que ça aurait dû être difficile, j'en ai marre que quand je partage mes idées avec rien moins que le désir de COMMUNIER, on se mette à critiquer pour la forme, pour le sport, mais sans rien apporter en retour sur le fond.

J'ai soif et j'ai faim d'authencité, de vérité, d'amour, et sur ce point je ne pense pas être différente des autres, mais j'ai aussi soif de DONNER tout cela, et c'est là que le bât blesse. Car la majorité ne souhaite que recevoir tout cela, se guindant, se fermant, se porc-épiquisant pour ne pas avoir à en donner, tout insécurisé qu'ils sont, tout pauvre de coeur et d'âme qu'ils se maintiennent.

J'en ai marre de ne pas trouver de vis-à-vis humain et vivant. j'en ai marre des jalousies, des préjugés, des profitteurs qui prennent, prennent, prennent à s'en éclater la panse pour ne surtout rien donner en retour. J'en ai marre de ces rats mesquins qui fouinent et furettent à la recherche de toujours plus sans jamais s'inscrire dans l'ECHANGE.

j'en ai marre que la survie soit la norme, j'en ai marre que la peur soit reine, et j'en ai marre de la sentir partout autour jusqu'en moi.

j'en ai marre de cette chef qui à mes débuts professionnels utilisait mes idées brillantes pour monter les échelons en les faisant passer pour sienne, je hais cette collègue qui m'a volé une idée dont je ne soupçonnais pas l'intelligence pour aller la breveter à son nom, j'en ai marre de cette soi-disant "meilleure amie" qui passait son temps à critiquer mes fringues pour ensuite me demander de les lui prêter, qui critiquait ma diction et mon vocabulaire pour ensuite me demander comment j'avais fait pour être aussi douée et à l'aise en verbal, j'en ai marre de tous ces gens qui me craignent tout en m'agressant, m'attaquant, foulant du pied mes frontières pour mieux profiter des trésors qu'ils voient en moi, trésors que je ne vois pas moi-même et dont ils craignent que je ne prenne conscience un jour. alors ils dénigrent, critiquent, rabaissent. mais pourquoi bordel, pourquoi? qu'est ce que ça peut leur faire que j'apprenne à mieux me connaitre? pourquoi ne m'y aident-ils pas? que craignent ils? que je sois comme eux? que la reconnaissance de ma richesse intérieure me rende imbue de ma personne? MAIS JE SUIS PAS COMME CA !!

Alors ces gens se demandent : " elle qui est si peu confiante en elle, comment pourrais elle avoir reçu tout ça? c'est trop pour une seule femme." et ces gens se pensent plus méritant. "je VEUX son intelligence" "je VEUX son charisme" "je VEUX sa personnalité"

Je me fais cannibalisée à longueur de journée, encore et encore, et je n'en peux plus. comme dans les tribus antropophages, c'est gens pensent inconsciemment que manger l'autre, c'est s'attribuer ses mérites. Alors on me bouffe.

Le pire c'est quand c'est inconscient. L'autre ne se rend même pas compte qu'il te jalouse, c'est pire !!! souvent, il croit qu'il t'admire par ailleurs, mais l'admiration comme la jalousie sont les 2 faces d'une même pièce, dans les deux cas il y a idéalisation de l'autre et complexe d'infériorité face à lui.

Je suis quelqu'un de fondamentalement bienveillant.
Mais les gens n'y croient pas.
tant d'intelligence ne peut servir qu'à faire le mal (je traduis donc leur pensée qu'ils ne se formulent même pas à eux même : "car moi, si j'étais aussi intelligent, j'en aurais profité pour rouler les gens, gagner beaucoup d'argent, devenir gourou d'une secte, etc...")
tant de perspicacité ne peut servir qu'à manipuler l'autre (je ne te traduis pas sa pensée mais tu l'auras devinée).

Je suis fatiguée d'être le point qui dépasse et qui devient malgré lui un point de repère. point de repère auquel on vient s'accrocher, où alors sur lequel on vient prendre appui de tout son poids, marchant dessus pour avoir l'impression d'évoluer en "dépassant ce point de repère".

Disqualifier le point de repère pour se repérer soi-même.

J'ai trop vécu ça.

Alors j'ai appris à fermer ma gueule, à ne pas dépasser, à me fondre dans la masse. Mais ce n'est pas MOI. j'aimerais que les gens soient moins influençables, et qu'ils comprennent qu'ils sont leur propre centre. qu'ils arrêtent d'être des personnalités flottantes guerroyantes qui se fixent comme des sangsues sur une personnalité reconnue comme plus forte pour se remplir du sentiment d'être fort, où au contraire entrer en guerre contre cette personnalité pour se rassurer que personne n'est plus fort que lui.

j'en ai marre, bordel, et si j'avais encore des larmes j'aurais aimé pleurer.
mais voila, je ne sais pas être triste, je ne sais qu'être en colère. détruite, ravagée de l'intérieur, mais en colère.
je ne sais pas faire le deuil, lâcher prise, pleurer.

je ne sais qu'espérer qu'un jour, ce monde sera aussi pour moi, que je pourrais être moi sans insécuriser les insécurisés de base, que je pourrais laisser libre cours à ma pensées folles sans réveiller chez les autres des peurs qui n'appartiennent qu'à eux, des projections qui ne me concernent pas, et des supputations stupides et mesquines qui ne sont pas moi. j'aimerais un jour pouvoir donner de tout mon coeur sans me retrouver en prise avec une sangsue humaine, un vampire énergétique, un cadavre ambulant puits sans fond gouffre de chaleur humaine et trou noir destructeur.

Je me sens comme un escargot sans carapace évoluant au milieu des oursins. je suis fatiguée.

Alors maintenant je rentre dans le moule.
Je ne dépasse plus.
Et je pique aussi.
Le problème c'est que tout est démultiplié chez moi, alors quand je reçois des pics, je ne saurais renvoyer que des javelots ou des harpons.

Il est difficile de trouver un endroit où on peut être soi et je trouve triste de finir par être obligé de faire comme les autres, de se fermer, de se durcir pour ne plus être "bouffé"...

un grand merci

Vouloir écraser ou dominer l'autre à tout prix et toute la haine que ça engendre (parfois légèrement déguisée) dépasse mon entendement...

Ouais, j'ai lu ça au boulot tout à l'heure, mais je trouvais que c'était pas l'endroit idéal pour répondre, donc je le fais maintenant. Chuis d'accord que c'est ultra-chiant tout ça, surtout que plus l'insécurité grandis, plus on se sent menacé, plus on a peur, plus on a mal, plus les réactions agressives seront violentes, dures, dirigées pour faire mal ou pouvoir s'échapper. Un peu comme un animal traqué, voire un peu blessé, qui a perdu tout espoir sera prêt à jeter toutes se forces dans la bataille quelqu'en soit le prix (de toute façon, il s'en fout, il n'a plus rien à perdre ( et tout à gagner). Des fois, avec les gens, ça marche comme ça aussi, même sans être insécurisés, peut-être est-ce la perte qui parait trop improbable, ou juste de la cupidité, l'avidité...

Ce qui est chiant, c'est que des gens comme ça, on en trouvera tout le temps, on peut aussi trouver des gens différents, mais c'est quelque chose de tellement présent dans la population (et puis de souvent relativement encouragé), qu'il semble relativement illusoire de pouvoir y réchapper Du coup, vaut mieux avoir des méthodes pour pouvoir s'en défendre, ça ne marche pas tout le temps, mais bon...

Bah, quelqu'un qui te mets une baffe, tu peux aussi esquiver (genre, vas-y essaie tu n'y arriveras pas), lui enlever les occasions de t'en mettre une, attraper sa main pour l'immobiliser et bien lui faire comprendre que si il réessaie, il aura plus à y perdre qu'autre chose, l'envoyer voir ailleurs si tu y es, tendre l'autre joue en lui mettant un coup de boule, enfin bref, trouves-y ta manière d'y répondre ou de ne pas y répondre.
Et si les gens se trouvent insécurisés, à un moment, fallait pas venir te chercher non plus.
Si toi, tu es bienveillante, à un moment, c'est leur problème si ils pensent que tant d'intelligence ne peut servir qu'à manipuler. Tu sais quand même mieux qu'eux dans l'ensemble comment, et pour quoi tu t'en sers. Alors, c'est sur que c'est pas très gentil, de venir dire "j'en ai rien à faire de ce que tu penses, je pense que c'est bien de faire ça, ça me correspond et si t'es pas content parce que ça ne rentre pas dans tes schémas, ben tant pis pour toi."ou "oui, mais tu n'es pas moi", puis c'est pas forcément vrai non plus, mais c'est aussi un moyen de ne pas se laisser définir par les autres, de sortir de pouvoir sortir des cases dans lesquelles ils pourraient nous enfermer, d'être moins insécurisé par eux, en tout cas vis-a-vis de certaines attaques, d'être moins perturbé par tout ça, puisqu'on a de quoi s'en défendre si besoin.

Enfin, voilà, bon courage

Merci pour l'energie et le temps que tu as mis à ta réponse, j'en suis vraiment touchée.

Pour vous répondre à toi et GWGB sur le fond, je pense bien être la seule à me faire mal. Quand je reçois une agression, ce qui est le plus douloureux, ce n'est même pas l'agression en elle même, c'est :

1) de ne pas l'accueillir, de ne pas arriver à me dire "bah oui, c'est comme ça, les gens fonctionnent AUSSI ainsi, oui, ça existe et arrête d'être étonnée chaque fois que ça se produit."
2) de ne pas la renvoyer, de la garder sur soi, en soi, avec l'espoir complètement décalé que l'autre va se raviser, se réveiller, se rendre compte qu'il a mal agit. ça peut arriver, mais souvent, cela ne fait que réveiller les instincts sadiques du vis-à-vis, comme dans la cour de récré. "tiens! je peux défouler mon agressivité sans risquer quoi que ce soit... trop cool"

J'ai mis du temps à tilter tout ça, j'ai mis du temps à faire certains deuils (pas tous), à désidéaliser l'Homme, à accepter que même les adultes ont besoin d'être corrigés, et que les gens ne sont pas si élevés intellectuellement qu'ils veulent le faire croire engoncés dans leurs costumes cravates, derrière leurs lunettes et leurs airs dubitatifs feignant la reflexion.

J'ai compris que dans ce genre de milieu, les gens sont en mode instinctif, survivant, jungle, et que mon attitude de Candy au pays des gentils était complètement surréaliste. J'ai aussi compris que pour beaucoup, la perversion professionnelle est un jeu et se justifie très bien "la fin justifie les moyens". La trahison professionnelle, ce n'est pas de la trahison, c'est le jeu ma pauvre lucette.

J'ai mis du temps à accepter que l'être humain était en train de me montrer sa face obscure et qu'il n'y avait rien à sauver.
"reveille toi Alma !!! on est au boulot là !! on parle de survie, de manger, de grailler! pas de boulot = faim = mort pour tous ces gens. ils n'ont pas ton détachement, ils flippent!!! toi tu n'as pas peur car tu peux compter sur ton intellect pour trouver des solutions de vie, mais eux ne peuvent compter que sur la sécurité financière qu'assure leur boulot!"

Alors que je pensais fuir, démissionner, aller voir un psy pour faire constater la crise dans laquelle ce milieu malsain m'avait jetée, je me suis faite la reflexion suivante :

"c'est qui, eux?"

et je me suis rendue compte que ces gens là, pour moi, c'est personne.

je suis revenue au boulot les mains dans les poches, et depuis j'ai appliqué ce que j'appelle la politique de la terreur.

j'ai fini par leur donner raison quelque part. ils avaient peur, ils m'agressaient. et maintenant tout ce qu'ils craignaient est en train de se produire, JUSTEMENT parce qu'ils le craignaient et qu'ils m'agressaient.

Je ne suis pas plus heureuse, mais au moins j'ai la paix.

Cependant, je ne lache toujours pas prise sur le pourquoi :
pourquoi ils sont comme ça alors qu'ils ne sont même pas heureux?
pourquoi est ce qu'ils se fixent sur leur côté animal au lieu d'évoluer vers leur côté humain?
pourquoi est ce qu'ils sont aussi méchants? (parskeeeeeeeee)

Voila, je crois que la réponse c'est ça : parce que.
J'aimerais me consoler en me disant qu'il y a forcément une bonne raison, j'aimerais vraiment.
mais je dois me faire violence et accepter qu'il n'y a aucune bonne raison. parce que.

Salut Alma

Je viens de lire ton poste de hier à 11h10. Ton analyse est fine, exposant les ressorts toujours identiques, "dénoncés" ad vitam eternam, toujours renouvelés..

Ils blessent parce que l'on se prend pour cible, parce que l'on se croit pas capable d'être juste traversés. Lâcher prise et pardonner, c'est également ne plus se positionner en tant que victime. Et le idées qui te sont "prises" n'iront pas bien loin. Il faudrait pour ça que les autres aient ton "background" pour les mener à bien.

La seule chose que je te souhaite est de chercher ton équilibre en interne, et de ne pas préjuger que le leur te sera de quelconque soutien.

Tu comptes parmi les amis que j'ai, et j'en suis heureux

Bien à toi.

Mjöllnir

Avoir la paix, c'est déjà pas mal, même si ça fait pas tout, puis ça peut être chiant au bout d'un moment.
Pourquoi sont ils comme ça?
Je crois que la meilleure réponse, c'est de dire que c'est une bonne question.

Ca peut-être le besoin de "briller", parce que ça apportera un instant une impression de puissance, de pouvoir, une "reconnaissance sociale", un défouloir, d'éviter de remettre en cause certaines croyances, peur d'avoir tort, de se remettre en question, qu'ils se sentent "arrivés" et n'ont plus envie de bouger, pas envie de faire face à leurs blessures, ou bien tu mets le doigt là où ça fait mal et du coup, c'est toi la responsable, parce qu'ils n'ont pas envie de voir leurs propre merde, parce que c'est plus facile de voir la paille dans l'oeil d'en face, parce que la bienveillance peut leur faire mal, peut les empêcher de justifier leur propre malveillance, parce qu'ils sont jaloux, parce que leur système de valeur, ce qui les intéresse, ce qui les guide sera différent, parce qu'ils se croient heureux, parce que ça donne l'occasion d'exprimer la noirceur, sans qu'on vienne leur dire que c'est noir etc..., ou juste parce qu'ils ne sont pas comme ça.

Mais à un moment, on se perd aussi dans toutes les explications possibles, et imaginables...

Merci Mjo, tu dépeins en quelques coups de pinceau l'essentiel : soi et son positionnement interne.
je me sais décentrée, et je sais que la solution est dans le centrage, se demander pourquoi, c'est se décentrer. Constater et agir en fonction du constat, c'est rester centré.

Aussi super PYlosité capillaire, mon cas est pire que tu ne l'imagines, car c'est justement sur ce que tu décris que je me demande pourquoi. pourquoi tous ces besoins insensés, et pourquoi toutes ces stratégies de réponses à ces besoins tout aussi insensées.

Comme tu dis très bien, un moment on finit par se perdre. c'est de là que je reviens. je commence à me retrouver enfin, à ne plus me diluer dans l'autre, ce que pense ou ne pense pas l'autre, essayer de le comprendre, de projeter sur lui une logique et un bon sens qu'il n'a pas, de projeter sur l'autre une façon d'agir humaine et intelligible alors qu'il est simplement en mode instinctif animal.

c'est douloureux parce que ça heurte de plein fouet mes croyances, et même plus loin : un besoin. j'ai besoin que l'humain soit humain. j'en ai tellement besoin que je veux voir de l'humanité partout, quite à distordre ma façon de voir les gens, quite à projeter de l'humanité sur une personne ou une attitude qui en est dénuée.

j'en reviens, j'en reviens.
c'est extrêmement douloureux pour moi d'admettre tout ça, mais je l'admets.

je parle donc ici de cette douleur, comme pour l'exorcicser, m'en délivrer, la poser face à moi et la regarder plutôt que de la garder en moi et de la nier.

bon, voila

et merci à vous deux