En savoir plus sur la dépendance affective
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En savoir plus sur la dépendance affective
Bonjour,
Je me demande si la dépendance affective concerne d'avantage les surdoués étant hypersensibles.
Personnellement, j'ai peu confiance en moi, un égo pas très développé, je ressens fortement la médiocrité et j'ai du mal à l'accepter. J'ai une fâcheuse tendance à m'effacer, et à laisser l'autre faire à ma place par peur de mal faire.
Quand on a eu un entourage qui a eu tendance à tout prendre en charge pour nous, à nous dire comment faire, comment penser, je me demande si ça ne joue pas sur le besoin permanent d'approbation de l'autre pour se lancer dans quelquechose.
C'est aussi lier à un manque de confiance et d'acceptation de soi, mais, je suis hyper susceptible aux remarques que les gens me font. Si je sens qu'ils ne me comprennent pas, je ressens de la tristesse, de la solitude, et de la colère. Je le prends limite comme un manque de respect, tellement je me demande si la personne écoutait vraiment ce que je lui disais, si elle fait un effort pour comprendre ce que je ressens et j'exprime .
Quand j'entreprends quelque chose, le que dira-t-on si j'échoue, si je me suis trompée, on ne me prendra plus au sérieux? Si je vais contre le courant de penser général et qu'en plus je me plante, il n'y aura plus de raison de s'intéresser à moi, de m'aimer. Que vais-je faire si un jour plus personne ne me comprend?
Je suis attirée par le travail intérieur su soi, se créer une personnalité propre, et la solitude qu'elle implique parfois, les choix qui doivent s'assumer et s'affirmer devant ceux des autres, le risque de perdre des gens qu'on aime parcequ'on est plus d accord.
De ce fait, j'ai énormément beoin qu'un personne au moins soit la pour me dire, oui c'est bien ce que tu fais, tu es sur la bonne voie, ne t'inquiete pas tu es interessante, tu es quelqun de bien, sinon je m'éffondre;
J'ai fait beaucoup de progrès, maintenant, je ne pense plus être à ce point là, mais c'est du récent. La dépendance affective, c'est le seul mot, avec manque de confiance d'égo, que j'ai pu attacher à ce comportement.
Maintenant je souhaite vraiment tirer un trait sur mon passé et me construire seule et forte pour moi pas pour les autres. J'aimerais lire des ouvrages sur la dépendance affectice, car je sens que malgré ma volonté elle est encore là, mon talon d’Achille en quelque sorte et que je dois me méfier. Pour ça je voudrais mieux connaitre la dependance affective, ce qu'elle est, ses raisons, ses pièges, comment s'en sortir pour se libérer de ces angoisses.
Si Certains d'enntre vous connaissent des ouvrages sérieux à ce sujet (dep affective), je suis intéressée. Je fais appel à vous, car j'ai peur de tomber sur des ouvrages de psychologie de comptoir qui seraient un ramassis de lieux communs qui me feraient perdre mon temps mais surtout mon argent.
Je me demande si la dépendance affective concerne d'avantage les surdoués étant hypersensibles.
Personnellement, j'ai peu confiance en moi, un égo pas très développé, je ressens fortement la médiocrité et j'ai du mal à l'accepter. J'ai une fâcheuse tendance à m'effacer, et à laisser l'autre faire à ma place par peur de mal faire.
Quand on a eu un entourage qui a eu tendance à tout prendre en charge pour nous, à nous dire comment faire, comment penser, je me demande si ça ne joue pas sur le besoin permanent d'approbation de l'autre pour se lancer dans quelquechose.
C'est aussi lier à un manque de confiance et d'acceptation de soi, mais, je suis hyper susceptible aux remarques que les gens me font. Si je sens qu'ils ne me comprennent pas, je ressens de la tristesse, de la solitude, et de la colère. Je le prends limite comme un manque de respect, tellement je me demande si la personne écoutait vraiment ce que je lui disais, si elle fait un effort pour comprendre ce que je ressens et j'exprime .
Quand j'entreprends quelque chose, le que dira-t-on si j'échoue, si je me suis trompée, on ne me prendra plus au sérieux? Si je vais contre le courant de penser général et qu'en plus je me plante, il n'y aura plus de raison de s'intéresser à moi, de m'aimer. Que vais-je faire si un jour plus personne ne me comprend?
Je suis attirée par le travail intérieur su soi, se créer une personnalité propre, et la solitude qu'elle implique parfois, les choix qui doivent s'assumer et s'affirmer devant ceux des autres, le risque de perdre des gens qu'on aime parcequ'on est plus d accord.
De ce fait, j'ai énormément beoin qu'un personne au moins soit la pour me dire, oui c'est bien ce que tu fais, tu es sur la bonne voie, ne t'inquiete pas tu es interessante, tu es quelqun de bien, sinon je m'éffondre;
J'ai fait beaucoup de progrès, maintenant, je ne pense plus être à ce point là, mais c'est du récent. La dépendance affective, c'est le seul mot, avec manque de confiance d'égo, que j'ai pu attacher à ce comportement.
Maintenant je souhaite vraiment tirer un trait sur mon passé et me construire seule et forte pour moi pas pour les autres. J'aimerais lire des ouvrages sur la dépendance affectice, car je sens que malgré ma volonté elle est encore là, mon talon d’Achille en quelque sorte et que je dois me méfier. Pour ça je voudrais mieux connaitre la dependance affective, ce qu'elle est, ses raisons, ses pièges, comment s'en sortir pour se libérer de ces angoisses.
Si Certains d'enntre vous connaissent des ouvrages sérieux à ce sujet (dep affective), je suis intéressée. Je fais appel à vous, car j'ai peur de tomber sur des ouvrages de psychologie de comptoir qui seraient un ramassis de lieux communs qui me feraient perdre mon temps mais surtout mon argent.
Mitsu- Messages : 49
Date d'inscription : 10/10/2010
Localisation : Bruxelles
Re: En savoir plus sur la dépendance affective
http://www.redpsy.com/infopsy/dependance.html
Invité- Invité
Re: En savoir plus sur la dépendance affective
Mjöllnir vient de me démoraliser/mettre au pied du mur en un clic !
Noumenie Dysnomie- Messages : 1442
Date d'inscription : 27/08/2012
Age : 76
Re: En savoir plus sur la dépendance affective
Ah ben alors Noumenie ... C'est moi ou cet article ?
Invité- Invité
Noumenie Dysnomie- Messages : 1442
Date d'inscription : 27/08/2012
Age : 76
Re: En savoir plus sur la dépendance affective
Je sais pas si c'est la même chose, mais moi quand je rencontre de nouvelles personnes (vacances, colo) et que je les apprécies, je ne peux plus m'en séparer. Le départ est dur, et je m'attache donc très vite..
Quand je vois dépendance, ça me fait penser à ça....
Quand je vois dépendance, ça me fait penser à ça....
MLC- Messages : 4
Date d'inscription : 15/09/2012
Age : 26
Localisation : IDF
Re: En savoir plus sur la dépendance affective
Ma définition de la dépendance affective, qui peut prendre des formes très variables selon chacun : fuir la solitude tout en étant terrorisé par l'intimité.
Comme toute dépendance, elle permet de rester loin de soi, de ne pas soigner ses blessures en les anesthésiant, de maintenir un équilibre précaire dans le déni.
Dans le cas de la dépendance affective, les relations (principalement amoureuses) sont utilisées comme tranquillisant/stimulant, comme drogue donc, et non pas comme une finalité en soi, de rencontre avec l'autre afin de bâtir une relation constructive.
Pour s'en sortir : identifier les comportements qui alimentent la dépendance, s'en tenir éloigner, se confier à quelqu'un de confiance qui est dans la même démarche, développer son estime de soi et sa spiritualité.
Good luck
Comme toute dépendance, elle permet de rester loin de soi, de ne pas soigner ses blessures en les anesthésiant, de maintenir un équilibre précaire dans le déni.
Dans le cas de la dépendance affective, les relations (principalement amoureuses) sont utilisées comme tranquillisant/stimulant, comme drogue donc, et non pas comme une finalité en soi, de rencontre avec l'autre afin de bâtir une relation constructive.
Pour s'en sortir : identifier les comportements qui alimentent la dépendance, s'en tenir éloigner, se confier à quelqu'un de confiance qui est dans la même démarche, développer son estime de soi et sa spiritualité.
Good luck
Invité- Invité
Re: En savoir plus sur la dépendance affective
Par Odin! c'est intéressant !Mjöllnir a écrit:
http://www.redpsy.com/infopsy/dependance.html
Lexomel-caféino-man- Messages : 25
Date d'inscription : 05/08/2012
Age : 40
Localisation : Lorient
Re: En savoir plus sur la dépendance affective
Amovible a écrit:
Pour s'en sortir : identifier les comportements qui alimentent la dépendance, s'en tenir éloigner, se confier à quelqu'un de confiance qui est dans la même démarche, développer son estime de soi et sa spiritualité.
Good luck
Tu peux développer, ou me conseiller une lecture?
Lexomel-caféino-man- Messages : 25
Date d'inscription : 05/08/2012
Age : 40
Localisation : Lorient
Re: En savoir plus sur la dépendance affective
La dépendance affective, c'est un peu l'arbre qui cache la forêt. C'est pourquoi je parle de développer son estime de soi et sa spiritualité. Plus j'avance et plus je me rends compte de son étendue dans ma vie. Pour ma part, ça a été le point de départ de l'aventure de ma vie, je suis partie en quête de moi-même. C'est d'ailleurs par le travail d'introspection que ça a déclenché que j'ai découvert ma zébritude!!!
Au commencement, je me suis procuré l'incontournable en la matière ces femmes qui aiment trop, désolé messieurs, c'est très sexué mais ça concerne autant les hommes que les femmes. J'ai lu le bouquin en diagonale (surtout des témoignages qui ont leur utilité, celle de se reconnaître dedans). Ca m'a permis de baliser le terrain, d'avoir une vue d'ensemble sur mon mal. Le dernier chapitre est juste une petite mine d'or pour savoir par quel angle attaqué.
Ce bouquin a été un premier kit pour me dépatouiller dans cette mare vaseuse de dépendance active dans laquelle je me trouvais.
Ca a été la base de ma démarche, qui reste très personnelle.
Pour moi, la dépendance affective (et les dépendances plus généralement, l'alcool, les drogues, internet), surtout pour les zèbres mais pas que, sert d'anesthésiant afin de soulager cette horrible douleur de ne pas être pleinement soi-même, car trop blessé par la vie. L'action compulsive permet donc d'entrer en contact avec le moi profond mais au prix d'une auto-destruction par l'entretien de vieilles blessures non soignées. Donc construction en faux-self avec un vrai Self qui souffre la mort au creux de soi.
Ainsi, j'ai enchaîné avec la lecture de bouquins traitant de l'enfant intérieur (le vrai Self) et comment le guérir. En gros, du développement personnel, mais pas comportementaliste (fais comme si tu es heureux, les sentiments suivront). Non non. Au contraire, c'est regarder au plus profond de soi... et rouvrir les blessures gangrenées afin de les purger et de les soigner une fois pour toute (ça se fait pas dans la joie!). Pour cela, il faut au préalable arrêter de s'anesthésier. Ce qui sous-entend qu'on a identifié son "shoot" (les comportements qui alimentent la dépendance).
Je recommande le Psy de poche pour se familiariser avec le concept d'enfant intérieur (et aussi pour l'estime de soi).
Etant donné que c'est un travail très douloureux, je recommande de ne pas le faire seul dans son coin. Chercher et trouver de l'aide psychologique et d'autres personnes dans la même démarche m'a été d'un soutien hors-pair. Retrouver une certaine spiritualité et l'entretenir aussi. Ca permet de se délester des gros cailloux sur son dos et de relativiser sur sa situation. Grand soulagement!
Et puis, étant donné que la dépendance sert de béquille a un ego fragile, le développement de son estime de soi est incontournable pour se fortifier et tenir debout tout seul sans béquille. Le travail d'introspection, la redécouverte de mon enfance pas aussi heureuse que je le pensais que j'avais entamé pour aller à la rencontre de mon enfant intérieur, m'a révélé, en plus de mes blessures profondes, mes plus belles qualités. J'ai ressenti beaucoup de compassion. J'ai fait comme j'ai pu contre la douleur, la dépendance affective a été la meilleure solution sous la main, à l'époque. Aujourd'hui, c'est tout autre chose.
Bref, un gros, très gros programme, qui ne se fait pas en quelques semaines. Le programme d'une vie. On ne guérit jamais de la dépendance affective, mais on peut travailler à ce qu'elle ne régisse plus. Je vous souhaite bien du courage sur ce chemin pas facile, d'aller réellement à la rencontre de soi, mais ô combien magnifique!
Au commencement, je me suis procuré l'incontournable en la matière ces femmes qui aiment trop, désolé messieurs, c'est très sexué mais ça concerne autant les hommes que les femmes. J'ai lu le bouquin en diagonale (surtout des témoignages qui ont leur utilité, celle de se reconnaître dedans). Ca m'a permis de baliser le terrain, d'avoir une vue d'ensemble sur mon mal. Le dernier chapitre est juste une petite mine d'or pour savoir par quel angle attaqué.
Ce bouquin a été un premier kit pour me dépatouiller dans cette mare vaseuse de dépendance active dans laquelle je me trouvais.
Ca a été la base de ma démarche, qui reste très personnelle.
Pour moi, la dépendance affective (et les dépendances plus généralement, l'alcool, les drogues, internet), surtout pour les zèbres mais pas que, sert d'anesthésiant afin de soulager cette horrible douleur de ne pas être pleinement soi-même, car trop blessé par la vie. L'action compulsive permet donc d'entrer en contact avec le moi profond mais au prix d'une auto-destruction par l'entretien de vieilles blessures non soignées. Donc construction en faux-self avec un vrai Self qui souffre la mort au creux de soi.
Ainsi, j'ai enchaîné avec la lecture de bouquins traitant de l'enfant intérieur (le vrai Self) et comment le guérir. En gros, du développement personnel, mais pas comportementaliste (fais comme si tu es heureux, les sentiments suivront). Non non. Au contraire, c'est regarder au plus profond de soi... et rouvrir les blessures gangrenées afin de les purger et de les soigner une fois pour toute (ça se fait pas dans la joie!). Pour cela, il faut au préalable arrêter de s'anesthésier. Ce qui sous-entend qu'on a identifié son "shoot" (les comportements qui alimentent la dépendance).
Je recommande le Psy de poche pour se familiariser avec le concept d'enfant intérieur (et aussi pour l'estime de soi).
Etant donné que c'est un travail très douloureux, je recommande de ne pas le faire seul dans son coin. Chercher et trouver de l'aide psychologique et d'autres personnes dans la même démarche m'a été d'un soutien hors-pair. Retrouver une certaine spiritualité et l'entretenir aussi. Ca permet de se délester des gros cailloux sur son dos et de relativiser sur sa situation. Grand soulagement!
Et puis, étant donné que la dépendance sert de béquille a un ego fragile, le développement de son estime de soi est incontournable pour se fortifier et tenir debout tout seul sans béquille. Le travail d'introspection, la redécouverte de mon enfance pas aussi heureuse que je le pensais que j'avais entamé pour aller à la rencontre de mon enfant intérieur, m'a révélé, en plus de mes blessures profondes, mes plus belles qualités. J'ai ressenti beaucoup de compassion. J'ai fait comme j'ai pu contre la douleur, la dépendance affective a été la meilleure solution sous la main, à l'époque. Aujourd'hui, c'est tout autre chose.
Bref, un gros, très gros programme, qui ne se fait pas en quelques semaines. Le programme d'une vie. On ne guérit jamais de la dépendance affective, mais on peut travailler à ce qu'elle ne régisse plus. Je vous souhaite bien du courage sur ce chemin pas facile, d'aller réellement à la rencontre de soi, mais ô combien magnifique!
Invité- Invité
Re: En savoir plus sur la dépendance affective
Amovible a écrit:On ne guérit jamais de la dépendance affective, mais on peut travailler à ce qu'elle ne régisse plus
Je trouve cette affirmation trop négative et sure d'elle. Attention à bien différencier expérience personnelle et jugement subjectif, de faits objectifs. Je pense qu'avancer des affirmations de la sorte demande vraiment de prendre des pincettes. La capacité de résilience chez l'être humain peut être incroyablement puissante., d'autant plus chez les hpi. Prendre un chemin ne veut pas dire qu'on va garder le même toute sa vie.
La dépendance affective viendrait de l'incapacité à écouter ses réels besoins, et à tenter d'évacuer ses angoisses dans un comportement destructeur et compulsif. Peut etre que cette sensation de ne pas pouvoir guerrir vient de là, du fait que la personne dépendant ne "sent" pas ce qui la torture profondément, veut l'oublier, en esperant se consoler avec l'amour des autres. Pour moi le chemin à prendre, c'est l'introspection, avancer, pas à pas dans la bonen direction, et surtout rester attentif à ne pas prendre une pente glissante vers le bas, ou tourner en rond, se laisser aller à des comportements compulsifs qui apaisent sur l'instant. Voir sa vie comme une évolution, chercher qui on est et d'ou on vient pour mieux savoir ou on va. J'ai encore de grosses fragilités actuellement, mais je peux affirmer avoir sacrément évolué depuis ces deux dernières années, des changements auquels je n'aurais pas cru à l'époque. La vie est une blague qu'on se fait à soi même, il ne faut jamais dire jamais, ne jamais dire "je ne guérirai jamais", c'est accepter son état et là ce serait nous les responsables de cette non guérison.
Mitsu- Messages : 49
Date d'inscription : 10/10/2010
Localisation : Bruxelles
Re: En savoir plus sur la dépendance affective
J'ai une fâcheuse tendance à m'effacer, et à laisser l'autre faire à ma place par peur de mal faire.
Quand on a eu un entourage qui a eu tendance à tout prendre en charge pour nous, à nous dire comment faire, comment penser, je me demande si ça ne joue pas sur le besoin permanent d'approbation de l'autre pour se lancer dans quelquechose.
Je me reconnais bien là dedans, et c'est ce contre quoi je me bats en ce moment. Je me rends compte, et mon mari m'a ouvert les yeux là dessus, que dès que j'ai un souci, j'ai tendance à faire appel tout de suite à quelqu'un sans chercher une solution. (Et par quelqu'un en fait, j'entends mes parents.)
Mais quand l'entourage entretient cet état de fait,(pas forcément consciemment), ça devient vite un cercle vicieux.
C'est aussi lier à un manque de confiance et d'acceptation de soi, mais, je suis hyper susceptible aux remarques que les gens me font. Si je sens qu'ils ne me comprennent pas, je ressens de la tristesse, de la solitude, et de la colère.
La aussi, je te rejoins..en même temps j'ai compris maintenant que les gens ne sont pas toujours conscients que ce qu'ils te disent te fait souffrir. Incroyable pour moi qui passe mon temps à faire attention à ce que je dis pour ne pas blesser les gens ( et qui du coup parfois, finit par ne rien dire du tout).
Invité- Invité
Re: En savoir plus sur la dépendance affective
Mitsu a écrit:Amovible a écrit:On ne guérit jamais de la dépendance affective, mais on peut travailler à ce qu'elle ne régisse plus
Je trouve cette affirmation trop négative et sure d'elle. Attention à bien différencier expérience personnelle et jugement subjectif, de faits objectifs. Je pense qu'avancer des affirmations de la sorte demande vraiment de prendre des pincettes.
En effet, il faut être très sûre de soi pour avancer un tel propos.
Mais je me suis mal exprimée : je suis très très optimiste quant à la possibilité de changer et de ne plus vivre dans l'assuétude active. Je suis tout à fait d'accord avec ta définition de la dépendance affective et la façon de s'y prendre que tu proposes Mitsu.
Et je ne dis pas de s'apitoyer sur son sort en ce disant qu'on ne guérira jamais. Non non! Par "on n'en guérit jamais", je veux dire que c'est comme l'alcoolique abstinent ou l'ex-fumeur. Juste un verre, une cigarette, et c'est le travail de plusieurs années qui est gravement mis en danger. Et c'est d'autant plus compliqué pour un dépendant affectif de savoir où est la limite entre "la sobriété" et "la compulsion". Les schémas compulsifs/destructeurs guettent à chaque coin. D'où le "on en guérit jamais". Je suis tout à fait d'accord qu'il faut être résponsable de soi (en arrêtant de s'apitoyer), mais j'encourage l'indulgence. Ca n'est pas s'apitoyer, ça n'est pas non plus être tyrannique avec soi-même. Les erreurs jalonnent tout apprentissage.
Je tiens à m'excuser de répondre aussi tardivement. C'est que j'étais en train de franchir un cap important dans mon épanouissement personnel.
Courage à tous!
Invité- Invité
Re: En savoir plus sur la dépendance affective
Et puis, étant donné que la dépendance sert de béquille a un ego fragile, le développement de son estime de soi est incontournable pour se fortifier et tenir debout tout seul sans béquille.
Je plussoie.
Re: En savoir plus sur la dépendance affective
Ah je suis contente! Mon commentaire ne fera pas avancer beaucoup le schmilblick mais je partage ma joie de voir qu'ici on se pose les mêmes questions que moi, à savoir ce qui est dit au premier post que les surdoués seraient de bons "sujets" à la dépendance affective, ou même la dépendance en général. Je lis actuellement "ces femmes qui aiment trop", je ne savais même pas qu'on en parlait ici. Je le recommande pour les hommes également, je trouve le titre très mal choisi finalement...
Re: En savoir plus sur la dépendance affective
C'est drôle, je suis arrivée il y a quelques jours à la conclusion que j'étais dépendante affective de mon mari. Voilà 33 ans cette année que nous vivons ensemble. Depuis bientôt 4 ans, je suis abstinente après une douzaine d'années d'alcoolisation. Je travaille à mon rétablissement par un programme de développement personnel. J'ai déjà beaucoup changé... et je me suis aperçue que mon alcoolisation a commencé parce que j'étais dépendante affective. J'avais tellement peur que mon mari ne m'aime plus, que je buvais pour supporter ses remarques désobligeantes et ses colères, me sentant coupable.
Maintenant je vois bien que je n'étais coupable de rien, et que j'ai fichu ma santé et une partie de ma vie en l'air pour rien.
J'y vois plus clair, j'ai compris ma dépendance affective. Mais elle est toujours là, bien que j'essaie de m'en détacher.
J'essaie de trouver une façon de cohabiter avec mon mari en ne me sentant plus coupable de ce qui le contrarie. En me disant que les mauvaises paroles qu'il a envers moi ne me concernent pas, c'est son ressenti, pas la réalité. Et peu à peu ça évolue. Comme je ne suis plus la carpette qu'il a épousée, mon mari fait davantage attention à ses actes et ses paroles, maintenant.
Je profite mieux des bons moments, et je ne me sens plus responsable des mauvais moments.
Mais je reste quand même affectée pendant les crises de couple, quand il est tellement remonté contre moi qu'il ne me parle plus. Jusqu'à ce qu'on s'engueule (je déteste m'engueuler avec qui que ce soit, je préfère la fuite, mais là, pas le choix), qu'il ait l'impression d'avoir crevé l'abcès, et cesse de faire son Caliméro.
J'ai compris que quoi que je lui dise il ne me comprendra pas, et attendra que moi je me plie à sa version des choses. Alors pour avoir la paix je fais semblant d'être d'accord avec lui. Je ne comprends pas qu'il ne voie pas que je ne suis pas dupe et que je n'en pense pas moins. Il est persuadé que je me suis rangée à ses vues, et que tout va bien. Il me parle comme si j'étais une idiote, et que lui était un grand sage. Il n'imagine même pas la tempête qu'il y a dans ma tête. Des fois je me dis qu'il est simplet... Hi hi! Ou bien c'est moi qui suis trop compliquée. En tout cas c'est sûr qu'on ne réfléchit pas de la même façon. En écoutant ses arguments, je suis atterrée. Quelle mauvaise foi! (nos enfants s'en sont aperçu, et du coup ils sont dans le même panier que moi, les pauvres! Mais au moins ça me prouve que je ne suis pas folle)
Enfin, ça me gêne un peu de simuler l'entente alors qu'au fond de moi je ressens de l'injustice et de la tristesse à l'idée de ne pas être comprise. Mais vraiment j'ai essayé de lui expliquer mon ressenti, par écrit aussi, mais non, pour lui je suis hyper sensible alors ça fait de moi quelqu'un d'excessif qui dit des choses disproportionnées et pas du tout réalistes.... Bon. Pas la peine d'insister, aucun échange constructif en vue.
Donc je fais profil bas pour maintenir la paix, parce que quand il n'y a pas de conflit je suis bien, avec lui.
Maintenant je vois bien que je n'étais coupable de rien, et que j'ai fichu ma santé et une partie de ma vie en l'air pour rien.
J'y vois plus clair, j'ai compris ma dépendance affective. Mais elle est toujours là, bien que j'essaie de m'en détacher.
J'essaie de trouver une façon de cohabiter avec mon mari en ne me sentant plus coupable de ce qui le contrarie. En me disant que les mauvaises paroles qu'il a envers moi ne me concernent pas, c'est son ressenti, pas la réalité. Et peu à peu ça évolue. Comme je ne suis plus la carpette qu'il a épousée, mon mari fait davantage attention à ses actes et ses paroles, maintenant.
Je profite mieux des bons moments, et je ne me sens plus responsable des mauvais moments.
Mais je reste quand même affectée pendant les crises de couple, quand il est tellement remonté contre moi qu'il ne me parle plus. Jusqu'à ce qu'on s'engueule (je déteste m'engueuler avec qui que ce soit, je préfère la fuite, mais là, pas le choix), qu'il ait l'impression d'avoir crevé l'abcès, et cesse de faire son Caliméro.
J'ai compris que quoi que je lui dise il ne me comprendra pas, et attendra que moi je me plie à sa version des choses. Alors pour avoir la paix je fais semblant d'être d'accord avec lui. Je ne comprends pas qu'il ne voie pas que je ne suis pas dupe et que je n'en pense pas moins. Il est persuadé que je me suis rangée à ses vues, et que tout va bien. Il me parle comme si j'étais une idiote, et que lui était un grand sage. Il n'imagine même pas la tempête qu'il y a dans ma tête. Des fois je me dis qu'il est simplet... Hi hi! Ou bien c'est moi qui suis trop compliquée. En tout cas c'est sûr qu'on ne réfléchit pas de la même façon. En écoutant ses arguments, je suis atterrée. Quelle mauvaise foi! (nos enfants s'en sont aperçu, et du coup ils sont dans le même panier que moi, les pauvres! Mais au moins ça me prouve que je ne suis pas folle)
Enfin, ça me gêne un peu de simuler l'entente alors qu'au fond de moi je ressens de l'injustice et de la tristesse à l'idée de ne pas être comprise. Mais vraiment j'ai essayé de lui expliquer mon ressenti, par écrit aussi, mais non, pour lui je suis hyper sensible alors ça fait de moi quelqu'un d'excessif qui dit des choses disproportionnées et pas du tout réalistes.... Bon. Pas la peine d'insister, aucun échange constructif en vue.
Donc je fais profil bas pour maintenir la paix, parce que quand il n'y a pas de conflit je suis bien, avec lui.
Louna- Messages : 80
Date d'inscription : 24/04/2015
Age : 62
Localisation : Perpignan
Re: En savoir plus sur la dépendance affective
Sincèrement, c'est peut-être fataliste ce que je vais dire LOUNA, mais après lecture de "ces femmes qui aiment trop" , je ne suis pas certaine qu'on puisse guérir de la dépendance affective à quelqu'un en restant avec cette même personne. Même si je comprends ton envie d'essayer évidemment. J'ai l'impression qu'il faut un temps de solitude pour ça mais ce n'est peut-être que mon interprétation.
Dans le livre, elle parle justement de ces moments où l'une des personnes du couple est en train de changer, c'est difficile pour l'autre qui perd ses repères dans la relation et essaye parfois de "retrouver" la personne "initiale", d'où les tensions.
Je crois que c'est bien de se dire devant les paroles blessantes: c'est son ressenti pas la réalité, ça permet de ne pas exister que par le regard de l'autre! En fait le secret semble t'il est d'arriver vraiment à s'aimer soi-même pour que l'amour qu'on se porte à soi-même relève l'image négative que quelqu'un peut projeter sur nous.
Par contre faire semblant pour avoir la paix...est-ce vraiment une solution ?
Dans le livre, elle parle justement de ces moments où l'une des personnes du couple est en train de changer, c'est difficile pour l'autre qui perd ses repères dans la relation et essaye parfois de "retrouver" la personne "initiale", d'où les tensions.
Je crois que c'est bien de se dire devant les paroles blessantes: c'est son ressenti pas la réalité, ça permet de ne pas exister que par le regard de l'autre! En fait le secret semble t'il est d'arriver vraiment à s'aimer soi-même pour que l'amour qu'on se porte à soi-même relève l'image négative que quelqu'un peut projeter sur nous.
Par contre faire semblant pour avoir la paix...est-ce vraiment une solution ?
Re: En savoir plus sur la dépendance affective
C'est en cela que j'ai changé: je m'aime, et c'est nouveau. J'en tire une grande force.
Je vais lire ce livre....!
Solution... temporaire en tout cas, oui. Le temps que je réfléchisse à un plan B.
Je vais lire ce livre....!
Solution... temporaire en tout cas, oui. Le temps que je réfléchisse à un plan B.
Louna- Messages : 80
Date d'inscription : 24/04/2015
Age : 62
Localisation : Perpignan
Re: En savoir plus sur la dépendance affective
Amo - a écrit:La dépendance affective, c'est un peu l'arbre qui cache la forêt. C'est pourquoi je parle de développer son estime de soi et sa spiritualité. Plus j'avance et plus je me rends compte de son étendue dans ma vie. Pour ma part, ça a été le point de départ de l'aventure de ma vie, je suis partie en quête de moi-même. C'est d'ailleurs par le travail d'introspection que ça a déclenché que j'ai découvert ma zébritude!!!
Au commencement, je me suis procuré l'incontournable en la matière ces femmes qui aiment trop, désolé messieurs, c'est très sexué mais ça concerne autant les hommes que les femmes. J'ai lu le bouquin en diagonale (surtout des témoignages qui ont leur utilité, celle de se reconnaître dedans). Ca m'a permis de baliser le terrain, d'avoir une vue d'ensemble sur mon mal. Le dernier chapitre est juste une petite mine d'or pour savoir par quel angle attaqué.
Ce bouquin a été un premier kit pour me dépatouiller dans cette mare vaseuse de dépendance active dans laquelle je me trouvais.
Ca a été la base de ma démarche, qui reste très personnelle.
Pour moi, la dépendance affective (et les dépendances plus généralement, l'alcool, les drogues, internet), surtout pour les zèbres mais pas que, sert d'anesthésiant afin de soulager cette horrible douleur de ne pas être pleinement soi-même, car trop blessé par la vie. L'action compulsive permet donc d'entrer en contact avec le moi profond mais au prix d'une auto-destruction par l'entretien de vieilles blessures non soignées. Donc construction en faux-self avec un vrai Self qui souffre la mort au creux de soi.
Ainsi, j'ai enchaîné avec la lecture de bouquins traitant de l'enfant intérieur (le vrai Self) et comment le guérir. En gros, du développement personnel, mais pas comportementaliste (fais comme si tu es heureux, les sentiments suivront). Non non. Au contraire, c'est regarder au plus profond de soi... et rouvrir les blessures gangrenées afin de les purger et de les soigner une fois pour toute (ça se fait pas dans la joie!). Pour cela, il faut au préalable arrêter de s'anesthésier. Ce qui sous-entend qu'on a identifié son "shoot" (les comportements qui alimentent la dépendance).
Je recommande le Psy de poche pour se familiariser avec le concept d'enfant intérieur (et aussi pour l'estime de soi).
Etant donné que c'est un travail très douloureux, je recommande de ne pas le faire seul dans son coin. Chercher et trouver de l'aide psychologique et d'autres personnes dans la même démarche m'a été d'un soutien hors-pair. Retrouver une certaine spiritualité et l'entretenir aussi. Ca permet de se délester des gros cailloux sur son dos et de relativiser sur sa situation. Grand soulagement!
Et puis, étant donné que la dépendance sert de béquille a un ego fragile, le développement de son estime de soi est incontournable pour se fortifier et tenir debout tout seul sans béquille. Le travail d'introspection, la redécouverte de mon enfance pas aussi heureuse que je le pensais que j'avais entamé pour aller à la rencontre de mon enfant intérieur, m'a révélé, en plus de mes blessures profondes, mes plus belles qualités. J'ai ressenti beaucoup de compassion. J'ai fait comme j'ai pu contre la douleur, la dépendance affective a été la meilleure solution sous la main, à l'époque. Aujourd'hui, c'est tout autre chose.
Bref, un gros, très gros programme, qui ne se fait pas en quelques semaines. Le programme d'une vie. On ne guérit jamais de la dépendance affective, mais on peut travailler à ce qu'elle ne régisse plus. Je vous souhaite bien du courage sur ce chemin pas facile, d'aller réellement à la rencontre de soi, mais ô combien magnifique!
Waw c'est inspirant.
JE me reconnait bien dans la recherche d'anésthésiant.
Suite à une rupture récente, je suis dans le fond "habituel" que j'ai trop souvent cotoyé, sauf qu'ici il y a un niveau en plus à savoir que je n'ai ni boulot, ni logement pour me réfugier le temps que le temps apaise le deuil.
Je suis retombé sur un article sur la dépendance affective... je remplis 9 points sur 9
Je sais que j'avais déjà trouvé cela par le passé mais sans y creuser plus.
Aujourd'hui, je suis suivi par une psy et une psychiatre, je vais leur en parler ( ma psychologue ne sera surement pas étonnée? )
Elle bosse d'ailleurs avec l'IFS ( internal family system )
Advienne que pourra ( si je n'explose pas en vol avant ? )
Asot
3
StateOfTrance- Messages : 70
Date d'inscription : 02/12/2012
Age : 43
Localisation : louvain-la-neuve
Re: En savoir plus sur la dépendance affective
Hi,
Merci StateOfTrance d'avoir déterré ce sujet qui m'est cher et pour ton feedback
Presque 10 ans après, me revoici (ce forum m'a manqué!!) et je viens te donner des nouvelles : le travail paie. Le travail sur soi paie exponentiellement. Après des années de traversée du désert eh bien... j'ai rencontré l'âme soeur et je me suis mariée avec ! Il est ultrazébré et je vis l'histoire d'amour de ma vie.
Et je te le dis avec certitude : tu tiens le bon bout mon gars ! Oui c'est grave la misère, oui tu rames à ne plus en pouvoir, oui tu souffres à en crever, oui il n'y a aucune certitude quant au futur et à un dénouement heureux, mais tu tiens vraiment le bon bout. Surtout ne le lâche pas et continue à avancer droit devant toi quoiqu'il arrive !
Et tu sais quoi ? Moi aussi je suis passée par la case RSA, sans domicile fixe et psychiatrie. Tu n'as pas d'excuses. Et ensuite ? Eh bie,n on s'en sort et on en sort plus grand ! Plus fort, plus déterminé, d'une belle résilience aux rayures dorées qui scintillent au soleil, car le soleil tape fort et est éblouissant à la sortie du tunnel, crois moi.
La roue tourne et ne cesse de tourner dans la vie. Aujourd'hui tu es au fond du trou, mais demain, où seras-tu ? Et après-demain, tu iras cueillir les fruits de ton dur labeur d'aujourd'hui, et ils ont auront un goût exquis, celui du bonheur. Et qu'est-ce que le bonheur ? Pour moi, c'est la "tranquilité du malheur vaincu".
Mon cher petit mari n'a AUCUNE idée des années de travail sur soi acharnés que j'ai derrière moi, de toute cette énergie du désespoir que j'ai dû déployer pour m'en sortir et remonter de mon trou pourri pour arriver à son niveau naturel d'équilibre et pour maintenant m'atteler à aller gravir l'Everest avec lui. Il ne sait pas l'amplitude de mon parcours, mais il le ressent, car ce parcours m'a forgé. Un THQI brillant à la langue tranchante, à la logique implacable et au mental d'acier. Il avait besoin d'une femme forte, avec du caractère et une immense compréhension de l'humain pour embrasser son étrangeté au monde, sa solitude infinie.
Alors, mon cher ami, suis mon doigt : voici la graine de la foi, là dans le recoin de ton coeur. Nourris la et cultive la avec amour, patience, et détermination. Tu vas t'en sortir, tu vas rebondir très très fort, cet épisode de ta vie va te permettre d'aller chercher au plus profond de tes tripes l'excellence et le courage, il va te révéler à toi-même et te vêtir de ton habit de fête, de ta sublime résilience. Réjouis toi de ton bonheur à venir, et pour cela, tu as la foi. Et qu'est-ce que la foi si ce n'est la certitude dans quelque chose qui n'est pas encore arrivé, dans quelque chose que tu ne vois pas ?
Alors mon conseil : occupe-toi bien de ta santé mentale, car elle est précieuse, occupe-toi bien de toi, de ton enfant intérieur, de nettoyer tes plaies, d'apaiser ton passé. Construis-toi une belle vie, une pierre après l'autre, des projets, des petits boulots, des études, de l'art, des amis, plein plein d'amis, de la spiritualité et l'amour viendra à toi, quand tu sauras t'en passer, quand tu seras bien dans ta peau, quand tu seras prêt.
Côté lecture : la maîtrise de l'amour (dispo en livre audio sur Youtube, ouiii c'est ésotérique), et pour plus tard, bien plus tard, dans le processus de dating Mars et Vénus se rencontrent (oui cliché, limité, tout ce qu'on voudra, un guide en 5 étapes pour trouver l'âme soeur et se marier avec).
Que la force soit avec toi.
Merci StateOfTrance d'avoir déterré ce sujet qui m'est cher et pour ton feedback
Presque 10 ans après, me revoici (ce forum m'a manqué!!) et je viens te donner des nouvelles : le travail paie. Le travail sur soi paie exponentiellement. Après des années de traversée du désert eh bien... j'ai rencontré l'âme soeur et je me suis mariée avec ! Il est ultrazébré et je vis l'histoire d'amour de ma vie.
Et je te le dis avec certitude : tu tiens le bon bout mon gars ! Oui c'est grave la misère, oui tu rames à ne plus en pouvoir, oui tu souffres à en crever, oui il n'y a aucune certitude quant au futur et à un dénouement heureux, mais tu tiens vraiment le bon bout. Surtout ne le lâche pas et continue à avancer droit devant toi quoiqu'il arrive !
Et tu sais quoi ? Moi aussi je suis passée par la case RSA, sans domicile fixe et psychiatrie. Tu n'as pas d'excuses. Et ensuite ? Eh bie,n on s'en sort et on en sort plus grand ! Plus fort, plus déterminé, d'une belle résilience aux rayures dorées qui scintillent au soleil, car le soleil tape fort et est éblouissant à la sortie du tunnel, crois moi.
La roue tourne et ne cesse de tourner dans la vie. Aujourd'hui tu es au fond du trou, mais demain, où seras-tu ? Et après-demain, tu iras cueillir les fruits de ton dur labeur d'aujourd'hui, et ils ont auront un goût exquis, celui du bonheur. Et qu'est-ce que le bonheur ? Pour moi, c'est la "tranquilité du malheur vaincu".
Mon cher petit mari n'a AUCUNE idée des années de travail sur soi acharnés que j'ai derrière moi, de toute cette énergie du désespoir que j'ai dû déployer pour m'en sortir et remonter de mon trou pourri pour arriver à son niveau naturel d'équilibre et pour maintenant m'atteler à aller gravir l'Everest avec lui. Il ne sait pas l'amplitude de mon parcours, mais il le ressent, car ce parcours m'a forgé. Un THQI brillant à la langue tranchante, à la logique implacable et au mental d'acier. Il avait besoin d'une femme forte, avec du caractère et une immense compréhension de l'humain pour embrasser son étrangeté au monde, sa solitude infinie.
Alors, mon cher ami, suis mon doigt : voici la graine de la foi, là dans le recoin de ton coeur. Nourris la et cultive la avec amour, patience, et détermination. Tu vas t'en sortir, tu vas rebondir très très fort, cet épisode de ta vie va te permettre d'aller chercher au plus profond de tes tripes l'excellence et le courage, il va te révéler à toi-même et te vêtir de ton habit de fête, de ta sublime résilience. Réjouis toi de ton bonheur à venir, et pour cela, tu as la foi. Et qu'est-ce que la foi si ce n'est la certitude dans quelque chose qui n'est pas encore arrivé, dans quelque chose que tu ne vois pas ?
Alors mon conseil : occupe-toi bien de ta santé mentale, car elle est précieuse, occupe-toi bien de toi, de ton enfant intérieur, de nettoyer tes plaies, d'apaiser ton passé. Construis-toi une belle vie, une pierre après l'autre, des projets, des petits boulots, des études, de l'art, des amis, plein plein d'amis, de la spiritualité et l'amour viendra à toi, quand tu sauras t'en passer, quand tu seras bien dans ta peau, quand tu seras prêt.
Côté lecture : la maîtrise de l'amour (dispo en livre audio sur Youtube, ouiii c'est ésotérique), et pour plus tard, bien plus tard, dans le processus de dating Mars et Vénus se rencontrent (oui cliché, limité, tout ce qu'on voudra, un guide en 5 étapes pour trouver l'âme soeur et se marier avec).
Que la force soit avec toi.
Invité- Invité
So Sûre 2- Messages : 6805
Date d'inscription : 08/08/2020
Age : 53
Re: En savoir plus sur la dépendance affective
Beau malheur
Emmanuel Moire
Musique
de ton témoignage
Emmanuel Moire
Musique
de ton témoignage
So Sûre 2- Messages : 6805
Date d'inscription : 08/08/2020
Age : 53
Re: En savoir plus sur la dépendance affective
Merci Amo pour ce témoignage puissant qui rappelle combien nous sommes créateurs de nos vies.
J043947.08+163415.7- Messages : 4438
Date d'inscription : 01/08/2019
Age : 49
Localisation : La tête dans les étoiles
Re: En savoir plus sur la dépendance affective
J043947.08+163415.7 a écrit:Merci Amo pour ce témoignage puissant qui rappelle combien nous sommes créateurs de nos vies.
C'est tout le problème que je ressens en ce sens que je ne trouve pas de façon de vouloir être acteur de la mienne.
Ca peut venir de quoi ?
"aquoibonnisme" sévère ^^
StateOfTrance- Messages : 70
Date d'inscription : 02/12/2012
Age : 43
Localisation : louvain-la-neuve
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