la solitude...une solution?
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la solitude...une solution?
Bonjour,
j ai presque 12 ans, je suis en 4eme et j ai de sérieux problemes d'adaptations....
Depuis le CP je narrive pas a me faire d'amis,en primaire il y a meme eus un jeux de peste noir autour de moi.
Les seuls amis que j ai eus étaient des cas(orpheline,timide importante,ect.....)
et cela pour en venir à une question: est-ce pareil pour vous?
merci a ceux qui me repondrons
j ai presque 12 ans, je suis en 4eme et j ai de sérieux problemes d'adaptations....
Depuis le CP je narrive pas a me faire d'amis,en primaire il y a meme eus un jeux de peste noir autour de moi.
Les seuls amis que j ai eus étaient des cas(orpheline,timide importante,ect.....)
et cela pour en venir à une question: est-ce pareil pour vous?
merci a ceux qui me repondrons
tititlacroix- Messages : 40
Date d'inscription : 08/10/2012
Re: la solitude...une solution?
des gens inadaptes comme toi vous vous rapprochez parce qu il y a des similitudes entre vous . J ai vecu ca quand j etais enfant ( en pire meme vu qu il y a eu quelques bagarres avec des blesses a la fin), sans savoir d ou ca venait , du coups j ai appris a vivre seul a faire taire mon envie d etre avec les autres . C etait dur et j en ai encore les reactions alors que je sais qui je suis et que j ai des amis donc je te le deconseille, le meilleurs moyen (enfin a mon humble avis) est de trouver des gens avec qui tu te sentes bien meme s ils ne sont pas de ton age et de trouver qui tu es puis ensuite de t accepter toi meme
boule-d-ombre- Messages : 1471
Date d'inscription : 02/01/2012
Re: la solitude...une solution?
Tape enseignement enfants ph sur l'ordinateur.
Avec ces trois mots clés, tu pourras trouver les premières réponses à ta situation et trouver les premiers témoignages.
Bonne exploration sur ZC également
Avec ces trois mots clés, tu pourras trouver les premières réponses à ta situation et trouver les premiers témoignages.
Bonne exploration sur ZC également
Granny- Messages : 584
Date d'inscription : 06/01/2011
Re: la solitude...une solution?
Bonjour tititlacroix
et qu’au contraire tu as des capacités d’adaptation à des situations plus vraies, plus authentiques, plus uniques, plus particulières, plus originales, des situation où justement beaucoup ne savent pas (bien) répondre, ne savent pas bien s’adapter.
Depuis la nuit des temps, ceux qui sont moins forts se regroupent, en étant obligés du coup d’adopter l’intelligence la plus faible (pour que ça "tienne"), pour s’en prendre à des plus forts, ou plus riches (je parle de richesses intérieures, bien sûr).
Moins on est fort et riche de richesses intérieures, personnelles, plus on a peur et froid, plus on se regroupe.
Plus on est fort et riche (etc.), moins on est nombreux.
Personnellement, dans mon enfance j’ai été assez protégé de cela je crois, mais c’est adulte où à plusieurs reprises j’ai subi des jeux de […] autour de moi (et j’ai beaucoup souffert). Et la dernière fois c’était il y a juste quelques mois.
Tu vois, je viens de découvrir la zébritude ce mois d’août dernier, à l’âge de 59 ans. Toi tu la découvres à « presque 12 ans » : tu peux déjà rendre aujourd’hui un beau sourire à la vie.
Aie confiance, accroche-toi.
Espère. Le verbe espérer vient d’un verbe latin qui veut dire attendre.
La sagesse chinoise dit que tout change, tout passe, rien ne dure, rien n’est immuable ; il y a des cycles, des alternances.
L’orage ne dure pas toujours, ni le ciel bleu. Courbe le dos quand c’est l’orage, abrite-toi, protège-toi, et quand revient le ciel bleu, regarde le les yeux plein ouverts, savoure le, régale-t’en.
Tiens, cette citation, si tu ne la comprends pas tout à fait aujourd’hui, je suis sûr que tu la comprendras demain :
« L’espérance n’est pas la conviction que quelque chose finira bien, c’est la certitude que quelque chose a un sens quelle que soit la façon dont ça finit.» (c’est moi qui ai souligné)
Vaclav HAVEL
Courage, accroche-toi ; prends conscience de tes richesses, nourris-toi à celles des autres, et très certainement plus tard tu pourras aider les moins riches.
Et merci pour la confiance que nous accorde.
Ah oui, encore : les autres, c’est un cadeau, et c’est pas un cadeau… et c’est un cadeau.
La solitude, c’est pas un cadeau, c’est ou ça peut être dur, terrible, mais ça peut-être aussi un sacré beau cadeau.
On a le droit d’avoir plusieurs cadeaux : mieux choisir ses "autres" perso, se protéger quand il le faut des autres qui se regroupent le plus, essayer de les comprendre, et goûter des moments de rendez-vous avec soi, dans la nature, dans le silence, devant sa fenêtre à regarder le ciel si souvent étonnant ; immergé au cœur d’une musique, plus tard en pratiquant la méditation…
Personnellement je pense que tu as des problèmes d’adaptation dans des situations courantes, "normales" comme on dit, dans des situations ou beaucoup font comme… beaucoup, comme tout le monde,tititlacroix a écrit: j ai de sérieux problemes d'adaptations.... […] Les seuls amis que j ai eus étaient des cas(orpheline,timide importante,ect.....)
et qu’au contraire tu as des capacités d’adaptation à des situations plus vraies, plus authentiques, plus uniques, plus particulières, plus originales, des situation où justement beaucoup ne savent pas (bien) répondre, ne savent pas bien s’adapter.
Je ne connais pas ce jeu, mais je devine je crois.tititlacroix a écrit:en primaire il y a meme eus un jeux de peste noir autour de moi.
Depuis la nuit des temps, ceux qui sont moins forts se regroupent, en étant obligés du coup d’adopter l’intelligence la plus faible (pour que ça "tienne"), pour s’en prendre à des plus forts, ou plus riches (je parle de richesses intérieures, bien sûr).
Moins on est fort et riche de richesses intérieures, personnelles, plus on a peur et froid, plus on se regroupe.
Plus on est fort et riche (etc.), moins on est nombreux.
Personnellement, dans mon enfance j’ai été assez protégé de cela je crois, mais c’est adulte où à plusieurs reprises j’ai subi des jeux de […] autour de moi (et j’ai beaucoup souffert). Et la dernière fois c’était il y a juste quelques mois.
Tu vois, je viens de découvrir la zébritude ce mois d’août dernier, à l’âge de 59 ans. Toi tu la découvres à « presque 12 ans » : tu peux déjà rendre aujourd’hui un beau sourire à la vie.
Aie confiance, accroche-toi.
Espère. Le verbe espérer vient d’un verbe latin qui veut dire attendre.
La sagesse chinoise dit que tout change, tout passe, rien ne dure, rien n’est immuable ; il y a des cycles, des alternances.
L’orage ne dure pas toujours, ni le ciel bleu. Courbe le dos quand c’est l’orage, abrite-toi, protège-toi, et quand revient le ciel bleu, regarde le les yeux plein ouverts, savoure le, régale-t’en.
Tiens, cette citation, si tu ne la comprends pas tout à fait aujourd’hui, je suis sûr que tu la comprendras demain :
« L’espérance n’est pas la conviction que quelque chose finira bien, c’est la certitude que quelque chose a un sens quelle que soit la façon dont ça finit.» (c’est moi qui ai souligné)
Vaclav HAVEL
Courage, accroche-toi ; prends conscience de tes richesses, nourris-toi à celles des autres, et très certainement plus tard tu pourras aider les moins riches.
Et merci pour la confiance que nous accorde.
Ah oui, encore : les autres, c’est un cadeau, et c’est pas un cadeau… et c’est un cadeau.
La solitude, c’est pas un cadeau, c’est ou ça peut être dur, terrible, mais ça peut-être aussi un sacré beau cadeau.
On a le droit d’avoir plusieurs cadeaux : mieux choisir ses "autres" perso, se protéger quand il le faut des autres qui se regroupent le plus, essayer de les comprendre, et goûter des moments de rendez-vous avec soi, dans la nature, dans le silence, devant sa fenêtre à regarder le ciel si souvent étonnant ; immergé au cœur d’une musique, plus tard en pratiquant la méditation…
Dernière édition par 6 bouleaux le Mer 10 Oct 2012 - 11:32, édité 1 fois
6 bouleaux- Messages : 545
Date d'inscription : 02/10/2012
Localisation : Nantes
Re: la solitude...une solution?
6 bouleaux a très bien écrit ce que je pourrais dire.
J'ajouterais seulement mon expérience personnelle. Je ne me suis jamais laissé enfermé dans cette tentation de la solitude. Il y a eu des hauts et des bas, mais de très beaux hauts.
Et avec le temps j'ai fait mienne cette citation que je ne connaissais pas de Vaclav Havel. Quelle que soit la destination, c'est le chemin qu'il est important de vivre. Et ce chemin ne peut se faire sans les autres. Tu apprendras plus sur toi même et sur les autres en restant à leur contact, parfois bénéfique, parfois moins. Et surtout, tu pourras te construire en fonction de ce qui te convient et de ce que tu rejettes. La destination, s'il y en a une, c'est toi.
Re: la solitude...une solution?
désolée de vous importuner avec un nouveau message mais voila:
je n´ai la qu'une amie (timide importante) et un amis (singe litteraire et bagarreur)
mon ami est assaz sympatique et comme moi (sous entendu: passe son temps libre à la bibliotheque ou à lire). Mais mon amie ne comprend pas les sujets de mes conversations,ne partage pas mon amour pour la bibliotheque et me trouve trop travailleuse...Elle partage mes avis philosophiques mais je suis coincée entre rester avec elle et m´effacer à la bibliotheque et avec mon amis ou aller à la bibliothèque avec mon amis au calme et dans mon élément (sachant que dans ce cas elle est avec les amis de sa soeur)
Je suis alors partagée entre le bonheur d'être dans mon élément avec un garçon(je ne suis pas contre d'être avec un garcon) et meprisee en temps qu'intello ou resster avec mon amie et mal à l'aise
Que feriez-vous?
Désolée de prendre de votre temps pour de petites choses et merci à tout ceux qui m'ont repondu et acceillie parmi les zebres
je n´ai la qu'une amie (timide importante) et un amis (singe litteraire et bagarreur)
mon ami est assaz sympatique et comme moi (sous entendu: passe son temps libre à la bibliotheque ou à lire). Mais mon amie ne comprend pas les sujets de mes conversations,ne partage pas mon amour pour la bibliotheque et me trouve trop travailleuse...Elle partage mes avis philosophiques mais je suis coincée entre rester avec elle et m´effacer à la bibliotheque et avec mon amis ou aller à la bibliothèque avec mon amis au calme et dans mon élément (sachant que dans ce cas elle est avec les amis de sa soeur)
Je suis alors partagée entre le bonheur d'être dans mon élément avec un garçon(je ne suis pas contre d'être avec un garcon) et meprisee en temps qu'intello ou resster avec mon amie et mal à l'aise
Que feriez-vous?
Désolée de prendre de votre temps pour de petites choses et merci à tout ceux qui m'ont repondu et acceillie parmi les zebres
tititlacroix- Messages : 40
Date d'inscription : 08/10/2012
Re: la solitude...une solution?
Ce que je ferais : aucune idée. Il nous arrive à tous d'être lâche et de céder au regard des autres.
Mais je te souhaite, à toi, de trouver le courage de choisir ton élément, le plus souvent possible
Mais je te souhaite, à toi, de trouver le courage de choisir ton élément, le plus souvent possible
Fa- Messages : 1849
Date d'inscription : 23/06/2012
Age : 45
Re: la solitude...une solution?
en fait je ne suis pas très sociale mais mes parents ne me comprendrons pas....
En fait je me fait beaucoup d'amie mais partout sauf à l'ecole et mon amie déteste l'école...
merci
En fait je me fait beaucoup d'amie mais partout sauf à l'ecole et mon amie déteste l'école...
merci
tititlacroix- Messages : 40
Date d'inscription : 08/10/2012
Re: la solitude...une solution?
Moi à ton âge j'aurais sans doute choisi de rester avec mon amie. Au mien, de faire ce dont j'ai vraiment envie. Je ne pense pas qu'il y a un bon choix en soi. Il faut juste savoir ce qui aujourd'hui est pour toi le plus important.
Bon en plus ce n'est pas être avec quelqu'un ou être seule (mais je ne veux pas influencer)
Bon en plus ce n'est pas être avec quelqu'un ou être seule (mais je ne veux pas influencer)
Re: la solitude...une solution?
oui....
pensez-vous que je puisse trouver un juste milieux?
je pense que cela va être une bonne solution
merci pour ces reponses
pensez-vous que je puisse trouver un juste milieux?
je pense que cela va être une bonne solution
merci pour ces reponses
tititlacroix- Messages : 40
Date d'inscription : 08/10/2012
Re: la solitude...une solution?
Si tu y arrives (je comprends: passer du temps avec ton amie et à la bibliothèque sans elle) cela pourrait être bien. Peut être pourrait elle comprendre ton besoin sans se vexer?
Re: la solitude...une solution?
Putain, 6bouleaux, t'as failli me faire pleurer !
Titilacroix, si tu savais comme je te comprends ! La solitude a été ma meilleure amie pendant une bonne partie de ma vie.
J'ai encore des souvenirs très nets de l'école primaire, quand je jouais toute seule dans la cour, ou que je me planquais dans un coin pour m'isoler dans ma bulle et rêver à un monde meilleur. J'avais l'impression d'être dans un monde de brutes ou d'avoir été catapultée au Moyen Age, voire sur la mauvaise planète...
De vrais amis, en chair et en os, je n'en avais que très peu.
En fait, je n'avais qu'une meilleure amie, et c'était tout.
Et j'étais très exclusive avec elle. Alors qu'elle de son côté, elle était très sociable et avait tout un groupe d'amis...
Du coup je souffrais de cette non réciprocité. Mais j'ai mis du temps à réaliser que je l'aimais bien plus qu'elle ne m'aimait.
Elle a d'ailleurs fini par me laisser tomber lorsque j'avais 22 ans... comme ça, sans raison... alors que nous étions amies depuis le CP ! Elle a arrêté de me contacter et nos chemins se sont séparés pour toujours.
Il m'arrive de rêver d'elle encore aujourd'hui, 12 ans après (ton âge !), c'est pour dire !
Quant aux moqueries, brimades, rejets, mises à l'écart, etc., je connais bien ça aussi. J'en ai été victime jusqu'à la fin du collège, c'était affreux. On m'insultait (sans raison), on me cherchait... des tas de filles me jalousaient et je me retrouvais fréquemment à me battre avec des garçons qui venaient m'emmerder (parce que j'étais mignonne, me disaient mes parents. Tu parles d'une plaie !).
J'étais même le bouc émissaire de plusieurs profs...
Et pourtant, ce collège est le meilleur de ma ville. Un collège pour les "élites", paraît-il. Mouais...
J'ai même été le souffre-douleur d'une institutrice complètement folle, perverse et manipulatrice, pendant toute mon année de CM2. Je n'avais que 10 ans (j'avais 1 an d'avance) et cette même année, mon chien (que j'avais trouvé sur une plage en Espagne et baptisé Croc-Blanc, car j'avais adoré le roman) est décédé... Ajoutons à tout cela le fait que mes parents se disputaient comme des chiffonniers jour et nuit... Il n'en fallait pas moins pour que je tombe en dépression et commence à m'auto-mutiler...
L'horreur quoi !!
Au lycée, la maturité des autres aidant, je ne me faisais plus emmerder... mais l'incompréhension demeurait... et pour rire, certains m'appelaient "la folle"...
J'ai commencé à m'ouvrir un peu, à aller plus vers les autres... ce qui fait que j'avais un peu plus qu'une seule amie (deux ou trois).
Le lycée fut à a fois une libération et une bouffée d'air frais, après la torture que fut le collège ! Mais bon, j'étais encore pleine de problèmes, alors je n'étais pas tellement heureuse non plus.
J'ai d'ailleurs commencé une psychanalyse à 18 ans, car je m'enfonçais de plus en plus dans la dépression et l'auto-sabotage. Mais à l'époque, je ne me savais pas encore surdouée (je ne le découvrirai qu'à 30 ans passés). Je pensais juste que j'étais bizarre, pas assez adaptée à la société, trop timide et trop sensible. Autrement dit, que tout était d'ma faute !
A la fac, personne ne m'emmerdait non plus (bein oui, une fois la crise d'ado terminée, tout le monde fout la paix à tout le monde. Il y a donc une justice en ce monde cruel), mais le fait que je n'y connaissais personne et que je n'y allais que pour assister aux cours (quand je séchais pas) et que je ne m'y attardais jamais, faisait que je n'avais pour ainsi dire aucun ami.
La solitude et l'anonymat m'ont donc accompagnée durant toutes ces années universitaires qui n'en finissaient pas...
J'ai ensuite eu une longue traversée de tunnel entre mes 22 et 29 ans (je réalise à quel point mon parcours est déprimant à en mourir, j'en suis désolée. Mais bon, là je ne parle que du négatif. J'ai aussi vécu plein de moments de bonheur et de joies intenses durant mon enfance et mon adolescence, fort heureusement ! Et puis derrière mes souffrances et mon repli sur moi, j'avais aussi en moi beaucoup de dynamisme, de créativité, de joie de vivre et de force. C'est d'ailleurs grâce à ces qualités que j'ai fini par m'en sortir !).
Durant cette période de 7 ans, je me suis enfermée dans mes études de psycho, mes bouquins, mes mémoires universitaires et ma psychanalyse. J'étais en mode autisto-troglodite. Je ne sortais de chez moi que pour aller à la fac, faire mes courses et aller à mes cours d'Aquagym. Le soir, c'est la TV qui me tenait compagnie. Et pour la première fois de ma vie, je n'avais plus AUCUN ami !
Les seules personnes que je fréquentais faisaient partie de ma famille : frères, parents, cousins, tantes... Ou des garçons pour une aventure d'un soir... Même mon grand frère (pourtant Z) me regardait comme une extra-terrestre et mes parents se faisaient beaucoup de souci pour moi.
Puis, à force de me battre contre mes propres démons, j'ai fini par atteindre l'autre bout du tunnel (principalement grâce à ma psychanalyse, qui m'a littéralement sauvé la vie), je suis enfin sortie des ténèbres, j'ai rompu ma coquille et j'ai commencé à aller vers les autres. Je me suis inscrite à une chorale où j'ai rencontré une jeune femme d'à peu près mon âge, avec qui je suis devenue amie. Puis, grâce à elle, j'ai rencontré d'autres gens, qui sont aussi devenus mes amis. Et pour la première de ma vie, j'avais un groupe de copines, avec qui je me suis mise à faire des "soirées filles", wouahou ! (et même si elles ne sont pas Z - à part celle que j'ai rencontrée à la chorale - aujourd'hui je suis toujours très amie avec ces filles).
D'ailleurs, c'est aussi grâce à cette amie Z que j'ai découvert ma zébritude (à 31 ans). En effet, elle m'a un jour conseillé de lire "TIPEH" de JSF. En me tendant le livre, elle m'a dit : "Je me suis beaucoup reconnue dans ce livre, je pense être zèbre. Et je suis persuadée que tu l'es aussi". "Zèbre, c'est quoi c'truc ?" pensais-je incrédule... Mais elle avait vu juste, ce livre a été une vraie révélation pour moi, une bombe dans ma tête et dans mon cœur.
1 an et demi après l'avoir lu, j'ai atterri par hasard sur ce forum. Et là, niveau social, tout s'est accéléré, c'était incroyable !!
Grâce aux rencontres IRL (In Real Life) qui sont régulièrement organisées entre zèbres, je me suis ENFIN sentie dans mon élément, sur la même longueur d'ondes que les autres, à l'aise comme un poisson dans l'eau parmi tous ces gens aussi perchés que moi ! Je pouvais enfin être moi-même sans avoir peur d'être jugée, rejetée, regardée comme une extra-terrestre...
L'hypersensibilité, l’hyper-empathie, l'idéalisme, la pensée en arborescence, l'hyper-conscience, l'imagination débordante, la rapidité d'esprit, etc., toutes ces choses qui me faisaient honte auparavant et qui me poussaient à m'isoler, devenaient tout à coup "normales" et étaient même accueillies avec joie par les autres !! Bon sang, mais quelle LIBÉRATION !!
De rencontres en rencontres, j'ai ainsi connu des tas de gens très bien, hyper attachants... Résultats : je n'ai jamais eu autant d'amis qu'aujourd'hui ! (Et je parle de véritables amis, pas juste de connaissances !). Moi qu'on qualifiait d'autiste et de sauvageonne. Moi qui ai longtemps été misanthrope, préférant la compagnie des animaux à celle des êtres humains. Moi qui préférais souffrir de la solitude que d'avoir "mal aux autres", je suis devenue hyper sociable, mon cœur s'est ouvert et je n'ai jamais été aussi heureuse de ma vie !!
(ouf, ça termine bien ! )
... ohlala, désolée pour la pavé
Titilacroix, si tu savais comme je te comprends ! La solitude a été ma meilleure amie pendant une bonne partie de ma vie.
J'ai encore des souvenirs très nets de l'école primaire, quand je jouais toute seule dans la cour, ou que je me planquais dans un coin pour m'isoler dans ma bulle et rêver à un monde meilleur. J'avais l'impression d'être dans un monde de brutes ou d'avoir été catapultée au Moyen Age, voire sur la mauvaise planète...
De vrais amis, en chair et en os, je n'en avais que très peu.
En fait, je n'avais qu'une meilleure amie, et c'était tout.
Et j'étais très exclusive avec elle. Alors qu'elle de son côté, elle était très sociable et avait tout un groupe d'amis...
Du coup je souffrais de cette non réciprocité. Mais j'ai mis du temps à réaliser que je l'aimais bien plus qu'elle ne m'aimait.
Elle a d'ailleurs fini par me laisser tomber lorsque j'avais 22 ans... comme ça, sans raison... alors que nous étions amies depuis le CP ! Elle a arrêté de me contacter et nos chemins se sont séparés pour toujours.
Il m'arrive de rêver d'elle encore aujourd'hui, 12 ans après (ton âge !), c'est pour dire !
Quant aux moqueries, brimades, rejets, mises à l'écart, etc., je connais bien ça aussi. J'en ai été victime jusqu'à la fin du collège, c'était affreux. On m'insultait (sans raison), on me cherchait... des tas de filles me jalousaient et je me retrouvais fréquemment à me battre avec des garçons qui venaient m'emmerder (parce que j'étais mignonne, me disaient mes parents. Tu parles d'une plaie !).
J'étais même le bouc émissaire de plusieurs profs...
Et pourtant, ce collège est le meilleur de ma ville. Un collège pour les "élites", paraît-il. Mouais...
J'ai même été le souffre-douleur d'une institutrice complètement folle, perverse et manipulatrice, pendant toute mon année de CM2. Je n'avais que 10 ans (j'avais 1 an d'avance) et cette même année, mon chien (que j'avais trouvé sur une plage en Espagne et baptisé Croc-Blanc, car j'avais adoré le roman) est décédé... Ajoutons à tout cela le fait que mes parents se disputaient comme des chiffonniers jour et nuit... Il n'en fallait pas moins pour que je tombe en dépression et commence à m'auto-mutiler...
L'horreur quoi !!
Au lycée, la maturité des autres aidant, je ne me faisais plus emmerder... mais l'incompréhension demeurait... et pour rire, certains m'appelaient "la folle"...
J'ai commencé à m'ouvrir un peu, à aller plus vers les autres... ce qui fait que j'avais un peu plus qu'une seule amie (deux ou trois).
Le lycée fut à a fois une libération et une bouffée d'air frais, après la torture que fut le collège ! Mais bon, j'étais encore pleine de problèmes, alors je n'étais pas tellement heureuse non plus.
J'ai d'ailleurs commencé une psychanalyse à 18 ans, car je m'enfonçais de plus en plus dans la dépression et l'auto-sabotage. Mais à l'époque, je ne me savais pas encore surdouée (je ne le découvrirai qu'à 30 ans passés). Je pensais juste que j'étais bizarre, pas assez adaptée à la société, trop timide et trop sensible. Autrement dit, que tout était d'ma faute !
A la fac, personne ne m'emmerdait non plus (bein oui, une fois la crise d'ado terminée, tout le monde fout la paix à tout le monde. Il y a donc une justice en ce monde cruel), mais le fait que je n'y connaissais personne et que je n'y allais que pour assister aux cours (quand je séchais pas) et que je ne m'y attardais jamais, faisait que je n'avais pour ainsi dire aucun ami.
La solitude et l'anonymat m'ont donc accompagnée durant toutes ces années universitaires qui n'en finissaient pas...
J'ai ensuite eu une longue traversée de tunnel entre mes 22 et 29 ans (je réalise à quel point mon parcours est déprimant à en mourir, j'en suis désolée. Mais bon, là je ne parle que du négatif. J'ai aussi vécu plein de moments de bonheur et de joies intenses durant mon enfance et mon adolescence, fort heureusement ! Et puis derrière mes souffrances et mon repli sur moi, j'avais aussi en moi beaucoup de dynamisme, de créativité, de joie de vivre et de force. C'est d'ailleurs grâce à ces qualités que j'ai fini par m'en sortir !).
Durant cette période de 7 ans, je me suis enfermée dans mes études de psycho, mes bouquins, mes mémoires universitaires et ma psychanalyse. J'étais en mode autisto-troglodite. Je ne sortais de chez moi que pour aller à la fac, faire mes courses et aller à mes cours d'Aquagym. Le soir, c'est la TV qui me tenait compagnie. Et pour la première fois de ma vie, je n'avais plus AUCUN ami !
Les seules personnes que je fréquentais faisaient partie de ma famille : frères, parents, cousins, tantes... Ou des garçons pour une aventure d'un soir... Même mon grand frère (pourtant Z) me regardait comme une extra-terrestre et mes parents se faisaient beaucoup de souci pour moi.
Puis, à force de me battre contre mes propres démons, j'ai fini par atteindre l'autre bout du tunnel (principalement grâce à ma psychanalyse, qui m'a littéralement sauvé la vie), je suis enfin sortie des ténèbres, j'ai rompu ma coquille et j'ai commencé à aller vers les autres. Je me suis inscrite à une chorale où j'ai rencontré une jeune femme d'à peu près mon âge, avec qui je suis devenue amie. Puis, grâce à elle, j'ai rencontré d'autres gens, qui sont aussi devenus mes amis. Et pour la première de ma vie, j'avais un groupe de copines, avec qui je me suis mise à faire des "soirées filles", wouahou ! (et même si elles ne sont pas Z - à part celle que j'ai rencontrée à la chorale - aujourd'hui je suis toujours très amie avec ces filles).
D'ailleurs, c'est aussi grâce à cette amie Z que j'ai découvert ma zébritude (à 31 ans). En effet, elle m'a un jour conseillé de lire "TIPEH" de JSF. En me tendant le livre, elle m'a dit : "Je me suis beaucoup reconnue dans ce livre, je pense être zèbre. Et je suis persuadée que tu l'es aussi". "Zèbre, c'est quoi c'truc ?" pensais-je incrédule... Mais elle avait vu juste, ce livre a été une vraie révélation pour moi, une bombe dans ma tête et dans mon cœur.
1 an et demi après l'avoir lu, j'ai atterri par hasard sur ce forum. Et là, niveau social, tout s'est accéléré, c'était incroyable !!
Grâce aux rencontres IRL (In Real Life) qui sont régulièrement organisées entre zèbres, je me suis ENFIN sentie dans mon élément, sur la même longueur d'ondes que les autres, à l'aise comme un poisson dans l'eau parmi tous ces gens aussi perchés que moi ! Je pouvais enfin être moi-même sans avoir peur d'être jugée, rejetée, regardée comme une extra-terrestre...
L'hypersensibilité, l’hyper-empathie, l'idéalisme, la pensée en arborescence, l'hyper-conscience, l'imagination débordante, la rapidité d'esprit, etc., toutes ces choses qui me faisaient honte auparavant et qui me poussaient à m'isoler, devenaient tout à coup "normales" et étaient même accueillies avec joie par les autres !! Bon sang, mais quelle LIBÉRATION !!
De rencontres en rencontres, j'ai ainsi connu des tas de gens très bien, hyper attachants... Résultats : je n'ai jamais eu autant d'amis qu'aujourd'hui ! (Et je parle de véritables amis, pas juste de connaissances !). Moi qu'on qualifiait d'autiste et de sauvageonne. Moi qui ai longtemps été misanthrope, préférant la compagnie des animaux à celle des êtres humains. Moi qui préférais souffrir de la solitude que d'avoir "mal aux autres", je suis devenue hyper sociable, mon cœur s'est ouvert et je n'ai jamais été aussi heureuse de ma vie !!
(ouf, ça termine bien ! )
... ohlala, désolée pour la pavé
Bliss- Messages : 12125
Date d'inscription : 11/11/2010
Trop c'est comme pas assez
C'est drôle je viens tout juste de faire la réflexion ce matin sur un profond sentiment de solitude que je vis depuis toujours au fait.
Mais pas parce que je n'avais pas d'amis mais au contraire, je suis l'amie de tout le monde.
Et ce fait m'a maintenue en constante solitude finalement.
J'arrivais à la conclusion que j'ai peut-être un peu trop de 'bons amis' donc je n'arrive pas à avoir du vrai temps avec aucun...
Si je pouvais avoir un télétransporteur je m'en irais bien passer l'hiver au Groenland, question de faire le vide de relations humaines pour quelques semaines.
Ça m'épuise toujours être en interaction avec les autres alors je développe au fil des ans une excellente capacité d'écoute, ce qui me vaut être appréciée comme amie...
Je ne peux pas dire que je suis malhonnête avec eux, jaime bien partager un peu de temps avec mes amis et ma famille. Personne n'est indépendant de personne finalement... mais j'avoue que souvent le silence de la solitude me fait aussi bien. Desfois plus! :-/
Mais pas parce que je n'avais pas d'amis mais au contraire, je suis l'amie de tout le monde.
Et ce fait m'a maintenue en constante solitude finalement.
J'arrivais à la conclusion que j'ai peut-être un peu trop de 'bons amis' donc je n'arrive pas à avoir du vrai temps avec aucun...
Si je pouvais avoir un télétransporteur je m'en irais bien passer l'hiver au Groenland, question de faire le vide de relations humaines pour quelques semaines.
Ça m'épuise toujours être en interaction avec les autres alors je développe au fil des ans une excellente capacité d'écoute, ce qui me vaut être appréciée comme amie...
Je ne peux pas dire que je suis malhonnête avec eux, jaime bien partager un peu de temps avec mes amis et ma famille. Personne n'est indépendant de personne finalement... mais j'avoue que souvent le silence de la solitude me fait aussi bien. Desfois plus! :-/
Segva- Messages : 345
Date d'inscription : 03/03/2012
Age : 49
Localisation : Dans le coin du cercle
Re: la solitude...une solution?
Hé, personne n'a pensé à la réponse "Fais ce que TU VEUX" ?
C'est évident, pourtant. Fais ce que toi tu as envie de faire.
C'est super super super important.
Allez, "Fais ce que voudras".
C'est évident, pourtant. Fais ce que toi tu as envie de faire.
C'est super super super important.
Allez, "Fais ce que voudras".
Invité- Invité
Re: la solitude...une solution?
Hello,
Je réponds d'abord à mon sujet puisque tu as posé la question : j'étais surement précoce et j'ai été confirmée adulte. Et quand je vois l'isolement dans lequel je me suis enfermée progressivement pour diverses raisons (psycho...), je me rends compte que j'étais assez bien intégrée jusqu'au BAC. Au primaire, j'avais des amies qui me semblent avoir été tout à fait normales et je jouais avec elles. Au lycée, avec la sélection par le latin puis les sciences, on était pas mal entre "intellos"/HQI. Et on m'acceptait, bien que je m'isolas (???) par moments.
Je crois qu'il est sain de côtoyer du monde et que tu as sans doute assez de temps par ailleurs pour aller en bibli quand ton amie n'est pas là ? Mais si ça te fait souffrir d'être avec ses copines... je comprends. N'y a-t-il pas aussi d'autres élèves d'autres classes avec qui communiquer ? Via des "clubs" ?
Ce qui est embêtant, c que tu penses que tes parents ne te comprendraient pas, mais tu les connais peut-être assez et u n'oses pas en parler pour ne pas souffrir de leur incompréhension ? As-tu essayé d'en parler au moins une fois ? Sinon, à un autre membre de ta famille ? Sinon, pourquoi ne pas consulter un(e) psy spécialisée en HQI ?
Ce serait vraiment dommage que tu t'isoles car plus on s'isole et plus c dur, me semble-t-il, de revenir dans la "foule".
Je précise : à choisir la solitude, je crois qu'il y a un risque sérieux de perdre la tête, de devenir parano, de ne plus être en contact avec la réalité.
Je réponds d'abord à mon sujet puisque tu as posé la question : j'étais surement précoce et j'ai été confirmée adulte. Et quand je vois l'isolement dans lequel je me suis enfermée progressivement pour diverses raisons (psycho...), je me rends compte que j'étais assez bien intégrée jusqu'au BAC. Au primaire, j'avais des amies qui me semblent avoir été tout à fait normales et je jouais avec elles. Au lycée, avec la sélection par le latin puis les sciences, on était pas mal entre "intellos"/HQI. Et on m'acceptait, bien que je m'isolas (???) par moments.
Je crois qu'il est sain de côtoyer du monde et que tu as sans doute assez de temps par ailleurs pour aller en bibli quand ton amie n'est pas là ? Mais si ça te fait souffrir d'être avec ses copines... je comprends. N'y a-t-il pas aussi d'autres élèves d'autres classes avec qui communiquer ? Via des "clubs" ?
Ce qui est embêtant, c que tu penses que tes parents ne te comprendraient pas, mais tu les connais peut-être assez et u n'oses pas en parler pour ne pas souffrir de leur incompréhension ? As-tu essayé d'en parler au moins une fois ? Sinon, à un autre membre de ta famille ? Sinon, pourquoi ne pas consulter un(e) psy spécialisée en HQI ?
Ce serait vraiment dommage que tu t'isoles car plus on s'isole et plus c dur, me semble-t-il, de revenir dans la "foule".
Je précise : à choisir la solitude, je crois qu'il y a un risque sérieux de perdre la tête, de devenir parano, de ne plus être en contact avec la réalité.
Re: la solitude...une solution?
Une des meilleures manières de ne plus devoir assumer seule ta différence, c'est de fréquenter des jeunes qui sont comme toi
Si tu es en France comme je pense, il faudrait peut-être chercher une association semblable près de chez toi ?
- Spoiler:
- (comme dirait Monsieur de La Palisse).
Si tu es en France comme je pense, il faudrait peut-être chercher une association semblable près de chez toi ?
Granny- Messages : 584
Date d'inscription : 06/01/2011
Re: la solitude...une solution?
Salut Titilacroix !
En fait, peut-être qu’il y a de la place pour ces 2 amis dans ta vie, puisque chacun d’eux répond à un aspect de ta personnalité. Mais en définitive, tout dépend de comment tu te sens avec chacun de ces amis. Un détail quand même : l’amitié se construit. C’est-à-dire que tout ne peut pas être rose à 100% dans tous les domaines avec un/une ami/amie. Il y aura toujours des pensées, des intérêts divergents. Parfois même l’ami va nous décevoir ; il faut savoir accepter les différences, et accepter de parfois recoller les morceaux avec les amis. Mais ce qui est sur, c’est que l’amitié se construit et s’entretient, ça demande donc un minimum d’investissement en temps, en énergie, en concessions.
Bref : l’amitié est vraiment un sujet complexe !
Je dirais que l’être humain n’est pas fait pour vivre seul, ou alors pas tout le temps. Tôt ou tard il a besoin des autres.La solitude, une solution ?
Que feriez-vous ?
En fait, peut-être qu’il y a de la place pour ces 2 amis dans ta vie, puisque chacun d’eux répond à un aspect de ta personnalité. Mais en définitive, tout dépend de comment tu te sens avec chacun de ces amis. Un détail quand même : l’amitié se construit. C’est-à-dire que tout ne peut pas être rose à 100% dans tous les domaines avec un/une ami/amie. Il y aura toujours des pensées, des intérêts divergents. Parfois même l’ami va nous décevoir ; il faut savoir accepter les différences, et accepter de parfois recoller les morceaux avec les amis. Mais ce qui est sur, c’est que l’amitié se construit et s’entretient, ça demande donc un minimum d’investissement en temps, en énergie, en concessions.
Bref : l’amitié est vraiment un sujet complexe !
Dernière édition par fleurblanche le Dim 21 Oct 2012 - 20:55, édité 1 fois (Raison : :))
fleurblanche- Messages : 4481
Date d'inscription : 23/06/2010
Age : 56
Localisation : Hémisphère sud
Re: la solitude...une solution?
merci à tous
en fait je lisait des romans à la récréation de moyenne section puis je suis partie en amerique et après presque 2 ans je suis revenue et j'etait le phénomène,une sorte de traducteur alors j'ai arrêté de traduire et suis devenue peste noire ,je m'enfermait dans les toilettes pour lire.Et quand mes parents furent au courant ma mere a débarque dans ma classe...
sinon cela ne me derange pas de lire de longs textes
en fait je lisait des romans à la récréation de moyenne section puis je suis partie en amerique et après presque 2 ans je suis revenue et j'etait le phénomène,une sorte de traducteur alors j'ai arrêté de traduire et suis devenue peste noire ,je m'enfermait dans les toilettes pour lire.Et quand mes parents furent au courant ma mere a débarque dans ma classe...
sinon cela ne me derange pas de lire de longs textes
tititlacroix- Messages : 40
Date d'inscription : 08/10/2012
Re: la solitude...une solution?
Bonjour tititlacroix et tout le monde,
j'étais à farfouiller dans mon carquois à citations, et puis je suis tombé là-dessus :
« Il vaut mieux aller plus loin avec quelqu’un que nulle part avec tout le monde.»
... en fait, je triche un peu : la citation complète est :
« La fidélité : il vaut mieux aller plus loin avec quelqu’un que nulle part avec tout le monde.»
Pierre Bourgault
à +
j'étais à farfouiller dans mon carquois à citations, et puis je suis tombé là-dessus :
« Il vaut mieux aller plus loin avec quelqu’un que nulle part avec tout le monde.»
... en fait, je triche un peu : la citation complète est :
« La fidélité : il vaut mieux aller plus loin avec quelqu’un que nulle part avec tout le monde.»
Pierre Bourgault
à +
6 bouleaux- Messages : 545
Date d'inscription : 02/10/2012
Localisation : Nantes
Re: la solitude...une solution?
merci 6 bouleaux
en effet cela resume assez bien
en effet cela resume assez bien
tititlacroix- Messages : 40
Date d'inscription : 08/10/2012
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