Les Z seraient ils (plus) hermaphrodites?
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Les Z seraient ils (plus) hermaphrodites?
Au fil de mes lectures sur ZC et de mes échanges avec des Z, j'ai trouvé une caractéristique récurrente: définir sa personnalité comme un mélange de caractères masculins et féminins, un mélange qui a un effet sur la relation aux autres.
Par exemple une femme va évoquer une masculinité qui fait peur aux hommes et un homme une féminité qui soit attire soit fait fuir les femmes.
Je pense que ces traits peuvent être des éléments qui peuvent faire partie du décalage ressenti avec les autres dès l'enfance et du rejet par les autres dès le plus jeune âge.
Pour ma part, j'ai dès l'école primaire fortement ressenti une part de féminité chez moi que je me suis efforcé de gommer systématiquement afin d'être accepté par les autres garçons et de pouvoir attirer le regard des filles. Cette part de féminité m'était d'autant plus insupportable que je la ressentais physiquement à l'époque: mes traits étaient trop fins et, associés aux cheveux longs caractéristiques des années 70, me donnaient l'air d'une fille (je ne suis pas sur d'avoir été traité ainsi par les autres garçons: d'un côté je n'ai aucun souvenir de cela mais d'un autre le mot "femmelette" résonne douloureusement en moi).
Je pense aussi que cette dichotomie peut être associée à des caractéristiques zébriques:
- Hypersensibilité, empathie, questionnement, soif de connaissance.... => traits considérés comme féminins
- Efficience intellectuelle, force de caractère, énergie... => traits considérés comme masculins
L'idée de ce fil n'est pas de démarrer une discussion sur ce qui est masculin ou féminin (construction culturelle ou différences innées) ou sur la part de masculin et de féminin (animus et anima) chez tous les êtres humains, mais plutôt du ressenti et du vécu de chacun.
Ressentez vous une forte part de masculinité si vous êtes une femme et de féminité si vous êtes un homme?
Cette part de l'autre sexe vous a t'elle perturbé quand vous étiez enfant?
Avez vous essayé de la cacher ou de l'éliminer?
A-t'elle influencé le regard des autres enfants sur vous?
Comment la vivez vous aujourd'hui?
Comment influence t'elle votre relation aux autres aujourd'hui (ceux de votre sexe et du sexe opposé)?
Considérez vous que cette part de l'autre sexe se voit dans votre physique et/ou vos attitudes?
Re: Les Z seraient ils (plus) hermaphrodites?
Même constat chez pas mal de gens sur ce forum.
pour le moment je lie ça à l'ouverture d'esprit qui me plait chez les zèbres, vs. se conformer au carcan social qui a fini par faire de "gay" une insulte.
Mais c'est peut-être simplement une question d'oser l'assumer, plutôt que le refouler.
- Oui
- Occulté, j'en sais rien
- Oui (la cacher, plutôt que l'éliminer... elle m'a jamais déplu en tant que telle, cette part-là)
- Sûrement
- Mieux. Bien, en fait
- Ouverture. Compréhension
- Non
pour le moment je lie ça à l'ouverture d'esprit qui me plait chez les zèbres, vs. se conformer au carcan social qui a fini par faire de "gay" une insulte.
Mais c'est peut-être simplement une question d'oser l'assumer, plutôt que le refouler.
- Oui
- Occulté, j'en sais rien
- Oui (la cacher, plutôt que l'éliminer... elle m'a jamais déplu en tant que telle, cette part-là)
- Sûrement
- Mieux. Bien, en fait
- Ouverture. Compréhension
- Non
Dernière édition par FaWantsBi le Mer 10 Oct 2012 - 12:10, édité 1 fois
Fa- Messages : 1849
Date d'inscription : 23/06/2012
Age : 45
Re: Les Z seraient ils (plus) hermaphrodites?
Ooooh, que ça me parle!!!!!!!!! Et je m'en vais me questionner...reviendrai plus tard...Parce que oui, j'ai une grande part de masculinité en moi (enfin je suis féminine à ma façon comme je dis souvent). Et beaucoup des mes amis sont des hommes...Alors un lien? je ne sais pas...
Invité- Invité
Re: Les Z seraient ils (plus) hermaphrodites?
En voilà des questions intéressantes
Ressentez vous une forte part de masculinité si vous êtes une femme et de féminité si vous êtes un homme?
Oui, j'ai toujours ressenti ce que l'on considère comme des caractères masculins chez moi, parfois même plus développés que ma part féminine. Quand j'étais petite, je faisais pipi debout, "comme papa" !
Cette part de l'autre sexe vous a t'elle perturbé quand vous étiez enfant?
Perturbée ? Je ne crois pas... J'ai côtoyé des filles qui me ressemblaient, castagné les mecs quand j'étais petite, et puis appris à mettre en avant ma féminité pour les séduire par la suite, tout ça sans me sentir particulièrement perturbée non.
Avez vous essayé de la cacher ou de l'éliminer?
Ça dépend du contexte et de l'âge. Je préférais jouer au Mécano et aux Lego Technics disons avant l'adolescence, mais j'ai aussi été inscrite au club Barbie pour recevoir mes petits autocollants en forme de coeurs à partir de 11/12 ans. Côté look, j'étais assez fière qu'on me prenne pour un garçon avec mes cheveux très courts, jusqu'au collège où j'en ai eu marre et où j'ai laissé pousser mes cheveux et porté des boucles d'oreilles. Mais bon, je n'ai jamais vraiment pu cacher ce côté "garçon manqué"... et je l'ai même cultivé à certains moments.
A-t'elle influencé le regard des autres enfants sur vous?
Je ne crois pas. Mon côté extraverti/rigolo m'a toujours permis de me faire accepter comme je suis. Et j'ai l'impression qu'il est quand même socialement plus admis qu'une fille soit un peu masculine plutôt qu'un garçon se montre "trop" féminin, non ?
Comment la vivez vous aujourd'hui?
Comme un équilibre indispensable ! Anima/Animus, mes lectures d'adultes ont fini de me convaincre que cette "particularité" était en fait un degré de développement souhaitable. J'aime naviguer entre les différentes parties de moi, et pour rien au monde je n'essaierais d'en brider/exalter une plus que l'autre.
Comment influence t'elle votre relation aux autres aujourd'hui (ceux de votre sexe et du sexe opposé)?
Bonne question... Côté professionnel, je pense que c'est un atout de pouvoir utiliser ces deux facettes. Avec un homme, je joue sur le côté féminin pour le séduire, mais je lui montre des aspects masculins pour le rassurer sur mes compétences. Avec une femme, j'utilise la douceur féminine pour l'écouter et reformuler, et une capacité masculine à "cadrer" pour la rassurer.
Côté perso... j'ai toujours rencontré des hommes qui avaient un père manquant ou défaillant, donc en demande (inconsciente) de ce côté masculin, soutenant et cadrant à la fois. A contrario, l'histoire d'amour avec une femme m'a permis de développer considérablement ma féminité.
Considérez vous que cette part de l'autre sexe se voit dans votre physique et/ou vos attitudes?
Indéniablement, et j'aime jouer sur l’ambiguïté d'ailleurs. Côté physique, je trouve que la féminité peut être sublimée par un look masculin étudié. Je ne parle pas de la chemise de bûcheron bien sûr ! Mais une chemise d'homme qui s'ouvre négligemment sur la poitrine, ou un pantalon militaire qui moule les fesses, pour moi c'est beaucoup plus sexy qu'une mini-jupe et des talons aiguilles...
Côté attitude, je suis autant capable de me comporter avec douceur, accueil et tact que de jurer comme un charretier, chanter des chansons paillardes à tue-tête ou changer une roue de voiture sans aide.
Tiens du coup, j'ai bien envie de connaître tes propres réponses à ces questions Doinel
Ressentez vous une forte part de masculinité si vous êtes une femme et de féminité si vous êtes un homme?
Oui, j'ai toujours ressenti ce que l'on considère comme des caractères masculins chez moi, parfois même plus développés que ma part féminine. Quand j'étais petite, je faisais pipi debout, "comme papa" !
Cette part de l'autre sexe vous a t'elle perturbé quand vous étiez enfant?
Perturbée ? Je ne crois pas... J'ai côtoyé des filles qui me ressemblaient, castagné les mecs quand j'étais petite, et puis appris à mettre en avant ma féminité pour les séduire par la suite, tout ça sans me sentir particulièrement perturbée non.
Avez vous essayé de la cacher ou de l'éliminer?
Ça dépend du contexte et de l'âge. Je préférais jouer au Mécano et aux Lego Technics disons avant l'adolescence, mais j'ai aussi été inscrite au club Barbie pour recevoir mes petits autocollants en forme de coeurs à partir de 11/12 ans. Côté look, j'étais assez fière qu'on me prenne pour un garçon avec mes cheveux très courts, jusqu'au collège où j'en ai eu marre et où j'ai laissé pousser mes cheveux et porté des boucles d'oreilles. Mais bon, je n'ai jamais vraiment pu cacher ce côté "garçon manqué"... et je l'ai même cultivé à certains moments.
A-t'elle influencé le regard des autres enfants sur vous?
Je ne crois pas. Mon côté extraverti/rigolo m'a toujours permis de me faire accepter comme je suis. Et j'ai l'impression qu'il est quand même socialement plus admis qu'une fille soit un peu masculine plutôt qu'un garçon se montre "trop" féminin, non ?
Comment la vivez vous aujourd'hui?
Comme un équilibre indispensable ! Anima/Animus, mes lectures d'adultes ont fini de me convaincre que cette "particularité" était en fait un degré de développement souhaitable. J'aime naviguer entre les différentes parties de moi, et pour rien au monde je n'essaierais d'en brider/exalter une plus que l'autre.
Comment influence t'elle votre relation aux autres aujourd'hui (ceux de votre sexe et du sexe opposé)?
Bonne question... Côté professionnel, je pense que c'est un atout de pouvoir utiliser ces deux facettes. Avec un homme, je joue sur le côté féminin pour le séduire, mais je lui montre des aspects masculins pour le rassurer sur mes compétences. Avec une femme, j'utilise la douceur féminine pour l'écouter et reformuler, et une capacité masculine à "cadrer" pour la rassurer.
Côté perso... j'ai toujours rencontré des hommes qui avaient un père manquant ou défaillant, donc en demande (inconsciente) de ce côté masculin, soutenant et cadrant à la fois. A contrario, l'histoire d'amour avec une femme m'a permis de développer considérablement ma féminité.
Considérez vous que cette part de l'autre sexe se voit dans votre physique et/ou vos attitudes?
Indéniablement, et j'aime jouer sur l’ambiguïté d'ailleurs. Côté physique, je trouve que la féminité peut être sublimée par un look masculin étudié. Je ne parle pas de la chemise de bûcheron bien sûr ! Mais une chemise d'homme qui s'ouvre négligemment sur la poitrine, ou un pantalon militaire qui moule les fesses, pour moi c'est beaucoup plus sexy qu'une mini-jupe et des talons aiguilles...
Côté attitude, je suis autant capable de me comporter avec douceur, accueil et tact que de jurer comme un charretier, chanter des chansons paillardes à tue-tête ou changer une roue de voiture sans aide.
Tiens du coup, j'ai bien envie de connaître tes propres réponses à ces questions Doinel
♡Maïa- Messages : 1734
Date d'inscription : 06/03/2012
Re: Les Z seraient ils (plus) hermaphrodites?
Bien avant de connaître ma douance je m'étais fait la réflexion que ma pâte contenait une bonne part d'ingrédients qu'on dit féminins : sensibilité, sentiment esthétique, mépris profond pour la force brute, etc. Relations plus aisées avec les filles aussi, surtout dans l'enfance où les clans sont rarement mixtes.
Admettre cette part comme pleinement constitutive de ce que j'étais ne m'a jamais dérangé, bien au contraire, et je ne me souviens à aucun moment d'avoir imaginé de la céder, ou de la mettre sous l'éteignoir, dans un quelconque but d'intégration sociale. Dans tous les univers où, implicitement ou non, on me faisait comprendre "qu'être un mec" signifiait gommer cette part et endosser un certain uniforme de mâle, la réponse a été la même : tel je suis, tel je reste. Cela dit, ma part-féminine reste quand même très intérieure et discrète, et jamais personne ne m'a désigné comme efféminé ou supposé des implications sur ma sexualité (laquelle est hétéro, ordinaire et sans ambiguité).
En fait, dans mon cas au moins, je pense qu'il s'agit moins d'une dose de "féminité" que de la présence chez moi de valeurs traditionnellement considérées comme non viriles dans l'univers macho-conservateur-biscotos. De sorte qu'il y a là plus un biais culturel qu'autre chose. L'hypersensibilité et l'esthétique sont des caractéristiques qui pourraient parfaitement recouper, être transversales à la séparation homme-femme. Sur ce point précis, je pense que les sexualiser est une construction culturelle, bateau et réversible.
Admettre cette part comme pleinement constitutive de ce que j'étais ne m'a jamais dérangé, bien au contraire, et je ne me souviens à aucun moment d'avoir imaginé de la céder, ou de la mettre sous l'éteignoir, dans un quelconque but d'intégration sociale. Dans tous les univers où, implicitement ou non, on me faisait comprendre "qu'être un mec" signifiait gommer cette part et endosser un certain uniforme de mâle, la réponse a été la même : tel je suis, tel je reste. Cela dit, ma part-féminine reste quand même très intérieure et discrète, et jamais personne ne m'a désigné comme efféminé ou supposé des implications sur ma sexualité (laquelle est hétéro, ordinaire et sans ambiguité).
En fait, dans mon cas au moins, je pense qu'il s'agit moins d'une dose de "féminité" que de la présence chez moi de valeurs traditionnellement considérées comme non viriles dans l'univers macho-conservateur-biscotos. De sorte qu'il y a là plus un biais culturel qu'autre chose. L'hypersensibilité et l'esthétique sont des caractéristiques qui pourraient parfaitement recouper, être transversales à la séparation homme-femme. Sur ce point précis, je pense que les sexualiser est une construction culturelle, bateau et réversible.
Invité- Invité
Re: Les Z seraient ils (plus) hermaphrodites?
Merci Mogwai. Je compte bien répondre moi même à mes questions, mais pas tout de suite. Il faut que cela murisse un peu en moi. Je pense que ce soir je serai en mesure d'y répondre avec suffisamment d'acuité.
Re: Les Z seraient ils (plus) hermaphrodites?
En fait, dans mon cas au moins, je pense qu'il s'agit moins d'une dose de "féminité" que de la présence chez moi de valeurs traditionnellement considérées comme non viriles dans l'univers macho-conservateur-biscotos. De sorte qu'il y a là plus un biais culturel qu'autre chose. L'hypersensibilité et l'esthétique sont des caractéristiques qui pourraient parfaitement recouper, être transversales à la séparation homme-femme. Sur ce point précis, je pense que les sexualiser est une construction culturelle, bateau et réversible.
Je suis tout à fait d'accord avec toi Fusain. C'est pour cela que je veux placer la discussion sous l'angle du ressenti par rapport aux autres et aux canons de la société.
Re: Les Z seraient ils (plus) hermaphrodites?
Bon et bien j'ai réfléchi et finalement (je me suis énervée tte seule en essayant d'analyser ça ) je suis juste féminine à ma façon avec quelques fois des attitudes, des comportements ou des goûts que LES AUTRES attribuent uniquement aux hommes. Finalement ce n'est pas à moi que ça pause un problème mais aux autres et donc à moi un peu dans leur regard. Mais on peut exister en dehors de tous ces codes et être féminine, en fait je ne fais que revisiter les codes de la féminité pour faire exister la mienne.
Invité- Invité
Re: Les Z seraient ils (plus) hermaphrodites?
Après réflexion...
je pense être féminine jusqu'au bout des ongles
je pense être féminine jusqu'au bout des ongles
Invité- Invité
Re: Les Z seraient ils (plus) hermaphrodites?
Je suis d'accord avec toi Steph, ça m'a toujours énervée cette nécessité d'endosser des codes... Je SUIS une femme, que je sois nue, en pantalon, en sac poubelle ou en robe ! Et celui qui a besoin que je mette un string pour s'en convaincre, euh... je ne le comprends pas en fait... Ça ne veut pas dire que traîner non peignée en pyjama à rayures soit le top du glamour, mais j'ai toujours eu l'impression que porter des attributs dits "féminins" relevait plus du déguisement qu'autre chose...
Moi qui suis sensible au charme des femmes, je sens bien que cette sensibilité ne va pas se nicher du tout au même endroit que pour un homme. Ça m'échappe complètement qu'on puisse se laisser leurrer par certains attributs/attitudes et ne pas voir la personne qui se trouve derrière ces artifices (personne parfois totalement dénuée de sensualité par ailleurs, ou encore phallique et castratrice malgré les codes typiquement féminins utilisés,...).
J'aurais même tendance à penser que, comme pour les frites Mac Cain, plus une femme/un homme s'applique à arborer des attributs clairement définis socialement, plus il me semble susceptible d'avoir un problème d'ancrage dans son sexe/genre et d'accueil de sa partie complémentaire.
Est-ce que tout cela relève d'un rejet des codes sociaux ? D'une capacité à décoder les masques (oh, le roi est nu !) ? D'une incapacité intrinsèque à accepter de devoir faire un choix ? (les trois étant typiques des zèbres)
Moi qui suis sensible au charme des femmes, je sens bien que cette sensibilité ne va pas se nicher du tout au même endroit que pour un homme. Ça m'échappe complètement qu'on puisse se laisser leurrer par certains attributs/attitudes et ne pas voir la personne qui se trouve derrière ces artifices (personne parfois totalement dénuée de sensualité par ailleurs, ou encore phallique et castratrice malgré les codes typiquement féminins utilisés,...).
J'aurais même tendance à penser que, comme pour les frites Mac Cain, plus une femme/un homme s'applique à arborer des attributs clairement définis socialement, plus il me semble susceptible d'avoir un problème d'ancrage dans son sexe/genre et d'accueil de sa partie complémentaire.
Est-ce que tout cela relève d'un rejet des codes sociaux ? D'une capacité à décoder les masques (oh, le roi est nu !) ? D'une incapacité intrinsèque à accepter de devoir faire un choix ? (les trois étant typiques des zèbres)
♡Maïa- Messages : 1734
Date d'inscription : 06/03/2012
Re: Les Z seraient ils (plus) hermaphrodites?
Juste, moi je les utilise les "attributs féminins" mais savamment dosé, à ma façon
Invité- Invité
Re: Les Z seraient ils (plus) hermaphrodites?
M
Dernière édition par Théodicée le Lun 18 Fév 2013 - 22:26, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Les Z seraient ils (plus) hermaphrodites?
Effectivement j'ai plus répondu/ au contenu du post que/ à son titre précisément.
Invité- Invité
Re: Les Z seraient ils (plus) hermaphrodites?
"Hermaphrodite" était juste un titre imagé ("ce qui réunit les caractéristiques des deux sexes" selon Wikipédia). Je voulais faire court. J'avais d'abord pensé à "transgenre" mais là pour le coup j'aurais été encore plus loin du propos.
Re: Les Z seraient ils (plus) hermaphrodites?
Merci de ce recadrage tout en douceur Théodicée
Compte-tenu des réponses, on avait tous compris que le titre n'était pas approprié au contenu... et on est passé outre en effet.
Ceci-dit, on dit quoi pour une personne qui a psychiquement des parts féminine et masculine ??
Je vois bien pour :
- le corps : hermaphrodite
- l'inclination sexuelle : bisexuel(le)
- le genre (identité psychique) : transgenre (si l'on s'en tient au sens strict du terme selon Wikipédia)
Mais quid d'une personne qui sait, admet et vit son genre pleinement, tout en accueillant les parties psychiques masculines et féminines qui sont en elles ? On dit normal(e) ?
Compte-tenu des réponses, on avait tous compris que le titre n'était pas approprié au contenu... et on est passé outre en effet.
Ceci-dit, on dit quoi pour une personne qui a psychiquement des parts féminine et masculine ??
Je vois bien pour :
- le corps : hermaphrodite
- l'inclination sexuelle : bisexuel(le)
- le genre (identité psychique) : transgenre (si l'on s'en tient au sens strict du terme selon Wikipédia)
Mais quid d'une personne qui sait, admet et vit son genre pleinement, tout en accueillant les parties psychiques masculines et féminines qui sont en elles ? On dit normal(e) ?
Dernière édition par Mogwai le Mer 10 Oct 2012 - 14:49, édité 1 fois
♡Maïa- Messages : 1734
Date d'inscription : 06/03/2012
Re: Les Z seraient ils (plus) hermaphrodites?
- Flood:
- Au fait Doinel, chapeau bas, tu as réussi à me faire participer à un fil ailleurs que dans les parties présentations et rencontres ! Je fais un spoiler hein, j'ai pas l'habitude d'être dans ces contrées, je crois qu'il faut y faire un peu plus attention...
Dernière édition par Mogwai le Mer 10 Oct 2012 - 14:38, édité 1 fois
♡Maïa- Messages : 1734
Date d'inscription : 06/03/2012
6 bouleaux- Messages : 545
Date d'inscription : 02/10/2012
Localisation : Nantes
Re: Les Z seraient ils (plus) hermaphrodites?
Ceci-dit, on dit quoi pour une personne qui a psychiquement des parts féminine et masculine ??
Une personne équilibrée peut être?
Mogwai, je suis content de t'avoir fait t'aventurer dans d'autres contrées.
Re: Les Z seraient ils (plus) hermaphrodites?
Hmmm, je ne suis pas certaine que je vais y faire de vieux os... En une seule page, je me suis sentie déjà mal à l'aise deux fois, alors que ça ne m'arrive pratiquement jamais ailleurs, c'est ennuyeux... Je suis probablement trop hypersensible pour participer à des débats/discussions en dehors du cadre douillet des fils personnels où globalement chacun fait un effort pour donner son avis avec bienveillance.Doinel a écrit:Mogwai, je suis content de t'avoir fait t'aventurer dans d'autres contrées.
- Spoiler:
- Ah oui, pourquoi deux fois ? Ça m'interpelle beaucoup de voir accolés les expressions "hétéro", "ordinaire" et "sans ambiguïté" pour qualifier une sexualité. Je ne peux pas m'empêcher de me dire que la mienne (de sexualité) est relativement ordinaire, et sans ambiguïté elle aussi, bien que pas que hétéro... Je n'arrive d'ailleurs pas à trouver un exemple de sexualité qui serait "ambiguë"... Même en cherchant la définition du mot, je reste coite. L’ambiguïté se situerait plus pour moi sur le rapport que l'on a à une sexualité, plutôt que dans la qualification même de celle-ci. Mais bon, c'est en dehors du propos de ce fil.
♡Maïa- Messages : 1734
Date d'inscription : 06/03/2012
Re: Les Z seraient ils (plus) hermaphrodites?
- Spoiler:
- je te rejoins Mogwaĩ , quelque fois moi aussi j'ai peur de me faire un peu trop "bousculer", je n'interviens que lorsque ça me touche particulièrement et j'évite qd je ne le sens pas...
Invité- Invité
Re: Les Z seraient ils (plus) hermaphrodites?
- Spoiler:
- Un exemple de sexualité ambigüe : enculer des mouches
Re: Les Z seraient ils (plus) hermaphrodites?
Bon je me lance...
Ressentez vous une forte part de masculinité si vous êtes une femme et de féminité si vous êtes un homme?
Oui
Cette part de l'autre sexe vous a t'elle perturbé quand vous étiez enfant?
Enormément et ce pour deux raisons.
J'avais été en maternelle et en début de primaire un petit garçon très viril, tant dans son physique que dans son comportement. J'ai donc eu à une époque la sensation de me transformer en fille et donc de perdre mon identité. J'avais l'impression que je passais d'un extrême à l'autre.
J'ai pendant un temps attribué mon sentiment de décalage entièrement à cette particularité. J'étais le premier de la classe sans le moindre effort mais je ne me sentais pas particulièrement intelligent. Ma différence devait être liée à autre chose.
Avez vous essayé de la cacher ou de l'éliminer?
De l'éliminer totalement. Je voulais redevenir le petit garçon que j'avais été.
Par exemple, il a longtemps été inconcevable pour moi de passer du temps avec une fille. En primaire, il y avait une (très jolie) fille qui me courait littéralement après en me criant des "Je t'aime!". Pour moi c'était le comble de l'horreur. Il me semble l'avoir reconnue des années plus tard dans un restau U. Je me suis abstenu d'aller vers elle et de lui dire: "Tu sais, à une époque tu m'as couru après. Je n'étais pas prêt mais aujourd'hui c'est quand tu veux".
Avec le temps j'ai voulu à la fois cacher ma part de féminité et la préserver coûte que coûte parce que je sentais qu'elle était au cœur de ma personnalité.
Et puis j'ai décidé de l'assumer pleinement, en tout cas dans des contextes propices que je recherche.
A-t'elle influencé le regard des autres enfants sur vous?
Je ne sais pas. Je ne me suis jamais senti rejeté par les autres (ou alors j'ai occulté). Je pense que je me sentais plus différent des autres qu'ils me ressentaient comme différent d'eux.
Comment la vivez vous aujourd'hui?
Plutôt bien mais il me reste quelques séquelles de mon passé.
Quand on braque un appareil photo sur moi je me sens comme un animal pris dans les phares d'une voiture. Et si je déteste me voir en photo c'est que je n'aime pas ce que j'y perçois. Sur certaines, je vois un homme très viril et je ne me reconnais pas. Ce ne peut être moi. Sur d'autres, quand je vois en particulier mon regard, je perçois ma part féminine et je ne supporte pas qu'elle soit (à mes yeux) si visible.
Comment influence t'elle votre relation aux autres aujourd'hui (ceux de votre sexe et du sexe opposé)?
Je préfère largement la compagnie des femmes à celle des hommes. Avec elles, je peux laisser libre court à mes composantes "masculines" et "féminines", être entier. Et je sens que c'est apprécié.
Avec un homme, je me dois de ne monter que la partie masculine de ma personnalité (ou du moins cacher en partie la féminine), même en face d'hommes qui assument totalement leur part de féminité (et qui sont en fait les seuls qui m'intéressent vraiment).
A une époque, j'avais un ami qui était un vrai "piège à filles". Quand on était tous les deux, il se laissait aller à confier des choses très intimes. Je l'écoutais mais me sentais incapable de me livrer ainsi à un autre homme, fusse-t'il mon meilleur ami. Un jour, il m'a confié son désir d'essayer une fois pour voir une expérience homosexuelle et m'a fait comprendre que si cela se passait, il aimerait bien que ce soit avec moi. Je n'ai pas relevé.
Tout nouveau dans un boulot mon "chef" m'a après quelques minutes invité au restau pour faire connaissance. Très rapidement il m'a fait comprendre qu'il était homo. Je ne pense pas qu'il m'ait cru gay (personne ne s'est jamais trompé sur mon orientation) et d'ailleurs il se disait capable de "détecter" immédiatement un homme gay et il me l'a prouvé plusieurs fois. Alors qu'il cachait son homosexualité à la plupart de ses collègues, il sentait ceux à qui il pouvait en parler. Lui aussi était capable de se livrer à moi en sachant qu'il aurait une écoute attentive et sans risque de jugement, tout en sachant qu'il n'aurait pas la réciprocité.
J'ai aussi connu une lesbienne qui disait (en plaisantant peut être, mais ce n'était pas tout à fait clair) qu'elle était amoureuse de moi et qu'elle se verrait bien "franchir le pas" avec moi. Comme elle le disait à table, avec un coup dans le nez, devant sa compagne et devant la mienne, qui accessoirement était sa nièce, cela provoquait un certain malaise.
Je suis attiré par des femmes très féminines mais je suis aussi extrêmement troublé (positivement) par les côtés masculins qu'elles peuvent montrer. Un joli visage très féminin associé à une coupe de cheveux masculine, une femme portant des vêtements masculins, une femme qui raconte des obscénités comme un homme, me font fondre.
Comme ici ou là.
Considérez vous que cette part de l'autre sexe se voit dans votre physique et/ou vos attitudes?
Je pense que certaines personnes peuvent le percevoir très vite mais que la plupart en sont complètement incapable.
Ressentez vous une forte part de masculinité si vous êtes une femme et de féminité si vous êtes un homme?
Oui
Cette part de l'autre sexe vous a t'elle perturbé quand vous étiez enfant?
Enormément et ce pour deux raisons.
J'avais été en maternelle et en début de primaire un petit garçon très viril, tant dans son physique que dans son comportement. J'ai donc eu à une époque la sensation de me transformer en fille et donc de perdre mon identité. J'avais l'impression que je passais d'un extrême à l'autre.
J'ai pendant un temps attribué mon sentiment de décalage entièrement à cette particularité. J'étais le premier de la classe sans le moindre effort mais je ne me sentais pas particulièrement intelligent. Ma différence devait être liée à autre chose.
Avez vous essayé de la cacher ou de l'éliminer?
De l'éliminer totalement. Je voulais redevenir le petit garçon que j'avais été.
Par exemple, il a longtemps été inconcevable pour moi de passer du temps avec une fille. En primaire, il y avait une (très jolie) fille qui me courait littéralement après en me criant des "Je t'aime!". Pour moi c'était le comble de l'horreur. Il me semble l'avoir reconnue des années plus tard dans un restau U. Je me suis abstenu d'aller vers elle et de lui dire: "Tu sais, à une époque tu m'as couru après. Je n'étais pas prêt mais aujourd'hui c'est quand tu veux".
Avec le temps j'ai voulu à la fois cacher ma part de féminité et la préserver coûte que coûte parce que je sentais qu'elle était au cœur de ma personnalité.
Et puis j'ai décidé de l'assumer pleinement, en tout cas dans des contextes propices que je recherche.
A-t'elle influencé le regard des autres enfants sur vous?
Je ne sais pas. Je ne me suis jamais senti rejeté par les autres (ou alors j'ai occulté). Je pense que je me sentais plus différent des autres qu'ils me ressentaient comme différent d'eux.
Comment la vivez vous aujourd'hui?
Plutôt bien mais il me reste quelques séquelles de mon passé.
Quand on braque un appareil photo sur moi je me sens comme un animal pris dans les phares d'une voiture. Et si je déteste me voir en photo c'est que je n'aime pas ce que j'y perçois. Sur certaines, je vois un homme très viril et je ne me reconnais pas. Ce ne peut être moi. Sur d'autres, quand je vois en particulier mon regard, je perçois ma part féminine et je ne supporte pas qu'elle soit (à mes yeux) si visible.
Comment influence t'elle votre relation aux autres aujourd'hui (ceux de votre sexe et du sexe opposé)?
Je préfère largement la compagnie des femmes à celle des hommes. Avec elles, je peux laisser libre court à mes composantes "masculines" et "féminines", être entier. Et je sens que c'est apprécié.
Avec un homme, je me dois de ne monter que la partie masculine de ma personnalité (ou du moins cacher en partie la féminine), même en face d'hommes qui assument totalement leur part de féminité (et qui sont en fait les seuls qui m'intéressent vraiment).
A une époque, j'avais un ami qui était un vrai "piège à filles". Quand on était tous les deux, il se laissait aller à confier des choses très intimes. Je l'écoutais mais me sentais incapable de me livrer ainsi à un autre homme, fusse-t'il mon meilleur ami. Un jour, il m'a confié son désir d'essayer une fois pour voir une expérience homosexuelle et m'a fait comprendre que si cela se passait, il aimerait bien que ce soit avec moi. Je n'ai pas relevé.
Tout nouveau dans un boulot mon "chef" m'a après quelques minutes invité au restau pour faire connaissance. Très rapidement il m'a fait comprendre qu'il était homo. Je ne pense pas qu'il m'ait cru gay (personne ne s'est jamais trompé sur mon orientation) et d'ailleurs il se disait capable de "détecter" immédiatement un homme gay et il me l'a prouvé plusieurs fois. Alors qu'il cachait son homosexualité à la plupart de ses collègues, il sentait ceux à qui il pouvait en parler. Lui aussi était capable de se livrer à moi en sachant qu'il aurait une écoute attentive et sans risque de jugement, tout en sachant qu'il n'aurait pas la réciprocité.
J'ai aussi connu une lesbienne qui disait (en plaisantant peut être, mais ce n'était pas tout à fait clair) qu'elle était amoureuse de moi et qu'elle se verrait bien "franchir le pas" avec moi. Comme elle le disait à table, avec un coup dans le nez, devant sa compagne et devant la mienne, qui accessoirement était sa nièce, cela provoquait un certain malaise.
Je suis attiré par des femmes très féminines mais je suis aussi extrêmement troublé (positivement) par les côtés masculins qu'elles peuvent montrer. Un joli visage très féminin associé à une coupe de cheveux masculine, une femme portant des vêtements masculins, une femme qui raconte des obscénités comme un homme, me font fondre.
Comme ici ou là.
Considérez vous que cette part de l'autre sexe se voit dans votre physique et/ou vos attitudes?
Je pense que certaines personnes peuvent le percevoir très vite mais que la plupart en sont complètement incapable.
Re: Les Z seraient ils (plus) hermaphrodites?
.
Dernière édition par Mazarine La Non-Zèbre le Jeu 11 Oct 2012 - 15:59, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Les Z seraient ils (plus) hermaphrodites?
Je crois que j'opterais pour "androgynie" dans ce contexteDoinel a écrit:
"Hermaphrodite" était juste un titre imagé ("ce qui réunit les caractéristiques des deux sexes" selon Wikipédia). Je voulais faire court. J'avais d'abord pensé à "transgenre" mais là pour le coup j'aurais été encore plus loin du propos.
Invité- Invité
Re: Les Z seraient ils (plus) hermaphrodites?
Nous avons eu quasiment la même enfance, Doinel.
Cela ne m'étonne pas, en fonction des discussions que nous avons eues. Simplement, j'étais plus réservé, ou est-ce que les circonstances n'ont pas été les mêmes, au point d'introduire une divergence ? Au final j'ai moins vécu, investissant surtout le champ intellectuel.
J'indique juste quelques éléments qui diffèrent.
La part de féminité qui m'a posé problème, c'était plutôt au collège, quand j'ai commencé à me calmer.
Avant j'étais à la fois bon élève et indiscipliné, enfant sage et casse-cou. Ce qui fait aussi que je n'ai jamais été tout à fait premier de la classe. Il m'a fallu attendre la faculté. Par ailleurs je n'ai commencé à me coiffer correctement qu'en classe de terminale. Avant c'était juste une main dans les cheveux.
J'ai encore été pris pour une fille au lycée. Par la suite, c'est plutôt le fait de paraître beaucoup plus jeune qui m'a gêné. Il y a un an, à 47 ans, j'ai demandé lors d'une réunion de Mensa (où je me suis d'ailleurs montré gaffeur avec l'une d'entre-nous si j'ai de bons yeux). On m'a donné entre 34 et 42 ans. Et pourtant la barbe doit me vieillir un peu, sans parler des cheveux qui s'éclaircissent où se piquent de blanc.
J'ai toujours été très masculin dans ma représentation de moi-même, et étonné qu'on puisse ne pas l'être. À partir de la terminale, j'ai pourtant découvert que la compagnie des filles était finalement plus agréable, indépendamment du désir sexuel. Et depuis cela ne m'a pas quitté.
Je suis attiré par les femmes très féminines mais j'ai vécu deux ans avec une femme qui avait commencé sa vie sexuelle, et pendant dix ans, avec une femme. Physiquement elle était assez femme. Certaines petites particularités dans son apparence étaient compensés par certaines façons d'être qui permettaient un échange plus complet entre nous. Ah ! et puis ce plaisir avant l'amour de se bagarrer avec une fille comme entre deux garçons !
Cela ne m'étonne pas, en fonction des discussions que nous avons eues. Simplement, j'étais plus réservé, ou est-ce que les circonstances n'ont pas été les mêmes, au point d'introduire une divergence ? Au final j'ai moins vécu, investissant surtout le champ intellectuel.
J'indique juste quelques éléments qui diffèrent.
La part de féminité qui m'a posé problème, c'était plutôt au collège, quand j'ai commencé à me calmer.
Avant j'étais à la fois bon élève et indiscipliné, enfant sage et casse-cou. Ce qui fait aussi que je n'ai jamais été tout à fait premier de la classe. Il m'a fallu attendre la faculté. Par ailleurs je n'ai commencé à me coiffer correctement qu'en classe de terminale. Avant c'était juste une main dans les cheveux.
J'ai encore été pris pour une fille au lycée. Par la suite, c'est plutôt le fait de paraître beaucoup plus jeune qui m'a gêné. Il y a un an, à 47 ans, j'ai demandé lors d'une réunion de Mensa (où je me suis d'ailleurs montré gaffeur avec l'une d'entre-nous si j'ai de bons yeux). On m'a donné entre 34 et 42 ans. Et pourtant la barbe doit me vieillir un peu, sans parler des cheveux qui s'éclaircissent où se piquent de blanc.
J'ai toujours été très masculin dans ma représentation de moi-même, et étonné qu'on puisse ne pas l'être. À partir de la terminale, j'ai pourtant découvert que la compagnie des filles était finalement plus agréable, indépendamment du désir sexuel. Et depuis cela ne m'a pas quitté.
Je suis attiré par les femmes très féminines mais j'ai vécu deux ans avec une femme qui avait commencé sa vie sexuelle, et pendant dix ans, avec une femme. Physiquement elle était assez femme. Certaines petites particularités dans son apparence étaient compensés par certaines façons d'être qui permettaient un échange plus complet entre nous. Ah ! et puis ce plaisir avant l'amour de se bagarrer avec une fille comme entre deux garçons !
Dernière édition par Pieyre le Mer 10 Oct 2012 - 19:46, édité 4 fois (Raison : petites imperfections de mots)
Pieyre- Messages : 20908
Date d'inscription : 17/03/2012
Localisation : Quartier Latin
Re: Les Z seraient ils (plus) hermaphrodites?
Je suis un homme qui aime les femmes.
Mais j'ai toujours attirer les hommes qui aime les hommes car j'ai toujour eux peut-être une ambiguïté dans ma façon d’être.
J'ai eu des proposition d'homme agréable qui ont été très amicale à long terme tous comme des très désagréable car on ne comprenait pas mon refus.
J'ai par la sensibilité été très proche des femmes pour les comprendre .
J'ai jamais respecter les codes couleur, en mettant des vetement d'homme rose ou de couleur vivre. c'est pour moi un moyen d'assumer sa masculinité .
Les code c'est quelque chose d'idiot.
Faisant du 37 fillettte (je suis pas grand) j'ai par choix adopté pour mes pied un mode totaly Gays et j'assume pleinement.
J'adore aller chez JENNIFER et H&M acheter des chaussette rose ou a petit coeur à strass et paillettes . Et celas avec des KiKers Rouge et jaune ou créme et rose.Les kikers étant des super chaussure de marche. J'aime comme les filles grace au meme neurone ( Chaussure sac a main) coordoner ça avec des caleçon de couleur rigolote.
Je vous raconte pas l'effet que celas fait dans le TGV Pros en 1er parmis les cadre dynamique l'effet que celas fait.
J'ai le chemise pentalon bleu classique et au pied une éxplosion funky qui dénote.
Au travail j'ai un jolie uniforme et cette touche de fantaisie me plaie car du haut des chaussures vernis apparaisse le rose des chaussettes.
Assumer qui ont est c'est comme assumer sa sexualité .
C'est a nous de savoir les limites libertaire du raisonnable , faire tous ce qui nous parait irraisonnable aux autres dans la limite de la loi et qui nous parais raisonnable à nos yeux.
J'ai toujours adorer faire jeunes adulte les boutique avec les filles j'était à la foi le bon copain et la copine idéal (ne risque pas de piquer le copain ?),
C'était peut-être pas habituel pour un homme mais c'était aussi très excitant de les voir essayé des petite robe sexy et parler de leur expérience moi qui était pas très bon pour les charmer . Pour moi c'est des bon souvenir car je passais de meilleur moment que à regarder le foot avec les garçon. Toute façon j'aime le rugby.
J'ai passer ma scolarité avec que des filles car je me sentait plus proche et c'était un moyen aussi de moins attirer les yeux des tirants de cour de récré. Toujours se cacher et se fondre dans la masse pour éviter les ennuis ?
Mais j'ai toujours attirer les hommes qui aime les hommes car j'ai toujour eux peut-être une ambiguïté dans ma façon d’être.
J'ai eu des proposition d'homme agréable qui ont été très amicale à long terme tous comme des très désagréable car on ne comprenait pas mon refus.
J'ai par la sensibilité été très proche des femmes pour les comprendre .
J'ai jamais respecter les codes couleur, en mettant des vetement d'homme rose ou de couleur vivre. c'est pour moi un moyen d'assumer sa masculinité .
Les code c'est quelque chose d'idiot.
Faisant du 37 fillettte (je suis pas grand) j'ai par choix adopté pour mes pied un mode totaly Gays et j'assume pleinement.
J'adore aller chez JENNIFER et H&M acheter des chaussette rose ou a petit coeur à strass et paillettes . Et celas avec des KiKers Rouge et jaune ou créme et rose.Les kikers étant des super chaussure de marche. J'aime comme les filles grace au meme neurone ( Chaussure sac a main) coordoner ça avec des caleçon de couleur rigolote.
Je vous raconte pas l'effet que celas fait dans le TGV Pros en 1er parmis les cadre dynamique l'effet que celas fait.
J'ai le chemise pentalon bleu classique et au pied une éxplosion funky qui dénote.
Au travail j'ai un jolie uniforme et cette touche de fantaisie me plaie car du haut des chaussures vernis apparaisse le rose des chaussettes.
Assumer qui ont est c'est comme assumer sa sexualité .
C'est a nous de savoir les limites libertaire du raisonnable , faire tous ce qui nous parait irraisonnable aux autres dans la limite de la loi et qui nous parais raisonnable à nos yeux.
J'ai toujours adorer faire jeunes adulte les boutique avec les filles j'était à la foi le bon copain et la copine idéal (ne risque pas de piquer le copain ?),
C'était peut-être pas habituel pour un homme mais c'était aussi très excitant de les voir essayé des petite robe sexy et parler de leur expérience moi qui était pas très bon pour les charmer . Pour moi c'est des bon souvenir car je passais de meilleur moment que à regarder le foot avec les garçon. Toute façon j'aime le rugby.
J'ai passer ma scolarité avec que des filles car je me sentait plus proche et c'était un moyen aussi de moins attirer les yeux des tirants de cour de récré. Toujours se cacher et se fondre dans la masse pour éviter les ennuis ?
spirou- Messages : 84
Date d'inscription : 29/09/2012
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Localisation : Marche sur l'eau
Re: Les Z seraient ils (plus) hermaphrodites?
Bonjour
Je me sent aussi concernée en fait j'ai mon temps ou je suis très feminine je veut mettre du verni changer ,ect.... Mais quelque chose en moi attire les garçons en fait ma relation avec les garçons ont toujours étée bonnes et j'ai toujours eu des amis garçons alors que je me suis toujours assez mal entendue avec les filles mais ceci est pour mon cas et je ne veut pas deranger avec mon vocabulaire simplet et mes petits temoignages
Je me sent aussi concernée en fait j'ai mon temps ou je suis très feminine je veut mettre du verni changer ,ect.... Mais quelque chose en moi attire les garçons en fait ma relation avec les garçons ont toujours étée bonnes et j'ai toujours eu des amis garçons alors que je me suis toujours assez mal entendue avec les filles mais ceci est pour mon cas et je ne veut pas deranger avec mon vocabulaire simplet et mes petits temoignages
tititlacroix- Messages : 40
Date d'inscription : 08/10/2012
Re: Les Z seraient ils (plus) hermaphrodites?
La preuve que tu ne déranges pas, c'est que nous sommes plusieurs à avoir commencé notre témoignage par les années de primaire et de collège. Et même, avec la distance du temps, si nous avons plus de facilité d'écriture, il est possible aussi que nous arrangions un peu la réalité.
Pieyre- Messages : 20908
Date d'inscription : 17/03/2012
Localisation : Quartier Latin
Re: Les Z seraient ils (plus) hermaphrodites?
e crois que j'opterais pour "androgynie" dans ce contexte
Ce serait tout aussi trompeur en titre car on ne parle pas forcément d'apparence physique (même si je viens de voir que le terme peut être employé dans un sens non lié à l'apparence et serait donc le plus exact).
La part de féminité qui m'a posé problème, c'était plutôt au collège, quand j'ai commencé à me calmer.
Pieyre, Il y a en effet des ressemblances, mais chez moi ça a commencé à s'arranger en cours de collège, quand mon physique a commencé à devenir plus viril.
je ne veut pas deranger avec mon vocabulaire simplet et mes petits temoignages
tititlacroix, tu es ici chez toi et personne ne te jugeras sur ta façon d'écrire et le contenu.
Re: Les Z seraient ils (plus) hermaphrodites?
Je suis d'accord avec toi, mais j'ai bien aimé la proposition de Cherokee...Doinel a écrit:Ce serait tout aussi trompeur en titre car on ne parle pas forcément d'apparence physique (même si je viens de voir que le terme peut être employé dans un sens non lié à l'apparence et serait donc le plus exact).
Ce n'est peut-être pas tout à fait exact mais c'est peut-être le plus approchant, et ça porte moins à confusion que "androgyne" non ?
♡Maïa- Messages : 1734
Date d'inscription : 06/03/2012
Re: Les Z seraient ils (plus) hermaphrodites?
On pourrait parler d'une identité sexuée mixte, ou d'une conscience sexuée partagée... des formules comme ça. Mais il doit bien exister quelque chose déjà dans la littérature psychologique.
Pieyre- Messages : 20908
Date d'inscription : 17/03/2012
Localisation : Quartier Latin
Re: Les Z seraient ils (plus) hermaphrodites?
Que "hermaphrodite" tu veux dire?
Ca dépend, l'hermaphrodisme est invisible la plupart du temps alors que l'androgynie (physique) est ce qui frappe les yeux. Mais bon, pour citer Harpo, arrêtons de bip bip les mouches.
Ca dépend, l'hermaphrodisme est invisible la plupart du temps alors que l'androgynie (physique) est ce qui frappe les yeux. Mais bon, pour citer Harpo, arrêtons de bip bip les mouches.
Re: Les Z seraient ils (plus) hermaphrodites?
Euh oui, bien sûrDoinel a écrit:Que "hermaphrodite" tu veux dire?
♡Maïa- Messages : 1734
Date d'inscription : 06/03/2012
Re: Les Z seraient ils (plus) hermaphrodites?
Bon OK, après j'arrêteDoinel a écrit:Mais bon, pour citer Harpo, arrêtons de bip bip les mouches.
Juste, j'ai trouvé ça, c'est intéressant :
http://artslivres.com/ShowArticle.php?Id=1611
Le signe du yin / yang est donc un symbole de la nature androgyne de la psyché. Nul n’est tout à fait homme ni totalement femme ; selon le degré de connaissance de soi, la partie complémentaire sera plus ou moins intégrée. Aux deux extrêmes, on aura d’un côté une personne totalement latéralisée.
♡Maïa- Messages : 1734
Date d'inscription : 06/03/2012
Re: Les Z seraient ils (plus) hermaphrodites?
Bonsoir tout le monde!
(j'ai vais essayer de pondre un témoignage pas trop ennuyant)
Je suis une femme très féminine justement. J'ai toujours été très olfactive, j'aime les odeurs des parfums, des crèmes, des gels douche et j'en passe^^'. Déjà petite j'adorais mettre le nez et les doigts dans le maquillage de ma mère/grand-mère, et ça ne m'a jamais quitté. Je ne suis pas les codes vestimentaires pour autant (vous parliez de strings plus haut... Comme si tout le monde avait les fesses brésiliennes parfaites pour!), c'est pas parce que c'est la mode ou quoi que je met quelque chose, mais parce que ça me plait, un point c'est tout. Donc oui, j'aime me maquiller, parfumer, me faire les ongles, m'habiller et parfois enfiler des bons talons de 10cm (ou plus).
Et c'est justement là que ce pose mon réel problème et ma réaction sur ce post.
Tout le monde me voit comme la "vraie fille" (surtout que j'ai un faux-self particulièrement épais, du coup j'ai le sourire aux lèvres, et je peux même avoir l'air bien niaise si il faut), sauf que c'est tout le contraire de ce que je suis du point de vue de mon caractère. Résultat je suis un personnage paradoxal, difficile à cerné (en plus de la zébritude) qui fait d'autant plus fuir les hommes, puisque je ne suis pas ce à quoi ils s'attendaient...
J'ai un fort caractère, de fortes convictions, valeurs morales, je me laisse marcher sur les pieds jusqu'à ce que ça atteigne ce que je suis (et donc aussi mes convictions) et là, je mords! Je suis bien plus à l'aise dans un groupe de mecs, qu'avec des filles, j'ai l'impression de pouvoir davantage l'être avec eux, qu'avec elles... Je n'ai qu'une VRAIE amie (pas amie du faux-self), qui elle aussi a ses gros côtés masculins d'ailleurs. Mais sinon, ceux que je peux appeler "amis" ne sont que des mecs.
Je suis impulsive, parfois colérique, imprévisible, totalement indépendante, j'aime les sports extrèmes et le sport tout court (de combat) je suis plus expérimentée en bricolage que la plupart de mes amis. Ah et dans un groupe d'amis hommes, et bien je ne les gêne pas vraiment, je ne les empêche en rien de faire leurs délires qu'ils ne feraient le plus souvent pas s'il y avait une fille dans les parages...
Et ça rend ma vie sentimentale... plutôt inexistente ou remplie de tentative de l'autre délaissée prématuremment. Pas simple à gérer comme "combat" entre sa propre féminité (pas seulement physique d'ailleurs, hyprasensible, et de nouveau, j'en passe ^^') et masculanité...!!
Bon j'ai pas trouvé à mon sens les mots pour exprimer ce que je suis et ce que je ressens, mais j'aurais tout du moins tenté!
(j'ai vais essayer de pondre un témoignage pas trop ennuyant)
Je suis une femme très féminine justement. J'ai toujours été très olfactive, j'aime les odeurs des parfums, des crèmes, des gels douche et j'en passe^^'. Déjà petite j'adorais mettre le nez et les doigts dans le maquillage de ma mère/grand-mère, et ça ne m'a jamais quitté. Je ne suis pas les codes vestimentaires pour autant (vous parliez de strings plus haut... Comme si tout le monde avait les fesses brésiliennes parfaites pour!), c'est pas parce que c'est la mode ou quoi que je met quelque chose, mais parce que ça me plait, un point c'est tout. Donc oui, j'aime me maquiller, parfumer, me faire les ongles, m'habiller et parfois enfiler des bons talons de 10cm (ou plus).
Et c'est justement là que ce pose mon réel problème et ma réaction sur ce post.
Tout le monde me voit comme la "vraie fille" (surtout que j'ai un faux-self particulièrement épais, du coup j'ai le sourire aux lèvres, et je peux même avoir l'air bien niaise si il faut), sauf que c'est tout le contraire de ce que je suis du point de vue de mon caractère. Résultat je suis un personnage paradoxal, difficile à cerné (en plus de la zébritude) qui fait d'autant plus fuir les hommes, puisque je ne suis pas ce à quoi ils s'attendaient...
J'ai un fort caractère, de fortes convictions, valeurs morales, je me laisse marcher sur les pieds jusqu'à ce que ça atteigne ce que je suis (et donc aussi mes convictions) et là, je mords! Je suis bien plus à l'aise dans un groupe de mecs, qu'avec des filles, j'ai l'impression de pouvoir davantage l'être avec eux, qu'avec elles... Je n'ai qu'une VRAIE amie (pas amie du faux-self), qui elle aussi a ses gros côtés masculins d'ailleurs. Mais sinon, ceux que je peux appeler "amis" ne sont que des mecs.
Je suis impulsive, parfois colérique, imprévisible, totalement indépendante, j'aime les sports extrèmes et le sport tout court (de combat) je suis plus expérimentée en bricolage que la plupart de mes amis. Ah et dans un groupe d'amis hommes, et bien je ne les gêne pas vraiment, je ne les empêche en rien de faire leurs délires qu'ils ne feraient le plus souvent pas s'il y avait une fille dans les parages...
Et ça rend ma vie sentimentale... plutôt inexistente ou remplie de tentative de l'autre délaissée prématuremment. Pas simple à gérer comme "combat" entre sa propre féminité (pas seulement physique d'ailleurs, hyprasensible, et de nouveau, j'en passe ^^') et masculanité...!!
Bon j'ai pas trouvé à mon sens les mots pour exprimer ce que je suis et ce que je ressens, mais j'aurais tout du moins tenté!
Charlyz- Messages : 195
Date d'inscription : 29/08/2012
Age : 32
Localisation : Paris
Re: Les Z seraient ils (plus) hermaphrodites?
Mon corps est féminin, mes traits sont féminins. Mon extérieur est féminin (y compris vernis et hauts talons).
Si nous ne regardions que ce paraître, je suis une femme féminine...
En fait, j'ai des côtés masculins très forts.
En primaire, je jouais aux billes, je me battais contre ceux qui me cherchaient des poux. En même temps, je jouais à l'élastique, à la corde à sauter...Mais mes relations avec les garçons étaient plus faciles car ils m'acceptaient comme j'étais sans se poser trop de questions. Certains garçons me couraient après. A l'époque, je prenais la course pour une course. Un garçon timide, petit, sensible m'a avoué être amoureux de moi (je devais avoir 9 ans). Et savez-vous pourquoi ? Parce que j'étais "beeeeelle" pour lui, que je me battais comme un garçon.
Je vivais donc bien mon côté garçon.
Au collège et au lycée, je n'ai plus de souvenirs précis tant je me suis renfermée.
Après le bac, je suis arrivée à Paris pour mes études supérieures. Grosso modo, je ne me sentais bien avec personne. Une violence, une révolte bouillonnait en moi. Mon côté masculin se traduisait par des prises de risque stupides et dangereuses. Ma côté masculin arrivait à s'extérioriser dans mes études. J'étais dans un milieu ultra-compétitif où le but était d'intégrer l'ENS d'Ulm. J'aimais assez...même si j'exprime peu cet aspect en moi.
Et maintenant ? Je suis encore dans un milieu intellectuel, ultra compétitif où les hommes sont majoritaires. Grosso modo, s'il faut sortir le couteau pour me défendre, je le ferais...Je pense que ce comportement est lié à mon passé. S'il faut survivre, je survivrais coûte que coûte.
Un tel message peut surprendre ceux qui m'ont lu dans différentes discussions. Mais mon côté féminin n'est pas en reste. Je me sens bien dans ma féminité, dans mon style féminin. Je suis hypersensible mais j'ai aussi ce côté dûr. Sur ce forum, je mets en avant mon côté féminin (quoi que...). En amour, je suis ultra-féminine mais avec une compréhension profonde des hommes, de leurs aspirations...
Je suis une femme bien dans son âme hermaphrodite. Je trouve ces deux côtés complémentaires. Je n'ai pas de souci en me regardant. Par contre, mes relations avec les hommes s'en trouvent compliquées. Comment accepter une petite femme, menue, avec cette force, cette dureté qui s'exprime parfois ? Et comment supporter cette impression de se retrouver tout nu devant une femme ?
PS : mince, je suis en train de détruire mes chances de séduire
Si nous ne regardions que ce paraître, je suis une femme féminine...
En fait, j'ai des côtés masculins très forts.
En primaire, je jouais aux billes, je me battais contre ceux qui me cherchaient des poux. En même temps, je jouais à l'élastique, à la corde à sauter...Mais mes relations avec les garçons étaient plus faciles car ils m'acceptaient comme j'étais sans se poser trop de questions. Certains garçons me couraient après. A l'époque, je prenais la course pour une course. Un garçon timide, petit, sensible m'a avoué être amoureux de moi (je devais avoir 9 ans). Et savez-vous pourquoi ? Parce que j'étais "beeeeelle" pour lui, que je me battais comme un garçon.
Je vivais donc bien mon côté garçon.
Au collège et au lycée, je n'ai plus de souvenirs précis tant je me suis renfermée.
Après le bac, je suis arrivée à Paris pour mes études supérieures. Grosso modo, je ne me sentais bien avec personne. Une violence, une révolte bouillonnait en moi. Mon côté masculin se traduisait par des prises de risque stupides et dangereuses. Ma côté masculin arrivait à s'extérioriser dans mes études. J'étais dans un milieu ultra-compétitif où le but était d'intégrer l'ENS d'Ulm. J'aimais assez...même si j'exprime peu cet aspect en moi.
Et maintenant ? Je suis encore dans un milieu intellectuel, ultra compétitif où les hommes sont majoritaires. Grosso modo, s'il faut sortir le couteau pour me défendre, je le ferais...Je pense que ce comportement est lié à mon passé. S'il faut survivre, je survivrais coûte que coûte.
Un tel message peut surprendre ceux qui m'ont lu dans différentes discussions. Mais mon côté féminin n'est pas en reste. Je me sens bien dans ma féminité, dans mon style féminin. Je suis hypersensible mais j'ai aussi ce côté dûr. Sur ce forum, je mets en avant mon côté féminin (quoi que...). En amour, je suis ultra-féminine mais avec une compréhension profonde des hommes, de leurs aspirations...
Je suis une femme bien dans son âme hermaphrodite. Je trouve ces deux côtés complémentaires. Je n'ai pas de souci en me regardant. Par contre, mes relations avec les hommes s'en trouvent compliquées. Comment accepter une petite femme, menue, avec cette force, cette dureté qui s'exprime parfois ? Et comment supporter cette impression de se retrouver tout nu devant une femme ?
PS : mince, je suis en train de détruire mes chances de séduire
Invité- Invité
Re: Les Z seraient ils (plus) hermaphrodites?
Très intéressant Charlyz.
Je connais plusieurs femmes qui se sentent très bien dans un univers masculin, qui permettent aux hommes de parler comme s'ils étaient entre eux (sauf qu'ils parlent plutôt "autour" de cette femme qui les aimante que véritablement entre eux). Ces femmes se plaignent parfois que les autres femmes "ne les aiment pas". Je me suis toujours demandé si c'était la rivale potentielle qu'elle n'aimaient pas ou si c'était plus un réel problème de compatibilité.
Je connais plusieurs femmes qui se sentent très bien dans un univers masculin, qui permettent aux hommes de parler comme s'ils étaient entre eux (sauf qu'ils parlent plutôt "autour" de cette femme qui les aimante que véritablement entre eux). Ces femmes se plaignent parfois que les autres femmes "ne les aiment pas". Je me suis toujours demandé si c'était la rivale potentielle qu'elle n'aimaient pas ou si c'était plus un réel problème de compatibilité.
Re: Les Z seraient ils (plus) hermaphrodites?
Comment accepter une petite femme, menue, avec cette force, cette dureté qui s'exprime parfois ? Et comment supporter cette impression de se retrouver tout nu devant une femme ?
Les personnalités fortes peuvent aussi séduire les hommes. Repense à ton petit camarade de 9 ans. Le problème est peut être que tu attires certains hommes sur un malentendu.
Peux tu clarifier le "tout nu". Veux tu dire que tu perces les hommes à jour, qu'ils ont peur parce que tu devines leurs pensées et leurs intentions? Où est ce que c'est parce que ta force de caractère peut t'amener à les dominer, ou du moins à ne pas te soumettre comme certains le voudraient?
Re: Les Z seraient ils (plus) hermaphrodites?
Bah ce point précis me parait supportable, selon le contexteSoleilSombre a écrit:Et comment supporter cette impression de se retrouver tout nu devant une femme ?
J'aurais tendance à penser pareil.Mogwai a écrit:J'aurais même tendance à penser que, comme pour les frites Mac Cain, plus une femme/un homme s'applique à arborer des attributs clairement définis socialement, plus il me semble susceptible d'avoir un problème d'ancrage dans son sexe/genre et d'accueil de sa partie complémentaire.
Les arborer ou les vocaliser (rejoignant l'insulte que j'évoquais, avec laquelle, je précise, je ne parlais pas de sexualité, mais de sensibilité)
Intéressant point. Pendant longtemps (en fait, peut-être jusqu'à aujourd'hui), j'ai considéré qu'une grande partie de mon érotisme était lié à la recherche de comportements féminins pouvant briser des a-priori machistes (qui seraient miens). Mais en fait, tu viens peut-être de mettre le doigt sur ce qui se passe réellement, également chez moi, dans les tréfonds de l'inconscient (même si je ne fonds pas forcément aux mêmes "signes" que toi).Doinel a écrit:Je suis attiré par des femmes très féminines mais je suis aussi extrêmement troublé (positivement) par les côtés masculins qu'elles peuvent montrer. Un joli visage très féminin associé à une coupe de cheveux masculine, une femme portant des vêtements masculins, une femme qui raconte des obscénités comme un homme, me font fondre.
Bon bah nickel, en fait j'aime les femmes zèbres, alors ?
Fa- Messages : 1849
Date d'inscription : 23/06/2012
Age : 45
Re: Les Z seraient ils (plus) hermaphrodites?
J'ai oublié de dire que je m'entends mieux avec les hommes qu'avec les femmes. J'ai très peu connu de relation proche, de forte complicité avec une femme. Les femmes ne m'acceptent pas facilement. Je ne sais pas pourquoi.
Je devine facilement les pensées des gens en général...Je peux à partir de quelques mots savoir quelle est l'humeur d'une personne, ce qui va, ce qui ne va pas. Même devant un homme silencieux, dans une relation amoureuse, je vais deviner ce qu'il veut réellement de moi. Et je vais en parler. Je vais le faire doucement, gentiment si je pense qu'il en a besoin. Un nombre important de personnes ont très peu conscience de ce qui se passe en eux. Evidemment, je peux me tromper parfois
Pour la deuxième question, les hommes n'arrivent pas à me dominer comme certains aimeraient le faire. Ils peuvent toujours essayer mais cela ne marchera pas. J'en ai l'expérience. Un homme a essayé de me transformer en une femme que je n'étais pas. Echec total. Pourtant, il est d'un tempérament très fort.
Je devine facilement les pensées des gens en général...Je peux à partir de quelques mots savoir quelle est l'humeur d'une personne, ce qui va, ce qui ne va pas. Même devant un homme silencieux, dans une relation amoureuse, je vais deviner ce qu'il veut réellement de moi. Et je vais en parler. Je vais le faire doucement, gentiment si je pense qu'il en a besoin. Un nombre important de personnes ont très peu conscience de ce qui se passe en eux. Evidemment, je peux me tromper parfois
Pour la deuxième question, les hommes n'arrivent pas à me dominer comme certains aimeraient le faire. Ils peuvent toujours essayer mais cela ne marchera pas. J'en ai l'expérience. Un homme a essayé de me transformer en une femme que je n'étais pas. Echec total. Pourtant, il est d'un tempérament très fort.
Invité- Invité
Re: Les Z seraient ils (plus) hermaphrodites?
J'avais bien dit qu'il fallait que j'attende le soir pour que mes idées "maturent" sur le sujet. Alors voici un petit addendum.
Je pense que je suis très masculin dans ma masculinité et très féminin dans ma féminité.
En fonction de l'environnement dans lequel je me trouve, j'ai deux leviers féminin/masculin que je pousse plus ou moins loin. Le processus est totalement inconscient, basé sur le sentiment de confiance que j'éprouve ou pas. Je peux pousser le levier féminin très loin, au point parfois (c'est très rare) de parler de moi en mettant un adjectif au féminin.
Il s'accompagne d'un deuxième processus très lié qui est celui de la recherche de la bonne distance. Tel un boxeur, inconsciemment, je m'avance ou je recule (pas de blague siouplait) selon que je me sens en danger de recevoir des coups ou non.
Je pense que je suis très masculin dans ma masculinité et très féminin dans ma féminité.
En fonction de l'environnement dans lequel je me trouve, j'ai deux leviers féminin/masculin que je pousse plus ou moins loin. Le processus est totalement inconscient, basé sur le sentiment de confiance que j'éprouve ou pas. Je peux pousser le levier féminin très loin, au point parfois (c'est très rare) de parler de moi en mettant un adjectif au féminin.
Il s'accompagne d'un deuxième processus très lié qui est celui de la recherche de la bonne distance. Tel un boxeur, inconsciemment, je m'avance ou je recule (pas de blague siouplait) selon que je me sens en danger de recevoir des coups ou non.
Re: Les Z seraient ils (plus) hermaphrodites?
Bon, de mon côté, difficile de faire croire à ma féminité avec ma paire d'épaules et mon physique de (petit) rugbyman Alors bien sur l'hyper-sensibilité, ou le côté un peu poète, peuvent faire penser que je cultive aussi mon côté féminin, et j'aime bien le croire. Ce qui n'empêche que les femmes restent encore pour moi un territoire en grande partie inconnu, mais je suis persévérant
Charlyz, tu fais le portrait de femmes que j'ai très bien connu. Mais là encore, cet aspect de la femme qui serait faible de caractère est sûrement purement culturel, il n'y a qu'à constater le caractère universel de l'indestructibilité des femmes. Ce qui n'empêche que ces femmes "jusqu'au bout des ongles" mais au caractère bien frappé ont souvent comme revers de la médaille la difficulté de trouver des hommes aux épaules suffisamment solides pour qu’elles puissent s'y reposer quand elles en ont le besoin...
Doinel, si tu avais mis le mot hermaphrodite entre cotes dans le titre, cela aurait été de suite plus clair sur le sens que tu voulais donner au débat. Mais bon, au final, tout le monde à compris ce que tu voulais dire...
Charlyz, tu fais le portrait de femmes que j'ai très bien connu. Mais là encore, cet aspect de la femme qui serait faible de caractère est sûrement purement culturel, il n'y a qu'à constater le caractère universel de l'indestructibilité des femmes. Ce qui n'empêche que ces femmes "jusqu'au bout des ongles" mais au caractère bien frappé ont souvent comme revers de la médaille la difficulté de trouver des hommes aux épaules suffisamment solides pour qu’elles puissent s'y reposer quand elles en ont le besoin...
Doinel, si tu avais mis le mot hermaphrodite entre cotes dans le titre, cela aurait été de suite plus clair sur le sens que tu voulais donner au débat. Mais bon, au final, tout le monde à compris ce que tu voulais dire...
Re: Les Z seraient ils (plus) hermaphrodites?
Harpo a écrit:
Ce qui n'empêche que ces femmes "jusqu'au bout des ongles" mais au caractère bien frappé ont souvent comme revers de la médaille la difficulté de trouver des hommes aux épaules suffisamment solides pour qu’elles puissent s'y reposer quand elles en ont le besoin...
Vouii, ça c'est bien vrai! J'ai trouvé mais il a fallu du temps!!
Invité- Invité
Re: Les Z seraient ils (plus) hermaphrodites?
...Enfin c'est surtout une question d'image, car ces femmes , dont je fais partie il me semble, (mais je ne veux pas parler au nom des autres non plus),finalement baissent facilement les armes en amour et se révèlent souvent plus douces et sensibles qu'elles ne peuvent le laisser paraître aux yeux du reste du monde.
Invité- Invité
Re: Les Z seraient ils (plus) hermaphrodites?
C'est ce que j'ai constaté aussi. Les hommes et les femmes ne se définissent pas selon une représentation sociale intangible. Lorsque l'amour est réel, il y a forcément une adaptation à l'autre où entrent en jeu des traits universels mais aussi des traits singuliers. Il ne s'agit pas que d'un ajustement utilitaire, pour bien fonctionner ensemble, mais d'une attention à l'identité et aux aspirations de l'autre. Aussi il n'est pas question de se nier mais de se voir avec les yeux de l'autre et même, dans le cas le plus accompli, je le pense, de se faire l'autre dans le ballet amoureux, tout en restant soi-même.
Mais sans doute n'est-il pas possible de se maintenir toujours dans cet état quasi-fusionnel, dans les intervalles de la vie de couple, et surtout quand l'amour s'effiloche, où l'autre nous devient à nouveau opaque.
Mais sans doute n'est-il pas possible de se maintenir toujours dans cet état quasi-fusionnel, dans les intervalles de la vie de couple, et surtout quand l'amour s'effiloche, où l'autre nous devient à nouveau opaque.
Pieyre- Messages : 20908
Date d'inscription : 17/03/2012
Localisation : Quartier Latin
Re: Les Z seraient ils (plus) hermaphrodites?
Je suis tout à fait d'accord avec toi Pieyre (et d'ailleurs c'est joliment dit)...sauf peut être sur la fin...Il faut juste savoir "réinventer" et faire "évoluer" cet état..ce qui est tout à fait possible...Et je dois dire que le fait pour une femme d'assumer son côté masculin et inversement, finalement aide beaucoup à se placer "à la portée" de l'autre.
Invité- Invité
Re: Les Z seraient ils (plus) hermaphrodites?
Pieyre a écrit:C'est ce que j'ai constaté aussi. Les hommes et les femmes ne se définissent pas selon une représentation sociale intangible. Lorsque l'amour est réel, il y a forcément une adaptation à l'autre où entrent en jeu des traits universels mais aussi des traits singuliers. Il ne s'agit pas que d'un ajustement utilitaire, pour bien fonctionner ensemble, mais d'une attention à l'identité et aux aspirations de l'autre. Aussi il n'est pas question de se nier mais de se voir avec les yeux de l'autre et même, dans le cas le plus accompli, je le pense, de se faire l'autre dans le ballet amoureux, tout en restant soi-même.
Mais sans doute n'est-il pas possible de se maintenir toujours dans cet état quasi-fusionnel, dans les intervalles de la vie de couple, et surtout quand l'amour s'effiloche, où l'autre nous devient à nouveau opaque.
Oui, c'est très bien dit.
Mais parfois il y a des couples où un s'adapte à l'autre et jamais l'inverse. Le couple devient alors fusionnel mais de façon très négative.
Invité- Invité
Re: Les Z seraient ils (plus) hermaphrodites?
Je crois que tu es optimiste, Steph, ou bien chanceuse.
Sans doute peut-on faire évoluer une relation en souplesse, la réinventer et réactiver la communion des corps et des esprits. Mais je crois qu'on ne peut pas éviter qu'il y ait deux phases, même dans l'amour le plus accompli. Dans un premier temps il faut très peu y penser et en parler pour que l'accord se fasse. Dans un second il faut constamment être sur ses gardes. Cela bien sûr sans parler de la remarque pertinente de Paoline.
Dans le premier temps, sans doute qu'un certain aveuglement joue de façon favorable. C'est difficile à admettre, mais la biologie s'exprime aussi.
Sans doute peut-on faire évoluer une relation en souplesse, la réinventer et réactiver la communion des corps et des esprits. Mais je crois qu'on ne peut pas éviter qu'il y ait deux phases, même dans l'amour le plus accompli. Dans un premier temps il faut très peu y penser et en parler pour que l'accord se fasse. Dans un second il faut constamment être sur ses gardes. Cela bien sûr sans parler de la remarque pertinente de Paoline.
Dans le premier temps, sans doute qu'un certain aveuglement joue de façon favorable. C'est difficile à admettre, mais la biologie s'exprime aussi.
Pieyre- Messages : 20908
Date d'inscription : 17/03/2012
Localisation : Quartier Latin
Re: Les Z seraient ils (plus) hermaphrodites?
Au delà des premiers instants de la rencontre, je pensais que le couple était plutôt basé sur l'acceptation de la différence de l'autre et non l'adaptation.
S'il y a fusion, il n'y a plus deux êtres vraiment distincts et plus de couple. Pour les enfants, ça doit compliquer les choses parce qu'ils auront du mal à bien différencier et à s'identifier au parent du sexe qui lui correspond.
Pas étonnant que l'enfant ne sache pas trop qui il est par la suite...
Le couple c'est 1+1=3 et non 1+1=1 !
S'il y a fusion, il n'y a plus deux êtres vraiment distincts et plus de couple. Pour les enfants, ça doit compliquer les choses parce qu'ils auront du mal à bien différencier et à s'identifier au parent du sexe qui lui correspond.
Pas étonnant que l'enfant ne sache pas trop qui il est par la suite...
Le couple c'est 1+1=3 et non 1+1=1 !
Zébu- Messages : 489
Date d'inscription : 10/09/2010
Age : 57
Localisation : Brabant Wallon
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