Quel est le mot que vous détestez le plus?

"Impossible"

Car tout est relatif comme disait un certain môsieur :
un problème = une solution
pas de solution = pas de problème!!!

Ex : J'ai une belle-mère... pas de problème !!!

Quenelle. Et je trouve qu'il correspond parfaitement à cette espèce de chose molle et flasque, doucereuse, presque pure car blanche le ton sonne léger avec "elle"... mais quand on regarde le premier mot et la forme du truc...

Sinon je trouve le vocabulaire ordurier très poétique, et je l'utilise souvent, il me fait rire (toute seule en générale)

Le mot que je déteste le plus ? Il m'est impossible de l'écrire.

"Absolution"

Je précise quand même pourquoi : il contient absolu, solution, et est attaché au pardon idéalisé. Un mot pourri, quoi.

Colours a écrit:Quenelle. Et je trouve qu'il correspond parfaitement à cette espèce de chose molle et flasque, doucereuse, presque pure car blanche le ton sonne léger avec "elle"... mais quand on regarde le premier mot et la forme du truc...

Iconoclaste.

"Souffrance" pour moi et pour les autres...

Un mot? La sonorité, ou sa signification? Ce sont deux choses distinctes.

Un mot que je déteste : "kiffer", je ne supporte pas ce verbe, une proportion incroyable des (pseudo-)francophones de mon âge utilisent ce mot abominable. Ne me demandez pas pourquoi, c'est viscéral. "Kiffer", kfff, kfff, je kiffe truc, kfff, kkffff, tu kiffes machin, kkkffff, beuark!

Cas soc

L'expression "La vie est belle".
Non, elle ne l'est pas, nous sommes des êtres sensés nous entredévorer, lutter pour la survie de notre ignoble enveloppe charnelle, celle qui contient des organes mous et visqueux qui assurent notre fonctionnement.
C'est dégoutant, la vie est tout sauf belle, elle est horrible, horrifiante, je pense notamment a tous ceux qui se suicident chaque jour, car ils ont une perception égale a celle exprimée, et tous ceux qui crèvent dans la rue, les jours d'hiver, c'est beau ça peut être ??

J'aurais préferé ne jamais naitre ainsi, voire même tout court, je vous maudis, vous qui vous prétendez être mes parents..

Viol, j'ai même des difficultés à le prononcer...

Eiiaos 2.0 a écrit:L'expression "La vie est belle".
Non, elle ne l'est pas, nous sommes des êtres sensés nous entredévorer, lutter pour la survie de notre ignoble enveloppe charnelle, celle qui contient des organes mous et visqueux qui assurent notre fonctionnement.
C'est dégoutant, la vie est tout sauf belle, elle est horrible, horrifiante, je pense notamment a tous ceux qui se suicident chaque jour, car ils ont une perception égale a celle exprimée, et tous ceux qui crèvent dans la rue, les jours d'hiver, c'est beau ça peut être ??

J'aurais préferé ne jamais naitre ainsi, voire même tout court, je vous maudis, vous qui vous prétendez être mes parents..

Je ne pense pas que tu détestes autant la vie, car tu y aurais déjà mis fin...

Ensuite, je ressens beaucoup de désarroi, de colère de rancœur contre la vie, tes parents (je ne juge pas je ne les connais pas) j'espère simplement que si tu leur dis cette phrase, ce n'est pas injustement car je n'ose imaginer le son de leur cœur en train de se briser, en lisant ces mots. Rien n'est pire que l'injustice, je trouve)
J'espère sincèrement qu'un jour tu te sentiras mieux. Mais ça n'arrivera que si tu le veux et que tu mets en place ce qu'il faut pour. Quoiqu'il en soit, je pense que nous sommes maîtres de notre vie, et que si tu es maltraitée (je ne le souhaite pas), tu as des moyens de ne plus l'être. Tu peux commencer par porter plainte, par exemple. Tu peux aussi trouver des refuges auprès d'associations. Rien ni personne ne peut t'obliger à subir la violence qui t'es faite. J'ai personnellement été victime de maltraitance par mes camarades de classe plusieurs années. Je me suis plainte auprès des adultes de mon entourage (parents, profs, pions etc) personne ne m'a écoutée, ni aidée, j'étais seule. Personne ne m'a expliquée ce que je te dis aujourd'hui: "tu as le droit de dire non et de te défendre" si on t'agresse. Et si tu n'imposes pas tes limites personne ne le fera à ta place.

Pour ce qui est des SDF, rien ne t'empêche de les aider si leur situation te fait de la peine. Tu sembles compatir c'est une qualité. Mais tu peux aussi agir... Courage, tu n'es pas seule.

Dézérébré (entre autres...)

mensonge

c'est souvent une chose que l'on nous apprend dès le plus jeune âge. C'est un mot plein de vices. Apprendre à se mentir à soi même sous la condition que l'on sera considéré, gentil, aimé, une vie meilleure, etc.... Ca rime avec tromperie pour moi.
Et un jour, plus tard, quand on se réveille, on comprend que le mensonge est sur toute la ligne de notre vie passé!

"Partir"

J'veux pas..

patience

"qualité relationnelle"

"Rangé", surtout quand la personne ne sait pas où !

L'expression "Ta goule" très répandus dans ma région.

"Bon sens"...

Ou l'art de flinguer la diversité et la richesse humaine en deux mots...

fellation/sodomie/masturbation/pénétration/coît/cunnilingus/kamasutra

des mots si laids pour décrire des activités si agréables...

Budget, finance, économie, banque, Bourse (avec une majuscule), actionnaires et tout ce qui s'en rapproche. Ce ne sont pas les mots que je déteste, bien entendu, ni même les concepts (quoique...), mais ce que l'humanité en a fait. Des esclavagistes de l'Homme.

ah oui! "Bourse", effectivement je l'avais oublié dans ma liste

pour s'attacher plus à la résonance qu'à la sémantique du mot: serpillère.
le "illère" est particulièrement agressif à l'oreille à mon sens, et même proféré par une voix des plus sensuelles, ce mot restera laid et grossier. beurk!
tiens, "beurk", c'est désagréable à entendre ça aussi, et dénué de toute prestance.

Normalité

Je l'ai toujours détesté, je comprends mieux maintenant

Le mépris. Seuls ceux qui m'amènent à l'éprouver le méritent. Là, je suis sûr de moi.

En ce moment du moins c'est "Dieu".
Hein ? Non je n'ai pas tourné casaque ! Mais "Dieu" vient du grec "Zeus", et perso, Zeus, je m'en fous.
Ce mot-fourre-tout constitue l'obstacle le plus infranchissable à une discussion qui prendrait la spiritualité comme thème. Quand quelqu'un dit "je ne crois pas en "Dieu" et que je lui demande en quoi il ne croit pas, dans la plupart des cas je n'y crois pas non plus ! Et quand quelqu'un dit "Je crois en Dieu" c'est comme si on disait je crois en schtroumpf, ça n'a aucun sens. Et c'est dommageable à des échanges, partages, émerveillements communs. Cette étiquette est tellement plus grosse que le sac qu'on n'arrive même plus à aller voir ce qu'il y a dedans. Dommage ! En Hongrois; Dieu se "Ö". (Prononcer Euh). Ce n'est ni masculin, ni féminin. Ça a déjà plus de sens...
Le mot "Dieu" est si connoté qu'on ne peut plus le prononcer sans induire des âneries. On lui a tout mis sur le dos, à commencer par le pire. Là encore, dommage...Et si c'est l'amour qu'on lui porte qui fait d'une chose pour nous un Dieu, alors nous sommes tous croyants. D'où l'intérêt de ne pas se tromper de cible, mais c'est une autre histoire. (Chez les Hébreux, une chose était "impure" à proportion de l'amour qu'on lui portait).

Foi

non...miséricorde

non...foi


Disons ça et d'autres du même acabit (tiens ce dernier mot est joli lui).

Moi, je n'aime pas la MOLESSE de mon cerveau ; j'ai bien me sentir vivre en pensant, en ressentant, en aimant, mais si le cerveau est mou, je me sens dans un vide existentiel...

Captieux
La langue de bois
Amener un argument captieux pour faire valider une option sans rapport avec la véritable raison. Les hiérarchies de tout genre maitrisent fort bien ces techniques. Le pouvoir y est intimement mêlè.

(é)preuve

Pitié

Destin. Comme si tout était écrit, tout était figé. Je l'associe au déterminisme.

"Egoïsme", le mien, celui des autres.
Et "miellat" parce que c'est juste dégueulasse à prononcer!

Putain y a une mode des okapis...

C'est normal on dit pas miellat mais méat.

Ainaelin a écrit:Budget, finance, économie, banque, Bourse (avec une majuscule), actionnaires et tout ce qui s'en rapproche. Ce ne sont pas les mots que je déteste, bien entendu, ni même les concepts (quoique...), mais ce que l'humanité en a fait. Des esclavagistes de l'Homme.

Certains des mots qui me révulsent le plus (par leur champ sémantique) appartiennent à la même gamme d'activité que ceux que tu cites:

- management (le pire, qui résonne à mes oreilles comme un étouffement par un édredon, avec sa consonance molle et gluante),
- marché et son bâtard anglicisé marketing, audit, ingénierie (que le génie se trouve coincé au milieu de ce fourre tout à impostures me hérisse le poil), publicité.

J'y ajoute:

- bon sens (qui sert d'alibi aux abrutis pour répéter des lieux communs dénués de tout fondement analytique),
- soumission,
- normalité.

Euh!  
interj. Marque l'hésitation, le doute, ...
euh !
interjection. (onomatopée). Marque l'hésitation, le doute, la restriction, la réticence.
e (suffixe accolé au mots terminés par le son "e") Marque la lenteur de l'expression dans la langue parlée.  

Exemple :
"Je pense-eee...  que-eee...  l'adversaire-eee...  a raté euh... plusieurs-eee... occasions d'aller euh... sur le ballon et euh... de mettre-eee...  toutes-eee...  les chances-eee...  de son côté euh..."

Ça m'horripile   Je zappe ou je sors.

Mignon ! Je préfère largement être moche et méchant  

devoir et falloir, sacré paire d'enflures (désolé!).

Sinon à l'inverse, j'adore rhododendron

 Je déteste certaines expressions comme

"il faut"
" allo " le truc à la mode que certains disent pour se foutre de la figure du monde

Je n'aime pas quand on me dit " on s'en fout" pas pour moi en tout cas
Il y en a tant: esclavage, bizarre, travaille bien à l'école...

J'adore dire   Rien n'est normal...

Pas des mots mais des expressions pour ma part (également)

salut, ça va ?
il faut
sois un peu normal
tu peux pas faire comme tout le monde ?
formation / études / diplôme
c'est comme ça
etc...

norme, domination, méchanceté

Pour la consonance : "cadastre", c'est juste une horreur.
Et ça me rappelle des tractations suite à des décès, entendues quand j'étais enfant.

Pour le (non) sens, beaucoup d'expressions, style : "La peur n'évite pas le danger".
Et ça me rappelle une collègue que j'appréciais peu et qui ne fonctionnait que par expressions.

Pour leur sens et mon impression de n'être vraiment pas comprise quand je les recois pour toute réponse:
"tu prends les choses trop a coeur"
"tu te prends la tete"
"passe a autre chose, cesse d'y penser"

Je déteste le mot "pisser"...et tous ses dérivés.

Le mot bête.

Pas envie de prendre le temps d'essayer d'expliquer.

Carcasse...

Je trouve qu'il intègre trop d'éléments qui me dérange
De la sonorité (avec la fricative vélaire sourde) au mot qu'il inclut "casse" et qui finit en apothéose avec -asse qui me rappelle trop de mots péjoratifs (tiédasse, pouffiasse, jaunasse) tiens en parlant de ce dernier, si seulement on ne m'avais pas donné un nom qui est parfait homophone... Eh ouais, sur ma carte d'identité, vous voyez peut-être Jonas, mais moi, je lis jaunasse...    

C'est fou ce qu'un mot peut faire naître comme sentiments de dégoût...

Et sinon, déterrer des vieux topics, on en parle? =)

Il y a une expression que je déteste : principe de précaution

Nos libertés sont de plus en plus restreintes au nom de ce fichu "principe de précaution" !!

Bruxisme car je n'arrive pas à le prononcer et cela m'agace....

-Guerre, haine, peter, pisser...

je déteste "quand même" parce que ça part du présupposé que l'autre doit être d'accord avec moi quand même ! Je n'aime pas les a priori