Vos rêves ils ont l'air de quoi?

Le meilleur moyen pour moi d'expliquer de quoi ils ont l'air c'est d'en raconter un. Et ça tombe bien je viens d'en faire un justement.

Rêve avec ma famille. Le Lundi 16/12/13, 10h30

Nous allions visiter, sans mon frère, juste mon pere ma mere ma sœur et moi, une sorte d'usine (je ne sais plus quel produit il y avait la ba).Mon frère lui était resté la maison comme à son habitude car il n'aime pas trop sortir.

C'était mon père qui conduisait, puis ma mère, comme à leur habitude également.Ma sœur et moi on était l'arrière, elle sur le siège du milieu et moi celui de droite.

Nous arrivons donc sur place au bout d'un petit moment.
La visite se passe à l'étage au dessus, il faut monter quelques escaliers pour arriver là ou il y a la chaîne de production. C'est tout en métal, de couleur « sale » mais classique dans ce genre d'endroits. En chemin, je ne sais plus d'où viens cette information mais j'entends qu'elle fait plus ou moins faillite, qu'elle à de plus en plus de mal survivre, et c'est la raison pour laquelle elle mis en place ces visites publiques.

De la visite en elle même, y'a rien de particulier, des machines qui tournent en chaîne, assemblant des objets, toujours des salles immenses et sombres ou au final on ne perçoit pas réellement ce qu'il s'y passe, beaucoup de bruit.

Une balustrade pour observer de loin cet orchestre de fer.
Au bout d'un moment nous arrivons dans une sorte de salle d'attente ce qui me surprends car je ne vois pas le rapport. C'est une pièce carrée assez exiguë, avec des chaises, sur lesquelles sont assis des gens qui attendent.

Un peu plus bas une autre salle identique, mais sur un mur de celle là on y trouve une porte menant un autre endroit.

Là une personne chargée de la visite, un employé de l'usine sans doute, viens nous voir et nous propose une « opération », gratuite et sois disant indolore, sans conséquences ou effets secondaires. Il s'agirait d'une opération sur le cerveau, une sorte d'implantation d'un truc mécanique (mais je n'arrive pas à lui tirer plus les vers du nez), et mes parents et ma sœur ont l'air de s'y intéresser de près. Mon père et ma sœur sont censé passé les premier et vont donc attendre dans la salle du bas, et ma mère et moi en attends dans celle du haut.

Tout d'un coup, en observant ce qui m'entoure, je ressens une forte sensation de malaise, de doute. J'ai l'intuition très forte qu'il ne faut surtout pas faire cette opération et je descend pour convaincre ma sœur et mon père de ne pas la faire coûte que coûte, fusse il que je passe pour une cinglée.

Lorsque je j'arrive en bas dans la fameuse salle, il n'y a que mon père, que l'ont est en train d'emmener, il est déjà en blouse et a des espèce de capteurs et tubes sur lui. Je l'arrête et pour ne pas éveiller les soupçons du médecin (car je sens qu'il se trame un truc pas net avec les employés) j'utilise un stratagème mais je ne sais plus lequel (faire semblant d'avoir mal, un truc dans le même genre). Mon père rejoins donc ma mère et je leur explique ce que j'en pense et je leur supplie de me faire confiance et de me croire sur parole. Au bout de quelques minutes et quelques regards échangés, il décident de me croient, et me disent qu'il faut aller récupérer ma sœur, qui est en salle de réveil, car déjà opérée. J'ai très peur pour elle mais je fonce voir comment elle va et je la récupère discrètement avec des tas de « câbles » qui sortent de sa tête, les cheveux moitié rasés (ça fait comme des dreds locs ) mais elle l'air normal à part ça ce qui me rassure. Je lui explique rapidement le topos de la situation et nous fuyons aussi calmement que possible l'endroit pour n’éveiller aucun soupçons.

Durant notre « fuite », je ne cesse de me retourner pour vérifier que tout le monde suis le mouvement, que personne n'est resté en retrait, et à plusieurs reprise je dois motiver ma mère que l'on manque de semer. Arrivé au parking et enfin sortit de l'usine, nous courront vers la voiture car nous sommes vite repérer par la sécurité de l'usine. Nous grimpons, et mon père démarre en trombe. Nous sommes repérés à cause des choses sur la tête de ma sœur et je décide donc de lui couvrir les cheveux avec une sorte de foulard pour qu'elle ne soit pas une cible facile. Elle me regarde inquiète et je lui dit pour la rassurer « que je t'aimerais et je te protégerais quoi qu'il arrive, peu importe ce qu'ils t'ont fait tu reste ma sœur ». Elle semble rassurée. Nous arrivons à semer nos poursuivant puis nous arrivons chez nous.

La maison est assez étrange, très belle et très spacieuse, mais rien voir avec la notre « réelle » ni même aucune que j'aurais pu connaître.Elle est faite de bois, sur la plupart des pièces, ce qui lui donne un aspect assez « cabane ». Elle est large mais peu haute, il n'y a qu'un seul étage, celui ou il y a nos chambres. En arrivant, je fonce directement voir mon frère, qui est avec mon copain et celui de ma sœur, il jouaient ensemble aux jeux vidéo. Je lui explique la situation et lui me parle d'une tempête qui approche qu'il a vu la télé. Je regarde par la fenêtre et je vois tout un tas de personne qui se préparent à se calfeutrer ce qui confirme ses dires. Je pense à ce moment là « pas de temps pour respirer hein, ça ne s'arrête pas ». Je commence donc à tenir tout le monde au courant et organiser les choses. Vérifier toutes les fenêtres et les porte, les volets (qui sont en fer), commencer à préparer des vivres et autres ressources utiles et les descendre dans notre « abris » qui est en dessous de la maison, comme une cave mais bunker en même temps.

Je m'occupe donc de fermer les fenêtre, volet et porte à clef pour m'assurer que rien n'y personne ne rentrera chez nous. Et pendant ce temps les autre s'atèle aux autres tachent confiées. Au moment ou je ferme une des portes (c'est une grande baie vitrée dans le salon qui se ferme plusieurs endroit en coulissant) une voisine vient nous voir et me fait signe. Au début je suis méfiante puis elle me dit je sais plus quoi (mais c'est une sorte de conseil bienveillant) et je lui dit « ok merci, va vite te mettre l'abris t'en fait pas pour nous" et elle repart.

Le rêve se finit peu près ce moment là.

Et même si depuis quelque temps je me souviens pas toujours de mes rêves (ce qui était le cas avant), ceux dont je me souviens sont toujours dans ce genre là, voir pires ^^

L'autre jour j'avais rêvé que mes deux chats se battaient puis disparaissaient, à mon réveil j'étais sûr qu'ils étaient mort, et cette nuit... j'ai rêvé qu'on adoptais deux bébés tigres, dont un sans nom, et que les deux ressemblaient terriblement à mes deux chats !

Mais je les aime mes chats, pourquoi faut il que dans mes rêves il leur arrive toujours des trucs grave (vu qu'ils auraient fini par être bouffer par les tigres) ? T-T

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Tient, c'est cool que quelqu'un ai posté ici, je voulais parler de quelque chose sur ce sujet et je savais plus où...

Est-ce qu'il vous arrive d'avoir des "interférences" ? Des bruits autour de vous qui rentrent dans votre rêve ?

Par exemple, cette nuit, dans mon rêve, j'étais dans une boutique et je parlais avec un vendeur, on faisais le tour de la boutique qui proposait plein de trucs étranges d'ailleurs et, une fois arrivé à la caisse, il se met à parler à un autre vendeur de métal et se met à chanter The Sky Above des Black Mages, le rêve continu un peu puis je me réveil et... mon réveil était en train de passer cette chanson la ! Quasiment chaque nuit ça se fini comme ça, avec les chansons qui rentrent dans mon rêve d'une manière ou d'une autre... c'est un peu énervant à la longue...

Ben ouais,

quand je rêve que je suis en train de tuer des obèses, parfois tel lointain bruit sourd est immédiatement revisité par mon sensationnel cerveau en la chute du lourd corps que je lacère,
ou le ronflement du réfrigérateur en le ronflement des êtres hideux qui suintent dans leur antre et s'apprêtent à venir lutter avec moi quand je m'épargne la vue de leur mouvements stupides en les saignants tels quels, vautrés dans leur animalité graisseuse.

Mes rêves, ils sont toujours beau, paysage de vacances, agréable, doux.

Et je vis mes rêves, j'ai l'odeur des lieux, je ressens la sensation du vent, de la température. Si je mange, j'ai le goût de l'aliment en bouche. Je ressens la vie autour de moi, j'entends les gens parler dans leur langue, bref je vis le rêve. J'ai du mal à les raconter car peu de gens me croient, ils pensent que je fabule ou que j'exagère mais c'est la stricte vérité.

Et le comble je me souviens toujours de mes rêves, et je rêve souvent de l'inde sachant que je n'y suis jamais allé !

Chouette, on parle de rêves ici !

Alors, premièrement, j'ai plusieurs types de rêves. La forme la plus récurrente est celle-ci : chaque rêve est raccordé à tous les autres spatialement. Par-exemple, si une nuit 1, je vais visiter une église, je peux, durant la nuit 2 (ou 54, peu importe), tout simplement passer devant cette même église en sachant que c'est la même. Ainsi, lorsque je rêve, je sais où je suis à peu près (au Sud de l'hippodrome, ou sur la côte Ouest, au-niveau de l'île flottante...). Quand j'étais beaucoup plus jeune, j'ai dessiné une carte (qui s'étend et se détaille encore aujourd'hui).
Même quand je suis dans un bâtiment, je sais si je suis au 5e étage, et je modélise spatialement les structures et bâtiments. Il y a donc, je ne sais pourquoi, une grande importance accordée à l'espace lui-même, et très sûrement une symbolique qui y est liée.
S'y greffent les légendes et histoires des lieux : des anciennes batailles, des mondes disparus, une ancienne base royale, d'autres personnes passées avant moi, la construction de la ville... Je voyage aussi dans le temps, en fait.

Mes rêves se résument en une inlassable déambulation dans l'espace. Je suis très souvent en situation de fuite, et très souvent, dans un monde plutôt dystopique.

Souvent, je le dis comme ça "je ne fais pas de cauchemars". Bien sûr, je peux voir des trucs horribles, (ancien laboratoire d’expérimentations sur humains où je trouve des écorchés ou des expériences vraiment glauques...torture etc.) mais ça fait "partie du film" ! Après, j'ai bien sûr des rêves de stress désagréables où je me vois rater l'épreuve du lendemain ou trucs du genre, mais c'est banal et peu fréquent.

Mes rêves sont souvent un plaisir des sens : toucher, odorat, vue. Je découvre des paysages et scènes magnifiques. Je me rappelle par-exemple d'un type qui allait bientôt être condamné à mort, et qui se mettait à réciter du Baudelaire (malheureusement, je ne me rappelle pas du texte évidemment inventé), c'était magnifique, et je l'écoutais en passant mes doigts sur une sorte de pâte à gâteau qui était au sol... Une délectation !

J'ai vraiment besoin de ces voyages nocturnes. C'est, pour moi aussi, une seconde vie.

Et, je ne sais pas pour vous, mais ça me permet de comprendre des trucs sur moi, ne seraient-ce que des mécanismes, habitudes etc.

Je rêve plutôt de mes parents ou de choses horribles, ma mère allait travailler en prison comme infirmière et j'ai fais un rêve où elle et moi étions témoins d'un crime 4 personnes avaient tués avec des coups de pieds leur ami et ils ont accusés ma mère qui a fini en prison... Un véritable trauma !!!
Mais je rêve aussi souvent que je tombe dans le vide sans jamais atteindre le fond ou que je vole seulement en battant deux fois mes bras !!! ^^

Wanel a écrit:Chouette, on parle de rêves ici !

Alors, premièrement, j'ai plusieurs types de rêves. La forme la plus récurrente est celle-ci : chaque rêve est raccordé à tous les autres spatialement. Par-exemple, si une nuit 1, je vais visiter une église, je peux, durant la nuit 2 (ou 54, peu importe), tout simplement passer devant cette même église en sachant que c'est la même. Ainsi, lorsque je rêve, je sais où je suis à peu près (au Sud de l'hippodrome, ou sur la côte Ouest, au-niveau de l'île flottante...). Quand j'étais beaucoup plus jeune, j'ai dessiné une carte (qui s'étend et se détaille encore aujourd'hui).
Même quand je suis dans un bâtiment, je sais si je suis au 5e étage, et je modélise spatialement les structures et bâtiments. Il y a donc, je ne sais pourquoi, une grande importance accordée à l'espace lui-même, et très sûrement une symbolique qui y est liée.
S'y greffent les légendes et histoires des lieux : des anciennes batailles, des mondes disparus, une ancienne base royale, d'autres personnes passées avant moi, la construction de la ville... Je voyage aussi dans le temps, en fait.

Mes rêves se résument en une inlassable déambulation dans l'espace. Je suis très souvent en situation de fuite, et très souvent, dans un monde plutôt dystopique.

Souvent, je le dis comme ça "je ne fais pas de cauchemars". Bien sûr, je peux voir des trucs horribles, (ancien laboratoire d’expérimentations sur humains où je trouve des écorchés ou des expériences vraiment glauques...torture etc.) mais ça fait "partie du film" ! Après, j'ai bien sûr des rêves de stress désagréables où je me vois rater l'épreuve du lendemain ou trucs du genre, mais c'est banal et peu fréquent.

Mes rêves sont souvent un plaisir des sens : toucher, odorat, vue. Je découvre des paysages et scènes magnifiques. Je me rappelle par-exemple d'un type qui allait bientôt être condamné à mort, et qui se mettait à réciter du Baudelaire (malheureusement, je ne me rappelle pas du texte évidemment inventé), c'était magnifique, et je l'écoutais en passant mes doigts sur une sorte de pâte à gâteau qui était au sol... Une délectation !

J'ai vraiment besoin de ces voyages nocturnes. C'est, pour moi aussi, une seconde vie.

Et, je ne sais pas pour vous, mais ça me permet de comprendre des trucs sur moi, ne seraient-ce que des mécanismes, habitudes etc.

Ton expérience des rêves est tellement proche de la mienne qu'il m'est inutile de l'écrire. Ce raccordement spatial est aussi utile pour se souvenir de rêves "oubliés".

Tout de même, pour mes rêves il y en a 2 qui sont très différents du reste.

Le premier (trop complexe pour rentrer dans les détails) où (après les mots d'un homme) d'un coup tout disparaît, la fin de l'univers. L'expérience était tellement étrange, je ne pourrais pas décrire le sentiment ressenti non pas le fait d'être mort mais par l'idée du néant absolu (peut-être), c'était au-delà de la simple expérience humaine.

Le deuxième: un rêve ou pas? La chose la plus proche que j'ai pu trouver sur cette expérience c'est l'état hypnagogique. J'avais l'impression d'être à la fois dans le rêve et la réalité, les deux semblaient ne faire qu'un, je n'arrivais pas à me réveiller bien que je le voulusse (comme paralysé), comme coincé entre le monde de la réalité et le monde des rêves.

Depuis des années, j'ai une sorte de rêve récurrent. En gros, je suis une femme puissante qui tente de sauver le monde (faim, guerres, économie... tout y passe) grâce à des pouvoirs magiques. Certes, ce serait mon voeu le plus cher mais bon!
Ce qui est étrange, c'est que suis dans un demi-sommeil, je peux bouger en fonction du rêve. J'ai froid, on me passe une cape, je m'enroule dans ma couverture. Un super bon ami à la vie, à la mort, me prend dans ses bras, je me prends dans mes bras d'une certaine façon.
Je pense que mon imagination très vive est en cause.
J'entends souvent les bruits alentour dans mon sommeil (bruits des voisins) sans que ça me réveille forcément totalement.

J'ai fait quelques rêves lucides avec paralysie du sommeil; ça par contre, ce n'est pas drôle à vivre.

J'identifie deux catégories de rêves :

- Ceux où je suis moi dans le rêve. Ils viennent souvent me questionner ou me dire quelque chose d'important sur ce qui se passe dans ma vie, ce qui est à clarifier. Très forts émotionnellement, de la plus grande félicité aux sensations les plus pénibles (avec alors des réveils brutaux, sueurs, cris parfois...). Je réalise alors que c'était un rêve.

- Ceux où je ne suis pas moi, conscient de rêver, d'endosser un rôle et de jouer ce que je dois jouer dans le rêve (et que je découvre en le faisant). Mes émotions y sont comme désactivées, bien que ces rêves-là aient une apparence très réelle. Il est arrivé qu'ils soient comme annonciateurs.

Bird a écrit:J'identifie deux catégories de rêves :

- Ceux où je suis moi dans le rêve. Ils viennent souvent me questionner ou me dire quelque chose d'important sur ce qui se passe dans ma vie, ce qui est à clarifier. Très forts émotionnellement, de la plus grande félicité aux sensations les plus pénibles (avec alors des réveils brutaux, sueurs, cris parfois...). Je réalise alors que c'était un rêve.

- Ceux où je ne suis pas moi, conscient de rêver, d'endosser un rôle et de jouer ce que je dois jouer dans le rêve (et que je découvre en le faisant). Mes émotions y sont comme désactivées, bien que ces rêves-là aient une apparence très réelle. Il est arrivé qu'ils soient comme annonciateurs.

La même chose pour moi.

Selon la plupart des définitions de "réalité", mes rêves/cauchemars sont réels. Bels et bien réels. En effet : j'ai les 5 sens, je rêve en couleur (certaines personnes rêvent en noir et blanc :O) je suis consciente et je peux agir en conséquence mais je ne contrôle que moi et mes actions, mes émotions sont en conséquence (je peux être en larmes encore 1 mois après un cauchemar où j'ai vu quelqu'un mourir), je suis même parfois somnambule et je parle en dormant. Ajoutez à cela que je me souviens de tous mes rêves depuis mes 5 ans, alors oui mes rêves et cauchemars sont réels.
Les seules choses qui diffèrent avec la "vrai vie" sont la durée, et aussi que dans mes réalités nocturnes, il y a souvent une musique de fond ^^

Je me souviens de temps en temps de mes rêves. Mais très peu m'ont marqué et persistent dans ma mémoire, avec beaucoup de détails et le simple fait d'en parler me remet en émoi.

Rêve 1: "Chez Fanny"
Je me trouve dans l'appartement de Fanny que je n'ai pas revu depuis le lycée où à l'époque elle était ma petite amie pendant un temps.
L'appartement ressemble à l'ancien appartement de Caroline.
Fanny pleure. Elle me demande de ne pas l'oublier, que c'est important pour nous deux.
Je n'éprouve aucune passion, pas d'excitation, d'énervement. Cela m'étonne. Je suis détendu quoiqu'un peu triste et attendri par sa présence.
Je la prends dans mes bras, elle pleure sur mon épaule.
Je luis dis que je dois continuer ma vie et que je resterai auprès d'elle. J'entends résonner la phrase "J'aime Agathe" dans ma tête (le prénom de ma femme).

Rêve 2: "Les cambrioleurs"
Je me trouve chez ma mère, là où j'ai grandi. Je suis dans l'entrée de l'appartement. Il me semble que mon beau-père est là et je me demande ce qu'il en est pour ma mère.
Tout à coup, je me rends compte que quelqu'un tente d'ouvrir la porte d'entrée par effraction. Des bruits et des assauts.
Je me jette sur la porte pour empêcher les cambrioleurs d'entrer. Ils me crient que je ne pourrai pas les retenir.
Je veux appeler mon beau-père à l'aide mais aucun son ne sort de ma bouche.
Je continue de protéger l'appartement seul, tout en me demandant où est ma mère.

Au réveil, il me sembla naturel et normal de ne pas avoir pu appelé mon beau-père car je cherchais l'aide de mon père, décédé avant mes 2 ans.

Rêve 3: "L'école Suisse"
Je suis en Suisse, dans une école ou université qui forme des ingénieurs au management ou quelque chose d'approchant.
L'enceinte et le bâtiment sont magnifiques : tout en bois, construit en U, cour pavée.
Le bâtiment est en R+1. Le bâtiment de front du U est vitré du côté de la cour.
Je me retrouve au premier étage en amphithéâtre assez allongé et peu profond.
Le professeur est côté paroi vitrée.

Je comprends que je dois attendre mon tour. Je ne sais pas pourquoi ni pour quoi faire.
Je m'installe dans l'amphithéâtre aux côtés d'une fille que je reconnais être Virginie F. avec qui j'étais en primaire et au collège. Je ne l'ai plus vu depuis.
Le cours commence et je n'aime pas le professeur. Je trouve son cours nul et le contenu ringard.
Je me tourne vers Virginie et lui demande combien elle espère être payée en sortant de sa formation.
Elle me répond : "Peu, environ 5000€ net par mois".
Un sentiment de honte et de colère mêlée m'envahit et lui répond qu'elle ne devrait pas dire que c'est peu. Je continue de m'énerver verbalement sans retenir mes propos d'alors.
Je me réveille ensuite.
---
J'ai essayé de détecter des archétypes dans ces rêves (l'anima notamment, par la présence des filles que j'ai il y a longtemps), de mener une interprétation personnelle par amplification, association d'idée mais cela reste trouble. Cela fait maintenant 3 mois qu'aucun rêve de ce type ne m'est venu (je ne me suis souvenu d'aucun rêve depuis 3 mois!). Je mets ça sur le compte de ma vie pro qui me dérange en ce moment... Des fois, je me souviens au matin d'un rêve mais il me paraît insignifiant, nul et je zappe.

Qu'en pensez-vous ?

Je ne me souviens distinctement que des rêves qui ont un "message" à me délivrer. Je sais qu'autrement je fais pas mal de rêves assez fun du genre SF/Héroïc Fantasy mais ils sont trop compliqués pour que je m'en souvienne en détails. Ceux-là d'ailleurs ne "demandent" pas à être décryptés, je crois qu'ils sont juste des défouloirs pour mon besoin d'aventure malmené par la vie sédentaire, et au réveil j'ai juste l'impression satisfaisante d'avoir vu un bon film... ^^

Dans les rêves à message, il y a des motifs qui reviennent souvent. Quand je me relis ça a l'air glauque mais curieusement je n'ai jamais l'impression que ce sont des cauchemars à proprement parler, ce sont plutôt des warnings :
- Les cataclysmes et fins du monde en tous genre : guerre atomique, raz de marée (beaucoup de raz de marée d'ailleurs, ce qui doit correspondre entre autres à une peur de la submersion par les émotions).
- La maison, l'habitat : je fais constamment des rêves qui soit se déclinent sur le thème du "je suis perdue et je cherche à rentrer chez moi" ce qui s'avère souvent très tortueux voire carrément vain ; soit mon habitat est menacé, par des intrus ou des cataclysmes. (Le psychisme qui sent la sécurité, quoi)
- Les limites morales : situations sexuelles louches, meurtre...
Je ne suis jamais mon "moi réel" dans ces rêves. J'ai un sentiment d'identité avec le personnage principal, mais "elle" ne me ressemble jamais.

Ceux-là ce sont les rêves génériques qui sortent un peu tout le temps, mais mes préférés ce sont les perles rares, les beaux grands rêves bâtis comme des cathédrales avec de bons gros archétypes bien en évidence et de curieuses similitudes avec des contes universels, ceux-là contiennent plein de clés et sont très beaux (et même pas besoin de les interpréter, le génie et le côté reposant des rêves je trouve c'est d'arriver à transmettre des informations via l'émotion brute, des informations "pures", sans médiation ; enfin si, car ce sont des images, mais elles sont reçues de plein fouet, comme dans l'enfance ou de bonnes oeuvres d'art).

Le seul qui me reste en mémoire, en fait il ne m'en reste qu'un seule par an en mémoire, et il s'efface assez vite. sauf celui là.

Je roule, accompagné de mon ex-compagne (comment ça, ça redonde ?), sur une nationale à 6 voies. Il fait gris, mais lumineux genre menaçant.

Dans une courbe, en montée, je vois les files de voitures arrêtées, et du mouvement à l'avant. D'immenses formes noires. plus je m'approche et plus je distingue.

D'énormes robots aux formes humanoïdes, sauf les bras qui sont d'immenses lames de faux, brillent du noir le plus profond.

Leurs bralames tournent lentement, sans aucun empressement, dans un mouvement identique, et luisent du sang foncé des victimes humaines.

Les 6 avancent doucement, sûrement, dans un même élan, et leurs bralames coupent et broient les autos, les humains, sans aucune émotion.

Je ne sais ce qui me fait arriver à prendre le contresens, fou de peur, et leur échapper. Les autres semblent être attirés, aimantés et j'arrive à m'en sortir, moi...

Je ne sais pas depuis combien d'années je n'avais pas été aussi retourné par un cauchemar... 10 ? 20 ?

Cette fois il est écrit, je pourrais le revisiter.

La plupart de mes rêves sont assez ordinaires. Je peux les relier à des préoccupations de la journée ou des situation que j'ai connues dans les années précédentes. Parfois je me retrouve en classe, plus vieux que les autres, à ne pas réussir un exercice facile. Ou alors il y a des complications de transport, en bus ou en train, concernant les bagages ou les horaires... Et puis il y a des problèmes à résoudre, où je m'escrime de façon répétitive, un peu comme lorsque je cherche à courir sans presque avancer...

Mais, ce qui m'intéresse davantage, c'est lorsque qu'affleurent des questions d'identité ou d'unité de la conscience.
Ainsi il y a quelques jours je me rendais avec une autre personne dans un lieu où il devait récupérer un objet, en relation avec des menées délictueuses. Dans la scène suivante il était blessé au côté, ayant sans doute reçu un coup de couteau ou d'arme à feu. Il avait commis une erreur. Il me regardait, triste, ne pouvant s'enfuir. Il se réfugiait dans une pièce du fond, des toilettes peut-être, qui donnaient sur l'extérieur. Mais la voie était bloquée. Désespéré, il donnait des coups dans un mur de sable qui coulait sans offrir une issue. Là c'était un peu moi. Et pourtant, comme on anticipe une scène de film, je me disais : qu'il meure maintenant; c'est fini. Cela faisait deux identités. Et puis un autre homme surgissait derrière lui, avec une barre de fer, pour le frapper. Mais c'est comme si je ne pouvais voir le coup jusqu'au bout, comme si c'était trop dur à supporter. J'ai ressenti une troisième instance, qui n'était moi que de façon plus lointaine, comme située à un niveau plus élevé. Et en quelque sorte cette instance à dit : stop ! et je me suis réveillé. Alors qui ou quoi agit ici ? Suis-je plusieurs ?

Je me souviens rarement de mes rêves. En fait, je crois que je ne rêve que rarement. Ou alors je fais de l'apnée du sommeil et il faudrait que je consulte. Des fois il paraît que j'arrête de respirer...

Sinon je suis plutôt du soir, ce qui fait que je me couche très tard et quand j'ai une obligation le lendemain je passe des nuits abominables car je n'entends pratiquement jamais mon réveil sonner et ça m'angoisse. A une époque je devais ouvrir le resto dans lequel je bossais le dimanche matin à 9h. Toutes mes nuits du samedi au dimanche ont été un véritable cauchemar. Je me réveillais toutes les 2h en ayant rêvé que je n'avais pas entendu le réveil et que j'étais en retard.

Il m'arrive aussi de m'endormir de fatigue extrême, tournant et retournant un truc dans ma tête jusqu'à n'en plus pouvoir et que mon corps finisse par dire "stop, maintenant on dort, c'est plus possible" et quand je me réveille, comme certains l'ont déjà dit, c'est comme un "Eureka", la première chose à laquelle je pense c'est le problème que je ressassais la veille et la solution me saute au visage d'elle-même. C'est assez particulier comme sensation.

Les rêves dont je me souviens le plus souvent sont les rêves qui laissent parler mon inconscient, les choses que je voudrais voir arriver dans ma vie, rencontrer certaines personnes, et aussi des endroits dans lesquels je suis déjà allée, mais la plus part du temps j'y suis seule, je ne revis pas une scène, je retourne seulement dans des lieux.
Une fois j'ai rêvé que je me faisais agresser dans le resto où je travaillais et que mon copain arrivait en volant pour m'avouer qu'il était Super-Man... je ne sais pas si cela veut dire que j'ai besoin de me sentir protégée ou d'avoir un homme "extraordinaire", ou autre chose ou rien du tout. Mais sur le moment, en me réveillant, c'était marrant ^^

Bonjour !
Je me permets de me rajouter à la conversation : j'ai fait beaucoup de rêves depuis la naissance, très vivaces la plupart du temps, et très marquants : je m'en souviens beaucoup car j'arrive à me réveiller après un rêve (ou quand il se brise), ce qui fait qu'on le retient mieux une fois le matin arrivé. Parfois je ne m'en souviens pas, je sais confusément que j'ai rêvé mais je ne sais pas de quoi ; dans ces cas-là, je laisse couler, c'est que l'inconscient n'est pas prêt à montrer le contenu du rêve au dormeur...

J'analyse mes rêves depuis mes 12 ans -c'est quelque chose qui me fascine depuis toujours !- avec la méthode Jungienne. Je suis aussi quelqu'un de très intuitif, ce qui fait que je crois beaucoup en le pouvoir des rêves sur la réalité, ce qu'ils disent sur nous et notre vie intérieure.
Mais j'ai aussi un grand passif avec les rêves, et notamment les cauchemars. Je faisais des terreurs nocturnes, petite. Je ne m'en rappelle pas, c'est leur propre, on m'a juste dit que j'en faisais^^

J'aime beaucoup explorer ce monde du sommeil, je le considère presque comme une réalité parallèle, mais intérieure, qui nous reflète quant à notre relation avec les autres et le monde. J'ai déjà eu un sommeil "correcteur", mais en général je ne rêve pas : je dors, avec des problèmes en tête, dont je trouve la solution au réveil. C'est assez pratique

Comme je l'ai expliqué, mes rêves sont très vivaces : c'est comme une réalité, sur laquelle je n'ai pas de prise (bye bye les rêves lucides !). Il y a beaucoup de couleurs, de scènes de la vie réelle, de lieux symboliques forts, des visages et des paroles parfois fantomatiques, brouillées. Souvent, mes rêves reflètent les tensions psychiques qui se jouent en moi à un moment donné : ainsi j'ai pu faire des rêves où je m'enlisais dans la boue d'un sable mouvant, où je voyais une vieille dame avoir une crise cardiaque devant moi, où j'allais mourir, mes parents m'emmenant à la mort... C'est très effrayant, surtout que beaucoup de rêves tournent autour de la famille, de personnes connues, de référents autres.
Parfois, c'est flou, parfois, je vois les choses en détail, comme dans ce rêve où je voyais jusqu'aux plus fins des brins d'herbe battus par le vent, leur couleur verte pleine de vie me sautant aux yeux, ou bien ce toupet en forme d'épi dans les crins sur la tête d'un âne.
Parfois c'est réaliste, parfois très absurde. Parfois c'est joyeux, parfois angoissant.

Sinon, pour m'endormir, j'utilise souvent une technique de visualisation, je nage en direction d'une île, que je n'atteins jamais parce que je m'endors avant Mais lorsque j'ai plus de facilité à m'endormir, je sens alors les différentes étapes du sommeil (par vagues successives) : la relaxation des muscles, puis leur verrouillage (je suis alors bloquée en moi-même, seul mon esprit est conscient de ce qui se passe), puis le basculement, avec parfois l'impression de tomber et le trou noir.
J'oubliais de mentionner que parfois, je fais plusieurs rêves à la suite, deux, voire trois, dont j'arrive à me souvenir (pas dans les détails pour les premiers jusqu'au dernier en "date", le plus fourni). Je ne sais pas si cela arrive à d'autres personnes, mais c'est plutôt chouette !
Il m'a aussi été rapporter que je parlais en dormant quelquefois, mais ça reste rare et léger.
Voilà pour mon témoignage J'aimerais beaucoup comprendre comment nos rêves se créent, c'est encore quelque chose de mystérieux. Tout ce qui touche au sommeil en général m'intéresse, ainsi que ses troubles. Aussi, si vous avez des infos, n'hésitez pas^^

Blackbutterfly a écrit:Sinon, pour m'endormir, j'utilise souvent une technique de visualisation, je nage en direction d'une île, que je n'atteins jamais parce que je m'endors avant

Quelle concentration tu dois avoir pour réussir à faire ça ! Tu fais ça tous les jours?
Pour m'endormir j'invente des histoires, jusqu'à ce que je sois trop fatiguée pour continuer. Si je faisais ta technique j'arriverais sur l'île en quelques secondes et je rencontrerais une civilisation pratiquant la sorcellerie puis vivrais une histoire d'amour probablement...

Sinon, pour se souvenir de ses rêves, il faut prendre l'habitude de les écrire. A certaines périodes je le faisais, c'est une habitude qui se prend vite, et on ne s'ennuie pas à lire ses propres rêves. Je les dessinais aussi parfois.

Et bin moi j'ai essayé la technique de l'île et ça fonctionne suuuuuper bien !!
Je ré essaye ce soir

Salut Lullaby II,
Je vois ça plutôt comme une évasion que comme de la concentration D'ailleurs, je ne le fais que rarement, car cela ne marche pas à tous les coups (surtout en cette période anxiogène... dans ces cas-là, je cherche d'autres moyens de parvenir aux bras de Morphée).
En fait, je fais exprès de ne pas arriver sur l'île. Elle est toujours trop loin : si elle était trop près, ça produirait le même effet que pour toi : ça ne fonctionnerait pas. Je visualise l'île, mais seulement ses bords, ses contours, peut-être un peu de verdure, l'eau un peu plus claire qui indique qu'on se rapproche de la terre, etc. Mais c'est lointain, un peu comme si tu avais une longue vue et que tu regardais dedans : ça te semble près parce que tu "zoomes", mais c'est très éloigné. Ensuite, je me concentre sur l'action de nager pour rejoindre l'île. Et je m'endors...
Aussi c'est un peu comme la technique des militaires, de se représenter un endroit qu'on aime bien, et de s'y représenter ensuite. Pour moi, c'est cette île imaginaire. Mais ça peut être complètement différent pour toi, bien sûr ! Si tu trouves le bon endroit, tu le sauras

J'en ai écrit quelques-uns, souvent les plus marquants (alias celui de ce matin...), mais pas tous : je les garde en mémoire ou je les oublie volontairement après les avoir analysés, comme ça tout retourne à l’inconscient, et le conflit interne est résolu : on passe donc à un autre rêve... Parfois, il ne faut juste pas se torturer à voir du sens, il faut juste laisser travailler l'inconscient, sauf si l'on sent que le rêve est très important et que son contenu ne doit pas être ignoré.
Dessiner ses rêves, voilà qui est intéressant ! Donc tu as dû arriver à te concentrer sur l'aspect spatial et les couleurs, ou tu dessinais en noir et blanc ?
La mécanique me paraît vraiment intéressante pour avoir une nouvelle approche de ses propres rêves, encore faut-il savoir dessiner...

Zarbitude : Super ! Je suis contente si ça peut vous aider à vous endormir
Je ne sais pas si ça peut marcher sur tout le monde, il serait intéressant d'avoir des retours de volontaires.
Du coup merci pour ton retour ! Espérons que ça continue pour toi

Merci. J't'en reparle demain
Moi aussi je me suis longtemps intéressée à mes rêves. J'en ai rempli des carnets.
C'était vraiment passionnant.
Puis ça s'est estompé et une pensée s'est immiscée qui disait : maintenant, rêve ta vie!
C'est pas mal aussi

J'ai attendu quelques jours avant de vraiment pouvoir dire si ton petit truc fonctionnait parce qu'à une exception près où mon cerveau a turbiné toute une nuit, ça fonctionne du tonnerre!
Je te dis un grand merci et j'ai déjà passé l'info à mes proches.

Impressionnant. Merci à toi Zarbitude pour avoir testé Je suis ravie d'avoir pu aider !

Vincenz' a écrit:Tient, c'est cool que quelqu'un ai posté ici, je voulais parler de quelque chose sur ce sujet et je savais plus où...

Est-ce qu'il vous arrive d'avoir des "interférences" ? Des bruits autour de vous qui rentrent dans votre rêve ?

Par exemple, cette nuit, dans mon rêve, j'étais dans une boutique et je parlais avec un vendeur, on faisais le tour de la boutique qui proposait plein de trucs étranges d'ailleurs et, une fois arrivé à la caisse, il se met à parler à un autre vendeur de métal et se met à chanter The Sky Above des Black Mages, le rêve continu un peu puis je me réveil et... mon réveil était en train de passer cette chanson la ! Quasiment chaque nuit ça se fini comme ça, avec les chansons qui rentrent dans mon rêve d'une manière ou d'une autre... c'est un peu énervant à la longue...

salut,

oui j'ai eu ça une fois avec un tremblement de terre de magnitude 4.5 sur l'échelle de Richter.
je peux avoir le sommeil très lourd, genr eil en faut beaucoup pour me réveiller, donc au lieu de me réveiller et de me mettre à l'abri (ou de paniquer) j'ai tranquillment intégré le tremblement de terre - dont j'ai d'abord supposé qu'il s'agissait d'une secousse purement onirique j'ai mis longtemps à émerger et à me rendre compte que le sismique était bien réel. donc je suis restée immobile dans mon lit à rêver... qu'il y avait un tremblement de terre (rêvé et non réel) et ma crainte dans le rêve était de me retrouver trois étages plus bas (je vivais dans un appart délabré et franchement l'immeuble aurait pu s'écrouler) toujours dans mon lit mais dans la rue sur le trottoir et ce qui me préoccupait le plus n'était pas ma survie mais si ma tenue de nuit était décente (rapport au fait que j'allais être vue dans mon lit dans une tenue pas forcément adéquate).

come si j'avais plus peur du regard d'autrui et d'une forme d'humiliation publique (imaginaire, crainte mais fantasmée) que d'un tremblement de terre bien réel. et je sais très bien d'où vient cette peur/phobie viscérale, ce qui permet de m'en délivrer, petit à petit.

Je suis un grand rêveur, aussi bien en étant éveillé qu'endormi.
Grand romantique, grand idéaliste, grand perfectionniste.

J'ai toujours eu une vie imaginative riche, sans trop vraiment savoir si celle-ci m'a rendu introverti, ou bien l'inverse, si mon introversion m'a permis de développer mon imagination.

Je ne me retrouve pas à travers les autres gens, donc il faut bien créer son propre univers.

Reves affectifs ou de changement interieur (mort)

Les miens sont extrêmement riches: ça peut être des souvenirs modifiés au point d'en être irréalistes et loufoques, ou alors réels; des rêves sur des évènements ou des personnes dont je connais l'existence sans les avoir jamais rencontrés, des scènes de séries/de films que j'ai vus ou que mon esprit réinvente, voire des histoires totalement sorties de nulle part avec des personnes et des lieux imaginaires ( ?) ou réels.

Je meurs chaque nuit, dans mes songes. C'est systématique depuis aussi loin que je m'en souvienne.
Pas une nuit ne passe sans songes. Mes rêves et cauchemars sont protéiformes.
J'imagine que le fait que je ne sois pas une personne qui extériorise beaucoup joue beaucoup sur la richesse de mes songes.
Parfois, j'en sors regénérée, parfois c'est plutôt l'inverse.
Mon monde intérieur est immense, j'y vais avant de m'endormir et me demande souvent si j'y vais réellement : n'y suis-je pas depuis toujours ? Ai-je déjà mis un seul pied dans la réalité de tous ces autres ?
J'attends la nuit sans songe, curieuse de la découvrir un jour.

En ce moment dans mes rêves se produisent des problèmes. Je suis mise en face de problèmes insolubles parfois comme cette nuit : je dois pendre la voiture sauf que j’ai égaré les clefs et qu’on me tance de cette lenteur que je mets pour leur recherche, en plus j’ai plus mon sac où je rangé un carnet qui indique le lieu où je dois me rendre. Un moment donné dans ce rêve je suis comme acculée. Que faire ? Bim, une bonne idée : me réveiller. Et voilà envoles les problèmes, plus de soucis à gérer, chouette non ? Je suis repartie sur un truc plus léger.

J’ai le sentiments que mes rêves ont plusieurs fonctions. Certains ont un sens, parfois symbolique, parfois totalement explicite. Certains n’ont pas vraiment de sens car leur fonction est autre. J’ai l’impression que beaucoup des mes rêves servent à compenser la réalité ordinaire pour rééquilibrer mes émotions et mon état moral. Dit plus trivialement, mon subconscient est joueur et bienveillant et lorsque je vais mal il emploie volontiers le rêve pour me consoler.
C’est exactement ce qu’il a fait cette nuit, en tous cas pour le dernier des quatre rêves distincts qu’il m’a donné. En ce moment je ne vais pas très bien car en plus de subir une injustice terrible (refus arbitraire du ministère de la culture de me verser des aides auxquelles j’ai droit et que tous mes collègues qui avaient exactement le même dossier que moi ont obtenu sans problème), je subis des nuisances sonores épouvantables à longueur de journée chez moi ce qui met mes nerfs à très rude épreuve… Bref ça ne va pas du tout, je n’ai pas accès à des conditions de vie décentes.
Et donc à la fin de la nuit dernière, mon subconscient a manifestement sorti le grand jeu pour me consoler. J’étais dans mon lit, je pensais être réveillé, quand quelque chose a grimpé sur moi en ronronnant. C’était mon chat, qui venait me faire un câlin comme à son habitude le matin. Sauf que mon chat est mort il y a trois ans. C’était l’être le plus doux et le plus gentil qu’il m’ait été donné la chance de connaître pendant ses 20 années d’existence. Quand j’étais ado et que je vivais les moments les plus difficiles de ma vie, il était toujours le premier à venir me consoler. Je vouais une véritable vénération pour ce chat. J’étais très triste lorsqu’il est mort et en même temps infiniment reconnaissant pour ces 20 années passées en sa merveilleuse compagnie. Lorsqu’il est venu me voir ce matin, j’ai réalisé tout de suite qu’il s’agissait d’un rêve. Pourtant c’était bien lui, sa fourrure, son odeur, sa manière de ronronner… C’était exactement lui. Alors j’ai simplement profité du moment en essayant de retarder le plus possible l’instant où le rêve s’estomperait. Ça m’a fait un bien fou et il n’y avait aucun message, aucune symbolique. J’avais besoin de ça et mon subconscient me l’a donné. Je lui en suis infiniment reconnaissant!