Avec les autres, en dehors, et l'identité
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Avec les autres, en dehors, et l'identité
(ouah, je pourrais écrire un essai avec ce titre, ça rend bien! )
A force de me creuser la cervelle (et je touche plus bas que le fond ), j'en viens à des conclusions qui m'apportent plus de questions que de réponses (déjà le fait de ne pas savoir pourquoi haha!)
Dans un autre sujet, j'ai évoqué ma timidité et mon ressenti face à l'appartenance à un groupe (accepté mais sentiment de ne pas être vraiment intégrée, comme un voile, un mur, qui me laisse toute seule, même avec les autres.)
Je voulais parler d'un autre truc qui me chiffonne: l'identité. J'ai du mal à savoir qui je suis vraiment, parce que durant toutes ces années, j'ai l'impression d'avoir joué à un JDR GN où je ne suis qu'un personnage qui reflèterait les autres.
C'est peut-être un peu extrême... disons que je copie facilement les mimiques, les gestes, les façons de parler des autres, que je peux les adopter et les appliquer sans vraiment de problème. Dans mon désir d'être intégrée, je fais comme les autres. Après ça passe ou ça casse. Là où les gens ne changent pas vraiment, sont eux, je me construits différemment selon les personnes qui m'entourent. Et je dois dire que de mon point de vue, c'est super agaçant, et les autres ne le remarquent pas.
Après, peut-être que je psychote toute seule comme un grande...
Je ne sais pas trop comment expliquer mon ressenti... Si j'essaie d'analyser ce que je suis, sans les autres autour, c'est comme chercher une aiguille dans un motte de foin, une patate bio dans une friteuse mcdo... bref je suis troublée par ce manque de caractère propre...
C'est peut-être dû, aussi, à ce décalage, cette différence, qui ne me permet pas de m'identifier totalement aux autres etc.
J'ai grandi en faisant (ou en essayant de faire) comme les autres... résultat: pour être moi-même, c'est pas gagné.
A force de me creuser la cervelle (et je touche plus bas que le fond ), j'en viens à des conclusions qui m'apportent plus de questions que de réponses (déjà le fait de ne pas savoir pourquoi haha!)
Dans un autre sujet, j'ai évoqué ma timidité et mon ressenti face à l'appartenance à un groupe (accepté mais sentiment de ne pas être vraiment intégrée, comme un voile, un mur, qui me laisse toute seule, même avec les autres.)
Je voulais parler d'un autre truc qui me chiffonne: l'identité. J'ai du mal à savoir qui je suis vraiment, parce que durant toutes ces années, j'ai l'impression d'avoir joué à un JDR GN où je ne suis qu'un personnage qui reflèterait les autres.
C'est peut-être un peu extrême... disons que je copie facilement les mimiques, les gestes, les façons de parler des autres, que je peux les adopter et les appliquer sans vraiment de problème. Dans mon désir d'être intégrée, je fais comme les autres. Après ça passe ou ça casse. Là où les gens ne changent pas vraiment, sont eux, je me construits différemment selon les personnes qui m'entourent. Et je dois dire que de mon point de vue, c'est super agaçant, et les autres ne le remarquent pas.
Après, peut-être que je psychote toute seule comme un grande...
Je ne sais pas trop comment expliquer mon ressenti... Si j'essaie d'analyser ce que je suis, sans les autres autour, c'est comme chercher une aiguille dans un motte de foin, une patate bio dans une friteuse mcdo... bref je suis troublée par ce manque de caractère propre...
C'est peut-être dû, aussi, à ce décalage, cette différence, qui ne me permet pas de m'identifier totalement aux autres etc.
J'ai grandi en faisant (ou en essayant de faire) comme les autres... résultat: pour être moi-même, c'est pas gagné.
Re: Avec les autres, en dehors, et l'identité
Un peu la même chose ici, j'avais un mur, maintenant, c'est un voile léger que je cherche à déchirer.
(Et ici, y'en a pas, et j'ai envie de sauter dans les bras de plein de monde, du coup... Tu permets ?)
L'identité... Vaste sujet.
J'en suis là : je sais ce que je suis, et comment ça c'est construit, je ne suis pas certain encore de savoir qui je suis, mais ça vient.
La différence est entre ce qui est objectif et ce qui est subjectif, entre ce qui m'a été "donné", et ce que je choisis, en quelque sorte. Je suis un zèbre, mâle, avec son histoire particulière que j'ai pas mal défriché, mais je ne sais pas encore trop bien ce que j'aspire à être. Quoique, quelque part, c'est là, mais mal défini.
Je ne suis pas bien certain qu'on puisse trouver ça en évacuant les autres. L'identité c'est quelque part ce truc qui nous différencie des autres, et ce qui ne nous différencie pas.
Effectivement, j'ai tendance à adapter ma façon d'être à mes interlocuteurs aussi, mais progressivement, ça passe. Pas encore ça.
En fait, je suis en train de me demander si ce qui nous manque à beaucoup ici, c'est pas la part "appartenance à un groupe" de notre identité, que c'est ce qu'on y cherche et qu'on trouve (ou pas). Et qui nous ferait un repère pour rester soi en d'autres circonstances. Quelque chose comme : "même si j'agis bizarrement dans tel autre groupe, je sais que ceux de mon groupe me comprendraient, donc suis pas totalement fou".
C'est un peu décousu, tout ça, je réfléchis en même temps que je tape.
(Et ici, y'en a pas, et j'ai envie de sauter dans les bras de plein de monde, du coup... Tu permets ?)
L'identité... Vaste sujet.
J'en suis là : je sais ce que je suis, et comment ça c'est construit, je ne suis pas certain encore de savoir qui je suis, mais ça vient.
La différence est entre ce qui est objectif et ce qui est subjectif, entre ce qui m'a été "donné", et ce que je choisis, en quelque sorte. Je suis un zèbre, mâle, avec son histoire particulière que j'ai pas mal défriché, mais je ne sais pas encore trop bien ce que j'aspire à être. Quoique, quelque part, c'est là, mais mal défini.
Je ne suis pas bien certain qu'on puisse trouver ça en évacuant les autres. L'identité c'est quelque part ce truc qui nous différencie des autres, et ce qui ne nous différencie pas.
Effectivement, j'ai tendance à adapter ma façon d'être à mes interlocuteurs aussi, mais progressivement, ça passe. Pas encore ça.
En fait, je suis en train de me demander si ce qui nous manque à beaucoup ici, c'est pas la part "appartenance à un groupe" de notre identité, que c'est ce qu'on y cherche et qu'on trouve (ou pas). Et qui nous ferait un repère pour rester soi en d'autres circonstances. Quelque chose comme : "même si j'agis bizarrement dans tel autre groupe, je sais que ceux de mon groupe me comprendraient, donc suis pas totalement fou".
C'est un peu décousu, tout ça, je réfléchis en même temps que je tape.
Lanza- Messages : 1913
Date d'inscription : 14/04/2010
Age : 48
Localisation : Finistère sud
Re: Avec les autres, en dehors, et l'identité
Je vois ce que tu veux dire.
C'est un peu ça oui... "même si j'agis bizarrement dans tel autre groupe, je sais que ceux de mon groupe me comprendraient, donc suis pas totalement fou."
En fait la difficulté dans l'histoire c'est de savoir à partir de quand on est soi, et à partir de quand on reflète autre chose.
J'ai l'air d'un parapluie, qui laisse couler beaucoup de chose, imperturbable, dans mon monde, mais je suis super fragile, et il m'arrive d'être vachement down, comme vidée de tout, sans vraiment savoir pourquoi. Le parapluie n'est qu'un masque, et si je ferme le parapluie, j'ai peur d'en prendre plein la tronche et de pas pouvoir gérer.
C'est comme ces instants de colère pour rien. Pour un truc tout con (genre j'ai raté mon train, en soi c'est pas grave, y'a qu'à prendre le suivant!) ou autre... Une sorte de besoin de destruction, si j'avais une hallebarde (parce que la hallebarde, c'est cool!) y'aurait un massacre.
En fait, je ne sais pas trop gérer les émotions, donc je bride, je me ferme.
J'ai l'impression du coup, que ce qu'il en ressort est une personnalité assez fausse, mais convaincante parce que constante.
Je sais pas si je suis claire.
Ma mère me dit que j'ai pas tellement changé depuis l'enfance...
C'est un peu ça oui... "même si j'agis bizarrement dans tel autre groupe, je sais que ceux de mon groupe me comprendraient, donc suis pas totalement fou."
En fait la difficulté dans l'histoire c'est de savoir à partir de quand on est soi, et à partir de quand on reflète autre chose.
J'ai l'air d'un parapluie, qui laisse couler beaucoup de chose, imperturbable, dans mon monde, mais je suis super fragile, et il m'arrive d'être vachement down, comme vidée de tout, sans vraiment savoir pourquoi. Le parapluie n'est qu'un masque, et si je ferme le parapluie, j'ai peur d'en prendre plein la tronche et de pas pouvoir gérer.
C'est comme ces instants de colère pour rien. Pour un truc tout con (genre j'ai raté mon train, en soi c'est pas grave, y'a qu'à prendre le suivant!) ou autre... Une sorte de besoin de destruction, si j'avais une hallebarde (parce que la hallebarde, c'est cool!) y'aurait un massacre.
En fait, je ne sais pas trop gérer les émotions, donc je bride, je me ferme.
J'ai l'impression du coup, que ce qu'il en ressort est une personnalité assez fausse, mais convaincante parce que constante.
Je sais pas si je suis claire.
Ma mère me dit que j'ai pas tellement changé depuis l'enfance...
Re: Avec les autres, en dehors, et l'identité
En fait la difficulté dans l'histoire c'est de savoir à partir de quand on est soi, et à partir de quand on reflète autre chose.
Je vais dire un truc bête, mais... On est soi quand on se sent bien, à l'aise. Si on a la sensation qu'il y a un truc qui cloche, c'est qu'on ne l'est pas.
Rhâa, j'ai envie de dire plein de trucs, mais ça sort pas avec des mots...
Je me reconnais dans ce que tu dis, mais j'arrive de plus en plus à me passer du parapluie. Et je me demande si en arrivant à m'identifier à un groupe, je n'arriverais pas complètement à m'en passer, quand je suis ailleurs.
J'arrive pas vraiment à en verbaliser le mécanisme, qui me paraît logique, mais... grmph. Quelque chose comme : c'est plus facile de résister à des coups si on est complet, et pour être complet, on a besoin d'autres qui nous ressemblent.
Quant à changer, d'un point de vue extérieur, pas sûr que ça se voie beaucoup. C'est plus facile de voir la personnalité de quelqu'un d'autre que soi-même.
Lanza- Messages : 1913
Date d'inscription : 14/04/2010
Age : 48
Localisation : Finistère sud
Re: Avec les autres, en dehors, et l'identité
Lanza a écrit:Je vais dire un truc bête, mais... On est soi quand on se sent bien, à l'aise. Si on a la sensation qu'il y a un truc qui cloche, c'est qu'on ne l'est pas.
Ha bah... pas sortie de l'auberge, alors!!
Clair que ça va pas se faire d'un claquement de doigts (si c'était aussi simple!) mais bon, déjà je commence à travailler dessus. Rien que ça, je trouve, c'est un progrès.
Re: Avec les autres, en dehors, et l'identité
Je suis d'accord avec vous et je me reconnais sur vachement de trucs (ouais, vachement de trucs!), et à la base j'étais viendue sur ce forum pour trouver des pistes dans ma quête de "qui suis-je?". (Parce que.. faut avouer que je suis une paumée de la vie quoi! )
je n'en ai peut-être pas beaucoup trouvé, mais au moins, depuis qq tps (depuis ma nouvelle psy en fait), je crois que je me suis acceptée avec ma zébritude (l'exploît) et que maintenant, pour me retrouver, je dis au revoir à la suradaptation qui me torture et me déforme depuis toujours. Bien sûr, elle s'accroche cette coriace, et la carapace en titane renforcé aussi, mais bon.. avec le temps..
Donc bref,
J'ai remarqué qu'en "société", enfin pour l'instant entre "amis/connaissances", il se passait deux choses différentes en moi quand je parlais ou que j'écoutais des gens.
Il y a les choses qu'ils disent, auxquelles j'adhère ou pas, mais des fois je remarque que mes réponses et réactions à ce qui se passe autour de moi me donnent une sensation d'inconfort, mes paroles et mes gestes ne me semblent pas "vrais" et j'ai l'impression d'en être retournée sur mon perchoir de narrateur qui observe des marionnettes (moi en tant que suradaptée/masque social) et les autres autour, au lieu d'être acteur de la scène.
Peut-être que c'est une piste vers le vrai "moi".
Mais bon, je cherche juste à être en accord avec mes ressentis, je ne cherche pas à me connaître sur le bout des doigts non plus, je ne sais pas si ça sert vraiment, et je sais surtout que c'est impossible.
je n'en ai peut-être pas beaucoup trouvé, mais au moins, depuis qq tps (depuis ma nouvelle psy en fait), je crois que je me suis acceptée avec ma zébritude (l'exploît) et que maintenant, pour me retrouver, je dis au revoir à la suradaptation qui me torture et me déforme depuis toujours. Bien sûr, elle s'accroche cette coriace, et la carapace en titane renforcé aussi, mais bon.. avec le temps..
Donc bref,
J'ai remarqué qu'en "société", enfin pour l'instant entre "amis/connaissances", il se passait deux choses différentes en moi quand je parlais ou que j'écoutais des gens.
Il y a les choses qu'ils disent, auxquelles j'adhère ou pas, mais des fois je remarque que mes réponses et réactions à ce qui se passe autour de moi me donnent une sensation d'inconfort, mes paroles et mes gestes ne me semblent pas "vrais" et j'ai l'impression d'en être retournée sur mon perchoir de narrateur qui observe des marionnettes (moi en tant que suradaptée/masque social) et les autres autour, au lieu d'être acteur de la scène.
Peut-être que c'est une piste vers le vrai "moi".
Mais bon, je cherche juste à être en accord avec mes ressentis, je ne cherche pas à me connaître sur le bout des doigts non plus, je ne sais pas si ça sert vraiment, et je sais surtout que c'est impossible.
Re: Avec les autres, en dehors, et l'identité
"Il y a les choses qu'ils disent, auxquelles j'adhère ou pas, mais des fois je remarque que mes réponses et réactions à ce qui se passe autour de moi me donnent une sensation d'inconfort, mes paroles et mes gestes ne me semblent pas "vrais" et j'ai l'impression d'en être retournée sur mon perchoir de narrateur qui observe des marionnettes (moi en tant que suradaptée/masque social) et les autres autour, au lieu d'être acteur de la scène."
Je ressens ça aussi parfois...
Il y a le mode "observatoire" enclenché, et je suis dehors... c'est un peu comme ça:
Et ça arrive même quand je suis avec des amis, dans une soirée, vient un moment où je vois les autres interagir et je sais plus quoi faire pour rester dans le coup.
Re: Avec les autres, en dehors, et l'identité
Ah oui, j'aime bien ton schéma. Ma dernière fois, c'était samedi. C'était sympa, le repas, mais il étaient là et moi pas. Du coup j'ai fuit.
PS : t'es beaucoup mieux en orange qu'en bleu, c'est plus chaleureux.
PS : t'es beaucoup mieux en orange qu'en bleu, c'est plus chaleureux.
Lanza- Messages : 1913
Date d'inscription : 14/04/2010
Age : 48
Localisation : Finistère sud
Re: Avec les autres, en dehors, et l'identité
Orange rocks!
Moi aussi, au bout d'un moment, quand je vois que j'ai quitté le train, bah... je sors de la gare et je rentre chez moi!
Moi aussi, au bout d'un moment, quand je vois que j'ai quitté le train, bah... je sors de la gare et je rentre chez moi!
Re: Avec les autres, en dehors, et l'identité
moi je vais jusqu'à copier ou imiter l'accent de mes interlocuteurs, accent québécois, toulousain, marseillais, et pire ...accent africain, enfin pour ce dernier j'évite car il y a beaucoup de susceptibilité autour
mais je le fais particulièrement bien
tiens dernièrement j'ai imité le petit garçon d'une amie, il est (très)surdoué mais il a sa façon de s'exprimer et je pense avoir bien rendu son parler
Est-ce parce que nous partageons la douance?
en tout cas n'oublions pas notre formidable empathie et notre capacité "to pick up things" alors nous absorbons et nous restituons
plus Sopalin que patate bio
meilleur comédien et metteur en scène que diva tragique ou valet de chambre dans n'importe quel vaudeville médiocre
euh je digresse pas un peu là??
chère mathématicienne exilée dans la patrie de Hamlet, tu AS une identité
mais "to be or not to be", that is (and remains ) the question
bon je vais prendre mes cachets là
mais je le fais particulièrement bien
tiens dernièrement j'ai imité le petit garçon d'une amie, il est (très)surdoué mais il a sa façon de s'exprimer et je pense avoir bien rendu son parler
Est-ce parce que nous partageons la douance?
en tout cas n'oublions pas notre formidable empathie et notre capacité "to pick up things" alors nous absorbons et nous restituons
plus Sopalin que patate bio
meilleur comédien et metteur en scène que diva tragique ou valet de chambre dans n'importe quel vaudeville médiocre
euh je digresse pas un peu là??
chère mathématicienne exilée dans la patrie de Hamlet, tu AS une identité
mais "to be or not to be", that is (and remains ) the question
bon je vais prendre mes cachets là
chrissieb63- Messages : 682
Date d'inscription : 06/11/2009
Age : 61
Localisation : Angers
Re: Avec les autres, en dehors, et l'identité
MDR!
Je prends aussi les accents! Mes principaux contacts français, ici, sont du sud de la France... forcément, y'a un p'tit accent du sud! J'ai passé du temps en Auvergne, et sinon, des Danois parlent aussi français (avec leur accent!) bah même ça je le fais mwahahaha! Je m'en rends même pas compte, j'absorbe, je restitue!
Si je suis Sopalin, j'ignore qui me presse comme une éponge (ou comme une olive - spéciale Miwa!)
Je ne suis même pas mathématicienne en plus... en fait... je suis plutôt du genre Touchatou ou Scanner. Un ami musicien m'a dit un jour "Jack of all trades and master of none" devant mon envie d'apprendre tout un tas de trucs.
Tellement vrai!
Wah, cette digression quand même (en même temps, les digressions, ça me connaît! Je pense à un truc, à un autre truc, qui me fait penser à un autre truc... et finalement je sors du sujet!)
Je prends aussi les accents! Mes principaux contacts français, ici, sont du sud de la France... forcément, y'a un p'tit accent du sud! J'ai passé du temps en Auvergne, et sinon, des Danois parlent aussi français (avec leur accent!) bah même ça je le fais mwahahaha! Je m'en rends même pas compte, j'absorbe, je restitue!
Si je suis Sopalin, j'ignore qui me presse comme une éponge (ou comme une olive - spéciale Miwa!)
Je ne suis même pas mathématicienne en plus... en fait... je suis plutôt du genre Touchatou ou Scanner. Un ami musicien m'a dit un jour "Jack of all trades and master of none" devant mon envie d'apprendre tout un tas de trucs.
Tellement vrai!
Wah, cette digression quand même (en même temps, les digressions, ça me connaît! Je pense à un truc, à un autre truc, qui me fait penser à un autre truc... et finalement je sors du sujet!)
Re: Avec les autres, en dehors, et l'identité
J'essaie de garder mon accent!!!
cinquième année en région parisienne, et il n'a pas encore totalement disparu
Par contre, je n'ai pas remarqué prendre mon accent Chrissie
cinquième année en région parisienne, et il n'a pas encore totalement disparu
Par contre, je n'ai pas remarqué prendre mon accent Chrissie
Super PY est rive- Messages : 4432
Date d'inscription : 09/10/2009
Age : 39
Localisation : environ par la
Re: Avec les autres, en dehors, et l'identité
Super Py Rogue : on ne s'est jamais vraiment parlé en tête à tête me semble-t-il, le groupe crée une diversion et mobilise l'attention autrement, ceci explique peut-être cela
mais vu que j'essaie de gommer cette fâcheuse habitude du copiage d'accent, je me retrouve encore une fois dans une contradiction, et dans la contrariété, comme quand on dit "un gaucher contrarié", moi je suis un mainate contrarié!!
ben v'là autre chose
eh la miss mathématicienne, j'arrive même pas à écrire ton pseudo, tiens en cherchant le x exposant 2 j'ai mis le PC en veille
mais je connais ton prénom, à toi de me dire s'il est permis de l'utiliser ici bas
I AM A JACK OF ALL TRADES AND MASTER OF NONE
Scanner itou
Ca continue à me créer des soucis, côté carrière professionnelle, faut se résigner et faire avec
Tu viens à Paris de temps en temps?
mais vu que j'essaie de gommer cette fâcheuse habitude du copiage d'accent, je me retrouve encore une fois dans une contradiction, et dans la contrariété, comme quand on dit "un gaucher contrarié", moi je suis un mainate contrarié!!
ben v'là autre chose
eh la miss mathématicienne, j'arrive même pas à écrire ton pseudo, tiens en cherchant le x exposant 2 j'ai mis le PC en veille
mais je connais ton prénom, à toi de me dire s'il est permis de l'utiliser ici bas
I AM A JACK OF ALL TRADES AND MASTER OF NONE
Scanner itou
Ca continue à me créer des soucis, côté carrière professionnelle, faut se résigner et faire avec
Tu viens à Paris de temps en temps?
chrissieb63- Messages : 682
Date d'inscription : 06/11/2009
Age : 61
Localisation : Angers
Re: Avec les autres, en dehors, et l'identité
²²²²²²²²²²²²²²²²²²
C'est pas faux, mais bon ça me ferait plaisir d'entendre l'accent du Sud
Après, c'est vrai que selon les gens, ça peut plus ou moins bien passer...
Sinon, pour revenir au post d'x-x² (on peut te mettre 1-2x sinon? histoire de dérivée....) souvent dans les moments, où je me sens à part, je n'essaie plus de rentrer dans les conversations, je m'évade, je regarde, j'observe, je pars dans mes pensées... je profite de voir des gens faire la fête, passer un bon moment
C'est pas faux, mais bon ça me ferait plaisir d'entendre l'accent du Sud
Après, c'est vrai que selon les gens, ça peut plus ou moins bien passer...
Sinon, pour revenir au post d'x-x² (on peut te mettre 1-2x sinon? histoire de dérivée....) souvent dans les moments, où je me sens à part, je n'essaie plus de rentrer dans les conversations, je m'évade, je regarde, j'observe, je pars dans mes pensées... je profite de voir des gens faire la fête, passer un bon moment
Super PY est rive- Messages : 4432
Date d'inscription : 09/10/2009
Age : 39
Localisation : environ par la
Re: Avec les autres, en dehors, et l'identité
La sensation d'avoir quitté le train est quelque chose que je ressens souvent et assez facilement en groupe. Comme c'est très désagréable, du coup, j'évite les groupes. J'ai envie de fuir dès que je m'ennuie, que je me sens décrochée, à part, que je n'ai plus rien à dire dans un groupe.
Sur la quête de l'identité, entre celle que j'aimerais être, celle que les autres perçoivent et celle que je suis réellement, il y a souvent des décalages, d'où des malaises, des maux de tête et des gros clashs. J'ai des capacités de caméléon mais ça ne me rend pas heureuse et ça finit tellement souvent par sonner faux que ça me lasse. Le coup des accents, c'est quelque chose que je connais assez bien: quand je discute avec une amie landaise, généralement, je finis par prendre l'accent au bout de cinq minutes de conversation. Mais c'est un camouflage de caméléon assez superficiel. Il y a des sujets sur lesquels je peux tenir une conversation superficielle, mais l'impression de superficialité va vite me gonfler.
C'est usant d'essayer d'être celle que j'ai envie d'être, parce que je suis une personne complexe, que je le revendique, mais que certains ne supportent pas cette complexité et essayent de m'enfermer dans des cases. Or je déteste les cases. Forcément, ça pose problème
(Je ne sais pas si je suis dans le sujet, là.)
Sur la quête de l'identité, entre celle que j'aimerais être, celle que les autres perçoivent et celle que je suis réellement, il y a souvent des décalages, d'où des malaises, des maux de tête et des gros clashs. J'ai des capacités de caméléon mais ça ne me rend pas heureuse et ça finit tellement souvent par sonner faux que ça me lasse. Le coup des accents, c'est quelque chose que je connais assez bien: quand je discute avec une amie landaise, généralement, je finis par prendre l'accent au bout de cinq minutes de conversation. Mais c'est un camouflage de caméléon assez superficiel. Il y a des sujets sur lesquels je peux tenir une conversation superficielle, mais l'impression de superficialité va vite me gonfler.
C'est usant d'essayer d'être celle que j'ai envie d'être, parce que je suis une personne complexe, que je le revendique, mais que certains ne supportent pas cette complexité et essayent de m'enfermer dans des cases. Or je déteste les cases. Forcément, ça pose problème
(Je ne sais pas si je suis dans le sujet, là.)
Re: Avec les autres, en dehors, et l'identité
@ Tout le monde: vous pouvez m'appeler Debo, si vous le souhaitez...
Je viens à Paris deux fois dans l'année, en gros. En général pour Noël, et en été si les moyens le permettent.
Pour le Scanner... j'ai envie de pousser un immense OSEF... d'envoyer valser les convenances et de dire "et alors? Si je m'épanouis dans des activités diverses, où est le mal?" Après c'est clair que l'entourage ne voit que le côté financier... C'est vrai qu'il faut compter avec, mais ce n'est pas le but de la manœuvre. Faudrait cesser de prendre la tune pour une fin et non un moyen.
SPR (Super Py Rogue): de même, je m'évade, dans mes pensées, j'observe, je rêve... Et si je m'emmerde comme un rat mort, je me barre.
Maly: tu es dans le sujet.
Il y a effectivement des décalages entre ce qu'on aimerait être, ce qu'on semble être, ce que les autres voudraient qu'on soit. Et il y un tel décalage entre le "faut faire ci et ça, et s'assurer un avenir, s'intégrer etc." et le "ouais mais bon, les valeurs de la société ne sont pas les miennes, et la société ne fait généralement aucun effort, alors bon, je vais pas faire tous les efforts non plus!"
Je viens à Paris deux fois dans l'année, en gros. En général pour Noël, et en été si les moyens le permettent.
Pour le Scanner... j'ai envie de pousser un immense OSEF... d'envoyer valser les convenances et de dire "et alors? Si je m'épanouis dans des activités diverses, où est le mal?" Après c'est clair que l'entourage ne voit que le côté financier... C'est vrai qu'il faut compter avec, mais ce n'est pas le but de la manœuvre. Faudrait cesser de prendre la tune pour une fin et non un moyen.
SPR (Super Py Rogue): de même, je m'évade, dans mes pensées, j'observe, je rêve... Et si je m'emmerde comme un rat mort, je me barre.
Maly: tu es dans le sujet.
Il y a effectivement des décalages entre ce qu'on aimerait être, ce qu'on semble être, ce que les autres voudraient qu'on soit. Et il y un tel décalage entre le "faut faire ci et ça, et s'assurer un avenir, s'intégrer etc." et le "ouais mais bon, les valeurs de la société ne sont pas les miennes, et la société ne fait généralement aucun effort, alors bon, je vais pas faire tous les efforts non plus!"
Re: Avec les autres, en dehors, et l'identité
PY, ça suffit , le reste est susceptible de changer à tout moment
Sinon, assez d'accord, arriver à trouver des moments où on arrive à supprimer ces décalages, ça fait du bien.
Sinon, assez d'accord, arriver à trouver des moments où on arrive à supprimer ces décalages, ça fait du bien.
Super PY est rive- Messages : 4432
Date d'inscription : 09/10/2009
Age : 39
Localisation : environ par la
Re: Avec les autres, en dehors, et l'identité
Debo aka "x-x²" aka... a écrit:Pour le Scanner... j'ai envie de pousser un immense OSEF... d'envoyer valser les convenances et de dire "et alors? Si je m'épanouis dans des activités diverses, où est le mal?" Après c'est clair que l'entourage ne voit que le côté financier... C'est vrai qu'il faut compter avec, mais ce n'est pas le but de la manœuvre. Faudrait cesser de prendre la tune pour une fin et non un moyen.
Je vais vraiment me jeter dans tes bras si tu continues.
J'ai une de ces envies de prendre mes cliques et mes claques et de faire le tour du monde en attrapant des petits boulots, de ci, de là... Et avec un peu de chance, p'tet même que les petits boulots seraient mille fois plus utiles que 90% des carrières que je pourrais faire ici.
Lanza- Messages : 1913
Date d'inscription : 14/04/2010
Age : 48
Localisation : Finistère sud
Re: Avec les autres, en dehors, et l'identité
Que ce soit le schéma, le scanner, ou la propension à absorber l'accent (parfois) ou les expressions, je m'y retrouve...
Par contre, jeu de rôle, non. J'suis un peu trop "entier" pour ça; cela fait un moment - dès le collège, je crois, et ça n'a pas été simple tous les jours - que j'ai décidé une fois pour toutes que je ne ferais pas le caméléon pour faire plaisir à des gens bornés choqués que je ne rentre pas dans leurs cases. Oui, dans mon baladeur, y'a pas le Top 50, y'a des chants d'oiseaux, et après ? Oui, mon rêve de voyage, c'est pas Nouillorque, c'est la toundra, ça te pose souci ? Etc.
Il y a en moi un bon nombre de facettes que les idées reçues considèrent comme incompatibles. Je ne m'amuse pas spécialement à les afficher d'une manière provocatrice, mais, dans une conversation normale, je ne ferai pas l'anguille ni ne mentirai pour les cacher, je ne jouerai pas à être un moi-même complètement affadi pour ne pas perturber les préjugés de l'autre. De toute façon, si cet autre est à ce point incapable de surmonter ses petits préjugés, je n'ai aucune chance d'aboutir à une relation humaine riche avec lui, alors pourquoi me plier en quatre pour lui plaire ? Et à l'inverse, s'il est capable de dépasser quelques a priori, là, c'est intéressant.
Et des gens de cette 2e catégorie, on en trouve finalement pas mal. Mais si je passe mon temps à me déguiser, je ne vais même pas les repérer, ces personnes ! Et elles non plus, ne verront rien de moi ! Et je risque de ne faire aucune rencontre en me plaignant que c'est l'autre qui n'est pas intéressant. Forcément, si on présente une apparence parfaitement lisse, à quoi l'autre pourra-t-il bien s'accrocher ?
Donc en fin de compte, être soi permet de faire un certain tri. On tamise. Et on est parfois surpris de voir qu'il reste pas mal de monde du bon côté du tamis.
Quant au scanner, je l'ai déjà dit sur un autre topic : non seulement on s'en fout, mais même si on ne devient jamais master of quoi que ce soit (voire), du temps qu'on a passé à tel ou tel truc, il reste quelque chose. Ce n'est jamais en vain.
Par contre, jeu de rôle, non. J'suis un peu trop "entier" pour ça; cela fait un moment - dès le collège, je crois, et ça n'a pas été simple tous les jours - que j'ai décidé une fois pour toutes que je ne ferais pas le caméléon pour faire plaisir à des gens bornés choqués que je ne rentre pas dans leurs cases. Oui, dans mon baladeur, y'a pas le Top 50, y'a des chants d'oiseaux, et après ? Oui, mon rêve de voyage, c'est pas Nouillorque, c'est la toundra, ça te pose souci ? Etc.
Il y a en moi un bon nombre de facettes que les idées reçues considèrent comme incompatibles. Je ne m'amuse pas spécialement à les afficher d'une manière provocatrice, mais, dans une conversation normale, je ne ferai pas l'anguille ni ne mentirai pour les cacher, je ne jouerai pas à être un moi-même complètement affadi pour ne pas perturber les préjugés de l'autre. De toute façon, si cet autre est à ce point incapable de surmonter ses petits préjugés, je n'ai aucune chance d'aboutir à une relation humaine riche avec lui, alors pourquoi me plier en quatre pour lui plaire ? Et à l'inverse, s'il est capable de dépasser quelques a priori, là, c'est intéressant.
Et des gens de cette 2e catégorie, on en trouve finalement pas mal. Mais si je passe mon temps à me déguiser, je ne vais même pas les repérer, ces personnes ! Et elles non plus, ne verront rien de moi ! Et je risque de ne faire aucune rencontre en me plaignant que c'est l'autre qui n'est pas intéressant. Forcément, si on présente une apparence parfaitement lisse, à quoi l'autre pourra-t-il bien s'accrocher ?
Donc en fin de compte, être soi permet de faire un certain tri. On tamise. Et on est parfois surpris de voir qu'il reste pas mal de monde du bon côté du tamis.
Quant au scanner, je l'ai déjà dit sur un autre topic : non seulement on s'en fout, mais même si on ne devient jamais master of quoi que ce soit (voire), du temps qu'on a passé à tel ou tel truc, il reste quelque chose. Ce n'est jamais en vain.
Invité- Invité
Re: Avec les autres, en dehors, et l'identité
Lanza a écrit:Debo aka "x-x²" aka... a écrit:Pour le Scanner... j'ai envie de pousser un immense OSEF... d'envoyer valser les convenances et de dire "et alors? Si je m'épanouis dans des activités diverses, où est le mal?" Après c'est clair que l'entourage ne voit que le côté financier... C'est vrai qu'il faut compter avec, mais ce n'est pas le but de la manœuvre. Faudrait cesser de prendre la tune pour une fin et non un moyen.
Je vais vraiment me jeter dans tes bras si tu continues.
J'ai une de ces envies de prendre mes cliques et mes claques et de faire le tour du monde en attrapant des petits boulots, de ci, de là... Et avec un peu de chance, p'tet même que les petits boulots seraient mille fois plus utiles que 90% des carrières que je pourrais faire ici.
/me ouvre les bras
Allez!!!!!
Plume:
Je te comprends tout à fait, il me fait du temps pour accepter, j'ai bien peur de ne pas avoir une forte personnalité, ou une forte volonté, mais je travaille dessus, et j'espère bien un jour être libérée de mes craintes. :-)
djidje- Messages : 329
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