Avez-vous tout le temps envie de poser des questions ?

Yop,

Je me demandais si la curiosité était une mauvaise chose...car je peux pas m'empêcher de poser des questions tordus aux gens, je me questionne sur tout et c'est plus fort que moi mais souvent je les mets mal à l'aise car c'est pas des questions classiques... par exemple je peux demander à quelqu'un pourquoi quand il marche il regarde le sol plutôt que le ciel ou est-ce que vous vous sentez vieux ? Est-ce que vous aimez votre travail et pourquoi ? Et souvent je pose ça à des gens que je connais peu voir pas  je sais pas pourquoi, peut-être pour avoir une vision globale de la mentalité des gens en général, j'aime bien savoir ce genre de chose, comment les autres perçoivent le monde....mais du coup je dérange....

Est-ce que vous avez aussi ce fourmillement de questions sur les gens ?

Oui, je suis pareille , mais à force de rendre les gents mal à l'aise (je suis plutôt fort pour cela, et c'est souvent inconsciemment) ou de paraître bizarre, j'évite ce genre de questions mais il faut vraiment intérioriser ><

J'évite de poser ce genre de questions, en tout cas sans avoir fait connaissance et me sentir en confiance.

Mais si tu as la réponse au pourquoi les gens regardent par terre, ça m'intéresse. Je remarque que ce sont très souvent des femmes et la question me taraude.

En fait j'ai lu pas mal de choses sur le sujet mais y'a des tas de réponses possibles.

1) Le timide regarde par terre par peur du regard/ Le fier regarde au dessus de la tête des gens.
2) Celui qui regarde par terre sans être timide est humble
3) Regarder par terre est un signe de soumission à l'autre et à la société
4) Le regard se dirige par terre quand on est plongé dans nos pensées....la question qui reste à élucider est pourquoi ?
5) Celui qui ne veut pas tomber dans un puit comme Thalès (rare celle-ci mais je l'aime bien =p )

Bref plusieurs réponses possibles...mais personnellement même en étant timide je regarde le ciel, je regarde les arbres, les maisons tout autour de moi. Les gens qui ont le nez rivés par terre râte de magnifique moment. A la tombé du soleil parfois le ciel me submerge, c'est un sentiment particulier. Mais juste l'envie de s'arrêter en plein milieu de la rue est de contempler cette palette de couleur qui s'offre à nos yeux avec d'infimes variétés.Les gens ne perçoivent pas ça c'est décevant...le sol est gris et pollué, c'est laid...

Merci pour les explications Angeal. Je suis timide, mais j'ai tendance à regarder les gens que je croise, et un peu partout aussi, mais pas au sol.

En revanche, j'ai du mal à comprendre pourquoi certaines questions ne sont pas socialement admises....je dois paraître vraiment naïve mais je pose des questions spontanément aux gens sans me rendre compte que je peux créer de la gène...
Pour moi chaque personne est une boîte à question/réponse et j'aime beaucoup savoir comment fonctionne les gens mais du coup j'oublie que ce sont avant tout des humains....

Mais par exemple, quand on dit a un enfant qu'il indécent de demander le salaire de quelqu'un, je ne vois pas l'indécence de la question, ce qui serait indécent serait d'obliger la personne à répondre. Mais spontanément les gens se sentent gêner car obliger de répondre pourquoi ? Si on segmente l'information dans la tête de quelqu'un ça donne ça:

Question: Combien tu gagne monsieur par mois ?

Le sujet pensant:

1) Je gagne 3400 euros/mois.
2) Mais je n'ai pas beaucoup envie de répondre à la question.
3) Comment je pourrais formuler ça ? Je gagne beaucoup ? Je gagne un salaire normal ? Je gagne plus que certaines personnes ?
4) Décision: choix 1 je ne répondrais pas à ta question.
Choix 2: Je gagne suffisamment pour vivre assez bien et partir en vacances.

Pourquoi le sujet pense toujours en premier lieu à répondre à la question, essaye de se dépatouiller pour répondre malgré la gêne qu'opère la question ? Pourquoi les gens ne pense tout simplement pas directement un clair et net: Je ne désire pas répondre à cette question.

Je comprends pas la gêne. Le monde serait plus simple si on pouvait poser toutes les questions du monde et que les gens réponde ou pas selon leur désir sans se prendre la tête.

Le monde est vraiment hypocrite...--"

je me pose plein des questions mais je suis trop timide pour les poser directement aux gens. Par contre j'ai un regard inquisiteur, et ça aussi, ça dérange...
Mais je trouve tes questions passionnantes. C'est exactement le genre de question qui m'interpelle. Moi aussi je m'intéresse aux gens, à ce qu'ils vivent, à ce qu'ils ressentent.

Je regarde le ciel, les architectures, les arbres, surtout quand je marche. Mais je regarde aussi le sol, surtout quand je suis statique. En réalité c'est passionant le sol. Il y traîne toujours plein de choses incroyables...(je suis historienne de l'art/archéologue)
J'aime mon métier. J'y rencontre plein de gens étranges et attachants, inhabituels, j'y côtoie de belles choses et je peux y être moi-même (je travaill dans un musée). C'est très agréable.

continue à poser et à te poser des questions.

je ne suis jamais rassasié d'apprendre donc oui je pose énormément de questions...parfois même ça me pose des soucis sociaux car les gens se méfient du mon jugement peut-être...

Étant enfant je posais beaucoup de questions. Ensuite, la timidité faisant, je n'osais plus. D'ailleurs il est toujours plus facile pour moi d'apporter des réponses. Cela devient même gênant. Quelqu'un se demande ceci ou cela, et me voilà lui exposer une théorie explicative, plus ou moins de mon invention, alors que ce n'est pas ça... Enfin je ne sais pas ce qu'il demandait d'ailleurs, peut-être juste une piste, pour lui être éventuellement utile, ou pour qu'on entretienne la relation, en faisant de l'humour notamment. Mieux vaut faire en sorte de poser autant de questions qu'on apporte de réponses, des questions simples et des réponses simples, pour nourrir le débat. Cela rejoint d'ailleurs le fil sur le fait de passer inaperçu.

Je me pose plein de questions. Mais je n'en ai pas tout le temps envie, c'est une partie de moi qu'il faut accepter. Et j'ai bien compris que les questions ne sont pas à poser à tout le monde.

La majorité des gens aiment parler de choses futiles, ou d'eux-mêmes, sans écouter le point de vue de l'autre,et n'aime pas tout ce qui paraît incongru.

La question dérange, démange. Et on n'aime pas être dérangé.

Oui oui oui oui oui oui toujours plein de questions «Pourquoi les vaches ont des cornes ?» par exemple.
Et puis j'écoute.

J'ai soûlé le chauffagiste qui est venu réparer la chaudière avec toutes mes questions. Mais comme il répondait, j'ai adoré ce moment!

Poser des questions, c'est facile : les enfants ne font que ça. Mais apporter des réponses, c'est facile aussi, puisque à toute question il y en a plusieurs qui conviendront bien.
(Pourquoi les vaches ont-elles des cornes ? Mais parce qu'il n'y a pas tellement de taureaux et surtout des bœufs.)
Et pourtant rien n'est simple, comme dit Sempé, et tout se complique, comme il ajoute.
Tout cela semble bien contradictoire, non ? Mais je crois qu'il y a une raison. Vous voulez bien chercher ?

Hihi

La Curiosité est la plus grande des qualités.
(enfin c'est mon avis)

poser des questions n'oblige pas l'autre à répondre.
alors pourquoi s'en priver...

Bon ici sur le forum je me suis détendue et régalée aux jeux "pourquoi?" et on a même fait son frêre : "comment ?"

Pourquoi le sujet pense toujours en premier lieu à répondre à la question, essaye de se dépatouiller pour répondre malgré la gêne qu'opère la question ? Pourquoi les gens ne pense tout simplement pas directement un clair et net: Je ne désire pas répondre à cette question.

Je comprends pas la gêne. Le monde serait plus simple si on pouvait poser toutes les questions du monde et que les gens réponde ou pas selon leur désir sans se prendre la tête.

Oui le monde serait plus simple !
Beaucoup d'entre nous ont été obligé de répondre aux questions posées par les parents, l'école, les administrations et rares sont les personnes qui s'estiment avoir le droit de ne pas répondre !

pour ma part je l'ai appris dans des groupes de développement personnel !

j'ai trouvé une parade à mes questionnements naturels : je dis toujours avec un grand sourire "mais te crois pas obligé de répondre hein !"
ou
"si je te gène avec mes questions dis le moi, pas de problème"
c'est devenu une habitude
par contre j'ai encore du mal à ne pas répondre :
le "j'ten pose des questions moi?" que je dis en rigolant ... c'est pas très top
si vous avez d'autres suggestions je suis preneuse !

Au dernier entretien professionnel que j'ai subi, on m'a fait remarqué qu'étant donné que je posais trop de questions, je ne suis pas prise !
Faut savoir fermer sa bouche dans de telles conditions, je l'ai appris à mes dépens !

Je pose des questions tout le temps, j'ose depuis quelques années. Avant, je me les posais et je tournais en rond. Maintenant, je demande aux autres s'ils veulent bien partager ce qui m'intéresse d'eux avec moi.
Ils sont libres de dire oui ou non. Le fait qu'ils s'aliènent seuls et s'obligent à me répondre ne me regarde pas réellement, en définitive.
Ma question est une ouverture, non une obligation.

Je ne compte pas arrêter.

Bonsoir,

Angeal a écrit:

Je me demandais si la curiosité était une mauvaise chose...car je peux pas m'empêcher de poser des questions tordus aux gens, je me questionne sur tout et c'est plus fort que moi mais souvent je les mets mal à l'aise car c'est pas des questions classiques... je sais pas pourquoi, peut-être pour avoir une vision globale de la mentalité des gens en général, j'aime bien savoir ce genre de chose, comment les autres perçoivent le monde....mais du coup je dérange....

Est-ce que vous avez aussi ce fourmillement de questions sur les gens ?

Pareil !!

En fait quand j'étais enfant, mon entourage ne me répondait jamais (soit en m'ignorant, soit en faisant de l'humour...), donc j'ai compris que ça dérangeait (sans comprendre pourquoi) et je me suis tue.
Mais du coup, ben grande enfant que je suis, je me rattrape. J'aime bien comprendre le fonctionnement des gens, le pourquoi du comment de telle attitude, les ressentis etc, les expériences de vie, + forcément les mêmes questions qu'enfant (donc qui paraissent totalement bêtes à mon âge) et j'ai besoin de tout décortiquer, tous les détails pour que j'ai l'impression de tout bien comprendre (de m'imaginer visuellement les scènes par exemple).

En fait, j'essaie de m'adapter aux gens:
Avec mon entourage, toujours même constat qu'avant donc rien .
Avec mes copines/connaissances, en général, je me rends compte quand ça commence à être chiant pour elles donc je m'arrête (mais reste frustrée) puis j'ai pris l'habitude de demander de temps en temps "tu m'dis si/quand j'te saoule".
Et avec les inconnus, soit la personne se montre ouverte, je tente et je vois ce que ça donne mais en général, ça reste superficiel.
MAIS, de rares fois, j'ai rencontré des gens vraiment super ouverts et là, c'est le déluge de questions (un peu comme si on me montrait le panneau "autorisation de tout lâcher"). L'enthousiasme prend le dessus, je m'emballe , j'adore, et ça devient difficile de me contrôler. Parce qu'en fait, une réponse en entraîne pleins d'autres et j'ai du mal à me rendre compte que parfois, ça touche l'intimité des gens. (mais je me dis qu'on peut toujours dire que c'est personnel, qu'on veut pas répondre=> Une de ces personnes m'a avoué m'avoir dit des choses que personne de son entourage ne savait, mais comme elle sentait que ce n'était pas de la curiosité mal placée mais un réel intérêt, elle avait continué de répondre )
Bref, j'admire ces rares gens qui m'ont supportée dans ce trip là. Je me rends compte moi-même que je suis chiante et que c'est fatigant mais je kiffe et par exemple quand je fais du covoiturage, ça fait de l'animation (Par exemple, j'étais tombée sur une fille qui vivait dans un squatte et était une vraie rebelle de la société, ou une autre qui avait vécu quelques mois dans une tribu en Afrique sans eau etc et c'était hyper intéressant pour moi).
Sinon, y'a qu'avec deux amies proches que je peux être tout le temps libre avec mes questions.

Je n'arrête pas de me poser des questions mais j'ai tendance à être rapidement désintéressé par les réponses que l'on m'apporte, soi parce que j'ai rapidement compris (questions scientifiques) ou bien que les réponses sont trop convenues (questions philosophiques).
C'est juste une tendance, je ne systématise pas!
Mais le pire c'est quand une réponse est imprécise, le questionnement devient arborescent. En revanche je réponds toujours très mal parce que j'ai envie de détailler une foule de choses avec concision et je perds toute précision ^^'

Ygor Radain a écrit:
Mais le pire c'est quand une réponse est imprécise, le questionnement devient arborescent. En revanche je réponds toujours très mal parce que j'ai envie de détailler une foule de choses avec concision et je perds toute précision ^^'

Merci d'exprimer ce que je ressens ! D'ailleurs, j'en viens à penser que c'est comme ça que les PN me repèrent. Comme je suis têtue et que je vais poser des questions jusqu'à obtenir enfin une réponse précise, je me fais remarquer. Par contre, ce que je ne supporte pas chez les autres zèbres, par exemple, ma fille, c'est lorsque l'on répond à ma deuxième question avant la première, ahhhhh ça m'énerve. Ma fille est une championne pour ça. Comme elle devine (ou croit deviner) ma prochaine question, elle y répond avant. C'est insupportable aussi bien pour elle que pour moi. C'est comme une forme de manipulation mentale, croire que je pense ceci ou cela c'est comme me l'imposer alors que je ne sais pas encore parfois, où j'en suis dans ma pensée. Enfin j'ai du mal à l'expliquer, j'espère que vous m'aurez comprise ?

Je sais toujours ce que les autres ressentent, ça ne veux pas dire que je le partage.

Avec plaisir, n'oubliez pas de m'adresser le chèque à l'adresse habituelle.

Spoiler:

Je leur fous la paix. Pourquoi les déranger ? Qu'y gagneront-ils ?

Si je sens que la question peut être profitable, je la poserai, sinon, ce n'est pas la peine.

Ygor Radain a écrit:

Spoiler:

Enchantée cher PN ! Alors comme ça, vous êtes conscient de votre perversion, mais que vous êtes intelligent, je suis admirative ! et toujours vivant ? waouah ! profitons en, je crois que vous finirez par vous suicider, à savoir qui vous êtes...

Je me suis déjà suicidé, trois fois. Je suis pourtant toujours là. Je vous aime.

Le fantomas du PN !

Je débarque, et je me permet de relancer ce topic, parce qu'il m'interpelle comme disent les gens savants.

J'ai toujours posé tout un tas de questions qui gênent les gens, mais je suis surtout spécialisée dans la question à la réponse impossible, ou du moins invérifiable.
Je me suis interrogée très tôt sur les limites de l'amour inconditionnel, donc ça a commencé avec des questions à mes parents, si ils m'aimeraient toujours autant si j’étais lesbienne (je devais avoir sept ans la première fois que je leur ai demandé, ils ont pensé que j’étais peut-être lesbienne pendant des années  ), et ça a rapidement dégénéré vers les cas absurdes.
"Vu que vous nous aimez ma sœur et moi plus que tout au monde, si je tue ma sœur, qu'est ce que ça changera sur la façon dont vous m'aimez ? Celle que vous aimez le plus au monde a tué celle que vous aimez le plus au monde ? Alors ?".

Et toutes les questions sur le mode "qu'est ce que vous feriez si ...?", si vous êtes nés grâce à la seconde guerre mondiale, et que vous avez l'opportunité de retourner dans le passé tuer Hitler, donc sauver des millions de gens mais du coup disparaitre pour n'avoir jamais existé, vous feriez quoi ? (bon faut oublier l’énorme paradoxe que ça crée du coup, passons ^^)

Parce que je crois qu'on est défini par nos choix, et ça me fascine/désespère de savoir que je ne saurai jamais comment je réagirais dans ces cas absurdes, alors que savoir me permettrait de me connaître tellement mieux... je sais pas si je me fais bien comprendre, c'est un peu fouillis tout ça !

Oui , bien entendu et cela de toujours , d'aussi loin que me souvenirs puissent me le rappeler .
J'ai eu la chance d'avoir des parents qui ont toujours tenté de me répondre et si cela n'était pas possible de me dire qu'ils ne savaient pas et de m'expliquer pourquoi il n'avaient pas de réponse à me donner.
Alors je n'hésite jamais à dire mon ignorance et pose encore plus de questions ...
Mais chaque question ouvre de nouveaux champs de réflexion et donc de nouvelles questions ...
D'autre part , comme je saisi rapidement le sens, le contexte d'une recherche, d'une réflexion, d'une question j'en appréhende aussi les écueils et donc je suis tenté de poser des questions non pour répondre directement à la question mais pour en éclaircir le sens et ainsi redéfinir le contexte d'origine, ce qui doit amener à reformuler la question pour lui obtenir la bonne réponse ( si elle existe ) ou même à s'apercevoir que la réponse n'a plus de sens car la réponse est déjà connue ...
De plus je suis très souvent tenté de répondre par des questions pour que la personne trouve " seule " la réponse , je veux dire pour qu'elle trouve Sa réponse , je guide la réflexion , car la/les réponses que je pourrais donner seraient les miennes (fonction de mes connaissances , savoirs , expériences, etc ...), peut-être justes , certes , mais personnelles ...
Je suis de ceux qui pense que l'expérience des autres peut m'être utile et transmissible , ce que beaucoup pense impossible, alors je questionne beaucoup sur l'expérience et le vécu et intègre énormément de données qui enrichissent ma propre expérience .
Enfin , je doute de tout , non pas que je sois irrésolu , je peux décider , affirmer , prendre position sur tel ou tel sujet à l'instant T , mais je sais pertinemment que le temps que je fasse cette affirmation ou prenne cette décision mon intellect aura peut-être déjà trouvé une autre vérité plus adaptée, plus cohérente , cela est en perpétuelle évolution .
Non pas que je change d'avis continuellement , mais mon avis évolue perpétuellement , il est toujours en construction .
Aussi suis-je toujours surpris de lire sur ZC , des avis et/ou réflexions qui semblent définitifs ...
Certains sujets me font froid dans le dos ... quand j'y lis des affirmations péremptoires , définitives et non discutables ... Une foultitude de questions me vient à l'esprit que je ne saurais poser car elles ne peuvent qu'être comprises que comme du Flood , du "trollisme(?)" , et même de la provocation ,
alors même qu'il ne s'agit que de curiosité ...
Dans tous les cas , et d'une manière générale , j'essaie de poser mes questions avec le plus de diplomatie possible , primo pour ne pas sembles inquisiteur , farfelu mais surtout par grand respect des sensibilités , des susceptibilités personnelles , le pire étant souvent d'être incompris dans ma démarche et sembler "à côté de la plaque" , par manque de vision "stratégique(?)" de mes interlocuteurs (courant avec les NP mais pas uniquement ...  )
La bonne réaction , question pour moi sont et seront toujours :
POURQUOI ?

Ta réponse me fait penser à une phrase de Byron, que j'ai faite mienne, "Nous savons si peu ce que nous faisons en ce monde que je doute même si le doute est vraiment l'action de douter".
Je n'ai jamais de réponse définitive, et je ne Sais rien, je pense, je crois et je tâte, du coup les questions sont infinies. Ça doit être reposant les certitudes.

Amelia Pond a écrit: Ça doit être reposant les certitudes.

Je ne suis pas sûr parce qu'une fois qu'on est sûr, que fait on si on n'a plus de questions à se poser.
Franchement je m'ennuie dans ces moments là.

Je suis d'accord avec toi Le Voyageur, mais avoir quelques réponses, de temps en temps, ça doit faire du bien aussi. C'est pour ça que j'ai toujours adoré la littérature, mais que j'avais besoin de faire des maths à côté, parce qu'avec la littérature il n'est question que d'opinion, c'est des sables mouvants, chacun voit les choses différemment et il n'y a pas de vérité. Mais à côté de ça, les maths me permettaient d'avoir des réponses, parce que c'est logique, c'est indiscutable, c'est comme ça.
L'omniscience me parait être terrible, parce qu'une fois qu'on sait tout, on fait quoi ? Mais quelques réponses de temps en temps, quelques certitudes sur lesquelles se reposer, ça je dirais pas non...

Les certitudes me feraient plutôt peur ; elles sont comme une mauvaise image de la mort ...

Coucou.
moi aussi je pose des questions chelou des fois. un jour un ami de mon mec (marié, sans enfant) et venu seul a la maison et a la fin de la soiree, comme on parlait de sa maladie (grave), je lui ai demandé si ca l'empechait d'avoir des enfant. il a pas trop mal pris mais par contre mon mec a halluciné. bon? moi je trouvais ca normal, parce que je l'aime bien et que je trouv qu'il fait un beau couple avec sa femme, mais bon faut croire que c'etait "deplacé".
Pourquoi ce sont souvent les femmes qui regardent par terre...
Ma théorie: (fake theory) celles qui ont des talons ne peuvent pas faire tellement autrement. En tout cas, perso ça va beaucoup mieux depuis que je laisse mes escarpins au bureau et que je marche a plat. Je regarde le ciel, ou les mur de ma ville s'il fait gris.
Pourquoi nos questions choquent?
Ma theorie: (un peu plus sérieuse)
Selon moi, Parce que nous brisons les codes établis, et que ces derniers forgent la symbiose d'une société, un ensemble de repères, de normes qui permettent aux gens de vivre ensemble sans avoir a dépenser une énergie intellectuelle pour parer aux éventuels chocs contre leur mini bulles. Un peu comme quand le véhicule de devant déboite sans mettre son clignotant. Même s'il y a pas eu d'accident car vous avez les réflexes pour l'éviter, ça ne vous fait pester, parce que la personne n'a pas respecté le code, et que vous avez eu a fournir un effort pour vous protéger. Moi je pose plus trop de question sérieuse aux inconnus ou aux connaissances. A moins d'avoir détecté des zébrures ou au moins des tâches.

Ah ça oui ! Il y a même des fois où les autres ont l'air d'avoir compris ce que l'on vient de leur expliquer, et moi, je n'ai pas compris, enfin, je manque de détails pour comprendre. Ce que les autres ont compris, je l'ai compris, mais quand il manque des éléments, je trouve qu'ils ont compris superficiellement.
Alors je passe pour quelqu'un qui se pose trop de questions. Des fois, on peut se dire : "je dois être trop lente, je comprends moins vite, je passe pour une bêbête". Mais non, quand on me pose une question, on pourrait s'attendre à ce que je réponde en deux mots, mais je développe ou alors je parle, je parle, et je vais trop loin dans mes raisonnements pour les autres, qui ne me suivent plus.