Avez-vous l'impression de passer systématiquement inaperçu ?
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Re: Avez-vous l'impression de passer systématiquement inaperçu ?
Suite du message précédent :
Par définition oui. C'est impossible autrement.
J'aimerais être moins péremptoire dans ce que je viens d'écrire, mais je ne pourrais franchement plus concevoir le contraire. On a bien tous des défauts, mais on est tous avant tout humain, chacun avec ses caractéristiques. Et nos défauts ne sont rien d'autre que des malentendus, des séquelles du passé, des mauvaises habitudes, mais rien de bien pire en général.
En plus, tu ne vas découvrir personne, tu es déjà qui tu es, juste au fil du temps, yaura des déclics de compréhension (plus trop dans le mental) qui te feront remarquer que la manière dont tu abordes tel problème, telle relation, telle opinion, aura changé. Il ne faut surtout pas craindre que nos faux selfs nous rendent inconnus à nous-mêmes. Ils ne sont que des techniques inconscientes pour nous présenter aux autres d'une manière la plus sécurisante possible, rien d'autres.
C'est sûr qu'on ne t'a pas épargnée non plus depuis que tu as commencé l'échange. On s'est tous mis à donner notre avis, à donner notre interprétation des choses, et pas forcément toujours cohérentes entre elles, plus ta thérapie, et la séance de mayeusthésie (je ne connais pas du tout, de quoi s'agit-il?) c'est un peu beaucoup tout ça.
Je l'ai déjà dit en d'autres termes dans des messages précédents, mais vais le répéter : ne prend surtout pas pour argent content les choses que je raconte. Je dis ma manière d'interpréter la réalité. Et elle ne peut avoir de valeur que chez ceux qui lisent et chez qui ça fait écho, sinon c'est bon pour la poubelle. Et j'aurais envie de dire, c'est pour tous les messages qui t'ont été adressés.
Ton message me donne l'impression que tu les as tous enregistrés et pris pour argent comptant, et forcément, ça fait une soupe pas possible tout ça.
Si nécessaire, oublie-les tous, on s'est peut-être tous trompés
Encore une fois, j'ai envie de dire que ce n'est pas possible. Si tu fais du chemin, que tu as la patience et la persévérance, tu ne peux que rencontrer énormément de densité dans ce que tu trouveras.
Ben déjà, les gens barjes, siphonnés, capables de faire des choses terribles, ne se posent pas ce genre de questions
A mon avis ce doit être une question que se posent beaucoup de HP, surtout quand on les étiquette à l'occasion de borderline, hyperactif, bipolaire, dépressif, c'est vraiment pas pour aider.
Par contre je lis entre les lignes - car c'est en dehors du mental - que tu es dans la peur, et elle n'est pas mince (« terrifiée »). La peur n'est pas quelque chose de « raisonnable », donc ton mental ne peut rien pour l'apaiser.
Je vais proposer quelque chose : serait-ce possible pour toi quand tu as peur, de regarder que tu as peur, d'avoir conscience de cette émotion, d'accepter qu'elle soit là, en continuant à la regarder? Et de te dire pendant ce temps là : tout ce que je vais penser pendant que j'ai cette peur, c'est du toc, il n'y a rien de crédible là-dedans.
A la rigueur même : écris tout ce que tes pensées te dictent pendant que tu as peur. Et quand la peur sera apaisée (c'est en général une affaire de quelques heures, liées à la présence d'adrénaline dans le sang : l'arrivée est rapide au moment où elle est déclenchée, l'apaisement prend du temps), en fonction de ce que tu penseras alors.
Plus tard, relis ce que tu auras écrit, et prouve-toi alors que ce que tu pensais pendant que tu avais peur, n'est plus la même chose que ce que tu penses quand tu es plus sereine. Alors tu verras à quel point ton mental (de hp) peut te mener en bateau.
Si tu restes dans certaines limites (ne rien détruire), pourquoi pas? On peut tous être un jour dans la contradiction, on a tous droit à avoir nos humeurs. Le plus rassurant c'est lâcher un peu la soupape de sécurité sans ouvrir tout grand le couvercle. Permets-toi de petites excentricités pour tester ce que ça fait, sur toi, sur ton entourage, mais rien de bien terrible. Fais-le avec beaucoup de bienveillance pour toi même, et avec la curiosité et une forme d'humour en regardant les autres : vont-ils repérer quelque chose?
Change de coiffure, mets des couleurs qui jurent, ris niaisement, amuse-toi et regarde l'effet que ça fait sur toi.
Non, on prend un grand coup d'air, on installe le relax sur la terrasse, on fait une bonne sieste au soleil, et si on en a le courage, on va regarder un peu plus loin ce qu'il y a à voir, ou on remet ça à plus tard car il n'y a pas urgence.
Je dis ça, car pour moi, le mur qui m'entourait, et m'entoure encore partiellement est comme un donjon, dans lequel ces dernières années j'ai réussi à créer l'une ou l'autre brèche. Le jour où le mur sera écroulé, je le perçois comme un des plus beaux jours qui puisse être. Car pour me protéger je me suis construis une muraille tout autour de moi, et je ne suis plus capable de la franchir, je me suis emmurée. Donc, quand le mur s'effondre, ce n'est pas moi qui m'effondre, c'est l'inverse : c'est le jour ou je retrouve ma liberté. Moi, je serai toute pareille, mais je pourrai écarter les bras, courir, m'exposer au soleil, partir à l'aventure. La seule différence c'est que j'aurai changé la couleur de mes lunettes, j'aurai un autre regard sur la réalité, mais je resterai qui j'étais, et la réalité n'aura pas changé elle non plus, juste, je l'appréhenderai différemment.
Une autre image que j'utilise souvent c'est aussi le tunnel. Un long chemin dans le noir. Je chemine dans le tunnel tout en sachant que la vie, la vie sociale se passe ailleurs, ailleurs que dans le tunnel.
Je savais que l'unique voie pour arriver vers la sortie était de cheminer dans le tunnel. A présent, je vois la lumière du bout du tunnel, et je sais que « dehors » existe bel et bien. Avant j'en doutais encore un chouia.
J'imagine que ton tunnel est déjà moins sombre car tu as plus d'accès sur l'extérieur vu que tu es mariée avec des enfants.
Cela me rappelle l'image qu'une psy m'a donnée il y a très très longtemps et qui me parle encore. Quand on commence un chemin en psychothérapie, on ne sait pas très bien où on va, et on n'y voit pas clair. On peut alors apprendre à se contenter d'allumer une petite bougie qui va éclairer quelques pas devant, et là on posera une autre bougie, et ainsi de suite, et c'est comme ça que le chemin se fait.
Je pense que l'important c'est d'avancer à ton rythme, ne pas chercher à aller trop vite. Tu verras, les choses se feront d'elles-mêmes, et je veux bien parier très cher que tu ne le regretteras pas.
Mais cela en vaut-il la peine ? La personne que je risque de redécouvrir en vaut-elle la peine ?
Par définition oui. C'est impossible autrement.
J'aimerais être moins péremptoire dans ce que je viens d'écrire, mais je ne pourrais franchement plus concevoir le contraire. On a bien tous des défauts, mais on est tous avant tout humain, chacun avec ses caractéristiques. Et nos défauts ne sont rien d'autre que des malentendus, des séquelles du passé, des mauvaises habitudes, mais rien de bien pire en général.
En plus, tu ne vas découvrir personne, tu es déjà qui tu es, juste au fil du temps, yaura des déclics de compréhension (plus trop dans le mental) qui te feront remarquer que la manière dont tu abordes tel problème, telle relation, telle opinion, aura changé. Il ne faut surtout pas craindre que nos faux selfs nous rendent inconnus à nous-mêmes. Ils ne sont que des techniques inconscientes pour nous présenter aux autres d'une manière la plus sécurisante possible, rien d'autres.
Oulà, je me demande s'il n'y a pas plus de boulot que je ne le croyais ! La thérapie que j'ai commencée en septembre m'enfonce petit à petit dans de nouveaux questionnements. J'ai aussi fait une séance de mayeusthésie qui m'a amenée dans des profondeurs auxquelles je ne m'attendais pas.
C'est sûr qu'on ne t'a pas épargnée non plus depuis que tu as commencé l'échange. On s'est tous mis à donner notre avis, à donner notre interprétation des choses, et pas forcément toujours cohérentes entre elles, plus ta thérapie, et la séance de mayeusthésie (je ne connais pas du tout, de quoi s'agit-il?) c'est un peu beaucoup tout ça.
Je l'ai déjà dit en d'autres termes dans des messages précédents, mais vais le répéter : ne prend surtout pas pour argent content les choses que je raconte. Je dis ma manière d'interpréter la réalité. Et elle ne peut avoir de valeur que chez ceux qui lisent et chez qui ça fait écho, sinon c'est bon pour la poubelle. Et j'aurais envie de dire, c'est pour tous les messages qui t'ont été adressés.
Ton message me donne l'impression que tu les as tous enregistrés et pris pour argent comptant, et forcément, ça fait une soupe pas possible tout ça.
Si nécessaire, oublie-les tous, on s'est peut-être tous trompés
Parfois, j'ai envie d'aller jusqu'au bout, mais je suis terrifiée à l'idée de me retrouver dans un vide encore plus vide que celui que je connais parfois. Si je l'atteins, que va-t-il se passer ensuite ?
Encore une fois, j'ai envie de dire que ce n'est pas possible. Si tu fais du chemin, que tu as la patience et la persévérance, tu ne peux que rencontrer énormément de densité dans ce que tu trouveras.
Et si j'étais complètement barje, siphonnée, que je faisais quelque chose de terrible ?
Ben déjà, les gens barjes, siphonnés, capables de faire des choses terribles, ne se posent pas ce genre de questions
A mon avis ce doit être une question que se posent beaucoup de HP, surtout quand on les étiquette à l'occasion de borderline, hyperactif, bipolaire, dépressif, c'est vraiment pas pour aider.
Par contre je lis entre les lignes - car c'est en dehors du mental - que tu es dans la peur, et elle n'est pas mince (« terrifiée »). La peur n'est pas quelque chose de « raisonnable », donc ton mental ne peut rien pour l'apaiser.
Je vais proposer quelque chose : serait-ce possible pour toi quand tu as peur, de regarder que tu as peur, d'avoir conscience de cette émotion, d'accepter qu'elle soit là, en continuant à la regarder? Et de te dire pendant ce temps là : tout ce que je vais penser pendant que j'ai cette peur, c'est du toc, il n'y a rien de crédible là-dedans.
A la rigueur même : écris tout ce que tes pensées te dictent pendant que tu as peur. Et quand la peur sera apaisée (c'est en général une affaire de quelques heures, liées à la présence d'adrénaline dans le sang : l'arrivée est rapide au moment où elle est déclenchée, l'apaisement prend du temps), en fonction de ce que tu penseras alors.
Plus tard, relis ce que tu auras écrit, et prouve-toi alors que ce que tu pensais pendant que tu avais peur, n'est plus la même chose que ce que tu penses quand tu es plus sereine. Alors tu verras à quel point ton mental (de hp) peut te mener en bateau.
Si j'oubliais un jour d'être raisonnable, sociable, posée, rassurante, rationnelle… ce moi que beaucoup connaissent ? Si je me laissais aller, tiens ?
Si tu restes dans certaines limites (ne rien détruire), pourquoi pas? On peut tous être un jour dans la contradiction, on a tous droit à avoir nos humeurs. Le plus rassurant c'est lâcher un peu la soupape de sécurité sans ouvrir tout grand le couvercle. Permets-toi de petites excentricités pour tester ce que ça fait, sur toi, sur ton entourage, mais rien de bien terrible. Fais-le avec beaucoup de bienveillance pour toi même, et avec la curiosité et une forme d'humour en regardant les autres : vont-ils repérer quelque chose?
Change de coiffure, mets des couleurs qui jurent, ris niaisement, amuse-toi et regarde l'effet que ça fait sur toi.
Que fait-on une fois que toutes les pierres de son mur sont par terre ? On les laisse là, on les abandonne, on les prend et on reconstruit, ou on les prend pour reconstruire autre chose ?
Non, on prend un grand coup d'air, on installe le relax sur la terrasse, on fait une bonne sieste au soleil, et si on en a le courage, on va regarder un peu plus loin ce qu'il y a à voir, ou on remet ça à plus tard car il n'y a pas urgence.
Je dis ça, car pour moi, le mur qui m'entourait, et m'entoure encore partiellement est comme un donjon, dans lequel ces dernières années j'ai réussi à créer l'une ou l'autre brèche. Le jour où le mur sera écroulé, je le perçois comme un des plus beaux jours qui puisse être. Car pour me protéger je me suis construis une muraille tout autour de moi, et je ne suis plus capable de la franchir, je me suis emmurée. Donc, quand le mur s'effondre, ce n'est pas moi qui m'effondre, c'est l'inverse : c'est le jour ou je retrouve ma liberté. Moi, je serai toute pareille, mais je pourrai écarter les bras, courir, m'exposer au soleil, partir à l'aventure. La seule différence c'est que j'aurai changé la couleur de mes lunettes, j'aurai un autre regard sur la réalité, mais je resterai qui j'étais, et la réalité n'aura pas changé elle non plus, juste, je l'appréhenderai différemment.
Une autre image que j'utilise souvent c'est aussi le tunnel. Un long chemin dans le noir. Je chemine dans le tunnel tout en sachant que la vie, la vie sociale se passe ailleurs, ailleurs que dans le tunnel.
Je savais que l'unique voie pour arriver vers la sortie était de cheminer dans le tunnel. A présent, je vois la lumière du bout du tunnel, et je sais que « dehors » existe bel et bien. Avant j'en doutais encore un chouia.
J'imagine que ton tunnel est déjà moins sombre car tu as plus d'accès sur l'extérieur vu que tu es mariée avec des enfants.
Cela me rappelle l'image qu'une psy m'a donnée il y a très très longtemps et qui me parle encore. Quand on commence un chemin en psychothérapie, on ne sait pas très bien où on va, et on n'y voit pas clair. On peut alors apprendre à se contenter d'allumer une petite bougie qui va éclairer quelques pas devant, et là on posera une autre bougie, et ainsi de suite, et c'est comme ça que le chemin se fait.
Je pense que l'important c'est d'avancer à ton rythme, ne pas chercher à aller trop vite. Tu verras, les choses se feront d'elles-mêmes, et je veux bien parier très cher que tu ne le regretteras pas.
Rayon Vert- Messages : 110
Date d'inscription : 22/07/2012
Re: Avez-vous l'impression de passer systématiquement inaperçu ?
Ce n'est pas tant le fait de prendre ce que vous dites (et les autres en général) pour argent comptant, mais plutôt de croire que eux sont FORCEMENT dans le vrai, et que je suis FORCEMENT dans l'erreur, même si j'ai des arguments me prouvant par A+B le contraire.
J'ai vu dans vos messages que les HP sont souvent pluriels : hier, je me demandais justement si je n'étais pas un peu schizo, et s'il n'allait pas me falloir autre chose qu'une thérapie avec une spécialiste des "surdoués", mais votre argument m'a rassurée. C'est une donnée dont je n'avais pas conscience, en effet, justement parce que je découvre cet univers depuis peu.
J'aime beaucoup cette image des petites bougies que tu poses au fur et à mesure de tes avancées dans le tunnel, je m'y retrouve totalement.
Tu parlais aussi, Rayon Vert, de se détendre un peu, de respirer. Je me suis mise au kayak cette année, c'est extrêmement libérateur pour moi et ça a l'avantage de me donner mal partout, sauf à la tête. En plus, je suis dans un club, avec ma fille, qui est aussi HP, où nous sommes acceptées telles que nous sommes. Les gens nous appellent "la famille bizarroïde" (eh oui, j'en ai encore 2 autres à la maison, le mari et la petite dernière), mais avec beaucoup de bienveillance. Je suis persuadée que si je leur demandais pourquoi ils nous appellent ainsi, ils seraient incapables de me répondre. Quoi qu'il en soit, je peux me permettre de laisser exprimer ce moi très drôle, très excentrique, très vivant, de faire l'andouille sans avoir peur de ne pas être à ma place, et d'être tout à fait sérieuse, posée, rassurante, stable, etc. lorsqu'il faut l'être, là encore sans avoir peur de ne pas être à ma place.
Cette nuit a été bénéfique pour moi, elle m'a permis de prendre mon relax, comme tu dis, et de me reposer, de rêver, de me laisser aller. Ce matin, je vois plutôt le verre à moitié plein. Dans une heure peut-être, il en sera autrement, mais je me suis toujours raccrochée à la bouée de ma passion pour beaucoup de choses, comme j'imagine la plupart de mes congénères ici.
C'est drôle que tu parles d'écrire, parce que je disais justement hier à mon mari qu'il me tardait d'être en vacances pour pouvoir reprendre l'écriture. En fait, c'est mon job, je fais ça toute la journée, mais j'écris aussi pour moi, et c'est un grand bienfait pour moi. Créer ce petit roman qui prend forme, lui donner vie petit à petit, est une action démiurgique absolument jouissive, et je sens que j'ai laissé tomber ce projet depuis trop longtemps, et qu'il faut que j'y revienne pour trouver l'apaisement, pour libérer ma tête de cette énergie, de cette bouteille de Perrier dont les bulles ne demandent qu'à s'échapper.
Je prends aussi conscience que j'ai beaucoup de chance d'être dans ma situation, d'avoir trouvé une certaine stabilité, une passerelle, finalement, entre les deux sphères que sont mon besoin d'être moi et mon besoin d'être acceptée. Cette passerelle, c'est ma famille. C'est elle, et elle seule, qui assure chacun de mes pas, même s'ils sont parfois très hésitants.
Je ne dis pas par là que le fait d'être sociable, stable, etc., est la voie à suivre pour tout le monde, mais que la voie que l'on arpente doit être celle qu'on a choisie. Tu as choisi de construire ta forteresse, Rayon Vert, puis d'y ouvrir quelles brèches, quelques meurtrières, au gré de tes envies, de tes découvertes, de tes bonheurs, de tes avancées. Que fais-tu dans ta forteresse ? Des choses extraordinaires, j'imagine, car tu en es capable.
Une amie zèbrette, admirable, m'a dit la semaine dernière que nous étions des personnes qui avons les ressources pour faire avancer le schmilblic de ce monde. J'en ai toujours été persuadée. Je me rappelle très bien que lorsque j'étais enceinte de ma fille aînée, j'avais rêvé qu'elle allait naître pour "sauver le monde". L'image est hyperbolique, bien entendu, comme dans tous les rêves, mais c'est peut-être cela que j'ai toujours perçu : que nous avions des choses à faire dans ce monde, que nous étions des personnes utiles, dont le fonctionnement, la créativité et la vision pouvaient servir à quelque chose. Dans ta forteresse, quels trésors caches-tu ?
J'ai vu dans vos messages que les HP sont souvent pluriels : hier, je me demandais justement si je n'étais pas un peu schizo, et s'il n'allait pas me falloir autre chose qu'une thérapie avec une spécialiste des "surdoués", mais votre argument m'a rassurée. C'est une donnée dont je n'avais pas conscience, en effet, justement parce que je découvre cet univers depuis peu.
J'aime beaucoup cette image des petites bougies que tu poses au fur et à mesure de tes avancées dans le tunnel, je m'y retrouve totalement.
Tu parlais aussi, Rayon Vert, de se détendre un peu, de respirer. Je me suis mise au kayak cette année, c'est extrêmement libérateur pour moi et ça a l'avantage de me donner mal partout, sauf à la tête. En plus, je suis dans un club, avec ma fille, qui est aussi HP, où nous sommes acceptées telles que nous sommes. Les gens nous appellent "la famille bizarroïde" (eh oui, j'en ai encore 2 autres à la maison, le mari et la petite dernière), mais avec beaucoup de bienveillance. Je suis persuadée que si je leur demandais pourquoi ils nous appellent ainsi, ils seraient incapables de me répondre. Quoi qu'il en soit, je peux me permettre de laisser exprimer ce moi très drôle, très excentrique, très vivant, de faire l'andouille sans avoir peur de ne pas être à ma place, et d'être tout à fait sérieuse, posée, rassurante, stable, etc. lorsqu'il faut l'être, là encore sans avoir peur de ne pas être à ma place.
Cette nuit a été bénéfique pour moi, elle m'a permis de prendre mon relax, comme tu dis, et de me reposer, de rêver, de me laisser aller. Ce matin, je vois plutôt le verre à moitié plein. Dans une heure peut-être, il en sera autrement, mais je me suis toujours raccrochée à la bouée de ma passion pour beaucoup de choses, comme j'imagine la plupart de mes congénères ici.
C'est drôle que tu parles d'écrire, parce que je disais justement hier à mon mari qu'il me tardait d'être en vacances pour pouvoir reprendre l'écriture. En fait, c'est mon job, je fais ça toute la journée, mais j'écris aussi pour moi, et c'est un grand bienfait pour moi. Créer ce petit roman qui prend forme, lui donner vie petit à petit, est une action démiurgique absolument jouissive, et je sens que j'ai laissé tomber ce projet depuis trop longtemps, et qu'il faut que j'y revienne pour trouver l'apaisement, pour libérer ma tête de cette énergie, de cette bouteille de Perrier dont les bulles ne demandent qu'à s'échapper.
Je prends aussi conscience que j'ai beaucoup de chance d'être dans ma situation, d'avoir trouvé une certaine stabilité, une passerelle, finalement, entre les deux sphères que sont mon besoin d'être moi et mon besoin d'être acceptée. Cette passerelle, c'est ma famille. C'est elle, et elle seule, qui assure chacun de mes pas, même s'ils sont parfois très hésitants.
Je ne dis pas par là que le fait d'être sociable, stable, etc., est la voie à suivre pour tout le monde, mais que la voie que l'on arpente doit être celle qu'on a choisie. Tu as choisi de construire ta forteresse, Rayon Vert, puis d'y ouvrir quelles brèches, quelques meurtrières, au gré de tes envies, de tes découvertes, de tes bonheurs, de tes avancées. Que fais-tu dans ta forteresse ? Des choses extraordinaires, j'imagine, car tu en es capable.
Une amie zèbrette, admirable, m'a dit la semaine dernière que nous étions des personnes qui avons les ressources pour faire avancer le schmilblic de ce monde. J'en ai toujours été persuadée. Je me rappelle très bien que lorsque j'étais enceinte de ma fille aînée, j'avais rêvé qu'elle allait naître pour "sauver le monde". L'image est hyperbolique, bien entendu, comme dans tous les rêves, mais c'est peut-être cela que j'ai toujours perçu : que nous avions des choses à faire dans ce monde, que nous étions des personnes utiles, dont le fonctionnement, la créativité et la vision pouvaient servir à quelque chose. Dans ta forteresse, quels trésors caches-tu ?
borntobewild- Messages : 35
Date d'inscription : 02/07/2012
Age : 50
Localisation : Bordeaux
Re: Avez-vous l'impression de passer systématiquement inaperçu ?
AH ! Les vagues émotionnelles ! L'exagération des opinions, complètement irréalistes et sans fondement ... surtout quand notre confiance en nous-même est fragile (temporairement ou pas) ...
Les zèbres doivent apprendre à devenir des super-surfeurs de l'émotion, et des contrôleurs pointus de la réalité et de la cohérence de leur pensée, s'ils ne veulent pas passer leur temps à "se vautrer" (se planter et souffrir) psychologiquement et émotionnellement !
Tous nous sommes là pour "sauver le monde" ! Lui apporter un peu de beauté, d'amour, et/ou de conscience, selon nos compétences, nos sagesses, nos sensibilités, nos vécus propres !
Et cela, sans trop en prendre plein la figure ... si possible ! En même temps, c'est parce qu'on traverse des difficultés, qu'on apprends de la vie et de nous-mêmes ...
Dans un sens le "moi" est un logiciel. Soit nous n'en connaissons que l'apparence : ce que nous avons l'habitude qu'il fasse et comment il fonctionne et réagit. Soit, par un cheminement personnel, nous avons perçu et compris comment et pourquoi, il fonctionne comme il le fait ... Et alors nous somme libres d'en modifier la programmation, nous l'enrichissons progressivement, nous corrigeons certains "bugs" ... mais les anciennes fonctions (les anciennes versions) sont toujours disponibles, même si on se rend compte qu'il vaut mieux ne plus les utiliser, parce qu'elles compliquent les choses, ou parce qu'on a installé bien mieux depuis !
Je ne suis pas/plus en couple, mais mes trois grandes filles sont un bonheur et un point d'appui pour moi aussi !
Bonne journée.
Les zèbres doivent apprendre à devenir des super-surfeurs de l'émotion, et des contrôleurs pointus de la réalité et de la cohérence de leur pensée, s'ils ne veulent pas passer leur temps à "se vautrer" (se planter et souffrir) psychologiquement et émotionnellement !
Tous nous sommes là pour "sauver le monde" ! Lui apporter un peu de beauté, d'amour, et/ou de conscience, selon nos compétences, nos sagesses, nos sensibilités, nos vécus propres !
Et cela, sans trop en prendre plein la figure ... si possible ! En même temps, c'est parce qu'on traverse des difficultés, qu'on apprends de la vie et de nous-mêmes ...
Dans un sens le "moi" est un logiciel. Soit nous n'en connaissons que l'apparence : ce que nous avons l'habitude qu'il fasse et comment il fonctionne et réagit. Soit, par un cheminement personnel, nous avons perçu et compris comment et pourquoi, il fonctionne comme il le fait ... Et alors nous somme libres d'en modifier la programmation, nous l'enrichissons progressivement, nous corrigeons certains "bugs" ... mais les anciennes fonctions (les anciennes versions) sont toujours disponibles, même si on se rend compte qu'il vaut mieux ne plus les utiliser, parce qu'elles compliquent les choses, ou parce qu'on a installé bien mieux depuis !
Je ne suis pas/plus en couple, mais mes trois grandes filles sont un bonheur et un point d'appui pour moi aussi !
Bonne journée.
Re: Avez-vous l'impression de passer systématiquement inaperçu ?
Pour la maieusthésie (désolée pour l'orthographe, j'ai dû confondre avec "mayonnaise"), je pense que le mieux est de parcourir la définition de son propre géniteur.
http://www.maieusthesie.com/
Pour le compte-rendu émotionnel, j'ai accepté de servir de cobaye à une amie qui me fait des séances de sophro, et qui devait écrire un petit mémoire pour avoir une certification et pouvoir dispenser ce type de "soins". Je suis restée 2 h 30 en séance, j'ai pleuré comme jamais, je crois, ça ne m'était arrivé. Je suis rentrée chez moi totalement vidée, incapable même d'aller bosser, mais plus légère, vraiment plus légère. J'ai pris au cours de cette séance un chemin auquel je ne m'attendais pas, mais que je pensais nécessaire d'arpenter pour avancer, au moins sur une partie des questions que je me posais. J'ai ressenti un énorme soulagement, comme si je posais sur ce chemin une pierre trop lourde plus moi, et que je devais sacrifier si je voulais aller plus loin. J'ai laissé tout ça sur le bord de la route, et même si l'expérience a été douloureuse sur le moment, je suis heureuse de l'avoir vécue.
http://www.maieusthesie.com/
Pour le compte-rendu émotionnel, j'ai accepté de servir de cobaye à une amie qui me fait des séances de sophro, et qui devait écrire un petit mémoire pour avoir une certification et pouvoir dispenser ce type de "soins". Je suis restée 2 h 30 en séance, j'ai pleuré comme jamais, je crois, ça ne m'était arrivé. Je suis rentrée chez moi totalement vidée, incapable même d'aller bosser, mais plus légère, vraiment plus légère. J'ai pris au cours de cette séance un chemin auquel je ne m'attendais pas, mais que je pensais nécessaire d'arpenter pour avancer, au moins sur une partie des questions que je me posais. J'ai ressenti un énorme soulagement, comme si je posais sur ce chemin une pierre trop lourde plus moi, et que je devais sacrifier si je voulais aller plus loin. J'ai laissé tout ça sur le bord de la route, et même si l'expérience a été douloureuse sur le moment, je suis heureuse de l'avoir vécue.
borntobewild- Messages : 35
Date d'inscription : 02/07/2012
Age : 50
Localisation : Bordeaux
Re: Avez-vous l'impression de passer systématiquement inaperçu ?
Oui, Roland7, je vais essayer de glisser sur la vague tout en n'invitant à ma "yellow" que ceux que j'ai envie de voir. Pour les autres, j'attendrai encore un peu, je ne me sens pas encore prête à les recevoir.
J'aime bien l'idée du logiciel, je l'utilise souvent lorsque j'essaie d'expliquer à mes stagiaires ce qui se met en place dans leur tête pour apprendre ce qu'ils doivent apprendre. C'est une belle image aussi dans le cadre que nous évoquons.
J'aime bien l'idée du logiciel, je l'utilise souvent lorsque j'essaie d'expliquer à mes stagiaires ce qui se met en place dans leur tête pour apprendre ce qu'ils doivent apprendre. C'est une belle image aussi dans le cadre que nous évoquons.
borntobewild- Messages : 35
Date d'inscription : 02/07/2012
Age : 50
Localisation : Bordeaux
Re: Avez-vous l'impression de passer systématiquement inaperçu ?
(Merci pour ta réponse Rayon Vert, hop, une petite parenthèse vite fait pour dire que j'ai bien lu, mais que j'ai épuisé momentanément mes questionnements et sources de digressions)
Merci aussi à toi Borntobewild d'évoquer le besoin créatif, "action démiurgique absolument jouissive", que Pieyre mentionnait aussi, de mémoire, comme la nécessité d'être à la source d'un projet, d'un travail... Ce que je globalise schématiquement sous le terme de "créativité", qu'on retrouve me semble-t-il chez de nombreux zèbres... Mais pas dans les tests
Merci aussi à toi Borntobewild d'évoquer le besoin créatif, "action démiurgique absolument jouissive", que Pieyre mentionnait aussi, de mémoire, comme la nécessité d'être à la source d'un projet, d'un travail... Ce que je globalise schématiquement sous le terme de "créativité", qu'on retrouve me semble-t-il chez de nombreux zèbres... Mais pas dans les tests
Invité- Invité
Re: Avez-vous l'impression de passer systématiquement inaperçu ?
Bonjour Borntobewild,
C'est pourtant bien ça que j'appelle prendre pour argent comptant : estimer vrai ce que d'autres disent à l'encontre de ce qu'on pense soi-même. Leur donner aveuglément raison d'une certaine manière. Et forcément ça crée des peurs puisque ta vérité est certainement plus convaincante pour toi surtout si tu as des arguments preuves. En quelque sorte, si tu sais pour toi-même qu'il est bon d'aller dans une direction, et que en même temps tu « crois » qu'il est bon d'aller dans une autre : il y a de quoi péter un plomb.
Je pense que dans les domaines psy, seul ce qui nous « parle » est digne d'être pris en compte, le reste c'est pour les autres.
En fait, il n'y a pas que les hp, mais apparemment, les hp en feraient une spécialité
Ah bon? Pas besoin de faux self chez les kayakeurs?
« Bizarre » : oui, on m'a déjà traitée de la sorte. Qu'est-ce que j'ai été vexée, même si je sais que c'est l'étiquette par excellence des hp.
Mais l'air de rien, avec le temps, ça m'a aidée, car à présent, quand je ne me sens pas assez conforme, je ne rectifie plus forcément, avec comme argument : de toutes façons on me prend pour bizarre, alors à quoi bon se forcer à devenir convenable
Je pense que je finirai par faire au volley comme toi au kayak, mais je n'y suis pas encore.
Remarque : si tu es déjà capable de te lâcher avec les kayakeurs, le chemin ne sera pas très long pour que tu parviennent à te lâcher ailleurs.
Hier tu étais bouffée par une émotion. A partir du moment où tu es capable de te rendre compte que dans une émotion tu regardes le verre à moitié vide, et hors de l'émotion, tu le regardes à moitié plein, tu as tout en mains pour comprendre à quel point le mental (tes pensées) peut te berner. Or, en tant que hp, nous sommes nombreux à croire que le mental est la référence suprême pour comprendre la vie, sur la base de laquelle effectuer nos choix, pour prendre des décisions, ou encore croire ou non en quelque chose. Une fois qu'on a conscience que notre mental, malgré les pépites qu'il est capable de nous offrir, n'est jamais fiable en continu, on a la clé, je pense, pour se débarrasser de certaines caractéristiques frustrantes de hp.
Car nous avons d'autres ressources mais avons trop souvent appris à les ignorer, voire même à les mépriser (par souci d'objectivité, de rationalité). Et elles sont pourtant bien plus fiables et bonnes conseillères: les émotions, les intuitions, l'inspiration, et les sentiments, et peut-être encore d'autres.
Je pense qu'un jour tu n'auras plus besoin de ta famille pour ça. Sans sous-entendre que tu prendras ton envol sans eux.
En fait, la construction de la muraille dans laquelle je suis encore partiellement prisonnière n'est pas un choix volontaire. Ce sont des réactions réflexes bâties depuis l'enfance qui ont abouti à ça. Je n'ai compris que j'en étais là qu'il n'y a que quelques années. Dans ma forteresse, je construis les projets de vie que je mènerai quand je serai parvenue à la quitter. Et il est vrai que ces projets sont déjà pas mal avancés, mais j'avoue que j'ai encore besoin de ma forteresse et ne tiens pas à en parler ici pour le moment.
Je cache des projets de ce genre en effet Envie d'apporter ma pierre à l'édifice (pas le donjon en tout cas )
********************
Roland7,
Dans le même registre, tant que j'y pense, pour Borntowild : le livre de Eckart Tolle : « Le pouvoir du moment présent », le chapitre sur le corps de souffrance, ça c'est un must je trouve. Bien que pas tout à fait simple à comprendre pour moi, c'est tout de même ce concept là qui m'a menée à comprendre à quel point je me laissais berner par des bouffées d'émotions incontrôlables. Or les pensées qui nous traversent quand on n'est pas serein (donc bouffé par l'émotion) sont souvent cruelles pour nous mêmes, ce sont elles qui nous créent la plupart de nos problèmes ou nous y enfoncent.
Or actuellement, je suis en train de découvrir que mon corps de souffrance est de moins en moins actif, ce qui pourrait bientôt me rendre toute la liberté.
Pour moi l'image est très valable si elle est utilisée pour notre système de pensées, mais notre moi n'est pas notre système de pensées, et justement la difficulté est de stopper l'identification qu'on se fait à notre système de pensées. Surtout pour les hp, chez qui le mental est une sorte de super moteur trop productif et qui ne s'arrête jamais.
Nous ne sommes pas nos pensées. Notre mental n'est qu'un outil, et il est très imparfait, même chez les surdoués – j'ai presque envie de dire : surtout chez les surdoués. Nous l'utilisons pour tout, à tort et à travers, alors que ce n'est pas son rôle. Et surtout, nous croyons tout ce qu'il nous raconte, mais la plupart du temps il nous raconte des niaiseries, il nous raconte un tas d'âneries qui vont nous mettre dans la peur, la culpabilité, la colère, la honte, la tristesse, l'illusion. Et cela va nous amener à l'utiliser encore en peu plus, car nous croyons que c'est lui qui va nous sortir de ces peurs, de cette culpabilité, colère, etc.
Or il n'en a tout simplement pas la capacité, le mieux qu'il puisse faire, c'est de nous y enfoncer.
Je pense que pour s'épanouir en tant que hp, et pour ne plus être hp*, il est nécessaire d'utiliser son mental comme simple outil, sans plus le prendre comme référence universelle.
*Car une personne étant à la base HP : à haut potentiel, ne l'est plus le jour où elle a réalisé son potentiel
Merci Borntobewild pour le message sur la maieusthésie.
rem : allez, encore un message et, même si je resterai zèbre, j'aurai perdu ma timidité, enfin, c'est le message que j'ai cru comprendre
borntobewild a écrit:Ce n'est pas tant le fait de prendre ce que vous dites (et les autres en général) pour argent comptant, mais plutôt de croire que eux sont FORCEMENT dans le vrai, et que je suis FORCEMENT dans l'erreur, même si j'ai des arguments me prouvant par A+B le contraire.
C'est pourtant bien ça que j'appelle prendre pour argent comptant : estimer vrai ce que d'autres disent à l'encontre de ce qu'on pense soi-même. Leur donner aveuglément raison d'une certaine manière. Et forcément ça crée des peurs puisque ta vérité est certainement plus convaincante pour toi surtout si tu as des arguments preuves. En quelque sorte, si tu sais pour toi-même qu'il est bon d'aller dans une direction, et que en même temps tu « crois » qu'il est bon d'aller dans une autre : il y a de quoi péter un plomb.
Je pense que dans les domaines psy, seul ce qui nous « parle » est digne d'être pris en compte, le reste c'est pour les autres.
J'ai vu dans vos messages que les HP sont souvent pluriels : hier, je me demandais justement si je n'étais pas un peu schizo, et s'il n'allait pas me falloir autre chose qu'une thérapie avec une spécialiste des "surdoués", mais votre argument m'a rassurée. C'est une donnée dont je n'avais pas conscience, en effet, justement parce que je découvre cet univers depuis peu.
En fait, il n'y a pas que les hp, mais apparemment, les hp en feraient une spécialité
Tu parlais aussi, Rayon Vert, de se détendre un peu, de respirer. Je me suis mise au kayak cette année, c'est extrêmement libérateur pour moi et ça a l'avantage de me donner mal partout, sauf à la tête. En plus, je suis dans un club, avec ma fille, qui est aussi HP, où nous sommes acceptées telles que nous sommes. Les gens nous appellent "la famille bizarroïde" (eh oui, j'en ai encore 2 autres à la maison, le mari et la petite dernière), mais avec beaucoup de bienveillance. Je suis persuadée que si je leur demandais pourquoi ils nous appellent ainsi, ils seraient incapables de me répondre. Quoi qu'il en soit, je peux me permettre de laisser exprimer ce moi très drôle, très excentrique, très vivant, de faire l'andouille sans avoir peur de ne pas être à ma place, et d'être tout à fait sérieuse, posée, rassurante, stable, etc. lorsqu'il faut l'être, là encore sans avoir peur de ne pas être à ma place.
Ah bon? Pas besoin de faux self chez les kayakeurs?
« Bizarre » : oui, on m'a déjà traitée de la sorte. Qu'est-ce que j'ai été vexée, même si je sais que c'est l'étiquette par excellence des hp.
Mais l'air de rien, avec le temps, ça m'a aidée, car à présent, quand je ne me sens pas assez conforme, je ne rectifie plus forcément, avec comme argument : de toutes façons on me prend pour bizarre, alors à quoi bon se forcer à devenir convenable
Je pense que je finirai par faire au volley comme toi au kayak, mais je n'y suis pas encore.
Remarque : si tu es déjà capable de te lâcher avec les kayakeurs, le chemin ne sera pas très long pour que tu parviennent à te lâcher ailleurs.
Cette nuit a été bénéfique pour moi, elle m'a permis de prendre mon relax, comme tu dis, et de me reposer, de rêver, de me laisser aller. Ce matin, je vois plutôt le verre à moitié plein.
Hier tu étais bouffée par une émotion. A partir du moment où tu es capable de te rendre compte que dans une émotion tu regardes le verre à moitié vide, et hors de l'émotion, tu le regardes à moitié plein, tu as tout en mains pour comprendre à quel point le mental (tes pensées) peut te berner. Or, en tant que hp, nous sommes nombreux à croire que le mental est la référence suprême pour comprendre la vie, sur la base de laquelle effectuer nos choix, pour prendre des décisions, ou encore croire ou non en quelque chose. Une fois qu'on a conscience que notre mental, malgré les pépites qu'il est capable de nous offrir, n'est jamais fiable en continu, on a la clé, je pense, pour se débarrasser de certaines caractéristiques frustrantes de hp.
Car nous avons d'autres ressources mais avons trop souvent appris à les ignorer, voire même à les mépriser (par souci d'objectivité, de rationalité). Et elles sont pourtant bien plus fiables et bonnes conseillères: les émotions, les intuitions, l'inspiration, et les sentiments, et peut-être encore d'autres.
Je prends aussi conscience que j'ai beaucoup de chance d'être dans ma situation, d'avoir trouvé une certaine stabilité, une passerelle, finalement, entre les deux sphères que sont mon besoin d'être moi et mon besoin d'être acceptée. Cette passerelle, c'est ma famille. C'est elle, et elle seule, qui assure chacun de mes pas, même s'ils sont parfois très hésitants.
Je pense qu'un jour tu n'auras plus besoin de ta famille pour ça. Sans sous-entendre que tu prendras ton envol sans eux.
Je ne dis pas par là que le fait d'être sociable, stable, etc., est la voie à suivre pour tout le monde, mais que la voie que l'on arpente doit être celle qu'on a choisie. Tu as choisi de construire ta forteresse, Rayon Vert, puis d'y ouvrir quelles brèches, quelques meurtrières, au gré de tes envies, de tes découvertes, de tes bonheurs, de tes avancées. Que fais-tu dans ta forteresse ? Des choses extraordinaires, j'imagine, car tu en es capable.
En fait, la construction de la muraille dans laquelle je suis encore partiellement prisonnière n'est pas un choix volontaire. Ce sont des réactions réflexes bâties depuis l'enfance qui ont abouti à ça. Je n'ai compris que j'en étais là qu'il n'y a que quelques années. Dans ma forteresse, je construis les projets de vie que je mènerai quand je serai parvenue à la quitter. Et il est vrai que ces projets sont déjà pas mal avancés, mais j'avoue que j'ai encore besoin de ma forteresse et ne tiens pas à en parler ici pour le moment.
Une amie zèbrette, admirable, m'a dit la semaine dernière que nous étions des personnes qui avons les ressources pour faire avancer le schmilblic de ce monde. J'en ai toujours été persuadée. Je me rappelle très bien que lorsque j'étais enceinte de ma fille aînée, j'avais rêvé qu'elle allait naître pour "sauver le monde". L'image est hyperbolique, bien entendu, comme dans tous les rêves, mais c'est peut-être cela que j'ai toujours perçu : que nous avions des choses à faire dans ce monde, que nous étions des personnes utiles, dont le fonctionnement, la créativité et la vision pouvaient servir à quelque chose. Dans ta forteresse, quels trésors caches-tu ?
Je cache des projets de ce genre en effet Envie d'apporter ma pierre à l'édifice (pas le donjon en tout cas )
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Roland7,
Roland7 a écrit:AH ! Les vagues émotionnelles ! L'exagération des opinions, complètement irréalistes et sans fondement ... surtout quand notre confiance en nous-même est fragile (temporairement ou pas) ...
Les zèbres doivent apprendre à devenir des super-surfeurs de l'émotion, et des contrôleurs pointus de la réalité et de la cohérence de leur pensée, s'ils ne veulent pas passer leur temps à "se vautrer" (se planter et souffrir) psychologiquement et émotionnellement !
Dans le même registre, tant que j'y pense, pour Borntowild : le livre de Eckart Tolle : « Le pouvoir du moment présent », le chapitre sur le corps de souffrance, ça c'est un must je trouve. Bien que pas tout à fait simple à comprendre pour moi, c'est tout de même ce concept là qui m'a menée à comprendre à quel point je me laissais berner par des bouffées d'émotions incontrôlables. Or les pensées qui nous traversent quand on n'est pas serein (donc bouffé par l'émotion) sont souvent cruelles pour nous mêmes, ce sont elles qui nous créent la plupart de nos problèmes ou nous y enfoncent.
Or actuellement, je suis en train de découvrir que mon corps de souffrance est de moins en moins actif, ce qui pourrait bientôt me rendre toute la liberté.
Dans un sens le "moi" est un logiciel. Soit nous n'en connaissons que l'apparence : ce que nous avons l'habitude qu'il fasse et comment il fonctionne et réagit. Soit, par un cheminement personnel, nous avons perçu et compris comment et pourquoi, il fonctionne comme il le fait ... Et alors nous somme libres d'en modifier la programmation, nous l'enrichissons progressivement, nous corrigeons certains "bugs" ... mais les anciennes fonctions (les anciennes versions) sont toujours disponibles, même si on se rend compte qu'il vaut mieux ne plus les utiliser, parce qu'elles compliquent les choses, ou parce qu'on a installé bien mieux depuis !
Pour moi l'image est très valable si elle est utilisée pour notre système de pensées, mais notre moi n'est pas notre système de pensées, et justement la difficulté est de stopper l'identification qu'on se fait à notre système de pensées. Surtout pour les hp, chez qui le mental est une sorte de super moteur trop productif et qui ne s'arrête jamais.
Nous ne sommes pas nos pensées. Notre mental n'est qu'un outil, et il est très imparfait, même chez les surdoués – j'ai presque envie de dire : surtout chez les surdoués. Nous l'utilisons pour tout, à tort et à travers, alors que ce n'est pas son rôle. Et surtout, nous croyons tout ce qu'il nous raconte, mais la plupart du temps il nous raconte des niaiseries, il nous raconte un tas d'âneries qui vont nous mettre dans la peur, la culpabilité, la colère, la honte, la tristesse, l'illusion. Et cela va nous amener à l'utiliser encore en peu plus, car nous croyons que c'est lui qui va nous sortir de ces peurs, de cette culpabilité, colère, etc.
Or il n'en a tout simplement pas la capacité, le mieux qu'il puisse faire, c'est de nous y enfoncer.
Je pense que pour s'épanouir en tant que hp, et pour ne plus être hp*, il est nécessaire d'utiliser son mental comme simple outil, sans plus le prendre comme référence universelle.
*Car une personne étant à la base HP : à haut potentiel, ne l'est plus le jour où elle a réalisé son potentiel
Merci Borntobewild pour le message sur la maieusthésie.
rem : allez, encore un message et, même si je resterai zèbre, j'aurai perdu ma timidité, enfin, c'est le message que j'ai cru comprendre
Rayon Vert- Messages : 110
Date d'inscription : 22/07/2012
Re: Avez-vous l'impression de passer systématiquement inaperçu ?
Car une personne étant à la base HP : à haut potentiel, ne l'est plus le jour où elle a réalisé son potentiel
Je suis impatiente que ce moment arrive !
Je suis impatiente que ce moment arrive !
borntobewild- Messages : 35
Date d'inscription : 02/07/2012
Age : 50
Localisation : Bordeaux
Re: Avez-vous l'impression de passer systématiquement inaperçu ?
PS : comment fais-tu pour faire apparaître une citation ?
borntobewild- Messages : 35
Date d'inscription : 02/07/2012
Age : 50
Localisation : Bordeaux
Re: Avez-vous l'impression de passer systématiquement inaperçu ?
borntobewild a écrit:Car une personne étant à la base HP : à haut potentiel, ne l'est plus le jour où elle a réalisé son potentiel
Je suis impatiente que ce moment arrive !
Euh, disons que c'est moi qui ai inventé ça, quand quelqu'un m'a fait remarquer que quelque chose de potentiel, une fois qu'il se réalise, n'est plus potentiel. Mais à un niveau officiel (si ça existe), je l'ignore complètement.
Ma croyance est pourtant bien qu'on reste surdoué, mais qu'une partie des inconvénients qui y sont liés peuvent être résolus, et qu'une fois résolus, il n'y a pas de raison que le surdoument ne soit pas utilisé efficacement, et dans ce cas, le potentiel en question est bien utilisé.
borntobewild a écrit:PS : comment fais-tu pour faire apparaître une citation ?
Il y a deux moyens, soit tu cliques sur "citer" en haut à droite du titre du message et tu as la totalité du message qui est cité.
Soit tu inscris le mot "quote" entre les deux signes "[ ]" en début de citation, et la même chose avec un slash devant : "/quote" en fin de citation.
Rayon Vert- Messages : 110
Date d'inscription : 22/07/2012
Re: Avez-vous l'impression de passer systématiquement inaperçu ?
Dans l'expression à haut potentiel, je ne sais pas s'il s'agit d'"un potentiel".
Se réaliser ne signifie pas avoir atteint une fois quelque-chose qui serait reconnu comme correspondant à son potentiel.
Donc sans même rentrer dans le concept de surdoué (biologique), et envisager sa pérennité dans le temps pour un individu donné, il ne me semble pas que se réaliser soit restrictif et s'apparente à un haut fait d'arme unique et sa médaille associée.
Mais effectivement socialement les exploits uniques sont valorisés en façade, et leur auteur devient un héros... pour un temps.
Je sais pas....
Se réaliser ne signifie pas avoir atteint une fois quelque-chose qui serait reconnu comme correspondant à son potentiel.
Donc sans même rentrer dans le concept de surdoué (biologique), et envisager sa pérennité dans le temps pour un individu donné, il ne me semble pas que se réaliser soit restrictif et s'apparente à un haut fait d'arme unique et sa médaille associée.
Mais effectivement socialement les exploits uniques sont valorisés en façade, et leur auteur devient un héros... pour un temps.
Je sais pas....
bepo- Messages : 2704
Date d'inscription : 14/09/2009
Age : 54
Re: Avez-vous l'impression de passer systématiquement inaperçu ?
Bonjour Qwerty,
Là tu m'amènes à tenter de mettre un peu plus de clarté dans ce que j'ai exprimé.
En fait, je ne connais pas l'origine exacte de l'expression « haut potentiel », mais je la comprends moi comme un potentiel élevé qui concerne uniquement certaines capacités intellectuelles (côté QI surtout, voire intuition ou créativité). Et dans ce cadre je considère que réaliser le potentiel en question consiste plus au fait d'atteindre l'aptitude à l'utiliser concrètement de manière satisfaisante et épanouissante dans tous les domaines de notre vie. Or j'avoue que je n'ai encore jamais rencontré de hp (y compris moi-même) qui en étaient là.
Et dans ce cas, il ne s'agit pas d'un fait d'arme unique ou de quelque chose de héroïque, comme tu le suggères. Il s'agit plus d'être capable de donner son grain de sel efficacement dans tous les domaines de la vie qui nous concerne chacun : professionnel, familial, social, citoyen, ou autre encore. Beaucoup de hp sont plus souvent dans des cadres de type, chômeur, invalide, ou enfermés dans un laboratoire sans vie sociale, ou encore vivant en couple avec son pc, ou encore dans une vie sociale parfaitement normale mais complètement éteint à lui même (soumis, masqué, mouton, conforme, timide, ...) ou encore dans la délinquance, ou encore dans des vies marginales, exclus de la société. Il est probable que parmi les artistes il y a pas mal de surdoués qui ont justement réalisé leur potentiel. Et dans ce milieu, les bizarreries sont nettement mieux acceptées, quitte à être considérées comme de l'excentricité.
Je commence à comprendre, grâce à Borntobewild et quelques autres, que lorsqu'on a réussi à avoir une vie de famille satisfaisante où on parvient à s'extérioriser dans la cellule familiale et qu'on a le soutien de tous les membres de la famille, on a déjà atteint en partie l'épanouissement en question, mais c'est à l'extérieur de la cellule qu'on continue à rencontrer les problèmes.
J'espère que ce n'est pas trop tordu comme explication, je n'ai pas réussi à faire mieux.
Et comme d'hab, ce n'est qu'un avis, et je peux tout à fait me tromper.
Dans ta signature, il y a la phrase suivante :
J'ai envie d'ajouter que, faute de parvenir à recevoir la bienveillance d'autrui, on ne pourra en recevoir dans le futur que si on commence soi d'abord par en manifester.
Cela peut paraître contradictoire, surtout quand on est au moment charnière où, on s'estime frustré de tous côtés parce qu'on ne reçoit jamais rien, et qu'il faut commencer à en donner alors qu'on n'en a pas encore reçu. Pourtant mon expérience et ce que j'ai vu ou lu d'autres personnes m'ont prouvé que ça ne peut fonctionner autrement.
Moins on reçoit, plus il est difficile d'enclencher le fait de donner, mais on ne peut inverser la tendance qu'en commençant d'abord par donner. Et c'est le fait de donner qui rendra possible qu'on nous donne, et alors le processus se nourrira de plus en plus de lui-même.
qwerty a écrit:Rayon Vert a écrit:borntobewild a écrit:Car une personne étant à la base HP : à haut potentiel, ne l'est plus le jour où elle a réalisé son potentiel
Euh, disons que c'est moi qui ai inventé ça, quand quelqu'un m'a fait remarquer que quelque chose de potentiel, une fois qu'il se réalise, n'est plus potentiel. Mais à un niveau officiel (si ça existe), je l'ignore complètement.
Ma croyance est pourtant bien qu'on reste surdoué, mais qu'une partie des inconvénients qui y sont liés peuvent être résolus, et qu'une fois résolus, il n'y a pas de raison que le surdoument ne soit pas utilisé efficacement, et dans ce cas, le potentiel en question est bien utilisé.
Dans l'expression à haut potentiel, je ne sais pas s'il s'agit d'"un potentiel".
Se réaliser ne signifie pas avoir atteint une fois quelque-chose qui serait reconnu comme correspondant à son potentiel.
Là tu m'amènes à tenter de mettre un peu plus de clarté dans ce que j'ai exprimé.
En fait, je ne connais pas l'origine exacte de l'expression « haut potentiel », mais je la comprends moi comme un potentiel élevé qui concerne uniquement certaines capacités intellectuelles (côté QI surtout, voire intuition ou créativité). Et dans ce cadre je considère que réaliser le potentiel en question consiste plus au fait d'atteindre l'aptitude à l'utiliser concrètement de manière satisfaisante et épanouissante dans tous les domaines de notre vie. Or j'avoue que je n'ai encore jamais rencontré de hp (y compris moi-même) qui en étaient là.
Et dans ce cas, il ne s'agit pas d'un fait d'arme unique ou de quelque chose de héroïque, comme tu le suggères. Il s'agit plus d'être capable de donner son grain de sel efficacement dans tous les domaines de la vie qui nous concerne chacun : professionnel, familial, social, citoyen, ou autre encore. Beaucoup de hp sont plus souvent dans des cadres de type, chômeur, invalide, ou enfermés dans un laboratoire sans vie sociale, ou encore vivant en couple avec son pc, ou encore dans une vie sociale parfaitement normale mais complètement éteint à lui même (soumis, masqué, mouton, conforme, timide, ...) ou encore dans la délinquance, ou encore dans des vies marginales, exclus de la société. Il est probable que parmi les artistes il y a pas mal de surdoués qui ont justement réalisé leur potentiel. Et dans ce milieu, les bizarreries sont nettement mieux acceptées, quitte à être considérées comme de l'excentricité.
Je commence à comprendre, grâce à Borntobewild et quelques autres, que lorsqu'on a réussi à avoir une vie de famille satisfaisante où on parvient à s'extérioriser dans la cellule familiale et qu'on a le soutien de tous les membres de la famille, on a déjà atteint en partie l'épanouissement en question, mais c'est à l'extérieur de la cellule qu'on continue à rencontrer les problèmes.
J'espère que ce n'est pas trop tordu comme explication, je n'ai pas réussi à faire mieux.
Et comme d'hab, ce n'est qu'un avis, et je peux tout à fait me tromper.
Dans ta signature, il y a la phrase suivante :
La bienveillance envers soi et les autres a souvent été nourrie par celle que l'on nous a accordée.
J'ai envie d'ajouter que, faute de parvenir à recevoir la bienveillance d'autrui, on ne pourra en recevoir dans le futur que si on commence soi d'abord par en manifester.
Cela peut paraître contradictoire, surtout quand on est au moment charnière où, on s'estime frustré de tous côtés parce qu'on ne reçoit jamais rien, et qu'il faut commencer à en donner alors qu'on n'en a pas encore reçu. Pourtant mon expérience et ce que j'ai vu ou lu d'autres personnes m'ont prouvé que ça ne peut fonctionner autrement.
Moins on reçoit, plus il est difficile d'enclencher le fait de donner, mais on ne peut inverser la tendance qu'en commençant d'abord par donner. Et c'est le fait de donner qui rendra possible qu'on nous donne, et alors le processus se nourrira de plus en plus de lui-même.
Rayon Vert- Messages : 110
Date d'inscription : 22/07/2012
Re: Avez-vous l'impression de passer systématiquement inaperçu ?
Réaliser son potentiel ! Ouaouh !
Trouver ce qu'il y a d'unique en nous, et le faire rayonner. Briser le cercle de peurs, laisser tomber les révoltes, pardonner, renoncer à attendre, vivre la vérité du présent, tellement, que la plénitude nous tombe dessus ... parfois nous déchire ...
Vu ce matin, qu'au plus près du sommet, c'est l'aveuglement de l'autre, son incompréhension (et l'intervention qui en résulte), qui pouvait me "briser les ailes" ...
Mais à travers tous les coups pris sur la tête, tout l'amour qu'à travers les épreuves je me suis donné, au lieu de continuer à me juger et à m'enfoncer moi-même ... à force de comprendre la "nature du réel", le fonctionnement de mon propre esprit, et de voir qu'au-delà des apparences des "échecs" et de "l'incompétence" que je m'attribuais, il y a une conscience/perception/intelligence globale, instantanée, aimante, profonde qui s'exprimait ...
Et les "moins doués" que moi (de mes parents, à mes chefs actuels, à toutes les autorités socialement acceptées, et parfois bien peu fondées), les moins "connectés à leur profondeur et à leur lumière intérieure", tous les "interprétants à partir d'un consensus social inconsistant" (bien que normatif), tous ceux-là, en projetant leur "compréhension", perception, conscience limitée, ne pouvaient qu'être "dérangés", et y réagir en tentant de la (cette "conscience/perception/intelligence globale, instantanée, aimante, profonde") réduire au silence, de l'éteindre, de la conformer à leur propre regard, peurs, attentes, refus ...
Mais pour parvenir à la "conscience" de cette "conscience/perception/intelligence globale, instantanée, aimante, profonde", il faut passer au plus près des "abysses" que l'on porte en soi, l'intime fragilité, où (en ce qui me concerne) une peur terrible, celle d'être détruit par le puissance d'un autre qui nous dépasse (comme le bébé, obligé de traverser les chocs de la naissance, puis de se conformer aux déséquilibres affectifs de sa mère, et de sa famille), jouxte, si j'accepte cette peur, une puissance d'amour qui dépasse toutes les folies humaines ...
Oui, la clef de voûte de cela, pour moi, c'est l'amour que l'on parvient à se donner, et à découvrir, quand nous touchons à notre plus grande souffrance/fragilité, au cœur de nos épreuves ...
L'énergie qui anime le surdoué, qui le pousse dans le mental, est, selon moi, une peur profonde, qui ne pouvait trouver d'exutoire, ni dans l'action du corps, ni dans l'expression émotionnelle ...
C'est cette énergie-peur, qui propulse la pensée, qui active et stimule la sensibilité, la sensorialité, l'émotivité ...
Mais qu'est-ce qu'il y a derrière la peur, et qu'est-ce qui peut la combattre ? L'amour, car avec l'amour, il y a la relation à l'autre, il y a le lien avec les multiples dimensions de la vie, le lien avec l'unité de la vie (nous sommes, chacun, une cellule de l'univers ...). Avec l'amour, il y a, progressivement, cessation de la peur, affirmation d'une confiance de plus en plus indestructible, reconnaissance du sens de la vie, découverte de ce vers quoi la vie, l'amour, le destin (ce que vous voulez !) nous pousse ...
J'arrête là. J'ai dit un essentiel, pour moi, peut-être écrit dans une trop grande densité pour être compris pleinement, dans tous ces aspects et détails ... Peut-être cela apparaîtra-t-il comme "folie" ou "délire" pour certains ?
C'est certainement, en ce qui me concerne, un moment d'expression d'une intensité intérieure particulière, un moment de dévoilement et de révélation de diverses compréhensions, qui, depuis quelques temps, à travers les difficultés que je traversais, couvaient ...
J'espère simplement que certains en feront leur miel, y trouveront inspiration et compréhension ... Sinon, si cela ne touche personne ... je le regretterai et en serai triste.
Bonne soirée. Merci d'être co-participants de/à ce partage et cette expérience. Amicalement.
Trouver ce qu'il y a d'unique en nous, et le faire rayonner. Briser le cercle de peurs, laisser tomber les révoltes, pardonner, renoncer à attendre, vivre la vérité du présent, tellement, que la plénitude nous tombe dessus ... parfois nous déchire ...
Vu ce matin, qu'au plus près du sommet, c'est l'aveuglement de l'autre, son incompréhension (et l'intervention qui en résulte), qui pouvait me "briser les ailes" ...
Mais à travers tous les coups pris sur la tête, tout l'amour qu'à travers les épreuves je me suis donné, au lieu de continuer à me juger et à m'enfoncer moi-même ... à force de comprendre la "nature du réel", le fonctionnement de mon propre esprit, et de voir qu'au-delà des apparences des "échecs" et de "l'incompétence" que je m'attribuais, il y a une conscience/perception/intelligence globale, instantanée, aimante, profonde qui s'exprimait ...
Et les "moins doués" que moi (de mes parents, à mes chefs actuels, à toutes les autorités socialement acceptées, et parfois bien peu fondées), les moins "connectés à leur profondeur et à leur lumière intérieure", tous les "interprétants à partir d'un consensus social inconsistant" (bien que normatif), tous ceux-là, en projetant leur "compréhension", perception, conscience limitée, ne pouvaient qu'être "dérangés", et y réagir en tentant de la (cette "conscience/perception/intelligence globale, instantanée, aimante, profonde") réduire au silence, de l'éteindre, de la conformer à leur propre regard, peurs, attentes, refus ...
Mais pour parvenir à la "conscience" de cette "conscience/perception/intelligence globale, instantanée, aimante, profonde", il faut passer au plus près des "abysses" que l'on porte en soi, l'intime fragilité, où (en ce qui me concerne) une peur terrible, celle d'être détruit par le puissance d'un autre qui nous dépasse (comme le bébé, obligé de traverser les chocs de la naissance, puis de se conformer aux déséquilibres affectifs de sa mère, et de sa famille), jouxte, si j'accepte cette peur, une puissance d'amour qui dépasse toutes les folies humaines ...
Oui, la clef de voûte de cela, pour moi, c'est l'amour que l'on parvient à se donner, et à découvrir, quand nous touchons à notre plus grande souffrance/fragilité, au cœur de nos épreuves ...
L'énergie qui anime le surdoué, qui le pousse dans le mental, est, selon moi, une peur profonde, qui ne pouvait trouver d'exutoire, ni dans l'action du corps, ni dans l'expression émotionnelle ...
C'est cette énergie-peur, qui propulse la pensée, qui active et stimule la sensibilité, la sensorialité, l'émotivité ...
Mais qu'est-ce qu'il y a derrière la peur, et qu'est-ce qui peut la combattre ? L'amour, car avec l'amour, il y a la relation à l'autre, il y a le lien avec les multiples dimensions de la vie, le lien avec l'unité de la vie (nous sommes, chacun, une cellule de l'univers ...). Avec l'amour, il y a, progressivement, cessation de la peur, affirmation d'une confiance de plus en plus indestructible, reconnaissance du sens de la vie, découverte de ce vers quoi la vie, l'amour, le destin (ce que vous voulez !) nous pousse ...
J'arrête là. J'ai dit un essentiel, pour moi, peut-être écrit dans une trop grande densité pour être compris pleinement, dans tous ces aspects et détails ... Peut-être cela apparaîtra-t-il comme "folie" ou "délire" pour certains ?
C'est certainement, en ce qui me concerne, un moment d'expression d'une intensité intérieure particulière, un moment de dévoilement et de révélation de diverses compréhensions, qui, depuis quelques temps, à travers les difficultés que je traversais, couvaient ...
J'espère simplement que certains en feront leur miel, y trouveront inspiration et compréhension ... Sinon, si cela ne touche personne ... je le regretterai et en serai triste.
Bonne soirée. Merci d'être co-participants de/à ce partage et cette expérience. Amicalement.
Re: Avez-vous l'impression de passer systématiquement inaperçu ?
Bonjour Roland,
Merci pour ce partage je " vois " de quoi tu parle. ( Seiphys)
Merci pour ce partage je " vois " de quoi tu parle. ( Seiphys)
Seiphys- Messages : 932
Date d'inscription : 07/11/2012
Age : 38
Re: Avez-vous l'impression de passer systématiquement inaperçu ?
Bonjour bonjour ! je prends le sujet en cours de route car certaines remarques m'ont vraiment frappé :
Rayon Vert, ta remarque est passionnante, elle m'a parlé tout de suite : pour ma part, je rencontre les mêmes phénomènes. Pour résumer, j'ai remarqué que les jours où j'étais en forme voir en grande forme, j'attirais les regards et mes remarques étaient prises en compte, surtout dans le milieu professionnel où j'évolue étant donné qu'il y a beaucoup de gens agressifs, sûrs d'eux et grande gueule. Le ton de ma voix est plus assuré, je parle fort, je me tiens bien, je fais des gestes, je ne passe pas mon temps à m'excuser... Et là, pas de problèmes.
Par contre, en cas de situation de fatigue physique ou de baisse de moral fort ( ça arrive souvent), je me fais littéralement écraser. J'ai une petite voix, je parait peu assuré, je m'embrouille, les gens dans la rue ne me remarque pas et me marchent dessus, bref, je ne "dégage" rien.
Je ne sais pas si ça peut marcher aussi pour les autres, mais je pense que selon notre état mental et physique, on peut se "défendre" mieux ou pas. C'est pour cela qu'un evénement comme un licenciement ou une agression peut être traumatisant sur le long terme, car sans qu'on s'en rende compte il modifie ce qu'on renvoi aux autres. C'est pour cela que beaucoup de personnes "assurées" jouent en fait la comédie.
Oui évidement, il y a ça, aussi.... C'est difficilement rattrapable...
Pareil... Dans mon cas ça dégénère vite en conflit, ce qui a rendu ma dernière expérience professionnelle cauchemardesque.
En fait, ce phénomène m'est devenu plus clair quand plusieurs fois d'affilée, en circulant en ville, par un jour d'affluence, je me faisais bousculer par des gens qui ne m'avaient tout simplement pas vue. Et là, j'étais bien forcée de comprendre que ce n'était pas parce qu'ils ne m'appréciaient pas, m'en voulaient, (ou autre problème relationnel).... puisqu'ils ne me connaissaient tout simplement pas.
C'était en général les jours où je me sentais justement seule et où j'aurais espéré rencontrer par hasard quelqu'un que je connaissais. Je regardais donc très clairement tout le monde, mais personne ne me voyait apparemment. Et bien sûr, je ne rencontrais personne.
L'étonnant dans l'histoire, c'est que, dans les mêmes circonstances, des jours où j'étais très en forme, bon moral, mais où je n'en avais pas clairement pris conscience, je rencontrais plusieurs personnes, de manière plutôt exceptionnelle, sur la même journée, sans l'avoir cherché. Et le soir, j'étais bien forcée de me rendre compte qu'il y avait des jours (moins fréquents) où je n'étais pas invisible.
Rayon Vert, ta remarque est passionnante, elle m'a parlé tout de suite : pour ma part, je rencontre les mêmes phénomènes. Pour résumer, j'ai remarqué que les jours où j'étais en forme voir en grande forme, j'attirais les regards et mes remarques étaient prises en compte, surtout dans le milieu professionnel où j'évolue étant donné qu'il y a beaucoup de gens agressifs, sûrs d'eux et grande gueule. Le ton de ma voix est plus assuré, je parle fort, je me tiens bien, je fais des gestes, je ne passe pas mon temps à m'excuser... Et là, pas de problèmes.
Par contre, en cas de situation de fatigue physique ou de baisse de moral fort ( ça arrive souvent), je me fais littéralement écraser. J'ai une petite voix, je parait peu assuré, je m'embrouille, les gens dans la rue ne me remarque pas et me marchent dessus, bref, je ne "dégage" rien.
Je ne sais pas si ça peut marcher aussi pour les autres, mais je pense que selon notre état mental et physique, on peut se "défendre" mieux ou pas. C'est pour cela qu'un evénement comme un licenciement ou une agression peut être traumatisant sur le long terme, car sans qu'on s'en rende compte il modifie ce qu'on renvoi aux autres. C'est pour cela que beaucoup de personnes "assurées" jouent en fait la comédie.
Si les autres nous ignorent, c'est qu'il y a du "bruit" entre l'émetteur et le récepteur, ce bruit ne peut être qu'un défaut de compréhension (manque de synergie entre les deux personnes).
Oui évidement, il y a ça, aussi.... C'est difficilement rattrapable...
En y repensant, quand même, je remarque que les personnes avec lesquelles je ne suis pas à l'aise, non seulement ont un sacré manque d'ouverture d'esprit, mais en plus libèrent des ondes super négatives à mon encontre.
Pareil... Dans mon cas ça dégénère vite en conflit, ce qui a rendu ma dernière expérience professionnelle cauchemardesque.
Mitrouille la Saumure- Messages : 153
Date d'inscription : 07/11/2012
Re: Avez-vous l'impression de passer systématiquement inaperçu ?
Il faut aussi comprendre que les autres n'ont pas conscience de ce qu'ils font. L'interaction pour l'interaction par l'interaction !
Pourquoi parler du temps qu'il fait aujourd'hui nous l'avons tous constater à quoi bon en remettre une couche ? Pour interagir pardi !
Nous autres cherchons je pense à nous enrichir à travers l'interaction et pour ce faire il faut être capable de déstabiliser l'autre pour qu'il se sente obliger de pousser le raisonnement mais ca ca ne plait pas ! Parler donc pour combler un silence inquiétant, un complexe, un manque... Mais a quoi bon parler pour parler ? Se sentir moins différent ? Voir que l'autre aussi trouve que notre président ne fait pas ce qu'il devrait faire ? Se sentir membre d'un groupe homogène permettant de nous rassurer ?
Au final être ignoré est surement un cadeau que l'on nous fait... Je n'aurai jamais développé mes compétences dans ce qui me passionne si j'avais perdu du temps à parler de banalité ou de sujets redondants sans la moindre utilité.
Après il existe des interactions qui valent la peine, engager une discussion sur un sujet philosophique, existentiel ou sur un concept dans n'importe quel domaine qui nous apporte une connaissance "utile" (à définir) mais les interlocuteurs prêt à aborder ce genre de choses sont peu nombreux et je pense qu'ils sont aussi peu nombreux chez les HQI surement un peu plus nombreux chez les THQI qui ne sont pas tombés dans le piège du scanneur très dur de s'en sortir...
EDIT : Correction de la dyslexie
Pourquoi parler du temps qu'il fait aujourd'hui nous l'avons tous constater à quoi bon en remettre une couche ? Pour interagir pardi !
Nous autres cherchons je pense à nous enrichir à travers l'interaction et pour ce faire il faut être capable de déstabiliser l'autre pour qu'il se sente obliger de pousser le raisonnement mais ca ca ne plait pas ! Parler donc pour combler un silence inquiétant, un complexe, un manque... Mais a quoi bon parler pour parler ? Se sentir moins différent ? Voir que l'autre aussi trouve que notre président ne fait pas ce qu'il devrait faire ? Se sentir membre d'un groupe homogène permettant de nous rassurer ?
Au final être ignoré est surement un cadeau que l'on nous fait... Je n'aurai jamais développé mes compétences dans ce qui me passionne si j'avais perdu du temps à parler de banalité ou de sujets redondants sans la moindre utilité.
Après il existe des interactions qui valent la peine, engager une discussion sur un sujet philosophique, existentiel ou sur un concept dans n'importe quel domaine qui nous apporte une connaissance "utile" (à définir) mais les interlocuteurs prêt à aborder ce genre de choses sont peu nombreux et je pense qu'ils sont aussi peu nombreux chez les HQI surement un peu plus nombreux chez les THQI qui ne sont pas tombés dans le piège du scanneur très dur de s'en sortir...
EDIT : Correction de la dyslexie
Invité- Invité
Re: Avez-vous l'impression de passer systématiquement inaperçu ?
Parler pour Cocréer . Pour unifier , harmoniser.
Enfin parler n' est qu'une voie d' expression parmis d' autre.
Sui appelle le plombier ? Qui deviens le sien ?
Enfin parler n' est qu'une voie d' expression parmis d' autre.
Sui appelle le plombier ? Qui deviens le sien ?
Invité- Invité
Re: Avez-vous l'impression de passer systématiquement inaperçu ?
Mitrouille et Seiphys,
Ca me brûle tout de même de vous demander si vous avez conscience, ou si vous avez aussi l'impression, que il n'y a pas que votre comportement qui est en jeu? Ce serait l'ensemble du fonctionnement du moment qui semble être repéré par les gens et ça se joue en dehors des paroles, en dehors des attitudes et comportements, en dehors de non-dits même, mais bien via un langage, inconscient, que l'on émet et qu'ils perçoivent tout aussi inconsciemment. Et personnellement j'attribuerais ce langage à quelque chose de l'ordre d'ondes que l'on émet, et dont nous ignorons presque tout, un peu comme une aura. Est-ce que cette interprétation des choses vous parle? (à vous ou à d'autres qui lisent l'échange)
Car, Mitrouille, quand tu dis que c'est pour ça que les gens assurés jouent la comédie, j'ai envie de dire que justement, jouer la comédie ne marche que très partiellement, car les ondes négatives continuent à faire leur boulot. Et que d'ailleurs il est assez facilement repérable quand des gens jouent à être très sûrs d'eux, alors qu'ils ne le sont pas (quelque part, on sent bien que ça pue, que c'est du pipeau). C'est vrai qu'on peut être aussi piètre acteur ...
Je dis ça car quand on me bouscule en rue, c'est tout de même assez gros.
Ok, je peux encore penser que j'ai les épaules rentrées, que ma démarche est moins assurée, que j'ai la tête baissée ou les traits tirés, le regard vague ou à l'inverse trop fixe. Mais je persiste à penser qu'il y a autre chose, j'en suis presque sûre. Car c'est vraiment d'un autre ordre, même si je sais que c'est lié à mon état intérieur.
Comment expliquer. Imaginez vous une rue très très fréquentée un jour de shopping juste avant Noël, vous marchez, vous faites attention à éviter les gens. Et vous vous faites bousculer par quelqu'un en couple en train de parler avec son conjoint. La personne, ça me parait évident, n'a pas fait un topo semi conscient de quel type de personnage vous êtes. Juste, dans le travail automatique qu'est la marche pendant la conversation, il y a eu un obstacle qui ne s'est pas fait connaître, une sorte de lumière éteinte.
Et en plus ils ne s'excusent pas, ce qui rajoute à l'énormité de la situation à mes yeux quand je la vis.
Je veux dire par là que les gens qui bousculent ne nous bousculent pas par distraction énorme, ou parce qu'ils sont trop pris dans leur conversation (il y a des gens seuls qui me bousculent aussi), mais juste parce qu'on n'est tout simplement pas visible, pas allumé. Est-ce que ça fait sens pour vous?
Quand mon ostéopathe me dit comprendre de quoi je parle alors que c'est quelqu'un qui m'a dit être capable de voir l'aura, je me dis qu'on méconnait une donnée mais qu'il y a bien une réalité quelque part.
Si cet aspect me tient à coeur c'est justement car je pense que jouer la comédie c'est se leurrer soi-même, et entrer plus profond encore dans le problème.
Surtout que, depuis quelques mois, les jours où les gens me remarquent plutôt plus que la normale, deviennent plus nombreux que les autres jours. Or je sais que quelque chose change à l'intérieur de moi, mais je ne peux pas croire que ce serait seulement via les attitudes et comportements que cela apparaîtrait.
Et je viens de me rappeler d'un autre aspect. Les jours où je suis plus « radieuse », on m'aperçoit, je rencontre du monde, etc., les bons hasards se multiplient on va dire. Mais j'ai remarqué quelque chose de plus interpelant : il y a les jours plus négatifs où je passe inaperçue. Et il s'agit de jours où je suis triste, ou je me sens seule, par exemple. Cependant, il y a des jours où je suis habitée par pas mal de négatif d'un autre ordre, et là, j'ai l'impression inverse : les gens me remarquent énormément. Et ce sont les jours où je suis en colère. Pas une colère où je râle et me sens victime, non. Une colère où je me sens fâchée et où je ne compte pas me laisser faire. De l'énergie négative mais liée à une grande détermination. Sans doute un jour où je suis prête à mieux mettre mes limites. Est-ce que les autres jours mes limites sont plus informes alors et que cela se marquerait sur l'aura, du style : je serais plus large que ce que mon aura n'indique.... ?
Est-ce que ça fait écho chez quelqu'un ce que je dis? Car j'aimerais comprendre, et en tout cas savoir si d'autres le vivent aussi.
****************
Contrairement à toi, je pense que, en tant que hp, nous sommes souvent bien moins conscients que ces autres justement. Si le fait d'avoir un QI élevé favorise une forme de lucidité dans certains domaines, il a plutôt tendance à nous aveugler quand il s'agit de gérer nos émotions, nos relations, et tous les aspects de la vie qui ne dépendent justement pas de la rationalité. La plupart des difficultés que rencontrent les hp sont justement liées à ce décalage. Et le problème est très souvent renforcé par la croyance qu'ont les gens hp que leur capacités intellectuelles vont résoudre ces difficultés. Or c'est justement l'inverse. Quand la rationalité est utilisée pour résoudre les problèmes psy, elle a plutôt tendance à les renforcer. Et tant que nous nous refusons à vouloir regarder cela, nous perpétuons et renforçons nos frustrations pour lesquelles nous allons persister à nous plaindre et desquelles nous allons pointer la responsabilité chez « les autres ».
Se croire supérieurs à d'autres c'est déjà abdiquer de nos propres capacités à nous socialiser. Se mesurer à l'autre est le meilleur moyen de faire échouer toutes nos relations sociales, même entre hp.
Ca me brûle tout de même de vous demander si vous avez conscience, ou si vous avez aussi l'impression, que il n'y a pas que votre comportement qui est en jeu? Ce serait l'ensemble du fonctionnement du moment qui semble être repéré par les gens et ça se joue en dehors des paroles, en dehors des attitudes et comportements, en dehors de non-dits même, mais bien via un langage, inconscient, que l'on émet et qu'ils perçoivent tout aussi inconsciemment. Et personnellement j'attribuerais ce langage à quelque chose de l'ordre d'ondes que l'on émet, et dont nous ignorons presque tout, un peu comme une aura. Est-ce que cette interprétation des choses vous parle? (à vous ou à d'autres qui lisent l'échange)
Car, Mitrouille, quand tu dis que c'est pour ça que les gens assurés jouent la comédie, j'ai envie de dire que justement, jouer la comédie ne marche que très partiellement, car les ondes négatives continuent à faire leur boulot. Et que d'ailleurs il est assez facilement repérable quand des gens jouent à être très sûrs d'eux, alors qu'ils ne le sont pas (quelque part, on sent bien que ça pue, que c'est du pipeau). C'est vrai qu'on peut être aussi piètre acteur ...
Je dis ça car quand on me bouscule en rue, c'est tout de même assez gros.
Ok, je peux encore penser que j'ai les épaules rentrées, que ma démarche est moins assurée, que j'ai la tête baissée ou les traits tirés, le regard vague ou à l'inverse trop fixe. Mais je persiste à penser qu'il y a autre chose, j'en suis presque sûre. Car c'est vraiment d'un autre ordre, même si je sais que c'est lié à mon état intérieur.
Comment expliquer. Imaginez vous une rue très très fréquentée un jour de shopping juste avant Noël, vous marchez, vous faites attention à éviter les gens. Et vous vous faites bousculer par quelqu'un en couple en train de parler avec son conjoint. La personne, ça me parait évident, n'a pas fait un topo semi conscient de quel type de personnage vous êtes. Juste, dans le travail automatique qu'est la marche pendant la conversation, il y a eu un obstacle qui ne s'est pas fait connaître, une sorte de lumière éteinte.
Et en plus ils ne s'excusent pas, ce qui rajoute à l'énormité de la situation à mes yeux quand je la vis.
Je veux dire par là que les gens qui bousculent ne nous bousculent pas par distraction énorme, ou parce qu'ils sont trop pris dans leur conversation (il y a des gens seuls qui me bousculent aussi), mais juste parce qu'on n'est tout simplement pas visible, pas allumé. Est-ce que ça fait sens pour vous?
Quand mon ostéopathe me dit comprendre de quoi je parle alors que c'est quelqu'un qui m'a dit être capable de voir l'aura, je me dis qu'on méconnait une donnée mais qu'il y a bien une réalité quelque part.
Si cet aspect me tient à coeur c'est justement car je pense que jouer la comédie c'est se leurrer soi-même, et entrer plus profond encore dans le problème.
Surtout que, depuis quelques mois, les jours où les gens me remarquent plutôt plus que la normale, deviennent plus nombreux que les autres jours. Or je sais que quelque chose change à l'intérieur de moi, mais je ne peux pas croire que ce serait seulement via les attitudes et comportements que cela apparaîtrait.
Et je viens de me rappeler d'un autre aspect. Les jours où je suis plus « radieuse », on m'aperçoit, je rencontre du monde, etc., les bons hasards se multiplient on va dire. Mais j'ai remarqué quelque chose de plus interpelant : il y a les jours plus négatifs où je passe inaperçue. Et il s'agit de jours où je suis triste, ou je me sens seule, par exemple. Cependant, il y a des jours où je suis habitée par pas mal de négatif d'un autre ordre, et là, j'ai l'impression inverse : les gens me remarquent énormément. Et ce sont les jours où je suis en colère. Pas une colère où je râle et me sens victime, non. Une colère où je me sens fâchée et où je ne compte pas me laisser faire. De l'énergie négative mais liée à une grande détermination. Sans doute un jour où je suis prête à mieux mettre mes limites. Est-ce que les autres jours mes limites sont plus informes alors et que cela se marquerait sur l'aura, du style : je serais plus large que ce que mon aura n'indique.... ?
Est-ce que ça fait écho chez quelqu'un ce que je dis? Car j'aimerais comprendre, et en tout cas savoir si d'autres le vivent aussi.
****************
frittefolle a écrit:Il faut aussi comprendre que les autres n'ont pas conscience de ce qu'ils font.
Contrairement à toi, je pense que, en tant que hp, nous sommes souvent bien moins conscients que ces autres justement. Si le fait d'avoir un QI élevé favorise une forme de lucidité dans certains domaines, il a plutôt tendance à nous aveugler quand il s'agit de gérer nos émotions, nos relations, et tous les aspects de la vie qui ne dépendent justement pas de la rationalité. La plupart des difficultés que rencontrent les hp sont justement liées à ce décalage. Et le problème est très souvent renforcé par la croyance qu'ont les gens hp que leur capacités intellectuelles vont résoudre ces difficultés. Or c'est justement l'inverse. Quand la rationalité est utilisée pour résoudre les problèmes psy, elle a plutôt tendance à les renforcer. Et tant que nous nous refusons à vouloir regarder cela, nous perpétuons et renforçons nos frustrations pour lesquelles nous allons persister à nous plaindre et desquelles nous allons pointer la responsabilité chez « les autres ».
Se croire supérieurs à d'autres c'est déjà abdiquer de nos propres capacités à nous socialiser. Se mesurer à l'autre est le meilleur moyen de faire échouer toutes nos relations sociales, même entre hp.
Rayon Vert- Messages : 110
Date d'inscription : 22/07/2012
Re: Avez-vous l'impression de passer systématiquement inaperçu ?
Contrairement à toi, je pense que, en tant que hp, nous sommes souvent bien moins conscients que ces autres justement. Si le fait d'avoir un QI élevé favorise une forme de lucidité dans certains domaines, il a plutôt tendance à nous aveugler quand il s'agit de gérer nos émotions, nos relations, et tous les aspects de la vie qui ne dépendent justement pas de la rationalité. La plupart des difficultés que rencontrent les hp sont justement liées à ce décalage. Et le problème est très souvent renforcé par la croyance qu'ont les gens hp que leur capacités intellectuelles vont résoudre ces difficultés. Or c'est justement l'inverse. Quand la rationalité est utilisée pour résoudre les problèmes psy, elle a plutôt tendance à les renforcer. Et tant que nous nous refusons à vouloir regarder cela, nous perpétuons et renforçons nos frustrations pour lesquelles nous allons persister à nous plaindre et desquelles nous allons pointer la responsabilité chez « les autres ».
Nous vivons dans un univers rationnel l'humain n'échappe pas à ca, c'est notre observation incomplète qui nous fait croire que les choses ne sont pas rationnelles. Et je pense que tu confonds la conscience et production, ils font des choses que nous sommes incapable de faire je suis tout a fait d'accord et je les envies tellement j'en ai marre d'être ce que je suis mais cela n'empeche en rien le fait que je puisse comprendre les motivations inconscientes qui poussent à faire ca et c'est justement ce qui fait coincer comme tu le dis. Mais la conscience engendre la conscience donc faire retour en arrière est je pense quasi impossible et peut-être une erreur ?
La supériorité n'a pas sa place ici, la différence en revanche oui. J'ai toujours trouvé que d'exprimer le QI en terme de supérieur ou inférieur faussait sa véritable valeur qui est de mesurer une différence et non pas une supériorité ou infériorité sauf dans les cas de retard mental mais ce n'est pas le problème ici. Etre conscient de sa différence et l'accepter est tout aussi difficile pour un HP avec quelqu'un de normal que l'inverse.
Je ne comprends pas pourquoi il est toujours même ici nécessaire de se taire sur les différences entre HQI et non HQI, elles existent et se voiler la face ne fera qu'aggraver nos problèmes c'est la prise de conscience justement de la différence qui permet de mieux vivre avec et non pas le rejet.
Invité- Invité
Re: Avez-vous l'impression de passer systématiquement inaperçu ?
J'ai systématiquement cette impression, qui en vrai n'est pas qu'une impression.
Invité- Invité
Re: Avez-vous l'impression de passer systématiquement inaperçu ?
Ce qui conditionne la manière dont les autres réagissent "instinctivement" (spontanément, "inconsciemment", sans nous connaître) à nous, ce n'est pas (ou rarement) les émotions et l'état intérieur dont nous avons conscience (car la conscience que nous avons de notre état intérieur est en général très/trop partiel), mais bien plutôt l'état d'énergie intérieure qui est le nôtre, ou, dit autrement, les émotions profondes et les croyances qui leur sont liés, que nous véhiculons, plus ou moins inconsciemment.
Il y a, pour moi, la conscience superficiel et ordinaire que nous avons de nous-mêmes, elle concerne la "surface" de notre état émotionnel, et la réalité des émotions profondes que nous véhiculons/exprimons sans le savoir (ou en le sachant confusément) qui sont ce à quoi, les autres réagissent véritablement (en fonction aussi de leur propres émotions profondes et superficielles, bien sûr).
Une personne en contact avec sa profondeur du moment, pourra faire le lien entre la réactivité des autres à son égard et son état. Une personne qui n'a pas conscience de sa profondeur (la même à un autre moment pourquoi pas ?) ne comprendra pas le mode réactionnel des autres, et en sera "choqué" ou dérangé, y verra peut-être une "injustice", et cela amplifiera, amènera à sa conscience son mal-être, déjà inconsciemment présent du fait de la non-conscience des émotions profondes en jeu.
P.S. Mon message précédent ciblait au moins 3 ou 4 coups trop loin, il me semble. Merci Seiphys de m'avoir fait savoir qu'il "parlait" au moins un peu à quelqu'un !
Il y a, pour moi, la conscience superficiel et ordinaire que nous avons de nous-mêmes, elle concerne la "surface" de notre état émotionnel, et la réalité des émotions profondes que nous véhiculons/exprimons sans le savoir (ou en le sachant confusément) qui sont ce à quoi, les autres réagissent véritablement (en fonction aussi de leur propres émotions profondes et superficielles, bien sûr).
Une personne en contact avec sa profondeur du moment, pourra faire le lien entre la réactivité des autres à son égard et son état. Une personne qui n'a pas conscience de sa profondeur (la même à un autre moment pourquoi pas ?) ne comprendra pas le mode réactionnel des autres, et en sera "choqué" ou dérangé, y verra peut-être une "injustice", et cela amplifiera, amènera à sa conscience son mal-être, déjà inconsciemment présent du fait de la non-conscience des émotions profondes en jeu.
P.S. Mon message précédent ciblait au moins 3 ou 4 coups trop loin, il me semble. Merci Seiphys de m'avoir fait savoir qu'il "parlait" au moins un peu à quelqu'un !
Dernière édition par Roland7 le Ven 14 Déc 2012 - 7:54, édité 2 fois (Raison : Ajout PS. ajout troisième paragraphe.)
Re: Avez-vous l'impression de passer systématiquement inaperçu ?
De rien,
Merci pour tes écrits et le " travail" que tu réalise ici.
Je relis avec bcp d' intérêts nos premiers échanges, et je commence a y percevoir des choses jusqu alors invisible a mes yeux.( c' était une de mes principales attentes en décidant de commencer a m' exprimer ici )
Bonne journée
Édit : rayon vert je commence effectivement a prendre conscience que nous sommes tous liés, et j'aime cela.
Merci pour tes écrits et le " travail" que tu réalise ici.
Je relis avec bcp d' intérêts nos premiers échanges, et je commence a y percevoir des choses jusqu alors invisible a mes yeux.( c' était une de mes principales attentes en décidant de commencer a m' exprimer ici )
Bonne journée
Édit : rayon vert je commence effectivement a prendre conscience que nous sommes tous liés, et j'aime cela.
Dernière édition par Seiphys le Ven 14 Déc 2012 - 15:23, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Avez-vous l'impression de passer systématiquement inaperçu ?
Rayon Vert, je réponds principalement à ta relance :
Il est vrai que dans ma réponse, je n'avais pas pris le temps de détailler cette idée des ondes que les personnes émettent et qui se ressentent.
Je pense que quelque part, le charisme que certaines personnes sont censées avoir vient en partie de ce phénomène. Je suis donc d'accord avec toi pour dire que selon notre état, nous émettons des "ondes" (ou autre chose, je ne sais pas) qui nous font interagir avec les autres et que cette interaction prendra le dessus sur toutes les autres (langage, gestes, regard...). On dit parfois de quelqu'un qu'on "ne le sent pas" : ça pourrait venir de mauvaises choses (ondes) dégagées de cette personne...
Pour me répéter un peu, je pense que si on va mal, on ne dégage donc clairement pas la même chose. Ca confirme ce que tu disais au sujet du fait d'être remarquée dans des jours négatifs pour toi : tu dégages tout de même quelque chose de fort, la colère, même si elle n'est pas positive. On pourrait donc différencier de manière un peu simpliste les moments de forces (dégagement d'ondes positives ou négatives) des moments de faiblesse (où on passe inaperçu au risque de se faire écraser au sens propre comme au sens figuré).
Le problème principal de ce raisonnement est qu'à mon avis il ne sera jamais accepté en Occident (je généralise, hein) car nous sommes beaucoup trop fermés à l'idée de la perception sensorielle qui diffère de celle des 5 sens. Essayez donc de parler de ça à votre médecin généraliste, on va bien rigoler....
Il est vrai que dans ma réponse, je n'avais pas pris le temps de détailler cette idée des ondes que les personnes émettent et qui se ressentent.
Je pense que quelque part, le charisme que certaines personnes sont censées avoir vient en partie de ce phénomène. Je suis donc d'accord avec toi pour dire que selon notre état, nous émettons des "ondes" (ou autre chose, je ne sais pas) qui nous font interagir avec les autres et que cette interaction prendra le dessus sur toutes les autres (langage, gestes, regard...). On dit parfois de quelqu'un qu'on "ne le sent pas" : ça pourrait venir de mauvaises choses (ondes) dégagées de cette personne...
Pour me répéter un peu, je pense que si on va mal, on ne dégage donc clairement pas la même chose. Ca confirme ce que tu disais au sujet du fait d'être remarquée dans des jours négatifs pour toi : tu dégages tout de même quelque chose de fort, la colère, même si elle n'est pas positive. On pourrait donc différencier de manière un peu simpliste les moments de forces (dégagement d'ondes positives ou négatives) des moments de faiblesse (où on passe inaperçu au risque de se faire écraser au sens propre comme au sens figuré).
Le problème principal de ce raisonnement est qu'à mon avis il ne sera jamais accepté en Occident (je généralise, hein) car nous sommes beaucoup trop fermés à l'idée de la perception sensorielle qui diffère de celle des 5 sens. Essayez donc de parler de ça à votre médecin généraliste, on va bien rigoler....
Mitrouille la Saumure- Messages : 153
Date d'inscription : 07/11/2012
Re: Avez-vous l'impression de passer systématiquement inaperçu ?
frittefolle a écrit:Nous vivons dans un univers rationnel l'humain n'échappe pas à ca
Tu as le droit de penser qu'il n'y échappe pas, mais de plus en plus de gens parviennent à échapper à l'emprise de leur mental. (L'engouement pour la méditation n'est pas étranger à cela. Et Jeanne Siaud-Facchin ne s'y est pas trompée en écrivant un livre sur ce sujet, et en liant cela aux thérapies qu'elles fait avec des hp.)
Plus nombreux sont encore ceux qui commencent à comprendre l'utilité d'y échapper malgré qu'ils n'y parviennent pas encore. Même si la majorité s'y trouve encore prisonnier.
c'est notre observation incomplète qui nous fait croire que les choses ne sont pas rationnelles.
Je pense qu'il devrait être possible (potentiellement) d'expliquer tout rationnellement. Mais j'ai compris à présent, qu'avant d'y parvenir il est le plus souvent indispensable de comprendre les choses à un niveau non rationnel, mais encore faut-il y avoir accès consciemment pour parvenir à utiliser ensuite notre rationalité pour l'expliquer avec des mots.
Et je pense que tu confonds la conscience et production
Et un des problèmes du hp ne serait-il pas justement de penser savoir ce que les autres pensent?
En disant ça, je le prouve aussi en quelque sorte
Pour ma part, quand quelqu'un exprime qu'il sait déjà ce que j'ai en tête, j'avoue que ça me retire l'envie d'exprimer ce que j'ai réellement en tête.
Je ne comprends pas pourquoi il est toujours même ici nécessaire de se taire sur les différences entre HQI et non HQI, elles existent et se voiler la face ne fera qu'aggraver nos problèmes c'est la prise de conscience justement de la différence qui permet de mieux vivre avec et non pas le rejet.
Je pense qu'il y a deux tendances à la différence, et faire remarquer la deuxième ne consiste pas à taire la première. On ne peut tout de même pas nier le fait que, lorsqu'on découvre qu'on a un QI élevé, on découvre en même temps à quel point la plupart des problèmes que l'on rencontre y sont liés. Mais je pense qu'il est important aussi de se rendre compte que c'est nous qui vivons ces problèmes et que dans ce cas c'est nous qui devons y trouver les solutions. Et pour cela il faut regarder la différence dans sa totalité. Nous avons un QI plus élevé, mais surtout nous avons des capacités moins développées à nous socialiser, à gérer nos émotions, à quitter le mental, et en plus large, à avoir accès aux autres dimensions de la vie.
En d'autres termes, le QI nous ouvre à beaucoup de choses, mais il nous ferme à plein d'autres, et je pense qu'il y a moyen d'y remédier.
Car pour moi la vie se déroule surtout ailleurs que dans le rationnel, et « se voiler la face » consiste à justement ne pas le voir ou ne pas le reconnaître. Et il est passablement difficile d'exprimer cela en mots, car les mots nous renvoient la plupart du temps à une compréhension rationnelle. C'est d'ailleurs la raison de l'utilisation de métaphores qui font plus écho dans ces cas-là, car elles donnent accès à ces autres dimensions; ce que les mots font plus rarement.
Souvent, faute de mots, ce ne sont que les expériences de la vie qui peuvent mener à comprendre ces autres concepts.
Je peux juste illustrer avec deux exemples (je les ai peut-être déjà donné plus haut dans l'échange, sorry dans ce cas).
Si je devais expérimenter le sommeil pour la première fois de ma vie, aucune explication, aucun raisonnement rationnel ne pourraient me le faire comprendre, aucune définition scientifique, aucun électroencéphalogramme, aucune connaissance sur les ondes alpha, gamma, bêta ne m'aideraient, même pas le témoignage d'autres personne, pour comprendre ce qu'est dormir. Il faut l'expérimenter pour savoir ce que c'est.
Dans le même registre, vivre le sentiment amoureux ne s'explique que très difficilement avec les mots. Ce n'est que quand on le vit qu'on sait ce que c'est.
Or la vie est faite en grande majorité de choses de ce genre, et le retour systématique à la rationalité pour résoudre les problèmes rencontrés dans notre vie, c'est comme tenter de résoudre une difficulté de couple en prenant des phéromones, ou guérir d'insomnie en tentant de mesurer les mouvements oculaires pendant la nuit : ça ne tient pas la route.
Et c'est bien là que se cristallisent les problèmes de la plupart des hp : ils cherchent à résoudre tout avec leur mental, même quand le mental est le plus inadéquat.
Disons que j'aimerais faire gagner du temps aux gens pour ce genre de prises de conscience. Chez moi ça a duré des années. Je me suis obstinée à ne pas le voir, et il n'y avait personne pour me dire ce genre de choses. La problématique hp était totalement inconnue et à l'association de « surdoués » où j'allais, on ne prenait pas cela en compte.
J'ai donc vraiment fait le chemin en solo. Et ça veut dire prendre toujours sur soi, et chaque fois un peu plus. Guy Corneau explique cela parfaitement dans la citation suivante:
“La vie est parfaite puisqu’elle nous ressert toujours le même plat jusqu’à ce que nous prenions conscience de ce que nous sommes en train de manger”.
Et lorsqu'on s'obstine, la vie ne fait pas de cadeau, non seulement elle ressert le même plat, mais elle grossit chaque fois le trait un peu plus.
Bon, ben j'ai quand même trouvé un autre exemple. En tant que hp, nous fonctionnerions un peu à l'image d'un professeur qui donnerait un cours devant un auditoire d'étudiants. Il s'étonnerait à l'examen que ses étudiants ne connaissent quasi rien de son cours, excepté les schémas qu'il avait proposés à l'écran, tout comme la liste des sujets dont il avait traité ou encore le contenu des témoignages de collègues qu'il avait fait venir, ou encore les exercices qu'il avait proposés au tableau pendant le cours, mais le principal du contenu du cours n'avait pas été intégré, un peu comme si les étudiants avaient brossé le cours.
Le prof a alors compris que ses étudiants n'étaient pas à la hauteur et les a tous busés. Mais cela faisait de lui un mauvais prof puisqu'il n'arrivait pas à faire passer son cours alors que les autres cours étaient réussis haut la main par les mêmes étudiants.
En fait, ce n'est ni que le prof n'est pas à la hauteur, ni que les étudiants ne le sont pas. Il s'agit d'un prof aveugle qui s'est adressé à des étudiants sourds. Il ne pouvait pas remarquer que ses étudiants communiquaient par gestes. Les étudiants ne pouvaient comprendre un traitre mot de ce qu'il racontait.
Je pense que la différence est de cet ordre. Il n'y a pas que le QI, il y a aussi un aveuglement à pas mal de choses qui sont hors du registre du QI.
Le problème n'est pas que les gens ne comprennent pas nos raisonnements produits par un QI plus élevé. Le problème c'est que nous ne parlons pas tout à fait le même langage.
Or nous ne sommes pas vraiment aveugles, nous pouvons retirer les lunettes opaques qui nous masquent une bonne part de la réalité, et, au figuré, apprendre le langage des signes ou communiquer par écrit.
Rayon Vert- Messages : 110
Date d'inscription : 22/07/2012
Re: Avez-vous l'impression de passer systématiquement inaperçu ?
Roland7 a écrit:Ce qui conditionne la manière dont les autres réagissent "instinctivement" (spontanément, "inconsciemment", sans nous connaître) à nous, ce n'est pas (ou rarement) les émotions et l'état intérieur dont nous avons conscience (car la conscience que nous avons de notre état intérieur est en général très/trop partiel), mais bien plutôt l'état d'énergie intérieure qui est le nôtre, ou, dit autrement, les émotions profondes et les croyances qui leur sont liés, que nous véhiculons, plus ou moins inconsciemment.
Roland7, ton message me parle assez bien. Je ne maîtrise pas encore assez tout ça, donc ce que j'ai expliqué est encore un peu confus.
Et en effet je ressens bien qu'il y a plusieurs niveaux d'état intérieur. Je pense d'ailleurs que l'état plus profond influence aussi l'état superficiel. Et de ça je suis assez consciente.
Et quand je relate le fait qu'à présent il y a plus souvent des jours où les gens me remarquent que l'inverse, ce n'est en effet plus lié à l'état superficiel, mais à quelque chose de plus profond et plus stable qui est très peu conscient. Et ces changements se sont produits suite à plusieurs traitements que je fais de front et qui concernent la guérison des traumatismes.
Le traumatisme étant un blocage inconscient que l'on situe en général au niveau de l'amygdale au centre du cerveau. S'il y a guérison à ce niveau, c'est toute la sphère psychique qui en subit les conséquences. On ne peut être conscient de la guérison à proprement parlé, excepté de par ses effets.
Entre autre, ne plus passer inaperçu.
********************
Mitrouille a écrit: .....On pourrait donc différencier de manière un peu simpliste les moments de forces (dégagement d'ondes positives ou négatives) des moments de faiblesse (où on passe inaperçu au risque de se faire écraser au sens propre comme au sens figuré).
Ah ben voilà, c'est exactement ça. Force-faiblesse, ça me parle assez. Mettons la soumission, la timidité, toutes nos abdications, les doutes, dans la faiblesse. Mettons certaines colères (déterminées), l'enracinement (savoir ce qu'on veut), la joie, l'inspiration, dans la force.
Le problème principal de ce raisonnement est qu'à mon avis il ne sera jamais accepté en Occident (je généralise, hein) car nous sommes beaucoup trop fermés à l'idée de la perception sensorielle qui diffère de celle des 5 sens. Essayez donc de parler de ça à votre médecin généraliste, on va bien rigoler....
Et bien, je parierais cher du contraire. Les mentalités changent de plus en plus vite. Et plus les gens changent dans le bon sens, plus ils entrainent les autres à changer, par leur exemple, leur influence, mais aussi via d'autres moyens encore passablement inconnus de nous, justement car nous sommes tous liés.
Rayon Vert- Messages : 110
Date d'inscription : 22/07/2012
Re: Avez-vous l'impression de passer systématiquement inaperçu ?
Clap clap , merci rayon vert
Invité- Invité
Re: Avez-vous l'impression de passer systématiquement inaperçu ?
Génial ce fil de discussion ! Bon, mon grain de sel !
La vie, les humains, sont ils "rationnelles" ?
Pour moi, la "logique", la rationalité sous-jacente (aux apparences) de l'Univers est l'amour et l'unité.
Pour ce qui est de la rationalité des comportements humains, il me semble nécessaire d'affirmer que les émotions sont, basiquement, des réactions rationnelles (physiologiques, motrices, chimiques, mentales, neurologiques, relationnelles ...) globales, d'adaptations justes et naturelles, de l'organisme, à ses exigences internes, aux contraintes extérieures, et aux nécessités de communication avec ses semblables. Fondamentalement. Et fondamentalement rationnelle, logique pour moi.
Et donc, pour découvrir et comprendre la rationalité des comportements humains, il faut comprendre et voir en soi, et chez les autres, cette rationalité.
Pour moi, le problème des difficultés de communication entre les "hqi" et les "moins doués", est à deux niveaux.
Au niveau, communication sur la perception/compréhension de la réalité dans son aspect "objectif" : les moins doués ne captent pas bien, pourquoi ? Parce que leur fonctionnement émotionnel interfère fortement, sans qu'ils en aient conscience avec leur fonctionnement mental (attachement à des préjugés, jugements ou frein sur la "liberté", sur la valeur de la pensée, ...). Alors que le surdoué est bien plus "neutre" à cet égard.
A l'inverse, dans l'expression émotionnelle (consciente et inconsciente), c'est le surdoué qui est en porte à faux. Le "moins doué" est protégé par un système de réaction standard, stable, de réactions et de prises de positions qui ne lui posent aucun problème. Il est "lui", naturellement, de manière satisfaisante en regard de son environnement social. (après, les épreuves font que ...)
Le surdoué lui, est confronté d'une part à une moindre connexion avec ses émotions, à certains moments, et, à l'inverse, (en fonction des situations et de son état, de ce qu'il est en train de faire), à des émotions qu'il aura du mal à cerner, à une réactivité émotionnelle, une puissance des émotions et de l'énergie qu'il ne peut complètement maîtrisé, et qui le déstabilise dans la relation aux autres et dans la relation qu'il a avec lui-même ... Les deux pouvant être simultanés : le fonctionnement mental de contrôle, d'intelligence peut se poursuivre, pendant qu'à l'intérieur, en conscience ou pas, c'est le "bordel" émotionnel.
Donc, oui, double boulot pour le surdoué ! Désolé !
Merci Seiphys. Important pour moi ce que tu me dis ("travail"). Relecture : la "graine" est tombée dans une bonne terre !
J'ai rien semé pourtant ! (j'ai juste donné comme je pouvais, et maladroitement, des éléments de ma propre perception).
Merci à vous de ces partages, de vos intelligences, de vos interrogations ! Bonne journée.
La vie, les humains, sont ils "rationnelles" ?
Pour moi, la "logique", la rationalité sous-jacente (aux apparences) de l'Univers est l'amour et l'unité.
- Spoiler:
- Un des principes de la théorie quantique est le principe de "non-localité" : deux particules nées de l'explosion d'une autre restent "liées", même si elles s'éloignent l'une de l'autre à la vitesse de la lumière. Une expérience le prouve (dans cette expérience, quand on mesure certain état d'une des deux particules, l'autre prends instantanément l'état opposé, bien que s'éloignant l'une de l'autre à deux fois la vitesse de la lumière !). Cela signifie très clairement que toutes les particules de l'univers sont "corrélées" puisque nées du big bang.
Pour ce qui est de la rationalité des comportements humains, il me semble nécessaire d'affirmer que les émotions sont, basiquement, des réactions rationnelles (physiologiques, motrices, chimiques, mentales, neurologiques, relationnelles ...) globales, d'adaptations justes et naturelles, de l'organisme, à ses exigences internes, aux contraintes extérieures, et aux nécessités de communication avec ses semblables. Fondamentalement. Et fondamentalement rationnelle, logique pour moi.
Et donc, pour découvrir et comprendre la rationalité des comportements humains, il faut comprendre et voir en soi, et chez les autres, cette rationalité.
- Spoiler:
- Un élément essentiel à cette compréhension : les émotions les plus profondément conditionnantes, se sont inscrites en nous dés avant la naissance, et pendant notre petite enfance, elles sont donc hors de la sphère naturelle de conscience de notre moi, ce qui n'est pas irréversible. Donc ces émotions sont là, elles existent, elles nous font réagir à la vie et aux autres d'une manière particulière, pas toujours adaptée à la réalité actuelle, mais elles nous échappent et nous ne pouvons en suspecté l'existence, au début d'un chemin d'évolution personnelle, que par leurs effets (style : maladie, état psychologique problématique, dissonance entre nos intentions et nos résultats, ...)
Pour moi, le problème des difficultés de communication entre les "hqi" et les "moins doués", est à deux niveaux.
Au niveau, communication sur la perception/compréhension de la réalité dans son aspect "objectif" : les moins doués ne captent pas bien, pourquoi ? Parce que leur fonctionnement émotionnel interfère fortement, sans qu'ils en aient conscience avec leur fonctionnement mental (attachement à des préjugés, jugements ou frein sur la "liberté", sur la valeur de la pensée, ...). Alors que le surdoué est bien plus "neutre" à cet égard.
A l'inverse, dans l'expression émotionnelle (consciente et inconsciente), c'est le surdoué qui est en porte à faux. Le "moins doué" est protégé par un système de réaction standard, stable, de réactions et de prises de positions qui ne lui posent aucun problème. Il est "lui", naturellement, de manière satisfaisante en regard de son environnement social. (après, les épreuves font que ...)
Le surdoué lui, est confronté d'une part à une moindre connexion avec ses émotions, à certains moments, et, à l'inverse, (en fonction des situations et de son état, de ce qu'il est en train de faire), à des émotions qu'il aura du mal à cerner, à une réactivité émotionnelle, une puissance des émotions et de l'énergie qu'il ne peut complètement maîtrisé, et qui le déstabilise dans la relation aux autres et dans la relation qu'il a avec lui-même ... Les deux pouvant être simultanés : le fonctionnement mental de contrôle, d'intelligence peut se poursuivre, pendant qu'à l'intérieur, en conscience ou pas, c'est le "bordel" émotionnel.
- Spoiler:
- Exemple perso : quand des situations de la vie, ont un fort impact émotionnel, déstabilisant, je le perçois, j'en éprouve du mal-être, mais je ne peux concrètement rien faire par rapport à cela, et c'est la soir, en rentrant chez moi, ou en me couchant, que les tensions émotionnelles non réglées remontent. Et fatigué ou pas, il faut que je me les "coltine", prendre conscience, me positionner, me détacher de certaines, explorer certaines autres, pour pouvoir dormir à peu près normalement ! D'où qualité de mon sommeil, très variable. Il me faudrait parfois, pour être vraiment bien, une journée de repos après une journée de boulot, pour pouvoir "digérer" les choses en profondeur et sereinement !)
Donc, oui, double boulot pour le surdoué ! Désolé !
Merci Seiphys. Important pour moi ce que tu me dis ("travail"). Relecture : la "graine" est tombée dans une bonne terre !
J'ai rien semé pourtant ! (j'ai juste donné comme je pouvais, et maladroitement, des éléments de ma propre perception).
Merci à vous de ces partages, de vos intelligences, de vos interrogations ! Bonne journée.
Dernière édition par Roland7 le Sam 15 Déc 2012 - 8:58, édité 1 fois (Raison : corrections mineures)
Re: Avez-vous l'impression de passer systématiquement inaperçu ?
bonjour tout le monde
sur ton dernier post roland,je ne comprends pas certains points
comment sais tu que les hqi voient le monde de façon plus neutre ? en quoi?..en sachant que beaucoup manquent d'estime d'eux memes et ne savent pas gerer leurs emotions..comment pourraient ils etre plus neutres que soit disant les "autres"? personnellement,je trouve que beaucoup de surdoués ont des croyances limitantes tres fortes "pour etre accepter,il faut...il faut pas..." "les gens sont comme si...comme ça" les gens......les autres...... je ne m'aventurerai pas à dire qu'ils sont plus neutres dans leurs perceptions..
de la perception nait la pensée,de la pensée née l'emotion....puis des emotions naissent les croyances..et les croyances sont des filtres ensuite à la perception(enfin c'est ainsi que je vois les choses aujourd'hui,je peux me tromper)
ça rejoint peut etre davantage ton second point sur la communication je ne sais pas...
certains ici ont été déclarés hqi sur l'intelligence cognitive.....je pense que dans la communication,l'intelligence emotionnelle prime(avis purement subjectif de ma part hein) et que dans ce domaine,où est il ecrit que les hqi sont plus doués que les autres?
et puis je ne comprends pas quand tu dis "le moins doué est pris dans des reactions standards,stables..."...ça me donne l'impression de robots,déshumanisés,standardisés...... je n'adhere pas trop à cette vision manicheenne
peut etre ai je mal compris,mais vous vous imaginez que les non doués n'ont jamais d'emotions debordantes?qu'ils fonctionnent tous sur le meme modele de reactions?...contrairement aux surdoués woouuhhh
j'ai toujours beaucoup de mal avec les generalités(croyances) et soit disant elaborations intellectuelles reposant sur quelques données bien subjectives
tu dis que nos emotions influent moins sur nous..ah bon? apres tu dis qu'elles sont plus fortes?ah...bon ça me parait contradictoire
dela meme maniere penses tu qu'aucun moins doué n'ait à reflechir le soir sur ses emotions de la journée pour arriver à mieux dormir?
mais je n'ai surement pas bien compris ce que tu voulais dire
sur ton dernier post roland,je ne comprends pas certains points
comment sais tu que les hqi voient le monde de façon plus neutre ? en quoi?..en sachant que beaucoup manquent d'estime d'eux memes et ne savent pas gerer leurs emotions..comment pourraient ils etre plus neutres que soit disant les "autres"? personnellement,je trouve que beaucoup de surdoués ont des croyances limitantes tres fortes "pour etre accepter,il faut...il faut pas..." "les gens sont comme si...comme ça" les gens......les autres...... je ne m'aventurerai pas à dire qu'ils sont plus neutres dans leurs perceptions..
de la perception nait la pensée,de la pensée née l'emotion....puis des emotions naissent les croyances..et les croyances sont des filtres ensuite à la perception(enfin c'est ainsi que je vois les choses aujourd'hui,je peux me tromper)
ça rejoint peut etre davantage ton second point sur la communication je ne sais pas...
certains ici ont été déclarés hqi sur l'intelligence cognitive.....je pense que dans la communication,l'intelligence emotionnelle prime(avis purement subjectif de ma part hein) et que dans ce domaine,où est il ecrit que les hqi sont plus doués que les autres?
et puis je ne comprends pas quand tu dis "le moins doué est pris dans des reactions standards,stables..."...ça me donne l'impression de robots,déshumanisés,standardisés...... je n'adhere pas trop à cette vision manicheenne
peut etre ai je mal compris,mais vous vous imaginez que les non doués n'ont jamais d'emotions debordantes?qu'ils fonctionnent tous sur le meme modele de reactions?...contrairement aux surdoués woouuhhh
j'ai toujours beaucoup de mal avec les generalités(croyances) et soit disant elaborations intellectuelles reposant sur quelques données bien subjectives
tu dis que nos emotions influent moins sur nous..ah bon? apres tu dis qu'elles sont plus fortes?ah...bon ça me parait contradictoire
dela meme maniere penses tu qu'aucun moins doué n'ait à reflechir le soir sur ses emotions de la journée pour arriver à mieux dormir?
mais je n'ai surement pas bien compris ce que tu voulais dire
Invité- Invité
Re: Avez-vous l'impression de passer systématiquement inaperçu ?
Bonjour Ayaaaahh,
Ton propos confirme mon point de vue, et oui, je crois que tu ne cernes pas bien ce que je veux dire ! Et tu soulèves en ensemble de questions intéressantes !
*Dans leurs domaines d'excellence et d'intérêt personnel* (les math, l'informatique, l'écriture, la réflexion philosophique, le questionnement éthique, la musique, l'aide aux autres, la psychologie, ...) , la manière dont fonctionne l'intelligence d'un surdoué est peu affectée par les émotions en conditions normales, sereines (bon, tu lui colles une bonne trouille, une grosse baffe dans l'estime de soi, je dis pas ... ). Il fonctionne comme une machine "instinctive" de traitement de l'information, prenant en compte une multitude de données et de paramètres, qui échappent au commun des mortels. Dit autrement, il utilise une sensibilité beaucoup plus fine, et du coup des éléments de perception compréhension qui échappent aux autres, et du coup aussi, il fait/voit des liens et des connections qui échappent aussi, aux autres (y compris à un autre surdoué qui aurait une sensibilité très différentes et des champs d'intérêts éloignés). Et les "réponses", compréhensions, conclusions, etc ... viennent "comme ça" (un claquement de doigt).
Par contre un "moins doué", va se trouver bloqué, inhibé, par une réaction émotionnelle, sur un "détail".
(sur un autre fil j'ai lu l'exemple d'un surdoué qui explique des maths à un "normal", une équation super simple, mais avec dedans "tg 56" (ce qui correspond à une valeur numérique), le gars, simplement parce qu'il y avait "tg", disait "c'est pas possible", et impossible de lui faire entendre raison. Clair : il avait eu des mauvaises expériences perso, avec les "tg" ... ! profs débiles, ou ???).
Ou sa croyance quand à ses compétences, le bloquera. Ou il ne verra aucun intérêt à la chose, et donc n'investira aucune énergie dans un domaine qui n'a aucun sens personnel pour lui ...
Un surdoué *dans son domaine d'excellence* n'aura pas ce genre d'inhibition.
Par contre, oui, au plan personnel, au plan relationnel et social, (et même dans des domaines où le surdon est présent, mais contrarié) et c'est ce que j'écris, là, oui, il en aura, parfois de très fortes, toutes liés au manque d'estime de soi, à l’incompréhension de lui même et des autres, aux expériences négatives liés à ces éléments.
Ce que je veux dire des "moins doués" c'est que la structure de leur personnalité, leur mode réactionnel à toutes les situations sociales sont stables et solides. Et même le débordement émotionnel ne pose pas problème puisque "c'est moi", "c'est comme ça". Et bien sûr ils ont une sensibilité personnelle, des réactions où ils vont se surprendre, etc ...
Mais il ne seront pas "à vif" comme un surdoué peut l'être au quotidien.
Je précise une chose, pour moi, il n'y a pas de rupture entre "moins doués" et "surdoués", c'est un continuum ... et si je sépare les deux, c'est pour tenter de rendre clairs des éléments caractéristiques fondamentaux ... Il est bien clair pour moi, que tout ce qui se passe, et peut se passer dans un esprit humain, concerne à priori, *tous* les êtres humains.
J'écris :
Tu écris :
Pour moi, il y a perception, puis premier filtrage par l'inconscient (qui est pour moi, constitué d'émotions profondes et de croyances liées à elles, comme expliqué précédemment), réaction émotionnelle un peu ou pas du tout consciente, et, suite à ce filtrage, élaboration d'une pensée consciente, de réflexions, fantasmes et imaginations, en lien avec les croyances conscientes et inconscientes, etc ... elles-mêmes susceptibles de générer encore de nouvelles et différentes réactions émotionnelles ... A mon sens, le "moi" (ce dont nous sommes conscient), est totalement cerné par l'inconscient, aussi bien par le traitement de l'information effectué avant que celle-ci accède à la conscience, que quand le "moi" traite lui-même l'information (les processus internes au "moi" de traitement de l'information sont eux même largement inconscients).
Quelqu'un (doué ou pas), qui ne connaît pas son système de filtrage personnel, inconscient (croyances et réactions émotionnels préalable à l'accès à la conscience) intégré à sa personnalité, sera prisonnier, et sans pouvoir dans de nombreuses situations de sa vie. Cette situation créera même certaines situations de souffrance.
Tout le monde peut être perturbé par sa journée au point de ne pas pouvoir dormir !
Mais un surdoué, sera ébranlé là où un collègue aura été à peine affecté. De plus, les raisons qui toucheront effectivement l'un et l'autre pourraient être aussi, fondamentalement, à certains égards, assez différentes (je lis A. Maslow, en ce moment, et c'est super intéressant !).
Oui, tu peux considérer mon point de vue, comme éminemment subjectif. Mais j'engrange, trie, travaille sur, ... des informations, des théories, des expériences personnelles maintenant depuis l'âge de 15 ans, sur la psychologie, la spiritualité, les pratiques de connaissance de soi, les états modifiés de conscience, sur les fonctionnements institutionnels, les relations humaines, ma propre psychologie et celles des autres ...
Quand on bosse comme cela, quelque soit le domaine, à un certain moment, les schémas, les principes, émergent "naturellement" ... Notre cerveau, et nos émotions sont "logiques", si on débarrasse le "système" de ses "erreurs de programmations" (croyances et émotions erronées) ou si, dans le traitement de l'information on tient compte des biais induits ... alors on peut parvenir à une vision *relativement* objective des choses ! En tout cas largement plus objective que vision moyenne ! (Désolé, j'ai les chevilles qui enflent ! )
Je tiens à préciser une chose, je n'écris pas "la vérité", je propose une formulation qui tient compte de ce qu'expriment les autres, pour faire entendre ma conception/perception des choses. Mon propos précédent ciblait, avec assez de précision, les personnes qui ont participé au débat jusqu'à présent. Tu introduis de nouvelles données, un nouveau questionnement : je recadre mon propos par rapport à toi ...
Pour moi, "la vérité" et le réel échappe aux concepts, aux mots, à la logique, mais aussi aux émotions, aux sensations, aux images. Fondamentalement. Nous ne pouvons que "tendre vers", ce réel ...
Bon, je me suis laisser emporter ! En voulant répondre à tout, parfaitement, clairement ! En général l'effet produit est contraire à mes espérances ...
Mais je suis sur Zebra ! Advienne que pourra ! J'espère que certains y retrouveront leurs petits, ou, du moins, du sens ! Bonne soirée.
Ton propos confirme mon point de vue, et oui, je crois que tu ne cernes pas bien ce que je veux dire ! Et tu soulèves en ensemble de questions intéressantes !
*Dans leurs domaines d'excellence et d'intérêt personnel* (les math, l'informatique, l'écriture, la réflexion philosophique, le questionnement éthique, la musique, l'aide aux autres, la psychologie, ...) , la manière dont fonctionne l'intelligence d'un surdoué est peu affectée par les émotions en conditions normales, sereines (bon, tu lui colles une bonne trouille, une grosse baffe dans l'estime de soi, je dis pas ... ). Il fonctionne comme une machine "instinctive" de traitement de l'information, prenant en compte une multitude de données et de paramètres, qui échappent au commun des mortels. Dit autrement, il utilise une sensibilité beaucoup plus fine, et du coup des éléments de perception compréhension qui échappent aux autres, et du coup aussi, il fait/voit des liens et des connections qui échappent aussi, aux autres (y compris à un autre surdoué qui aurait une sensibilité très différentes et des champs d'intérêts éloignés). Et les "réponses", compréhensions, conclusions, etc ... viennent "comme ça" (un claquement de doigt).
Par contre un "moins doué", va se trouver bloqué, inhibé, par une réaction émotionnelle, sur un "détail".
(sur un autre fil j'ai lu l'exemple d'un surdoué qui explique des maths à un "normal", une équation super simple, mais avec dedans "tg 56" (ce qui correspond à une valeur numérique), le gars, simplement parce qu'il y avait "tg", disait "c'est pas possible", et impossible de lui faire entendre raison. Clair : il avait eu des mauvaises expériences perso, avec les "tg" ... ! profs débiles, ou ???).
Ou sa croyance quand à ses compétences, le bloquera. Ou il ne verra aucun intérêt à la chose, et donc n'investira aucune énergie dans un domaine qui n'a aucun sens personnel pour lui ...
Un surdoué *dans son domaine d'excellence* n'aura pas ce genre d'inhibition.
Par contre, oui, au plan personnel, au plan relationnel et social, (et même dans des domaines où le surdon est présent, mais contrarié) et c'est ce que j'écris, là, oui, il en aura, parfois de très fortes, toutes liés au manque d'estime de soi, à l’incompréhension de lui même et des autres, aux expériences négatives liés à ces éléments.
Ce que je veux dire des "moins doués" c'est que la structure de leur personnalité, leur mode réactionnel à toutes les situations sociales sont stables et solides. Et même le débordement émotionnel ne pose pas problème puisque "c'est moi", "c'est comme ça". Et bien sûr ils ont une sensibilité personnelle, des réactions où ils vont se surprendre, etc ...
Mais il ne seront pas "à vif" comme un surdoué peut l'être au quotidien.
Je précise une chose, pour moi, il n'y a pas de rupture entre "moins doués" et "surdoués", c'est un continuum ... et si je sépare les deux, c'est pour tenter de rendre clairs des éléments caractéristiques fondamentaux ... Il est bien clair pour moi, que tout ce qui se passe, et peut se passer dans un esprit humain, concerne à priori, *tous* les êtres humains.
J'écris :
En réalité, cela est vrai pour n'importe qui (j'ai ajouté "émotionnel"). Pour le surdoué, cette dichotomie se manifestera plus vite, plus fort, pour des stimulus moins puissants.Les deux pouvant être simultanés : le fonctionnement mental/émotionnel de contrôle, d'intelligence peut se poursuivre, pendant qu'à l'intérieur, en conscience ou pas, c'est le "bordel" émotionnel.
Tu écris :
Tu ne comprends pas, globalement je crois, parce que tu ne prends pas en compte la notion d'inconscient.de la perception nait la pensée,de la pensée née l'emotion....puis des emotions naissent les croyances..et les croyances sont des filtres ensuite à la perception(enfin c'est ainsi que je vois les choses aujourd'hui,je peux me tromper)
Pour moi, il y a perception, puis premier filtrage par l'inconscient (qui est pour moi, constitué d'émotions profondes et de croyances liées à elles, comme expliqué précédemment), réaction émotionnelle un peu ou pas du tout consciente, et, suite à ce filtrage, élaboration d'une pensée consciente, de réflexions, fantasmes et imaginations, en lien avec les croyances conscientes et inconscientes, etc ... elles-mêmes susceptibles de générer encore de nouvelles et différentes réactions émotionnelles ... A mon sens, le "moi" (ce dont nous sommes conscient), est totalement cerné par l'inconscient, aussi bien par le traitement de l'information effectué avant que celle-ci accède à la conscience, que quand le "moi" traite lui-même l'information (les processus internes au "moi" de traitement de l'information sont eux même largement inconscients).
Quelqu'un (doué ou pas), qui ne connaît pas son système de filtrage personnel, inconscient (croyances et réactions émotionnels préalable à l'accès à la conscience) intégré à sa personnalité, sera prisonnier, et sans pouvoir dans de nombreuses situations de sa vie. Cette situation créera même certaines situations de souffrance.
Tout le monde peut être perturbé par sa journée au point de ne pas pouvoir dormir !
Mais un surdoué, sera ébranlé là où un collègue aura été à peine affecté. De plus, les raisons qui toucheront effectivement l'un et l'autre pourraient être aussi, fondamentalement, à certains égards, assez différentes (je lis A. Maslow, en ce moment, et c'est super intéressant !).
Oui, tu peux considérer mon point de vue, comme éminemment subjectif. Mais j'engrange, trie, travaille sur, ... des informations, des théories, des expériences personnelles maintenant depuis l'âge de 15 ans, sur la psychologie, la spiritualité, les pratiques de connaissance de soi, les états modifiés de conscience, sur les fonctionnements institutionnels, les relations humaines, ma propre psychologie et celles des autres ...
Quand on bosse comme cela, quelque soit le domaine, à un certain moment, les schémas, les principes, émergent "naturellement" ... Notre cerveau, et nos émotions sont "logiques", si on débarrasse le "système" de ses "erreurs de programmations" (croyances et émotions erronées) ou si, dans le traitement de l'information on tient compte des biais induits ... alors on peut parvenir à une vision *relativement* objective des choses ! En tout cas largement plus objective que vision moyenne ! (Désolé, j'ai les chevilles qui enflent ! )
Je tiens à préciser une chose, je n'écris pas "la vérité", je propose une formulation qui tient compte de ce qu'expriment les autres, pour faire entendre ma conception/perception des choses. Mon propos précédent ciblait, avec assez de précision, les personnes qui ont participé au débat jusqu'à présent. Tu introduis de nouvelles données, un nouveau questionnement : je recadre mon propos par rapport à toi ...
Pour moi, "la vérité" et le réel échappe aux concepts, aux mots, à la logique, mais aussi aux émotions, aux sensations, aux images. Fondamentalement. Nous ne pouvons que "tendre vers", ce réel ...
Bon, je me suis laisser emporter ! En voulant répondre à tout, parfaitement, clairement ! En général l'effet produit est contraire à mes espérances ...
Mais je suis sur Zebra ! Advienne que pourra ! J'espère que certains y retrouveront leurs petits, ou, du moins, du sens ! Bonne soirée.
Re: Avez-vous l'impression de passer systématiquement inaperçu ?
ayaaaahh,
Je suis très d'accord avec ce que tu dis, en particulier ceci :
A partir du moment où le hqi est prisonnier de son système de pensée, on peut imaginer le désastre qui s'ensuit dans la chaine : pensées => émotions => croyances => retour à la case zéro : perception.
C'est bien pour ça que je parle de lunettes.
Tous les humains ont des croyances qui déforment la réalité, mais je pense que le hqi a des lunettes souvent bien plus opaques que les autres, et comme il s'agit d'une boucle - que ta description rend très bien - où les croyances vont influencer la perception, il est dans un cercle vicieux.
Il y a des moyens de faire sauter le cercle vicieux, et il en existe plus d'un. Et cela arrive petit à petit. Et le premier déclic doit venir en général de la propre expérience. Je ne pense pas qu'un témoignage, une lecture, puisse le provoquer, puisqu'ils sont du registre d'une communication à un niveau trop mental.
Par contre, si le déclic a eu lieu, il peut être renforcé par ces témoignages et lectures.
J'ai aussi envie d'ajouter ceci. Pour moi, pensées et émotions jouent dans les deux sens.
Elles se renforcent l'une l'autre.
En fait, à la base ce sont les émotions qui arrivent en premier avant les pensées.
Donc, dans le processus naturel, chez le tout jeune enfant, on retrouve plutôt :
perception => émotion => pensée => croyance => filtre = >perception
Les émotions sont de type réflexe, la pensée met plus de temps, même si c'est l'affaire de seulement une fraction de seconde.
Mais avec le temps et les apprentissages, les conditionnements, et surtout les blessures psychologiques, il arrive bien souvent que nous soyons capables de nous créer des émotions rien qu'avec nos pensées, ou, lorsqu'une émotion faible survient, nos pensées sont capables, par automatisme et donc parce qu'on n'a pas appris à les gérer, à faire grossir, grossir, grossir l'émotion de manière à tomber dans des états de paniques, de déprime ou culpabilisation importantes etc.
Ca donne schématiquement alors plutôt ceci :
perception => émotion => pensée => EMOTION => pensée => EMOTION => pensée => EMOTION =>(1) CROYANCE => FILTRE
Il arrive un moment, à force de répétitions de ce genre de situations, où quand on arrive au stade (1) quelque chose se passe qui nous fait nous rendre compte qu'il y a dysfonctionnement.
Et dans le cas du traumatisme on arrive immédiatement à ceci :
perception => EMOTION => figement => somatisation/rumination/retrait/acte impulsif inadéquat
Je pense que beaucoup de hqi sont aussi souvent concernés par ce dernier schéma.
Rem: je lis à présent l'abréviation "hqi". C'est la première fois que je remarque une manière d'exprimer les choses qui correspond mieux à la réalité que les autres. Ni surdoué, ni hp, ni zèbre, ne me conviennent jusqu'à présent. Hqi a l'avantage de ne pas déborder de ce qui est. Il n'en ressort ni prétention, ni victimisation, ni marginalisation, ni supériorité, ni handicap.
Roland7, quand tu dis, et répètes :
Même si cela ne m'est pas destiné, j'avoue me sentir vexée. C'est le genre de message qui chez moi ne peut pas passer. Je ne devrais pas me répéter, mais j'ai du mal à me taire. Je pense que quand on prend le filtre de pouvoir entrer dans la tête de l'autre, plutôt que d'exprimer seulement ce qui occupe la nôtre propre, on fait tout simplement sauter la possibilité de réellement communiquer. Car on lui ferme la porte.
Je suis très d'accord avec ce que tu dis, en particulier ceci :
ayaaaahh a écrit:
de la perception nait la pensée,de la pensée née l'emotion....puis des emotions naissent les croyances..et les croyances sont des filtres ensuite à la perception
A partir du moment où le hqi est prisonnier de son système de pensée, on peut imaginer le désastre qui s'ensuit dans la chaine : pensées => émotions => croyances => retour à la case zéro : perception.
C'est bien pour ça que je parle de lunettes.
Tous les humains ont des croyances qui déforment la réalité, mais je pense que le hqi a des lunettes souvent bien plus opaques que les autres, et comme il s'agit d'une boucle - que ta description rend très bien - où les croyances vont influencer la perception, il est dans un cercle vicieux.
Il y a des moyens de faire sauter le cercle vicieux, et il en existe plus d'un. Et cela arrive petit à petit. Et le premier déclic doit venir en général de la propre expérience. Je ne pense pas qu'un témoignage, une lecture, puisse le provoquer, puisqu'ils sont du registre d'une communication à un niveau trop mental.
Par contre, si le déclic a eu lieu, il peut être renforcé par ces témoignages et lectures.
J'ai aussi envie d'ajouter ceci. Pour moi, pensées et émotions jouent dans les deux sens.
Elles se renforcent l'une l'autre.
En fait, à la base ce sont les émotions qui arrivent en premier avant les pensées.
Donc, dans le processus naturel, chez le tout jeune enfant, on retrouve plutôt :
perception => émotion => pensée => croyance => filtre = >perception
Les émotions sont de type réflexe, la pensée met plus de temps, même si c'est l'affaire de seulement une fraction de seconde.
Mais avec le temps et les apprentissages, les conditionnements, et surtout les blessures psychologiques, il arrive bien souvent que nous soyons capables de nous créer des émotions rien qu'avec nos pensées, ou, lorsqu'une émotion faible survient, nos pensées sont capables, par automatisme et donc parce qu'on n'a pas appris à les gérer, à faire grossir, grossir, grossir l'émotion de manière à tomber dans des états de paniques, de déprime ou culpabilisation importantes etc.
Ca donne schématiquement alors plutôt ceci :
perception => émotion => pensée => EMOTION => pensée => EMOTION => pensée => EMOTION =>(1) CROYANCE => FILTRE
Il arrive un moment, à force de répétitions de ce genre de situations, où quand on arrive au stade (1) quelque chose se passe qui nous fait nous rendre compte qu'il y a dysfonctionnement.
Et dans le cas du traumatisme on arrive immédiatement à ceci :
perception => EMOTION => figement => somatisation/rumination/retrait/acte impulsif inadéquat
Je pense que beaucoup de hqi sont aussi souvent concernés par ce dernier schéma.
Rem: je lis à présent l'abréviation "hqi". C'est la première fois que je remarque une manière d'exprimer les choses qui correspond mieux à la réalité que les autres. Ni surdoué, ni hp, ni zèbre, ne me conviennent jusqu'à présent. Hqi a l'avantage de ne pas déborder de ce qui est. Il n'en ressort ni prétention, ni victimisation, ni marginalisation, ni supériorité, ni handicap.
Roland7, quand tu dis, et répètes :
etRoland7 a écrit: je crois que tu ne cernes pas bien
Tu ne comprends pas, globalement je crois, parce que tu ne prends pas en compte la notion d'inconscient.
Même si cela ne m'est pas destiné, j'avoue me sentir vexée. C'est le genre de message qui chez moi ne peut pas passer. Je ne devrais pas me répéter, mais j'ai du mal à me taire. Je pense que quand on prend le filtre de pouvoir entrer dans la tête de l'autre, plutôt que d'exprimer seulement ce qui occupe la nôtre propre, on fait tout simplement sauter la possibilité de réellement communiquer. Car on lui ferme la porte.
Rayon Vert- Messages : 110
Date d'inscription : 22/07/2012
Re: Avez-vous l'impression de passer systématiquement inaperçu ?
Ce fil est magnifique
je vous lis avec passion
bien des choses à écrire
pas maintenant
Belle nuit à Tout
Re: Avez-vous l'impression de passer systématiquement inaperçu ?
@Rayon Vert : Et toute tes certitudes tu les bases sur quoi ? Les émotions sont le fruits d'une production chimique bien plus longue que le temps de neuro-transmission et de saturations des neurones. De plus que les émotions sont la réponse d'une stimulation de certaines parties du cerveau par le cerveau conscient donc la pensée... Encore une fois on se trouve face au manque de rationalité face à un raisonnement basé sur une pensée brute sans se baser sur la réalité de ce qui est et régit notre être.
Tu comprends maintenant pourquoi certaines personnes se sentent obliger de mettre en doute ta compréhension et ton objectivité.
PS : Tu peux te renseigner via l'université de stanford qui propose un cours sur la biologie comportementale avec le très grand robert sapolsky.
N'y voit la aucune animosité mais juste un énervement face au comportement du je sais tout on me contredit pas qui est très récurent sur ce forum (dont je fais parti mais j'y travail :p ).
Tu comprends maintenant pourquoi certaines personnes se sentent obliger de mettre en doute ta compréhension et ton objectivité.
PS : Tu peux te renseigner via l'université de stanford qui propose un cours sur la biologie comportementale avec le très grand robert sapolsky.
N'y voit la aucune animosité mais juste un énervement face au comportement du je sais tout on me contredit pas qui est très récurent sur ce forum (dont je fais parti mais j'y travail :p ).
Invité- Invité
Re: Avez-vous l'impression de passer systématiquement inaperçu ?
Frittefolle, je crois que Rayon vert décris simplement ce qu'elle ressent.
Je ne cherche pas à prendre sa défens et je peut évidement me tromper.
Sur les idées de émotions / pensées, je vous post un message que j'avais écrit en arrivant sur le forum en février, car il me semble qu'il a sa place ici:
Le contexte : https://www.zebrascrossing.net/t5184-sentiment-de-decalage
Je me rend compte que j'ai quand même bien modifié ma manière de communiquer , d'ailleurs sur ce fil j'ai eu l'impression de passer totalement inaperçue .
Je ne cherche pas à prendre sa défens et je peut évidement me tromper.
Sur les idées de émotions / pensées, je vous post un message que j'avais écrit en arrivant sur le forum en février, car il me semble qu'il a sa place ici:
Mais en tout cas quelque soit l'explication rationnel que l'on met dessus l'émotion est la même "le décalage".
En fait plus je cogite plus je me dis que finalement le seul but de la pensée est de trouver des explications rationnel à nos ressentie.
Et que pour être bien dans ses pompes il faut que nos pensé soit capable d'expliquer le plus justement possible nos émotions .
en fait ça inclue un rapport de temporalité ou l'émotion précède la pensée qui en fait à un simple rôle explicatif.
quand il y a un décalage entre ce qu'explique la pensée et l'émotion , soit c'est un moteur pour le réduire , soit c'est un grand vide intérieur..
PS1: toujours pareil en me relisant j'ai l'impression que je ferme le débat ....ce ne sont que des idées en l'air qui jaillissent un peu n'importe comment
PS2: Je formule peut être un peu plus clairement en disant que : les émotions c'est le traitement de toutes les infos par le cerveau en même temps mais informulable par la pensée sous forme linguistique.... puis pour quand même nous permettre d'y voir un peu plus clair on élabore des raisonnements avec des mots pour expliquer mais ils restent toujours imparfait...
En fait c'est juste la distinction entre instinctif et rationnel je crois..
Le contexte : https://www.zebrascrossing.net/t5184-sentiment-de-decalage
Je me rend compte que j'ai quand même bien modifié ma manière de communiquer , d'ailleurs sur ce fil j'ai eu l'impression de passer totalement inaperçue .
Invité- Invité
Re: Avez-vous l'impression de passer systématiquement inaperçu ?
Bonjour Rayon Vert
2. En tirer une quelconque conclusion générale, relative à ce que cela signifie pour moi et dans mon fonctionnement, est donc parfaitement infondé.
3. Sais-tu ce qu'il y a "dans la tête" de l'autre ? Fondamentalement non. A moins "d'être lui", ce qui est radicalement impossible. Donc quand nous pensons ou croyons, d'une quelconque manière "comprendre ce que l'autre comprend et pense", ce n'est pas de "lui" en tant qu'être réellement différent de nous dont il s'agit. C'est de l'image intérieure que nous nous forgeons en permanence de ce qu'il est, pense et ressent.
Si tu me réponds, si tu réponds à Ayaaaahh, c'est sur la base de cette "image" intérieure, construite sur ton ressenti interne, conscient et inconscient, et sur les informations venues de l'extérieur.
Cela signifie très clairement que chacun ici et partout ailleurs, pour tout simplement communiquer, passe son temps à "entrer dans la tête de l'autre" de cette manière. Parce qu'il n'y a pas d'autres solutions !
Je suis surpris que tu n'es pas conscience de cela, et que tu éprouves de la colère à mon égard, pour un un mode de fonctionnement parfaitement normal et fonctionnel, qui est le seul possible dans la communication humaine. Et que tu pratiques toi-même en permanence !
4. En conclusion de tout ceci et dans la compréhension psychologique qui est la mienne, et sans aucunement "entrer dans ta tête", j'estime/suppose que la colère que tu exprimes à mon égard est sans lien avec les motifs apparents (ces deux phrases) que tu lui donnes (cf. les points 1, 2, 3). Mais je ne dirai rien de plus là dessus, compte tenu de ta réaction, qui me paraît inappropriée, à ces deux phrases. Mes réflexions/suppositions, qu'elles soient proches ou non d'une quelconque vérité, sont pourtant parfaitement normales, naturelles, acceptables sans aucun tabou, par toute personne pour qui ce genre de suppositions ne posent pas de problème, qu'elles la concernent elle-même ou les autres.
En ce qui me concerne, c'est ce type de réaction, le tien, qui coupe la communication ... Et non, 1,5 affirmations ponctuelles !
En ce qui me concerne ton intervention m'a touché, et fait comprendre plus clairement certaines souffrances du passé. C'est très intéressant/parlant pour moi, et j'attends la suite avec intérêt, pour pouvoir mieux comprendre/percevoir/cerner certaines données personnelles.
Espérant que mes réflexions feront sens pour toi.
Salutations.
1. J'utilise extrêmement rarement ce type de formule. Je l'ai utilisé ici pour des raisons précises, relatives au message de Ayaaaahh. Je ne l'aurai utilisé qu'une fois si la compréhension/supposition (phrase 2, j'ai écrit : "je crois") relative à l'inconscient n'était survenue pendant l'écriture du post.Roland7, quand tu dis, et répètes (à Ayaaaahh) :
etRoland7 a écrit: je crois que tu ne cernes pas bienMême si cela ne m'est pas destiné, j'avoue me sentir vexée. C'est le genre de message qui chez moi ne peut pas passer. Je ne devrais pas me répéter, mais j'ai du mal à me taire. Je pense que quand on prend le filtre de pouvoir entrer dans la tête de l'autre, plutôt que d'exprimer seulement ce qui occupe la nôtre propre, on fait tout simplement sauter la possibilité de réellement communiquer. Car on lui ferme la porte.Tu ne comprends pas, globalement je crois, parce que tu ne prends pas en compte la notion d'inconscient.
2. En tirer une quelconque conclusion générale, relative à ce que cela signifie pour moi et dans mon fonctionnement, est donc parfaitement infondé.
3. Sais-tu ce qu'il y a "dans la tête" de l'autre ? Fondamentalement non. A moins "d'être lui", ce qui est radicalement impossible. Donc quand nous pensons ou croyons, d'une quelconque manière "comprendre ce que l'autre comprend et pense", ce n'est pas de "lui" en tant qu'être réellement différent de nous dont il s'agit. C'est de l'image intérieure que nous nous forgeons en permanence de ce qu'il est, pense et ressent.
Si tu me réponds, si tu réponds à Ayaaaahh, c'est sur la base de cette "image" intérieure, construite sur ton ressenti interne, conscient et inconscient, et sur les informations venues de l'extérieur.
Cela signifie très clairement que chacun ici et partout ailleurs, pour tout simplement communiquer, passe son temps à "entrer dans la tête de l'autre" de cette manière. Parce qu'il n'y a pas d'autres solutions !
Je suis surpris que tu n'es pas conscience de cela, et que tu éprouves de la colère à mon égard, pour un un mode de fonctionnement parfaitement normal et fonctionnel, qui est le seul possible dans la communication humaine. Et que tu pratiques toi-même en permanence !
4. En conclusion de tout ceci et dans la compréhension psychologique qui est la mienne, et sans aucunement "entrer dans ta tête", j'estime/suppose que la colère que tu exprimes à mon égard est sans lien avec les motifs apparents (ces deux phrases) que tu lui donnes (cf. les points 1, 2, 3). Mais je ne dirai rien de plus là dessus, compte tenu de ta réaction, qui me paraît inappropriée, à ces deux phrases. Mes réflexions/suppositions, qu'elles soient proches ou non d'une quelconque vérité, sont pourtant parfaitement normales, naturelles, acceptables sans aucun tabou, par toute personne pour qui ce genre de suppositions ne posent pas de problème, qu'elles la concernent elle-même ou les autres.
En ce qui me concerne, c'est ce type de réaction, le tien, qui coupe la communication ... Et non, 1,5 affirmations ponctuelles !
En ce qui me concerne ton intervention m'a touché, et fait comprendre plus clairement certaines souffrances du passé. C'est très intéressant/parlant pour moi, et j'attends la suite avec intérêt, pour pouvoir mieux comprendre/percevoir/cerner certaines données personnelles.
Espérant que mes réflexions feront sens pour toi.
Salutations.
Re: Avez-vous l'impression de passer systématiquement inaperçu ?
Roland07,
Merci pour se cas pratique de "relativité", il est très intéressant.
J'aime beaucoup l'expression abysses que tu as utilisé. je l'adapterais même par "chercher dans ses abysses", car il y a une notion de démarche volontaire, on ne l'atteint sans la volonté de le faire.
"conscience/perception/intelligence globale
Ce fil m'a fait réfléchir à cette notion d'inconscient, et j'en suis arrivé à la conclusion suivante :
Le filtre de vision, qui nous donne une image de la réalité est en grande partie créé par notre inconscient, nous appréhendons les choses en fonction de cette vision et de nos valeurs, du fait de ce que nous sommes (nous sommes ego-centré, et interprétons les actes d'autrui par notre ressenti), de notre éducation et de notre environnement. Le conscient ne serait que la partie visible de l'Iceberg de son esprit.
Cet inconscient nous dirige, et les personnes moins doués fixent principalement leur esprit et leur système de valeur dans leur environnement, sans le remettre forcement en cause, en l'acceptant, et en ayant ce besoin d'être encadré. Cet inconscient serait donc très influencé par les limites de son environnement extérieur.
Le zèbre, quand à lui, aura beaucoup plus tendance à remettre en cause cette norme, et à se questionner sur son bien fondée. Il va donc se forger un inconscient différents, avec des valeurs plus adapté à lui même. Néanmoins, lorsque celui ci devient trop différent du monde dans lequel il vie, son inconscient va se heurter à cet environnement, qui prendra la forme d'un rejet réciproque. Et comme la nature humaine nous fait rejeter ce qui est différent, le zèbre et les moins doué se rejetteront mutuellement, sans qu'aucun des deux ne sache réellement pourquoi.
Les zèbres qui ont des valeurs assez proche de leur environnement arrivent plus facilement à s'adapter (et ce, de manière inconsciente), car les différences sont moins marqué.
Voila, mes exemples ne sont pas absolus et il y a de nombreuses nuances à prendre en compte.
Roland 07, Puis je faire une supposition : tu avais cette opposition de valeur par le passé créant des conflits, et désormais, tes valeurs se sont adaptés à ton environnement ? Tu aurais donc adapté ton inconscient à comprendre que les autres pensaient différemment, créant ainsi une meilleur symbiose avec ce monde?
Merci pour se cas pratique de "relativité", il est très intéressant.
J'aime beaucoup l'expression abysses que tu as utilisé. je l'adapterais même par "chercher dans ses abysses", car il y a une notion de démarche volontaire, on ne l'atteint sans la volonté de le faire.
"conscience/perception/intelligence globale
Ce fil m'a fait réfléchir à cette notion d'inconscient, et j'en suis arrivé à la conclusion suivante :
Le filtre de vision, qui nous donne une image de la réalité est en grande partie créé par notre inconscient, nous appréhendons les choses en fonction de cette vision et de nos valeurs, du fait de ce que nous sommes (nous sommes ego-centré, et interprétons les actes d'autrui par notre ressenti), de notre éducation et de notre environnement. Le conscient ne serait que la partie visible de l'Iceberg de son esprit.
Cet inconscient nous dirige, et les personnes moins doués fixent principalement leur esprit et leur système de valeur dans leur environnement, sans le remettre forcement en cause, en l'acceptant, et en ayant ce besoin d'être encadré. Cet inconscient serait donc très influencé par les limites de son environnement extérieur.
Le zèbre, quand à lui, aura beaucoup plus tendance à remettre en cause cette norme, et à se questionner sur son bien fondée. Il va donc se forger un inconscient différents, avec des valeurs plus adapté à lui même. Néanmoins, lorsque celui ci devient trop différent du monde dans lequel il vie, son inconscient va se heurter à cet environnement, qui prendra la forme d'un rejet réciproque. Et comme la nature humaine nous fait rejeter ce qui est différent, le zèbre et les moins doué se rejetteront mutuellement, sans qu'aucun des deux ne sache réellement pourquoi.
Les zèbres qui ont des valeurs assez proche de leur environnement arrivent plus facilement à s'adapter (et ce, de manière inconsciente), car les différences sont moins marqué.
Voila, mes exemples ne sont pas absolus et il y a de nombreuses nuances à prendre en compte.
Roland 07, Puis je faire une supposition : tu avais cette opposition de valeur par le passé créant des conflits, et désormais, tes valeurs se sont adaptés à ton environnement ? Tu aurais donc adapté ton inconscient à comprendre que les autres pensaient différemment, créant ainsi une meilleur symbiose avec ce monde?
versus- Messages : 154
Date d'inscription : 18/06/2012
Re: Avez-vous l'impression de passer systématiquement inaperçu ?
Seiphys a écrit:En fait plus je cogite plus je me dis que finalement le seul but de la pensée est de trouver des explications rationnel à nos ressentie.
Et que pour être bien dans ses pompes il faut que nos pensé soit capable d'expliquer le plus justement possible nos émotions .
en fait ça inclue un rapport de temporalité ou l'émotion précède la pensée qui en fait à un simple rôle explicatif.
quand il y a un décalage entre ce qu'explique la pensée et l'émotion , soit c'est un moteur pour le réduire , soit c'est un grand vide intérieur..
PS2: Je formule peut être un peu plus clairement en disant que : les émotions c'est le traitement de toutes les infos par le cerveau en même temps mais informulable par la pensée sous forme linguistique.... puis pour quand même nous permettre d'y voir un peu plus clair on élabore des raisonnements avec des mots pour expliquer mais ils restent toujours imparfait...
En fait c'est juste la distinction entre instinctif et rationnel je crois..
Seiphys,
Ce que je comprends de ton explication rejoint ma manière de concevoir les choses, à savoir que l'émotion est un réflexe, et les pensées ne peuvent pas modifier ces réflexes. Par contre elles peuvent être à l'origine de ces réflexes, car elles font travailler l'imagination, utilisent la mémoire, et donc les souvenirs de situations et d'émotions passées; et sont dès lors capables de déclencher nos réflexes-émotions. On se fait des films en quelque sorte.
L'idéal est justement d'arriver à cesser de créer des émotions par la pensée et de parvenir à vivre véritablement les choses telles qu'elles se présentent sans leur fourguer en continu un train de pensées. Si on fait baisser le moteur à penser, on fait donc aussi baisser le moteur à émotions, et on gagne énormément en sérénité et en réalisme.
Bon, entre comprendre le mécanisme, et le pratiquer correctement, il y a encore une marge à franchir
Dans ton explication, il y a juste une phrase qui me passe au-dessus :
quand il y a un décalage entre ce qu'explique la pensée et l'émotion , soit c'est un moteur pour le réduire , soit c'est un grand vide intérieur..
Je n'arrive pas à comprendre de quel moteur ou grand vide intérieur du parle, ni à faire le lien avec le décalage pensée-émotion.
Rayon Vert- Messages : 110
Date d'inscription : 22/07/2012
Re: Avez-vous l'impression de passer systématiquement inaperçu ?
Rayon Vert,
C’était il y a un moment, mais je pense que je voulais exprimer ce que je ressentais vis à vis du fonctionnement de mon mental, de mes pensées.
Cette envie de comprendre les émotions, par le mental , comme tu l'a souligné participe en retour à la fluctuation des émotions.
J'ai l'impression que pour trouver l'équilibre, la pensé doit réussir à extraire de l'émotion l'information pertinente, c'est "sa fonction".
Si elle ne remplit pas cette fonction , soit on essaie d'être attentif et de mieux "comprendre " ce que l'émotion cherche à dire, donc un moteur.
Soit on est étranger a ses émotions , "on ne se comprends pas " , et la c'est le vide .
Je pense qu'a un moment on peut même surfer sur ces émotions , sans avoir besoin du mental. (c'est un peu comme ça que je comprends les phrases de Roland 7 a propos du HQI qui aurait plus tendance a se réfugier dans le mental )
J'espère que c'est clair , je ne suis pas très a l'aise avec l' écris.
quand il y a un décalage entre ce qu'explique la pensée et l'émotion , soit c'est un moteur pour le réduire , soit c'est un grand vide intérieur..
C’était il y a un moment, mais je pense que je voulais exprimer ce que je ressentais vis à vis du fonctionnement de mon mental, de mes pensées.
Cette envie de comprendre les émotions, par le mental , comme tu l'a souligné participe en retour à la fluctuation des émotions.
J'ai l'impression que pour trouver l'équilibre, la pensé doit réussir à extraire de l'émotion l'information pertinente, c'est "sa fonction".
Si elle ne remplit pas cette fonction , soit on essaie d'être attentif et de mieux "comprendre " ce que l'émotion cherche à dire, donc un moteur.
Soit on est étranger a ses émotions , "on ne se comprends pas " , et la c'est le vide .
Je pense qu'a un moment on peut même surfer sur ces émotions , sans avoir besoin du mental. (c'est un peu comme ça que je comprends les phrases de Roland 7 a propos du HQI qui aurait plus tendance a se réfugier dans le mental )
J'espère que c'est clair , je ne suis pas très a l'aise avec l' écris.
Invité- Invité
Re: Avez-vous l'impression de passer systématiquement inaperçu ?
Bonjour Versus,
D'accord avec beaucoup d'éléments de tes réflexions. En particulier celle là :
Par contre ce n'est pas le choc d'inconscients différents qui crée l'incompréhension, et l'environnement extérieur (et ses limites) n'a pas grand chose à voir avec le fonctionnement de l'inconscient (dans ma compréhension des choses).
S'il y a rejet réciproque c'est par l'interaction de *mécanismes* inconscients dans l'inconscient des interlocuteurs, et non du fait d'une nature des inconscients qui seraient différentes chez l'un et l'autre.
Et j'ajoute : la prise de conscience de ces mécanismes, chez l'un ou chez l'autre des partenaires de la relation problématique, permet à la relation de s'apaiser, soit par une distance nécessaire, soit par une nouvelle compréhension réciproque. Cela se fait rarement en un jour !
Il faut bien admettre que les êtres humains vivent dans différents registres de valeurs. Pour certains du moment qu'ils ont à manger et à boire, avec un toit, tout va bien, pour d'autres, vivre des relations humaines affectives de qualité et de confiance sera une nécessité, d'autres encore ont un besoin profond de beauté, et/ou de vérité, et/ou de justice, et/ou d'harmonie, et/ou de compréhension, et/ou d'authenticité, et/ou de découverte, et/ou d'éthique, et/ou ....
Je dirai que mes valeurs fondamentales, ce à quoi j'aspire profondément, ce qui me passionne dans la vie, rien de tout cela n'a changer.
Mais la compréhension plus profonde de la manière dont ces valeurs s'expriment en moi, et vers l'extérieur, ainsi qu'une vision plus juste et plus sereine de la manière dont les autres fonctionnent et réagissent, font que je suis plus apaisé.
Je tiens à souligner que de très nombreux mécanismes inconscients, y compris très profonds, peuvent devenir conscients. Et devenant "intelligents" avec eux, conscients des erreurs de compréhensions et émotionnelles qui les conditionnent, il est possible de sortir de ces mécanismes et d'éviter les conséquences et la répétition de situations douloureuses, qui sont le lot ordinaire, et la conséquence de ces mécanismes.
Je dirai, d'une certaine manière, que maintenant, je travaille dans une sorte de "collaboration" avec l'inconscient, et que, du fait de cette évolution, aussi bien ma conscience (la conscience/intelligence/perception de moi-même et de l'extérieur) que l'inconscient et la manière dont il fonctionne, ne sont plus les mêmes que ce qu'ils étaient initialement ...
Je ne sais si tout ceci te parlera, ni les conclusions que tu en tireras !
Bonne soirée !
Seiphys : tu es très clair (pour moi) !
J'ajoute un article que j'avais écrit, et qui me semble en résonance avec tes interrogations et la discussion que nous avons :
"La pensée, est, pour moi, un outil extraordinaire pour nous connaître, pour être et devenir de plus en plus cohérent avec nous-même, avec la vérité profonde et intime de notre être.
Il y a pour cela deux conditions essentielles :
1 - Qu'elle ne fonctionne pas en roue libre, tournant et retournant sans cesse, sur ses propres concepts, répétant sans relâche, une logique purement conceptuelle, désincarnée, hors de la réalité psychique de celui qui la vit, et de la rationalité de la vie. C'est-à-dire qu'elle travaille avec et sur, les états d'âme, sentiments, logiques émotionnelles et intuitives de la personne, et qu'elle soit consciente que sa logique n'est pas superposable à la logique de la vie extérieure et intérieure.
2 - Qu'elle soit, néanmoins, capable de s'extraire de la "dictature" de l'émotion. Car, de même que toute pensée pure, finit par se couper de la rationalité du réel, prisonnière de sa propre logique, si l'émotion domine/guide la pensée, alors celle-ci suit les rails et la direction de l'émotion, de la tonalité affective qui la sous tend. Elle devient incapable de concevoir, d'imaginer et de rompre avec la logique émotionnelle qui l'encadre et la conditionne. Elle ne s'ouvre pas à des perspectives différentes, plus générales et objectives. Elle a tendance à exclure ceux qui ne sont pas dans le même veine affective, et ne sont pas dans la reconnaissance/résonance affective réciproque.
La condition 1 correspond au piège dans lequel s'enferme généralement les hommes (on le voit bien dans les commentaires masculins de cette discussion (lien supprimé) !).
Il y a chez ces personnes, une déconnexion, entre la pensée et la vie intérieure et psycho-émotionnelle, liée à un manque de conscience de celle ci.
Pour ces personnes, tant que leur univers est stable et les préserve de forts changements, cela n'a guère de conséquences, mais tôt ou tard, "mathématiquement" (selon la rationalité de la vie telle que je la perçois), à l'occasion d'un deuil, d'une maladie, d'une forte perte ou de l'approche de la mort, leur "défense" et leur enfermement dans leur pensée et sa logique particulière seront submergés. A ce moment, ce sont toutes les puissances émotionnelles et affectives, les sensations vitales de l'organisme, qu'elles n'auront jamais appris à vivre, à reconnaître, à respecter, à accompagner, avec lesquels elles n'auront jamais appris à travailler, qui submergeront leur conscience et leur donneront la sensation de n'être qu'un fétu de paille sur un océan en furie. Si encore, leur conscience intellectuelle leur permet d'avoir un peu de distance avec ces puissances. Si non, elles passeront d'un état ou d'une tonalité émotionnelle à une autre, chaque fois possédé totalement par elle, incapable du moindre recul. C'est ce que j'observe dans mon travail d'accompagnement des personnes âgées.
Ainsi, ce qui est pour certains, la "normalité", est, pour moi, le signe d'une impasse psychologique et spirituelle, d'un manque à vivre important, de la quasi absence d'une vie intérieure consciente, d'une "non-vie" intérieure.
La condition 2, correspond à ce qui est difficile à faire pour les femmes, en général ! (On le voit aussi dans ce fil de discussion (lien supprimé)).
Amicalement."
Les généralités sur "homme" et "femme" sont elles applicables aux zèbres ? J'avoue ici ne pas prêter une grande attention au fait que mon interlocuteur soit un homme ou une femme. Je constate cependant qu'il y a une "tonalité" différente dans mon expression, et dans la nature des échanges relativement à cela, qui se fait naturellement.
Bonne soirée à tous.
D'accord avec beaucoup d'éléments de tes réflexions. En particulier celle là :
Le conscient ne serait que la partie visible de l'Iceberg de son esprit.
Par contre ce n'est pas le choc d'inconscients différents qui crée l'incompréhension, et l'environnement extérieur (et ses limites) n'a pas grand chose à voir avec le fonctionnement de l'inconscient (dans ma compréhension des choses).
S'il y a rejet réciproque c'est par l'interaction de *mécanismes* inconscients dans l'inconscient des interlocuteurs, et non du fait d'une nature des inconscients qui seraient différentes chez l'un et l'autre.
Et j'ajoute : la prise de conscience de ces mécanismes, chez l'un ou chez l'autre des partenaires de la relation problématique, permet à la relation de s'apaiser, soit par une distance nécessaire, soit par une nouvelle compréhension réciproque. Cela se fait rarement en un jour !
Il faut bien admettre que les êtres humains vivent dans différents registres de valeurs. Pour certains du moment qu'ils ont à manger et à boire, avec un toit, tout va bien, pour d'autres, vivre des relations humaines affectives de qualité et de confiance sera une nécessité, d'autres encore ont un besoin profond de beauté, et/ou de vérité, et/ou de justice, et/ou d'harmonie, et/ou de compréhension, et/ou d'authenticité, et/ou de découverte, et/ou d'éthique, et/ou ....
Je dirai que mes valeurs fondamentales, ce à quoi j'aspire profondément, ce qui me passionne dans la vie, rien de tout cela n'a changer.
Mais la compréhension plus profonde de la manière dont ces valeurs s'expriment en moi, et vers l'extérieur, ainsi qu'une vision plus juste et plus sereine de la manière dont les autres fonctionnent et réagissent, font que je suis plus apaisé.
Je tiens à souligner que de très nombreux mécanismes inconscients, y compris très profonds, peuvent devenir conscients. Et devenant "intelligents" avec eux, conscients des erreurs de compréhensions et émotionnelles qui les conditionnent, il est possible de sortir de ces mécanismes et d'éviter les conséquences et la répétition de situations douloureuses, qui sont le lot ordinaire, et la conséquence de ces mécanismes.
Je dirai, d'une certaine manière, que maintenant, je travaille dans une sorte de "collaboration" avec l'inconscient, et que, du fait de cette évolution, aussi bien ma conscience (la conscience/intelligence/perception de moi-même et de l'extérieur) que l'inconscient et la manière dont il fonctionne, ne sont plus les mêmes que ce qu'ils étaient initialement ...
Je ne sais si tout ceci te parlera, ni les conclusions que tu en tireras !
Bonne soirée !
Seiphys : tu es très clair (pour moi) !
J'ajoute un article que j'avais écrit, et qui me semble en résonance avec tes interrogations et la discussion que nous avons :
"La pensée, est, pour moi, un outil extraordinaire pour nous connaître, pour être et devenir de plus en plus cohérent avec nous-même, avec la vérité profonde et intime de notre être.
Il y a pour cela deux conditions essentielles :
1 - Qu'elle ne fonctionne pas en roue libre, tournant et retournant sans cesse, sur ses propres concepts, répétant sans relâche, une logique purement conceptuelle, désincarnée, hors de la réalité psychique de celui qui la vit, et de la rationalité de la vie. C'est-à-dire qu'elle travaille avec et sur, les états d'âme, sentiments, logiques émotionnelles et intuitives de la personne, et qu'elle soit consciente que sa logique n'est pas superposable à la logique de la vie extérieure et intérieure.
2 - Qu'elle soit, néanmoins, capable de s'extraire de la "dictature" de l'émotion. Car, de même que toute pensée pure, finit par se couper de la rationalité du réel, prisonnière de sa propre logique, si l'émotion domine/guide la pensée, alors celle-ci suit les rails et la direction de l'émotion, de la tonalité affective qui la sous tend. Elle devient incapable de concevoir, d'imaginer et de rompre avec la logique émotionnelle qui l'encadre et la conditionne. Elle ne s'ouvre pas à des perspectives différentes, plus générales et objectives. Elle a tendance à exclure ceux qui ne sont pas dans le même veine affective, et ne sont pas dans la reconnaissance/résonance affective réciproque.
La condition 1 correspond au piège dans lequel s'enferme généralement les hommes (on le voit bien dans les commentaires masculins de cette discussion (lien supprimé) !).
Il y a chez ces personnes, une déconnexion, entre la pensée et la vie intérieure et psycho-émotionnelle, liée à un manque de conscience de celle ci.
Pour ces personnes, tant que leur univers est stable et les préserve de forts changements, cela n'a guère de conséquences, mais tôt ou tard, "mathématiquement" (selon la rationalité de la vie telle que je la perçois), à l'occasion d'un deuil, d'une maladie, d'une forte perte ou de l'approche de la mort, leur "défense" et leur enfermement dans leur pensée et sa logique particulière seront submergés. A ce moment, ce sont toutes les puissances émotionnelles et affectives, les sensations vitales de l'organisme, qu'elles n'auront jamais appris à vivre, à reconnaître, à respecter, à accompagner, avec lesquels elles n'auront jamais appris à travailler, qui submergeront leur conscience et leur donneront la sensation de n'être qu'un fétu de paille sur un océan en furie. Si encore, leur conscience intellectuelle leur permet d'avoir un peu de distance avec ces puissances. Si non, elles passeront d'un état ou d'une tonalité émotionnelle à une autre, chaque fois possédé totalement par elle, incapable du moindre recul. C'est ce que j'observe dans mon travail d'accompagnement des personnes âgées.
Ainsi, ce qui est pour certains, la "normalité", est, pour moi, le signe d'une impasse psychologique et spirituelle, d'un manque à vivre important, de la quasi absence d'une vie intérieure consciente, d'une "non-vie" intérieure.
La condition 2, correspond à ce qui est difficile à faire pour les femmes, en général ! (On le voit aussi dans ce fil de discussion (lien supprimé)).
Amicalement."
Les généralités sur "homme" et "femme" sont elles applicables aux zèbres ? J'avoue ici ne pas prêter une grande attention au fait que mon interlocuteur soit un homme ou une femme. Je constate cependant qu'il y a une "tonalité" différente dans mon expression, et dans la nature des échanges relativement à cela, qui se fait naturellement.
Bonne soirée à tous.
Re: Avez-vous l'impression de passer systématiquement inaperçu ?
Effectivement parfaite résonnance.
Merci
Merci
Invité- Invité
Re: Avez-vous l'impression de passer systématiquement inaperçu ?
S'il y a rejet réciproque c'est par l'interaction de *mécanismes* inconscients dans l'inconscient des interlocuteurs, et non du fait d'une nature des inconscients qui seraient différentes chez l'un et l'autre.
Je ne vois pas ici qu'elle est la différence entre les deux. je considère (avec mes faibles connaissances théorique dans le domaine), ce que tu explique provient tout de même de l'inconscient. Donc que le mécanisme originel n'est pas contrôlable, mais peux évidement évoluer. Tien, une petite pensée qui me vient à l'esprit au passage: Lorsque le système de valeur sont trop différent, le partage des émotions peut être une source de rapprochement et de bonne entente.
Je dirai, d'une certaine manière, que maintenant, je travaille dans une sorte de "collaboration" avec l'inconscient, et que, du fait de cette évolution, aussi bien ma conscience (la conscience/intelligence/perception de moi-même et de l'extérieur) que l'inconscient et la manière dont il fonctionne, ne sont plus les mêmes que ce qu'ils étaient initialement .
Oui, je comprend bien ce que tu veux dire. D'ailleurs, à ce niveau, j'aime utiliser l'analyse sur différents plans. En fait, les deux principaux sont les concepts d'objectif et subjectif. Au niveau objectif, je me contente d'analyser froidement les choses, pour ne pas que mes émotions altère mon jugement. J'ai commencé cela avec l'histoire, ou je considère que pour comprendre tout les mécanismes, les interactions, il ne faut y mettre aucune passion. Les sentiments n'ont pas leur place. J'applique désormais à tous éléments que je ne contrôle pas, et pour lesquels je n'ai aucune influence. (on peut même choisir d'utiliser plusieurs vision pour interpréter un évènement (Point de vue historique, économique, sociologique... Mais c'est une autre histoire )
Au niveau subjectifs, qui est exclusivement sur ma personne, je me permet de suivre mes émotions, et celles ci ont une grande place dans mes décisions. Et dans ce cas, je peux me laisser submerger par des émotions, ou au contraire, changer des choses pour les atténuer. A ce niveau, la compréhension des émotions est extrêmement importante.
L'exemple est que je me permettrais de dire d'une personne que je ne l'aime pas, mais je me permettrais rarement de la juger, ou d’émettre un jugement de valeur si je n'interagis pas avec elle. Cela permet de décider quel niveau de relation je souhaite mettre en place avec cette personne (C'est plus compliqué que cela, mais le raisonnement est celui là.)
Cela permet d'être moins conflit avec son environnement, et finalement ne pas laisser les ondes négative me polluer. (malheureusement, une des personnes avec qui j'ai dû faire cela est ma mère.)
Après, les choses sont bien plus nuancés, mais le principe de base est celui là.
Seiphis: A une époque, j'utilisais beaucoup ce que j’appelais des "jeux de l'esprit". C'est à dire que confronté à une situation qui me perturbais, je créais une explication logique pour accepter ce qui s'est passé. Ce qui pouvais modifier mon état émotionnelle. La logique peut permettre d'utiliser certains sentiments une fois que tu les as compris, tu peux le remplacer par une autre. La difficulté du jeu et de trouver des raisonnements valable que tu peux accepter consciemment. Il s'agit de modifier son point de vue, pour rendre les choses plus acceptable, sans non plus se mentir à soi même.
versus- Messages : 154
Date d'inscription : 18/06/2012
Re: Avez-vous l'impression de passer systématiquement inaperçu ?
Je préfère utiliser les "jeux de l'esprit" qu'être utilisé par eux .
Mais "ils sont malins " c'est une vigilance de chaque instant, je perd encore des batailles régulièrement.
Mais "ils sont malins " c'est une vigilance de chaque instant, je perd encore des batailles régulièrement.
Seiphys- Messages : 932
Date d'inscription : 07/11/2012
Age : 38
Re: Avez-vous l'impression de passer systématiquement inaperçu ?
purée! ça m'est arrivé plein de fois ce truc. ces 10 dernières années j'ai fait parti d'une 15aine d'associations, et on me l'a fait plusieurs fois !Une dame s'est présentée avant moi alors qu'elle devait passer après moi, mais c'était normal, puisqu'elle devait partir plus tôt. Lorsqu'elle a eu terminé son speech, l'intervenante, qui a pourtant regardé dans ma direction, a dit "Bon, tout le monde est passé.
(je ne me manifeste pas sur le coup, par contre je leur ai dit mes 4 vérités à la fin. et comme ces gens m'ont plusieurs fois manqué de respect à nouveau par la suite... ils ont tous dù se passer de moi. je ne fais parti de plus aucune association).
Je me suis toujours fait écraser lors des réunions. j'ai été dans beaucoup de réunions, et à pas une seule on m'a respecté.
il y a toujours des gens opportunistes grandes geules qui s'imposent de force et écrasent les autres.
tant que ces gens sont présents c'est la merde.
malheureusement c'est souvent le président de l'association.
Ce sont toujours ceux qui ont le plus de choses importantes à dire qui parlent le moins !j'avais plein de choses à dire sur le thème de cette réunion.
merci les forums sur internet !!!!
L'essentiel... c'est l'essentiel.
le plus important donc... ce qu'il y a de mieux.
Je crois que les gens ne perçoivent pas une intelligence plus élevée que la leur.
ils perçoivent les plus cons qu'eux comme tels, mais les plus intelligents... au mieux comme égal à eux (avec de la chance).
donc à mon avis, en te "zappant" ils pensent ne rien loupper d'intéressant.
moi je vois ça comme du mépris.
purée ; je suis l'homme invisible ! (c'est même ma signature, là en dessous).je suis la femme invisible.
wahooou, j'ai marché sur des oeufs toute ma vie.j'ai toujours l'impression de marcher sur des oeufs.
désolé, je n'ai lu que le premier message.
ainsi je réponds à ton questionnement,
c'est l' Essentiel...
Re: Avez-vous l'impression de passer systématiquement inaperçu ?
Wise : L'Essentiel ! Connais tu cette parabole ?
En second : observer le monde et moi-même, avec attention et amour, pour progresser, agir de la manière la plus profonde et juste que je puisse concevoir.
En trois : partager avec les autres sur tous ces mystères de l'intériorité humaine, partager mes découvertes chaque fois que cela peut leur être utile, ou faire de mon mieux pour eux, quand je ne comprends/vois/perçois pas vraiment "ce qui serait mieux" ...
(ceci s'adresse aussi à Versus, c'est une précision sur mes valeurs).
Chacun son essentiel ! Et le tien, et le vôtre ?
A plus, pour d'autres réponses pour les autres !
PS. Je me rends compte à l'instant, que, même quand j'ai été au plus mal dans ma vie, ces "valeurs" là, ces "principes d'être" m'ont "tenu la tête hors de l'eau". Ce sont elles/eux qui ont fait que je n'ai pas lâché prise (même si je suis passé à moins de "deux doigts" d'en finir à deux-trois reprises), et que j'ai persévéré pour finalement "sortir" du trou, tout en tirant une grande "connaissance/expérience" de cette "descente-remontée" ... Sans elles, je serai mort.
Mon essentiel, ma "cathédrale à moi" ! : connaître/explorer/vivre l’intériorité humaine dans toute sa profondeur et son universalité pour parvenir au bonheur (à un bonheur plus complet et plein que celui que je connais "en moyenne" actuellement) !Trois personnes taillent des pierres avec les mêmes outils, au même endroit et au même rythme, Ils font rigoureusement la même chose.
Le premier a l'air vraiment malheureux.
Le deuxième ne semble ni heureux ni malheureux.
Quant au troisième lui, il a l'air franchement heureux.
Lorsqu'on leur demande ce qu'ils font,
Le premier répond amèrement: " je taille des pierres pour purger ma peine".
Le deuxième répond sur un ton neutre: "je taille des pierres pour nourrir ma famille ".
Quant au troisième lui, il répond avec un grand sourire: " je taille des pierres pour construire la nouvelle cathédrale ».
Auteur inconnu
En second : observer le monde et moi-même, avec attention et amour, pour progresser, agir de la manière la plus profonde et juste que je puisse concevoir.
En trois : partager avec les autres sur tous ces mystères de l'intériorité humaine, partager mes découvertes chaque fois que cela peut leur être utile, ou faire de mon mieux pour eux, quand je ne comprends/vois/perçois pas vraiment "ce qui serait mieux" ...
(ceci s'adresse aussi à Versus, c'est une précision sur mes valeurs).
Chacun son essentiel ! Et le tien, et le vôtre ?
A plus, pour d'autres réponses pour les autres !
PS. Je me rends compte à l'instant, que, même quand j'ai été au plus mal dans ma vie, ces "valeurs" là, ces "principes d'être" m'ont "tenu la tête hors de l'eau". Ce sont elles/eux qui ont fait que je n'ai pas lâché prise (même si je suis passé à moins de "deux doigts" d'en finir à deux-trois reprises), et que j'ai persévéré pour finalement "sortir" du trou, tout en tirant une grande "connaissance/expérience" de cette "descente-remontée" ... Sans elles, je serai mort.
Dernière édition par Roland7 le Lun 17 Déc 2012 - 7:56, édité 2 fois (Raison : précision pour Versus + PS)
Re: Avez-vous l'impression de passer systématiquement inaperçu ?
Salut Versus,
La différence entre "la cause est dans l'inconscient", et "la cause est dans les mécanismes inconscients" n'est pas théorique, elle est pratico-pratique !
Moi : Mon moteur (=>l'inconscient) tourne pas rond ... Le garagiste : "qu'est-ce qui se passe ?" Moi ... Lui : "A c'est les bougies ou l'injection (=> un mécanisme)". Et lui il met les mains dans le cambouis ... et après ça marche comme il faut !
Id est : "l’inconscient" t'y a pas accès, tu ne seras jamais conscient de tout ton inconscient, donc : pas d'espoir, rien à faire.
Par contre, le mécanisme inconscient qui génère un mal-être, une souffrance, tu (et n'importe qui, avec un peu d'obstination et de patience) peut en devenir conscient, et "en mettant les mains dans le cambouis", on peut "réparer" !
Je constate/ressens/suppose que tu as déjà deux-trois outils assez performants pour toi, actuellement de gestion de ton intériorité. Et ces outils semblent te convenir et te suffire. Mais il est certain pour moi, que tôt ou tard, ils ne seront pas suffisants pour faire face à des états d'être, d'émotion et d'intériorité plus puissants que ceux que tu connais actuellement ... Et donc il faudra tôt ou tard que tu approfondisses ta compréhension et tes pratiques ! Mais c'est un vieux dinosaure un peu béta et bourru, qui aime bien jouer au "papi qui sait tout", qui parle !
Tu écris :
Tiens un exemple de technique ou d’approche possible quand même : dans le bouddhisme, pour les pratiquants déjà aguerris, on leur apprend que, pour la colère, si l'on est attentif à l'émergence de cette émotion, qui a pour qualité d’aiguiser l'acuité de la conscience (en colère tu vois, remarques et dis des choses à côté desquelles tu passes en temps ordinaire ! D’où certains dégâts relationnels parfois considérable !) ... donc si tu tournes cette acuité de conscience vers la "racine" de la colère, cette colère peut être "soufflée", comme on éteint une bougie ! Sur un forum d'échange, où le thème était la colère, certaines personnes ont témoigné de la réalité d'une telle expérience !
Les "jeux de l'esprit", si je comprends bien ce dont vous parlez, sont, pour moi, à un niveau de perception/compréhension de soi assez superficiel ... Ils marcheront donc dans certains cas, et pas du tout dans d'autres. A ce vieux dinosaure !
Wise : Jamais, dans aucun groupe humain, une personne nouvelle ne sera accueillie avec "le tapis rouge", ni sans être "testée" d'une manière, à un niveau ou un autre, quand à sa persévérance, sa cohérence, son implication, son acceptation des règles de fonctionnements implicites du groupe etc ... Et cela même dans un groupe de gens très évoluées et sensibles, la forme du "test" sera différente, mais il y en aura un ...
S'intégrer dans un groupe humain, implique donc : 1. du temps, de la participation, de la présence, l'acceptation de certains modes de fonctionnements. Le temps nécessaire sera d'autant plus important qu'il y aura une différence réelle et significative entre les modes relationnels et d'expression du nouveau et du groupe. 2. et des "mises à l'épreuve", qui passent par des confrontations, et dans lesquels la manière de se positionner/confronter est au moins aussi importante que la cause profonde du désaccord et/ou de la confrontation. Il n'y a qu'une fois ces étapes passés, que ta parole aura un "poids", et sera susceptible de "faire bouger les lignes" ...
Je rentre pas dans les détails, ma "loooonnnngue" expérience pourrait m'en faire écrire pas mal !
Perso, je suis "assez invisible" là où je bosse ... mais mes actes, et parfois mes paroles, soigneusement ciblés, choisis et exprimés dans un cadre et contexte pertinent et adapté à l'intention qui m'anime, ont parfois des effets intéressants !
Hé ! Le dinosaure ... retourne à tes ossements, et lâche nous les baskets !
Non, c'est pas ce que vous avez envie de dire ? ? ?
Bonne soirée !
La différence entre "la cause est dans l'inconscient", et "la cause est dans les mécanismes inconscients" n'est pas théorique, elle est pratico-pratique !
Moi : Mon moteur (=>l'inconscient) tourne pas rond ... Le garagiste : "qu'est-ce qui se passe ?" Moi ... Lui : "A c'est les bougies ou l'injection (=> un mécanisme)". Et lui il met les mains dans le cambouis ... et après ça marche comme il faut !
Id est : "l’inconscient" t'y a pas accès, tu ne seras jamais conscient de tout ton inconscient, donc : pas d'espoir, rien à faire.
Par contre, le mécanisme inconscient qui génère un mal-être, une souffrance, tu (et n'importe qui, avec un peu d'obstination et de patience) peut en devenir conscient, et "en mettant les mains dans le cambouis", on peut "réparer" !
Je constate/ressens/suppose que tu as déjà deux-trois outils assez performants pour toi, actuellement de gestion de ton intériorité. Et ces outils semblent te convenir et te suffire. Mais il est certain pour moi, que tôt ou tard, ils ne seront pas suffisants pour faire face à des états d'être, d'émotion et d'intériorité plus puissants que ceux que tu connais actuellement ... Et donc il faudra tôt ou tard que tu approfondisses ta compréhension et tes pratiques ! Mais c'est un vieux dinosaure un peu béta et bourru, qui aime bien jouer au "papi qui sait tout", qui parle !
Tu écris :
Et il y a effectivement une analogie avec ce que je décris. Et un exemple du fait qu'une pratique psychologique fait évoluer la conscience et l'inconscient. Mais c'est une analogie, et non une correspondance réelle avec ce dont je témoigne.Toi : Oui, je comprend bien ce que tu veux dire. subjectif/objectif ...Roland : Je dirai, d'une certaine manière, que maintenant, je travaille dans une sorte de "collaboration" avec l'inconscient, et que, du fait de cette évolution, aussi bien ma conscience (la conscience/intelligence/perception de moi-même et de l'extérieur) que l'inconscient et la manière dont il fonctionne, ne sont plus les mêmes que ce qu'ils étaient initialement .
Si ! Le mécanisme originel est contrôlable ! Je rentre pas dans les détails conceptuels et techniques, tu ne les demandes pas, et ils n'auraient pas beaucoup de réalité pour toi ... Mais c'est une réalité pour moi ! (c'est pas facile, c'est exigent, c'est sûr ! Mais c'est possible !)Donc que le mécanisme originel n'est pas contrôlable, mais peux évidement évoluer.
Tiens un exemple de technique ou d’approche possible quand même : dans le bouddhisme, pour les pratiquants déjà aguerris, on leur apprend que, pour la colère, si l'on est attentif à l'émergence de cette émotion, qui a pour qualité d’aiguiser l'acuité de la conscience (en colère tu vois, remarques et dis des choses à côté desquelles tu passes en temps ordinaire ! D’où certains dégâts relationnels parfois considérable !) ... donc si tu tournes cette acuité de conscience vers la "racine" de la colère, cette colère peut être "soufflée", comme on éteint une bougie ! Sur un forum d'échange, où le thème était la colère, certaines personnes ont témoigné de la réalité d'une telle expérience !
Oui, mais ce rapprochement et cette bonne entente ne seront pas durable, et resteront superficiel !Tien, une petite pensée qui me vient à l'esprit au passage: Lorsque le système de valeur sont trop différent, le partage des émotions peut être une source de rapprochement et de bonne entente.
Les "jeux de l'esprit", si je comprends bien ce dont vous parlez, sont, pour moi, à un niveau de perception/compréhension de soi assez superficiel ... Ils marcheront donc dans certains cas, et pas du tout dans d'autres. A ce vieux dinosaure !
Wise : Jamais, dans aucun groupe humain, une personne nouvelle ne sera accueillie avec "le tapis rouge", ni sans être "testée" d'une manière, à un niveau ou un autre, quand à sa persévérance, sa cohérence, son implication, son acceptation des règles de fonctionnements implicites du groupe etc ... Et cela même dans un groupe de gens très évoluées et sensibles, la forme du "test" sera différente, mais il y en aura un ...
S'intégrer dans un groupe humain, implique donc : 1. du temps, de la participation, de la présence, l'acceptation de certains modes de fonctionnements. Le temps nécessaire sera d'autant plus important qu'il y aura une différence réelle et significative entre les modes relationnels et d'expression du nouveau et du groupe. 2. et des "mises à l'épreuve", qui passent par des confrontations, et dans lesquels la manière de se positionner/confronter est au moins aussi importante que la cause profonde du désaccord et/ou de la confrontation. Il n'y a qu'une fois ces étapes passés, que ta parole aura un "poids", et sera susceptible de "faire bouger les lignes" ...
Je rentre pas dans les détails, ma "loooonnnngue" expérience pourrait m'en faire écrire pas mal !
Perso, je suis "assez invisible" là où je bosse ... mais mes actes, et parfois mes paroles, soigneusement ciblés, choisis et exprimés dans un cadre et contexte pertinent et adapté à l'intention qui m'anime, ont parfois des effets intéressants !
Hé ! Le dinosaure ... retourne à tes ossements, et lâche nous les baskets !
Non, c'est pas ce que vous avez envie de dire ? ? ?
Bonne soirée !
Re: Avez-vous l'impression de passer systématiquement inaperçu ?
Pas du tout envie que tu nous lâche les baskets
Seiphys- Messages : 932
Date d'inscription : 07/11/2012
Age : 38
Re: Avez-vous l'impression de passer systématiquement inaperçu ?
"jeux de l'esprit " , "mind games" que j'ai vu par hasard (à notre échelle) la semaine dernière suite a une immobilisation forcé.
Invité- Invité
Re: Avez-vous l'impression de passer systématiquement inaperçu ?
Bonsoir,
Je vais commencer par répondre avec une vue global.
Je pense justement le contraire. Dans la formation de son inconscient, je suis certain (j'ai pas de preuve, on est bien d'accord:) ) que notre environnement a une grande influence. l'inconscient se forme en grande partie grâce à son éducation (parents entre autre), sa culture qui oriente une certaine manière de penser. Je veux plus parler de la formation de son inconscient que réellement de son fonctionnement une fois adulte. N'as tu pas des valeurs que tu peux rattacher à celles qu'avaient tes parents, ou tes croyances religieuses (ou autres) ?
Je vois ce que tu veux dire et je ne peux qu'approuver.
Oui, mais ce sont toutefois ces émotions qui sont mis en valeur, et permettent de créer un premier contact et des liens entre des gens qui n'ont pas les mêmes manières de penser. Si il est évident qu'elles ne permettent pas la bonne compréhension à long terme, il ne faut pas sous estimer l'effet apaisant qu'elles peuvent avoir au début mais également par la suite (Rien à voir avec le sujet d'origine, mais bon, je précise le cheminement de ma petite pensée du dernier post )
Je me permet maintenant de répondre de manière plus personnel à tes remarques:
Comme tu l'as dit, j'ai effectivement quelques outils à ma disposition, certains complètement assimilés, d'autres que je travaille et que je développe, et enfin certains qui sont en gestation et je pense que je ne tarderais pas à les comprendre.
Sur le fait qu'ils me suffisent, là, je suis justement entrain de « travailler » sur le sujet. D'ailleurs, il y a deux mois de cela, je n'aurais pas lu ce post que d'un œil, sans me pencher plus que ça la dessus. Mais il y a eu effectivement un événement qui a provoqué une envie d'aller plus loin dans cette recherche du bien être.
En fait, les états d'émotions puissant, j'en ais déjà connu quelques uns, et oui, certains outils ne sont pas suffisamment efficace pour y faire face. Néanmoins, j'ai la conviction qu'avoir rencontrés et affrontés ces émotions fortes m'ont renforcé et m'ont beaucoup appris sur moi même (Je considère donc cela comme une chance, et non un malheur). L'émotion la plus forte a été de tomber amoureux d'une pervers narcissique, et malheureusement, d'avoir eu des réactions qui l'ont fait s'accrocher à moi. Je crois que cette situation m'a donné un bon aperçu d'affrontement entre la raison et les émotions.
Mais là, je suis plus à recherche d'une certaine harmonie, et la vrai question est de savoir comment l'atteindre. Par les actes et par le mouvement, par une compréhension plus poussé de sont intériorité ? Par le fait d'adapter son environnement afin d'éviter les situations anxiogène ? Actuellement, le seul vrai problème auquel je fait face et le fait d'avoir à beaucoup m’investir dans mon boulot, ce qui provoque une fatigue importante. Donc le soucis premier est la fatigue, et la cause est en partie le travail.
Donc oui, je ne souhaite pas changer ma vie pour l'instant, donc avant, je souhaite explorer d'autres voies, dont celle de d’approfondir la connaissance de moi même, du respect de mon corps entre autres. Même si ce travail demande une grande énergie (et donc n'aide en rien à récupérer.)
Pour finir, oui, il est tout à fait possible de maîtriser ses colères, mais cela est il toujours souhaitable. Si une colère est saine, ne vaut il mieux pas la laisser s'exprimer ? Et elle peux avoir des effets positifs si l'utilise à bon escient. J’appellerais cela une utilisation consciente des ses émotions.
Quant à l'histoire des jeux de l'esprit, cela est assez superficiel, effectivement, mais c'est un bon exercice pour justement comprendre les mécanismes de la pensée, et pour se rendre compte qu'on peut avoir volontairement une influence sur elle. Il est vrai que désormais, je ne l'utilise que peu, (ou alors de manière inconsciente )
En tout cas, non la leçon du papy ne me dérange pas, le petit jeune que je suis écoute la leçon avec attention
Nace: Pourquoi dit tu que tu dois de défendre contre les jeux de l'esprit. Là, je ne vois pas.
Je vais commencer par répondre avec une vue global.
Par contre ce n'est pas le choc d'inconscients différents qui crée l'incompréhension, et l'environnement extérieur (et ses limites) n'a pas grand chose à voir avec le fonctionnement de l'inconscient (dans ma compréhension des choses).
Je pense justement le contraire. Dans la formation de son inconscient, je suis certain (j'ai pas de preuve, on est bien d'accord:) ) que notre environnement a une grande influence. l'inconscient se forme en grande partie grâce à son éducation (parents entre autre), sa culture qui oriente une certaine manière de penser. Je veux plus parler de la formation de son inconscient que réellement de son fonctionnement une fois adulte. N'as tu pas des valeurs que tu peux rattacher à celles qu'avaient tes parents, ou tes croyances religieuses (ou autres) ?
S'il y a rejet réciproque c'est par l'interaction de *mécanismes* inconscients dans l'inconscient des interlocuteurs, et non du fait d'une nature des inconscients qui seraient différentes chez l'un et l'autre.
Et j'ajoute : la prise de conscience de ces mécanismes, chez l'un ou chez l'autre des partenaires de la relation problématique, permet à la relation de s'apaiser, soit par une distance nécessaire, soit par une nouvelle compréhension réciproque. Cela se fait rarement en un jour !
La différence entre "la cause est dans l'inconscient", et "la cause est dans les mécanismes inconscients" n'est pas théorique, elle est pratico-pratique !
Moi : Mon moteur (=>l'inconscient) tourne pas rond ... Le garagiste : "qu'est-ce qui se passe ?" Moi ... Lui : "A c'est les bougies ou l'injection (=> un mécanisme)". Et lui il met les mains dans le cambouis ... et après ça marche comme il faut !
Id est : "l’inconscient" t'y a pas accès, tu ne seras jamais conscient de tout ton inconscient, donc : pas d'espoir, rien à faire.
Par contre, le mécanisme inconscient qui génère un mal-être, une souffrance, tu (et n'importe qui, avec un peu d'obstination et de patience) peut en devenir conscient, et "en mettant les mains dans le cambouis", on peut "réparer" !
Je vois ce que tu veux dire et je ne peux qu'approuver.
Tien, une petite pensée qui me vient à l'esprit au passage: Lorsque le système de valeur sont trop différent, le partage des émotions peut être une source de rapprochement et de bonne entente.
Oui, mais ce rapprochement et cette bonne entente ne seront pas durable, et resteront superficiel !
Oui, mais ce sont toutefois ces émotions qui sont mis en valeur, et permettent de créer un premier contact et des liens entre des gens qui n'ont pas les mêmes manières de penser. Si il est évident qu'elles ne permettent pas la bonne compréhension à long terme, il ne faut pas sous estimer l'effet apaisant qu'elles peuvent avoir au début mais également par la suite (Rien à voir avec le sujet d'origine, mais bon, je précise le cheminement de ma petite pensée du dernier post )
Je me permet maintenant de répondre de manière plus personnel à tes remarques:
Je constate/ressens/suppose que tu as déjà deux-trois outils assez performants pour toi, actuellement de gestion de ton intériorité. Et ces outils semblent te convenir et te suffire. Mais il est certain pour moi, que tôt ou tard, ils ne seront pas suffisants pour faire face à des états d'être, d'émotion et d'intériorité plus puissants que ceux que tu connais actuellement
Comme tu l'as dit, j'ai effectivement quelques outils à ma disposition, certains complètement assimilés, d'autres que je travaille et que je développe, et enfin certains qui sont en gestation et je pense que je ne tarderais pas à les comprendre.
Sur le fait qu'ils me suffisent, là, je suis justement entrain de « travailler » sur le sujet. D'ailleurs, il y a deux mois de cela, je n'aurais pas lu ce post que d'un œil, sans me pencher plus que ça la dessus. Mais il y a eu effectivement un événement qui a provoqué une envie d'aller plus loin dans cette recherche du bien être.
En fait, les états d'émotions puissant, j'en ais déjà connu quelques uns, et oui, certains outils ne sont pas suffisamment efficace pour y faire face. Néanmoins, j'ai la conviction qu'avoir rencontrés et affrontés ces émotions fortes m'ont renforcé et m'ont beaucoup appris sur moi même (Je considère donc cela comme une chance, et non un malheur). L'émotion la plus forte a été de tomber amoureux d'une pervers narcissique, et malheureusement, d'avoir eu des réactions qui l'ont fait s'accrocher à moi. Je crois que cette situation m'a donné un bon aperçu d'affrontement entre la raison et les émotions.
Mais là, je suis plus à recherche d'une certaine harmonie, et la vrai question est de savoir comment l'atteindre. Par les actes et par le mouvement, par une compréhension plus poussé de sont intériorité ? Par le fait d'adapter son environnement afin d'éviter les situations anxiogène ? Actuellement, le seul vrai problème auquel je fait face et le fait d'avoir à beaucoup m’investir dans mon boulot, ce qui provoque une fatigue importante. Donc le soucis premier est la fatigue, et la cause est en partie le travail.
Donc oui, je ne souhaite pas changer ma vie pour l'instant, donc avant, je souhaite explorer d'autres voies, dont celle de d’approfondir la connaissance de moi même, du respect de mon corps entre autres. Même si ce travail demande une grande énergie (et donc n'aide en rien à récupérer.)
Pour finir, oui, il est tout à fait possible de maîtriser ses colères, mais cela est il toujours souhaitable. Si une colère est saine, ne vaut il mieux pas la laisser s'exprimer ? Et elle peux avoir des effets positifs si l'utilise à bon escient. J’appellerais cela une utilisation consciente des ses émotions.
Quant à l'histoire des jeux de l'esprit, cela est assez superficiel, effectivement, mais c'est un bon exercice pour justement comprendre les mécanismes de la pensée, et pour se rendre compte qu'on peut avoir volontairement une influence sur elle. Il est vrai que désormais, je ne l'utilise que peu, (ou alors de manière inconsciente )
En tout cas, non la leçon du papy ne me dérange pas, le petit jeune que je suis écoute la leçon avec attention
Nace: Pourquoi dit tu que tu dois de défendre contre les jeux de l'esprit. Là, je ne vois pas.
versus- Messages : 154
Date d'inscription : 18/06/2012
Re: Avez-vous l'impression de passer systématiquement inaperçu ?
Versus !
"J'adore" (j'apprécie infiniment) certaines de tes réflexions et ton niveau de questionnement ...
Je répondrai en détail plus tard.
juste
Quand on a "appris" un "truc", une fois qu'il est "enregistré", on va s'en servir de manière spontanée dans les circonstances appropriées, et "avant même" que le besoin ne s'en fasse sentir, à la même intensité que quand on a découvert le "truc". Explication ?
A +
"J'adore" (j'apprécie infiniment) certaines de tes réflexions et ton niveau de questionnement ...
Je répondrai en détail plus tard.
juste
et une influence sur les émotions par la pensée. (l'inverse marche aussi, mais est plus difficile à détecter, me semble-t-il).Quant à l'histoire des jeux de l'esprit, cela est assez superficiel, effectivement, mais c'est un bon exercice pour justement comprendre les mécanismes de la pensée, et pour se rendre compte qu'on peut avoir volontairement une influence sur elle. Il est vrai que désormais, je ne l'utilise que peu, (ou alors de manière inconsciente scratch scratch )
Quand on a "appris" un "truc", une fois qu'il est "enregistré", on va s'en servir de manière spontanée dans les circonstances appropriées, et "avant même" que le besoin ne s'en fasse sentir, à la même intensité que quand on a découvert le "truc". Explication ?
A +
Re: Avez-vous l'impression de passer systématiquement inaperçu ?
Suite Versus !
ex : si une personne est porteuse d'aspiration spirituelle, ou d'un immense intérêt pour l'art, ou la beauté, ou d'une nécessité impérieuse de justice, etc ... celles ci seront là, quelque soient la culture ou la famille de naissance, elles se modèleront sur ce qui, dans son environnement, culturel et familial, structure et nourrit la vie spirituelle / l'art ou la beauté / la justice ... aussi bien avec les défauts qu'avec ce qui est juste dans cette culture et cet environnement ...
Pour la part plus personnelle de ton message, rien à ajouter.
Oui, l'équilibre personnel passe aussi bien par le corps (une certaine connaissance et maîtrise, un minimum d'activité physique, une hygiène de vie), que par la connaissance de soi (de nos émotions, de modes réactionnels, une certaine discipline à ce niveau aussi), et par nos choix relativement à notre environnement social et personnel, évidemment ... tout cela travaille la main dans la main ...
Et il faut du temps, de l'expérimentation, de l'écoute, de soi et de la vie, pour avancer ...
Et la clef de toutes les évolutions réussies, c'est la connaissance de soi ... donc, tu ne perds pas ton temps !
D'accord avec tes réflexions sur la colère ! il y a des colères purement "illusoires" (nous interprétons une situation de travers, et notre colère est totalement inappropriée et absurde), il y a en d'autres qui sont "mixtes", en partie illusoire, en partie fondée (sur une atteinte personnelle ou à des valeurs importantes pour nous), celles qui sont pure affirmation d'une valeur essentielle de la personne et de la vie.
Un autre paramètre est le degré de conscience et de maîtrise de la colère. Une colère relativement fondée, qui "part en vrille" dans son expression, fera plus de mal que de bien. Une colère illusoire qui est "vue" comme telle, sera "soufflée" au moment de la prise de conscience. L'idéal, est une colère fondée, avec une expression parfaitement maîtrisée, qui dit exactement ce qui ne va pas en "nommant" le comportement, et affirmant clairement ce qui est juste et pourquoi, sans agresser l'autre dans sa personne ...
Voilà ! Je suis crevé, et je vais me coucher ! Bonne nuit !
Radialement non ! Oui, notre environnement a une influence, c'est évident, mais ce qui est centrale c'est le "noyau dur" de la personne/personnalité, son système de valeur profond. L'éducation modèle la forme de manifestation de ce système, aussi bien en le contrariant qu'en le favorisant.Par contre ce n'est pas le choc d'inconscients différents qui crée l'incompréhension, et l'environnement extérieur (et ses limites) n'a pas grand chose à voir avec le fonctionnement de l'inconscient (dans ma compréhension des choses).
Je pense justement le contraire. Dans la formation de son inconscient, je suis certain (j'ai pas de preuve, on est bien d'accord:) ) que notre environnement a une grande influence. l'inconscient se forme en grande partie grâce à son éducation (parents entre autre), sa culture qui oriente une certaine manière de penser. Je veux plus parler de la formation de son inconscient que réellement de son fonctionnement une fois adulte. N'as tu pas des valeurs que tu peux rattacher à celles qu'avaient tes parents, ou tes croyances religieuses (ou autres) ?
ex : si une personne est porteuse d'aspiration spirituelle, ou d'un immense intérêt pour l'art, ou la beauté, ou d'une nécessité impérieuse de justice, etc ... celles ci seront là, quelque soient la culture ou la famille de naissance, elles se modèleront sur ce qui, dans son environnement, culturel et familial, structure et nourrit la vie spirituelle / l'art ou la beauté / la justice ... aussi bien avec les défauts qu'avec ce qui est juste dans cette culture et cet environnement ...
D'accord avec toi. Cela permet même, si l'on met une grande fermeté pour éviter l'ingérence et les jugements au plan des valeurs (c'est-à-dire, au fond, renoncement réciproque à changer l'autre) de garder des échanges affectueux et respectueux, avec des personnes avec qui on a une histoire commune (familiale ou autre) mais dont on s'est éloigné par nos choix et nos modes de vie, à cause des différences de valeurs profondes.Oui, mais ce sont toutefois ces émotions qui sont mis en valeur, et permettent de créer un premier contact et des liens entre des gens qui n'ont pas les mêmes manières de penser. Si il est évident qu'elles ne permettent pas la bonne compréhension à long terme, il ne faut pas sous estimer l'effet apaisant qu'elles peuvent avoir au début mais également par la suite (Rien à voir avec le sujet d'origine, mais bon, je précise le cheminement de ma petite pensée du dernier post Smile )Oui, mais ce rapprochement et cette bonne entente ne seront pas durable, et resteront superficiel !Tien, une petite pensée qui me vient à l'esprit au passage: Lorsque le système de valeur sont trop différent, le partage des émotions peut être une source de rapprochement et de bonne entente.
Pour la part plus personnelle de ton message, rien à ajouter.
Oui, l'équilibre personnel passe aussi bien par le corps (une certaine connaissance et maîtrise, un minimum d'activité physique, une hygiène de vie), que par la connaissance de soi (de nos émotions, de modes réactionnels, une certaine discipline à ce niveau aussi), et par nos choix relativement à notre environnement social et personnel, évidemment ... tout cela travaille la main dans la main ...
Et il faut du temps, de l'expérimentation, de l'écoute, de soi et de la vie, pour avancer ...
Et la clef de toutes les évolutions réussies, c'est la connaissance de soi ... donc, tu ne perds pas ton temps !
D'accord avec tes réflexions sur la colère ! il y a des colères purement "illusoires" (nous interprétons une situation de travers, et notre colère est totalement inappropriée et absurde), il y a en d'autres qui sont "mixtes", en partie illusoire, en partie fondée (sur une atteinte personnelle ou à des valeurs importantes pour nous), celles qui sont pure affirmation d'une valeur essentielle de la personne et de la vie.
Un autre paramètre est le degré de conscience et de maîtrise de la colère. Une colère relativement fondée, qui "part en vrille" dans son expression, fera plus de mal que de bien. Une colère illusoire qui est "vue" comme telle, sera "soufflée" au moment de la prise de conscience. L'idéal, est une colère fondée, avec une expression parfaitement maîtrisée, qui dit exactement ce qui ne va pas en "nommant" le comportement, et affirmant clairement ce qui est juste et pourquoi, sans agresser l'autre dans sa personne ...
Voilà ! Je suis crevé, et je vais me coucher ! Bonne nuit !
Re: Avez-vous l'impression de passer systématiquement inaperçu ?
Rolland,
Je répondrais plus en détail dans quelques jours, en attendant:
Oui, je pense que c'est ça. C'est un outil que j'utilise toujours, mais avec beaucoup moins d'effort qu'au début, et de manière naturelle, je dirais même, sans trop y réfléchir.
Content de voir que ce que j'ai écrit t'a plu, même si je m'attendais à une petite leçon du papy
Je répondrais plus en détail dans quelques jours, en attendant:
et une influence sur les émotions par la pensée. (l'inverse marche aussi, mais est plus difficile à détecter, me semble-t-il).
Quand on a "appris" un "truc", une fois qu'il est "enregistré", on va s'en servir de manière spontanée dans les circonstances appropriées, et "avant même" que le besoin ne s'en fasse sentir, à la même intensité que quand on a découvert le "truc". Explication ?
Oui, je pense que c'est ça. C'est un outil que j'utilise toujours, mais avec beaucoup moins d'effort qu'au début, et de manière naturelle, je dirais même, sans trop y réfléchir.
Content de voir que ce que j'ai écrit t'a plu, même si je m'attendais à une petite leçon du papy
versus- Messages : 154
Date d'inscription : 18/06/2012
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