N'avez-vous jamais envié la bêtise?
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Forum ZEBRAS CROSSING :: La zébritude :: Discussions générales relatives à la zébritude :: Caractéristiques liées à la douance
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Re: N'avez-vous jamais envié la bêtise?
Oui.cecileh a écrit:Avez-vous déjà ressenti ce même sentiment?????
Probablement vu que les Z semblent pouvoir partir en boucle ou digressions très facilement sur un évènement, un mot...cecileh a écrit:...je n'aurais pas été plus heureuse si toutes ces pensées et questionnements ne faisaient pas partie de ma vie.
On se prend naturellement plus la tête ^^
"Des fois" on oublie aussi de profiter des choses simplement.
J'avais lu un petit roman sympa (mais à la chute bizarre à mon gout), "Comment je suis devenu stupide", où le personnage principal cherche à devenir "normal"
Invité- Invité
Re: N'avez-vous jamais envié la bêtise?
Je la pratique en amateur de temps en temps. Je n'ai pas réussi à passer pro.
Il existe une machine extraordinaire pour cela, la télé réalité grâce à elle j'ai compris le concept de vide absolu.
Il existe une machine extraordinaire pour cela, la télé réalité grâce à elle j'ai compris le concept de vide absolu.
Flo tant- Messages : 265
Date d'inscription : 27/06/2012
Age : 48
Localisation : Bordeaux
Re: N'avez-vous jamais envié la bêtise?
Ca me fait penser à la chanson sur les imbéciles heureux !
"C'est vrai qu'ils sont plaisants tous ces petits villages
Tous ces bourgs, ces hameaux, ces lieux-dits, ces cités
Avec leurs châteaux forts, leurs églises, leurs plages
Ils n'ont qu'un seul point faible et c'est être habités"
C'était la pause Brassens.
J'ai toujours aimé cette idée "d'imbécile heureux", cette idée de ne pas se poser trois cent questions à la seconde, de se satisfaire de peu. Plusieurs fois j'ai voulu être comme ça, ne connaissant pas le bouton "cerveau en vacances" (d'ailleurs, si quelqu'un connaît une solution, je suis preneuse!).
"C'est vrai qu'ils sont plaisants tous ces petits villages
Tous ces bourgs, ces hameaux, ces lieux-dits, ces cités
Avec leurs châteaux forts, leurs églises, leurs plages
Ils n'ont qu'un seul point faible et c'est être habités"
C'était la pause Brassens.
J'ai toujours aimé cette idée "d'imbécile heureux", cette idée de ne pas se poser trois cent questions à la seconde, de se satisfaire de peu. Plusieurs fois j'ai voulu être comme ça, ne connaissant pas le bouton "cerveau en vacances" (d'ailleurs, si quelqu'un connaît une solution, je suis preneuse!).
NinaBBZ- Messages : 17
Date d'inscription : 24/11/2012
Age : 32
Localisation : Paris
Re: N'avez-vous jamais envié la bêtise?
À mon avis, la bêtise nous menace de tous côtés, celle qu'on adopte, ou qu'on se résout à adopter, et celle dont on est moins conscient. Alors, si l'on éprouve le besoin de rêvasser et de bêtifier, c'est sans doute que ne pas le faire, ce serait aller contre notre nature. J'ai parlé d'intransigeance plutôt que d'exigence sans aller jusqu'à poser la question, mais je pense qu'elle se pose en effet... Elle se pose en pratique pour moi, parce que je ne verrais pas en champion de l'action ni même de la pensée au point de me couper des relations ordinaires, empreintes de relâchement et de douceur.Zébu a écrit:Mais quel est l'intérêt de cette de l'intransigeance ?
N'est-ce pas là une autre "bêtise" ?
Pourtant je pense qu'on vit plus ou moins bien une exigence qui peut aller jusqu'à l'intransigeance, et que c'est plutôt l'obstination dans cette voie qui serait identifiable à de la bêtise.
Quoi qu'il en soit, je n'avais jamais réfléchi à tout cela. Grâce à notre exigence à tous deux, je suis donc devenu moins bête.
Pieyre- Messages : 20908
Date d'inscription : 17/03/2012
Localisation : Quartier Latin
je me suis relue....
Et, outre le fait qu'il est bon de "se sentir beau et con à la fois, mais juste une heure durant", ma question était plus "précise" heuu..... mauvais adjectif....
Ce que je voulais vraiment dire (j'ai du mal à bien exprimer ce que je ressens... nondidjuuuu!!!!) et c'est pour cela que je parlais de Rousseau.... Peut-on envier de n'avoir jamais connu ce que nous connaissons, dans quel cas, cette connaissance ne nous manquerait nullement. Mais comme nous en avons connaissance, il nous est impossible d'imaginer que nous pourrions nous en passer..... sauf "pour une heure quelques fois...."
Bon ben comme disait Preskovic (excellent pâtissier bulgare...) : je vous présente toutes mes confuses!!!
Ce que je voulais vraiment dire (j'ai du mal à bien exprimer ce que je ressens... nondidjuuuu!!!!) et c'est pour cela que je parlais de Rousseau.... Peut-on envier de n'avoir jamais connu ce que nous connaissons, dans quel cas, cette connaissance ne nous manquerait nullement. Mais comme nous en avons connaissance, il nous est impossible d'imaginer que nous pourrions nous en passer..... sauf "pour une heure quelques fois...."
Bon ben comme disait Preskovic (excellent pâtissier bulgare...) : je vous présente toutes mes confuses!!!
cecileh- Messages : 37
Date d'inscription : 13/11/2012
Age : 51
Localisation : Bruxelles
Re: N'avez-vous jamais envié la bêtise?
Bon, j'avais bien vu cet aspect là au début, en parlant du rêve et de l'état éveillé, et puis je me suis engouffré moi aussi sur la problématique de la bêtise, parce qu'elle attire, forcément.
Je me demande si la question que tu abordes ne se rapproche pas d'une autre, assez classique. C'est celle de Cioran quand il se demande s'il n'aurait pas mieux valu ne pas être né.
Cela consiste à se placer dans une position de surplomb, comme si on pouvait avoir le choix entre notre existence et celle qu'on aurait eu si l'on avait été différent.
Je crois que ce qu'on peut envisager raisonnablement, c'est que les circonstances auraient pu être différentes, en se plaçant, non pas en un surplomb métaphysique, mais à l'âge de la petite enfance, en supposant que notre intelligence, ou notre lucidité de l'âge adulte, auraient été déterminées de façon décisive par notre éducation et plus généralement par notre environnement.
Alors, en ce cas, je pense qu'on peut en effet se dire qu'il aurait mieux valu que notre développement ne privilégie pas des qualités qui ne nous ont pas apporté l'épanouissement et le bonheur que nous aurions pu connaître sinon.
Personnellement, j'ai eu une enfance et une adolescence très peu déterminée par une éducation parentale, ni tellement par l'école, les médias ou les interactions au sein de ma classe d'âge. Il est douteux que j'aurais été très différent sur l'essentiel dans le cas contraire (hormis graves lacunes éducatives bien sûr). Mais c'est possible. Aussi je pourrais regretter un tel conditionnement. Je regrette bien de n'avoir pas connu une éducation plus contraignante, dans un sens positif, ce qui m'aurait donné sans doute une plus grande assurance dans la vie. Mais pour le reste, c'est-à-dire ce qui touche à mon développement intellectuel, je n'ai aucun regret.
Je me demande si la question que tu abordes ne se rapproche pas d'une autre, assez classique. C'est celle de Cioran quand il se demande s'il n'aurait pas mieux valu ne pas être né.
Cela consiste à se placer dans une position de surplomb, comme si on pouvait avoir le choix entre notre existence et celle qu'on aurait eu si l'on avait été différent.
Je crois que ce qu'on peut envisager raisonnablement, c'est que les circonstances auraient pu être différentes, en se plaçant, non pas en un surplomb métaphysique, mais à l'âge de la petite enfance, en supposant que notre intelligence, ou notre lucidité de l'âge adulte, auraient été déterminées de façon décisive par notre éducation et plus généralement par notre environnement.
Alors, en ce cas, je pense qu'on peut en effet se dire qu'il aurait mieux valu que notre développement ne privilégie pas des qualités qui ne nous ont pas apporté l'épanouissement et le bonheur que nous aurions pu connaître sinon.
Personnellement, j'ai eu une enfance et une adolescence très peu déterminée par une éducation parentale, ni tellement par l'école, les médias ou les interactions au sein de ma classe d'âge. Il est douteux que j'aurais été très différent sur l'essentiel dans le cas contraire (hormis graves lacunes éducatives bien sûr). Mais c'est possible. Aussi je pourrais regretter un tel conditionnement. Je regrette bien de n'avoir pas connu une éducation plus contraignante, dans un sens positif, ce qui m'aurait donné sans doute une plus grande assurance dans la vie. Mais pour le reste, c'est-à-dire ce qui touche à mon développement intellectuel, je n'ai aucun regret.
Pieyre- Messages : 20908
Date d'inscription : 17/03/2012
Localisation : Quartier Latin
Re: N'avez-vous jamais envié la bêtise?
Bonjour à toi,
Je ne suis pas persuadée qu'une éducation plus contraignante apporte plus de confiance...!?
Perso, je manquais énormément de confiance en moi (c'est sur tous mes rapports scolaires, comme si ça me définissait), préférais ne pas répondre pour ne pas me tromper car je pouvais répondre complètement à côté de la plaque!
Ma mère ne m'a pas lachée, elle m'a apporté du soutien, de l'encouragement, du temps, de l'acharnement p'tet aussi, la rigueur du travail fini, de la méthodologie... et hormi la rigueur qui m'a certainement aidée et la méthodo aussi peut-être (ou pas? mais en tout cas bien plus tard!), il a fallu que je développe seule mes moyens de défense.
Bon, il est vrai à l'inverse, elle ne m'aurait pas autant soutenue, je pense que j'aurais vite décroché, voire carrément fini en classe de perfectionnement (à l'époque).
Mais avec ou sans elle, je savais que je n'avais pas de facilité, mon environnement entier était là pour me le faire savoir. Je voyais bien qu'elle, elle voulait y croire et se donnait les moyens de m'en donner... mais cela ne m'apportait pas plus de confiance. Peut-être aurais-je tout simplement redoublé (comme il en avait été question dès le CP) pour commencer une année nouvelle avec des bases supplémentaires, cela m'aurait suffi à me sentir à l'aise...? mais bon, personne ne saura jamais.
Tout ça pour dire que la confiance, même si elle est interne, vécue dedans, ressentie ; elle dépend tellement du regard que les autres vous renvoie! Ma soeur était très douée, je la suivais de 1 an scolaire et décevais tous les profs... j'ai entendu tant de fois "tu es bête" (par les enfants le plus souvent) ou mes parents expliquer que ce n'était pas facile pour moi à l'école (en voyant l'air désolé ou l'air limite sournois des adultes en face....) que ma confiance ne pouvait se mettre en place. D'ailleurs, je ne sais pas trop ce qui m'en a apporté un peu au fil du temps. J'ai toujours une affreuse honte de mes lacunes culturelles mais j'ai appris à les assumer davantage (pas simple!) et à assumer plus ma "personnalité"...
Qu'en pensez-vous? D'après vous, un environnement structurant apporte-t-il à lui seul une confiance en soi?
Je ne suis pas persuadée qu'une éducation plus contraignante apporte plus de confiance...!?
Perso, je manquais énormément de confiance en moi (c'est sur tous mes rapports scolaires, comme si ça me définissait), préférais ne pas répondre pour ne pas me tromper car je pouvais répondre complètement à côté de la plaque!
Ma mère ne m'a pas lachée, elle m'a apporté du soutien, de l'encouragement, du temps, de l'acharnement p'tet aussi, la rigueur du travail fini, de la méthodologie... et hormi la rigueur qui m'a certainement aidée et la méthodo aussi peut-être (ou pas? mais en tout cas bien plus tard!), il a fallu que je développe seule mes moyens de défense.
Bon, il est vrai à l'inverse, elle ne m'aurait pas autant soutenue, je pense que j'aurais vite décroché, voire carrément fini en classe de perfectionnement (à l'époque).
Mais avec ou sans elle, je savais que je n'avais pas de facilité, mon environnement entier était là pour me le faire savoir. Je voyais bien qu'elle, elle voulait y croire et se donnait les moyens de m'en donner... mais cela ne m'apportait pas plus de confiance. Peut-être aurais-je tout simplement redoublé (comme il en avait été question dès le CP) pour commencer une année nouvelle avec des bases supplémentaires, cela m'aurait suffi à me sentir à l'aise...? mais bon, personne ne saura jamais.
Tout ça pour dire que la confiance, même si elle est interne, vécue dedans, ressentie ; elle dépend tellement du regard que les autres vous renvoie! Ma soeur était très douée, je la suivais de 1 an scolaire et décevais tous les profs... j'ai entendu tant de fois "tu es bête" (par les enfants le plus souvent) ou mes parents expliquer que ce n'était pas facile pour moi à l'école (en voyant l'air désolé ou l'air limite sournois des adultes en face....) que ma confiance ne pouvait se mettre en place. D'ailleurs, je ne sais pas trop ce qui m'en a apporté un peu au fil du temps. J'ai toujours une affreuse honte de mes lacunes culturelles mais j'ai appris à les assumer davantage (pas simple!) et à assumer plus ma "personnalité"...
Qu'en pensez-vous? D'après vous, un environnement structurant apporte-t-il à lui seul une confiance en soi?
Pieyre a écrit:Je regrette bien de n'avoir pas connu une éducation plus contraignante, dans un sens positif, ce qui m'aurait donné sans doute une plus grande assurance dans la vie. Mais pour le reste, c'est-à-dire ce qui touche à mon développement intellectuel, je n'ai aucun regret.
ébullitionnelle sensible- Messages : 134
Date d'inscription : 06/12/2012
Age : 46
Localisation : 37
Re: N'avez-vous jamais envié la bêtise?
C'est un sujet un peu différent que celui de la discussion en cours que tu abordes, mais je vais en dire quelques mots.
Déjà, ce sont les autres qui nous font confiance en effet, ce qui nous permet ce que nous devrions plutôt appeler de la foi en nous-mêmes, en nos capacités. Mais cela passe aussi par nos réussites propres, dont nous pouvons prendre la mesure du fait que ces réussites, nous ne les associons pas seulement à ce que les autres attendent, mais aussi à des possibilités subjectives que nous appréhendons comme objectives : pouvoir réaliser telle performance, qu'elle nous soit utile ou non, en relation directe avec les autres ou non.
Ensuite, il y a de multiples aspect de cette confiance, ou de cette foi en nos possibilités. Quand j'indique qu'une éducation plus contraignante m'aurait donné je pense plus d'assurance, c'est sur un aspect particulier, celui d'une plus grande responsabilité. J'ai été assez protégé dans mon enfance, sans doute un peu trop. Il aurait fallu que j'aie plus d'activités extérieures, qu'on me donne quelques objectifs aussi. Voilà ce que je voulais dire.
Déjà, ce sont les autres qui nous font confiance en effet, ce qui nous permet ce que nous devrions plutôt appeler de la foi en nous-mêmes, en nos capacités. Mais cela passe aussi par nos réussites propres, dont nous pouvons prendre la mesure du fait que ces réussites, nous ne les associons pas seulement à ce que les autres attendent, mais aussi à des possibilités subjectives que nous appréhendons comme objectives : pouvoir réaliser telle performance, qu'elle nous soit utile ou non, en relation directe avec les autres ou non.
Ensuite, il y a de multiples aspect de cette confiance, ou de cette foi en nos possibilités. Quand j'indique qu'une éducation plus contraignante m'aurait donné je pense plus d'assurance, c'est sur un aspect particulier, celui d'une plus grande responsabilité. J'ai été assez protégé dans mon enfance, sans doute un peu trop. Il aurait fallu que j'aie plus d'activités extérieures, qu'on me donne quelques objectifs aussi. Voilà ce que je voulais dire.
Pieyre- Messages : 20908
Date d'inscription : 17/03/2012
Localisation : Quartier Latin
Re: N'avez-vous jamais envié la bêtise?
Je t'avoue que non. Je suis trop absolutiste et idéaliste pour cela.cecileh a écrit:Avez-vous déjà ressenti ce même sentiment?????
Et puis j'aime trop la vie aussi. La vie telle que je la ressens et je la pense. Avec toutes ces dimensions et ces couleurs infinies. C'est si beau !!
J'en ai vraiment chié durant des années (à peu près durant 30 ans), j'ai du me battre pour en arriver où j'en suis (càd à un certain équilibre + sérénité). Mais non, même dans mes pires moments de souffrance et d'abattement, je n'ai jamais eu envie d'être bête ou ignare. Mourir, ça oui, j'en ai eu envie. Mais être bête, non. Ça aurait été pire que la mort...
PS : Et puis détrompons-nous, les gens bêtes souffrent aussi. Probablement moins intensément, mais le revers de la médaille est qu'ils n'ont pas forcément la même capacité de rebondir et d'évoluer (en tirant du positif de leurs malheurs) qu'ont la plupart des surdoués. Car si le surdoué douille un max quand il traverse une mauvaise passe et est souvent sujet aux montagne russes (alors que l'être humain "lambda" va moins osciller au niveau de ses humeurs), il a aussi des capacités pour rebondir et transcender ses souffrances que n'ont pas la plupart des gens.
Bliss- Messages : 12125
Date d'inscription : 11/11/2010
Re: N'avez-vous jamais envié la bêtise?
Pieyre a écrit:C'est un sujet un peu différent que celui de la discussion en cours que tu abordes, mais je vais en dire quelques mots.
Ensuite, il y a de multiples aspect de cette confiance, ou de cette foi en nos possibilités. Quand j'indique qu'une éducation plus contraignante m'aurait donné je pense plus d'assurance, c'est sur un aspect particulier, celui d'une plus grande responsabilité. J'ai été assez protégé dans mon enfance, sans doute un peu trop. Il aurait fallu que j'aie plus d'activités extérieures, qu'on me donne quelques objectifs aussi. Voilà ce que je voulais dire.
Désolée d'avoir dévié le sujet, je complète malgré tout.
Ok, je vois ce que tu veux dire. Sauf que moi, je n'avais pas d'attente vis-à-vis de moi-même étant petite et encore moins d'objectivité! Je faisais pour les autres et attendais leur validation, approbation et éventuelles félicitations. Je ne percevais pas les intérêts personnels que je pouvais avoir. D'où ma remarque.
Ensuite, moi aussi je regrette d'avoir manqué d'autonomie et de responsabilisation. J'étais perçue (certainement à juste titre) comme tête en l'air et maladroite, alors j'ai été comme toi, surcouvée. Ca m'a fait bizarre de partir en pension en 6è, là c'était le grand saut : l'internat, la jungle et la guerre des filles (école catho de filles). J'ai donc appris à peigner mes longs cheveux (!) et autres autonomies quotidiennes ordinaires.... et à me défendre (un peu). je n'ai pu m'affirmer qu'en en sortant après le bac. maintenant, on me dit d'un caractère bien trempé. Mais ça s'est construit de par ma soumission pendant 7 ans, tout dans les extrêmes...
Je m'étale, désolée...
ébullitionnelle sensible- Messages : 134
Date d'inscription : 06/12/2012
Age : 46
Localisation : 37
Re: N'avez-vous jamais envié la bêtise?
Pieyre a écrit:
Je me demande si la question que tu abordes ne se rapproche pas d'une autre, assez classique. C'est celle de Cioran quand il se demande s'il n'aurait pas mieux valu ne pas être né.
Cela consiste à se placer dans une position de surplomb, comme si on pouvait avoir le choix entre notre existence et celle qu'on aurait eu si l'on avait été différent.
Bien visé
Par contre, ce dont je suis convaincue, est que l'éducation est primordiale pour faire des gens que nous sommes, des personnes épanouies.
Je t'avoue que les résultats de mes tests m'ont apporté une bouffée d'air inimaginable.
J'ai un mari rayé et deux magnifiques enfants. Une ado TDHA (ah bon? ) testée en intelligence supérieur (mais pas HP... pour le moment??? )
et un petit bonhomme de 3 ans qui présente tous les "symptômes" rayés....
Je ferai de mon mieux pour qu'ils n'aient pas ce genre de questionnement (comme BLISS )
Force est de constater, quand-même, lorsqu'on se ballade sur le forum, que beaucoup sont ou ont été en souffrance.
Bonne soirée à toi, à tous!
cecileh- Messages : 37
Date d'inscription : 13/11/2012
Age : 51
Localisation : Bruxelles
Re: N'avez-vous jamais envié la bêtise?
Y'en a qui confondent bêtise et sérénité, on dirait.
Arkhèss- Messages : 737
Date d'inscription : 28/09/2012
Age : 43
Re: N'avez-vous jamais envié la bêtise?
Plutôt qui sont persuadés que la bêtise donne forcément de la sérénité. De manière générale on se fait une espèce d'idée du non-Z assez curieuse, une sorte d'Epsilon ou de robot vivant, menant sa vie dans la béatitude produite par une absence totale de pensées, d'émotions complexes, de questionnements...
Invité- Invité
Re: N'avez-vous jamais envié la bêtise?
C'est plus marrant d'être un non-Z, de toute façon. Ca te permet d'être un A,B,C,D,...,W,X ou Y. Voir même un 1, 2, 3.... pi, alpha, beta, gamma....
:p
Plus sérieusement... Ce sujet est d'une profonde bêtise, lui-même.
:p
Plus sérieusement... Ce sujet est d'une profonde bêtise, lui-même.
Arkhèss- Messages : 737
Date d'inscription : 28/09/2012
Age : 43
Re: N'avez-vous jamais envié la bêtise?
ce n'est pas la première fois que je te trouve " supérieurement cynique"...je trouve le sujet plutôt pertinent, manifestement tu ne souffres donc pas trop d'être un zèbre alors.Plus sérieusement... Ce sujet est d'une profonde bêtise, lui-même.
nikoku74- Messages : 1431
Date d'inscription : 22/06/2012
Age : 49
Localisation : Loire
Re: N'avez-vous jamais envié la bêtise?
Ce qui est "bête" dans ce topic, c'est de faire de la bêtise l'attribut ordinaire, universel, du normopensant. Envier l'état de sérénité que donnerait soi-disant la bêtise, et envier la normopensance, ce n'est pas la même chose, or, le post initial fait cette confusion.
A partir de là ben oui, sans cynisme hautain, on peut rejeter l'idée de faire du normopensant un ahuri sans pensées, il me semble !
La question n'est pas de savoir si on souffre ou pas, mais de ne pas disserter sur une "pensée normale", a fortiori assimilée à la "bêtise"... en fait complètement imaginaire et fantasmée. Non seulement assimiler les normopensants à de perpétuels imbéciles heureux est injurieux, mais de plus c'est se leurrer complètement, tant sur le terme imbécile que sur le terme heureux. On peut rêver d'un état de sérénité béate qu'induirait l'absence de questionnements, mais prétendre que c'est l'état normal de nos concitoyens...
Qui plus est, ne pas réfléchir avec acuité dans un monde devenu terriblement complexe est une source d'angoisses de premier ordre, devant ce constat terrifiant qu'on peine à contrôler la situation.
A partir de là ben oui, sans cynisme hautain, on peut rejeter l'idée de faire du normopensant un ahuri sans pensées, il me semble !
manifestement tu ne souffres donc pas trop d'être un zèbre alors
La question n'est pas de savoir si on souffre ou pas, mais de ne pas disserter sur une "pensée normale", a fortiori assimilée à la "bêtise"... en fait complètement imaginaire et fantasmée. Non seulement assimiler les normopensants à de perpétuels imbéciles heureux est injurieux, mais de plus c'est se leurrer complètement, tant sur le terme imbécile que sur le terme heureux. On peut rêver d'un état de sérénité béate qu'induirait l'absence de questionnements, mais prétendre que c'est l'état normal de nos concitoyens...
Qui plus est, ne pas réfléchir avec acuité dans un monde devenu terriblement complexe est une source d'angoisses de premier ordre, devant ce constat terrifiant qu'on peine à contrôler la situation.
Invité- Invité
Re: N'avez-vous jamais envié la bêtise?
Merci Fusain.
J'ajouterais que, non, je ne souffre pas tellement d'être moi. Je ne suis pas un équidé, ni un je-ne-sais-quoi... J'ai pas besoin d'un carcan qui va m'obliger à voir le monde d'une façon merdique. Je m'en passe volontiers.
Je préfère largement m'éclater, délirer, avec mes ami(e)s. Sont-ils "zèbres" ou non ? Franchement, j'en ai rien à foutre. Tout ce qui m'intéresse, c'est qu'en leur compagnie, je suis heureux. Point barre.
Enfin, je sais pas, ça me parait tellement simple... Faut pas s'étonner d'être isolé et malheureux quand on considère l'autre sous un angle aussi dévalorisant.
J'ai même envie de dire que pour des surdoués, vous êtes pas bien malins sur ce coup là.
J'ajouterais que, non, je ne souffre pas tellement d'être moi. Je ne suis pas un équidé, ni un je-ne-sais-quoi... J'ai pas besoin d'un carcan qui va m'obliger à voir le monde d'une façon merdique. Je m'en passe volontiers.
Je préfère largement m'éclater, délirer, avec mes ami(e)s. Sont-ils "zèbres" ou non ? Franchement, j'en ai rien à foutre. Tout ce qui m'intéresse, c'est qu'en leur compagnie, je suis heureux. Point barre.
Enfin, je sais pas, ça me parait tellement simple... Faut pas s'étonner d'être isolé et malheureux quand on considère l'autre sous un angle aussi dévalorisant.
J'ai même envie de dire que pour des surdoués, vous êtes pas bien malins sur ce coup là.
Arkhèss- Messages : 737
Date d'inscription : 28/09/2012
Age : 43
Re: N'avez-vous jamais envié la bêtise?
Je plussoie Fusain.
Bliss- Messages : 12125
Date d'inscription : 11/11/2010
Re: N'avez-vous jamais envié la bêtise?
j'ai souvent eu en tête que momentanément être plus bête m'apaiserait et me rendrait plus heureux, c'est en cela que je trouve le fil pertinent.
nikoku74- Messages : 1431
Date d'inscription : 22/06/2012
Age : 49
Localisation : Loire
Re: N'avez-vous jamais envié la bêtise?
Je me rallie sur la pertinence du post.
Heureusement que les normopensants ne sont pas considérés ici comme des imbéciles heureux!!!
Pour moi, la réfllexion était plus... nuancée et subtile. Il s'agissait de voir si plus on est intelligent (et clairvoyant), plus on souffre et donc moins on est heureux...
Dans l'expérience inverse, on peut se dire que moins on est "intelligent", moins on se rend compte de la réalité et moins on souffre.
Ceci, de manière générale, bien sûr! Car ça n'a rien à voir avec notre situation de vie (qui peut nous convenir, dans laquelle on est heureux, avec des gens qu'on aime... etc).
C'est + une sorte de facteur de bonheur, pas the Bonheur a l'état pur ni la souffrance à l'état pur. Disons une légèreté qui permettrait de profiter de chaque instant sans s'interroger sur les différents scénarios possibles de l'instant suivant par exemple.
Faire des caricatures n'est-il pas très réducteur?
Pour travailler avec des "déficients" (je déteste ce terme mais "troubles des fonctions cognitives" ne parle pas toujours à tout le monde), ils peuvent souffrir aussi, bien entendu! Mais ils souffrent d'être différent (comme nous certainement mais différemment puisque nous c'est notre fonctionnement, eux c'est un "moins que les autres"), ils souffrent d'avoir subi (sans pour autant avoir compris) des événements difficiles, notamment dans leur histoire personnelle... bref ça ne les rend pas du tout insensibles!!! Par contre, ils ne souffrent pas de se questionner sans cesse... à moins d'être autiste ou d'avoir un handicap du même "genre" (c'est moche dit comme ça, mais ça me vient comme ça, désolée).
perso, je ne néglige personne, chacun est un être humain et doit être considéré comme tel. Evitons donc les raccourcis peu éthiques... en tout cas, je n'avais pas senti cette idée réductrice (et méprisante) dans les messages précédents...
Heureusement que les normopensants ne sont pas considérés ici comme des imbéciles heureux!!!
Pour moi, la réfllexion était plus... nuancée et subtile. Il s'agissait de voir si plus on est intelligent (et clairvoyant), plus on souffre et donc moins on est heureux...
Dans l'expérience inverse, on peut se dire que moins on est "intelligent", moins on se rend compte de la réalité et moins on souffre.
Ceci, de manière générale, bien sûr! Car ça n'a rien à voir avec notre situation de vie (qui peut nous convenir, dans laquelle on est heureux, avec des gens qu'on aime... etc).
C'est + une sorte de facteur de bonheur, pas the Bonheur a l'état pur ni la souffrance à l'état pur. Disons une légèreté qui permettrait de profiter de chaque instant sans s'interroger sur les différents scénarios possibles de l'instant suivant par exemple.
Faire des caricatures n'est-il pas très réducteur?
Pour travailler avec des "déficients" (je déteste ce terme mais "troubles des fonctions cognitives" ne parle pas toujours à tout le monde), ils peuvent souffrir aussi, bien entendu! Mais ils souffrent d'être différent (comme nous certainement mais différemment puisque nous c'est notre fonctionnement, eux c'est un "moins que les autres"), ils souffrent d'avoir subi (sans pour autant avoir compris) des événements difficiles, notamment dans leur histoire personnelle... bref ça ne les rend pas du tout insensibles!!! Par contre, ils ne souffrent pas de se questionner sans cesse... à moins d'être autiste ou d'avoir un handicap du même "genre" (c'est moche dit comme ça, mais ça me vient comme ça, désolée).
perso, je ne néglige personne, chacun est un être humain et doit être considéré comme tel. Evitons donc les raccourcis peu éthiques... en tout cas, je n'avais pas senti cette idée réductrice (et méprisante) dans les messages précédents...
ébullitionnelle sensible- Messages : 134
Date d'inscription : 06/12/2012
Age : 46
Localisation : 37
Re: N'avez-vous jamais envié la bêtise?
Pour être honnête, j'ai bien plus envié l'insouciance et la facilité de la vie d'autrui plutôt que leur bêtise. Peut-être que pour certains, la bêtise et la non-zébritude sont liées, mais pas pour moi. La bêtise a une connotation péjorative et donc, je n'envie nullement ceux qui semblent cultiver cet art (parce que parfois, il est très très dur de croire qu'ils ne le font pas exprès), je serais à la limite de les plaindre.
Eclair Fou- Messages : 429
Date d'inscription : 02/12/2011
Age : 34
Localisation : Genève, Suisse
Re: N'avez-vous jamais envié la bêtise?
Si tu relis plus haut les précisions sur le sujet réel de ce post, tu comprendras que par "bêtise", j'entendais plutôt "ignorance".adcvh a écrit:Y'en a qui confondent bêtise et sérénité, on dirait.
Titre "accrocheur" un peu "à la JSF"... mais qui fait réagir, n'est-ce pas cela le but? D'ouvrir le débat...
Mais il y a, en effet, un sous-entendu de recherche de sérénité....
Te voilà bien présomptueux....adcvh a écrit:Plus sérieusement... Ce sujet est d'une profonde bêtise, lui-même.
Quel honneur (alors) de t'avoir parmi nous dans ce fil.....
C'est là-dessus que je voudrais réagir! C'est facile de juger.adcvh a écrit:Enfin, je sais pas, ça me parait tellement simple... Faut pas s'étonner d'être isolé et malheureux quand on considère l'autre sous un angle aussi dévalorisant.
J'ai même envie de dire que pour des surdoués, vous êtes pas bien malins sur ce coup là.
Je ne suis ni isolée, ni malheureuse. J'ai beaucoup d'amis, de tous horizons. Je n'ai jamais rejeté qui que ce soit sous prétexte qu'il n'était pas assez intelligent. Je passe pour une personne sociable, enjouée et un peu délirante même. En fait, j'aime les gens.
Mais, malgré la chance formidable que la vie m'a donnée, il m'arrive de temps en temps de "sombrer" dans une profonde mélancolie, je capte le mal-être des autres et ai du mal à m'en distancier.... Alors, oui, dans ces moments-là, je préférerais l'insouciance susmentionnée....
cecileh- Messages : 37
Date d'inscription : 13/11/2012
Age : 51
Localisation : Bruxelles
Re: N'avez-vous jamais envié la bêtise?
Personnellement, je ne parviens même pas à me la représenter. Je suis intimement convaincu que tout le monde porte un masque, et qu'en fait ils simulent tous.
Invité- Invité
Re: N'avez-vous jamais envié la bêtise?
Bonjour à toi,cecileh a écrit:Bonsoir à tous,
...
Et pourtant, comme je le sais, je ne pourrais m'en passer....
Avez-vous déjà ressenti ce même sentiment?????
Bonne et belle nuit !
Non, jamais. Pour rebondir sur le choix de Jacques Brel, il y en a une autre sur la bêtise qui est encore plus criante:
https://www.youtube.com/watch?v=NfwW76JzVQI
Ca ne donne pas envie
Etre Intelligent, même "trop", c'est un cadeau de la nature !
Cyrille
Re: N'avez-vous jamais envié la bêtise?
Oui mais le hamster ou quelque soit le nom qui lui est donné(e) est parfois exténuant, cette tendance à complexifier ce qui pourrait être simple aussi. Je n'envie pas la bêtise mais la simplicité. Cette capacité à ne pas se poser de question avant d'agir. Cette capacité à ne pas être une éponge émotionnelle, à ne pas tout interpréter par avance de peur de se prendre une grosse claque. De vivre le rapport à l'autre simplement, comme il vient, d'être normal quoi.
Roseau- Messages : 54
Date d'inscription : 28/12/2012
Age : 38
Re: N'avez-vous jamais envié la bêtise?
Je te rejoins... et en même temps je ne le conçois pas. J'aurais peur de ne plus vivre, en tout cas, de ne plus être moi. M'enfin des pauses de moi, ce serait cool de temps en temps
ébullitionnelle sensible- Messages : 134
Date d'inscription : 06/12/2012
Age : 46
Localisation : 37
Re: N'avez-vous jamais envié la bêtise?
Non je ne dis pas que je souhaite renoncer à moi même, mais juste avoir un rapport apaisé à moi même. Etre paralysé par la peur du risque, être sans cesse dans l'interprétation, être une éponge émotionnelle caractérisent pour moi un mal être. Alors oui au "cadeau de la nature" mais pas aux conséquences négatives d'une image de soi tronquée.
Roseau- Messages : 54
Date d'inscription : 28/12/2012
Age : 38
Re: N'avez-vous jamais envié la bêtise?
Comment dire ça...
C'est quoi être bête (par rapport à qui? à quoi?) ? C'est quoi être heureux ? Qu'est ce qui est important ? Est ce que c'est plus intelligent d'être dans le trop peu ou dans le trop plein ?(pour moi c'est la même) Est ce vraiment naturel l'hyper rationnalisation ? (c'est prouvé que non). L'intelligence n'est-il pas dans la souplesse (tout est relatif)? N'est ce pas un problème de vécu du temps ?... Est ce que les dépressions du à une conscience un peu plus développée par rapport à la moyenne ne sont ils pas une preuve d'une intelligence mal développée (entre deux : ce que je veux dire c'est que peut être, il y a intelligence supérieure par rapport à la moyenne mais pas suffisemment pour le dépasser.) ? Je ne sais pas trop. Si c'était nous la norme, la majorité en serait il autrement ? personnellement, je ressens un bonheur intense quand j'accepte certaines choses, que je les dépasse, que je ne mens plus. Je redécouvre le monde comme un enfant alors mais le bonheur ne peut être éternel puisque rien ne l'est. Les angoisses profondes ça se dépasse. Et ça revient. Et ça se redépasse. Heureux, pas heureux, heureux, pas heureux... On vit dans le paradoxe sans arrêt, dans l'absurde. Car qui est hyper conscient ? Je ne connais personne d'hyper conscient et surement pas nous même. L'omniprésence mon cul. Ceux qui en font trop ou pas assez pour moi c'est la même. On est tous CONS c'est humain, on ne peut pas le dépasser. Donc vous êtes cons et malheureux, désolé pour vous. (humour) Redevenir cons dans sa pseudo intelligence c'est peut être ça la vraie intelligence. Le rationnel c'est méga chiant tout seul mais comment vous faites ?!!!! Vous vous prenez trop au sérieux alors que PERSONNE en a les moyens ?!!! Vous pensez que je me trompe? Y a pas de problèmes on se rencontre quand vous voulez pour le prouver. Genre y a pas d'inconscience.................................................................................................................................................................... XPTDR (c'est un message de paix, sisi vraiment). La part des choses.
C'est quoi être bête (par rapport à qui? à quoi?) ? C'est quoi être heureux ? Qu'est ce qui est important ? Est ce que c'est plus intelligent d'être dans le trop peu ou dans le trop plein ?(pour moi c'est la même) Est ce vraiment naturel l'hyper rationnalisation ? (c'est prouvé que non). L'intelligence n'est-il pas dans la souplesse (tout est relatif)? N'est ce pas un problème de vécu du temps ?... Est ce que les dépressions du à une conscience un peu plus développée par rapport à la moyenne ne sont ils pas une preuve d'une intelligence mal développée (entre deux : ce que je veux dire c'est que peut être, il y a intelligence supérieure par rapport à la moyenne mais pas suffisemment pour le dépasser.) ? Je ne sais pas trop. Si c'était nous la norme, la majorité en serait il autrement ? personnellement, je ressens un bonheur intense quand j'accepte certaines choses, que je les dépasse, que je ne mens plus. Je redécouvre le monde comme un enfant alors mais le bonheur ne peut être éternel puisque rien ne l'est. Les angoisses profondes ça se dépasse. Et ça revient. Et ça se redépasse. Heureux, pas heureux, heureux, pas heureux... On vit dans le paradoxe sans arrêt, dans l'absurde. Car qui est hyper conscient ? Je ne connais personne d'hyper conscient et surement pas nous même. L'omniprésence mon cul. Ceux qui en font trop ou pas assez pour moi c'est la même. On est tous CONS c'est humain, on ne peut pas le dépasser. Donc vous êtes cons et malheureux, désolé pour vous. (humour) Redevenir cons dans sa pseudo intelligence c'est peut être ça la vraie intelligence. Le rationnel c'est méga chiant tout seul mais comment vous faites ?!!!! Vous vous prenez trop au sérieux alors que PERSONNE en a les moyens ?!!! Vous pensez que je me trompe? Y a pas de problèmes on se rencontre quand vous voulez pour le prouver. Genre y a pas d'inconscience.................................................................................................................................................................... XPTDR (c'est un message de paix, sisi vraiment). La part des choses.
Hybris&Pontalis- Messages : 140
Date d'inscription : 10/08/2012
Age : 35
Localisation : toulouse
Re: N'avez-vous jamais envié la bêtise?
Moi je comprends ceux qui l'envient.
Un jour, une amie à moi me disait son désespoir de la torture mentale qu'elle s'impose et me disait envier ceux qui aiment regarder un match de foot à la télé en buvant de la bière et en mangeant des saucisses.
Pour elle, c'était une image de bonheur facile et d'apparente simplicité que son questionnement incessant ne lui autorisait pas.
Je crois que c'est en effet une question de niveau de conscience.
Perso, j'ai réussi à relativiser et même si la misère mondiale m'est toujours insupportable, je sais aujourd'hui que j'y joue ma part de responsabilité, à ma manière, à mon niveau.
Je ne sais pas m'amuser devant un match en buvant de la bière et en mangeant des saucisses mais je crois que j'ai ma manière à moi pour déconner.
Je fais très bien l'andouille
Un jour, une amie à moi me disait son désespoir de la torture mentale qu'elle s'impose et me disait envier ceux qui aiment regarder un match de foot à la télé en buvant de la bière et en mangeant des saucisses.
Pour elle, c'était une image de bonheur facile et d'apparente simplicité que son questionnement incessant ne lui autorisait pas.
Je crois que c'est en effet une question de niveau de conscience.
Perso, j'ai réussi à relativiser et même si la misère mondiale m'est toujours insupportable, je sais aujourd'hui que j'y joue ma part de responsabilité, à ma manière, à mon niveau.
Je ne sais pas m'amuser devant un match en buvant de la bière et en mangeant des saucisses mais je crois que j'ai ma manière à moi pour déconner.
Je fais très bien l'andouille
Zarbitude- Messages : 8895
Date d'inscription : 06/12/2012
Localisation : Ici et maintenant
Re: N'avez-vous jamais envié la bêtise?
Comme j'aime à le dire "heureux les imbéciles!" et ma mère derrière, à chaque fois "Non! C'est heureux les simples d'esprit! oooh!" J'envie leur stabilité. Et oui parfois, je me dis que ce serait facile d'être simple... Mais quel gâchis!
anianka05- Messages : 987
Date d'inscription : 08/03/2013
Localisation : Toulouse, dans un corps fait de chair et d'os (je crois...)
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