Re: A la recherche d'Atoum

par Invité Mer 26 Déc 2012 - 10:53

Oui, j'associe aussi la musique aux mêmes choses que les tiennes, mais aussi à mes réflexions, à ce que j'analyse ... et je passe des fois énormément de temps à chercher une musique qui entre en vibration avec ce que je suis en train d'évoquer en moi, qui n'a souvent pas d'accroche directe au réel.

Il y a plus derrière chaque chose que ce que je peux me permettre d'entrevoir. Ainsi, cette musique qui entre en résonance avec toi, sans doute sert-elle d'amplificateur à tes ressentis, loupe sur l'instant, parallèle avec ton état ... mais ensuite ... continues-tu à l'aimer pour ça, ou trouve-t-elle un autre chemin qui t'amène à penser au pourquoi tu l'aimes en dehors des attaches dont tu me parlais au début ?

par Invité Mer 26 Déc 2012 - 11:11

Putain, c'est surprenant comme je peux lire ma vie dans cette chanson !!

Spoiler:

par Lemniscate le papillon Mer 26 Déc 2012 - 11:14

Oui, tout à fait, elle sert d'amplificateur, d'expression... au lieu de mettre des mots, je mets une chanson,

En fait, ça dépend des chansons, certaines restent attachées à une personne etc... et pour d'autres, cela évolue en simple plaisir à réécouter,( la mélodie, les paroles) sans que mes émotions s'y attachent de nouveau .... je m'aperçois donc à ce moment là, que j'ai changé mon état d'ésprit.

J'adore Taylor swift...je ne connaissais pas..

par Lemniscate le papillon Mer 26 Déc 2012 - 11:27

Le rap, par contre, j'ai du mal Mad

Chris brown, je l'ai !!! j'aime... Nina...pas mal !!! Wink

par Invité Mer 26 Déc 2012 - 11:41

Le rap ... Un cri issu des dernières générations. Un reflux rythmé comme les bruits de la ville, se répétant encore et encore. Avec une voix qui cherche a les couvrir ... à se dire !
Je ne me reconnais pas dans la sonorité mais bien dans la plupart des paroles, et dans la recherche d'un improbable oasis aussi ...

La musique est une des teintures de l'âme, dont les couleurs mutent et vibrent ...
Elle améne parfois les êtres à se réunir, comme le fait la foi en quelque chose, l'agora grecque ...
Elle est vibration, limbe entre soi et l'autre, instant de vérité ...

par Lemniscate le papillon Mer 26 Déc 2012 - 12:10

Il est vrai, que certains textes sont intéressant mais la musicalité est trop importante à mes oreilles pour que j'y adhére...

La musique est un médiateur, un prolongement de nos pensées...

par Invité Mer 26 Déc 2012 - 12:25

Je n'écouterais pas du rap en boucle non plus. Ceci étant, je m'y intéresse comme à tous les styles de musique, parce que, comme tu le dis, cette dernière est un prolongement des pensées. C'est un moyen de découvrir l'autre, parfois mieux qu'en parlant ...

L'adhérence ... un collage en quelque sorte. Une sorte de rigidification par là même ... J'ai en moi le sentiment qu'adhérer n'est pas partager mais se joindre, et que cela ôte une part de richesse, une part de souplesse, presque comme rajouter un poids à la chose à laquelle on se joint. Une accrétion.

Je pourrais aussi me faire l'avocat du contraire, en disant que cette accrétion peut, en fonction de la masse atteinte, déboucher sur une mutation qui produise autre chose. Alors, j'ai en moi une dualité ... vaut-il mieux rester détaché de tout et construire sa propre optique, sa propre autonomie ... ou vaut-il mieux s’agréger, quitte à renoncer à vouloir comprendre un jour où aboutira ma propre évolution ?

C'est sans doute manichéen, mais cette réflexion présente pour moi un mérite : Celle de me faire me demander ce dont j'ai intrinsèquement besoin. En fin de compte, prendre conscience de la Nécessité comme facteur suprahumain ... la nécessité d'évoluer !

par SoleilSombre Mer 26 Déc 2012 - 12:49

Position très manichéenne. Le juste équilibre entre les deux. On ne se définit comme individualité que par rapport aux autres. Par moments, le retour sur soi est salutaire. Viser a exprimer son individualité avec une posture d'ouverture aux autres ?

par SoleilSombre Mer 26 Déc 2012 - 12:52

As-tu lu Sartre ? Ses romans qui sont plus parlants que ses oeuvres philosophiques (jargonisantes) ? Il plonge en plein dans ces sujets. Sans parler de la question éthique...

par Lemniscate le papillon Mer 26 Déc 2012 - 12:53

"L'adhérence ... un collage en quelque sorte. Une sorte de rigidification par là même ... J'ai en moi le sentiment qu'adhérer n'est pas partager mais se joindre, et que cela ôte une part de richesse, une part de souplesse, presque comme rajouter un poids à la chose à laquelle on se joint. Une accrétion.
"

Pas forcément, on peux "adhérer" tout en ayant un certain recul, une observance du groupe, un détachement, comme un dédoublement de sa personne, une qui s'identifit l'autre qui analyse.... (côté Z sûrement.?) cela permet de garder la légereté, la libérté .... on peut faire et être les deux à la fois... c'est mon avis

par Invité Mer 26 Déc 2012 - 12:54

Oh non SolSoie !!! On ne se définit pas comme individualité par rapport aux autres. Nous sommes indivis par essence !!! Il suffit juste de l'accepter.

Ceci étant, et quand cela est clair, on peut s'ouvrir aux différences je pense.

par Invité Mer 26 Déc 2012 - 12:55

Oui j'ai lu Sartre. L'être et le néant. Et il suffit de fermer les yeux et se boucher les oreilles pour comprendre qu'il n'y a que deux choses : Soi et l'extérieur de Soi ...

par Invité Mer 26 Déc 2012 - 12:57

L'un qui s'identifie et l'autre qui analyse dis-tu, Lemniscate ...

Oui ... c'est ce que je pense faire. Renforcer mon identité par mon travail sur moi même, et analyser ce qui m'est nécessaire ou pas. Nous sommes d'accord. Et comme je suis de plus en plus maitre de moi, j'ai de moins en moins besoin d'adhérence Smile

par Lemniscate le papillon Mer 26 Déc 2012 - 13:00

S'adhére ça adhére.... pour se coller au plafond ? Wink

par Invité Mer 26 Déc 2012 - 13:02

Pour s'alléger, pour passer outre aux cris et aux larmes Wink

par Invité Mer 26 Déc 2012 - 13:06

Je suis un peu comme un géocroiseur. Seul dans l'espace à chercher ma route ...
Un jour l'accrétion se fera. peut-être pas dans le silence, mais cela sera une recréation Razz

par Lemniscate le papillon Mer 26 Déc 2012 - 13:06

Et vider ses poches, ses valises, ses malles...laisser à terre, à la terre nos problèmes....

par SoleilSombre Mer 26 Déc 2012 - 13:07

Je n'ai pas la meme vision de la vie...Et c'est tres bien...
Sartre permet de se positionner. On adhere ou pas. Tu es essentialiste comme tu l'exprimes. Je suis dans l'existence de plein pieds. Question de construction Smile

Ce qui m'interesse le plus chez les autres est leur difference....

par Invité Mer 26 Déc 2012 - 13:13

Ce qui m'intéresse le plus chez les autres c'est le moyen de les communiquer calmement sur leurs différences quand ils sont le plus conscient possible, et qu'ils les assument pleinement.
Il ne me plait pas de défendre mes positions, parce que je les sais miennes, relatives, obscures pour les autres souvent. Je n'ai qu'à les vivre, pas à les glorifier ou les imposer. Donc, je ne peux comprendre que d'aucuns essayent de le faire, tu vois ?
L'existence est une superposition de différences, et notre regard sur nous-même prouve bien que nous changeons aussi et que nous arrivons parfois à nous sentir en opposition interne. Si j'ai la force de le constater pour moi, pourquoi ne le ferai-je pas pour les autres, en les laissant vivre ce qu'ils ont à vivre sans "juger" ?

par MysticApocalypse Mer 26 Déc 2012 - 13:16

Lemniscate
coucou comment vas tu?
je decouvre ton fil que je vais mettre en sujet surveillés car nous nous sommes croisées,appréciées je crois donc je passe par ici te souhaiter de tres bonnes fêtes de fin d'année!
bisous!

par Invité Mer 26 Déc 2012 - 13:24

Hello Mumu Smile

Contente de te voir par ici, et que ce lieu serve aussi d'espace de retrouvailles Wink

par Lemniscate le papillon Mer 26 Déc 2012 - 13:33

Espace empli de partage et de bienveillance.... merci à toi Neme 6 m'était conté... Bisous

par Invité Mer 26 Déc 2012 - 13:36

Merci à toi d'être là, simplement, Lemniscate Bisous

par Lemniscate le papillon Mer 26 Déc 2012 - 13:38

Ohhhh merki... Embarassed

par Invité Mer 26 Déc 2012 - 13:42

Tu vois, Lemniscate, ce qui me plait ... c'est le partage. C'est de se dire, dans ses joies, ses blessures. De poser les choses, d'y réfléchir, de partager des conclusions, de trouver, de créer du calme ... ensemble.
De regarder en commun des chemins qui diffèrent, de ne pas les juger. De ne pas imposer ne manière de faire ni d'être, donc de ne pas les faire porter à d'autres.
D'être soi quoi, en prenant la précaution de ne pas heurter les bleus que d'autres "cachent" et donc d'éviter aussi que l'on nous le fasse avant que les nôtres ne soient guéris.

Cela demande certainement d'avoir parcouru un bon nombre d'années de vie, n'est-ce pas ?

par Lemniscate le papillon Mer 26 Déc 2012 - 14:09

Je plussoie.... Laughing

Ahhh, le jugement... c'est ma grande hantise... c'est pour cela que je ne poste pas grand chose... de peur de...
Mais avec toi j'ai osé...hihi... ( et un verrou qui saute... yé!!)

Et oui, c'est le privilège de l'âge... Laughing

par Invité Mer 26 Déc 2012 - 14:11

Quelques citations de toute beauté de Louis-Ferdinand Céline sur lesquelles je médite souvent ...

"Je refuse la guerre et tout ce qu'il y a dedans. Je ne la déplore pas moi... Je ne me résigne pas moi...Je la refuse tout net avec tous les hommes qu'elle contient, je ne veux rien avoir à faire avec eux, avec elle. Seraient ils 995 même et moi tout seul, c'est eux qui ont tort et c'est moi qui ai raison car je suis le seul à savoir ce que je veux : je ne veux plus mourir."

------

"La vérité, c'est une agonie qui n'en finit pas. La vérité de ce monde c'est la mort. Il faut choisir, mourir ou mentir. Je n'ai jamais pu me tuer moi."

------

"L'amour, c'est l'infini mis à la portée des caniches."

------

"Autant pas se faire d'illusions, les gens n'ont rien à se dire, ils ne se parlent que de leurs peines à eux chacun, c'est entendu. Chacun pour soi, la terre pour tous."

------

"Le train est entré en gare. Je n'étais plus très sûr de mon aventure quand j'ai vu la machine. Je l'ai embrassé Molly avec tout ce que j'avais encore de courage dans la carcasse. J'avais de la peine, de la vraie, pour une fois, pour tout le monde, pour moi, pour elle, pour tous les hommes.
C'est peut-être ça qu'on cherche à travers la vie, rien que cela, le plus grand chagrin possible pour devenir soi-même avant de mourir.
Des années ont passé depuis ce départ et puis des années encore... J'ai écrit souvent à Detroit et puis ailleurs à toutes les adresses dont je me souvenais et où l'on pouvait la connaître, la suivre Molly. Jamais je n'ai reçu de réponse.
La Maison est fermée à présent. C'est tout ce que j'ai pu savoir. Bonne, admirable Molly, je veux si elle peut encore me lire, qu'elle sache bien que je n'ai pas changé pour elle, que je l'aime encore et toujours, à ma manière, qu'elle peut venir ici quand elle voudra partager mon pain et ma furtive destinée. Si elle n'est plus belle, eh bien tant pis! Nous nous arrangerons! J'ai gardé tant de beauté d'elle en moi et pour au moins vingt ans encore, le temps d'en finir.
Pour la quitter il m'a fallu certes bien de la folie et d'une sale et froide espèce. Tout de même, j'ai défendu mon âme jusqu'à présent et si la mort, demain, venait me prendre, je ne serais pas, j'en suis certain, jamais tout à fait aussi froid, vilain, aussi lourd que les autres, tant de gentillesse et de rêve Molly m'avait fait cadeau dans le cours de ces quelques mois d'Amérique."

------

"Il existe pour le pauvre en ce monde deux grandes manières de crever, soit par l'indifférence absolue de vos semblables en temps de paix, ou par la passion homicide des mêmes en la guerre venue. S'ils se mettent à penser à vous, c'est à votre torture qu'ils songent aussitôt les autres, et rien qu'à ça. On ne les intéresse que saignants les salauds ! Princhard à cet égard avait eu bien raison. Dans l'imminence de l'abattoir, on ne spécule plus beaucoup sur les choses de son avenir, on ne pense guère qu'à s'aimer pendant les jours qui vous restent puisque c'est le seul moyen d'oublier son corps un peu, qu'on va vous écorcher bientôt du haut en bas.
Comme elle me fuyait Musyne, je me prenais pour un idéaliste, c'est ainsi qu'on appelle ses propres petits instincts habillés en grands mots."

------

"Je l'avais bien senti, bien des fois, l'amour en réserve. Y'en a énormément. On peut pas dire le contraire. Seulement c'est malheureux qu'ils demeurent si vaches avec tant d'amour en réserve, les gens. Ca ne sort pas, voilà tout. C'est pris en dedans, ça reste en dedans, ça leur sert à rien. Ils en crèvent en dedans, d'amour."

------

"C'est peut-être ça qu'on cherche à travers la vie, rien que cela, le plus grand chagrin possible pour devenir soi-même avant de mourir."

------

"Toute possibilité de lâcheté devient une magnifique espérance à qui s'y connaît. C'est mon avis. Il ne faut jamais se montrer difficile sur le moyen de se sauver de l'étripade, ni perdre son temps non plus à rechercher les raisons d'une persécution, dont on est l'objet. Y échapper suffit au sage."

------

"On est puceau de l'Horreur comme on l'est de la volupté."

------

"Pendant la jeunesse, les plus arides indifférences, les plus cyniques mufleries, on arrive à leur trouver des excuses de lubies passionnelles et puis je ne sais quels signes d’un inexpert romantisme. Mais plus tard, quand la vie vous a bien montré tout ce qu’elle peut exiger de cautèle, de cruauté, de malice pour être seulement entretenue tant bien que mal à 37°, on se rend compte, on est fixé, bien placé pour comprendre toutes les saloperies que contient un passé. Il suffit en tout et pour tout de se contempler scrupuleusement soi-même et ce qu’on est devenu en fait d’immondice. Plus de mystère, plus de niaiserie, on a bouffé toute sa poésie puisqu’on a vécu jusque-là. Des haricots, la vie."

------

"Pour que, dans le cerveau d'un couillon, la pensée fasse un tour, il faut qu'il lui arrive beaucoup de choses et des bien cruelles."

------

"Avec les mots on ne se méfie jamais suffisamment, ils ont l’air de rien les mots, pas l’air de dangers bien sûr, plutôt de petits vents, de petits sons de bouche, ni chauds ni froids, et facilement repris dès qu’ils arrivent par l’oreille par l’énorme ennui gris mou du cerveau. On ne se méfie pas d’eux des mots et le malheur arrive."

par Invité Mer 26 Déc 2012 - 14:20

Le jugement une hantise ...

Pourquoi ? C'est un étalonnement, bien que je préfère de loi le mot "jauger", car ce dernier considère une relativité alors que "juger" présage à mon avis que la vérité n'est primordialement que dans un sens ...

Être hanté par la possibilité de se tromper, donc de juger, empêche d'agir il me semble. Je me donne à présent le droit de me tromper, et ainsi je l'admet aussi pour les autres. Donc, en fait, je me jauge dans mes imperfections ... enfin ... j'ose l'espérer ...

par Invité Mer 26 Déc 2012 - 14:22

J'ai oté la jalousie, l'envie ... de ma vie. Je me réjouis du bonheur des autres et cela m'enlève un poids.
Je suis moi, de plus en plus. Et cela me donne la possibilité d'entretenir plus ardemment ma flamme Smile

par Lemniscate le papillon Mer 26 Déc 2012 - 14:48

N'ayant pas confiance en moi, ni en mes capacités.... le jugement s'applique dans le sens, ou les "autres "vont me juger sans bienveillance...( comme étant nul ) cela me blesse et me renvoie encore plus fort à ma nullité....

Je n'ai pas peur de me tromper et l'admet, je suis extrèmement pérfectible et grandis avec les échanges... je ne juge pas les autres bien au contraire, je suis trés tolérante.... sauf envers ceux qui montrent de l'agressivité et de la méchanceté....

par Invité Mer 26 Déc 2012 - 14:55

Tu sais Lemniscate, n'ont d'importance que les choses auxquelles tu donnes, toi, importance Wink

Alors, effectivement, si l'estime que tu as de toi te fait te sentir inférieure aux autres, cela ne peut effectivement pas trop coller ...

De mon coté, je ne restreint pas mes contacts à ce que l'on appelle "intelligence". C'est loin d'être une fait avéré d'une part, c'est loin de donner l'image d'un être, et d'autre part l'échelle qui la mesure est civilisationnelle.

Il est normal, à mon sens, de ne pas se croire ni au dessus ni en dessous des autres. De ne donc pas prendre ombrage de n'être pas écouté ni compris, mais juste de savoir que nous sommes tous une goutte d'eau comme les autres ... et de l'assumer pour ce que c'est.

Je suis content que tu trouves en ma compagnie un endroit pour te dire Smile

par Lemniscate le papillon Mer 26 Déc 2012 - 15:03

Oui c'est exceptionnel...et nouveau pour moi, de me dire !!! en publique

Je dois sortir... mais je reviens tout à l'heure pour de nouveaux échanges...
A pluch

par Invité Mer 26 Déc 2012 - 15:08

A tout à l'heure Wink

Se "cacher" ne fait pas disparaitre ce qui est en dedans, ça le fait juste macérer ... et pourrir parfois. Ton vécu est ton vécu. Pourquoi en avoir "peur" ?
Se libérer de ce poids, c'est aussi faire connaissance avec sa force, un peu mieux aller en soi Smile

par Invité Mer 26 Déc 2012 - 15:26

Un petit exemple tiré de Dune (David Lynch, 1984) ...

C'est comme cela que je vois ma vie. On peut m'attaquer avec force, alors aucune arme ne passe. Si cette dernière arrive avec lenteur, elle a des chances de traverser mon bouclier et de me toucher, mais j'ai aussi le temps de la parer.

Je n'aime pas les affrontements, les pressions qui ne me laissent pas être moi, qui me demandent de changer vite, d'accepter sans réfléchir, sans poser les choses, sans peser les choses ... Et je les bloque.

La vie semble prise comme devant à tout prix être une confrontation. Eh bien je tiens à croire qu'elle peut rester une collaboration, un échange peuplé de respect de valeurs mutuelles, tant que faire se peut ... Smile

par MysticApocalypse Mer 26 Déc 2012 - 16:02

Neme6 a écrit:
http://www.youtube.com/watch?v=L5jI9I03q8E

Putain, c'est surprenant comme je peux lire ma vie dans cette chanson !!

Spoiler:

quand on croit ,ne rien avoir ,ne rien valoir,alors autant regarder ce que l'on sait de nous,ce qu'il y a de meilleur,le coeur, malgré les errances ,les defaites tant qu'ils ne font de mal a personne autant de se faire le moins de mal possible.....
être empathiques implique de souffrir mais aussi d"apprendre l'essentiel.......que rien est jugeable tant qi'on ne l'a pas vécu!... ceux qui causent du mal aux autres ne souffrent pas car ils ne se posent pas de questions!

par Invité Mer 26 Déc 2012 - 16:05

Merci mumu117 Smile

par MysticApocalypse Mer 26 Déc 2012 - 16:17

franchement plutot merci a toi je retrouve ici tout ce qui me touche ,le fait de devoir être "moulés" pour être acceptes ,devoir se cacher,,se ^proteger,ne jamais être vraiment soi par protection envers quoi,envers qui?
nous nous devons a nous même de pouvoir être.....sans apparats,ni arrieres ni faux self,juste nous.....
pas facile dans un monde où l'on doit paraitre.....alors merci a ceux qui osent se montrer dans leuir vrai réalité,c'est tellement plus riche,on a tous à y gagner en sincerite ne serait ce qu'envers nous même!

heureuse de te connaitre neme6 bienvenu au club des gens authentiques!

par Invité Mer 26 Déc 2012 - 16:30

Re

Toi aussi tu m'apportes dans ce qui me touche Smile

Tu sais, mumu ... je crois qu'il faut mettre des points d'arrêts quand on est trop touché, trop blessé. Des points d'arrêts qui peuvent être levés si l'autre comprend la souffrance qu'il nous inflige, parfois sans même en avoir conscience (et quand j'écris cela, je n'excuse rien, je constate simplement. Je me l'applique aussi d'ailleurs.

Ne pas savoir le faire c'est se sacrifier pour des raisons fallacieuses ou pour atteindre un rêve hors du concret.

Nous ne pouvons avoir la vérité, donc nous ne pouvons "sauver" personne, pas plus que quiconque peut nous sauver. Alors, rester authentique est une des meilleures voie oui, je pense. Ne pas avoir peur de nos différents constituants en est le premier pas je le crois.

Ainsi, le partage pour ce qu'il est est une de voies de connaissance de soi et de l'autre, ouvre les yeux sur des choses inconnues ou improbables, peut susciter des commentaires (à prendre pour des éléments de construction si on le souhaite) ... qu'il faut savoir extraire de la formulation et prendre pour avis sans se formaliser. Ce que j'ai souligné, je viens de l'apprendre tu vois, et ça me libère aussi ^^

Bien à toi Smile

par Invité Mer 26 Déc 2012 - 16:41

En fait j'ai l'impression que l'on peut sortir du phénomène de consommation our revenir vers nous.

Je pense que l'on nous a fait croire (de manière voulue ou non) que nous devions lutter pour être, qu'il fallait à tout prix être différencié dans son paraitre, dans sa consommation unicitaire. L'éclatement des entreprises, des cellules familiales, des repères, nous ont fait être seuls. Très seuls. Et tous, nous voulions sortir la tête hors de l'eau, respirer, être ... et revenir en groupe sans forcément savoir le faire. En gardant ce qui a construit notre isolement mais en désirant le quitter en même temps ...

C'est très dur de gérer cela, de vivre au milieu de gens qui se referment sur leurs désirs de paraitre, d'être entendus.

Alors, en comprenant un peu d'où cela vient (sans avoir prétention à détenir quelque vérité que ce soit), je me dit que c'est vaine lutte. Qu'il suffit d'exister et c'est tout.

Bisous

par MysticApocalypse Mer 26 Déc 2012 - 16:44

voila un partage que j'appelle constructif quand on reste soi quoi qu'il arrive ,par pour plaire a quiconque car tout ça n'est que passager,mais ne pas se cacher derriere des barrieres protectrices (les notres) pour se fondre dans un idéal qui peut parfois se fondre à celui des autres parce que l'on veut que les autres ressentent comme nous alors que c'est impossible car chacun son vecu !le plus important etant,même si ce que l'on perçoit de nous ne semble pas coller aux autres est de ne pas trop s'eloigner de soi......pas toujours evident quand on a passe sa vie au service du bien être des autres,que l'on nous dit constament de penser à nous et que cela est impossible car le bien etre ses autres est nôtre bien être!

par Invité Mer 26 Déc 2012 - 16:55

Mumu ... pour pouvoir mieux offrir, il faut prendre soin de soi, tu ne crois pas ?

Se réparer, c'est aussi tenir compte de l'autre, n'est-ce pas, si on lui dit pourquoi on le fait ? Maintenant, si ce dernier ne veut pas l'admettre et le comprendre, ou même imaginer que nous puissions aussi être en peine; il ne faut pas insister, juste s'occuper de soi et attendre. Comme je le disais plus haut, rien n'est impossible ... comme rien n'est certain.

Alors vivons-nous ...

par MysticApocalypse Mer 26 Déc 2012 - 17:03

personne ne m'empeche plus d'être MOI sauf moi pour correspondre a quelque chose qui me ressemble mais n'est pas totalement moi car être soi comme je le suis implique que que ma sensibilite me fasse passer pour une personne faible alors que j'ai surmonté des montagnes mais je reste toujours frustrée quoiqu'il arrive de devoir cacher ma vrai sensibilite pour ne pas laisser les requins de profiter de ce si bel appat que je fait!
comment être soi sans se faire bouffer quand on est trop TOUT tout en restant soi!?

par Invité Mer 26 Déc 2012 - 17:06

En admettant que les limites des autres, celles qu'ils manifestent, peuvent être également manifestées par nous Smile

par Invité Mer 26 Déc 2012 - 19:29

Ce qu'il y a de curieux, et sur quoi je suis en train de réfléchir, est la chose suivante :

Beaucoup aimeraient que l'on se penche sur leurs blessures et qu'on les comprennent, mais sans pour autant se pencher sur les blessures des autres.

En parallèle à cela, il y a les événements et la culture apportés à la naissance, que cela soit au travers de l'âge ou de la situation géographique, pour ne citer que ces deux points.

Je ne peux pas croire que cela ne pose pas problème. Tout est réuni pour donner là un cocktail détonnant, et je le sens arriver. Seule l'acceptation des faits, venant de moi ou d'ailleurs, peut permettre de traverser cela à mon sens. Lâcher-prise et laisser l'égo de coté ... c'est la voie Smile

par MysticApocalypse Mer 26 Déc 2012 - 19:38

le lacher prise le maitre mot mais tellement si dur a aplliquer pour des personnes qui n'ont de cesse de vouloir tout controler !!!
le lacher prise sur ce qui nous obsede......la victoire sur soi!

par Invité Mer 26 Déc 2012 - 19:44

Vis ta vie en t'épargnant des peines, et là sera ta réussite, mumu.

Les fondamentaux des uns ne sont pas ceux des autres, et tu le vois bien ici. Il n'y a pas de vérité, il y a soi. On ne peut pas vivre sans crainte et sans peurs des choses auxquelles nous n'avons pas été préparés, auxquelles nous n'avons jamais été confrontés.

Il est bien de les laisser à part le temps de s'en faire une idée, et, une fois fait, de savoir ce que l'on désire.

Bisous

par MysticApocalypse Mer 26 Déc 2012 - 20:00

je ne peux pas dire que j'ai tout vecu mais mon passé tres charge n'a laissé aucune place ç l'espoir ou quoi que ce soit de positif et l'imaginer est un défi pour moi qui ne sais qu'affronter les tempetes mais pas comment gerer le bonheur si toutefois il se presentait!
je me boote le "cul" excuses moi de l'expression pour me dire que ce que je ne connais pas peut exister......

par Invité Mer 26 Déc 2012 - 20:01

Bien sur cela peut exister, à ta mesure. En étant toi, pleinement !

par MysticApocalypse Mer 26 Déc 2012 - 20:13

je m'y emploies depuis toujours car "les pires combats sont ceux que l'on mène contre nous même " car nous sommes nos pires tortionnaires!

par Invité Mer 26 Déc 2012 - 20:18

Regardes ça mumu !

http://www.voxyo.fr/psychopathes-gouvernent-03.htm

par MysticApocalypse Mer 26 Déc 2012 - 20:41

merci pour ce lien il decrit parfaitement la quête de........notre amour propre non trouvé.....ou non assumé

je ne demande pas a être adulée par des foules en délire juste à être comprise dans ma simplissime simplicité(pour moi!)
pas évident pour les gens normaux que je souffre pour ce qui ne les effleure même pas!
donc oui s'aimer à la place des autres semble être la solution depuis bien longtemps mais......je ne sais pas encore.....j'y travaille.......
en tout cas c'est un réel plaisir de partager avec toi qui semble avoir plus trouvé les clefs du bonheur que moi......
tu as le bon élan ,celui que j"ai dans mes bons jours 'trop rares à mon avis!
la desintegration positive de dabrowski est à mon avis ta meilleure alliée Wink

elle l'est aussi pour moi depuis longtemps mais un peu plus lointaine ces derniers temps!
mes introspections m'ont beaucoup affaiblie mais en même temps beaucooup aidée