L'abandonite, une maladie de zèbres ?
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Bliss
Basilice
Ise
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L'abandonite, une maladie de zèbres ?
Bonsoir, je lance ce sujet sans trop savoir comment je vais l'élaborer... Ce qui est sûr c'est que j'ai voulu l'inscrire sur une partie du forum réservée aux contacts les plus doux, pour les plus sensibles, et ce n'est pas sans raison. J'ai envie de messages pleins de compréhension, ou au moins de douceur dans l'expression, et ainsi tenter de diminuer chez moi les souffrances liées à l'abandonite.
Vous connaissez l'abandonite ? J'ai découvert le mot ce matin, alors que je tentais d'expliquer pourquoi je m'étais sentie trahie, vexée, exclue, par un groupe... Donc je me l'applique puisqu'on me l'a appliqué.
Le fait est que depuis aussi loin que je m'en souvienne j'ai souffert de voir en groupe des personnes se rapprocher alors que je restais de côté. Je ne comprenais pas pourquoi, et je me croyais victime d'injustice. Je ne voyais pas ce que les autres avaient de plus que moi qui faisait qu'ils étaient entourés. J'ai quand même réussi avec l'aide d'une psychologue à me formuler que certains ont des qualités de communication, comme d'autres d'expression écrite, d'autres physiques etc. Ma mère et ma soeur étant très douées pour la communication j'avais sûrement hérité d'autres qualités. Mes tentatives pour leur ressembler me faisaient donner beaucoup de moi-même en groupe pour paraître à l'aise, sympathique. Avec cette psychologue j'ai compris que si je n'en ressentais pas plus de bien-être et même un sentiment d'imposture, mieux valait ne pas insister dans cette voie, et plutôt chercher la mienne. Je suis plus timide, plus observatrice, mais j'ai une attitude ouverte qui fait que sur un groupe entier, il se trouve tout de même quelques rares personnes qui viennent communiquer avec moi. Et cette communication m'a plu énormément, car je l'ai trouvée bien plus riche. C'était comme si ceux qui venaient me voir sentaient par avance qu'on aurait des points en commun. Un petit équilibre je m'étais trouvé. Jusqu'en avril.
En avril j'ai lu Je pense trop. S'en est suivie une tentative de suicide et deux mois de clinique psychiatrique, puis les tests car je voulais savoir, en être sûre pour pouvoir redémarrer, continuer à vivre.
Je suis donc une surdouée, une zébrette, mais toute affaiblie car j'ai été "à côté" de mon vrai moi pendant 43 ans.
Pendant l'été et jusqu'à il y a peu j'ai lu, réfléchi, remis certaines choses en place dans ma tête. J'ai commencé à prendre un peu confiance en moi, mais pas assez pour "agir", i.e. changer des choses dans ma vie.
Comme je suis en arrêt maladie la solitude a commencé à me peser lorsque mon mari et mes fils sont repartis à l'école. J'ai eu envie de rencontrer des "comme moi". Je me suis donc inscrite sur ZC le 18 octobre. Depuis je me régale surtout à lire les uns et les autres. J'ai découvert le chat, que je ne maîtrise pas du tout. Je suis presque devenue addict de ZC puisque chaque jour je commence par inscrire un mot sur Mon humeur du jour ! Récemment j'ai même fait le grand saut : IRL. Deux IRL très rapprochées, deux samedis de suite.
J'attends la prochaine avec impatience en m'imaginant en organiser une avec une ballade le long du Canal du midi et pour objectif chez moi pour le cassoulet et une nuit zébrée... Bref le paradis ce monde des zèbres.
MAIS
Ce matin, un lapin, a tué...
Ce matin je découvre qu'une soirée s'est organisée entre plusieurs zèbres que j'ai rencontrés lors de mes 2 IRL, sans moi, juste certains. Badaboum mon paradis s'écroule...
J'ai hésité puis je me suis lancée : ZC c'est ma vie, mon soutien, je vais faire part de ma déception.
Mal m'en a pris : j'ai reçu des "on ne va pas avoir des remords à cause de toi", "tu souffres d'abandonite", "tu veux nous faire culpabiliser alors que justement on a choisi délibérément de restreindre nos invitations", et en public les messages, même pas en MP, par ces zèbres que j'ai rencontrés en IRL et que j'ai cru être mes amis.
Voilà donc j'ai cette maladie, en plus du reste, mais c'est juste de celle-là qu'il s'agit ici.
Quand j'ai lu Je pense trop je croyais avoir découvert un profil de personnes comme moi, les zèbres. On dirait que tous les zèbres n'ont pas cette hyper sensibilité quant au sentiment de rejet.
J'espère que vous me lirez, que certains parmi vous me répondrez, et que je changerai ma vision des choses pour profiter à fond des autres, de tous, de chacun, qu'ils m'"abandonnent" ou pas...
Vous connaissez l'abandonite ? J'ai découvert le mot ce matin, alors que je tentais d'expliquer pourquoi je m'étais sentie trahie, vexée, exclue, par un groupe... Donc je me l'applique puisqu'on me l'a appliqué.
Le fait est que depuis aussi loin que je m'en souvienne j'ai souffert de voir en groupe des personnes se rapprocher alors que je restais de côté. Je ne comprenais pas pourquoi, et je me croyais victime d'injustice. Je ne voyais pas ce que les autres avaient de plus que moi qui faisait qu'ils étaient entourés. J'ai quand même réussi avec l'aide d'une psychologue à me formuler que certains ont des qualités de communication, comme d'autres d'expression écrite, d'autres physiques etc. Ma mère et ma soeur étant très douées pour la communication j'avais sûrement hérité d'autres qualités. Mes tentatives pour leur ressembler me faisaient donner beaucoup de moi-même en groupe pour paraître à l'aise, sympathique. Avec cette psychologue j'ai compris que si je n'en ressentais pas plus de bien-être et même un sentiment d'imposture, mieux valait ne pas insister dans cette voie, et plutôt chercher la mienne. Je suis plus timide, plus observatrice, mais j'ai une attitude ouverte qui fait que sur un groupe entier, il se trouve tout de même quelques rares personnes qui viennent communiquer avec moi. Et cette communication m'a plu énormément, car je l'ai trouvée bien plus riche. C'était comme si ceux qui venaient me voir sentaient par avance qu'on aurait des points en commun. Un petit équilibre je m'étais trouvé. Jusqu'en avril.
En avril j'ai lu Je pense trop. S'en est suivie une tentative de suicide et deux mois de clinique psychiatrique, puis les tests car je voulais savoir, en être sûre pour pouvoir redémarrer, continuer à vivre.
Je suis donc une surdouée, une zébrette, mais toute affaiblie car j'ai été "à côté" de mon vrai moi pendant 43 ans.
Pendant l'été et jusqu'à il y a peu j'ai lu, réfléchi, remis certaines choses en place dans ma tête. J'ai commencé à prendre un peu confiance en moi, mais pas assez pour "agir", i.e. changer des choses dans ma vie.
Comme je suis en arrêt maladie la solitude a commencé à me peser lorsque mon mari et mes fils sont repartis à l'école. J'ai eu envie de rencontrer des "comme moi". Je me suis donc inscrite sur ZC le 18 octobre. Depuis je me régale surtout à lire les uns et les autres. J'ai découvert le chat, que je ne maîtrise pas du tout. Je suis presque devenue addict de ZC puisque chaque jour je commence par inscrire un mot sur Mon humeur du jour ! Récemment j'ai même fait le grand saut : IRL. Deux IRL très rapprochées, deux samedis de suite.
J'attends la prochaine avec impatience en m'imaginant en organiser une avec une ballade le long du Canal du midi et pour objectif chez moi pour le cassoulet et une nuit zébrée... Bref le paradis ce monde des zèbres.
MAIS
Ce matin, un lapin, a tué...
Ce matin je découvre qu'une soirée s'est organisée entre plusieurs zèbres que j'ai rencontrés lors de mes 2 IRL, sans moi, juste certains. Badaboum mon paradis s'écroule...
J'ai hésité puis je me suis lancée : ZC c'est ma vie, mon soutien, je vais faire part de ma déception.
Mal m'en a pris : j'ai reçu des "on ne va pas avoir des remords à cause de toi", "tu souffres d'abandonite", "tu veux nous faire culpabiliser alors que justement on a choisi délibérément de restreindre nos invitations", et en public les messages, même pas en MP, par ces zèbres que j'ai rencontrés en IRL et que j'ai cru être mes amis.
Voilà donc j'ai cette maladie, en plus du reste, mais c'est juste de celle-là qu'il s'agit ici.
Quand j'ai lu Je pense trop je croyais avoir découvert un profil de personnes comme moi, les zèbres. On dirait que tous les zèbres n'ont pas cette hyper sensibilité quant au sentiment de rejet.
J'espère que vous me lirez, que certains parmi vous me répondrez, et que je changerai ma vision des choses pour profiter à fond des autres, de tous, de chacun, qu'ils m'"abandonnent" ou pas...
Ise- Messages : 7899
Date d'inscription : 18/10/2012
Age : 55
Re: L'abandonite, une maladie de zèbres ?
Bonsoir Ise,
"L'abandonnite" est plus connue sous le terme "abandonnisme" ou plus simplement "sentiment d'abandon".
Ce sentiment, du point de vue de la psychologie, serait lié à un trouble de l'attachement connu dans l'enfance (ou même à la naissance, le fait de quitter le ventre maternel peut constituer en soi, un trauma).
On peut supposer que l'hypersensibilité zébresque amplifie le marqueur du trouble, ce qui le rend d'autant plus présent quel que soit l'âge de l'individu qui a vécu ce trouble de l'attachement, enfant.
Je te mets un lien qui explique ce qu'est l'attachement, comment il peut être vécu adulte, quelles conséquences aussi, il peut avoir sur soi et l'environnement/l'entourage.
http://www.psycho-ressources.com/bibli/attachement.html
C'est une belle idée, je t'encourage à la proposer quand tu te sentiras prête.
Il y a une différence entre "c'est ma vie" et "c'est mon soutien".
Dans "c'est ma vie", j'entends que tu combles le vide que tu ressens au quotidien en venant sur ZC et que rien d'autre (pour le moment) ne le comble aussi bien.
Or, quand on compte sur une seule chose, un seul objet, une seule personne ou un seul groupe de personnes pour combler son vide existentiel, on a logiquement des attentes démesurées quant à cet objet d'attachement (pour reprendre le texte que j'ai mis en lien). Et même si l'on compte sur plusieurs objets, on ne fait jamais que "compter sur", au lieu de participer activement à nourrir la relation. On attend de cet objet ou de ces objets qu'il(s) soi(en)t notre poumon, notre coeur... En oubliant qu'on a déjà un poumon et un coeur qui fonctionnent, que l'on peut compter sur soi avant tout.
Quand on envisage les choses en terme de soutien et non de comblement, on est plus serein et l'on a appris à se contenter de ce qui est possible. On a appris à apprivoiser nos frustrations, nos limites et celles des autres.
Quand on est fragile, blessé et que l'on ressent au plus fort le sentiment d'abandon, on surinterprète bien souvent les paroles ou les comportements de ceux qui nous entourent ce qui donne lieu à des incompréhensions et des malentendus, avec l'entourage.
On peut se mettre soi-même en position d'être rejeté, ce qui vient alimenter la peur qui précisément nous tenaillait jusque-là.
"Et voilà, encore une fois les autres me rejettent"... Si cela est systématique, le dénomitateur commun à toutes ces situations de rejet, c'est soi-même.
Il convient donc de chercher en soi de quelle façon on participe à ce scénario catastrophe.
Pour schématiser, quand on est en proie au sentiment d'abandon, on est seul, égocentré.
Les autres ont forcément tort, ils n'ont pas compris, ils ont dérapé... Dans ce moment-là il est quasi impossible de se remettre en question, l'autre ou les autres deviennent les bourreaux.
Le mieux est donc de sortir la rancoeur, de laisser passer un peu de temps et de revenir ensuite sur ce qu'il s'est réellement passé.
Tout est-il si noir, si blanc ? Quelle est la responsabilité de l'autre dans ce qui est arrivé ? Et quelle est la mienne ? sont autant de questions qui méritent d'être posées si l'on veut rétablir la communication.
Le sentiment d'abandon n'est pas une maladie. Ce n'est pas une fatalité.
On peut s'être construit abandonnique et décider de travailler sur soi pour s'en défaire.
Tu es zèbre, mais tu es toi avant tout, une personne unique avec un vécu, des sentiments, des émotions, des couleurs et des noirceurs qui ne ressemblent à personne d'autre.
Plus tu t'apprivoiseras dans ta singularité, plus tu offriras aux autres l'opportunité de t'apprivoiser.
Ta psy t'avait bien conseillé du reste : peu importe comment sont les autres, ta soeur, ta mère... L'important c'est que tu puisses être toi et que tu suives ta voie.
Je te souhaite de t'apaiser et de continuer à aller vers.
Bonne soirée, bises.
"L'abandonnite" est plus connue sous le terme "abandonnisme" ou plus simplement "sentiment d'abandon".
Ce sentiment, du point de vue de la psychologie, serait lié à un trouble de l'attachement connu dans l'enfance (ou même à la naissance, le fait de quitter le ventre maternel peut constituer en soi, un trauma).
On peut supposer que l'hypersensibilité zébresque amplifie le marqueur du trouble, ce qui le rend d'autant plus présent quel que soit l'âge de l'individu qui a vécu ce trouble de l'attachement, enfant.
Je te mets un lien qui explique ce qu'est l'attachement, comment il peut être vécu adulte, quelles conséquences aussi, il peut avoir sur soi et l'environnement/l'entourage.
http://www.psycho-ressources.com/bibli/attachement.html
Ise a écrit:
J'attends la prochaine avec impatience en m'imaginant en organiser une avec une ballade le long du Canal du midi et pour objectif chez moi pour le cassoulet et une nuit zébrée...
C'est une belle idée, je t'encourage à la proposer quand tu te sentiras prête.
Ise a écrit:ZC c'est ma vie, mon soutien, je vais faire part de ma déception.
Il y a une différence entre "c'est ma vie" et "c'est mon soutien".
Dans "c'est ma vie", j'entends que tu combles le vide que tu ressens au quotidien en venant sur ZC et que rien d'autre (pour le moment) ne le comble aussi bien.
Or, quand on compte sur une seule chose, un seul objet, une seule personne ou un seul groupe de personnes pour combler son vide existentiel, on a logiquement des attentes démesurées quant à cet objet d'attachement (pour reprendre le texte que j'ai mis en lien). Et même si l'on compte sur plusieurs objets, on ne fait jamais que "compter sur", au lieu de participer activement à nourrir la relation. On attend de cet objet ou de ces objets qu'il(s) soi(en)t notre poumon, notre coeur... En oubliant qu'on a déjà un poumon et un coeur qui fonctionnent, que l'on peut compter sur soi avant tout.
Quand on envisage les choses en terme de soutien et non de comblement, on est plus serein et l'on a appris à se contenter de ce qui est possible. On a appris à apprivoiser nos frustrations, nos limites et celles des autres.
Ise a écrit:Mal m'en a pris : j'ai reçu des "on ne va pas avoir des remords à cause de toi", "tu souffres d'abandonite", "tu veux nous faire culpabiliser alors que justement on a choisi délibérément de restreindre nos invitations", et en public les messages, même pas en MP, par ces zèbres que j'ai rencontrés en IRL et que j'ai cru être mes amis.
Quand on est fragile, blessé et que l'on ressent au plus fort le sentiment d'abandon, on surinterprète bien souvent les paroles ou les comportements de ceux qui nous entourent ce qui donne lieu à des incompréhensions et des malentendus, avec l'entourage.
On peut se mettre soi-même en position d'être rejeté, ce qui vient alimenter la peur qui précisément nous tenaillait jusque-là.
"Et voilà, encore une fois les autres me rejettent"... Si cela est systématique, le dénomitateur commun à toutes ces situations de rejet, c'est soi-même.
Il convient donc de chercher en soi de quelle façon on participe à ce scénario catastrophe.
Pour schématiser, quand on est en proie au sentiment d'abandon, on est seul, égocentré.
Les autres ont forcément tort, ils n'ont pas compris, ils ont dérapé... Dans ce moment-là il est quasi impossible de se remettre en question, l'autre ou les autres deviennent les bourreaux.
Le mieux est donc de sortir la rancoeur, de laisser passer un peu de temps et de revenir ensuite sur ce qu'il s'est réellement passé.
Tout est-il si noir, si blanc ? Quelle est la responsabilité de l'autre dans ce qui est arrivé ? Et quelle est la mienne ? sont autant de questions qui méritent d'être posées si l'on veut rétablir la communication.
Ise a écrit:Voilà donc j'ai cette maladie, en plus du reste, mais c'est juste de celle-là qu'il s'agit ici.
Le sentiment d'abandon n'est pas une maladie. Ce n'est pas une fatalité.
On peut s'être construit abandonnique et décider de travailler sur soi pour s'en défaire.
Ise a écrit:Quand j'ai lu Je pense trop je croyais avoir découvert un profil de personnes comme moi, les zèbres. On dirait que tous les zèbres n'ont pas cette hyper sensibilité quant au sentiment de rejet.
Tu es zèbre, mais tu es toi avant tout, une personne unique avec un vécu, des sentiments, des émotions, des couleurs et des noirceurs qui ne ressemblent à personne d'autre.
Plus tu t'apprivoiseras dans ta singularité, plus tu offriras aux autres l'opportunité de t'apprivoiser.
Ta psy t'avait bien conseillé du reste : peu importe comment sont les autres, ta soeur, ta mère... L'important c'est que tu puisses être toi et que tu suives ta voie.
Je te souhaite de t'apaiser et de continuer à aller vers.
Bonne soirée, bises.
Basilice- Messages : 1936
Date d'inscription : 01/11/2012
Localisation : Tout dépend des moments
Re: L'abandonite, une maladie de zèbres ?
Merci Basilice d'avoir pris du temps pour me lire, pour me répondre, et m'apporter tout cela. Tu sais quoi ? Je pleure sur l'enfant que je suis, que j'ai lu à travers tes mots qui sont si justes, et le lien que j'ai dû cesser de lire après les premières phrases tant cela me touche de près. Je vais donc aller sous mon oreiller pleurer un bon coup, et tu as raison je vais laisser reposer...
Je t'embrasse
Je t'embrasse
Ise- Messages : 7899
Date d'inscription : 18/10/2012
Age : 55
Re: L'abandonite, une maladie de zèbres ?
Repose-toi bien Ise, je t'embrasse aussi.
Basilice- Messages : 1936
Date d'inscription : 01/11/2012
Localisation : Tout dépend des moments
Re: L'abandonite, une maladie de zèbres ?
Tiens, Ise, je crois que ce topic peut t'intéresser :
https://www.zebrascrossing.net/t7652-angoisse-syndrome-de-l-abandon
https://www.zebrascrossing.net/t7652-angoisse-syndrome-de-l-abandon
Bliss- Messages : 12125
Date d'inscription : 11/11/2010
Re: L'abandonite, une maladie de zèbres ?
Ouaw Bliss, merci, j'ai adoré tout tout tout, chaque lien imbriqué dans le précédent comme des poupées gigognes, et le tout très positif sans jugement sans tentative de convaincre... Merci à toi de ta Bolivie lointaine de rester en contact avec nous, et même avec une nouvelle comme moi. Je vais essayer de digérer cette déception qui je crois est aussi et surtout une déception par rapport à moi-même, de constater que ce travers me reste !
Je continue d'aller voir tes fractales, j'a-dore, et je te lis par-ci par-là pleine d'humour et franche dans tes révélations... Vraiment je suis heureuse de rencontrer d'aussi belles personnes que toi sur ce forum. Au plaisir de te rencontrer un jour, en vrai, qui sait ? Un gros bisous en attendant et merci encore
Je continue d'aller voir tes fractales, j'a-dore, et je te lis par-ci par-là pleine d'humour et franche dans tes révélations... Vraiment je suis heureuse de rencontrer d'aussi belles personnes que toi sur ce forum. Au plaisir de te rencontrer un jour, en vrai, qui sait ? Un gros bisous en attendant et merci encore
Ise- Messages : 7899
Date d'inscription : 18/10/2012
Age : 55
Re: L'abandonite, une maladie de zèbres ?
Wouah, génial, je suis contente pour toi Ise !
Et bien sûr que l'on se rencontrera en vrai (je rentre définitivement en France - à Toulouse - en mai prochain)
(et merci beaucoup pour ces zoulis compliments, ça me touche...)
Et bien sûr que l'on se rencontrera en vrai (je rentre définitivement en France - à Toulouse - en mai prochain)
(et merci beaucoup pour ces zoulis compliments, ça me touche...)
Bliss- Messages : 12125
Date d'inscription : 11/11/2010
Re: L'abandonite, une maladie de zèbres ?
Bon, alors je vais attendre ton retour pour la prochaine IRL !!!
Ise- Messages : 7899
Date d'inscription : 18/10/2012
Age : 55
Re: L'abandonite, une maladie de zèbres ?
Je tiens à te dire, Ise, qu'il ne faut pas te tourmenter. Ce que tu ressens, c'est surtout dû à un fonctionnement qui t'est propre. Tu vois, moi aussi, depuis toujours, je me sens abandonné et de groupes et de personnes. Quelques instants je m'effondre et puis ça va mieux. D'ailleurs les autres sont là; ils ont toujours été là; c'est juste que je ne sais pas où j'étais.
Pieyre- Messages : 20908
Date d'inscription : 17/03/2012
Localisation : Quartier Latin
Re: L'abandonite, une maladie de zèbres ?
Basilice, j'aime bien ta réponse, l'effort que tu as fait pour répondre, je dirais
On peut parler de dépendance affective aussi, non ?
Bon, à titre personnel, je ne développerai pas, mais je suis passée par un stade comme Ise. J'ai l'impression que plus ça va, plus je comble le vide que j'avais l'impression de ressentir quand j'étais "sans autre". Pas avec d'autres, justement, mais avec "moi-même". La découverte du surdon m'a apporté beaucoup car ça m'a permis de relativiser le comportement des autres et d'avoir une meilleure estime de moi. Cela dit, je ne dirais pas que cette découverte a suffi et suffit en elle-même.
Aujourd'hui, je suis dans une situation où, paradoxalement, j'aimerais être moins seule tout en étant plus indépendante des autres, "moins sensible".
On peut parler de dépendance affective aussi, non ?
Bon, à titre personnel, je ne développerai pas, mais je suis passée par un stade comme Ise. J'ai l'impression que plus ça va, plus je comble le vide que j'avais l'impression de ressentir quand j'étais "sans autre". Pas avec d'autres, justement, mais avec "moi-même". La découverte du surdon m'a apporté beaucoup car ça m'a permis de relativiser le comportement des autres et d'avoir une meilleure estime de moi. Cela dit, je ne dirais pas que cette découverte a suffi et suffit en elle-même.
Aujourd'hui, je suis dans une situation où, paradoxalement, j'aimerais être moins seule tout en étant plus indépendante des autres, "moins sensible".
Invité- Invité
Re: L'abandonite, une maladie de zèbres ?
Basilice, Pieyre, Daria, merci, je vais beaucoup mieux, j'accepte cette partie de moi et j'espère maintenant que le la sais scotchée à moi - je la prends comme toute qualité qui est aussi un défaut et inversement, un élément de ma personnalité qui me rendra des services parfois et me causera des difficultés d'autres fois - que finies les petites déprimes puisqu'il n'y a plus d'incompréhension, de méconnaissance... Smiiiiick
Ise- Messages : 7899
Date d'inscription : 18/10/2012
Age : 55
Re: L'abandonite, une maladie de zèbres ?
Rebondissement ! Je pense en dormant... Et ce matin je revois mes écrits et pensées d'hier...
Les larmes aux yeux à la lecture du "Ise tu as raison à un moment il faut savoir rire, ça détend"
Et mon coeur mon gros coeur qui répond aussitôt "Chouette donc ON VA SE REVOIR BIENTOT"...
C'est toujours mon coeur qui parle en premier.
Aujourd'hui je réalise que mon abandonnite (!) s'est là encore manifestée : il s'agit simplement de réconciliation, mais nous avons tous été blessés dans cette aventure sur le net. Même si nous en guérissons il restera des cicatrices. Et alors se revoir ? C'est moi qui ai à nouveau envie de voir-rencontrer, sentir l'amitié. Mais ce n'est probablement pas le cas de tous les autres.
Pieyre, Daria, je vais continuer à réfléchir
Basilice je vais m'interroger sur ce "remplissage" de ma vie affective inadéquat...
Quand même je me dis que laisser mon coeur parler n'est pas à exclure, car il est toujours plein d'amour donc ce que je donne on ne me le rendra pas forcément mais mon don m'aura fait plaisir....
Cependant je commence à percevoir que cet amour ou autre( si vous trouvez une meilleure interprétation, un autre mot) qui sourd de moi aux premiers contacts peut me faire passer pour une naïve extra-terrestre. Enfin je vois bien que je gêne qu'on me trouve bizarre ! Il me reste à décider si j'étouffe mes envies ou si je les laisse s'exprimer, quitte à en souffrir juste après, dilemme !
What do you all think of that ?
Les larmes aux yeux à la lecture du "Ise tu as raison à un moment il faut savoir rire, ça détend"
Et mon coeur mon gros coeur qui répond aussitôt "Chouette donc ON VA SE REVOIR BIENTOT"...
C'est toujours mon coeur qui parle en premier.
Aujourd'hui je réalise que mon abandonnite (!) s'est là encore manifestée : il s'agit simplement de réconciliation, mais nous avons tous été blessés dans cette aventure sur le net. Même si nous en guérissons il restera des cicatrices. Et alors se revoir ? C'est moi qui ai à nouveau envie de voir-rencontrer, sentir l'amitié. Mais ce n'est probablement pas le cas de tous les autres.
Pieyre, Daria, je vais continuer à réfléchir
Basilice je vais m'interroger sur ce "remplissage" de ma vie affective inadéquat...
Quand même je me dis que laisser mon coeur parler n'est pas à exclure, car il est toujours plein d'amour donc ce que je donne on ne me le rendra pas forcément mais mon don m'aura fait plaisir....
Cependant je commence à percevoir que cet amour ou autre( si vous trouvez une meilleure interprétation, un autre mot) qui sourd de moi aux premiers contacts peut me faire passer pour une naïve extra-terrestre. Enfin je vois bien que je gêne qu'on me trouve bizarre ! Il me reste à décider si j'étouffe mes envies ou si je les laisse s'exprimer, quitte à en souffrir juste après, dilemme !
What do you all think of that ?
Ise- Messages : 7899
Date d'inscription : 18/10/2012
Age : 55
Re: L'abandonite, une maladie de zèbres ?
Bonjour Ise,
ton message me touche ce matin (ben oui, j'ai des journées un peu décalées ).
Laisser ton coeur parler ? J'ai envie de te dire : bien sûr. Il n'est jamais vain de dire, de parler de soi, de partager, de donner, d'aller vers...
Petit à petit, j'apprends que donner sans attendre apporte les plus beaux cadeaux. Je vois ça comme une chaîne : tu donnes à quelqu'un, qui ne peut pas forcément te donner à toi en retour, mais qui donnera un jour à quelqu'un d'autre. Un peu comme une arborescence du coeur, qui finit toujours par revenir à soi, mais par des chemins surprenants auxquels on ne s'attend pas toujours.
Si ça peut te rassurer, je ne me suis pas sentie blessée "dans cette aventure du net". Il n'y a donc pas de cicatrices. Et quand bien même il y en aurait, elles seraient la marque du vivant, de l'expérience, comme les rides ou les vergetures
J'aurais même tendance à penser que ce genre d'orage peut mener à des relations bien plus stables et durables, car l'on sait ensuite que malgré l'expression de ressentis forts, la relation a su "tenir le coup", que l'on peut "être soi avec l'autre".
C'est ce que j'ai identifié dans mon parcours d'abandonnique : une croyance chevillée au corps que "si je suis moi-même alors on va m'abandonner". Le dilemme permanent entre me dire et laisser la place à l'autre, comme si l'exclusivité était la seule option possible (évidemment, mon parcours de vie m'a menée à cette conclusion). J'expérimente peu à peu que cette croyance est désormais obsolète. Etre soi AVEC l'autre, EN FACE de l'autre. Dans le meilleur des cas, c'est facile et serein, dans les cas plus compliqués, ça nécessite du courage et de l'affirmation (je n'ai pas dit agressivité, autre croyance, autre confusion que je faisais), et dans certains cas, la relation est tout simplement impossible, et chacun reprend sa route.
C'est vrai que prendre le risque d'être soi dans la relation, c'est prendre le risque d'un "non", c'est parfois difficile à encaisser, parfois terriblement douloureux. On ne connaît jamais vraiment l'autre, il est bon de garder en tête que parfois, même un geste d'amour peut être reçu comme une agression. C'est triste, mais cela ne doit pas remettre en question le mouvement. La question est surtout de se demander pourquoi on choisit d'envoyer son amour vers des personnes qui ne peuvent pas le recevoir, pourquoi on s'inflige ça à soi-même, pourquoi on revit ces abandons encore et encore, comme une spirale impossible à briser... Du coup, on envoie de plus en plus fort, de manière inadaptée, dans une attente de plus en plus démesurée par rapport à ce que l'autre peut recevoir et donner en échange. C'est ce désespoir qui peut être perçu comme "extra-terrestre" et générer du rejet là où l'on attend de l'accueil... Stopper la spirale, se poser, regarder l'autre en face de soi avant de lui envoyer de l'amour par tous les pores de sa peau, prendre le temps de s'assurer qu'il est en mesure de le recevoir, si c'est le bon moment pour lui ou pas... tranquillement... pour se protéger soi-même d'un Nième abandon inutile...
Tout ça pour dire : on va se revoir bientôt oui
En tous cas moi j'en ai envie.
ton message me touche ce matin (ben oui, j'ai des journées un peu décalées ).
Laisser ton coeur parler ? J'ai envie de te dire : bien sûr. Il n'est jamais vain de dire, de parler de soi, de partager, de donner, d'aller vers...
Petit à petit, j'apprends que donner sans attendre apporte les plus beaux cadeaux. Je vois ça comme une chaîne : tu donnes à quelqu'un, qui ne peut pas forcément te donner à toi en retour, mais qui donnera un jour à quelqu'un d'autre. Un peu comme une arborescence du coeur, qui finit toujours par revenir à soi, mais par des chemins surprenants auxquels on ne s'attend pas toujours.
Si ça peut te rassurer, je ne me suis pas sentie blessée "dans cette aventure du net". Il n'y a donc pas de cicatrices. Et quand bien même il y en aurait, elles seraient la marque du vivant, de l'expérience, comme les rides ou les vergetures
J'aurais même tendance à penser que ce genre d'orage peut mener à des relations bien plus stables et durables, car l'on sait ensuite que malgré l'expression de ressentis forts, la relation a su "tenir le coup", que l'on peut "être soi avec l'autre".
C'est ce que j'ai identifié dans mon parcours d'abandonnique : une croyance chevillée au corps que "si je suis moi-même alors on va m'abandonner". Le dilemme permanent entre me dire et laisser la place à l'autre, comme si l'exclusivité était la seule option possible (évidemment, mon parcours de vie m'a menée à cette conclusion). J'expérimente peu à peu que cette croyance est désormais obsolète. Etre soi AVEC l'autre, EN FACE de l'autre. Dans le meilleur des cas, c'est facile et serein, dans les cas plus compliqués, ça nécessite du courage et de l'affirmation (je n'ai pas dit agressivité, autre croyance, autre confusion que je faisais), et dans certains cas, la relation est tout simplement impossible, et chacun reprend sa route.
C'est vrai que prendre le risque d'être soi dans la relation, c'est prendre le risque d'un "non", c'est parfois difficile à encaisser, parfois terriblement douloureux. On ne connaît jamais vraiment l'autre, il est bon de garder en tête que parfois, même un geste d'amour peut être reçu comme une agression. C'est triste, mais cela ne doit pas remettre en question le mouvement. La question est surtout de se demander pourquoi on choisit d'envoyer son amour vers des personnes qui ne peuvent pas le recevoir, pourquoi on s'inflige ça à soi-même, pourquoi on revit ces abandons encore et encore, comme une spirale impossible à briser... Du coup, on envoie de plus en plus fort, de manière inadaptée, dans une attente de plus en plus démesurée par rapport à ce que l'autre peut recevoir et donner en échange. C'est ce désespoir qui peut être perçu comme "extra-terrestre" et générer du rejet là où l'on attend de l'accueil... Stopper la spirale, se poser, regarder l'autre en face de soi avant de lui envoyer de l'amour par tous les pores de sa peau, prendre le temps de s'assurer qu'il est en mesure de le recevoir, si c'est le bon moment pour lui ou pas... tranquillement... pour se protéger soi-même d'un Nième abandon inutile...
Tout ça pour dire : on va se revoir bientôt oui
En tous cas moi j'en ai envie.
♡Maïa- Messages : 1734
Date d'inscription : 06/03/2012
Re: L'abandonite, une maladie de zèbres ?
J'ai lu par ailleurs ton sujet avec ton père, et je suis arrivée après ton coup de fil, alors je n'ai rien "dit" mais je suis depuis plusieurs années dans un schéma semblable enfin en tout cas il me semble on pourra en parler. Du coup je mets tout mon sentiment d'abandon en relation avec cet échec. Grâce au lien de Basilice. Cela m'a permis de prendre du recul.
"j'apprends que donner sans attendre apporte les plus beaux cadeaux."Moi aussi ! Comme je l'ai dit ors de ma déception : j'aurais pas dû "attendre" quoi que ce soit
"une croyance chevillée au corps que "si je suis moi-même alors on va m'abandonner"."Moi aussi ! Cf plus haut p.r. au père, mais aussi ma mère, mes frèreuzetmes soeurs ! En musique ! Non quand même pas mais si en tout cas les collègues...
"C'est vrai que prendre le risque d'être soi dans la relation, c'est prendre le risque d'un "non""Yyyes. Mais je suis une battante, sinon je ne serais plus là aujourd'hui. Alors je crois que je vais continuer à" risquer", car sur e lot il y aura des OUI
A bientôt alors !
Ise- Messages : 7899
Date d'inscription : 18/10/2012
Age : 55
Re: L'abandonite, une maladie de zèbres ?
Ouh la oui, le "coup de téléphone" est un cas d'école en terme d'abandonite
Etape 1 : pendant des années, je pressens bien que "si je suis moi-même, on va m'abandonner". Je passe donc mon temps à rejouer ce scénario dans toutes mes relations (même professionnelles ), et évidemment, je fais en sorte de trouver les bonnes personnes pour le valider à chaque fois, ça marche à tous les coups ! Et je pleure, je me lamente, "mais pourquoi m'abandonne-t-on toujours, rhaaaaa" (si si, il y a un vrai plaisir inavoué à se rouler dedans... vu que je me prouve systématiquement que j'ai raison, c'est quand même que je suis super forte, non ?)
Etape 2 : je trouve le courage de dire qui je suis (bon OK, par courrier, mais c'est déjà ça). Résultat : je constate que je n'ai pas fantasmé cette épée de Damoclès puisqu'elle s'abat sur moi : je ne veux plus te parler, je t'abandonne. Ouch ! Et en même temps, OUF ! Si elle est tombée la fameuse épée, elle ne tombera plus... quel soulagement... et quel vide ! Contre quoi vais-je me battre maintenant avec ma petite épée d'amour en carton ?
Etape 3 : pendant plusieurs années encore, je vis ce silence comme un abandon, je me positionne donc toujours en victime, je laisse le pouvoir à l'autre de me parler ou pas. Je suis là, assise sur le trottoir avec mon chapeau de magicienne colorié de toutes les couleurs : "ben mince, il veut pas jouer avec moi ?" (en fait si, il veut bien, mais il ne connaît qu'un seul jeu : "le grand méchant loup").
Etape 4 : je trouve à nouveau le courage (merci les Z'amis Z !!) d'entrer en contact, cette fois par la voix. Ce que j'entends, c'est essentiellement du silence, et quelques paroles d'une violence rare qui me confirment que non, mon amour ne PEUT pas être reçu par cette personne. JE me rends compte que j'aime po le jeu du grand méchant loup, que JE n'ai pas envie d'y jouer... JE décide donc de clore la relation, de poser ma petite épée en carton, de me lever, et de marcher vers d'autres personnes qui voudront bien jouer avec moi à des jeux rigolos... Le monde est vaste
Etape 1 : pendant des années, je pressens bien que "si je suis moi-même, on va m'abandonner". Je passe donc mon temps à rejouer ce scénario dans toutes mes relations (même professionnelles ), et évidemment, je fais en sorte de trouver les bonnes personnes pour le valider à chaque fois, ça marche à tous les coups ! Et je pleure, je me lamente, "mais pourquoi m'abandonne-t-on toujours, rhaaaaa" (si si, il y a un vrai plaisir inavoué à se rouler dedans... vu que je me prouve systématiquement que j'ai raison, c'est quand même que je suis super forte, non ?)
Etape 2 : je trouve le courage de dire qui je suis (bon OK, par courrier, mais c'est déjà ça). Résultat : je constate que je n'ai pas fantasmé cette épée de Damoclès puisqu'elle s'abat sur moi : je ne veux plus te parler, je t'abandonne. Ouch ! Et en même temps, OUF ! Si elle est tombée la fameuse épée, elle ne tombera plus... quel soulagement... et quel vide ! Contre quoi vais-je me battre maintenant avec ma petite épée d'amour en carton ?
Etape 3 : pendant plusieurs années encore, je vis ce silence comme un abandon, je me positionne donc toujours en victime, je laisse le pouvoir à l'autre de me parler ou pas. Je suis là, assise sur le trottoir avec mon chapeau de magicienne colorié de toutes les couleurs : "ben mince, il veut pas jouer avec moi ?" (en fait si, il veut bien, mais il ne connaît qu'un seul jeu : "le grand méchant loup").
Etape 4 : je trouve à nouveau le courage (merci les Z'amis Z !!) d'entrer en contact, cette fois par la voix. Ce que j'entends, c'est essentiellement du silence, et quelques paroles d'une violence rare qui me confirment que non, mon amour ne PEUT pas être reçu par cette personne. JE me rends compte que j'aime po le jeu du grand méchant loup, que JE n'ai pas envie d'y jouer... JE décide donc de clore la relation, de poser ma petite épée en carton, de me lever, et de marcher vers d'autres personnes qui voudront bien jouer avec moi à des jeux rigolos... Le monde est vaste
♡Maïa- Messages : 1734
Date d'inscription : 06/03/2012
Re: L'abandonite, une maladie de zèbres ?
Salut Ise,
De mon côté oui, je me suis sentie blessée dans cette "aventure du net".
Cela dit je tiens à t'expliquer que ce n'est pas tant toi qui est en cause que ce à quoi cette "aventure" a pu me renvoyer.
J'ai mes fragilités, je ne m'en cache pas d'ailleurs ( ) et le parcours est rude.
Pour le moment je ne sais pas, j'ai seulement besoin de temps et de tranquillité...
Or ZC et les IRL, ce n'est pas un long fleuve tranquille. Et tant mieux ! ça vit, un fleuve.
Je rejoins Mog why sur la nécessité d'être soi avec l'autre, c'est la seule voie pérenne, surtout pour guérir de l'abandonite !
Je suis d'accord aussi avec cette phrase "même un geste d'amour peut être reçu comme une agression", d'où l'importance du temps : il n'y a pas urgence à résoudre.
Quant au lien que j'ai mis sur l'attachement, eh bien je te dirais de le lire si tu en as envie et de t'en détacher justement.
Cela reste un point de vue, un outil qui peut être utilisé, rangé, qui peut prendre la poussière, toussa.
C'est une information, il y en a plein d'autres.
Et quel que soit le sujet, le noeud, il me semble important de regarder en soi avant tout.
Tout seul, ça ne fait pas sens.
Tout seul, un outil ne sert pas à grand-chose. Il n'est jamais que le prolongement inanimé d'un corps, d'un esprit vivant.
A ce propos Daria, oui, on peut parler de dépendance affective mais là encore ça reste une étiquette enfermante dont il convient de se détacher.
Disons que l'étiquette peut être une passerelle utile, dans un premier temps.
Bref Ise, je te bise (l'art de la rime, omagad) et je te dis à "quand je saurai".
Mog : si tu veux on peut jouer ensemble, mais pô avec les épées (le chapeau de toutes les couleurs me tente davantage).
De mon côté oui, je me suis sentie blessée dans cette "aventure du net".
Cela dit je tiens à t'expliquer que ce n'est pas tant toi qui est en cause que ce à quoi cette "aventure" a pu me renvoyer.
J'ai mes fragilités, je ne m'en cache pas d'ailleurs ( ) et le parcours est rude.
Pour le moment je ne sais pas, j'ai seulement besoin de temps et de tranquillité...
Or ZC et les IRL, ce n'est pas un long fleuve tranquille. Et tant mieux ! ça vit, un fleuve.
Je rejoins Mog why sur la nécessité d'être soi avec l'autre, c'est la seule voie pérenne, surtout pour guérir de l'abandonite !
Je suis d'accord aussi avec cette phrase "même un geste d'amour peut être reçu comme une agression", d'où l'importance du temps : il n'y a pas urgence à résoudre.
Quant au lien que j'ai mis sur l'attachement, eh bien je te dirais de le lire si tu en as envie et de t'en détacher justement.
Cela reste un point de vue, un outil qui peut être utilisé, rangé, qui peut prendre la poussière, toussa.
C'est une information, il y en a plein d'autres.
Et quel que soit le sujet, le noeud, il me semble important de regarder en soi avant tout.
Tout seul, ça ne fait pas sens.
Tout seul, un outil ne sert pas à grand-chose. Il n'est jamais que le prolongement inanimé d'un corps, d'un esprit vivant.
A ce propos Daria, oui, on peut parler de dépendance affective mais là encore ça reste une étiquette enfermante dont il convient de se détacher.
Disons que l'étiquette peut être une passerelle utile, dans un premier temps.
Bref Ise, je te bise (l'art de la rime, omagad) et je te dis à "quand je saurai".
Mog : si tu veux on peut jouer ensemble, mais pô avec les épées (le chapeau de toutes les couleurs me tente davantage).
Basilice- Messages : 1936
Date d'inscription : 01/11/2012
Localisation : Tout dépend des moments
Re: L'abandonite, une maladie de zèbres ?
"je me positionne donc toujours en victime, je laisse le pouvoir à l'autre..."
L'analyse transactionnelle peut être une réponse. Mais tu l'as trouvée : étape 4.
On peut choisir ses amis, la famille on ne choisit pas...
Ce sont des réponses sensées. Mais qui ne résolvent en rien la souffrance liée à la situation.
Sans entrer dans le détail de ma situation, mes efforts vont vers le comment ne pas en souffrir. J'ai essayé la non communication pendant des années, j'ai fait un retour quand j'ai réalisé que la non communication laissait vivre la souffrance. Le retour sur une base de on essaie tous les deux ne fonctionnant pas on reste comme deux imbéciles à ne pas savoir quoi se dire, mais au moins à éviter les chocs. Et on se voit le moins possible !
Ce que je ne comprends pas c'est comment on peut avoir eu des enfants volontairement, dire les aimer, et en arriver là. Flinchmin...(accent canadien) !
Mais bon "toussa" (yes ! j'ai utilisé un hennissement de zèbre !) c'est pas typiquement zèbre, alors je ne sais pas si on peut en parler sur ce forum sans être cataloguées hors-sujet !
Sauf si on répond OUI à ma question, à savoir l'abandonite est une maladie de zèbre... qui se mord la queue !!!
Je viens de faire du vélo, je suis vannée, repoooos, et demain je vois Vie youpi !
L'analyse transactionnelle peut être une réponse. Mais tu l'as trouvée : étape 4.
On peut choisir ses amis, la famille on ne choisit pas...
Ce sont des réponses sensées. Mais qui ne résolvent en rien la souffrance liée à la situation.
Sans entrer dans le détail de ma situation, mes efforts vont vers le comment ne pas en souffrir. J'ai essayé la non communication pendant des années, j'ai fait un retour quand j'ai réalisé que la non communication laissait vivre la souffrance. Le retour sur une base de on essaie tous les deux ne fonctionnant pas on reste comme deux imbéciles à ne pas savoir quoi se dire, mais au moins à éviter les chocs. Et on se voit le moins possible !
Ce que je ne comprends pas c'est comment on peut avoir eu des enfants volontairement, dire les aimer, et en arriver là. Flinchmin...(accent canadien) !
Mais bon "toussa" (yes ! j'ai utilisé un hennissement de zèbre !) c'est pas typiquement zèbre, alors je ne sais pas si on peut en parler sur ce forum sans être cataloguées hors-sujet !
Sauf si on répond OUI à ma question, à savoir l'abandonite est une maladie de zèbre... qui se mord la queue !!!
Je viens de faire du vélo, je suis vannée, repoooos, et demain je vois Vie youpi !
Ise- Messages : 7899
Date d'inscription : 18/10/2012
Age : 55
Re: L'abandonite, une maladie de zèbres ?
Pas de soucis, mon épée est restée quelque part dans le caniveau quand je me suis levéeBasilice a écrit:Mog : si tu veux on peut jouer ensemble, mais pô avec les épées (le chapeau de toutes les couleurs me tente davantage).
Non c'est probable. Il n'y a pas de raison que ce problème de lien à l'autre nous soit réservé. Ce qui peut l'être, comme d'habitude, c'est la force des ressentis et l'ampleur du phénomène. Le simple fait d'être "différents" nous confronte sans doute à des "abandons" (des sensations d'abandon aussi) plus nombreux qui viennent renforcer les croyances initialement ancrées dans le milieu familial.Ise a écrit:c'est pas typiquement zèbre
Pour ma part, je crois même que nous sommes sensibles à ces abandons (qui peuvent être psychiques, symboliques,...) dès la vie intra-utérine. Quand on est "hyper" (-sensible, -mnésique, -kinésique, -acousique, etc...), on est sans doute aussi "hyper-abandonnique"...
Un exemple récent : la file d'attente au théâtre. J'arrive, je la repère, je m'insère "à ma place". Du monde afflue, et lorsque les portes s'ouvrent, c'est la cohue, tout le monde double, piétine, bouscule. Je suis incrédule ! Je me sens "abandonnée" par la société dans laquelle je vis... je ne comprends pas...
Tss tss, qu'est-ce que ça peut faire qu'on te catalogue ? T'as qu'à pas te laisser cataloguerIse a écrit:alors je ne sais pas si on peut en parler sur ce forum sans être cataloguées hors-sujet !
Je ne crois pas qu'il faille ramener tout ce que nous vivons à la dichotomie zèbre/non-zèbre. Connaître cette pièce du puzzle est important (je dirais même fondateur en ce qui me concerne), mais nous sommes des individus avant tout, et chaque chemin est unique (je paraphrase Basilice...).
Nous sommes ici dans un espace de discussions, et il n'y a pas de "test de zébritude" à l'entrée. Alors tout est bon à partager, pour cheminer côte à côte, non ?
♡Maïa- Messages : 1734
Date d'inscription : 06/03/2012
Re: L'abandonite, une maladie de zèbres ?
Hi Mog, Hi Basilice
Je reviens de voir V. quel bonheur.
Et j'ai encore pensé cette nuit !
Comme tu le dis Mog, "cataloguez" mais moi je pense...
On a parlé du père. Le père et la fille, c'est normal ! Compexe oeudipien non digéré
Mais le sentiment d'abandon ne proviendrait-il pas avant tout de la mère ? Tu sembles le penser aussi, parlant de la naissance de ce sentiment dès la période intra-utérine. Pour moi c'est complètement ça. Et le sentiment d'injustice quand tu vois que le manque maternel n'est pas compensé par le père, qui s'efface, reste derrière, laisse faire... Grrrrrrrr
Vous allez voir que petit à petit je vais arriver à y voir clair, et à résoudre toutes mes maladies !!!
Je reviens de voir V. quel bonheur.
Et j'ai encore pensé cette nuit !
Comme tu le dis Mog, "cataloguez" mais moi je pense...
On a parlé du père. Le père et la fille, c'est normal ! Compexe oeudipien non digéré
Mais le sentiment d'abandon ne proviendrait-il pas avant tout de la mère ? Tu sembles le penser aussi, parlant de la naissance de ce sentiment dès la période intra-utérine. Pour moi c'est complètement ça. Et le sentiment d'injustice quand tu vois que le manque maternel n'est pas compensé par le père, qui s'efface, reste derrière, laisse faire... Grrrrrrrr
Vous allez voir que petit à petit je vais arriver à y voir clair, et à résoudre toutes mes maladies !!!
Ise- Messages : 7899
Date d'inscription : 18/10/2012
Age : 55
Re: L'abandonite, une maladie de zèbres ?
Hello Ma Renardine ! Tu pourrais dire quelques mots en plus de battre des ailes !!!
Ise- Messages : 7899
Date d'inscription : 18/10/2012
Age : 55
Re: L'abandonite, une maladie de zèbres ?
Après l'oeuf corse, l'oeuf dipien.
"Bonjour madame la psy, pourriez me débarrasser de oeuf dipe, siouplé ? Il m'en coûtera ?".
Une accrocha valable non ?
Je suis heureuse de te voir heureuse, Ise.
(Et d'aiguille en pelote je pense aux Chiken Dips, c't'une catastroche, ça ne veut plus s'arrêter. )
"Bonjour madame la psy, pourriez me débarrasser de oeuf dipe, siouplé ? Il m'en coûtera ?".
Une accrocha valable non ?
Je suis heureuse de te voir heureuse, Ise.
(Et d'aiguille en pelote je pense aux Chiken Dips, c't'une catastroche, ça ne veut plus s'arrêter. )
Dernière édition par Basilice le Lun 17 Déc 2012 - 17:28, édité 1 fois (Raison : espace manquante - dans l'édition l'espace est féminine. ;))
Basilice- Messages : 1936
Date d'inscription : 01/11/2012
Localisation : Tout dépend des moments
Re: L'abandonite, une maladie de zèbres ?
Ma Basilice ! Moi aussi si tu savais, mes larmes de tristesse se sont transformées en larmes d'émotion, et je fourmille d'idées, enfin toussa (hiiiiiiiiiii zébresque!)
Je sens que toi aussi tu vas mieux, soyons heureuses
Je sens que toi aussi tu vas mieux, soyons heureuses
Ise- Messages : 7899
Date d'inscription : 18/10/2012
Age : 55
Re: L'abandonite, une maladie de zèbres ?
Introspection...
Je suis en clinique psychiatrique. Mes parents viennent me voir.
Je sors, je vais les voir.
Je vais mieux ! J'ai compris ! J'ai lu un livre qui m'a donné envie de mourir, mais j'ai passé des tests et en fait je suis juste surdouée !
Ben quoi c'est pas parce qu'on a une fille surdouée qu'on va être fiers
Plouf.
Je passe deux mois comme un légume.
Je décide de vivre, septembre, forums, IRL. Mais je suis toute petite, mes parents ont honte de moi. Silence, rejet.
Timidement je me "découvre". J'ai honte aussi de moi. THQI mais pas 145, pas 183 ! Jamais assez. Et puis mon rapport aux autres reste tordu de par mon manque de confiance en moi, de par mes non-dits, de par ma carapace.
Bon ça suffit je ne suis pas pire qu'une autre, j'ai ma petite place au soleil, vivre vivre vivre !
Je suis une épouse, que son mari tient à bout de bras
Je suis une mère, que ses fils disent restée petite fille
Mes parents ne m'ont jamais acceptée comme je suis
Mes frères et soeur me voient me débattre et font l'autruche
A moi de tirer le meilleur de tout cela et de vivre MA vie
Oui en fait pourquoi la mienne serait-elle plus facile que celle des autres ? Mon mari aussi a ses difficultés. Et mes enfants n'en parlons pas, en pleine traversée de l'adolescence. Et mes parents s'ils sont ce qu'ils sont c'est une défense à ce qu'ils ont vécu. Et mes frères et ma soeur ils ont leurs propres difficultés à surmonter.
One day, Baby we'll be old...
Je suis en clinique psychiatrique. Mes parents viennent me voir.
Je sors, je vais les voir.
Je vais mieux ! J'ai compris ! J'ai lu un livre qui m'a donné envie de mourir, mais j'ai passé des tests et en fait je suis juste surdouée !
Ben quoi c'est pas parce qu'on a une fille surdouée qu'on va être fiers
Plouf.
Je passe deux mois comme un légume.
Je décide de vivre, septembre, forums, IRL. Mais je suis toute petite, mes parents ont honte de moi. Silence, rejet.
Timidement je me "découvre". J'ai honte aussi de moi. THQI mais pas 145, pas 183 ! Jamais assez. Et puis mon rapport aux autres reste tordu de par mon manque de confiance en moi, de par mes non-dits, de par ma carapace.
Bon ça suffit je ne suis pas pire qu'une autre, j'ai ma petite place au soleil, vivre vivre vivre !
Je suis une épouse, que son mari tient à bout de bras
Je suis une mère, que ses fils disent restée petite fille
Mes parents ne m'ont jamais acceptée comme je suis
Mes frères et soeur me voient me débattre et font l'autruche
A moi de tirer le meilleur de tout cela et de vivre MA vie
Oui en fait pourquoi la mienne serait-elle plus facile que celle des autres ? Mon mari aussi a ses difficultés. Et mes enfants n'en parlons pas, en pleine traversée de l'adolescence. Et mes parents s'ils sont ce qu'ils sont c'est une défense à ce qu'ils ont vécu. Et mes frères et ma soeur ils ont leurs propres difficultés à surmonter.
One day, Baby we'll be old...
Ise- Messages : 7899
Date d'inscription : 18/10/2012
Age : 55
Re: L'abandonite, une maladie de zèbres ?
Pas mal l'oeuf. C'est même l'oeuf deep inside.
C'est vrai que le manque d'écoute de la part des parents à la longue ça blesse beaucoup, on se sent inintéressant à leurs yeux, rien de plus qu'un vulgaire outil qu'ils utilisent de temps en temps.
Mais ce temps d'enfance est passé. L'amour adulte est plus libre aussi, et chercher des papas et des mamans dans ses relations c'est inutile. Le poussin ne retourne pas dans son oeuf. Il te faudra peut-être des années mais va de l'avant pas en marche arrière.
Bises Ise. Fais des bêtises.
Rigolise.
C'est vrai que le manque d'écoute de la part des parents à la longue ça blesse beaucoup, on se sent inintéressant à leurs yeux, rien de plus qu'un vulgaire outil qu'ils utilisent de temps en temps.
Mais ce temps d'enfance est passé. L'amour adulte est plus libre aussi, et chercher des papas et des mamans dans ses relations c'est inutile. Le poussin ne retourne pas dans son oeuf. Il te faudra peut-être des années mais va de l'avant pas en marche arrière.
Bises Ise. Fais des bêtises.
Rigolise.
Re: L'abandonite, une maladie de zèbres ?
siamois93 a écrit:Pas mal l'oeuf. C'est même l'oeuf deep inside.
C'est vrai que le manque d'écoute de la part des parents à la longue ça blesse beaucoup, on se sent inintéressant à leurs yeux, rien de plus qu'un vulgaire outil qu'ils utilisent de temps en temps.
Mais ce temps d'enfance est passé. L'amour adulte est plus libre aussi, et chercher des papas et des mamans dans ses relations c'est inutile. Le poussin ne retourne pas dans son oeuf. Il te faudra peut-être des années mais va de l'avant pas en marche arrière.
Bises Ise. Fais des bêtises.
Rigolise.
Merci Siamois, pour ta lecture ton "écoute"
Je voudrais pouvoir faire des bêtises et rigoliser ! J'en rêve !
On ne sort pas vite de 43ans de... (voyons je cherche tout, les mots, de psychologie, de zèbres, c'est fatiguant, mais un passage obligé pour sortir de ma méconnaissance de moi-même) suradaptation à la normalité ! Heureusement tu me donnes espoir : "peut-être des années". Eh bien soit, je suis volontaire pour l'aventure.
A l'écoute des conférences de Catherine Besnard-Péron et Véronique Burban à Nantes en septembre dernier j'ai une nouvelle vision de la surdouance qui me plait.
D'abord les HQI ne sont pas plus intelligents que les autres. Ils ont un cerveau qui fonctionne différemment, une "particularité cognitive", ce qui les aide dans certaines situations, mais les dé-sert dans d'autres. Si il existait un véritable outil de mesure de l'intelligence on trouverait des QI de 110 ou 120 avec des intelligences à crever le plafond. Et inversement certains même THQI ne sont pas plus intelligents que des HQI ou normaux-pensants...
Cela me confirme dans mon sentiment que je ne casse pas des pierres. Je me sens différente, je pense vite, je vois tout de suite des solutions, mais je n'ai rien inventé, je fais partie de ceusse chez qui "ça" ne se voit pas tellement j'ai bien appris à le cacher ! Mon mari est bien plus brillant que moi sans être HQI.
Ensuite les HQI ne souffrent pas tous. Un HQI bien suivi qui avait cessé de souffrir sur de nombreux points en a remis en cause sa surdouance ! Des normaux-pensants aussi consultent, pour un sentiment d'échec, d'incompréhension, d'hyper-sensibilité !
Alors je ne vais pas m'apitoyer sur mon sort : je m'attaque à mes problèmes l'un après l'autre, je les résous, et si "dans quelques années" je doute de ma surdouance, pas grave ! Je serai plus heureuse !
Par conséquent je vois d'un autre oeil une consultation psy... Moi qui hier encore ne voulais qu'une psy zèbre, je me vois désormais chercher de l'aide pour désenfouir mes richesses intérieures.
Une autre chose hyper importante abordée par V.Burban : le réflexe humain de vouloir rabaisser toute personne qui donnerait l'impression d'être supérieure... Je m'en suis tellement pris dans la figure que je me sens comme une feuille chiffonnée. Je vais déplier la feuille, mais je me placerai de côté pour être toute mince, on ne me verra pas, et j'aurai déployé mes ailes.
Les ailes que j'aimerais déployer...
L'écriture... C'est beau ce que vous écrivez pour la plupart d'entre vous. Il y a de véritables talents de romanciers, de poètes parmi vous
Une activité d'aide aux autres, comme aller dans les maisons de retraite parler avec les personnes les plus seules
Continuer le dessin, surtout ne pas arrêter, devenir artiste !!!
Reprendre les langues, le russe que je trouve si beau, ou et l'italien
Toussa...
Si...
Si j'arrive à me lancer
Si j'arrive à mettre derrière moi toutes ces questions qui m'empêchent d'avancer
SI JE LE VEUX
Ise- Messages : 7899
Date d'inscription : 18/10/2012
Age : 55
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