Ceci n'est pas une présentation....

Je ne suis pas joueuse...Même en étant étudiante, je savais qu'il me manquait ce sens du jeu. J'ai choisi un autre domaine d'activité. Et si tu veux en savoir plus, on peut s'en parler par MP

oui, bien sûr.

Petit bisou de qui tu sais.
A sa demande, bien entendu, je ne me permettrai pas sinon.

Pas bisous pour toi donc
Et bisous pour qui tu sais...
Enfin si, bisous pour toi aussi !

Toute la polémique sur la rencontre des THQI me fait rire...4 fils et je ne sais combien de messages. Je trouve que rendre publique une telle rencontre est sain. Ensuite, que les zèbres, les chevaux, les licornes, les lucioles, les salamandres veuillent se rencontrer, c'est tant mieux. L'un des objectifs de la vie est d'éprouver du bien-être.
Et c'est quoi cette peur de l'élitisme ? Selon mes observations, le nombre de THQI très actifs sur le forum est important et ils discutent avec tout le monde...Heureusement, sans cela, avec mon certificat de "Non testée", je me retrouverais bien seule

Encore une réflexion qui ne sert à rien.

Le mort vivant

Il était une fois un mort vivant. Cherchez bien dans votre mémoire. Tout le monde en a rencontré au moins un.
Cet être bouge, fait les gestes de la vie quotidienne, semble vivre comme vous et moi. Regardez plus près, encore un peu plus près. Vous avez remarqué la même chose que moi ? Oui, vous avez trouvé : il n'y a rien en lui. Le vide. Il vit, vivote en plaquant sa vie sur celle des autres. Comment allez-vous ? Très bien. Il ne peut pas dire : Je ne sais pas....Ce serait bien trop choquant.
Observons encore cet être qui n'en est pas un mais qui en a l'apparence. Bizarre. Pourquoi fait-il autant de sport ? Pourquoi cherche-t-il à frôler la mort ? Pourquoi cherche-t-il à avoir mal ? Il veut juste être semblable à vous et moi : sentir cette pointe de douleur. Désespoir : rien, aucune sensation. Il ne comprend pas ce qui ne tourne pas rond chez lui. Ce mort vivant voulait mourir pour ne plus sentir ce vide en lui.

Un jour, en allant loin, très loin, dans ses expériences sordides, il se mit à hurler. Un élancement terrible le prit dans la tête. Elle allait exploser....Sensation d'exploser, sensation d'être torturé.
Au milieu de la douleur, il se dit : "Enfin, je suis en vie".

Il faudrait étudier la dynamique de groupe du forum : de la stratégie d'intégration des nouveaux arrivants, des facteurs qui permettent d'avoir un vrai échange entre deux individus, le mécanisme d'émergence des groupes et les "leaders"... Si certains sont choqués par ce dernier mot, il désigne le simple fait que certains pseudo entraînent les autres dans leur réflexion ou arrivent à convaincre les autres (parfois sur une base non rationnelle)...ils ont un charisme dans l'espace virtuel.

Le bien et le mal

L'Homme est un animal pensant avec une conscience morale. Je pars de ce constat et je vais écrire les implications de façon simplifiée tout en ayant conscience de la complexité du sujet que je veux aborder. Je prends une position personnelle que j'assume entièrement.

Voilà, l'homme est un animal pensant avec une conscience morale. Le bien et le mal ont un sens pour lui. Tuer est mal, voler est mal, violer est mal. Aider les personnes dans le besoin est bien, rendre heureux est bien. Avoir ce sens est ce qui nous distingue des autres êtres sur terre.

L'une des difficultés de l'animal pensant qu'est l'homme est de se perdre dans les méandres de sa pensée jusqu'à aller bafouer le sens moral. La mode actuelle est de dire qu'il ne faut pas juger. Au niveau de l'éthique et de la morale, nous devons exercer notre jugement moral. Ne pas se laisser intimider par l'injonction sociale "tu ne dois pas émettre de jugement". C'est une censure qui nous prive de toute liberté. Par exemple, ce qui se passe en Syrie est mal. Certains vont m'expliquer toute la complexité de la situation, me dire qu'on ne peut rien faire et que donc cela ne serta à rien de dire que c'est mal. Non, non. Comprendre la complexité ou les motivations d'une situation ne doit pas conduire à abdiquer notre jugement moral.

Mon exemple précédent est flagrant. La vérité de notre sens moral s'exprime dans notre vie personnelle. Un proche est très mal. Mon devoir est de l'aider en l'emmenant chez le médecin. Il s'y oppose violemment. Deux attitudes est possibles. Il est libre, donc je le laisse choisir. L'autre attitude : il m'importe, je l'oblige à aller chez le médecin. Pour moi, la premiere attitude est intenable car sous ce prétexte de liberté de l'autre, j'abandonne l'autre dans la douleur s'il refuse les soins. C'est une position confortable où on n'agit pas, on se planque. Si l'autre est gravement malade, on se déculpabilise en disant : il a fait le choix lui-même; je ne suis responsable de rien. C'est trop facile. Je tenterai tout ce qui est en mon pouvoir pour qu'il aille mieux, quitte a l'emmener de force chez le médecin. Je n'écouterais pas ses justifications (même si je peux les comprendre). Je vais agir en conformité à ma valeur du bien.
L'une des difficultés que j'observe est que certains se perdent dans la complexité d'une situation en se noyant dans les détails. Ils en oublient leur devoir moral. La position de compromis dans ces cas difficiles est une compromission pour moi. Ne jamais perdre le sens de l'essentiel et ne jamais se faire berner par notre intellect complexe ou nos émotions embrouilées dans la mesure du possible. Avoir le courage des ses valeurs même si nous nous prenons prenons des gifles au passage.

Ce qui me rend forte est ce sens des valeurs, qui est mon ossature. Elles ne doivent jamais être objets de compromis. Sinon, dans des situations extrêmes, j'accepterais l'inacceptable et les pires horreurs. Elles me conduiront à me révolter si ma conscience est bafouée. Elles me conduiront à ne pas avoir une attitude fataliste. Même si je rencontre l'échec, au moins, j'aurais essayé de changer la situation.

Une intelligence sans sens moral (en premier lieu dans sa vie personnelle) est une intelligence qui divague, qui erre. Je suis un être réel, pas un concept.

Il y a une chose écrite sur mon fil qui se rapproche de la fin de ton texte. Ce socle que constitue la possession de valeurs chères à nos yeux. Sauf que dans mon post, je n'ai pas parlé de valeurs parce-que je me suis dit qu'il y avait d'autres choses comme une philosophie, une foi, etc pouvant être des sortes de fondation.

Cependant, j'ai une critique.
Je considère que les personnes sans "ossature" présentent un danger pour elles et pour les autres dans le sens où on ne peut prédire ce qu'elle sera (l'ossature) lorsqu'ils en auront une (on ne peut pas prédire comment ils agiront) mais aussi un danger pour elles-mêmes uniquement étant donné qu'elle pourront être aisément manipulée, etc. Pourtant, je me demande : avoir des valeurs et y tenir fermement, n'est-il pas non plus un danger ? Celui de s'enfermer peut-être dans une erreur ?

Rabelais
sciences sans conscience n'est que ruine de l'âme

Soso
Une intelligence sans sens moral est une intelligence qui divague

Ne sommes nous pas dans un constat qui traverse les ans, que dis-je, les siècles?

Soso ,Tu dis que tu veux parler sexe et écriture...
Je viens de me taper les 3 pages... et pas le plus petit bout de sexe.
Est-ce normal docteur?

Mazarine,
Le fait d'avoir des valeurs ne signifient pas qu'on ne les remette jamais en cause. Dans notre vie, la frontière entre le bien et le mal est parfois difficile à voir....Je ne suis pas croyante. Par contre, je me suis nourrie de philosophes qui ont pensé ce sujet. Et quand je parle de bien, cette valeur est pour moi très importante; elle ne peut être contestée car elle est primordiale. Le moyen de l'appliquer est difficile. Mon texte est très simpliste. Je ne parle que du bien et rien d'autre dans mon texte . On peut élargir la discussion sur les valeurs en général. Ce soir, je ne le peux pas car je dois travailler .

Semama,
Redire une vérité ne fait pas de mal ? Surtout quand on observe ce qui se passe...
Quant au sexe, on peut en parler quand tu vois. Ce soir, j'ai un rendez-vous chaud, érotique avec Dieu Mathématiques...

Mis en pate écrit ce texte du fin fond de son auto-ban (texte en version originale, non corrigé, non amendé) :

...le bien ne vaut pas le mal. L'un est tolérable plus que l'autre. Le mal ou le bien, bien malin celui qui pourra ici le dire. Pourtant, ces deux mots sont à la racine d'autres. Ils sont comme nos dents, ils nous servent à mâcher la vie. Bienheureux les malheureux et malheureux les bienheureux. Il semblerai en regardant cette phrase que le mal est plus fort que le bien. Disons qu'il nous marque plus que l'autre.
J'ai mal. Pourquoi ne dit on pas j'ai bien. On peut dire je vais mal comme je vais bien. La mal heure ne vaut pas la bonne heure.
Ici, là sur ce forum des spectres oublient que les pseudos sont humains. Ils soliloquent et me font vomir.
Peu d'hommes courageux sur ce forum !!! Beaucoup d'enfants gâtés qui se disent malheureux.
Ohhhh, je juge. Je donne un jugement moral à une chose que l'on veut amorale.
Suis je immoral ??? Ne croire en rien est un métier, métier que Pavese a poussé à son bout en ce suicidant.
« Je suis un être réel pas un être de concept. »
Ma morale est mon concept propre de la réalité que j'applique par filtre sur les autres. Si ma morale fait mal à l'autre, vas sans dire que je reverrai ma position.
Pascal le dit mieux que moi ; « Ma Morale se moque de la morale ».
Nous sommes humains et si certains se comportent ici comme des pourceaux, je me dois de réagir. Je ne suis pas un bloc froid et sec. Seule la terre ou je vie l'est.
Le reste n'est que littérature.
« Oh mon amour, mon tendre mon doux amour, de l'aube clair jusqu'à la fin du jour, je t'aime... », mais pendant le temps de sommeil , que fais tu ?
Tu divagues. Tu te perds dans des songes aussi inutiles que puérils. Il faudrait vivre sans dormir.
Sans rêves ou trêves dans la réalité.
Mon injonction est terminée.
Vous m'avez fait sortir de ma petite retraite.
Avec ma lanterne je ne cherche pas d'homme ici car je sais qu'il n'y en a pas.
Beaucoup de pleutres qui jouent au mythe de la caverne pour miter le cœur des autres.
Ma mis en pâte mue en mise en bière.
Mais personne ne m'arrêtera car je vais nulle part.
Je suis intouchable car vous n'avez aucun pouvoir sur moi.
Par dela le bien et le mal je suis.
Et je compte les morts de cette guerre sans fin que l'on nomme la vie.
Je ne tue pas.
Je suis un médecin consciencieux.
Les agonisant en face terminale, je les achève sans sourciller.
Par contre, les fleurs, les arbres pleins de sèves, ceux qui sont sans besoin de moi, je les porte aux nues et fait que de jours en jours ils se sentent de mieux en mieux.
Vous ne m'aurez pas je vous le dis.
Par un au delà qui n'existe pas.
Et mes derniers mots seront froids comme le marteau sur la plaque de marbre :
« Meurs parasite, meurs en t'empoisonnant et en t'étouffant du sang que tu pourries toi même. La fange est ton berceau et tu aimes t'y complaire. Meurs parasite, meurs. Et si possible en silence par respect pour nous. »

SoleilSombre a écrit:Ce soir, j'ai un rendez-vous chaud, érotique avec Dieu Mathématiques...

La grande grande blonde trompe déjà son nain favori avec une inconnue ?

Un inconnu . Pour le coup, ma valeur est ici masculine. Je me déconnecte tant que je n'ai pas fini mon travail.
Bonne soirée Gimli, mon compagnon nain, sous ma jupe, abrité.

Désolée d'avoir été à côté de la plaque. Je ne te faisais aucun reproche. J'essayais seulement de continuer à débattre, bref il n'y avait pas à débattre

Il y a toujours lieu de débattre parce que, personnellement j’aime ça.

Débattons.

Voici mon opinion que je partagerais volontiers si je n’avais la crainte d’en avoir moins après.

Nous avons des convictions et des responsabilités (vis-à-vis des systèmes dans lesquels nous sommes). Entre les deux, existe une zone qui s’appelle le doute.

Le doute est une zone dangereuse et merveilleuse. Dangereux le doute s’il sert d’excuse à l’immobilisme ; merveilleux le doute s’il permet de secouer, dépoussiérer tant nos convictions que nos responsabilités.

Après, s’il reste opposition entre mes convictions et mes responsabilités, je privilégie toujours mes convictions, préférant regretter d’avoir échouer que de n’avoir rien fait.

Allez, je retourne jouer.

Mazarine, tu peux dire ce que tu penses...Je ne mords pas

Nous avons un problème, Gimli : nous ne pouvons débattre puisque je suis d'accord avec toi...a moins de developper les idees de ton message.

soso a dit
Je vais me cantonner sur les sujets tels que le sexe et l'écriture. Position pèpère où je vais pouvoir rigoler. Enfin, la vie est aussi faite de rires !

La nuit là a passé et toujours pas de sexe...
même si mathématiques a des nombres complexes

devrais-je imaginer notre nain quotidien
en tant qu'image virtuelle, en fantasme, en païen?

dansant nu et sans veste dans les forets profondes
attendant nuitamment les nymphes vagabondes?

Hola soleil sombre reprend donc ta promesse
et raconte, imagine parle nous donc de fesses.

je reviendrais y voir en client tout baveux
pourlécher par l'espoir d'un texte aventureux

Semama, le problème semble pressant en ton cas.

Puis-je te suggérer de le prendre en main ?

Il n'est de véritable solitude que pour le manchot.

Un penseur profond a dit un jour :
"Faire du bien, commence par soi-même.
De sa propre main."



Semama, ma phrase donnait des exemples de sujets que je peux aborder en dehors de mon fil. Je n'ai pas été assez précise
Et quand je parle de sexe, je ne donne pas de précision sur le faire, ni le comment faire...Je dis comment je conçois le sexe. Je ne suis pas ici pour raconter ma vie sexuelle

si on peut pas rigoler en alexandrin sur ce fil sans se faire décorer

T'es quoi, toi ?

T'es quoi, toi ?
Surdoué ou sous-doué ? Matheux ou littéraire ? Voyageur ou sédentaire ? Rêveur ou réaliste ? Sportif ou intellectuel ? Séduisant ou quelconque ? Sérieux ou désinvolte ? Sensible ou insensible ?

Face à de telles questions, j'ai la même réaction que face à la question suivante : T'aimes la glace à la vanille ou au chocolat ? On peut aimer les deux parfums. Renfermer des tendances très opposées en soi n'est pas une contradiction. Nous pouvons trouver un équilibre. A vouloir à tout prix qualifier les autres de façon tranchée, nous oublions qu'un être est plus subtile que ces définitions. Nous nous enfermons dans des préconceptions. Et nous effectuons la même opération d'uniformisation de nous-même en restant dans ce cadre de pensée.
J'ai trouvé mon pseudo, lors de ma première inscription, en trois secondes et je trouve qu'il dit bien ce que j'ai à dire de moi...Pour reprendre un jeu, ici, je suis une très très grande blonde . Oui, je l'affirme, je suis une très grande blonde.

A la place de ces questions, comme je l'ai dit sur un autre fil, j'ai envie de demander : Comment aimes-tu ?

SoleilSombre a écrit:[b] Comment aimes-tu ?

Avec du sel et une pointe d'ail.

Bien goutu !
Moi, très pimenté !

Je te suis entièrement sur l'impertinence de ces questionnements, et de ces classifications Soso!!!

A un moment, dans une relation entre personnes, ces questionnements de classifications, cachent tout simplement la réalité de l'être, de la personne en face.

Le "comment aimes-tu?" fait partie des choses que je n'ai jamais aucun problème à demander en fait . Enfin, sauf dans les moments où je vais me braquer.

Fait suer ! S'il change ce qu'il écrit au fur et à mesure. La saloperie, il m'a piégée...

Gné ???

Bon si toi t'es une "grande blonde" ici moi je suis la blonditude dans toute sa splendeur : je ne comprend rien des implicites cachés de ce forum...

mais bon ... je ne suis pas venue ici pour ça
mais pour te dire simplement : merci du passage que tu as fais sur mon fil et te souhaiter à toi et ta petiote une belle année dans votre monde




pssst que connais tu du sexe des anges ????

Mag,

Il ne faut pas s'inquiéter : je suis une grande blonde dans le jeu d'écriture des 6 mots. Ensuite, la réalité est la réalité
Merci beaucoup...Et je réitère tous mes voeux dans ton monde

PS : à la suite de mon dernier message, il y avait un message de Gimli qui changeait sans arrêt. Il a disparu !

Coucou, les filles....

Des bizous à vouz...

Au passage ,

@ Mag... ça fait longtemps que je voulais te faire un petit coucou... j'aime beaucoup ta personnalité et ce que tu écris...

Aujourd'hui tout le monde s'aime sur le forum =)

Soso récolte ce qu'elle sème

Mag, salutations complices !

Et c'est tant mieux !!! un peu tendresse dans ce monde de brutes... ça ne fait pas de mal....

Tiens, je crois qu'on a tous écris un post tel que celui là. On pourrait recenser! Moi, j'en suis à trois (environs )

Ou ressasser ... l'essentiel, c'est de le dire avec le coeur et sincérité surtout !!!!

"Ah, les sens, le ciel..." St-Exupéry

un peu tendresse dans ce monde de brutes

Plutôt de la tendresse dans un monde de putes.
Les mercis sans sourires ou en porte-faux sont pires que les insultes.

ça c'est le double-bind infernal. Ne souris pas aux "polis" qui grimacent leur indifférence et tu es mort. Fais pareil et tu es mort aussi. Pourquoi ils survivent eux, c'est ce que je me demande...

* édit : en fait c'est juste que je ne sais pas jouer la comédie. et si parfois j'ai l'air faux cul, ça doit bien arriver, c'est à force de ne pas savoir quoi exprimer qui soit recevable. pour dire que les merci sans sourires c'est peut etre parfois pas calculé. pour moi les putes sont ceux qui savent jouer et qui bernent leur monde

Merci pour ces bisous et pour les mots sur "Ce que je veux te dire" (IK et Fusain)...Je ne suis pas habile pour exprimer tout cela en public

Quant au monde de brutes et de putes, c'est la réalité des relations humaines. A nous de nous en sortir un peu moins mal, même si certains contextes nous obligent à jouer les putes. C'est une obligation de survie dans les relations sociales (surtout dans le monde professionnel). Ensuite, dans la sphère privée, la pute doit se déshabiller et assumer entièrement ce qu'elle est.

Le désir

Nous désirons tous. Etymologiquement, désirer est constater l'absence. Je ne parle pas que du désir sexuel qui n'est qu'une infime partie du désir. Nous tendons vers une chose, un être dont l'absence crée le sentiment de manque, de vide. Devons-nous ressentir celui-ci pour vivre ? Pourquoi un tel manque nous fait souffrir comme si nous avions connu la plénitude à un moment ?

Cette question du désir me traverse l'esprit de temps en temps. Comme une petite musique obsédante qui viendrait me rendre visite à l'impromptu. Nous désirons un être, des choses, la plénitude interne, la sérénité. Quand bien nous posséderions tout ce à quoi nous rêvons, le désir nous quitterait-il ? Courrons-nous derrière une utopie, morne ?

Le désir crée une énergie folle de vie. Je désire le désir parce qu'elle me fait avancer. Parfois, je meurs de frustration car l'objet de mon désir m'échappe. Parfois, je pleure de rage devant l'impossibilité de satisfaire ce désir. Quand je prends du recul, ce désir même impossible à satisfaire est une tension vive qui me fait vibrer de tout mon être.

Je suis désir désirant, je suis une femme de désir.

SoleilSombre a écrit:Quant au monde de brutes et de putes, c'est la réalité des relations humaines. A nous de nous en sortir un peu moins mal, même si certains contextes nous obligent à jouer les putes. C'est une obligation de survie dans les relations sociales (surtout dans le monde professionnel). Ensuite, dans la sphère privée, la pute doit se déshabiller et assumer entièrement ce qu'elle est.

Ne penses-tu pas que non, justement, on est pas obligé d'être un salaud, même au travail ?

A nous de nous en sortir un peu moins mal...
Dans mon travail, j'essaie d'être moi-même le plus possible, dans la limite de l'acceptable dans le cadre d'une entreprise. Il arrive qu'on soit attaqué. Il faut être armé en utilisant les moyens utilisés par les autres. Ma masculinite ressort dans ces conditions .

Tu as une bien mauvaise image de la masculinité Non mais j'ai compris ce que tu voulais dire Faut pas se laisser faire, tout en ne se mettant pas au niveau des gens vraiment nuisibles (hommes ou femmes, j'ai eu les deux, perso ^^)

Le rire

J'adore rire, d'un rire cosmique oublieux de tout. C'est une manière d'acquiescer à la vie : oui, oui, je suis en vie. J'explose de lumière, de joie sans fard, sans tâche....

Hier soir, j'ai participé à une orgie de mots, de jeux qui m'a fait du bien. Je rigolais devant mon écran et j'étais pris par le rythme de l'envoi des messages. Jouer, rire, toujours et ne jamais cesser de le faire ! Le loup, le chat, le nain et les chaperons rouges..Je n'étais plus la grande blonde. J'étais le chaperon coquin (elle voulait 10 hommes viriles pour elle seule) courant après ces drôles de personnages, chaperon dévoré de vie.

Et l'ange bleu...lol... qui avec son ordi qui rame, a ramé pour être aussi rapide que vous

10 ouai, c'est un bon chiffre... mais bon , dans l'absolu... un seul suffira

bizzz

J'ai dû manquer un truc : tu étais un chaperon rouge....
Je te souhaite une bonne journée (ici, très enneigée)



PS : quant au nombre, tout dépend si cet unique homme a une libido dévorante

Toi aussi... ici, il pleut....


oh... il nous faut au moins ça pour les gourmandes que nous sommes....

Désir et rire. Peut-il y a avoir vie sans désir, sans rire ? Et désir sans rire ?

Spinoza dit que le désir est l'essence de l'homme, sa puissance d'être, d'exister.

Et Rabelais, Gargantua (merci Basilice ) :

« Mieulx est de ris que de larmes escripre,
Pour ce que rire est le propre de l'homme. »

Oh, oui, le rire

Rabelais est un de mes potes pour sa démesure et sa vision du monde

Tant que ma joie ne sera pas entamée par ce forum, je resterai...Le jour où un petit accroc apparaîtra, je partirai pour une pause ou pour toujours.

J'ai envie de transmettre ce rire contagieux, ne pas donner que le côté sombre de mon soleil.

Hey, merci de m'avoir rameuté hier, je me suis bien dis :"Verti!", mais la prochaine fois soyez plus nombreux à attaquer, le chat a poussé le verrou pour vous coller une dérouillée...