Je ne comprends pas pourquoi j'étais toujours seule enfant et continue de l'être...
+12
AnaSoul
an.a.co.lu.the
Chuna
Pieyre
Fab. Fabrice
CarpeDiem
ISIS75
kyria
Wise
lin
Badak
cramique
16 participants
Page 1 sur 2
Page 1 sur 2 • 1, 2
Je ne comprends pas pourquoi j'étais toujours seule enfant et continue de l'être...
Bonjour à tous!
Voilà... ma question est dans le titre! J'ai passé mon enfance à être souvent (quasi tout le temps) seule à la récré et de manière générale (je n'ai jamais vraiment eu d'amis et ceux que j'ai eu, je ne les ai jamais considérés comme de vrais amis... je m'en rends compte en l'écrivant...).
Aujourd'hui, je veux savoir si je suis "zèbre" ou non... du moins, cerner le truc.
Je suis ici pour comprendre l'origine de ma solitude qu'à l'heure actuelle, je suis incapable de comprendre seule... Il faut savoir que certaines choses compliquent la donne dans cette recherche:
- Je suis malentendante sur les sons à haute fréquence de manière unilatérale (qu'une oreille).
- J'étais très timide (j'utilise le passé car je tente surtout de comprendre mon comportement d'enfant plus que celui actuel que je soupçonne d'être biaisé par des refoulements/dénis/ dépression).
- J'étais aussi introvertie +++ (j'avais beaucoup de mal à exposer mes sentiments, pensées par peur de passer pour une conne... j'ai toujours pensé que c'est parce que mes parents me rabaissaient... ce qui n'a pas vraiment été le cas, enfin, je crois...).
Ces trois points peuvent expliquer ma solitude actuelle et passée... et pourtant... déjà, je m'explique très mal ces points (à part la "malentendance").
Pourquoi j'étais à ce point timide et introvertie? Et ces critères sont-ils réellement à l'origine de cette solitude? Quand on me parlait, je répondais hein...
Je ne comprends vraiment pas...
Surtout que concernant le fait que je sois malentendante, je trouve qu'il y a bien pire (cela me gêne au quotidien mais faut pas exagérer, je suis capable d'avoir des discutions)... même si c'est de par ma solitude que mes parents/professeurs (en maternelle) ont pu s'apercevoir que j'entendais mal.
Si certaines personnes ont des exemples précis qu'ils ont bien identifié et qui sont dus à la surdouance, je serais ravie de les connaître...
Sinon, je voulais rajouter que lorsque je sors voir des connaissances, je me force... pourquoi, je ne sais pas trop.
Voilà... ma question est dans le titre! J'ai passé mon enfance à être souvent (quasi tout le temps) seule à la récré et de manière générale (je n'ai jamais vraiment eu d'amis et ceux que j'ai eu, je ne les ai jamais considérés comme de vrais amis... je m'en rends compte en l'écrivant...).
Aujourd'hui, je veux savoir si je suis "zèbre" ou non... du moins, cerner le truc.
Je suis ici pour comprendre l'origine de ma solitude qu'à l'heure actuelle, je suis incapable de comprendre seule... Il faut savoir que certaines choses compliquent la donne dans cette recherche:
- Je suis malentendante sur les sons à haute fréquence de manière unilatérale (qu'une oreille).
- J'étais très timide (j'utilise le passé car je tente surtout de comprendre mon comportement d'enfant plus que celui actuel que je soupçonne d'être biaisé par des refoulements/dénis/ dépression).
- J'étais aussi introvertie +++ (j'avais beaucoup de mal à exposer mes sentiments, pensées par peur de passer pour une conne... j'ai toujours pensé que c'est parce que mes parents me rabaissaient... ce qui n'a pas vraiment été le cas, enfin, je crois...).
Ces trois points peuvent expliquer ma solitude actuelle et passée... et pourtant... déjà, je m'explique très mal ces points (à part la "malentendance").
Pourquoi j'étais à ce point timide et introvertie? Et ces critères sont-ils réellement à l'origine de cette solitude? Quand on me parlait, je répondais hein...
Je ne comprends vraiment pas...
Surtout que concernant le fait que je sois malentendante, je trouve qu'il y a bien pire (cela me gêne au quotidien mais faut pas exagérer, je suis capable d'avoir des discutions)... même si c'est de par ma solitude que mes parents/professeurs (en maternelle) ont pu s'apercevoir que j'entendais mal.
Si certaines personnes ont des exemples précis qu'ils ont bien identifié et qui sont dus à la surdouance, je serais ravie de les connaître...
Sinon, je voulais rajouter que lorsque je sors voir des connaissances, je me force... pourquoi, je ne sais pas trop.
CarpeDiem- Messages : 1182
Date d'inscription : 26/12/2012
Re: Je ne comprends pas pourquoi j'étais toujours seule enfant et continue de l'être...
On, dirait moi (Décidément )
J'ai du mal à comprendre les implicites entre les gens. Par ex les conversations sans intérêt entre copines ça ma saoule, je préfère parler du dernier bouquin ou du dernier film vu (ce qui n'intéresse personne à l'adolescence).
Ma solution : c'est de travailler sur les points faibles tout en apprenant à être soi-même. Et comme tu apprends à te connaitre et à connaitre ton fonctionnement tu vas y arriver.. Quand tu comprendras comment tu fonctionnes il faudra assumer ta différence, le fait d'être plus inhibée par ex (ce qui ne veut pas dire timide), ou de ne pas aimer les lieux bruyants ou tel truc à la mode (par ex) et aussi trouver un compromis pour vivre avec les autres. Perso pour les amis je vise les gens qui fonctionnent mentalement comme moi, ce qui se fait naturellement. Il faut juste faire attention à poser des limites avec ceux qui ne nous conviennent pas mais avec qui on est potes par gentillesse, empathie, etc
Je me force aussi mais le plus souvent je suis contente de voir des gens. Le contact social est essentiel. Certaines personnes apportent de l'énergie, de la bonne humeur, ou nous changent les idées tout simplement, et ça fait du bien.
Pour rencontrer des gens il faut aller vers eux.
J'ai du mal à comprendre les implicites entre les gens. Par ex les conversations sans intérêt entre copines ça ma saoule, je préfère parler du dernier bouquin ou du dernier film vu (ce qui n'intéresse personne à l'adolescence).
Ma solution : c'est de travailler sur les points faibles tout en apprenant à être soi-même. Et comme tu apprends à te connaitre et à connaitre ton fonctionnement tu vas y arriver.. Quand tu comprendras comment tu fonctionnes il faudra assumer ta différence, le fait d'être plus inhibée par ex (ce qui ne veut pas dire timide), ou de ne pas aimer les lieux bruyants ou tel truc à la mode (par ex) et aussi trouver un compromis pour vivre avec les autres. Perso pour les amis je vise les gens qui fonctionnent mentalement comme moi, ce qui se fait naturellement. Il faut juste faire attention à poser des limites avec ceux qui ne nous conviennent pas mais avec qui on est potes par gentillesse, empathie, etc
Je me force aussi mais le plus souvent je suis contente de voir des gens. Le contact social est essentiel. Certaines personnes apportent de l'énergie, de la bonne humeur, ou nous changent les idées tout simplement, et ça fait du bien.
Pour rencontrer des gens il faut aller vers eux.
cramique- Messages : 308
Date d'inscription : 11/08/2012
Localisation : Bruxelles
Re: Je ne comprends pas pourquoi j'étais toujours seule enfant et continue de l'être...
Ça me ressemble beaucoup aussi.
À la maternelle et au primaire, ni au secondaire d'ailleurs, je n'ai pas eu d'ami. (sauf un ou deux alliés que je ne voyaient pas )
On m'a dit qu'à la maternelle j'allais pourtant vers les autres un peu mais que lorsque j'avais un "quasi-ami", je ne le lâchais pas et ... finalement il me laissait tomber (j'étais trop encombrant et chiant quoi ! ) Ensuite, j'étais très nul dans les sports parce que ça m'intéressait pas et alors aux récré j'ai appris à jouer tout seul dans mon imaginaire, dans ma tête. Je présume que je devais avoir l'air bizarre pour les gens ordinaires. Et plus les autres enfants sociables/sportifs/leaders me détestaient, plus je les trouvaient juste cons, me considérant un peu comme d'une autre espèce. Je me réfugiais dans la lecture, ou dans le dessin de mondes imaginaires, ou dans l'invention d'une langue pour moi seul.
Un psy m'a dit que c'était des mécanismes pour inconsciemment mettre les autres à l'écart. Que finalement c'était mon comportement inadapté qui a fait que je restais tout seul.
Ensuite, je décodais mal le langage non-verbal (par cause de manque sociabilité), qu'on m'a dit. Maintenant, je crois que je décode correctement, mais je n'ai pas trop confiance dans les messages que je crois comprendre (exemple: je crois qu'une fille n'a aucune chance de s'interesser à moi d'après ce que je perçois d'elle, mais un ami me dit qu'elle semble interessée. Alors bref je réussis mieux à saboter mes chances de manière à garder l'impression qu'elle ne l'est pas.) Ce genre de sabotage, il faut en prendre conscience et ne pas se sentir dévalorisé.
Quand je suis avec de vrais amis par contre, dans un Mega discussion d'intello, il y a de gens qui croient que je suis extraverti, alors que c'est le seul cas où je ne sois timide.
Courage à vous tous.
À la maternelle et au primaire, ni au secondaire d'ailleurs, je n'ai pas eu d'ami. (sauf un ou deux alliés que je ne voyaient pas )
On m'a dit qu'à la maternelle j'allais pourtant vers les autres un peu mais que lorsque j'avais un "quasi-ami", je ne le lâchais pas et ... finalement il me laissait tomber (j'étais trop encombrant et chiant quoi ! ) Ensuite, j'étais très nul dans les sports parce que ça m'intéressait pas et alors aux récré j'ai appris à jouer tout seul dans mon imaginaire, dans ma tête. Je présume que je devais avoir l'air bizarre pour les gens ordinaires. Et plus les autres enfants sociables/sportifs/leaders me détestaient, plus je les trouvaient juste cons, me considérant un peu comme d'une autre espèce. Je me réfugiais dans la lecture, ou dans le dessin de mondes imaginaires, ou dans l'invention d'une langue pour moi seul.
Un psy m'a dit que c'était des mécanismes pour inconsciemment mettre les autres à l'écart. Que finalement c'était mon comportement inadapté qui a fait que je restais tout seul.
Ensuite, je décodais mal le langage non-verbal (par cause de manque sociabilité), qu'on m'a dit. Maintenant, je crois que je décode correctement, mais je n'ai pas trop confiance dans les messages que je crois comprendre (exemple: je crois qu'une fille n'a aucune chance de s'interesser à moi d'après ce que je perçois d'elle, mais un ami me dit qu'elle semble interessée. Alors bref je réussis mieux à saboter mes chances de manière à garder l'impression qu'elle ne l'est pas.) Ce genre de sabotage, il faut en prendre conscience et ne pas se sentir dévalorisé.
Quand je suis avec de vrais amis par contre, dans un Mega discussion d'intello, il y a de gens qui croient que je suis extraverti, alors que c'est le seul cas où je ne sois timide.
Courage à vous tous.
Badak- Messages : 1230
Date d'inscription : 02/12/2011
Localisation : Montréal
Re: Je ne comprends pas pourquoi j'étais toujours seule enfant et continue de l'être...
Idem pour moi...cela me parle vraiment.
Cette solitude est en moi depuis très longtemps et j'en ai eu conscience très tôt..vers 3 ans à l'entrée à l'école, synonyme pour moi de violence.
Depuis l'impression de me mouvoir partout à l'intérieur d'une sorte de tour transparente ( c'est l'impression que j'ai) ne m'a plus quittée..Je vois les autres vivre mais je ne peux partager.
Alors j'ai pris l'habitude de "tromper" tout le monde et moi-même malheureusement, j'ai appris à prendre diverses apparences en observant les autres ...tout ça pour essayer de sortir de cette tour "solitude".
Je sais aujourd'hui que j'ai eu tout faux..je suis toujours aussi seule à l'intérieur et ce qui m'effraye le plus c'est que je ne me connais pas, je suis comme un enfant devant un puzzle sans modèle...je n'ai pas encore découvert "mon mode d'emploi"
J'ai repris une énième psychothérapie mais je doute de son efficacité..ce que me dit le thérapeute je le sais déjà. Donc des solutions ,j'en cherche aussi...J'en arrive même souvent à présent à préférer être seule ..
Cette solitude est en moi depuis très longtemps et j'en ai eu conscience très tôt..vers 3 ans à l'entrée à l'école, synonyme pour moi de violence.
Depuis l'impression de me mouvoir partout à l'intérieur d'une sorte de tour transparente ( c'est l'impression que j'ai) ne m'a plus quittée..Je vois les autres vivre mais je ne peux partager.
Alors j'ai pris l'habitude de "tromper" tout le monde et moi-même malheureusement, j'ai appris à prendre diverses apparences en observant les autres ...tout ça pour essayer de sortir de cette tour "solitude".
Je sais aujourd'hui que j'ai eu tout faux..je suis toujours aussi seule à l'intérieur et ce qui m'effraye le plus c'est que je ne me connais pas, je suis comme un enfant devant un puzzle sans modèle...je n'ai pas encore découvert "mon mode d'emploi"
J'ai repris une énième psychothérapie mais je doute de son efficacité..ce que me dit le thérapeute je le sais déjà. Donc des solutions ,j'en cherche aussi...J'en arrive même souvent à présent à préférer être seule ..
lin- Messages : 15
Date d'inscription : 20/07/2011
Age : 57
Re: Je ne comprends pas pourquoi j'étais toujours seule enfant et continue de l'être...
Rencontre moi.
Dernière édition par Wise le Lun 11 Mar 2013 - 15:38, édité 1 fois
Re: Je ne comprends pas pourquoi j'étais toujours seule enfant et continue de l'être...
Salut,
Moi aussi je suis irrémédiablement seule depuis toute petite.
Comme toi, je ne décode pas bien les implicites. Par exemple, je n'ai compris qu'en troisième (le manque de contact avec les autres n'aidant pas) qu'il fallait demander "ça va ?" si c'était la première fois de la journée qu'on voyait une personne, je n'ai pas non plus l'automatisme de faire la bise le matin, etc.
De même, j'ai la fâcheuse tendance, quand je ne vois par l'intérêt qu'une question ou d'une remarque, de répondre laconique ou par monosyllable... Alors forcement, souvent, ça tourne cours et les autres se désintéressent vites de vous (et réciproquement - en tout cas, c'est comme cela pour moi).
Par contre, je ne rejette pas complètement les sujets "bateaux" (même si je ne m'éterniserais à les écouter, il faut l'admettre) : je suis curieuse de voir le mode de vie des personnes que je trouve non intéressantes - ce qui, à première vue, peut sembler paradoxal - et donc, par extension, de voir comment elles occupent leurs journées (par exemple, les hobbies des adultes qui ont la quarantaine ou même leur travail ; on peut apprendre de tout le monde !). Mais bon, cela reste dûr et je n'y arrive que grâce à mes proches (véritables portes d'entrée permettant l'intronisation) qui connaissent ce genre de personnes...
Par contre, contrairement à toi, je suis hyperesthésique, donc très sensible des oreilles... Donc pour m'adapter, je porte des boules quies dans le métro, au cinéma, ou lors des exams'.
Après, dire si tu fais ou non partie des zèbres, la réponse ne peut t'être apportée ici. Et si un test n'est pas fiable à 100%, effectué par un psy sachant en dégager la porté, il reste un indicateur pertinant. Si la question du quotien intellectuel te taraude et si une réponse te permettait de comprendre (du moins en partie) ta sollitude, pourquoi ne te fais-tu pas tester ?
En espérant que tu rencontres dans un futur proche des gens avec lesquels du te sentiras en phase,
Bonne soirée à toi,
Moi aussi je suis irrémédiablement seule depuis toute petite.
Comme toi, je ne décode pas bien les implicites. Par exemple, je n'ai compris qu'en troisième (le manque de contact avec les autres n'aidant pas) qu'il fallait demander "ça va ?" si c'était la première fois de la journée qu'on voyait une personne, je n'ai pas non plus l'automatisme de faire la bise le matin, etc.
De même, j'ai la fâcheuse tendance, quand je ne vois par l'intérêt qu'une question ou d'une remarque, de répondre laconique ou par monosyllable... Alors forcement, souvent, ça tourne cours et les autres se désintéressent vites de vous (et réciproquement - en tout cas, c'est comme cela pour moi).
Par contre, je ne rejette pas complètement les sujets "bateaux" (même si je ne m'éterniserais à les écouter, il faut l'admettre) : je suis curieuse de voir le mode de vie des personnes que je trouve non intéressantes - ce qui, à première vue, peut sembler paradoxal - et donc, par extension, de voir comment elles occupent leurs journées (par exemple, les hobbies des adultes qui ont la quarantaine ou même leur travail ; on peut apprendre de tout le monde !). Mais bon, cela reste dûr et je n'y arrive que grâce à mes proches (véritables portes d'entrée permettant l'intronisation) qui connaissent ce genre de personnes...
Par contre, contrairement à toi, je suis hyperesthésique, donc très sensible des oreilles... Donc pour m'adapter, je porte des boules quies dans le métro, au cinéma, ou lors des exams'.
Après, dire si tu fais ou non partie des zèbres, la réponse ne peut t'être apportée ici. Et si un test n'est pas fiable à 100%, effectué par un psy sachant en dégager la porté, il reste un indicateur pertinant. Si la question du quotien intellectuel te taraude et si une réponse te permettait de comprendre (du moins en partie) ta sollitude, pourquoi ne te fais-tu pas tester ?
En espérant que tu rencontres dans un futur proche des gens avec lesquels du te sentiras en phase,
Bonne soirée à toi,
kyria- Messages : 77
Date d'inscription : 10/02/2013
Age : 31
Localisation : Beuzeville
Re: Je ne comprends pas pourquoi j'étais toujours seule enfant et continue de l'être...
Bah mea culpa à tous, j'ai traversé une période où j'ai ouvert pas mal de posts et pour une raison obscure, je n'ai jamais reçu de mails pour m'avertir de vos réponses... D'où mon absence de réponses! Ce n'est pas du désintérêt ou quoi...
Je vais essayer de répondre à tous au mieux!
Cramique, tu parles du fait que tu as du mal à comprendre les implicites, moi, je ne sais pas perso... C'est d'ailleurs là qu'est le problème... Quel est réellement le problème? Je cherche à aller vers les autres mais y'a toujours un "mais", soit ils m'acceptent mais je ne me sens pas moi, ou pas bien, soit ils m'acceptent pas et je ne sais pas pourquoi (on ne me dit pas pourquoi biensûr). Enfin, ça, c'était surtout ça enfant, maintenant, ça donne quelque chose qui marche au début (je fais des efforts) et puis, après, je sens que ça patine encore (quand j'ose m'ouvrir un peu?)...
Je suis d'accord avec toi: le contact social est essentiel (même si, lasse de ne pas comprendre où est le problème avec les autres, je le recherche moins).
Pour ta solution, je pense pareil et pour moi, je crois que ça passerait surtout par un test (réponse à kyria), que j'envisage, je dis "j'envisage" (peur, doutes, etc...).
Comme toi, Bapak-Badak, j'ai pu être encombrante et chiante mais c'était relativement rare: en général, j'étais dans mon coin...
Je me revois encore une fois, en CM2, assise, seule, sur un banc, avec les profs au milieu de la cour de récréation, en train de surveiller tout le monde... Je me souviens encore bien nettement de ce sentiment de colère, d'injustice, d'incompréhension... Je ne comprendrai jamais qu'ils ne soient pas venus vers moi, ou vers les autres, pour que je sois un peu plus avec les autres... ça m'écoeure rien que d'y repenser! J'étais vraiment la seule dans mon coin... Je me rappelle vraiment de ce jour-là parce que ça se voyait vraiment que j'étais seule (personne à plusieurs mètres de moi), je vous laisse imaginer le sentiment de solitude et de honte aussi... (sentiments que je connaissais déjà bien).
Le sabotage dont tu parles Bapak-Badak, je pense que je le fais aussi...
Lin, « je suis toujours aussi seule à l'intérieur et ce qui m'effraye le plus c'est que je ne me connais pas », on dirait moi ! D’ailleurs, ça me remue de lire ça, je suis en plein dedans, dans le « qui suis-je ? ». Tu es diagnostiquée « surdouée » ? Je demande ça par rapport à la psychothérapie dont tu parles, vois-tu un psy spécialisé en « surdouance » ? En grandissant, j’en arrive aussi à vouloir être seule… Mais je pense qu’il faut (encore) faire des efforts afin de trouver le moyen d’être bien avec les autres… Je peux te dire qu’il y a déjà l’humour, peut-être l’as-tu déjà remarqué ? C’est sûr que ça ne fait pas des miracles mais j’ai pu avoir plus des liens avec les gens en faisant de l’humour et en faisant… l’andouille !
Wise, oui, je vais vers les gens et non, ça ne marche pas plus que ça… enfin, en grandissant, ça marche mieux mais temporairement… Le problème n’est donc pas réglé ! Sinon, les gens ne viennent pas vers moi… Pourquoi, je n’en sais rien…
Tu sais, y’a tellement peu de gens qui m’approchent que j’accepte tout le monde autour de moi donc sûrement que y’a pas beaucoup de gens qui me correspondent, c’est très probable lol.
Sinon, pour te répondre, oui, j’allais plus facilement vers les gars (mais j’ai des frères, ça participe sûrement à tout ça). En grandissant, je suis toujours à l’aise avec eux mais j’ai appris à aller plus vers les filles…
Kyria, tu me mets le doigt sur quelque chose de très important ! Le « ça va », moi non plus, je ne le faisais pas spontanément ! Par contre, la bise ou le bonjour, si (vu que ce sont des éléments de base de la politesse et que mes parents me reprenaient à chaque fois pour ça, j’ai bien compris la leçon) !
C’est dingue car ça paraît tout con mais j’ai réalisé tardivement que « ce serait peut-être bien que je demande à mes camarades comment ils vont car eux le font ». Cela ne m’était jamais venu à l’esprit !
Je ne m’en souvenais plus… Merci d’avoir mis le doigt dessus !
« Par contre, contrairement à toi, je suis hyperesthésique, donc très sensible des oreilles... Donc pour m'adapter, je porte des boules quies dans le métro, au cinéma, ou lors des exams'. »
Détrompe-toi ! J’ai beau mal entendre d’une oreille (c’est sûrement congénital), les bruits forts (perçus comme tels juste par moi) me sont douloureux (mais ça peut venir de mon soucis d’oreille, non identifié) : au cinéma, je suis gênée aussi, sinon, je ne prends pas le métro donc je ne peux pas dire…
Pour les sujets « bateaux », je vois très bien ce que tu veux dire mais faisais-tu de même enfant ? Car je suis comme toi mais, enfant, je ne m’intéressais pas aux sujets bateaux…
Je vais m’arrêter là, vu l’heure…
Merci à tous en tout cas !
Je vais essayer de répondre à tous au mieux!
Cramique, tu parles du fait que tu as du mal à comprendre les implicites, moi, je ne sais pas perso... C'est d'ailleurs là qu'est le problème... Quel est réellement le problème? Je cherche à aller vers les autres mais y'a toujours un "mais", soit ils m'acceptent mais je ne me sens pas moi, ou pas bien, soit ils m'acceptent pas et je ne sais pas pourquoi (on ne me dit pas pourquoi biensûr). Enfin, ça, c'était surtout ça enfant, maintenant, ça donne quelque chose qui marche au début (je fais des efforts) et puis, après, je sens que ça patine encore (quand j'ose m'ouvrir un peu?)...
Je suis d'accord avec toi: le contact social est essentiel (même si, lasse de ne pas comprendre où est le problème avec les autres, je le recherche moins).
Pour ta solution, je pense pareil et pour moi, je crois que ça passerait surtout par un test (réponse à kyria), que j'envisage, je dis "j'envisage" (peur, doutes, etc...).
Comme toi, Bapak-Badak, j'ai pu être encombrante et chiante mais c'était relativement rare: en général, j'étais dans mon coin...
Je me revois encore une fois, en CM2, assise, seule, sur un banc, avec les profs au milieu de la cour de récréation, en train de surveiller tout le monde... Je me souviens encore bien nettement de ce sentiment de colère, d'injustice, d'incompréhension... Je ne comprendrai jamais qu'ils ne soient pas venus vers moi, ou vers les autres, pour que je sois un peu plus avec les autres... ça m'écoeure rien que d'y repenser! J'étais vraiment la seule dans mon coin... Je me rappelle vraiment de ce jour-là parce que ça se voyait vraiment que j'étais seule (personne à plusieurs mètres de moi), je vous laisse imaginer le sentiment de solitude et de honte aussi... (sentiments que je connaissais déjà bien).
Le sabotage dont tu parles Bapak-Badak, je pense que je le fais aussi...
Lin, « je suis toujours aussi seule à l'intérieur et ce qui m'effraye le plus c'est que je ne me connais pas », on dirait moi ! D’ailleurs, ça me remue de lire ça, je suis en plein dedans, dans le « qui suis-je ? ». Tu es diagnostiquée « surdouée » ? Je demande ça par rapport à la psychothérapie dont tu parles, vois-tu un psy spécialisé en « surdouance » ? En grandissant, j’en arrive aussi à vouloir être seule… Mais je pense qu’il faut (encore) faire des efforts afin de trouver le moyen d’être bien avec les autres… Je peux te dire qu’il y a déjà l’humour, peut-être l’as-tu déjà remarqué ? C’est sûr que ça ne fait pas des miracles mais j’ai pu avoir plus des liens avec les gens en faisant de l’humour et en faisant… l’andouille !
Wise, oui, je vais vers les gens et non, ça ne marche pas plus que ça… enfin, en grandissant, ça marche mieux mais temporairement… Le problème n’est donc pas réglé ! Sinon, les gens ne viennent pas vers moi… Pourquoi, je n’en sais rien…
Tu sais, y’a tellement peu de gens qui m’approchent que j’accepte tout le monde autour de moi donc sûrement que y’a pas beaucoup de gens qui me correspondent, c’est très probable lol.
Sinon, pour te répondre, oui, j’allais plus facilement vers les gars (mais j’ai des frères, ça participe sûrement à tout ça). En grandissant, je suis toujours à l’aise avec eux mais j’ai appris à aller plus vers les filles…
Kyria, tu me mets le doigt sur quelque chose de très important ! Le « ça va », moi non plus, je ne le faisais pas spontanément ! Par contre, la bise ou le bonjour, si (vu que ce sont des éléments de base de la politesse et que mes parents me reprenaient à chaque fois pour ça, j’ai bien compris la leçon) !
C’est dingue car ça paraît tout con mais j’ai réalisé tardivement que « ce serait peut-être bien que je demande à mes camarades comment ils vont car eux le font ». Cela ne m’était jamais venu à l’esprit !
Je ne m’en souvenais plus… Merci d’avoir mis le doigt dessus !
« Par contre, contrairement à toi, je suis hyperesthésique, donc très sensible des oreilles... Donc pour m'adapter, je porte des boules quies dans le métro, au cinéma, ou lors des exams'. »
Détrompe-toi ! J’ai beau mal entendre d’une oreille (c’est sûrement congénital), les bruits forts (perçus comme tels juste par moi) me sont douloureux (mais ça peut venir de mon soucis d’oreille, non identifié) : au cinéma, je suis gênée aussi, sinon, je ne prends pas le métro donc je ne peux pas dire…
Pour les sujets « bateaux », je vois très bien ce que tu veux dire mais faisais-tu de même enfant ? Car je suis comme toi mais, enfant, je ne m’intéressais pas aux sujets bateaux…
Je vais m’arrêter là, vu l’heure…
Merci à tous en tout cas !
CarpeDiem- Messages : 1182
Date d'inscription : 26/12/2012
Re: Je ne comprends pas pourquoi j'étais toujours seule enfant et continue de l'être...
hello as-tu passé le test, finalement ?
ISIS75- Messages : 2947
Date d'inscription : 28/01/2014
Localisation : Paris
Re: Je ne comprends pas pourquoi j'étais toujours seule enfant et continue de l'être...
ISIS75, oui, j'ai passé le test.
Conclusion: je ne suis pas surdouée mais j'ai bien un QI (bien que non calculable en principe) au-dessus des normes.
Ceci dit, je n'y crois pas trop... J'ai malheureusement passé le test en pleine dépression (j'étais vraiment au plus mal): concentration = zéro, mémoire = zéro, cerveau en compote.
J'ai encore une grand doute sur la question malheureusement... J'ai essayé de m'éloigner de tout ça (les questions sur le fait d'être surdouée ou non) mais ça revient toujours... sournoisement!
Exemple tout bête: je suis sur meetic, j'ai fait très peu de rencontres et les seuls profils qui m'ont plus, paf, c'était des surdoués (aucun moyen de le savoir juste comme ça: leur profil pouvait éventuellement y faire penser mais sans plus) et que des THQI( j'ai souvent eu des amis THQI... )
Je me rapproche de quelqu'un, paf, un surdoué.
Je ne veux plus parler de surdoués et de tout ce qui y a trait, paf, une personne normopensante m'en parle.......
Ce sont des petites choses mais je n'ai eu droit qu'à ça... Et puis, je sais pas, je suis "bizarre", "trop" tout ou "pas assez" (mais surtout "trop" lol)...
Enfin bref, je reviens toujours ici ou sur des sites concernant la douance... à mon grand désespoir (même si je suis soulagée: ici, je suis vraiment moi).
Enfin bref, pourquoi me poses-tu la question?
Conclusion: je ne suis pas surdouée mais j'ai bien un QI (bien que non calculable en principe) au-dessus des normes.
Ceci dit, je n'y crois pas trop... J'ai malheureusement passé le test en pleine dépression (j'étais vraiment au plus mal): concentration = zéro, mémoire = zéro, cerveau en compote.
J'ai encore une grand doute sur la question malheureusement... J'ai essayé de m'éloigner de tout ça (les questions sur le fait d'être surdouée ou non) mais ça revient toujours... sournoisement!
Exemple tout bête: je suis sur meetic, j'ai fait très peu de rencontres et les seuls profils qui m'ont plus, paf, c'était des surdoués (aucun moyen de le savoir juste comme ça: leur profil pouvait éventuellement y faire penser mais sans plus) et que des THQI( j'ai souvent eu des amis THQI... )
Je me rapproche de quelqu'un, paf, un surdoué.
Je ne veux plus parler de surdoués et de tout ce qui y a trait, paf, une personne normopensante m'en parle.......
Ce sont des petites choses mais je n'ai eu droit qu'à ça... Et puis, je sais pas, je suis "bizarre", "trop" tout ou "pas assez" (mais surtout "trop" lol)...
Enfin bref, je reviens toujours ici ou sur des sites concernant la douance... à mon grand désespoir (même si je suis soulagée: ici, je suis vraiment moi).
Enfin bref, pourquoi me poses-tu la question?
CarpeDiem- Messages : 1182
Date d'inscription : 26/12/2012
Re: Je ne comprends pas pourquoi j'étais toujours seule enfant et continue de l'être...
parce que j'avais lu ici et là que tu avais des soucis... du coup, ils t'ont rien dit de spécial, genre signaler des pb d'attention ? vous aviez parlé de ta dépression ? Si ça revient souvent, il faut aller consulter...
ISIS75- Messages : 2947
Date d'inscription : 28/01/2014
Localisation : Paris
Re: Je ne comprends pas pourquoi j'étais toujours seule enfant et continue de l'être...
Ma dépression, elle est toujours là et je dirais que ça empire... Mais je ne vois pas ce qu'un psy peut changer au fait que je sois constamment seule, que je n'ai pas de famille ni d'enfants, une vie un peu plus normale quoi...
Et honnêtement, je n'ai pas les moyens d'aller consulter...
Et puis, je l'ai déjà fait, pas longtemps avant le test d'ailleurs. En vérité, ça m'a saoûlé... ça n'a servi à rien et j'ai eu l'impression de perdre mon temps et d'aller encore plus mal. En plus, je ne peux pas vraiment parler, je pleure tout le temps dès que je commence à parler sérieusement...
Pour la dépression, j'ai commis une erreur lors du test, j'ai voulu me convaincre que j'allais mieux et j'ai dit ça à la psy. En fait, je n'en pouvais plus d'avoir des doutes...
Mais vu mon état, honnêtement, elle aurait du voir que ce n'était pas le moment mais bon...
Niveau problème d'attention ou quoi, elle ne m'a rien dit...
Mais plus ça va et plus je pense qu'elle est là pour se faire du fric! Elle est connue... mais elle m'a laissé une très désagréable impression...
Et honnêtement, je n'ai pas les moyens d'aller consulter...
Et puis, je l'ai déjà fait, pas longtemps avant le test d'ailleurs. En vérité, ça m'a saoûlé... ça n'a servi à rien et j'ai eu l'impression de perdre mon temps et d'aller encore plus mal. En plus, je ne peux pas vraiment parler, je pleure tout le temps dès que je commence à parler sérieusement...
Pour la dépression, j'ai commis une erreur lors du test, j'ai voulu me convaincre que j'allais mieux et j'ai dit ça à la psy. En fait, je n'en pouvais plus d'avoir des doutes...
Mais vu mon état, honnêtement, elle aurait du voir que ce n'était pas le moment mais bon...
Niveau problème d'attention ou quoi, elle ne m'a rien dit...
Mais plus ça va et plus je pense qu'elle est là pour se faire du fric! Elle est connue... mais elle m'a laissé une très désagréable impression...
CarpeDiem- Messages : 1182
Date d'inscription : 26/12/2012
Re: Je ne comprends pas pourquoi j'étais toujours seule enfant et continue de l'être...
Il y a effectivement conflit potentiel mais un psy c'est avant tout je pense une adéquation, il faut trouver quelqu'un avec qui tu te sente bien, ni lui ni toi ne dloivent se "forcer" quel qu'en soient les motifs, faut trouver en ce domaine chaussure à ton pied même si sans les moyens, c'est compliqué, il n'y à pas serment d'hypocrate en psy. que je saches... Par contre certaine consultation d'organismes te sont peut-être accessibles.
Fab. Fabrice- Messages : 1328
Date d'inscription : 13/06/2015
Age : 55
Localisation : Entre Moules-Frites et Huitres-Melon
Re: Je ne comprends pas pourquoi j'étais toujours seule enfant et continue de l'être...
Je suppose que tu parles de CMP?Fab. Fabrice a écrit:Il y a effectivement conflit potentiel mais un psy c'est avant tout je pense une adéquation, il faut trouver quelqu'un avec qui tu te sente bien, ni lui ni toi ne dloivent se "forcer" quel qu'en soient les motifs, faut trouver en ce domaine chaussure à ton pied même si sans les moyens, c'est compliqué, il n'y à pas serment d'hypocrate en psy. que je saches... Par contre certaine consultation d'organismes te sont peut-être accessibles.
Le soucis, c'est que le CMP le plus proche n'est pas si proche que ça (ni si loin que ça non plus)... hors, j'ai des soucis de santé, une fatigue gigantesque et un travail aux horaires irréguliers qui me rend un peu plus HS tous les jours (je cherche à en changer)...
Honnêtement, je n'ai pas l'énergie mentale ni physique...
Et puis, les psy sont là pour écouter... Moi, j'aimerais bien qu'on me dise comment faire certaines choses concrètement, comment changer les choses... Et, je ne veux pas être, dans dix ans, toujours au même endroit... à parler, parler...
Enfant, j'étais très réservée, je ne disais rien et suite à une réflexion qui m'a marqué, je suis devenue un peu l'inverse. Ce qui ne m'a rendu AUCUN service. En fait, j'ai juste exposé mes faiblesses au grand jour et moi qui pensais que j'allais être davantage comprise (dans mes angoisses, mon stress, ma sensibilité, mes opinions, etc...), je ne l'ai pas du tout été, mais vraiment pas (je suis "trop" tout ou "pas assez").
Je suis un peu fâchée avec le fait de "devoir s'exprimer", ça m'énerve énormément.
Il faut s'exprimer, mais personne n'écoute... Ce n'est pas un avis, c'est la vie qui m'a montré ça.
Je me suis ouverte et je ne suis pas moins seule qu'avant... Mais en plus, je suis devenue une personne faible et inintéressante aux yeux de tous...
Bref, par extension, je suis fâchée avec les psys, avec les mots aussi en fait (j'adore lire et écrire à la base mais de moins en moins... les mots, c'est beau mais ça n'est rien, de même que le fait de parler: concrètement, ça ne fait rien avancer).
CarpeDiem- Messages : 1182
Date d'inscription : 26/12/2012
Re: Je ne comprends pas pourquoi j'étais toujours seule enfant et continue de l'être...
le serment d'hippocrate est réservé aux médecins, pas aux psychologues.
@carpediem : et les coaches ?
@carpediem : et les coaches ?
ISIS75- Messages : 2947
Date d'inscription : 28/01/2014
Localisation : Paris
Re: Je ne comprends pas pourquoi j'étais toujours seule enfant et continue de l'être...
Les psy ne sont pas vraiment 'là pour écouter' CarpeDiem, ils son plus là je pense pour te faire te parler à toi même afin que tu trouve tes répoonses, cela semble utile vû que tu dis être faché avec les mots donc bloqué.
Quand tu attend que l'on te donne de l'extérieur la réponse, c'est un espoir vain, une sorte d'illusion qu'il existe une réponse toute faite quelques part, non cette répoànse n'existe pas, ne te trompe pas en t'énervant dans une sorte de recherche vaine d'une facilité illusoire.
Sépare chacun de tes soucis des autres, traites les un par un auprès de personnes compétentes, ton principal 'travail' est après avoir séparé les sujets, de trouver le bon interlocuteur, et le terme 'bon' inclus tous les aspects , n'y oppose pas un soucis de moyen, de déplacement , de personnes, de pensée personnelle sur le sujet ou autre qui semblrerai te rendre impossible une solution puisque que justement ton seul 'travail' c'est de rechercher l'interlocuteur qui pourra te relayer/t'aider/t'orienter dans cette démarche, sur des piste que tu aura à creuser vers d'autres interlocuteurs etc... tu arrivera forcément
.
.
.
Quand tu attend que l'on te donne de l'extérieur la réponse, c'est un espoir vain, une sorte d'illusion qu'il existe une réponse toute faite quelques part, non cette répoànse n'existe pas, ne te trompe pas en t'énervant dans une sorte de recherche vaine d'une facilité illusoire.
Sépare chacun de tes soucis des autres, traites les un par un auprès de personnes compétentes, ton principal 'travail' est après avoir séparé les sujets, de trouver le bon interlocuteur, et le terme 'bon' inclus tous les aspects , n'y oppose pas un soucis de moyen, de déplacement , de personnes, de pensée personnelle sur le sujet ou autre qui semblrerai te rendre impossible une solution puisque que justement ton seul 'travail' c'est de rechercher l'interlocuteur qui pourra te relayer/t'aider/t'orienter dans cette démarche, sur des piste que tu aura à creuser vers d'autres interlocuteurs etc... tu arrivera forcément
.
.
.
( ?? je n'ai pas saisi le contexte ou sens de cette sur-affirmation)ISIS75 a écrit:le serment d'hippocrate est réservé aux médecins, pas aux psychologues.
Fab. Fabrice- Messages : 1328
Date d'inscription : 13/06/2015
Age : 55
Localisation : Entre Moules-Frites et Huitres-Melon
Re: Je ne comprends pas pourquoi j'étais toujours seule enfant et continue de l'être...
Parce que le manque de moyens n'est pas une réelle raison?
...
Et non, je n'ai pas envie de parler... J'ai déjà bien assez parlé et ma vie pourrie ne s'en est pas allée... du tout!
Et non, je ne recherche pas la solution de facilité.
D'ailleurs, je vais être honnête, je n'ai plus d'espoir...
A l'âge de 3 ans, je savais déjà que j'allais avoir une vie pourrie. J'étais déjà mise à l'écart sans trop savoir pourquoi... Aujourd'hui, et depuis toujours, c'est toujours le cas, malgré toutes mes remises en question, mes changements...
Je suis seule et non, je n'ai pas envie d'en parler. J'ai bien compris qu'il n'y a pas de remède miracle. Et non, je n'ai pas envie de m'exprimer... Les mots ne servent à rien si en fin de compte, à la fin de la journée, ta merde est toujours là...
Mon comportement est nul? Je m'en fiche.
J'ai tellement fait par rapport aux autres, je ne demande rien aux autres ^^ (et de toute façon, on ne m'a jamais rien donné, pas gratuitement en tout cas).
Bref...
...
Et non, je n'ai pas envie de parler... J'ai déjà bien assez parlé et ma vie pourrie ne s'en est pas allée... du tout!
Et non, je ne recherche pas la solution de facilité.
D'ailleurs, je vais être honnête, je n'ai plus d'espoir...
A l'âge de 3 ans, je savais déjà que j'allais avoir une vie pourrie. J'étais déjà mise à l'écart sans trop savoir pourquoi... Aujourd'hui, et depuis toujours, c'est toujours le cas, malgré toutes mes remises en question, mes changements...
Je suis seule et non, je n'ai pas envie d'en parler. J'ai bien compris qu'il n'y a pas de remède miracle. Et non, je n'ai pas envie de m'exprimer... Les mots ne servent à rien si en fin de compte, à la fin de la journée, ta merde est toujours là...
Mon comportement est nul? Je m'en fiche.
J'ai tellement fait par rapport aux autres, je ne demande rien aux autres ^^ (et de toute façon, on ne m'a jamais rien donné, pas gratuitement en tout cas).
Bref...
CarpeDiem- Messages : 1182
Date d'inscription : 26/12/2012
Re: Je ne comprends pas pourquoi j'étais toujours seule enfant et continue de l'être...
carpediem, on donne des conseils gratos sur zc. Et on t'en a donné...
fab.fabrice : je voulais dire que les psychiatres ne font pas le serment d'hippocrate ? Ils sont médecins, pourtant...
ps : vu bcp de médecins du soma qui voulaient faire des dépassements d'honoraires avec moi, ou qui me prenaient 43euros pour 2minutes 30 de consultation :S (heureusement que c'était remboursé). Des fois, je me demande si c'est pas plutôt le serment d'Hypocrite que certains ont prêté :p
fab.fabrice : je voulais dire que les psychiatres ne font pas le serment d'hippocrate ? Ils sont médecins, pourtant...
ps : vu bcp de médecins du soma qui voulaient faire des dépassements d'honoraires avec moi, ou qui me prenaient 43euros pour 2minutes 30 de consultation :S (heureusement que c'était remboursé). Des fois, je me demande si c'est pas plutôt le serment d'Hypocrite que certains ont prêté :p
ISIS75- Messages : 2947
Date d'inscription : 28/01/2014
Localisation : Paris
Re: Je ne comprends pas pourquoi j'étais toujours seule enfant et continue de l'être...
CarpeDiem, comme sous entendu plus haut le manque de moyens n'est effecivement pas une bonne raison puisque je te suggère de te diriger vers un interlocuteur qui soit le bon et le 'bon' est un critère qui prend en compte le fait des moyens ( ou le manque de).
Note que je t'oriente vers 'te parler à toi même' plus que 'de parler' ( même si cela passse par un tiers, un intermédiaire) après peut être n'est ce pas le bon moment pour toi d'entammer cela, c'est possible aussi comme il est possible que les solutions que j'entrevois ne soient pas les bonnes pour ton vécu/ressenti actuel, dans ce cas continu ici peut être comme le suggère Isis75
Note que je t'oriente vers 'te parler à toi même' plus que 'de parler' ( même si cela passse par un tiers, un intermédiaire) après peut être n'est ce pas le bon moment pour toi d'entammer cela, c'est possible aussi comme il est possible que les solutions que j'entrevois ne soient pas les bonnes pour ton vécu/ressenti actuel, dans ce cas continu ici peut être comme le suggère Isis75
Fab. Fabrice- Messages : 1328
Date d'inscription : 13/06/2015
Age : 55
Localisation : Entre Moules-Frites et Huitres-Melon
Re: Je ne comprends pas pourquoi j'étais toujours seule enfant et continue de l'être...
Le manque de moyens n'est pas une raison, ben voyons, va le dire à un pauvre qui n'a pas de quoi manger par exemple!
ISIS, désolée si je t'ai blessé, je parlais IRL pour l'aide, ça ne veut pas dire que je n'apprécie pas les conseils ici, mais parfois, j'aimerais bien que ce soit plus concret ( de gens que je connais IRL surtout, que je côtoie).
"serment d'Hypocrite" loool, c'est marrant, c'est ce que je me demande très souvent!
ISIS, désolée si je t'ai blessé, je parlais IRL pour l'aide, ça ne veut pas dire que je n'apprécie pas les conseils ici, mais parfois, j'aimerais bien que ce soit plus concret ( de gens que je connais IRL surtout, que je côtoie).
"serment d'Hypocrite" loool, c'est marrant, c'est ce que je me demande très souvent!
CarpeDiem- Messages : 1182
Date d'inscription : 26/12/2012
Re: Je ne comprends pas pourquoi j'étais toujours seule enfant et continue de l'être...
pas blessée, juste que je n'avais pas compris que tu parlais des IRL... je sais pas si c'est top que de rester entre gens qui ont les mêmes problèmes (cela dépend aussi du pb et du "niveau d'enracinement" dudit pb). C'est bien si vous pouvez réellement vous faire progresser mutuellement. Normalement, quand on est prêt, on peut progresser avec un demi ou quart de conseil, si on est THQI, un ou deux conseil si on est HQI... Le déclic peut se faire en 1-2 minute, donc... après, irl ou en ligne, je trouve ça plus ou moins idem quand on cherche des conseils (bien que j'ai quand même une préférence pour l'IRL, car j'ai l'impression que je reçois moins d'info quand on n'utilise qu'un canal pour faire passer l'info)... Mais ça m'a pas empêché de bcp progresser grâce à de bons textes trouvés en ligne
enfin, les mots peuvent servir si on va (un peu) directement au but... si c'est pour tourner en rond (éternellement), et, pire, se faire mousser/se construire un (trop) faux personnage, manipuler... ça va pas me plaire. En résumé, les mots peuvent "sauver" comme "tuer", construire comme déconstruire.
Hier, qqn m'a dit "la répétition renforce la notion" (enfin, il ne me le disait pas à moi en vérité, mais j'étais près et ai entendu la conversation ).
enfin, les mots peuvent servir si on va (un peu) directement au but... si c'est pour tourner en rond (éternellement), et, pire, se faire mousser/se construire un (trop) faux personnage, manipuler... ça va pas me plaire. En résumé, les mots peuvent "sauver" comme "tuer", construire comme déconstruire.
Hier, qqn m'a dit "la répétition renforce la notion" (enfin, il ne me le disait pas à moi en vérité, mais j'étais près et ai entendu la conversation ).
Dernière édition par ISIS75 le Jeu 24 Aoû 2017 - 11:27, édité 2 fois
ISIS75- Messages : 2947
Date d'inscription : 28/01/2014
Localisation : Paris
Re: Je ne comprends pas pourquoi j'étais toujours seule enfant et continue de l'être...
Oui, le manque moyens dans le sujet que j'évoquait et auquel j'ai répondu est palliable, en transposant dans une autre situation ( tu déplace allégrement de la recherche le débat d'un soutien psy. à un pauvre qui n'a pas de quoi manger.. juste pour donner raison à ton discours) tu démontre seulement que tu n'est pas prêt à faire la démarche, ta position affichée n'est pas celle que tu est prêt a suivre, il faut aussi en tenir compte dans ta recherche de solution, c'est bien aussi pour cela que je continue à te conseiller de trouver des personnes "relais" qui pourrons te guider dans la réalité, sur un support virtuel, je crains que tu ne risque de tourner en rond.
Dernière édition par Fab. Fabrice le Ven 25 Aoû 2017 - 23:14, édité 1 fois (Raison : moi ( j' ))
Fab. Fabrice- Messages : 1328
Date d'inscription : 13/06/2015
Age : 55
Localisation : Entre Moules-Frites et Huitres-Melon
Re: Je ne comprends pas pourquoi j'étais toujours seule enfant et continue de l'être...
"Ma dépression, elle est toujours là et je dirais que ça empire... Mais je ne vois pas ce qu'un psy peut changer au fait que je sois constamment seule, que je n'ai pas de famille ni d'enfants, une vie un peu plus normale quoi...
Et honnêtement, je n'ai pas les moyens d'aller consulter..."
Si tu es en dépression, il t'aidera déjà à aller mieux et c'est déjà pas mal. Tu pourras avoir l'énergie de mettre en place les moyens de moins en souffrir, même si ça ne changera peut-être rien à ta solitude. Après, j'avais parlé du souci au dernier psy que j'ai vu et il m'a conseillé de sortir (ok, tu es mignon, je n'y avais jamais pensé ).
Tu peux par contre, contacter un CMP. Peut-être qu'ils ont des "consultations" par téléphone si tu ne peux pas t'y rendre physiquement.
D'ailleurs, je me suis fait une réflexion il y a quelques jours. En fait, dans notre société, les gens ne se parlent pas, ne communiquent pas. Je n'avais pas trop le moral et je me suis forcée à sourire (un peu, mon moral n'était pas au plus bas non plus) et à sortir tous les jours. Résultat: parmi toutes les personnes que j'ai croisées pas une n'a répondu! Alors que si je croise quelqu'un qui sourit dans la rue, je lui réponds par un sourire, c'est instinctif, normal, automatique. Et si nos regards se croisent et que la personne semble sympa, je lui dis automatiquement Bonjour sans réfléchir. Qui peut amener à entamer une conversation. Ou pas.
Pour ma part, j'ai décidé de retenter OVS parce que ça va me forcer à sortir (si je reste chez moi, je ne croiserai personne (même si je me suis fait des relations par internet à une époque)), il y a des sorties gratuites où on n'est pas forcé de prendre un verre (donc pas les sorties bar) vu que je suis pauvre comme Job en ce moment. Genre les fest noz gratuits, les sorties pour danser avec initiation avant qui sont parfois récurrentes (= potentiellement recroiser les gens). Si je m'ennuie dans le groupe, j'irai voir ailleurs dans la salle, il y aura bien quelqu'un de sympathique. Il me restera à entamer la conversation (tu peux me montrer les pas? (pour ça en fest-noz en tous cas, les gens sont sympas en général) puis Tu viens souvent? puis Dans mon entourage personne ne veut venir). Je peux quand même espérer que si je semble sympa, la personne proposera qu'on se retrouve une fois suivante (en tous cas, c'est ce que moi, je ferai si le contact semble passer).
L'avantage des sorties danse, c'est que c'est plus facile de quitter un groupe OVS où je me sens mal (ah, je vous avais perdus. (c'était fait exprès. )) même si ce n'est pas sympa du tout mais au moins, je me respecte. Après j'ai remarqué que les gens viennent à plusieurs et restent entre eux mais à un moment de la soirée, la fatigue aidant les groupes se défont (certains sont fatigués, ont mal aux pieds, vont boire un verre/ fumer tandis que d'autres membres du groupe continuent de danser quand même; je pense qu'on l'a tous fait). C'est le moment de se fondre dans un groupe. D'ailleurs ce que j'aime dans les fest noz, c'est qu'on se met un peu comme on veut dans les cercles de danse donc on peut tenter de viser un cercle avec des jeunes et se glisser près d'une personne qui semble sympa. Et si par chance inouïe, une danse à deux suit, je trouve plus facile de demander à une personne juste à côté si elle danse.
Et si c'est gratuit, contrairement à un bar où le barman a de la visibilité sur la salle, les salles sont souvent grandes, il y a beaucoup plus de monde et les gens ne viennent pas juste pour boire un verre. Ils ne peuvent pas vérifier si oui ou non, tout le monde prend un verre au cours de la soirée donc tu peux économiser deux ou trois euros. Le souci, c'est que les lieux sont souvent excentrés donc sans voiture, c'est compliqué. Mais OVS malgré tous ses défauts permet souvent de trouver quelqu'un pour y aller si tu t'y prends à l'avance (du coup, c'est plus dur de quitter le groupe...).
En tous cas, je vais viser ce genre de sortie (notamment une sortie mensuelle gratuite même si elle est un peu loin) et je verrai bien.
Et honnêtement, je n'ai pas les moyens d'aller consulter..."
Si tu es en dépression, il t'aidera déjà à aller mieux et c'est déjà pas mal. Tu pourras avoir l'énergie de mettre en place les moyens de moins en souffrir, même si ça ne changera peut-être rien à ta solitude. Après, j'avais parlé du souci au dernier psy que j'ai vu et il m'a conseillé de sortir (ok, tu es mignon, je n'y avais jamais pensé ).
Tu peux par contre, contacter un CMP. Peut-être qu'ils ont des "consultations" par téléphone si tu ne peux pas t'y rendre physiquement.
D'ailleurs, je me suis fait une réflexion il y a quelques jours. En fait, dans notre société, les gens ne se parlent pas, ne communiquent pas. Je n'avais pas trop le moral et je me suis forcée à sourire (un peu, mon moral n'était pas au plus bas non plus) et à sortir tous les jours. Résultat: parmi toutes les personnes que j'ai croisées pas une n'a répondu! Alors que si je croise quelqu'un qui sourit dans la rue, je lui réponds par un sourire, c'est instinctif, normal, automatique. Et si nos regards se croisent et que la personne semble sympa, je lui dis automatiquement Bonjour sans réfléchir. Qui peut amener à entamer une conversation. Ou pas.
Pour ma part, j'ai décidé de retenter OVS parce que ça va me forcer à sortir (si je reste chez moi, je ne croiserai personne (même si je me suis fait des relations par internet à une époque)), il y a des sorties gratuites où on n'est pas forcé de prendre un verre (donc pas les sorties bar) vu que je suis pauvre comme Job en ce moment. Genre les fest noz gratuits, les sorties pour danser avec initiation avant qui sont parfois récurrentes (= potentiellement recroiser les gens). Si je m'ennuie dans le groupe, j'irai voir ailleurs dans la salle, il y aura bien quelqu'un de sympathique. Il me restera à entamer la conversation (tu peux me montrer les pas? (pour ça en fest-noz en tous cas, les gens sont sympas en général) puis Tu viens souvent? puis Dans mon entourage personne ne veut venir). Je peux quand même espérer que si je semble sympa, la personne proposera qu'on se retrouve une fois suivante (en tous cas, c'est ce que moi, je ferai si le contact semble passer).
L'avantage des sorties danse, c'est que c'est plus facile de quitter un groupe OVS où je me sens mal (ah, je vous avais perdus. (c'était fait exprès. )) même si ce n'est pas sympa du tout mais au moins, je me respecte. Après j'ai remarqué que les gens viennent à plusieurs et restent entre eux mais à un moment de la soirée, la fatigue aidant les groupes se défont (certains sont fatigués, ont mal aux pieds, vont boire un verre/ fumer tandis que d'autres membres du groupe continuent de danser quand même; je pense qu'on l'a tous fait). C'est le moment de se fondre dans un groupe. D'ailleurs ce que j'aime dans les fest noz, c'est qu'on se met un peu comme on veut dans les cercles de danse donc on peut tenter de viser un cercle avec des jeunes et se glisser près d'une personne qui semble sympa. Et si par chance inouïe, une danse à deux suit, je trouve plus facile de demander à une personne juste à côté si elle danse.
Et si c'est gratuit, contrairement à un bar où le barman a de la visibilité sur la salle, les salles sont souvent grandes, il y a beaucoup plus de monde et les gens ne viennent pas juste pour boire un verre. Ils ne peuvent pas vérifier si oui ou non, tout le monde prend un verre au cours de la soirée donc tu peux économiser deux ou trois euros. Le souci, c'est que les lieux sont souvent excentrés donc sans voiture, c'est compliqué. Mais OVS malgré tous ses défauts permet souvent de trouver quelqu'un pour y aller si tu t'y prends à l'avance (du coup, c'est plus dur de quitter le groupe...).
En tous cas, je vais viser ce genre de sortie (notamment une sortie mensuelle gratuite même si elle est un peu loin) et je verrai bien.
Invité- Invité
Re: Je ne comprends pas pourquoi j'étais toujours seule enfant et continue de l'être...
on m'a même dit que des psy se déplaçaient pr aller voir certaines personnes isolées mais d'expérience et aussi parce qu'on m'en a parlé, les CMP, c'est pas forcément le top (niveau accueil/structure et expertise des soignants). Si tu tapes tes symptômes, tu finiras par trouver un(e) psy spécialisé(e)...
ISIS75- Messages : 2947
Date d'inscription : 28/01/2014
Localisation : Paris
Re: Je ne comprends pas pourquoi j'étais toujours seule enfant et continue de l'être...
Je vous remercie pour vos réponses .
Je vais être honnête, est-ce la dépression ou la phobie sociale (car je crois que j'en souffre réellement) mais j'ai du mal à me bouger. Je crois qu'à un moment donné, j'ai baissé les bras (j'en ai honte mais il est difficile maintenant de faire marche arrière). Je ne supporte tellement plus d'être seule (c'est viscéral) et ça fait si longtemps que ça dure que j'ai cessé d'espérer pour ne plus souffrir inutilement.
J'ai essayé OVS et j'ai eu une ou deux sorties sympas mais à un prix assez élevé (très grand stress => Je m'en rends malade) et le reste des sorties très très pénible (beaucoup viennent effectivement en groupe et il ne faut pas compter sur moi pour m'insérer dans ce groupe)... Du coup, j'ai tendance (mais ça fait longtemps que je ne l'ai plus fait) à me forcer à m'inscrire à une sortie (en forçant mon entrain: allez, ça va le faire, ça sera sympa...) et puis, en fin de compte, je me désinscris... avec un fort sentiment de culpabilité . Ce qui me gêne le plus est de devoir aller seule à une sortie OVS, je me sens vite perdue, j'avoue... Peut-être pourrait-on y aller ensemble Bleuenn mais je ne voudrais te forcer à rien, bien entendu...
Bleuenn, je suis totalement d'accord, enfin, pour la majorité d'entre nous: les gens ne communiquent effectivement pas ou peu... Moi aussi, j'ai tendance à sourire aux gens que je croise, enfin, si je sens que je peux (beaucoup sont fermés)... Mais les gens en face ne le font pas forcément... Enfin, il ne faut pas généraliser, bien entendu.
En tout cas, Bleuenn, je t'envie cette motivation... J'ai essayé de l'avoir et ça marchait à peu près mais aujourd'hui, je crois que je suis lasse. Si je suis honnête, je dirais que je suis assez "fatiguée" de cette société dans laquelle on vit et je ne pense vraiment pas que ce soit la dépression qui parle. J'ai toujours ressenti plus ou moins ça. Je crois que j'aimerais vivre dans une société un peu bisounours lol: douce, sensible, sensible au monde qui nous entoure, gentille, empathique... Et je trouve qu'on est surtout dans une société de consommation, à bien des égards... Tout n'est pas négatif, bien sûr, mais beaucoup de choses le sont, à mon avis... Et j'ai beaucoup de mal à l'accepter au quotidien d'autant que je dois avouer être assez idéaliste malgré que je sois aussi réaliste. Qu'en pensez-vous?
Une chose est sûre, je suis très contente d'échanger ici. Je me sens vraiment moins seule... Ici, on se comprend... même lorsque l'on n'est pas d'accord.
Pour les CMP, je n'habite pas Nantes et ai des horaires trop compliqués pour aller à Nantes. Quant au téléphone, je ne crois pas à la thérapie par ce biais d'autant que... tadam, j'ai la phobie du téléphone (je cumule). Je peux passer un coup de téléphone, je ne me laisse jamais enfermer dans une phobie. Mais le soucis, c'est que ça me demande beaucoup d'efforts... et je déteste ne pas avoir accès à la gestuelle, à la physionomie de mon interlocuteur... Et en plus, je suis sourde et ai du mal à comprendre les choses au téléphone...
Merci aussi Isis pour ton avis. Le CMP, j'avais, en plus du reste, effectivement peur que ce ne soit pas génial...
Honnêtement, je ne sais plus si c'est ici ou ailleurs que je l'ai dit mais j'ai tellement de soucis (je ne dis pas qu'ils sont d'une gravité extrême) que je ne sais même pas ce que j'irais faire chez un psy. Je crois que le psy serait perdu, vraiment.
Et comme l'a dit Pieyre dans un autre post, savoir ne veut pas dire que le problème sera résolu, bien au contraire... et là est tout le problème. Moi je veux bien parler mais ce n'est pas ce que je vise... Comme je l'ai déjà dit, je ne veux pas me retrouver au bout de dix ans au même "endroit" et sur les fora, il y a beaucoup de personnes qui n'ont pas réglé leurs problèmes après de longues années... Pour moi, c'est la preuve d'une certaine inefficacité... Je ne nie pas qu'il faut parfois du temps... Mais à ce point, sans trop d'effets... sans avancées ou presque pas, il faut se poser des questions, à mon humble avis.
Je suis d'accord, ISIS, je ne sais pas non plus si c'est top de rester qu'entre gens qui ont les mêmes soucis... Mais parfois, je suis vraiment fatiguée de faire semblant (ne serait-ce qu'en me taisant car je déteste mentir) ou de ne jamais être sur la même longueur d'onde que les autres. Au travail, je suis avec des personnes qui ont fait très peu d'études et qui s'intéressent beaucoup à des choses très superficielles... Elles ne sont pas inintéressantes pour autant mais je ne suis clairement pas dans mon élément... Je déteste parler "mode » ou ce genre de choses... je fais des efforts et ça me semble normal (on ne peut pas demander aux gens qui nous entourent d'être nos clones) mais parfois, il y a le besoin de se retrouver avec des personnes qui nous ressemblent davantage... non?
Je vais être honnête, est-ce la dépression ou la phobie sociale (car je crois que j'en souffre réellement) mais j'ai du mal à me bouger. Je crois qu'à un moment donné, j'ai baissé les bras (j'en ai honte mais il est difficile maintenant de faire marche arrière). Je ne supporte tellement plus d'être seule (c'est viscéral) et ça fait si longtemps que ça dure que j'ai cessé d'espérer pour ne plus souffrir inutilement.
J'ai essayé OVS et j'ai eu une ou deux sorties sympas mais à un prix assez élevé (très grand stress => Je m'en rends malade) et le reste des sorties très très pénible (beaucoup viennent effectivement en groupe et il ne faut pas compter sur moi pour m'insérer dans ce groupe)... Du coup, j'ai tendance (mais ça fait longtemps que je ne l'ai plus fait) à me forcer à m'inscrire à une sortie (en forçant mon entrain: allez, ça va le faire, ça sera sympa...) et puis, en fin de compte, je me désinscris... avec un fort sentiment de culpabilité . Ce qui me gêne le plus est de devoir aller seule à une sortie OVS, je me sens vite perdue, j'avoue... Peut-être pourrait-on y aller ensemble Bleuenn mais je ne voudrais te forcer à rien, bien entendu...
Bleuenn, je suis totalement d'accord, enfin, pour la majorité d'entre nous: les gens ne communiquent effectivement pas ou peu... Moi aussi, j'ai tendance à sourire aux gens que je croise, enfin, si je sens que je peux (beaucoup sont fermés)... Mais les gens en face ne le font pas forcément... Enfin, il ne faut pas généraliser, bien entendu.
En tout cas, Bleuenn, je t'envie cette motivation... J'ai essayé de l'avoir et ça marchait à peu près mais aujourd'hui, je crois que je suis lasse. Si je suis honnête, je dirais que je suis assez "fatiguée" de cette société dans laquelle on vit et je ne pense vraiment pas que ce soit la dépression qui parle. J'ai toujours ressenti plus ou moins ça. Je crois que j'aimerais vivre dans une société un peu bisounours lol: douce, sensible, sensible au monde qui nous entoure, gentille, empathique... Et je trouve qu'on est surtout dans une société de consommation, à bien des égards... Tout n'est pas négatif, bien sûr, mais beaucoup de choses le sont, à mon avis... Et j'ai beaucoup de mal à l'accepter au quotidien d'autant que je dois avouer être assez idéaliste malgré que je sois aussi réaliste. Qu'en pensez-vous?
Une chose est sûre, je suis très contente d'échanger ici. Je me sens vraiment moins seule... Ici, on se comprend... même lorsque l'on n'est pas d'accord.
Pour les CMP, je n'habite pas Nantes et ai des horaires trop compliqués pour aller à Nantes. Quant au téléphone, je ne crois pas à la thérapie par ce biais d'autant que... tadam, j'ai la phobie du téléphone (je cumule). Je peux passer un coup de téléphone, je ne me laisse jamais enfermer dans une phobie. Mais le soucis, c'est que ça me demande beaucoup d'efforts... et je déteste ne pas avoir accès à la gestuelle, à la physionomie de mon interlocuteur... Et en plus, je suis sourde et ai du mal à comprendre les choses au téléphone...
Merci aussi Isis pour ton avis. Le CMP, j'avais, en plus du reste, effectivement peur que ce ne soit pas génial...
Honnêtement, je ne sais plus si c'est ici ou ailleurs que je l'ai dit mais j'ai tellement de soucis (je ne dis pas qu'ils sont d'une gravité extrême) que je ne sais même pas ce que j'irais faire chez un psy. Je crois que le psy serait perdu, vraiment.
Et comme l'a dit Pieyre dans un autre post, savoir ne veut pas dire que le problème sera résolu, bien au contraire... et là est tout le problème. Moi je veux bien parler mais ce n'est pas ce que je vise... Comme je l'ai déjà dit, je ne veux pas me retrouver au bout de dix ans au même "endroit" et sur les fora, il y a beaucoup de personnes qui n'ont pas réglé leurs problèmes après de longues années... Pour moi, c'est la preuve d'une certaine inefficacité... Je ne nie pas qu'il faut parfois du temps... Mais à ce point, sans trop d'effets... sans avancées ou presque pas, il faut se poser des questions, à mon humble avis.
Je suis d'accord, ISIS, je ne sais pas non plus si c'est top de rester qu'entre gens qui ont les mêmes soucis... Mais parfois, je suis vraiment fatiguée de faire semblant (ne serait-ce qu'en me taisant car je déteste mentir) ou de ne jamais être sur la même longueur d'onde que les autres. Au travail, je suis avec des personnes qui ont fait très peu d'études et qui s'intéressent beaucoup à des choses très superficielles... Elles ne sont pas inintéressantes pour autant mais je ne suis clairement pas dans mon élément... Je déteste parler "mode » ou ce genre de choses... je fais des efforts et ça me semble normal (on ne peut pas demander aux gens qui nous entourent d'être nos clones) mais parfois, il y a le besoin de se retrouver avec des personnes qui nous ressemblent davantage... non?
CarpeDiem- Messages : 1182
Date d'inscription : 26/12/2012
Re: Je ne comprends pas pourquoi j'étais toujours seule enfant et continue de l'être...
Pour ma part, je suis assez sociable, et pourtant le plus souvent j'ai été solitaire, peut-être parce que je me suis senti seul y compris au milieu des autres, et que cela ne favorise pas de rester longtemps dans un groupe.
Mes premiers souvenirs d'école, ce sont des moments d'étonnement d'être parmi les autres enfants, sans bien comprendre ce que je faisais là, tout en l'acceptant sans trop de peine : c'était comme ça. Il y avait là quelque chose de l'angoisse qui allait m'accompagner toute ma vie, mais pas trop, juste une impression de décalage. Dès lors qu'on m'acceptait dans un groupe, c'était une source de plaisirs; mais j'ai l'impression que je ne faisais pas grand-chose pour l'intégrer ou m'y maintenir. En primaire, je me souviens d'avoir déambulé dans la cour de récréation en regardant les autres jouer, en m'interrogeant sans doute... Je devais participer aux jeux parfois, peut-être même souvent, et avec enthousiasme, mais c'est la tristesse, ou la mélancolie, qui a laissé des marques plus déterminantes. Il y avait l'univers des filles et celui des garçons. C'était normal et c'était bizarre en même temps. Dans la cour il y avait un peu de tout, certains se courraient après, d'autres échangeaient quelques mots en petits groupes, mais c'est comme si j'étais resté extérieur. Des filles jouaient à l'élastique, des garçons aux billes dans les espaces circulaires ménagés autour des arbres. J'aimais bien l'aspect dynamique de ce jeu de filles, mais c'était pour les filles. De toutes façons, j'était trop timide avec elles pour leur adresser la parole. Quant à celui des garçons, je ne comprenais pas comment ils avaient pu l'apprendre alors que moi non, ce qui fait que je ne pouvais me résoudre à leur demander de m'initier, me contenant de regarder. Il y avait des bandes de garçons; j'en faisais partie; mais une fois j'ai été dans deux bandes rivales, c'est-à-dire dans aucune au fond.
J'étais timide et pourtant turbulent. Dans mon quartier de banlieue j'avais suivi des plus grands et j'avais été moteur pour mener des activités avec des plus petits, qu'il s'agisse de jeux physiques ou intellectuels. J'étais celui qui prenait le plus de risques quand il s'agissait d'exercices d'habileté, notamment de grimper aux arbres. Mais j'ai été dépassé quand ceux de mon âge ont eu un deux-roues ou ont fréquenté des filles... Qu'est-ce que j'avais raté ? À chaque fois j'ai brillé dans un groupe quand j'ai su quoi faire, mais le plus souvent je n'ai pas pu acquérir les codes. Il était question d'affirmation de soi, de domination...
Par la suite, j'ai été de plus en plus solitaire. J'aimais discuter avec des camarades de classe, et j'étais estimé pour cela, mais je ne participais plus à aucune activité : je n'avais pas pris le bon pli. J'aurais pu; il aurait suffit qu'on m'invite; mais cela ne s'est pas tellement produit, et de moi-même je ne faisais pas l'effort. J'attendais que le temps vienne d'entrer dans la vie active. Il faut dire que toutes ces activités de jeunes qui singeaient les adultes, cela ne m'intéressait pas. Notamment leur goût pour la musiquette boum-boum de l'époque : je ne comprenais vraiment pas ce qui leur prenait. C'était l'adolescence, sans doute, et la post-adolescence qui se prolongeait; mais pour moi c'était juste un âge; cela ne nécessitait pas qu'on devienne bête et méchant.
Alors j'ai perdu un temps considérable dans la vie. En faculté ou dans le cadre d'un emploi j'ai eu des amis qui m'ont estimé, et auxquels j'ai été fidèle. Mais je ne les ai pas toujours conservés. Se contenter d'être ensemble, cela ne m'intéresse pas tellement si l'on ne mène pas des projets ambitieux, et je ne suis pas toujours capable d'en conduire moi-même. Alors tout fuit, tout passe...
Depuis une dizaine d'années cela va mieux, parce qu'il y a eu des lieux d'échanges sur Internet, et des relations, amicales ou amoureuses, qui s'instaurent plus facilement. Mais c'est par moments. Le plus souvent, je reste solitaire.
Je suis de ceux qui ont besoin qu'on leur propose quelque chose pour accomplir ce dont ils sont porteurs. Alors cela peut être bien. Aussi il me paraît utile de répondre aux sollicitations des autres, même quand on aurait tendance à attendre mieux en fonction de sa propre initiative, et ce n'est pas parce qu'on peut être déçu que cela doit nous faire rater des occasions.
Mes premiers souvenirs d'école, ce sont des moments d'étonnement d'être parmi les autres enfants, sans bien comprendre ce que je faisais là, tout en l'acceptant sans trop de peine : c'était comme ça. Il y avait là quelque chose de l'angoisse qui allait m'accompagner toute ma vie, mais pas trop, juste une impression de décalage. Dès lors qu'on m'acceptait dans un groupe, c'était une source de plaisirs; mais j'ai l'impression que je ne faisais pas grand-chose pour l'intégrer ou m'y maintenir. En primaire, je me souviens d'avoir déambulé dans la cour de récréation en regardant les autres jouer, en m'interrogeant sans doute... Je devais participer aux jeux parfois, peut-être même souvent, et avec enthousiasme, mais c'est la tristesse, ou la mélancolie, qui a laissé des marques plus déterminantes. Il y avait l'univers des filles et celui des garçons. C'était normal et c'était bizarre en même temps. Dans la cour il y avait un peu de tout, certains se courraient après, d'autres échangeaient quelques mots en petits groupes, mais c'est comme si j'étais resté extérieur. Des filles jouaient à l'élastique, des garçons aux billes dans les espaces circulaires ménagés autour des arbres. J'aimais bien l'aspect dynamique de ce jeu de filles, mais c'était pour les filles. De toutes façons, j'était trop timide avec elles pour leur adresser la parole. Quant à celui des garçons, je ne comprenais pas comment ils avaient pu l'apprendre alors que moi non, ce qui fait que je ne pouvais me résoudre à leur demander de m'initier, me contenant de regarder. Il y avait des bandes de garçons; j'en faisais partie; mais une fois j'ai été dans deux bandes rivales, c'est-à-dire dans aucune au fond.
J'étais timide et pourtant turbulent. Dans mon quartier de banlieue j'avais suivi des plus grands et j'avais été moteur pour mener des activités avec des plus petits, qu'il s'agisse de jeux physiques ou intellectuels. J'étais celui qui prenait le plus de risques quand il s'agissait d'exercices d'habileté, notamment de grimper aux arbres. Mais j'ai été dépassé quand ceux de mon âge ont eu un deux-roues ou ont fréquenté des filles... Qu'est-ce que j'avais raté ? À chaque fois j'ai brillé dans un groupe quand j'ai su quoi faire, mais le plus souvent je n'ai pas pu acquérir les codes. Il était question d'affirmation de soi, de domination...
Par la suite, j'ai été de plus en plus solitaire. J'aimais discuter avec des camarades de classe, et j'étais estimé pour cela, mais je ne participais plus à aucune activité : je n'avais pas pris le bon pli. J'aurais pu; il aurait suffit qu'on m'invite; mais cela ne s'est pas tellement produit, et de moi-même je ne faisais pas l'effort. J'attendais que le temps vienne d'entrer dans la vie active. Il faut dire que toutes ces activités de jeunes qui singeaient les adultes, cela ne m'intéressait pas. Notamment leur goût pour la musiquette boum-boum de l'époque : je ne comprenais vraiment pas ce qui leur prenait. C'était l'adolescence, sans doute, et la post-adolescence qui se prolongeait; mais pour moi c'était juste un âge; cela ne nécessitait pas qu'on devienne bête et méchant.
Alors j'ai perdu un temps considérable dans la vie. En faculté ou dans le cadre d'un emploi j'ai eu des amis qui m'ont estimé, et auxquels j'ai été fidèle. Mais je ne les ai pas toujours conservés. Se contenter d'être ensemble, cela ne m'intéresse pas tellement si l'on ne mène pas des projets ambitieux, et je ne suis pas toujours capable d'en conduire moi-même. Alors tout fuit, tout passe...
Depuis une dizaine d'années cela va mieux, parce qu'il y a eu des lieux d'échanges sur Internet, et des relations, amicales ou amoureuses, qui s'instaurent plus facilement. Mais c'est par moments. Le plus souvent, je reste solitaire.
Je suis de ceux qui ont besoin qu'on leur propose quelque chose pour accomplir ce dont ils sont porteurs. Alors cela peut être bien. Aussi il me paraît utile de répondre aux sollicitations des autres, même quand on aurait tendance à attendre mieux en fonction de sa propre initiative, et ce n'est pas parce qu'on peut être déçu que cela doit nous faire rater des occasions.
Pieyre- Messages : 20908
Date d'inscription : 17/03/2012
Localisation : Quartier Latin
Re: Je ne comprends pas pourquoi j'étais toujours seule enfant et continue de l'être...
@CarpeDiem
Pour OVS, quand j'organise, il est vrai que je fais l'effort de parler à tout le monde et de surveiller que personne ne soit à l'écart (donc je fais des sorties à 7 maximum) mais tout le monde ne le fait malheureusement pas. Personnellement, j'essaie de repérer quelqu'un de mon âge qui semble sympa ou je parle aux gens à côté de moi mais il faut souvent faire le premier pas. Ce qui est usant à la longue, vu que normalement, ça devrait être moitié-moitié.
Mais je suis comme toi, ça "me saoûle" de faire une sortie chère pour m'ennuyer donc je préfère encore me faire un cinéma seule. Mais c'est vraiment une question de chance, j'ai passé de très bons moments (sans suite) comme je me suis mortellement ennuyée via OVS.
Je suis aussi très lasse mais comme personne ne fera le premier pas, je suis bien forcée de me bouger. Sinon, je finira ma vie seule. Je sais que ça va être compliqué donc plus je cherche, plus j'ai des chances de trouver. La difficulté est de ne pas se décourager.
Pour OVS, quand j'organise, il est vrai que je fais l'effort de parler à tout le monde et de surveiller que personne ne soit à l'écart (donc je fais des sorties à 7 maximum) mais tout le monde ne le fait malheureusement pas. Personnellement, j'essaie de repérer quelqu'un de mon âge qui semble sympa ou je parle aux gens à côté de moi mais il faut souvent faire le premier pas. Ce qui est usant à la longue, vu que normalement, ça devrait être moitié-moitié.
Mais je suis comme toi, ça "me saoûle" de faire une sortie chère pour m'ennuyer donc je préfère encore me faire un cinéma seule. Mais c'est vraiment une question de chance, j'ai passé de très bons moments (sans suite) comme je me suis mortellement ennuyée via OVS.
Je suis aussi très lasse mais comme personne ne fera le premier pas, je suis bien forcée de me bouger. Sinon, je finira ma vie seule. Je sais que ça va être compliqué donc plus je cherche, plus j'ai des chances de trouver. La difficulté est de ne pas se décourager.
Invité- Invité
Re: Je ne comprends pas pourquoi j'étais toujours seule enfant et continue de l'être...
Oui, c'est usant. Je te rassure, je suis très timide de nature (bien que, comme ça, ça se voit peu) mais je fais toujours l'effort de parler au maximum aux autres, que j'organise la soirée ou non.Bleuenn a écrit:@CarpeDiem
Pour OVS, quand j'organise, il est vrai que je fais l'effort de parler à tout le monde et de surveiller que personne ne soit à l'écart (donc je fais des sorties à 7 maximum) mais tout le monde ne le fait malheureusement pas. Personnellement, j'essaie de repérer quelqu'un de mon âge qui semble sympa ou je parle aux gens à côté de moi mais il faut souvent faire le premier pas. Ce qui est usant à la longue, vu que normalement, ça devrait être moitié-moitié.
Le problème est bien là... Je n'ai absolument aucune envie de passer juste de bons moments sans qu'il n'y ait de suite! Je cherche à nouer de vrais liens, c'est pour moi, le but de mon existence... Passer un bon moment puis basta, ce n'est pas mon truc... Je n'ai pas envie de consommer puis jeter...Bleuenn a écrit:Mais je suis comme toi, ça "me saoûle" de faire une sortie chère pour m'ennuyer donc je préfère encore me faire un cinéma seule. Mais c'est vraiment une question de chance, j'ai passé de très bons moments (sans suite) comme je me suis mortellement ennuyée via OVS.
Mais ne t'inquiète pas, je me suis rendue compte que je suis une grande idéaliste, pour ça en tout cas!
Oui, tu as parfaitement raison...Bleuenn a écrit:Je suis aussi très lasse mais comme personne ne fera le premier pas, je suis bien forcée de me bouger. Sinon, je finira ma vie seule. Je sais que ça va être compliqué donc plus je cherche, plus j'ai des chances de trouver. La difficulté est de ne pas se décourager.
Je suis tellement lâche au fond: je me laisse aller, plus l'envie de me battre, mais ce n'est pas la solution, je le sais.
CarpeDiem- Messages : 1182
Date d'inscription : 26/12/2012
Re: Je ne comprends pas pourquoi j'étais toujours seule enfant et continue de l'être...
Y'a le forum des associations en ce début d'année scolaire. Je vais aller y faire un tour...
Tu n'as pas ca à Nantes ?
Trouver une activité qui te plait...
Franchement, tu t'entendrais avec merquibrasse, elle a les mêmes problématiques que toi, est très tournée nature...
Tu n'as pas ca à Nantes ?
Trouver une activité qui te plait...
Franchement, tu t'entendrais avec merquibrasse, elle a les mêmes problématiques que toi, est très tournée nature...
Chuna- Messages : 22222
Date d'inscription : 31/12/2014
Age : 43
Localisation : Landes
Re: Je ne comprends pas pourquoi j'étais toujours seule enfant et continue de l'être...
Je vais aussi aller au forum des assos ce samedi.
J'ai déjà des activités en tête, ce qui est bien. J'avoue être quand même frustrée (très) car je ne peux pas faire les sports que je veux (soucis de genoux).
Et les autres activités, plus créatives, je vais les réserver pour chez moi. Ce n'est peut-être pas une bonne idée mais je n'ai pas un budget extensif... Et puis, j'aime le sport et j'ai grand-besoin de me défouler (même si, justement, je dois me restreindre à des sports qui limitent cela) et j'espère perdre du poids, of course...
Je pense me lancer dans le QI Gong et le ping-pong.
J'ai déjà des activités en tête, ce qui est bien. J'avoue être quand même frustrée (très) car je ne peux pas faire les sports que je veux (soucis de genoux).
Et les autres activités, plus créatives, je vais les réserver pour chez moi. Ce n'est peut-être pas une bonne idée mais je n'ai pas un budget extensif... Et puis, j'aime le sport et j'ai grand-besoin de me défouler (même si, justement, je dois me restreindre à des sports qui limitent cela) et j'espère perdre du poids, of course...
Je pense me lancer dans le QI Gong et le ping-pong.
CarpeDiem- Messages : 1182
Date d'inscription : 26/12/2012
Re: Je ne comprends pas pourquoi j'étais toujours seule enfant et continue de l'être...
@carpediem : les gens qui se retrouvent toujours au même point sur les forums sont les gens qui ne consultent pas, justement... Après, je pense qu'il y en a qui devraient se tourner vers des psy ou coaches spécialisés à propos de la douance ou du TPL, par exemple.
Dernière édition par ISIS75 le Jeu 21 Déc 2017 - 0:33, édité 1 fois
ISIS75- Messages : 2947
Date d'inscription : 28/01/2014
Localisation : Paris
Re: Je ne comprends pas pourquoi j'étais toujours seule enfant et continue de l'être...
TPL, c'est quoi déjà ?
an.a.co.lu.the- Messages : 764
Date d'inscription : 02/06/2010
Re: Je ne comprends pas pourquoi j'étais toujours seule enfant et continue de l'être...
Hello everyone!
Pour info, je sais pourquoi j'étais toujours dans cette situation: je suis dépendante affective. Grosse peur de l'abandon qui fait que je marque un énorme recul et ne m'autorise pas à aimer (amitié, amour) mais en même temps, je fais n'importe quoi pour que n'importe qui m'aime, m'admire ou que sais-je.
Cela va avec une tendance à me victimiser, à ne pas prendre mes responsabilités, faire mes choix, etc... Pour résumer, je ne me comporte pas comme une adulte bien que je sois intellectuellement pourtant tout à fait mature, je suis d'un autre côté immature affectivement.
On m'a dévalorisé, fait des choix à ma place, jamais vraiment laissé ma place, me laisser me construire... Donc zéro estime/confiance en moi... et ça, les autres le ressentent et ça n'inspire ni respect ni envie d'être mon ami(e) ou plus.
Voilà, si ça peut en aider d'autres.
Dans tous les cas, la prise de conscience de tout ça fait que j'avance bien. Je ne subis plus mes relations, j'ai pris beaucoup de recul et j'ai beaucoup lâché prise...
Pour info, je sais pourquoi j'étais toujours dans cette situation: je suis dépendante affective. Grosse peur de l'abandon qui fait que je marque un énorme recul et ne m'autorise pas à aimer (amitié, amour) mais en même temps, je fais n'importe quoi pour que n'importe qui m'aime, m'admire ou que sais-je.
Cela va avec une tendance à me victimiser, à ne pas prendre mes responsabilités, faire mes choix, etc... Pour résumer, je ne me comporte pas comme une adulte bien que je sois intellectuellement pourtant tout à fait mature, je suis d'un autre côté immature affectivement.
On m'a dévalorisé, fait des choix à ma place, jamais vraiment laissé ma place, me laisser me construire... Donc zéro estime/confiance en moi... et ça, les autres le ressentent et ça n'inspire ni respect ni envie d'être mon ami(e) ou plus.
Voilà, si ça peut en aider d'autres.
Dans tous les cas, la prise de conscience de tout ça fait que j'avance bien. Je ne subis plus mes relations, j'ai pris beaucoup de recul et j'ai beaucoup lâché prise...
CarpeDiem- Messages : 1182
Date d'inscription : 26/12/2012
Re: Je ne comprends pas pourquoi j'étais toujours seule enfant et continue de l'être...
Bonjour
Cela fait des années que ma psy avec Qui je bosse pourtant Bien ma mise dans cette case "immaturité affective"
Et bien malgré toutes mes efforts rien à faire
La neuropsy qui a testé mes filles me dit que ça n'a rien à voir quant à la façon d'encaisser les émotions
Par contre pour l'estime de moi, y'a rien à faire
Quand je suis seule ça va
Des que je franchis ma porte vers le monde, si Je je mets pas mon masque je suis repliée
Je ne sais pas créer de lien d'égal à égal si il y plus d'une personne avec moi.
pour moi c'est une malédiction
Je n'aime pas cette notion de "victime" alors que tous les jours je lutte
La suradaptation est épuisante
Je suis intéressante quand je "joue" la mère svec les mêmes préoccupations
Ou sinon en seule à seule
Ah la ! Je suis l'interlocutrice géniale
On vient a moi
Je suis leur psy de comptoir
Mais dès qu'une deuxieme personne arrive, je sens mon énergie de groupe à zéro.
Je ne comprends ces synergies de groupe
Et j'en suis tellement malheureuse
Cela fait des années que ma psy avec Qui je bosse pourtant Bien ma mise dans cette case "immaturité affective"
Et bien malgré toutes mes efforts rien à faire
La neuropsy qui a testé mes filles me dit que ça n'a rien à voir quant à la façon d'encaisser les émotions
Par contre pour l'estime de moi, y'a rien à faire
Quand je suis seule ça va
Des que je franchis ma porte vers le monde, si Je je mets pas mon masque je suis repliée
Je ne sais pas créer de lien d'égal à égal si il y plus d'une personne avec moi.
pour moi c'est une malédiction
Je n'aime pas cette notion de "victime" alors que tous les jours je lutte
La suradaptation est épuisante
Je suis intéressante quand je "joue" la mère svec les mêmes préoccupations
Ou sinon en seule à seule
Ah la ! Je suis l'interlocutrice géniale
On vient a moi
Je suis leur psy de comptoir
Mais dès qu'une deuxieme personne arrive, je sens mon énergie de groupe à zéro.
Je ne comprends ces synergies de groupe
Et j'en suis tellement malheureuse
AnaSoul- Messages : 113
Date d'inscription : 28/03/2018
Localisation : Ile de France
Re: Je ne comprends pas pourquoi j'étais toujours seule enfant et continue de l'être...
Bonjour
Cela fait des années que ma psy avec Qui je bosse pourtant Bien ma mise dans cette case "immaturité affective"
Et bien malgré toutes mes efforts rien à faire
La neuropsy qui a testé mes filles me dit que ça n'a rien à voir quant à la façon d'encaisser les émotions
Par contre pour l'estime de moi, y'a rien à faire
Quand je suis seule ça va
Des que je franchis ma porte vers le monde, si Je je mets pas mon masque je suis repliée
Je ne sais pas créer de lien d'égal à égal si il y plus d'une personne avec moi.
pour moi c'est une malédiction
Je n'aime pas cette notion de "victime" alors que tous les jours je lutte
La suradaptation est épuisante
Je suis intéressante quand je "joue" la mère svec les mêmes préoccupations
Ou sinon en seule à seule
Ah la ! Je suis l'interlocutrice géniale
On vient a moi
Je suis leur psy de comptoir
Mais dès qu'une deuxieme personne arrive, je sens mon énergie de groupe à zéro.
Je ne comprends pas ces synergies de groupe
Depuis toujours je vois bien que je perçois pas Le "truc"
Et j'en suis tellement malheureuse
Cela fait des années que ma psy avec Qui je bosse pourtant Bien ma mise dans cette case "immaturité affective"
Et bien malgré toutes mes efforts rien à faire
La neuropsy qui a testé mes filles me dit que ça n'a rien à voir quant à la façon d'encaisser les émotions
Par contre pour l'estime de moi, y'a rien à faire
Quand je suis seule ça va
Des que je franchis ma porte vers le monde, si Je je mets pas mon masque je suis repliée
Je ne sais pas créer de lien d'égal à égal si il y plus d'une personne avec moi.
pour moi c'est une malédiction
Je n'aime pas cette notion de "victime" alors que tous les jours je lutte
La suradaptation est épuisante
Je suis intéressante quand je "joue" la mère svec les mêmes préoccupations
Ou sinon en seule à seule
Ah la ! Je suis l'interlocutrice géniale
On vient a moi
Je suis leur psy de comptoir
Mais dès qu'une deuxieme personne arrive, je sens mon énergie de groupe à zéro.
Je ne comprends pas ces synergies de groupe
Depuis toujours je vois bien que je perçois pas Le "truc"
Et j'en suis tellement malheureuse
AnaSoul- Messages : 113
Date d'inscription : 28/03/2018
Localisation : Ile de France
Re: Je ne comprends pas pourquoi j'étais toujours seule enfant et continue de l'être...
Anasoul, tout ce que tu me dis me parle totalement, tu me décris quasi mot pour mot.
Il y a immaturité affective comme un défaut et immaturité affective au sens clinique du terme (=trouble).
A voir comme ça (mais je ne suis clairement pas psy), je suis plutôt d'accord avec ta psy: on dirait effectivement que tu as une immaturité affective.
On peut être surdoué(e) et savoir s'imposer, être à l'aise (quand bien même le courant passe moyennement), ne pas se suradapter...
Le problème n'est pas le surdon mais ce que l'on fait de soi et pourquoi...
En d'autres termes, être en décalage, ça n'aide clairement pas... mais ça n'empêche pas d'être soi-même avec les autres et d'être bien intégré (je n'ai pas dit "apprécié par tous").
Le soucis, c'est lorsque l'on veut consciemment/inconsciemment être aimé à tout prix, on se fait caméléon, on se met dans la posture du parent/psy, etc... Et les autres sentent très bien comment on se présente à autrui.
Cela me fait penser au triangle de Karpman qui veut que l'on soit victime-persécuteur-sauveur (une même personne peut avoir plusieurs rôles). Ici, cependant, je dirais que nous avons, par défaut, le rôle de victime, ce qu'autrui perçoit tout de suite. Parfois, cependant, on a le rôle de persécuteur (quand la marmite bout), ou de sauveur (face un peu passive de notre personnalité).
Ne perds pas espoir. Par contre, pour moi en tout cas, à un moment donné, il faut se faire violence. Pour ma part, je me lance des défis, un peu comme un jeu perpétuel et je n'oublie de me féliciter même si je n'arrive pas au but fixé. Je trouve que j'ai déjà beaucoup progressé! Et pourtant, je reviens de loin!
Donc, courage à toi!
Il y a immaturité affective comme un défaut et immaturité affective au sens clinique du terme (=trouble).
A voir comme ça (mais je ne suis clairement pas psy), je suis plutôt d'accord avec ta psy: on dirait effectivement que tu as une immaturité affective.
On peut être surdoué(e) et savoir s'imposer, être à l'aise (quand bien même le courant passe moyennement), ne pas se suradapter...
Le problème n'est pas le surdon mais ce que l'on fait de soi et pourquoi...
En d'autres termes, être en décalage, ça n'aide clairement pas... mais ça n'empêche pas d'être soi-même avec les autres et d'être bien intégré (je n'ai pas dit "apprécié par tous").
Le soucis, c'est lorsque l'on veut consciemment/inconsciemment être aimé à tout prix, on se fait caméléon, on se met dans la posture du parent/psy, etc... Et les autres sentent très bien comment on se présente à autrui.
Cela me fait penser au triangle de Karpman qui veut que l'on soit victime-persécuteur-sauveur (une même personne peut avoir plusieurs rôles). Ici, cependant, je dirais que nous avons, par défaut, le rôle de victime, ce qu'autrui perçoit tout de suite. Parfois, cependant, on a le rôle de persécuteur (quand la marmite bout), ou de sauveur (face un peu passive de notre personnalité).
Ne perds pas espoir. Par contre, pour moi en tout cas, à un moment donné, il faut se faire violence. Pour ma part, je me lance des défis, un peu comme un jeu perpétuel et je n'oublie de me féliciter même si je n'arrive pas au but fixé. Je trouve que j'ai déjà beaucoup progressé! Et pourtant, je reviens de loin!
Donc, courage à toi!
CarpeDiem- Messages : 1182
Date d'inscription : 26/12/2012
Re: Je ne comprends pas pourquoi j'étais toujours seule enfant et continue de l'être...
Je t'avoue qu'à tant chercher Je n'ai plus ni explicaron ni solution.
la tu vois je viens d avoir un désaccord avec quelqu'un. Et on se permet de Me Parler comme à une enfant
De la part d'amis.
Je n'ai pas de solution
J'ai fini par me replier sur moi meme Avec les annees
Car je ne vais pas changer les autres et je dois m'accepter
Je veux dire ...
Y'a une adaptation naturelle à notre interlocuteur mais quelle demande une énergie telle que cela repose ... ben pas facile
la tu vois je viens d avoir un désaccord avec quelqu'un. Et on se permet de Me Parler comme à une enfant
De la part d'amis.
Je n'ai pas de solution
J'ai fini par me replier sur moi meme Avec les annees
Car je ne vais pas changer les autres et je dois m'accepter
Je veux dire ...
Y'a une adaptation naturelle à notre interlocuteur mais quelle demande une énergie telle que cela repose ... ben pas facile
AnaSoul- Messages : 113
Date d'inscription : 28/03/2018
Localisation : Ile de France
Re: Je ne comprends pas pourquoi j'étais toujours seule enfant et continue de l'être...
Ahhhhhhh non non non, et re-non!!!!!AnaSoul a écrit:Je t'avoue qu'à tant chercher Je n'ai plus ni explicaron ni solution.
la tu vois je viens d avoir un désaccord avec quelqu'un. Et on se permet de Me Parler comme à une enfant
De la part d'amis.
Je n'ai pas de solution
J'ai fini par me replier sur moi meme Avec les annees
Car je ne vais pas changer les autres et je dois m'accepter
Je veux dire ...
Y'a une adaptation naturelle à notre interlocuteur mais quelle demande une énergie telle que cela repose ... ben pas facile
Franchement, ça me peine vraiment. Ne laisse pas tomber. Il ne s'agit pas de changer non plus.
Je vais partager avec toi quelque chose que j'ai compris il y a de cela peut-être un an ou un peu plus, je ne sais plus...
Le tout, c'est d'arrêter, parfois (quand nécessaire) de se poser des questions. C'est-à-dire que tel que je te vois là, tu es en train de te dire: ouais, c'est pas cool leur comportement mais bon, ils ont le droit de me dire ça parce que ... blablabla.
NAN! STOP!
Peu importe s'ils ont raison dans ce qu'ils te disent! Tu n'es pas une enfant, tu n'es pas une demeurée (car parler à quelqu'un d'adulte comme à un(e) enfant, on est d'accord que ça revient à le/la prendre pour un(e) niais(e)), donc, tu peux tout à fait reconnaître qu'ils ont raison (si c'est le cas, of course) mais leurs dire très clairement que maintenant, leur ton hautain (je pense que l'on peut parler de ton "hautain" par rapport à ce que tu me dis), non, c'est fini, et qu'ils peuvent, en passant, te faire des excuses parce que tu n'es pas leur chien-chien, bonne à recevoir des remarques d'un ton acerbe/hautain (ou que sais-je...).
Le respect, ça s'obtient! Et oui, les gens qui se font respecter, c'est parce ce qu'ils savent dire non, poser des limites, exiger qu'on leur parle correctement, etc...
Encore une chose: okay, tout ça, c'est à toi de l'obtenir mais pas en criant, pas en étant acerbe, juste en étant ferme. Rien que dans la formulation. Si tu présentes quelque chose du style "tu ne crois pas que tu devrais me parler autrement?", tu commences mal voire complètement de travers. Parce que tu laisses la porte ouverte à du non-respect de ta personne. On ne demande pas à l'autre s'il pourrait éventuellement nous respecter (ça n'a pas de sens), on exige qu'il/elle nous parle autrement, nous traite correctement. Parce que c'est comme ça, ce n'est pas négociable. Oui, tu es imparfaite, oui, tu as des défauts, etc... et alors? Comme tout le monde... ça n'empêche pas de gros salauds de se faire respecter parce qu'ils ont confiance en eux, ils s'estiment et donc ne se posent pas de questions et ne tolèrent donc pas le non-respect de leur personne.
En fait, si tu préfères, tu n'as pas à te poser de questions sur si tu mérites tel ou tel comportement. Oui, on peut te dire des choses/les choses. Mais non, pas incorrectement. A toi d'exiger qu'on te parle bien, sur un ton normal, etc...
Si tu as du mal à comprendre le topo ou à voir que ce que je te dis est juste normal (ce n'est pas une critique), je t'invite à imaginer qu'un ami qui t'est cher subisse la même chose que toi. Quelle serait ta réaction? Ou qu'en penserais-tu tout simplement? Je parie que tu serais outrée, choquée et peut-être même que tu réagirais (très fortement)... Bah oui, parce qu'il faut tout simplement estimer que tu en vailles le coup et crois-moi, ce n'est pas parce que les gens qui t'entourent ont davantage confiance en eux, font les coqs, etc... qu'ils valent plus que toi ou qu'ils en valent tout simplement davantage le coup!
Voilà, j'espère que ça t'aidera à débroussailler le terrain! J'espère que tu ne prendras pas mal tout ça, au contraire, tout ça me fait de la peine, tu mérites mieux! Apprends à reconnaître ta valeur. Commence par faire un peu comme au théâtre et à jouer un rôle où tu t'affirmes chaque jour davantage. Prends-ça comme un jeu, un défi, sans te mettre la pression (chacun est comme il est) et félicite-toi toujours, aime-toi... Au final, ça sert à rien de se mépriser soi-même, à part passer une mauvaise journée de plus! Et les autres te mépriseront toujours assez, inutile d'en rajouter.
Pour tes amis, on peut en parler plus concrètement en MP si tu veux, courage en tout cas, te laisse pas faire!!!!
CarpeDiem- Messages : 1182
Date d'inscription : 26/12/2012
Re: Je ne comprends pas pourquoi j'étais toujours seule enfant et continue de l'être...
BOnsoir
Non seulement je vois très bien Ce que tu me dis
Mais en plus ceSt très clair
Ca résonne en moi
Tu sais j'ai un caractère volcanique
La lave monte assez vite et ça déborde de partout
Apres 15 ans de thérapie, ça n'a pas changé.
Je n'ai aucun filtre pour empêcher les émotions de m'atteindre
Cesr pour ça que m'isoler après une soirée en groupe m'est salutaire
J ai les sens saturés qui redescendent en niveau.
Pour ce qui est de mes amis, j'en ai presque plus et n'arrive pas à nouer de nouveau lien
CeSt moi qui freine
J'oublie beaucoup de choses
Maintenant je note ToUt pour essayer d'oublier le Moins de choses
Cela me génère un mAnque de confiance supplémentaire. Car tot ou tard je finirai pas blessé quelqu'un en oubliant son anniversaire ou d'aller chercher un colis. J'ai oublié plus d'une fois d'aller chercher mes enfAnts chez la nounou. Je suis tellement absorbée dans une tâche que mon esprit se focalise lacdessus
Je regarde mon agenda plusieurs fois par jour
Je suis capable de me lever en oubliant des anniversaires importants alors que j'y aurai pense pendant 3 jours avant
C est horrible
Et avec le burn out ceSt pire que ToUt
Pour le respect, au delà du fait que les "méchants " Le font auSSI je pense compléter en disant que c'est être honnête et sincère avec soi même
Je n'aime pas donc Je Le dis
Je n'accepte pas donc Je Le dis
Ca se travaille
Peut être essayer avec des petits trucs ...?
Non seulement je vois très bien Ce que tu me dis
Mais en plus ceSt très clair
Ca résonne en moi
Tu sais j'ai un caractère volcanique
La lave monte assez vite et ça déborde de partout
Apres 15 ans de thérapie, ça n'a pas changé.
Je n'ai aucun filtre pour empêcher les émotions de m'atteindre
Cesr pour ça que m'isoler après une soirée en groupe m'est salutaire
J ai les sens saturés qui redescendent en niveau.
Pour ce qui est de mes amis, j'en ai presque plus et n'arrive pas à nouer de nouveau lien
CeSt moi qui freine
J'oublie beaucoup de choses
Maintenant je note ToUt pour essayer d'oublier le Moins de choses
Cela me génère un mAnque de confiance supplémentaire. Car tot ou tard je finirai pas blessé quelqu'un en oubliant son anniversaire ou d'aller chercher un colis. J'ai oublié plus d'une fois d'aller chercher mes enfAnts chez la nounou. Je suis tellement absorbée dans une tâche que mon esprit se focalise lacdessus
Je regarde mon agenda plusieurs fois par jour
Je suis capable de me lever en oubliant des anniversaires importants alors que j'y aurai pense pendant 3 jours avant
C est horrible
Et avec le burn out ceSt pire que ToUt
Pour le respect, au delà du fait que les "méchants " Le font auSSI je pense compléter en disant que c'est être honnête et sincère avec soi même
Je n'aime pas donc Je Le dis
Je n'accepte pas donc Je Le dis
Ca se travaille
Peut être essayer avec des petits trucs ...?
AnaSoul- Messages : 113
Date d'inscription : 28/03/2018
Localisation : Ile de France
Re: Je ne comprends pas pourquoi j'étais toujours seule enfant et continue de l'être...
il y a une chose que les zèbres n'arrivent peu ou pas à faire c'est accepter le droit à l'erreur. Quand nous faisons une erreur pour nous c'est la fin du monde ou peu s'en faut. Pourtant combien de fois j'ai vu des gens qui s'aimaient vraiment oublier la date d'un anniversaire, d'une fête, ou toute date importante pour eux. pas par manque d'amour juste à cause de circonstances qui ont donné ça. j'ai réussi à passer ce cap pour moi il y a erreur et faute. l'erreur ça arrive nous sommes humains et surtout quand on s'en rend compte on corrige. la faute c'est quand il y a une erreur ET qu'on se refuse à la corriger et pour moi c'est ça que je n'accepte pas. déjà accepter d'être un être faillible et juste faire en sorte de vivre avec est déjà une grande chose, la peur de se tromper fait faire souvent partir la personne dans des extrêmes conduisant au burn out ou à l'incapacité de vivre.
après vouloir ne plus être hypersensible pour s'intégrer, j'ai tenté et j'obtiens de bons résultats enfin obtenais, car je me suis rendu compte qu'on exigeait encore plus ensuite. on exigeait bien sûr sans contre partie du coup j'ai arrêté. j'ai souvent entendu "il faut de tout pour faire un monde", et j'ai connu des gens qui m'acceptaient comme je suis et pas comme le système ou tout inconnu veut que je sois. Pour l'hypersensibilité le truc n'est pas de la stopper totalement mais de savoir avec qui on peut l'utiliser sans trop de problèmes. après vouloir être dans le moule pour coller aux autres... plus ça va plus j'ai des doutes même les gens dit 'normaux' semblent ne plus pouvoir y arriver en tout cas j'en vois de plus en plus qui préfèrent s'en passer.
ah aussi avoir peur d'être seul donne souvent un comportement qui vous exclue du groupe alors que venir sans tenter absolument de s'intégrer dans le groupe donne souvent l'effet inverse. je trouve ceci ironique les autres sentent quand on est en difficulté ce qui donne justement le rapport de force où l'on est inférieur. en avoir conscience change souvent la donne
après vouloir ne plus être hypersensible pour s'intégrer, j'ai tenté et j'obtiens de bons résultats enfin obtenais, car je me suis rendu compte qu'on exigeait encore plus ensuite. on exigeait bien sûr sans contre partie du coup j'ai arrêté. j'ai souvent entendu "il faut de tout pour faire un monde", et j'ai connu des gens qui m'acceptaient comme je suis et pas comme le système ou tout inconnu veut que je sois. Pour l'hypersensibilité le truc n'est pas de la stopper totalement mais de savoir avec qui on peut l'utiliser sans trop de problèmes. après vouloir être dans le moule pour coller aux autres... plus ça va plus j'ai des doutes même les gens dit 'normaux' semblent ne plus pouvoir y arriver en tout cas j'en vois de plus en plus qui préfèrent s'en passer.
ah aussi avoir peur d'être seul donne souvent un comportement qui vous exclue du groupe alors que venir sans tenter absolument de s'intégrer dans le groupe donne souvent l'effet inverse. je trouve ceci ironique les autres sentent quand on est en difficulté ce qui donne justement le rapport de force où l'on est inférieur. en avoir conscience change souvent la donne
boule-d-ombre- Messages : 1488
Date d'inscription : 02/01/2012
Besoin d’être sauvé ?
Salut CarpeDiem,
Je me reconnais totalement dans ton message. Tu étais peut-être seul dans la cours de récré mais pas dans ton expérience étant donné l’abondance de témoignages qui ont suivi.
Je m’excuse d’avance pour ce long message, mais je suis également à la recherche de réponses. Mes pistes de réponses, en ce qui me concerne, se situent au dernier paragraphe. J’espere que cela pourra t’aider même si c’est subjectif.
Moi aussi je regardais les autres enfants jouer dans la cours de récré, comme à travers une vitrine (impression que j’ai toujours aujourd’hui). Je ne comprenais pas pourquoi c’etait si facile de jouer pour eux, ni comment les groupes s’etaient constitués. Je me sentais vieille et j’avais l’impression de ne pas avoir leur innocence. En bref comment font-ils pour jouer alors qu’il y a des choses si grave dans la vie ? Et oui enfant grave.
Je pense aussi que je me mettais, en partie, volontairement à l’ecart. Un jour une camarade de classe était venue me demander si je voulais jouer avec elle et ses amies et j’avais répondu non. Ce qui ne m’empechait pas paradoxalement de pleurer en rentrant chez moi et de me plaindre de ma solitude.
Je me demande s’il ne s’agit pas d’un besoin extrême d’etre aimé de manière inconditionnelle. Mais aussi ma volonté de repousser les autres enfants était pour moi une manière de leur montrer que j’etais malheureuse. Mais bien sûr ce n’etait pas le rôle des autres enfants de le remarquer et les professeurs étaient plutôt absents à ce niveau là.
J’ai l’impression de reproduire ce même mécanisme aujourd’hui dans ma vie d’aldute. Je pense que la question à se poser est dans quelle mesure te mets-tu à l’ecart des autres volontairement (en tout cas ce l’etait peut-être au départ et ensuite devenu mécanisme inconscient) ? Et ensuite penses-tu que les adultes ont reconnu la souffrance que tu vivais à l’epoque (cette souffrance était peut être lié à un trauma vécu très tôt). Moi la perte d’un de mes parents.
Je me reconnais totalement dans ton message. Tu étais peut-être seul dans la cours de récré mais pas dans ton expérience étant donné l’abondance de témoignages qui ont suivi.
Je m’excuse d’avance pour ce long message, mais je suis également à la recherche de réponses. Mes pistes de réponses, en ce qui me concerne, se situent au dernier paragraphe. J’espere que cela pourra t’aider même si c’est subjectif.
Moi aussi je regardais les autres enfants jouer dans la cours de récré, comme à travers une vitrine (impression que j’ai toujours aujourd’hui). Je ne comprenais pas pourquoi c’etait si facile de jouer pour eux, ni comment les groupes s’etaient constitués. Je me sentais vieille et j’avais l’impression de ne pas avoir leur innocence. En bref comment font-ils pour jouer alors qu’il y a des choses si grave dans la vie ? Et oui enfant grave.
Je pense aussi que je me mettais, en partie, volontairement à l’ecart. Un jour une camarade de classe était venue me demander si je voulais jouer avec elle et ses amies et j’avais répondu non. Ce qui ne m’empechait pas paradoxalement de pleurer en rentrant chez moi et de me plaindre de ma solitude.
Je me demande s’il ne s’agit pas d’un besoin extrême d’etre aimé de manière inconditionnelle. Mais aussi ma volonté de repousser les autres enfants était pour moi une manière de leur montrer que j’etais malheureuse. Mais bien sûr ce n’etait pas le rôle des autres enfants de le remarquer et les professeurs étaient plutôt absents à ce niveau là.
J’ai l’impression de reproduire ce même mécanisme aujourd’hui dans ma vie d’aldute. Je pense que la question à se poser est dans quelle mesure te mets-tu à l’ecart des autres volontairement (en tout cas ce l’etait peut-être au départ et ensuite devenu mécanisme inconscient) ? Et ensuite penses-tu que les adultes ont reconnu la souffrance que tu vivais à l’epoque (cette souffrance était peut être lié à un trauma vécu très tôt). Moi la perte d’un de mes parents.
Nyaga- Messages : 23
Date d'inscription : 19/03/2018
Re: Je ne comprends pas pourquoi j'étais toujours seule enfant et continue de l'être...
Merci à tous pour vos contribution. Je réponds dès que possible... pour l'instant, ça remue un peu à l'intérieur... Chaque post ici résonne toujours grandement en moi et me touche énormément...
CarpeDiem- Messages : 1182
Date d'inscription : 26/12/2012
Re: Je ne comprends pas pourquoi j'étais toujours seule enfant et continue de l'être...
Bonsoir,
Je sais que nous pouvons dialoguer ICI et donc si tu parles, tu n'es plus seule.
Je sais que nous pouvons dialoguer ICI et donc si tu parles, tu n'es plus seule.
Crystal Teinté- Messages : 110
Date d'inscription : 06/04/2018
Age : 46
Localisation : Le pays d'Oz
Re: Je ne comprends pas pourquoi j'étais toujours seule enfant et continue de l'être...
Pour revenir sur la solitude
pour mon "accrochage" avec mes amis, voilà commet ça se profile : "si on peut rien te dire alors on ets pas vraiment des amis"
résultat, moi je sais plus comment m'exprimer pour ne pas donner ce sentiment
Soit je continue à me positionner et ça part en nœud de boudin : j'ai vraiment par le bon traducteur google pour réussir à parler quand il s'agit de me positionner sans que cela agresse.
soit je me tais donc j'encaisse en silence
soit je me repli à nouveau et reste dans le silence.
Moi je sais plus ...
J'ose pu répondre .. le temps passe, le silence devient de l'absence. pas bon ça ... mais je suis paralysée.
Ca me gonfle car pour moi c'ets que des quetsions d'égo et je m'enf ous de ces histories d'ego mais bon ...si je me trouve de mauvaise foi parce qu'au final j'ai aussi un égo qui fout le bordel
l'analyse de la situation ne me permet pourtant pas d'aboutir a des solutions possibles.
ce soir je voulais aller à al réunion zc de paris et je susi en stress total
pour mon "accrochage" avec mes amis, voilà commet ça se profile : "si on peut rien te dire alors on ets pas vraiment des amis"
résultat, moi je sais plus comment m'exprimer pour ne pas donner ce sentiment
Soit je continue à me positionner et ça part en nœud de boudin : j'ai vraiment par le bon traducteur google pour réussir à parler quand il s'agit de me positionner sans que cela agresse.
soit je me tais donc j'encaisse en silence
soit je me repli à nouveau et reste dans le silence.
Moi je sais plus ...
J'ose pu répondre .. le temps passe, le silence devient de l'absence. pas bon ça ... mais je suis paralysée.
Ca me gonfle car pour moi c'ets que des quetsions d'égo et je m'enf ous de ces histories d'ego mais bon ...si je me trouve de mauvaise foi parce qu'au final j'ai aussi un égo qui fout le bordel
l'analyse de la situation ne me permet pourtant pas d'aboutir a des solutions possibles.
ce soir je voulais aller à al réunion zc de paris et je susi en stress total
AnaSoul- Messages : 113
Date d'inscription : 28/03/2018
Localisation : Ile de France
Re: Je ne comprends pas pourquoi j'étais toujours seule enfant et continue de l'être...
J'ai toujours ete solitaire durant toute mes annees d'etudes absolument toute. jamais d'amis, on ma vite stygmatiser... j'essayais vaguement de faire des efforts mais les conversations m'ennuyais du coup je preferais rester seul. on me la fait payer harcelement humiliation etc... Je me suis jamais integrer totalement..
encore maintenant je n'ai pas d'amis quasiment pas de vie social, pas de vie sentimentale...
J'espere que c'est pas hors sujet ^^
encore maintenant je n'ai pas d'amis quasiment pas de vie social, pas de vie sentimentale...
J'espere que c'est pas hors sujet ^^
lonewolfs2- Messages : 7
Date d'inscription : 08/04/2018
Localisation : Belgique Mons
Re: Je ne comprends pas pourquoi j'étais toujours seule enfant et continue de l'être...
oh ben j'ai pas l'impressions que ce soit hors sujet
le truc c’est que les solitaires sont assimilés à des snobs je crois
genre "on est pas assez bien pour toi !"
ma fille cadette est muette quand elle est stressée du coup avec sa maîtresse ça passe pas
quant à moi ... j'en rajouterai pas une couche ...
j'ai déjà vu d'aitres personnes s'isoler comem toi
et je respecte
mais la plupart des gens le jugent
t'as déjà eu envie daller à une rencontre zebre ?
le truc c’est que les solitaires sont assimilés à des snobs je crois
genre "on est pas assez bien pour toi !"
ma fille cadette est muette quand elle est stressée du coup avec sa maîtresse ça passe pas
quant à moi ... j'en rajouterai pas une couche ...
j'ai déjà vu d'aitres personnes s'isoler comem toi
et je respecte
mais la plupart des gens le jugent
t'as déjà eu envie daller à une rencontre zebre ?
AnaSoul- Messages : 113
Date d'inscription : 28/03/2018
Localisation : Ile de France
Re: Je ne comprends pas pourquoi j'étais toujours seule enfant et continue de l'être...
Oui si je sais m'y rendre y a pas de soucis.
lonewolfs2- Messages : 7
Date d'inscription : 08/04/2018
Localisation : Belgique Mons
Re: Je ne comprends pas pourquoi j'étais toujours seule enfant et continue de l'être...
AnaSoul, j'ai moi aussi de gros problèmes de mémoire. Après, j'ai des années d'insomnies derrière moi. Mais je pense que c'est aussi et surtout le stress qui engendre tout ça (enfin, j'espère qu'il n'y a que ça). Et toi, avec ton burn-out, euh... c'est clair que ça n'aide pas.
Je suis d'accord avec Boule-d'ombre, il faut se reconnaître le droit à l'erreur... parce que malheureusement, on ne fait pas grand-chose sinon : on n'ose pas parler aux gens, ni faire ceci/cela, etc...
Après, pour clarifier les choses, j'ai ouvert ce post il y a un bail, je ne me sens plus seule enfin si, dans la mesure où on vit dans un monde où c'est beaucoup chacun pour soi, mais sinon, je fais très bien le caméléon... lol. Après, pour ce qui en est d'être apprécié, aimé et respecté dans ce que je suis, je ne pense même pas que ce soit possible. Vu que mes amis, mes éventuelles amours me manipulent, manquent de respect, etc... je vis ma vie du mieux possible sans rien attendre de personne (et pourtant, je suis une grande rêveuse et idéaliste). Je considère qu'on vit dans un monde pourri et je n'en attends rien. Je ne suis pas déprimée hein, juste réaliste à mon goût. Et depuis que je n'attends rien, ma vie se passe beaucoup mieux...
Je suis d'accord avec Boule-d'ombre, il faut se reconnaître le droit à l'erreur... parce que malheureusement, on ne fait pas grand-chose sinon : on n'ose pas parler aux gens, ni faire ceci/cela, etc...
Après, pour clarifier les choses, j'ai ouvert ce post il y a un bail, je ne me sens plus seule enfin si, dans la mesure où on vit dans un monde où c'est beaucoup chacun pour soi, mais sinon, je fais très bien le caméléon... lol. Après, pour ce qui en est d'être apprécié, aimé et respecté dans ce que je suis, je ne pense même pas que ce soit possible. Vu que mes amis, mes éventuelles amours me manipulent, manquent de respect, etc... je vis ma vie du mieux possible sans rien attendre de personne (et pourtant, je suis une grande rêveuse et idéaliste). Je considère qu'on vit dans un monde pourri et je n'en attends rien. Je ne suis pas déprimée hein, juste réaliste à mon goût. Et depuis que je n'attends rien, ma vie se passe beaucoup mieux...
CarpeDiem- Messages : 1182
Date d'inscription : 26/12/2012
Re: Je ne comprends pas pourquoi j'étais toujours seule enfant et continue de l'être...
je suis ravie pour toi si tu as une solution
Je t'avoue que cette solution en fonctionne pas avec moi
ton post est d'actualité pour d'autres zèbres
il fait parti de ces sujets récurrents de souffrance
Je t'avoue que cette solution en fonctionne pas avec moi
ton post est d'actualité pour d'autres zèbres
il fait parti de ces sujets récurrents de souffrance
AnaSoul- Messages : 113
Date d'inscription : 28/03/2018
Localisation : Ile de France
Re: Je ne comprends pas pourquoi j'étais toujours seule enfant et continue de l'être...
Bah ça... "fonctionne" faute de mieux... lol.
Je n'ai pas vraiment le choix. Il fut une période où, quand je vivais chez mes parents, je revenais chez eux à bout de nerfs tous les jours. Donc: énervée, dégoûtée, choquée... et des parents qui comprenaient parfois mais en général, je les saoûlais juste. Donc, bon après, t'apprends vite que les gens en ont rien à faire que tu vives mal ( ou même bien) les choses. J'ai appris à me taire et à dire: oui oui, tout va bien. Et à, à côté de ça, prendre du recul par rapport aux gens et surtout ne rien en attendre. Ce nest pas si facile que ça, j'ai renoncé aux vraies amitiés/amours, à l'idée que je pouvais compter pour quelqu'un, etc... mais du coup, je rentre chez moi calme la plupart du temps. Au moins, ça ne bousille pas ma vie chez moi.
Je n'ai pas vraiment le choix. Il fut une période où, quand je vivais chez mes parents, je revenais chez eux à bout de nerfs tous les jours. Donc: énervée, dégoûtée, choquée... et des parents qui comprenaient parfois mais en général, je les saoûlais juste. Donc, bon après, t'apprends vite que les gens en ont rien à faire que tu vives mal ( ou même bien) les choses. J'ai appris à me taire et à dire: oui oui, tout va bien. Et à, à côté de ça, prendre du recul par rapport aux gens et surtout ne rien en attendre. Ce nest pas si facile que ça, j'ai renoncé aux vraies amitiés/amours, à l'idée que je pouvais compter pour quelqu'un, etc... mais du coup, je rentre chez moi calme la plupart du temps. Au moins, ça ne bousille pas ma vie chez moi.
CarpeDiem- Messages : 1182
Date d'inscription : 26/12/2012
Re: Je ne comprends pas pourquoi j'étais toujours seule enfant et continue de l'être...
Après, pour ce qui en est d'être apprécié, aimé et respecté dans ce que je suis, je ne pense même pas que ce soit possible.
Si si, c'est possible.
En temps et en heure, tu vas apprendre à trier, en écoutant ton intuition, et en sélectionner que les gens qui sont bons pour toi, et en éloignant les toxiques.
Si si, c'est possible.
En temps et en heure, tu vas apprendre à trier, en écoutant ton intuition, et en sélectionner que les gens qui sont bons pour toi, et en éloignant les toxiques.
Chuna- Messages : 22222
Date d'inscription : 31/12/2014
Age : 43
Localisation : Landes
Page 1 sur 2 • 1, 2
Sujets similaires
» Je suis mort d'ennui, je meurs d'ennui, je mourrai d'ennui
» Pourquoi je me suis résigné (momentanément) à vivre seul plutôt que mal accompagné et combien il m'en coûte, car je ne préfère pas vivre seul que mal accompagné, je préfère largement vivre mal accompagné plutôt que seul !
» Pourquoi je me suis toujours senti différent...
» Pourquoi il y a-t-il toujours un truc qui coince ?
» pourquoi la relation avec une autre personne ( zébré ou non- zébré ) doit elle toujours tendre au fusionnel outrepasser toutes les normes toute la vie ?
» Pourquoi je me suis résigné (momentanément) à vivre seul plutôt que mal accompagné et combien il m'en coûte, car je ne préfère pas vivre seul que mal accompagné, je préfère largement vivre mal accompagné plutôt que seul !
» Pourquoi je me suis toujours senti différent...
» Pourquoi il y a-t-il toujours un truc qui coince ?
» pourquoi la relation avec une autre personne ( zébré ou non- zébré ) doit elle toujours tendre au fusionnel outrepasser toutes les normes toute la vie ?
Page 1 sur 2
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum