Zébritude et métier
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Zébritude et métier
J'ouvre un 2e fil relatif au monde du travail, parce que je le voudrais complètement différent du premier. Ce dernier était largement consacré aux difficultés des Z face aux contraintes du monde du travail actuel dans son ensemble, à la pratique trop répandue du pressage de citrons voire du harcèlement moral, etc.
Ici, je voudrais qu'il soit plus question de nos métiers. De nos emplois spécifiques et de la relation que nous avons avec les tâches qui nous sont demandées.
Faites-vous un métier qui vous plaît ? Votre métier est-il aisément compatible avec la zébritude ? Qu'est-ce qui vous paraît adapté à celle-ci, qu'est-ce qui ne l'est pas du tout ? Est-ce que vous vous y épanouissez, un peu, beaucoup, pas du tout ? Voilà les idées sur lesquelles j'aimerais échanger...
Ici, je voudrais qu'il soit plus question de nos métiers. De nos emplois spécifiques et de la relation que nous avons avec les tâches qui nous sont demandées.
Faites-vous un métier qui vous plaît ? Votre métier est-il aisément compatible avec la zébritude ? Qu'est-ce qui vous paraît adapté à celle-ci, qu'est-ce qui ne l'est pas du tout ? Est-ce que vous vous y épanouissez, un peu, beaucoup, pas du tout ? Voilà les idées sur lesquelles j'aimerais échanger...
Invité- Invité
Re: Zébritude et métier
Perso je te répondrais la semaine prochaine. Je commence un nouveau travail lundi prochain.
Sans rire, j'ai choisi de travailler dans la communication. Ce domaine répond totalement à mes attentes car il y a de la création artistique, du rédactionnel, de l'opérationnel et du stratégique.
Que tu sois dans une entreprise ou une autre, le poste peut être différent.
Et même le métier en lui-même peut changer.
Je suis encore novice dans le milieu, mais je sais que cette pluridisciplinarité me plaît, et qu'en principe (en tout cas dans mes 7 premières années d'expérience) je ne m'ennuie pas.
Par rapport à le zébritude, mon métier requiert de réfléchir beaucoup, d'intégrer une part de perception, d'analyses, d'interprétation ... Cela sollicite bien les compétences que l'on peut avoir.
Mais il faut un cadre propice à ce développement, pas de freins de la part de l'entreprise.
Sans rire, j'ai choisi de travailler dans la communication. Ce domaine répond totalement à mes attentes car il y a de la création artistique, du rédactionnel, de l'opérationnel et du stratégique.
Que tu sois dans une entreprise ou une autre, le poste peut être différent.
Et même le métier en lui-même peut changer.
Je suis encore novice dans le milieu, mais je sais que cette pluridisciplinarité me plaît, et qu'en principe (en tout cas dans mes 7 premières années d'expérience) je ne m'ennuie pas.
Par rapport à le zébritude, mon métier requiert de réfléchir beaucoup, d'intégrer une part de perception, d'analyses, d'interprétation ... Cela sollicite bien les compétences que l'on peut avoir.
Mais il faut un cadre propice à ce développement, pas de freins de la part de l'entreprise.
petitejulie- Messages : 120
Date d'inscription : 28/04/2010
Age : 41
Localisation : Saône et Loire
Re: Zébritude et métier
Moi je te répondrai dans 5 ans.... Je retourne à la fac!
Mais sinon, c'est l'aspect humain que j'ai aimé dans les boulots, quels qu'ils soient (serveuse, barmaid, ouvrière agricole, ambassadrice/conseillère de vente, esthéticienne, nounou, cours particulier, agent de voyage, etc..).
Et je déteste être avoir des responsabilités financières, la force de vente, les collègues antipathiques.
Mais sinon, c'est l'aspect humain que j'ai aimé dans les boulots, quels qu'ils soient (serveuse, barmaid, ouvrière agricole, ambassadrice/conseillère de vente, esthéticienne, nounou, cours particulier, agent de voyage, etc..).
Et je déteste être avoir des responsabilités financières, la force de vente, les collègues antipathiques.
Re: Zébritude et métier
moi je voudrais être vétérinaire-paysagiste, voire caresseuse de chats professionnelle
mais y'a pas de cursus pour ce genre de "vocations"
en attendant je suis téléconseiller commercial chez le grand opérateur de télécoms que tout le monde connait
c'est tellement plus "normal" et bien dans le moule, et ça paye les factures
mais y'a pas de cursus pour ce genre de "vocations"
en attendant je suis téléconseiller commercial chez le grand opérateur de télécoms que tout le monde connait
c'est tellement plus "normal" et bien dans le moule, et ça paye les factures
chrissieb63- Messages : 682
Date d'inscription : 06/11/2009
Age : 61
Localisation : Angers
Re: Zébritude et métier
je déteste aussi la contrainte du chiffre et du plus toujours plus, dans le commerce j'ai toujours l'impression de devoir forcer la vente et d'être malhonnête je ne peux pas me regarder dans la glace.
Dans la communication bah je ne peux pas m'empêcher de penser "la pub c'est le côté rose du dr goebbels, nicht war ?"
la seule fois où j'ai eu l'impression d'être à ma place c'est parce que mon patron étais Z ou ça y ressemblais en tout cas il comprenais mon mode de fonctionnement et faisait avec c'était pour lui la clef de la réussite et du travail bien fait.
A la fac je me fait ch*** et la seule fois où je ne me suis pas ennuyer dans mes étude c'est dans une formation pour adulte en milieu agricole parce que je passais direct en seconde année et sans les matières scolaire donc je faisais ce que je voulais quand je le voulais on me faisait confiance intégralement et on étais 5 dans la classe...
je cherche encore un environnement professionnel qui me convient où je ne m'ennuie pas (j'ai un doute sur le fait que ça soit "trouvable") où on me laisse agir à ma guise sans me demander de chose malhonnête, j'ai donc décider de créer mon emploi pas façile mais j'essaie et on verra si ça marche !
Dans la communication bah je ne peux pas m'empêcher de penser "la pub c'est le côté rose du dr goebbels, nicht war ?"
la seule fois où j'ai eu l'impression d'être à ma place c'est parce que mon patron étais Z ou ça y ressemblais en tout cas il comprenais mon mode de fonctionnement et faisait avec c'était pour lui la clef de la réussite et du travail bien fait.
A la fac je me fait ch*** et la seule fois où je ne me suis pas ennuyer dans mes étude c'est dans une formation pour adulte en milieu agricole parce que je passais direct en seconde année et sans les matières scolaire donc je faisais ce que je voulais quand je le voulais on me faisait confiance intégralement et on étais 5 dans la classe...
je cherche encore un environnement professionnel qui me convient où je ne m'ennuie pas (j'ai un doute sur le fait que ça soit "trouvable") où on me laisse agir à ma guise sans me demander de chose malhonnête, j'ai donc décider de créer mon emploi pas façile mais j'essaie et on verra si ça marche !
anais- Messages : 129
Date d'inscription : 13/03/2010
Re: Zébritude et métier
Si je comprends bien, la constante, c'est l'envie de liberté dans le fonctionnement avec un employeur qui fait confiance ?
Invité- Invité
Re: Zébritude et métier
Oui, je trouve cela bien résumé
petitejulie- Messages : 120
Date d'inscription : 28/04/2010
Age : 41
Localisation : Saône et Loire
Re: Zébritude et métier
Pour ma part les seuls jobs qui m'ont plus sont pigiste, mais sans diplôme, et même avec, c'est mission impossible d'en vivre, et l'événementiel: la perfection, multipluridisciplinaire, l'extase cérébrale quoi ! Mais patrton pas honnête...encore une fois, et pas pro non plus grrr
Travailler avec des adultes handicapés était génial aussi, mais via une asso qui te traite comme de la merde c'est épuisant, mal organisé, sous payé.. j'adorerai organiser de nouveaux séjours adaptés de A à Z plus présence comme animatrice et responsable, j'avais d'ailleurs commencé à prospecter pour vendre le truc, mais les assos sont débordées, mal organisées, c'est toujours la même galère...dommage j'ai découvert que je suis une grde commerciale (uniquement pour les bonnes causes), et les pauvres adultes payent souvent une fortune leur vacances faute de...négociation et d'organisation...
Encore une fois retour à la case chômage, avenir flou...je sais pas, je suis fatiguée.
J'ai même plus la force créer mon emploi...car je doute de réussir à supporter un autre patrton pas pro et/ ou pas doué
Travailler avec des adultes handicapés était génial aussi, mais via une asso qui te traite comme de la merde c'est épuisant, mal organisé, sous payé.. j'adorerai organiser de nouveaux séjours adaptés de A à Z plus présence comme animatrice et responsable, j'avais d'ailleurs commencé à prospecter pour vendre le truc, mais les assos sont débordées, mal organisées, c'est toujours la même galère...dommage j'ai découvert que je suis une grde commerciale (uniquement pour les bonnes causes), et les pauvres adultes payent souvent une fortune leur vacances faute de...négociation et d'organisation...
Encore une fois retour à la case chômage, avenir flou...je sais pas, je suis fatiguée.
J'ai même plus la force créer mon emploi...car je doute de réussir à supporter un autre patrton pas pro et/ ou pas doué
Cerra Top- Messages : 458
Date d'inscription : 05/04/2010
Re: Zébritude et métier
je m'oriente pour ma part vers un emploi tourné vers l'humain, et sans hiérarchie... pour les mêmes raisons de "liberté" et heu...de sensibilité humaniste......oui:)
Phedre- Messages : 2822
Date d'inscription : 01/10/2009
Age : 47
Localisation : bah ça dépend des fois
Re: Zébritude et métier
Je suis comptable. Et soldat aussi. Soldat-comptable, quoi
Non, mais il y a bien pire.Plume d'eau rayée a écrit:Faites-vous un métier qui vous plaît ?
Non.Plume d'eau rayée a écrit:Votre métier est-il aisément compatible avec la zébritude ?
Presque rien / la répétition des tâches et leur séquentialité.Plume d'eau rayée a écrit:Qu'est-ce qui vous paraît adapté à celle-ci, qu'est-ce qui ne l'est pas du tout ?
Dernière édition par Water' le Sam 29 Jan 2011 - 13:36, édité 1 fois
WaterShed- Messages : 303
Date d'inscription : 25/03/2010
Re: Zébritude et métier
j'aime bien le conseil, dans le sens ou, au moins a priori, il y a de la variété.
mais il faut bien choisir ses petits camerades, pas comme moi jusqu'à présent
mais il faut bien choisir ses petits camerades, pas comme moi jusqu'à présent
L.Lune- Messages : 623
Date d'inscription : 18/04/2010
Re: Zébritude et métier
je suis paramédicale - je bosse à mon compte avec des enfants et des adultes
( les professions libérales comme nid à altercognitifs? )
le truc adapté: la liberté totale d'organisation au niveau de mon travail quotidien et de mon emploi du temps, la diversité au niveau des pathologies rencontrées, des rencontres humaines fortes, l'impression de faire quelque chose d'utile (même si ce ne sont pas de GRANDES choses: quand j'arrive à trouver un truc qui va filer le déclic à un gamin ou que j'ai fait une bonne séance où à la fois mon patient et moi étions dans la relation, dans le plaisir de découvrir quelque chose ... c'est vraiment jouissif)
le truc pas adapté: la liberté totale d'organisation au niveau de mon travail quotidien et de mon emploi du temps (c'est paradoxal mais parfois ça me freine), la pression croissante des caisses en terme de "productivité" et de "rationalisation des soins" ... ça bride un peu ma créativité et je trouve les dérives quantitatives dangereuses (n'en déplaise à ces messieurs des ministères, on ne peut pas tout chiffrer), la paperasse et les tracasseries administratives qui me détournent de mon travail sur le terrain, le fait que parfois y a des jours "sans" sans que je sache pourquoi et que là je vais faire des bêtes séances, sans saveur et sans odeur, où j'ai pas l'impression qu'il se soit passé quoi que ce soit (impression parfois faussée parce qu'on ne peut jamais savoir comment l'autre a perçu la chose, mais impression tout de même désagréable parce qu'à ce moment là, je me demande vraiment ce que je fais là ... quand c'est comme ça, je me console en me disant que l'intérêt minimal de cette séance aura été au moins de me faire gagner ma pitance ... ce qui suffit à satisfaire beaucoup en ce bas monde)
et puis il y a ces jours "sans" où je suis moins "connectée" que d'autres et où je peux me sentir mal et il y a aussi des situations ou des patients qui vous touchent fort (ah... ce fort sentiment d'empathie!!) et des journées où vous sortez vidée de toute énergie parce que vous avez donné tout ce que vous aviez...
du coup, je me limite volontairement à 35 RDV/sem : ça me suffit pour vivre, je limite mes besoins..et c'est mon chiffre pour réussir à donner à chacun de mes patients l'attention qu'il mérite, certaines collègues montent à 70 ou 80 RDV mais je trouve qu'à ce niveau c'est de l'abattage ... j'aime avoir du temps, de la disponibilité d'esprit pour chacun d'eux, j'aime avoir du temps pour moi aussi, pour rêver, pour faire des activités qui me plaisent, m'occuper de mes propres enfants .... bref, mon travail comme l'un des éléments de mon épanouissement, de mon équilibre... mais un élément parmi d'autres...
yep!!! un truc génial à la croisée de plein de disciplines (médecine, pédagogie, psycho, arts...) où j'ai une grande liberté d'actionPlume d'eau rayée a écrit:
Faites-vous un métier qui vous plaît ?
je trouve oui, d'ailleurs j'ai beaucoup de mes collègues que je soupçonne être un peu zèbrées sur les bords...Votre métier est-il aisément compatible avec la zébritude ?
( les professions libérales comme nid à altercognitifs? )
Qu'est-ce qui vous paraît adapté à celle-ci, qu'est-ce qui ne l'est pas du tout ?
le truc adapté: la liberté totale d'organisation au niveau de mon travail quotidien et de mon emploi du temps, la diversité au niveau des pathologies rencontrées, des rencontres humaines fortes, l'impression de faire quelque chose d'utile (même si ce ne sont pas de GRANDES choses: quand j'arrive à trouver un truc qui va filer le déclic à un gamin ou que j'ai fait une bonne séance où à la fois mon patient et moi étions dans la relation, dans le plaisir de découvrir quelque chose ... c'est vraiment jouissif)
le truc pas adapté: la liberté totale d'organisation au niveau de mon travail quotidien et de mon emploi du temps (c'est paradoxal mais parfois ça me freine), la pression croissante des caisses en terme de "productivité" et de "rationalisation des soins" ... ça bride un peu ma créativité et je trouve les dérives quantitatives dangereuses (n'en déplaise à ces messieurs des ministères, on ne peut pas tout chiffrer), la paperasse et les tracasseries administratives qui me détournent de mon travail sur le terrain, le fait que parfois y a des jours "sans" sans que je sache pourquoi et que là je vais faire des bêtes séances, sans saveur et sans odeur, où j'ai pas l'impression qu'il se soit passé quoi que ce soit (impression parfois faussée parce qu'on ne peut jamais savoir comment l'autre a perçu la chose, mais impression tout de même désagréable parce qu'à ce moment là, je me demande vraiment ce que je fais là ... quand c'est comme ça, je me console en me disant que l'intérêt minimal de cette séance aura été au moins de me faire gagner ma pitance ... ce qui suffit à satisfaire beaucoup en ce bas monde)
je dirais que je m'y épanoui à 90%: c'est un métier gratifiant, je me sens utile et à mon exacte place mais, comme dans tout métier j'imagine, on peut vite se retrouver dans une certaine routine, donc avec forcément un risque d'ennui (heureusement, il existe pléthore de formations qui me permettent régulièrement d'explorer de nouveaux continents et de retrouver une appétence pour mon travail)Est-ce que vous vous y épanouissez, un peu, beaucoup, pas du tout ?
et puis il y a ces jours "sans" où je suis moins "connectée" que d'autres et où je peux me sentir mal et il y a aussi des situations ou des patients qui vous touchent fort (ah... ce fort sentiment d'empathie!!) et des journées où vous sortez vidée de toute énergie parce que vous avez donné tout ce que vous aviez...
du coup, je me limite volontairement à 35 RDV/sem : ça me suffit pour vivre, je limite mes besoins..et c'est mon chiffre pour réussir à donner à chacun de mes patients l'attention qu'il mérite, certaines collègues montent à 70 ou 80 RDV mais je trouve qu'à ce niveau c'est de l'abattage ... j'aime avoir du temps, de la disponibilité d'esprit pour chacun d'eux, j'aime avoir du temps pour moi aussi, pour rêver, pour faire des activités qui me plaisent, m'occuper de mes propres enfants .... bref, mon travail comme l'un des éléments de mon épanouissement, de mon équilibre... mais un élément parmi d'autres...
Aériel- Messages : 30
Date d'inscription : 22/05/2010
Age : 48
Localisation : pas loin de Notrepellier
Re: Zébritude et métier
Je fais un métier qui me plaît, indubitablement: je suis allocataire de recherche (doctorante payée pour l'être, quoi). Savoir si c'est compatible avec la zébritude... D'un côté, ça convient parfaitement à mon cerveau qui s'égare dans toutes les directions, et qui est capable de partir dans des directions nécessaires pour une thèse. De l'autre, c'est moi qui me fixe mes propres cadres, mes horaires, qui organise mes journées, et ça, j'ai beaucoup de mal. Alors, certes, on peut dire que je bosse à mon rythme et surtout quand je sais que je suis ou que je vais être productive, ce qui est un avantage, mais quand il faut vraiment bosser, j'ai parfois du mal à m'y mettre. Mais c'est quand même un métier qui m'épanouit, car mon sujet me plaît (heureusement) et il me fait découvrir des domaines qui chaque jour me plaisent de plus en plus.
Est-ce que c'est un métier pour zèbres? Je pense que oui...
Est-ce que c'est un métier pour zèbres? Je pense que oui...
Re: Zébritude et métier
je serais un petit peu mieux payé, j'aurais un peu plus de taf et pas l'impression d'être fliqué (autrement dit : "vous avez ça, ça et ça à faire, peu importe quand, mais faut que ça marche d'ici la fin de la semaine, organisez-vous comme vous voulez je vous fais confiance"), ça serait pas mal...mais je ne suis pas bien payé, je bosse trop vite , je me sens fliqué et je n'ai pas de reconnaissance, donc moyennement glop...je m'occupe de l'entretien des machines dans un lycée technique à options métiers du bois et logistique principalement, donc plein de machines à bois, des fenwick, des voitures et je suis aussi accessoirement l'électricien du lycée...
beaucoup de polyvalence, donc pas trop de risque de répétition, et plein de choses nouvelles à chaque dépannage sur une nouvelle machine...
ce que tu résumes parfaitement plume :
la constante, c'est l'envie de liberté dans le fonctionnement avec un employeur qui fait confiance...
beaucoup de polyvalence, donc pas trop de risque de répétition, et plein de choses nouvelles à chaque dépannage sur une nouvelle machine...
ce que tu résumes parfaitement plume :
la constante, c'est l'envie de liberté dans le fonctionnement avec un employeur qui fait confiance...
tribal40- Messages : 1169
Date d'inscription : 11/03/2010
Age : 58
Localisation : près de mont de marsan
Re: Zébritude et métier
ou pas d'employeur du tout, ça c'est encore mieux! Je crois que c'était ma première motivation quand je me suis orientée. N'avoir personne qui me dise ce que j'ai à faire.
Invité- Invité
Re: Zébritude et métier
Parcours en libération progressive:
Après mes études aux métiers d'art et aux Arts décos, j'ai enchaîné les boulots de graphisme dans des boîtes, avec une hyperadaptation à la limite du masochisme: boulots sans créativité, horaires exagérés non payés, pas de reconnaissance, voire, même, dans une des boîtes, mobbying parce que j'allais trop vite, et étais un peu trop brillante pour mes collègues. Les patrons, en revanche, m'ont toujours adorée, évidemment. Je faisais le boulot de deux employés à moi toute seule, et sans me plaindre des mauvais traitements, pour des salaires de merde.
J'ai donc décidé de devenir indépendante, tout en faisant de la peinture à côté. C'était super, sauf qu'après les patrons abusif, il m'est arrivé d'avoir des clients abusifs. Mais ça a été très chouette pendant 10 ans. Et je continuais à me dire, "mais je suis qui au juste? Et je devrais être où comment, et faire quoi?". La peinture, je continuais, mais au bout du compte, ça ressemblait trop à mon métier de base. J'avais toujours l'impression qu'il me manquait des bouts de moi-même, avec ce métier. Que je devais faire plus.
Alors, j'ai décidé de faire des études de musique, puisque j'adorais la musique et en avais toujours fait. J'ai eu la chance d'être à l'étranger, et j'ai pu faire des études professionnelles de musique au conservatoire à un âge non-conforme, parallèlement à mon métier d'indépendante. J'ai eu mon diplôme, et maintenant, j'ai mes deux métiers, qui ne me font pas bien vivre, mais me procurent des satisfactions. Mais j'ai toujours l'impression de ne pas être dans la bonne pièce.
Alors, je suis en train d'en développer un troisième, l'écriture. Et puis je tente de trouver des partenaires créatifs pour la musique: j'ai étudié la musique ancienne (du médiéval au baroque), et j'en ai marre des académismes que la plupart des musiciens veulent y mettre. Et puis j'aimerais aussi développer mes qualités de comédienne, découvertes pendant mes études. (mais alors là, bonjour les portes fermées)
Et je ne parle pas des multiples métiers qu'il m'est arrivé d'exercer, au passage, qui ressembleraient à un texte de cadavres exquis.
Ayant aujourd'hui 52 ans, et toujours hantée par l'impression d'être inadéquate et bizarre quoi que je fasse, j'ai enfin décidé de lâcher la rampe, d'oublier les préceptes qui disent qu'on doit choisir. J'ai décidé de faire tout en même temps, quand j'en ai envie, avec moi seule aux commandes. Et je pense, aujourd'hui (quitte à changer d'avis dans 10 ans), que c'est probablement mon équilibre. J'ai un besoin impérieux, profond et non négociable de créativer dans tous les sens, et je sais que si j'en suis empêchée par un entourage très normatif, je serai alors en grande difficulté morale, comme je l'ai été les 10 années où j'ai bossé en entreprise. Comme si on me condamnait à la mort par l'ennui.
Est-ce que quelqu'un d'autre ressent la même chose que ce que je raconte?
Après mes études aux métiers d'art et aux Arts décos, j'ai enchaîné les boulots de graphisme dans des boîtes, avec une hyperadaptation à la limite du masochisme: boulots sans créativité, horaires exagérés non payés, pas de reconnaissance, voire, même, dans une des boîtes, mobbying parce que j'allais trop vite, et étais un peu trop brillante pour mes collègues. Les patrons, en revanche, m'ont toujours adorée, évidemment. Je faisais le boulot de deux employés à moi toute seule, et sans me plaindre des mauvais traitements, pour des salaires de merde.
J'ai donc décidé de devenir indépendante, tout en faisant de la peinture à côté. C'était super, sauf qu'après les patrons abusif, il m'est arrivé d'avoir des clients abusifs. Mais ça a été très chouette pendant 10 ans. Et je continuais à me dire, "mais je suis qui au juste? Et je devrais être où comment, et faire quoi?". La peinture, je continuais, mais au bout du compte, ça ressemblait trop à mon métier de base. J'avais toujours l'impression qu'il me manquait des bouts de moi-même, avec ce métier. Que je devais faire plus.
Alors, j'ai décidé de faire des études de musique, puisque j'adorais la musique et en avais toujours fait. J'ai eu la chance d'être à l'étranger, et j'ai pu faire des études professionnelles de musique au conservatoire à un âge non-conforme, parallèlement à mon métier d'indépendante. J'ai eu mon diplôme, et maintenant, j'ai mes deux métiers, qui ne me font pas bien vivre, mais me procurent des satisfactions. Mais j'ai toujours l'impression de ne pas être dans la bonne pièce.
Alors, je suis en train d'en développer un troisième, l'écriture. Et puis je tente de trouver des partenaires créatifs pour la musique: j'ai étudié la musique ancienne (du médiéval au baroque), et j'en ai marre des académismes que la plupart des musiciens veulent y mettre. Et puis j'aimerais aussi développer mes qualités de comédienne, découvertes pendant mes études. (mais alors là, bonjour les portes fermées)
Et je ne parle pas des multiples métiers qu'il m'est arrivé d'exercer, au passage, qui ressembleraient à un texte de cadavres exquis.
Ayant aujourd'hui 52 ans, et toujours hantée par l'impression d'être inadéquate et bizarre quoi que je fasse, j'ai enfin décidé de lâcher la rampe, d'oublier les préceptes qui disent qu'on doit choisir. J'ai décidé de faire tout en même temps, quand j'en ai envie, avec moi seule aux commandes. Et je pense, aujourd'hui (quitte à changer d'avis dans 10 ans), que c'est probablement mon équilibre. J'ai un besoin impérieux, profond et non négociable de créativer dans tous les sens, et je sais que si j'en suis empêchée par un entourage très normatif, je serai alors en grande difficulté morale, comme je l'ai été les 10 années où j'ai bossé en entreprise. Comme si on me condamnait à la mort par l'ennui.
Est-ce que quelqu'un d'autre ressent la même chose que ce que je raconte?
Zinatra- Messages : 70
Date d'inscription : 28/07/2012
Age : 64
Localisation : Lyon 5
Re: Zébritude et métier
plutôt oui, (1)Plume d'eau rayée a écrit:(...)
Ici, je voudrais qu'il soit plus question de nos métiers. De nos emplois spécifiques et de la relation que nous avons avec les tâches qui nous sont demandées.
Faites-vous un métier qui vous plaît ?
plutôt oui, (2)Plume d'eau rayée a écrit:Votre métier est-il aisément compatible avec la zébritude ?
plutôt oui (3)Plume d'eau rayée a écrit:Qu'est-ce qui vous paraît adapté à celle-ci, qu'est-ce qui ne l'est pas du tout ?
1/ je suis plutôt était artisan ferronnier d'art, simplement la relation clients étaient au dessus de mes capacités. sinon, bien qu'il ne soit pas impossible que j'en change, j'adore ce métier.
2 et 3 /je pense que tout les metiers de la main sont adapté à la zébritude: la créativité, la justesse, faire du beau, la mise au point de techniques personnelles, suivre les projet de A à Z et de voir le rendu final, l'expérimentation "facile" du "flow", etc...
Ce qui est moins facile, c'est de garder les pied sur terre et d'accepter de faire de la m°rde, la relation client (mais c'est plus un problème perso que Z je pense) et enfin brider le perfectionnisme sinon, on mange la chemise , dans la même veine il faut savoir faire des compromis entre les demandes des clients et ce que l'on sait être mieux.
Invité- Invité
Re: Zébritude et métier
Zinatra a écrit:J'ai donc décidé de devenir indépendante, tout en faisant de la peinture à côté. C'était super, sauf qu'après les patrons abusif, il m'est arrivé d'avoir des clients abusifs. Mais ça a été très chouette pendant 10 ans.
J'ai une question concernant le fait de se mettre à son compte.
J'avais dû prendre le statut auto-entrepreneur pour un boulot de 10 jours. Ca m'avait beaucoup plu mais je n'ai plus eu l'occasion d'utiliser ce statut depuis (ça fait 3 ans).
Je n'ai pas arrêté de déclarer mes non-revenus depuis (comme on se doit de le faire depuis les ajustements faits à la loi) seulement, je n'ai plus de déclarations à faire depuis mars dernier.
Je ne suis pas sûre d'avoir toujours ce statut ou non, sachant que c'est déjà étrange qu'on ai continué à me solliciter pour déclarer mes revenus ou non-revenus alors qu'il me semblait qu'au bout de deux ans sans aucune activité d'auto-entreprenariat, on perdait le statut.
Je me dis que tu pourrais peut-être m'aiguiller (voire les personnes qui souhaitent se reconvertir ou cumuler les boulots).
La Maison-Verte- Messages : 527
Date d'inscription : 05/01/2010
Re: Zébritude et métier
oui, le statut d'auto-entrepreneur est très con, très lourd, très injuste. je ne sais pas quelle activité tu fais, et c'est un point important pour décider de l'orientation.
Moi, en tant que peintre-graphiste, j'ai pu me mettre tout de suite à la maison des artistes, génial statut pour les créateurs visuels ou les auteurs: on a des charges plus basses, une couverture sociale presque comme des salariés (couverture perte de gains). Contre-partie : interdiction de faire autre chose que du créatif.
Dans le doute en ce qui te concerne, si tu as une base salariée, garde-la et si tes revenus annexes sont faibles, peut-être peux-tu les laisser au black. Sinon, je crois que les seules solutions sont : RSI indépendant, très contraignant, parce que l'inertie des charges est très dure ; création d'entreprise (SARL), mais c'est aussi très contraignant, ou auto-entrepreneur, très injuste, transitoire, mais la chose la plus souple française. Je ne sais pas trop si tu le perds ou pas, mais je crois que ton N° d'INSEE reste valable tant que tu continue à leur répondre. Le problème, c'est qu'ils sont en sous effectif et très dépassés. Il faut être sûre que tu entre bien dans la catégorie.
Dans le cas où tu fais un boulot de services, il y a le biais d'associations, où tu peux faire du service à la personnes et rentrer dans le système des chèques emploi-service. Si quelqu'un a d'autres idées, la liste est open. je ne suis en France que depuis 3 ans.
Dernière solution, la Suisse: c'est nettement plus facile là-bas. mais la protection sociale est nettement moins bonne. C'est là-bas que j'ai commencé mon activité indépendante...
Puis-je t'aider mieux? je suis à ta disposition... Il me manque un peu d'infos, et peut-être que je n'ai pas bien cerné ton problème?
Moi, en tant que peintre-graphiste, j'ai pu me mettre tout de suite à la maison des artistes, génial statut pour les créateurs visuels ou les auteurs: on a des charges plus basses, une couverture sociale presque comme des salariés (couverture perte de gains). Contre-partie : interdiction de faire autre chose que du créatif.
Dans le doute en ce qui te concerne, si tu as une base salariée, garde-la et si tes revenus annexes sont faibles, peut-être peux-tu les laisser au black. Sinon, je crois que les seules solutions sont : RSI indépendant, très contraignant, parce que l'inertie des charges est très dure ; création d'entreprise (SARL), mais c'est aussi très contraignant, ou auto-entrepreneur, très injuste, transitoire, mais la chose la plus souple française. Je ne sais pas trop si tu le perds ou pas, mais je crois que ton N° d'INSEE reste valable tant que tu continue à leur répondre. Le problème, c'est qu'ils sont en sous effectif et très dépassés. Il faut être sûre que tu entre bien dans la catégorie.
Dans le cas où tu fais un boulot de services, il y a le biais d'associations, où tu peux faire du service à la personnes et rentrer dans le système des chèques emploi-service. Si quelqu'un a d'autres idées, la liste est open. je ne suis en France que depuis 3 ans.
Dernière solution, la Suisse: c'est nettement plus facile là-bas. mais la protection sociale est nettement moins bonne. C'est là-bas que j'ai commencé mon activité indépendante...
Puis-je t'aider mieux? je suis à ta disposition... Il me manque un peu d'infos, et peut-être que je n'ai pas bien cerné ton problème?
Zinatra- Messages : 70
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