le "poids" des émotions
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le "poids" des émotions
suite à un post de Mitoune sur la somatisation, et d'autres sur les troubles de comportement alimentaire, voici ma contribution à la réflexion (la mienne avant tout) et mes difficultés passées et encore actuelles... (en esperant ne pas faire doublon avec d'autres post)
ma zébritude a toujours été un problème depuis la maternelle, les profs ne sachant jamais en quelle classe me mettre et certains désespérant face à mon refus de faire mes devoirs, ma nonchalance précoce etc etc
bref à 12 ans je vivais dans l'ennui le plus profond et pour "m'occuper" l'existence, j'ai trouvé refuge dans la nourriture...d'abord en grossissant (période de dépression) puis en tombant dans l'anorexie pour plusieurs années.
D'aussi loin que je me rappelle, j'avais enfin l'impression d'exister en tant que moi, qu'on s'intéresse à moi et moi, je contrôlais tout et tout le monde....
et puis un jour çà va mieux... on s'en sort petit à petit, on trouve d'autres intérêts...les premières relations amoureuses, les drogues, le sport à outrance, les études
la deuxième phase de mon "poids" qui pèse, c'est après une blessure au genou mal soignée, 18 mois d'inactivité, 28 kg pris...
et là ma vie a basculé à nouveau, culpabilité, angoisse, déprime
c'etait en 2006 et depuis, je ne suis toujours pas en paix avec mon corps, comme si j'avais peur de quitter ces 12 derniers kilos superflus, comme si peut être cela me donne une légitimité ? plus de poids pour exister ? Pourquoi en vacances je fonds et pas au quotidien ?
ce sont quelques questions que je me pose mais je suis en pleine reflexion pour avancer et faire la paix avec moi même
je ne sais pas si d'autres zèbres ont connu ou connaissent des situations/difficultés similaires ?
ma zébritude a toujours été un problème depuis la maternelle, les profs ne sachant jamais en quelle classe me mettre et certains désespérant face à mon refus de faire mes devoirs, ma nonchalance précoce etc etc
bref à 12 ans je vivais dans l'ennui le plus profond et pour "m'occuper" l'existence, j'ai trouvé refuge dans la nourriture...d'abord en grossissant (période de dépression) puis en tombant dans l'anorexie pour plusieurs années.
D'aussi loin que je me rappelle, j'avais enfin l'impression d'exister en tant que moi, qu'on s'intéresse à moi et moi, je contrôlais tout et tout le monde....
et puis un jour çà va mieux... on s'en sort petit à petit, on trouve d'autres intérêts...les premières relations amoureuses, les drogues, le sport à outrance, les études
la deuxième phase de mon "poids" qui pèse, c'est après une blessure au genou mal soignée, 18 mois d'inactivité, 28 kg pris...
et là ma vie a basculé à nouveau, culpabilité, angoisse, déprime
c'etait en 2006 et depuis, je ne suis toujours pas en paix avec mon corps, comme si j'avais peur de quitter ces 12 derniers kilos superflus, comme si peut être cela me donne une légitimité ? plus de poids pour exister ? Pourquoi en vacances je fonds et pas au quotidien ?
ce sont quelques questions que je me pose mais je suis en pleine reflexion pour avancer et faire la paix avec moi même
je ne sais pas si d'autres zèbres ont connu ou connaissent des situations/difficultés similaires ?
elooO- Messages : 243
Date d'inscription : 09/12/2012
Age : 40
Re: le "poids" des émotions
bonjour cette histoire de poids je connais plutot bien (carrure gros nounours) j ai toujours ete comme ca, il faut preciser qu avec mon passe (rejet, exclusion, blessures) et le fait que des que je m ennuie ou que je suis contrarie je mange (oui je sais ca n aide pas) . Il n y a pas que ca j arrive quand meme a vivre des moments de serenites et pourtant mon poids ne redevient pas normal. c est sur que la reaction de mon entourage ( ainsi que certains autres) n aide pas se faire traiter de gros, subir des reproches parce qu on est pas mince (le pire etant le corps medical ou les apprioris marchent tres bien aussi) est une chose courante apres tout c est similaire a la douance la norme actuelle est a la minceur (vois parfois a l anorexie). De la toute personne etant hors norme se fera remarquer (voir rejeter), c est l une des caracteristiques de l humanite. Je pense que vouloir etre dans les normes a tout prix est certainement mauvais nous avons tous un poids qui correspond a notre facon de vivre. le pb venant du fait qu il faut accepter ce que l on est donc dans ce cas etre different .
boule-d-ombre- Messages : 1488
Date d'inscription : 02/01/2012
Re: le "poids" des émotions
La nourriture pour autre chose qu'alimenter la machine à incarner mon esprit, je connais.
Elevée dans l'idée que la nourriture console/récompense de tout, j'éprouve des difficultés à remettre la nourriture dans une case nécessité/plaisir.
En plus, mon poids réel n'est pas celui que je m'imagine, à savoir que je me vois toujours moins grosse que ce que je suis, tout en étant trop grosse quand-même (selon mes gouts et ceux de la médecine).
Pour ma part, je pense que tout dépend de la considération portée à ce corps. Jusqu'à présent, il a été "rien" ou "encombrant" ou "un bon outil". P-e que ça changera quand il sera un allié, quand nous serons unifiés.
Tu dis fondre en vacances : comment te sens-tu, par rapport au travail? Moins stressé, moins agressé? Plus solitaire? ou au contraire?
Elevée dans l'idée que la nourriture console/récompense de tout, j'éprouve des difficultés à remettre la nourriture dans une case nécessité/plaisir.
En plus, mon poids réel n'est pas celui que je m'imagine, à savoir que je me vois toujours moins grosse que ce que je suis, tout en étant trop grosse quand-même (selon mes gouts et ceux de la médecine).
Pour ma part, je pense que tout dépend de la considération portée à ce corps. Jusqu'à présent, il a été "rien" ou "encombrant" ou "un bon outil". P-e que ça changera quand il sera un allié, quand nous serons unifiés.
Tu dis fondre en vacances : comment te sens-tu, par rapport au travail? Moins stressé, moins agressé? Plus solitaire? ou au contraire?
MissMiaouw- Messages : 388
Date d'inscription : 29/03/2011
Localisation : Bruxelles
Re: le "poids" des émotions
De mon côté, c'est presque l'anorexie. Pourtant je mange comme quatre et ne suis pas malade! J'avais pensé au vers solitaire, mais a priori non, en fait je pense que je brûle cette énergie en pensées parasites... : )
En même temps, la carrure moustique écrasé commence à me peser et j'ai développé un réel complexe. Je pensais faire du sport pour prendre de la masse, mais où trouver le temps?
Je crois que je vais devoir faire avec ces kilos manquants...
En même temps, la carrure moustique écrasé commence à me peser et j'ai développé un réel complexe. Je pensais faire du sport pour prendre de la masse, mais où trouver le temps?
Je crois que je vais devoir faire avec ces kilos manquants...
Invité- Invité
Re: le "poids" des émotions
tu n'as vraiment pas de temps ou pas envie de prendre le temps?
MissMiaouw- Messages : 388
Date d'inscription : 29/03/2011
Localisation : Bruxelles
Re: le "poids" des émotions
C'est pas la même chose? Je n'ai le temps dans ma vie que de faire des choses dont j'ai vraiment envie...
Invité- Invité
Re: le "poids" des émotions
Et les anabolisants?
korppi- Messages : 341
Date d'inscription : 05/01/2013
Age : 35
Re: le "poids" des émotions
Lisez : Panade dans bol. Très peu pour nous!
- Spoiler:
- C'est fou le contrôle que je dois exercer sur moi-même pour éviter des rema Ah, oops, on est dans le coin "Grands sensibles", j'oubliais!
Invité- Invité
Re: le "poids" des émotions
Ah, non, je m'ai trompé! Mais bon, un peu de self-contrôle peut être bénéfique, parfois...
Invité- Invité
Re: le "poids" des émotions
@ eloooO :
J'ai l'adresse d'une EXCELLENTE psychologue, psychothérapeute, à Paris.
Formée à la Gestalt, à l'hypnose ericksonienne, etc, spécialisée dans le traitement de la boulimie-anorexie/obsession de la bouffe.
Plus d'info en MP
J'ai l'adresse d'une EXCELLENTE psychologue, psychothérapeute, à Paris.
Formée à la Gestalt, à l'hypnose ericksonienne, etc, spécialisée dans le traitement de la boulimie-anorexie/obsession de la bouffe.
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Dernière édition par ♥ Z-Z ♥ le Ven 11 Jan 2013 - 16:24, édité 1 fois
Zzita- Messages : 496
Date d'inscription : 09/11/2012
Re: le "poids" des émotions
Ach, c'est que je ne me considère pas comme souffrant d'un trouble psychologique mais plutôt métabolique... Mais merci !
Iceberger- Messages : 3
Date d'inscription : 11/01/2013
Re: le "poids" des émotions
Ce qui viens de se passer est-il normal? Qui est Iceberger? C'est moi l'auteur du précédant message, je ne comprends rien, là! Esprit, es-tu là?
Invité- Invité
Re: le "poids" des émotions
MissMiaouw a écrit:La nourriture pour autre chose qu'alimenter la machine à incarner mon esprit, je connais.
Pour ma part, je pense que tout dépend de la considération portée à ce corps. Jusqu'à présent, il a été "rien" ou "encombrant" ou "un bon outil". P-e que ça changera quand il sera un allié, quand nous serons unifiés.
très belle phrase MissMiaouw (oui je réagis un peu tard !!)
elooO- Messages : 243
Date d'inscription : 09/12/2012
Age : 40
Re: le "poids" des émotions
Il y a un type qui a écrit des choses intéressantes là-dessus : Jean Phillipe Zermati.
Bon, les titres de ses bouquins sont assez aguicheurs mais pour le coup il explore vraiment la relation émotions/nourriture et ça peut peut-être ouvrir vers d'autres lectures.
Bon, les titres de ses bouquins sont assez aguicheurs mais pour le coup il explore vraiment la relation émotions/nourriture et ça peut peut-être ouvrir vers d'autres lectures.
Invité- Invité
Re: le "poids" des émotions
oui j'avais lu ces bouquins à l'époque... çà m'avait donné quelques pistes
depuis j'ai avancé, notamment grâce à l'acupuncture et tout ce qui va avec, et à une vie qui me convient mieux...
depuis j'ai avancé, notamment grâce à l'acupuncture et tout ce qui va avec, et à une vie qui me convient mieux...
elooO- Messages : 243
Date d'inscription : 09/12/2012
Age : 40
Re: le "poids" des émotions
J'ai grandi avec une mère sans cesse au regime. Elle avait perdu 56kg, au prix de nombreux efforts qui ont déteints en culpabilité sur moi. "Vous avez de la chance mes enfants, je vous fait de bonnes choses auxquelles moi je n'ai pas droit puisque je suis au regime". C'est juste destructeur.
Elle a repris tout ses kilos "c'est ta faute ma fille, tu es une ado difficile, donc je mange donc je grossis, tu es coupable". Venant d'une mère pervese narcissique qui m'a forcée a devenir difficile avec elle pour me proteger, pour survivre, ça n'aide pas, au contraire.
Puis à 30 ans, à cause d'une hyperthyroïdie massive (d'où mon poids de 57kg/1m70) j'ai dû être soignée à grand renfort de cortisone : je suis passée de 57kg à 73kg en seulement deux semaines. Même si j'ai perdu l'essentiel de cette déformation en huit mois, il m'en reste toujours des traces (cou diforme à mes yeux, pas de démarcation entre le menton et le cou, je ne supporte plus ce qui me rappelle chaque jour cette sale période).
Du coup aussi une difficulté avec les personnes toutes en rondeurs, alors que je déteste cette "discrimination", je ne me supporte pas quand j'ai ces mauvaises pensées. Alors j'ai "trouvé le moyen" il y a quatre ans d'être amie avec une chouette femme, très ronde suite à de gros soucis thyroïdiens, et qui porte le même prénom que ma mère. (Comme c'est étonnant... Coquin d'inconscient, tu me fais de sacrées blagues parfois...) et cette amie s'est construit une nouvelle vie, nous avons changé l'une et l'autre, le lien n'existe quasiment plus, alors que nous étions inséparables il y a encoretrois ans... (note pour moi : penser à creuser de ce côté là)
Et toujours cette aversion pour la cuisine, cette "atrophie des papilles", cette façon de me nourrir uniquement quand j'ai faim parce qu'il le faut, quand je suis seule.
Enfin bref, tout ça pour dire que les rapports à la bouffe sont tellement compliqués et souvent pas de notre fait. Mais en découlent tellement de choses qui nous rongent.
Je ne peux que vous souhaiter du courage sur vos chemins respectifs.
J'espère ne pas avoir choqué ou blessé ou avoir été hors sujet... Je suis parfois si maladroite dans mes mots/maux...
Elle a repris tout ses kilos "c'est ta faute ma fille, tu es une ado difficile, donc je mange donc je grossis, tu es coupable". Venant d'une mère pervese narcissique qui m'a forcée a devenir difficile avec elle pour me proteger, pour survivre, ça n'aide pas, au contraire.
Puis à 30 ans, à cause d'une hyperthyroïdie massive (d'où mon poids de 57kg/1m70) j'ai dû être soignée à grand renfort de cortisone : je suis passée de 57kg à 73kg en seulement deux semaines. Même si j'ai perdu l'essentiel de cette déformation en huit mois, il m'en reste toujours des traces (cou diforme à mes yeux, pas de démarcation entre le menton et le cou, je ne supporte plus ce qui me rappelle chaque jour cette sale période).
Du coup aussi une difficulté avec les personnes toutes en rondeurs, alors que je déteste cette "discrimination", je ne me supporte pas quand j'ai ces mauvaises pensées. Alors j'ai "trouvé le moyen" il y a quatre ans d'être amie avec une chouette femme, très ronde suite à de gros soucis thyroïdiens, et qui porte le même prénom que ma mère. (Comme c'est étonnant... Coquin d'inconscient, tu me fais de sacrées blagues parfois...) et cette amie s'est construit une nouvelle vie, nous avons changé l'une et l'autre, le lien n'existe quasiment plus, alors que nous étions inséparables il y a encoretrois ans... (note pour moi : penser à creuser de ce côté là)
Et toujours cette aversion pour la cuisine, cette "atrophie des papilles", cette façon de me nourrir uniquement quand j'ai faim parce qu'il le faut, quand je suis seule.
Enfin bref, tout ça pour dire que les rapports à la bouffe sont tellement compliqués et souvent pas de notre fait. Mais en découlent tellement de choses qui nous rongent.
Je ne peux que vous souhaiter du courage sur vos chemins respectifs.
J'espère ne pas avoir choqué ou blessé ou avoir été hors sujet... Je suis parfois si maladroite dans mes mots/maux...
Re: le "poids" des émotions
en tous cas pas moi Shipee
la bouffe, les TCA... il est connu que le lien à la mère est très présent dans les causes des problèmes de bouffe...
dans mon entourage, un gamin pas encore 2 ans, déjà anorexique... il a eu le malheur de naître garçon alors que sa mère ne voulait que une fille... choquant à mon sens.
Bref je m'égare mais bon courage à toi
la bouffe, les TCA... il est connu que le lien à la mère est très présent dans les causes des problèmes de bouffe...
dans mon entourage, un gamin pas encore 2 ans, déjà anorexique... il a eu le malheur de naître garçon alors que sa mère ne voulait que une fille... choquant à mon sens.
Bref je m'égare mais bon courage à toi
elooO- Messages : 243
Date d'inscription : 09/12/2012
Age : 40
Re: le "poids" des émotions
Hello !
Vaste soucis, vaste préoccupation, vaste programme, vaste... wow la vache, la nourriture ça devrait être juste instinctif (j'ai faim = je mange, j'ai pas faim= je mange pas)... mais quand l'émotionnel s'en mêle... aie, aie,aie!!!
Boulimique à 15 ans... il m'a fallu 3 ans pour m'en sortir... après des phases d'anorexie et d'orthorexie... et quelques rechutes parfois... de moins en moins... j'ai du apprendre à contrôler la pulsion.... mais depuis très peu de temps j'ai compris la raison....
Hyperactive cérébrale, je suis à fond tout le temps et j'ai une peur énorme du vide... Manger, devant la TV de plus est, est juste un moyen de "débrancher le cerveau" de "redevenir un bébé"... bref "se recroqueviller dans un petit cocon"... En définitive, une espèce d'instinct de survie (à mon cerveau et mes émotions trop fortes)... alors que je pensais plutôt être dans des phases d'auto-destructions pures et dures. C'est vrai, mais c'était le seul moyen instinctif que j'avais trouvé pour arrêter de penser.
Après... l'image, le poids, les mini-jupes, la séduction... l'estime de soi.... quelle vacherie!! Que ça fait mal!! Combien d'heures, de jours, de mois à ne pas oser vivre parce que je me sentais moche et inintéressante...
Depuis, j'évite les hommes "toxiques" qui jugent une femme d'après leur poids... Je m'insurge quand j'entends parler de régimes pendant les grossesses, de sexytude par rapport au gap entre les jambes.... je salue certaines marques de cosmétique qui redonnent confiance aux femmes pour ce qu'elles sont...
Cela ne m'empêche pas d'être tellement (tellement trop) sévère avec moi-même... d'avoir des jours difficiles... mais.... j'aime manger... j'aime bien manger... et quand je vais bien, je libère mes sens, et alors je sens toutes les nuances des aliments, je cuisine à merveille et suis fière de réussir à goûter... à la vie!!!!!)) et dans ce cas mon corps m'indique mieux qu'une horloge où se situe mon besoin réel... et là c'est le bonheur pur...;-)
Vaste soucis, vaste préoccupation, vaste programme, vaste... wow la vache, la nourriture ça devrait être juste instinctif (j'ai faim = je mange, j'ai pas faim= je mange pas)... mais quand l'émotionnel s'en mêle... aie, aie,aie!!!
Boulimique à 15 ans... il m'a fallu 3 ans pour m'en sortir... après des phases d'anorexie et d'orthorexie... et quelques rechutes parfois... de moins en moins... j'ai du apprendre à contrôler la pulsion.... mais depuis très peu de temps j'ai compris la raison....
Hyperactive cérébrale, je suis à fond tout le temps et j'ai une peur énorme du vide... Manger, devant la TV de plus est, est juste un moyen de "débrancher le cerveau" de "redevenir un bébé"... bref "se recroqueviller dans un petit cocon"... En définitive, une espèce d'instinct de survie (à mon cerveau et mes émotions trop fortes)... alors que je pensais plutôt être dans des phases d'auto-destructions pures et dures. C'est vrai, mais c'était le seul moyen instinctif que j'avais trouvé pour arrêter de penser.
Après... l'image, le poids, les mini-jupes, la séduction... l'estime de soi.... quelle vacherie!! Que ça fait mal!! Combien d'heures, de jours, de mois à ne pas oser vivre parce que je me sentais moche et inintéressante...
Depuis, j'évite les hommes "toxiques" qui jugent une femme d'après leur poids... Je m'insurge quand j'entends parler de régimes pendant les grossesses, de sexytude par rapport au gap entre les jambes.... je salue certaines marques de cosmétique qui redonnent confiance aux femmes pour ce qu'elles sont...
Cela ne m'empêche pas d'être tellement (tellement trop) sévère avec moi-même... d'avoir des jours difficiles... mais.... j'aime manger... j'aime bien manger... et quand je vais bien, je libère mes sens, et alors je sens toutes les nuances des aliments, je cuisine à merveille et suis fière de réussir à goûter... à la vie!!!!!)) et dans ce cas mon corps m'indique mieux qu'une horloge où se situe mon besoin réel... et là c'est le bonheur pur...;-)
YA-KA- Messages : 7
Date d'inscription : 16/04/2015
Age : 49
Re: le "poids" des émotions
J'arrive bien longtemps après le gros de la conversation mais je m'étonne, dans notre cas et encore plus de la part des zebrettes que des zèbres, que personne ne ressente ou n'aborde ces problèmes de poids comme une "phase test pour les autres".
Vous savez, ce cliché de "on ne peut pas etre intelligent ET beau" qui peut pousser à se dire "Tu veux savoir ce que je vaux ? T'arrête pas à mes kilos en trop, creuse un peu et si tu le fais, à mon tour je saurais que tu vaux peut être la peine que je te laisse en découvrir plus".
En tout cas c'est comme ça que moi je le vis. Et c'est aussi une très bonne excuse pour ne pas faire certaines choses "Non mais je peux pas le faire tant que j'ai pas maigri, on verra plus tard." et ainsi ne pas affronter une petite peur de la réussite agrémentée d'une jolie peur de l'échec. Bah oui, si c'est pas tout ça en même temps, c'est pas drôle.
Vous savez, ce cliché de "on ne peut pas etre intelligent ET beau" qui peut pousser à se dire "Tu veux savoir ce que je vaux ? T'arrête pas à mes kilos en trop, creuse un peu et si tu le fais, à mon tour je saurais que tu vaux peut être la peine que je te laisse en découvrir plus".
En tout cas c'est comme ça que moi je le vis. Et c'est aussi une très bonne excuse pour ne pas faire certaines choses "Non mais je peux pas le faire tant que j'ai pas maigri, on verra plus tard." et ainsi ne pas affronter une petite peur de la réussite agrémentée d'une jolie peur de l'échec. Bah oui, si c'est pas tout ça en même temps, c'est pas drôle.
Nhayaa- Messages : 445
Date d'inscription : 17/08/2015
Age : 39
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