le degré zéro de la zébritude...
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le degré zéro de la zébritude...
Bonjour à tous !
Bon ben voilà ça fait une petite semaine que je me balade sur ce site et les forums sur les conseils d'une amie, qui m'a trouvé une nouvelle excuse pour échapper à mon paquet de copies qui s'entasse sur mon bureau et un peu partout, organisée comme je suis ! Il faudra bientôt employer la pelle et la pioche pour faire une descente spéléologique dans mon appart' à la recherche des copies perdues !
Niveau boulot vous l'aurez compris, je suis prof, de lettres. Par choix, par vocation ou parce que ma route avait été toute tracée par mes parents (profs eux aussi), difficile à dire certains jours. Disons que ce boulot me convient mais que comme je m'ennuie vite et ben j'ai envie de changer de métier de façon chronique.En ce moment j'hésite entre psychologue ou fermière sur la lune.Souvent je me dis "quand je serai grande, je serai..." . Ben oui, parce que l'un de mes gros problèmes c'est une immaturité affective associée à une grande maturité intellectuelle dirons-nous (même si je trouve cela prétentieux dit comme ça). Beaucoup se considèrent ici comme des handicapés de la vie et cette expression me touche plus que toute autre puisque je
me considère ainsi depuis longtemps.
Je ne suis pas du tout persuadée d'être un zèbre comme vous, même si nitocris est persuadée du contraire. C'est de sa faute si j'en suis à parler de moi alors que je trouve ça un peu (beaucoup ?) impudique et que je suis toute gênée derrière mon écran. Mais elle a semé le doute en moi et voilà, j'en suis à vous parler de moi et vous souler.
Je n'ai fait aucun test et ne suis pas persuadée de vouloir en faire un jour (en même temps j'étais certaine de ne jamais me présenter il y a une semaine ).
Ce qui est sûr me concernant c'est que je suis très névrosée, que j'ai fait une jolie dépression pendant mes études, que je suis hyper-sensible, hyper-émotive (trop et ça c'est handicapant au quotidien !), que je m'emballe vite et fort et que j'ai un esprit critique un peu trop exacerbé, qui dérange et fait tache, souvent, dans mon boulot.
Je pratique l'auto-dérision pour cacher et/ou mettre en valeur un auto-dénigrement permanent et je peux être cinglante et cassante parfois dans mes remarques pour me protéger.
De là à dire et penser que je suis ou serais surdouée, il y a tout un monde. Pour moi être surdoué c'est être brillant en tout, et je ne me vois pas ainsi car je ne suis pas ainsi. Mes parents l'étaient et le sont encore (même si avec l'âge les neurones se mettent parfois en veille). J'ai toujours eu l'impression d'être nulle ou incapable en tout, surtout en me comparant à eux. Ils ont toujours mis en avant leurs grandes capacités intellectuelles et artistiques et m'ont "écrasée". Du coup j'ai développé beaucoup de complexes en tous genres et surtout un cruel manque de confiance en moi.
Le seul domaine où je pense pouvoir faire preuve d'intelligence, c'est le domaine humain, dans ma capacité à être à l'écoute de l'autre et à ressentir ce qu'il est, à intuiter son être profond. Mais je ne suis pas sûre que cela suffise pour être un zèbre !Je crois qu'il y a diverses formes d'intelligence, innées ou pas, et que le plus brillant des êtres peut-être un véritable con humainement et ne rien avoir compris à la vie. Ce qui me semble important chez l'autre c'est sa générosité, sa capacité à entrer en résonance avec ses congénères.
Quand je lis les messages des forums je m'aperçois qu'il y a beaucoup de souffrance qui ressort de tout cela. Cette souffrance je la comprends au sens étymologique mais je me questionne aussi beaucoup à son sujet. Je suis la première à pouvoir me battre avec mes démons toute une journée et à être habitée de pensées noires...mais je me dis aussi souvent que nos névroses et nos souffrances sont le fruit d'un certain confort et que pris dans une urgence de vie, dans la survie même, nous ne regarderions pas autant notre nombril et relativiserions peut-être plus nos ressentis. Pour ma part je ne me sens vraiment bien que quand j'ai un combat à mener: là au moins mon cerveau est centré sur autre chose que moi et je n'ai plus le temps pour mes longues interrogations métaphysiques.Jean Moulin déclarait ne s'être jamais senti aussi libre que pendant l'occupation....cela peut sembler paradoxal et pourtant je crois qu'il y a une forme de sagesse dans cette remarque : l'action, en tous cas pour ma part, me permet d'avancer et de me construire bien plus que tous les bla-bla...voilà pourquoi je n'interviendrai pas trop dans les discussions du site. Je me méfie des mots que l'on peut manier voire manipuler comme on veut. Je préfère rencontrer les gens en chair et en os plutôt que de les rencontrer virtuellement. Se présenter est un exercice bien difficile et périlleux je trouve, car quels mots choisir pour parler de soi et quelle image va-t-on et veut-on donner à tous ces autres dont finalement on ne perçoit que ce qu'ils veulent bien nous montrer...idem dans la "vraie vie " me rétorquerez-vous...oui mais les actes justement, en disent souvent plus longs sur les êtres que tous les mots du monde....
Tout ça pour conclure sur le fait que j'espère bien rencontrer des zèbres tout en rayures et en poils (et pas à poil attention !!!) un de ces jours plutôt que leur avatar informatique.
En remerciant tous ceux qui auront eu le courage de me lire jusqu'au bout...
Bon ben voilà ça fait une petite semaine que je me balade sur ce site et les forums sur les conseils d'une amie, qui m'a trouvé une nouvelle excuse pour échapper à mon paquet de copies qui s'entasse sur mon bureau et un peu partout, organisée comme je suis ! Il faudra bientôt employer la pelle et la pioche pour faire une descente spéléologique dans mon appart' à la recherche des copies perdues !
Niveau boulot vous l'aurez compris, je suis prof, de lettres. Par choix, par vocation ou parce que ma route avait été toute tracée par mes parents (profs eux aussi), difficile à dire certains jours. Disons que ce boulot me convient mais que comme je m'ennuie vite et ben j'ai envie de changer de métier de façon chronique.En ce moment j'hésite entre psychologue ou fermière sur la lune.Souvent je me dis "quand je serai grande, je serai..." . Ben oui, parce que l'un de mes gros problèmes c'est une immaturité affective associée à une grande maturité intellectuelle dirons-nous (même si je trouve cela prétentieux dit comme ça). Beaucoup se considèrent ici comme des handicapés de la vie et cette expression me touche plus que toute autre puisque je
me considère ainsi depuis longtemps.
Je ne suis pas du tout persuadée d'être un zèbre comme vous, même si nitocris est persuadée du contraire. C'est de sa faute si j'en suis à parler de moi alors que je trouve ça un peu (beaucoup ?) impudique et que je suis toute gênée derrière mon écran. Mais elle a semé le doute en moi et voilà, j'en suis à vous parler de moi et vous souler.
Je n'ai fait aucun test et ne suis pas persuadée de vouloir en faire un jour (en même temps j'étais certaine de ne jamais me présenter il y a une semaine ).
Ce qui est sûr me concernant c'est que je suis très névrosée, que j'ai fait une jolie dépression pendant mes études, que je suis hyper-sensible, hyper-émotive (trop et ça c'est handicapant au quotidien !), que je m'emballe vite et fort et que j'ai un esprit critique un peu trop exacerbé, qui dérange et fait tache, souvent, dans mon boulot.
Je pratique l'auto-dérision pour cacher et/ou mettre en valeur un auto-dénigrement permanent et je peux être cinglante et cassante parfois dans mes remarques pour me protéger.
De là à dire et penser que je suis ou serais surdouée, il y a tout un monde. Pour moi être surdoué c'est être brillant en tout, et je ne me vois pas ainsi car je ne suis pas ainsi. Mes parents l'étaient et le sont encore (même si avec l'âge les neurones se mettent parfois en veille). J'ai toujours eu l'impression d'être nulle ou incapable en tout, surtout en me comparant à eux. Ils ont toujours mis en avant leurs grandes capacités intellectuelles et artistiques et m'ont "écrasée". Du coup j'ai développé beaucoup de complexes en tous genres et surtout un cruel manque de confiance en moi.
Le seul domaine où je pense pouvoir faire preuve d'intelligence, c'est le domaine humain, dans ma capacité à être à l'écoute de l'autre et à ressentir ce qu'il est, à intuiter son être profond. Mais je ne suis pas sûre que cela suffise pour être un zèbre !Je crois qu'il y a diverses formes d'intelligence, innées ou pas, et que le plus brillant des êtres peut-être un véritable con humainement et ne rien avoir compris à la vie. Ce qui me semble important chez l'autre c'est sa générosité, sa capacité à entrer en résonance avec ses congénères.
Quand je lis les messages des forums je m'aperçois qu'il y a beaucoup de souffrance qui ressort de tout cela. Cette souffrance je la comprends au sens étymologique mais je me questionne aussi beaucoup à son sujet. Je suis la première à pouvoir me battre avec mes démons toute une journée et à être habitée de pensées noires...mais je me dis aussi souvent que nos névroses et nos souffrances sont le fruit d'un certain confort et que pris dans une urgence de vie, dans la survie même, nous ne regarderions pas autant notre nombril et relativiserions peut-être plus nos ressentis. Pour ma part je ne me sens vraiment bien que quand j'ai un combat à mener: là au moins mon cerveau est centré sur autre chose que moi et je n'ai plus le temps pour mes longues interrogations métaphysiques.Jean Moulin déclarait ne s'être jamais senti aussi libre que pendant l'occupation....cela peut sembler paradoxal et pourtant je crois qu'il y a une forme de sagesse dans cette remarque : l'action, en tous cas pour ma part, me permet d'avancer et de me construire bien plus que tous les bla-bla...voilà pourquoi je n'interviendrai pas trop dans les discussions du site. Je me méfie des mots que l'on peut manier voire manipuler comme on veut. Je préfère rencontrer les gens en chair et en os plutôt que de les rencontrer virtuellement. Se présenter est un exercice bien difficile et périlleux je trouve, car quels mots choisir pour parler de soi et quelle image va-t-on et veut-on donner à tous ces autres dont finalement on ne perçoit que ce qu'ils veulent bien nous montrer...idem dans la "vraie vie " me rétorquerez-vous...oui mais les actes justement, en disent souvent plus longs sur les êtres que tous les mots du monde....
Tout ça pour conclure sur le fait que j'espère bien rencontrer des zèbres tout en rayures et en poils (et pas à poil attention !!!) un de ces jours plutôt que leur avatar informatique.
En remerciant tous ceux qui auront eu le courage de me lire jusqu'au bout...
Elfelune- Messages : 50
Date d'inscription : 03/06/2010
Age : 48
Localisation : devant mon ordi, quelle question !
Re: le degré zéro de la zébritude...
bienvenue elfelune!!
j'aime beaucoup ta présentation
j'aime beaucoup ta présentation
Aériel- Messages : 30
Date d'inscription : 22/05/2010
Age : 48
Localisation : pas loin de Notrepellier
Re: le degré zéro de la zébritude...
merci beaucoup !!!!!
Elfelune- Messages : 50
Date d'inscription : 03/06/2010
Age : 48
Localisation : devant mon ordi, quelle question !
Re: le degré zéro de la zébritude...
Bienvenue à toi!
Répète après moi: "je ne suis pas névrosée, je suis juste zébrée"
moi tout pareilElfelune a écrit:Souvent je me dis "quand je serai grande, je serai..."
ah ben ça non, tu vas vite voir que pas du tout lolElfelune a écrit:Pour moi être surdoué c'est être brillant en tout
Répète après moi: "je ne suis pas névrosée, je suis juste zébrée"
bluecat- Messages : 3953
Date d'inscription : 08/05/2010
Age : 45
Localisation : Bruxelles
Re: le degré zéro de la zébritude...
ze crois que z'aimerais bien...tu vois ze commence même à zozoter le zèbre !
Mais la névrose n'est-elle pas une conséquence sine qua non du fait d'être zèbre ???
Comme le chantait Brel, j'aimerais tellement," être une heure, une heure seulement, beau, beau et con à la fois "(à mettre au féminin)...
Mais la névrose n'est-elle pas une conséquence sine qua non du fait d'être zèbre ???
Comme le chantait Brel, j'aimerais tellement," être une heure, une heure seulement, beau, beau et con à la fois "(à mettre au féminin)...
Elfelune- Messages : 50
Date d'inscription : 03/06/2010
Age : 48
Localisation : devant mon ordi, quelle question !
Re: le degré zéro de la zébritude...
Elfelune a écrit:
," être une heure, une heure seulement, beau, beau et con à la fois "(à mettre au féminin)...
déformation professionnelle? déjà des exercices???
Aériel- Messages : 30
Date d'inscription : 22/05/2010
Age : 48
Localisation : pas loin de Notrepellier
Re: le degré zéro de la zébritude...
La névrose c'est un état pathologique. Si en tant que zèbres on est NATURELLEMENT comme ça, alors on n'est pas névrosés.
(non,je ne suis pas névrosée. NON,JE NE SUIS PAS NEVROSEE )
(non,je ne suis pas névrosée. NON,JE NE SUIS PAS NEVROSEE )
bluecat- Messages : 3953
Date d'inscription : 08/05/2010
Age : 45
Localisation : Bruxelles
Re: le degré zéro de la zébritude...
Je crois qu'une des caractéristiques du zèbre est le doute, la remise en question de soi même, de ses capacités et de sa nature.
Probablement pour cette raison que nous sommes si sensibles et si souvent passés par des phases dépressives intenses.
Jeanne-Siaud Facchin l'a bien compris et le résume dans le titre de son ouvrage : "Trop intelligent pour être heureux ?"
Remarquez le "?"
J'ai souvent envie de lui répondre "OUI"
Je crois que c'est en apprivoisant notre particularité que nous pouvons vivre heureux et nous épanouir.
Difficile quand on reste persuadé que cette particularité ne nous concerne pas.
C'est pourquoi je pense que la première étape est celle -ci : Se reconnaître.
La suite, s'accepter puis se gérer, se travaillera toute notre vie.
Probablement pour cette raison que nous sommes si sensibles et si souvent passés par des phases dépressives intenses.
Jeanne-Siaud Facchin l'a bien compris et le résume dans le titre de son ouvrage : "Trop intelligent pour être heureux ?"
Remarquez le "?"
J'ai souvent envie de lui répondre "OUI"
Je crois que c'est en apprivoisant notre particularité que nous pouvons vivre heureux et nous épanouir.
Difficile quand on reste persuadé que cette particularité ne nous concerne pas.
C'est pourquoi je pense que la première étape est celle -ci : Se reconnaître.
La suite, s'accepter puis se gérer, se travaillera toute notre vie.
Zandrine- Messages : 33
Date d'inscription : 05/10/2009
Age : 50
Localisation : Pont L'Abbé - Finistère - Bretagne
Re: le degré zéro de la zébritude...
@Aériel : non juste de la flemme et pas l'envie de déformer les si belles paroles de Brel. S'il y a déformation professionnelle, c'est inconscient !
@Bluecat : si si je suis névrosée, comme les 3/4 de la population je crois, même si je ne suis pas sûre qu'au Congo par exemple le 1er mal soit celui-ci...mais c'est pas une tare, je l'assume...j'essaye de vivre avec même si c'est pas toujours facile.
@Sandrine : les dépressions intenses ne touchent pas que les zèbres, et je pense aussi que si on se remet tant en doute c'est aussi parce qu'on a le temps de le faire.
Quant au trop intelligent pour être heureux, je ne suis pas d'accord avec toi...Quand je travaillais en milieu carcéral j'ai croisé et côtoyé beaucoup de gens très malheureux, avec un niveau intellectuel parfois assez bas...ils étaient très malheureux, déprimés et bien plus que peuvent l'être les gens intelligents...pourquoi ? parce qu'ils n'avaient pas les mots, l'esprit critique nécessaires pour prendre du recul et analyser ce qu'ils vivaient...comme s'ils étaient englués dans la réalité sans possibilité d'y échapper. Je pense que la chance que les personnes "intelligentes " ont c'est de pouvoir distancié ce qu'ils vivent par le biais de l'analyse. De plus cette hyper-sensibilité qui rend souvent malheureux est aussi une force et un bonheur constants : on peut s'extasier sur un tableau, une musique, un vers poétique et cultiver notre jardin comme le prônait Voltaire...un jardin qui sera sûrement plus riche et foisonnant que celui qui se contente de regarder TF1...mais le fait-il par manque d'intelligence, d'intérêt ou tout simplement de culture ?
Après je pense qu'effectivement le bonheur ne vaut que s'il est partagé et que ce site a surtout pour intérêt de pouvoir échanger les fruits de ses cultures parfois laissées en jachère pour certains...
Mais j'avoue et j'espère sincèrement ne froisser personne en disant cela, qu'il y a une sorte de côté élitiste derrière certains propos qui me chiffonne... je ne dis pas ça pour toi Sandrine, là je parle en général de ce que j'ai pu lire à droite et à gauche...
Pour ma part je peux trouver un grand bonheur et une grande joie à discuter avec le vendeur de fraises au marché, peut-être plus qu'avec mon collègue agrégé de philo...
Quant au bonheur, ce n'est pas un état constant, juste de petits moments qu'il faut apprécier et savourer pleinement, comme on goûte un fruit gorgé de soleil...mais on ne peut s'installer dans le bonheur et je nous trouve parfois bien gonflés (moi la première hein !)de réclamer notre part de ce gâteau sans cesse, alors que certains n'y goûteront jamais.
@Bluecat : si si je suis névrosée, comme les 3/4 de la population je crois, même si je ne suis pas sûre qu'au Congo par exemple le 1er mal soit celui-ci...mais c'est pas une tare, je l'assume...j'essaye de vivre avec même si c'est pas toujours facile.
@Sandrine : les dépressions intenses ne touchent pas que les zèbres, et je pense aussi que si on se remet tant en doute c'est aussi parce qu'on a le temps de le faire.
Quant au trop intelligent pour être heureux, je ne suis pas d'accord avec toi...Quand je travaillais en milieu carcéral j'ai croisé et côtoyé beaucoup de gens très malheureux, avec un niveau intellectuel parfois assez bas...ils étaient très malheureux, déprimés et bien plus que peuvent l'être les gens intelligents...pourquoi ? parce qu'ils n'avaient pas les mots, l'esprit critique nécessaires pour prendre du recul et analyser ce qu'ils vivaient...comme s'ils étaient englués dans la réalité sans possibilité d'y échapper. Je pense que la chance que les personnes "intelligentes " ont c'est de pouvoir distancié ce qu'ils vivent par le biais de l'analyse. De plus cette hyper-sensibilité qui rend souvent malheureux est aussi une force et un bonheur constants : on peut s'extasier sur un tableau, une musique, un vers poétique et cultiver notre jardin comme le prônait Voltaire...un jardin qui sera sûrement plus riche et foisonnant que celui qui se contente de regarder TF1...mais le fait-il par manque d'intelligence, d'intérêt ou tout simplement de culture ?
Après je pense qu'effectivement le bonheur ne vaut que s'il est partagé et que ce site a surtout pour intérêt de pouvoir échanger les fruits de ses cultures parfois laissées en jachère pour certains...
Mais j'avoue et j'espère sincèrement ne froisser personne en disant cela, qu'il y a une sorte de côté élitiste derrière certains propos qui me chiffonne... je ne dis pas ça pour toi Sandrine, là je parle en général de ce que j'ai pu lire à droite et à gauche...
Pour ma part je peux trouver un grand bonheur et une grande joie à discuter avec le vendeur de fraises au marché, peut-être plus qu'avec mon collègue agrégé de philo...
Quant au bonheur, ce n'est pas un état constant, juste de petits moments qu'il faut apprécier et savourer pleinement, comme on goûte un fruit gorgé de soleil...mais on ne peut s'installer dans le bonheur et je nous trouve parfois bien gonflés (moi la première hein !)de réclamer notre part de ce gâteau sans cesse, alors que certains n'y goûteront jamais.
Elfelune- Messages : 50
Date d'inscription : 03/06/2010
Age : 48
Localisation : devant mon ordi, quelle question !
Re: le degré zéro de la zébritude...
euh c'est pour moi que je disais "non je ne suis pas névrosée" genre je le suis totalement (bientôt 10ans avec mon psy, tjs pas fini) et j'essaye de faire semblant de croire que tout baigne et que nous les zèbres on est pas si cinglés
bluecat- Messages : 3953
Date d'inscription : 08/05/2010
Age : 45
Localisation : Bruxelles
Re: le degré zéro de la zébritude...
ha excuse-moi j'avais mal compris...je crois que c'est le monde qui est cinglé et l'être humain en général...si on y regarde de plus près tout ça n'a pas de sens et on le sait bien, ce qui donne souvent de hurler ou de se jeter du haut d'un pont. La dernière fois que j'ai vu mon psy je lui ai demandé quelles réponses il pourrait apporter à ce non-sens sachant que je ne crois pas en dieu...pas de réponse justement. Le psy c'est bien un temps mais ça ne peut pas tout résoudre...je ne crois pas que l'on guérisse de ses névroses, on doit juste apprendre à vivre avec et les gérer au mieux...je sais que je le serai toute ma vie, que je me trimballerai mes casseroles jusqu'au bout....le but c'est de ne pas en avoir d'autres et de savoir les porter de la façon la moins encombrante possible
Je sais pas si les zèbres sont plus cinglés que les autres...autant ou différemment je pense...quant à te faire croire et faire croire que tout baigne, je suis spécialiste en la matière !!!
Je sais pas si les zèbres sont plus cinglés que les autres...autant ou différemment je pense...quant à te faire croire et faire croire que tout baigne, je suis spécialiste en la matière !!!
Elfelune- Messages : 50
Date d'inscription : 03/06/2010
Age : 48
Localisation : devant mon ordi, quelle question !
Re: le degré zéro de la zébritude...
bien l'bonjour, et bienvenue !
tribal40- Messages : 1169
Date d'inscription : 11/03/2010
Age : 58
Localisation : près de mont de marsan
Re: le degré zéro de la zébritude...
merci beaucoup pour votre accueil !
Elfelune- Messages : 50
Date d'inscription : 03/06/2010
Age : 48
Localisation : devant mon ordi, quelle question !
Re: le degré zéro de la zébritude...
Bonjour, et bienvenue, jolis messages
Même si je partage assez ton point de vue sur le bonheur, je pens que tout le monde peut avoir ses moments de bonheur, savoir en profiter peut-être plus dur.
La question du sens me parait aussi tellement essentielle, mais je ne pense pas que rechercher une réponse toute faite soit la seule manière d'en trouver.
Au plaisir de te lire, bon voyage sur le forum
Même si je partage assez ton point de vue sur le bonheur, je pens que tout le monde peut avoir ses moments de bonheur, savoir en profiter peut-être plus dur.
La question du sens me parait aussi tellement essentielle, mais je ne pense pas que rechercher une réponse toute faite soit la seule manière d'en trouver.
Au plaisir de te lire, bon voyage sur le forum
Super PY est rive- Messages : 4432
Date d'inscription : 09/10/2009
Age : 39
Localisation : environ par la
Re: le degré zéro de la zébritude...
bienvenue
Noumi- Messages : 1336
Date d'inscription : 28/04/2010
Age : 44
Localisation : Vers l'infini et l'au-delà...mais de mon canapé...rouge
Re: le degré zéro de la zébritude...
bienvenue, enfant-amie-des-lettres !
Phedre- Messages : 2822
Date d'inscription : 01/10/2009
Age : 47
Localisation : bah ça dépend des fois
Re: le degré zéro de la zébritude...
Soit la bienvenue, Elfelune.
Tu vas vite voir que tu es ici chez soi, test ou pas.
Tu vas vite voir que tu es ici chez soi, test ou pas.
Nicoco- Messages : 4321
Date d'inscription : 16/09/2009
Age : 60
Localisation : Paris
Re: le degré zéro de la zébritude...
@Phèdre : Arghhhhhh...pourquoi ai-je le sentiment d'avoir été percée à jour en quelques lignes ????le mot enfant n'est pas anodin et tellement juste !mais je suis aussi enfant-sale-gosse, enfant-amie-de-la-nature,enfant-rêveuse... (je sais pas pourquoi tu mets des tirets mais je fais pareil )
C'est vrai que souvent entre mon tit bout de 7 ans et moi on peut parfois se demander qui est l'adulte...et dans mon boulot niveau autorité c'est pas toujours ça...mais être un adulte, un vrai, responsable, sérieux....je crois que ça m'ennuie et que j'ai pas envie. Je suis bien obligée d'endosser ce rôle dans la vie, mais ça reste un rôle. Pas ma nature profonde...
Alors c'est vrai qu'avec le terme enfant on va souvent associer celui d'inconséquente. Ce que je suis certainement aussi,hélas. Mais l'avantage d'avoir entre 7 et 15 ans dans sa tête c'est que c'est un super anti-rides !On me donne souvent moins de 30 ans ce qui n'est pas déplaisant ! Et ça compense largement mon inconséquence !
@super-py..... : je suis d'accord avec toi, c'est parfois difficile de profiter des bons moments. Mais pour ma part la vie m'a déjà bien malmenée et depuis je sais mieux profiter de l'instant présent et jouir de tous les petits bonheurs qui se présentent. Par contre je ne sais toujours pas relativiser certains aléas et ça me pourrit souvent la vie. On rejoint le terme de Phèdre à mon égard : je prends les choses au ventre comme une gamine, souvent sans recul et ce à chaque fois que quelque chose me semble injuste. Le côté écorchée-vive ressort très vite et souvent. Je n'aime pas les compromis et encore moins les compromissions, je n'aime pas devoir plier face à une autorité quand ce qui est demandé n'est pas en accord avec mes convictions....ça me vaut souvent quelques problèmes mais tant pis.
Quant au sens à donner, je ne cherche pas de réponse toute faite, ni de réponse d'ailleurs...car je crois qu'il n' y en a pas. Tout ça me semble souvent absurde. Le seul sens est celui qu'on veut bien lui donner, la direction que l'on va donner à sa vie....
Pour ma part j'ai fait un enfant (que je déteste cette expression mais elle va bien avec ce que je vais dire) il y a 7 ans, au sortir de ma dépression, justement pour combler un vide et donner un sens. Cela en choquera peut-être plus d'un parce que je le dis crûment. Mais à notre époque et dans notre société faire un enfant est forcément un acte égoïste, là pour donner un sens à sa vie. Bien-sûr que j'aime et que j'adore mon fils, mais souvent je culpabilise de lui avoir donné la vie. C'était mon choix, pas le sien. Et qu'on ne vienne pas me dire que donner la vie est un acte d'amour et blablabla et toutes ces foutaises...non c'est un acte de survie et de vie, d'instinct animal et c'est tout...à 27 ans mes hormones réfléchissaient à la place de mon cerveau...et un enfant c'est un sacré garde-fou contre certaines pulsions morbides parce que je me sens responsable de lui....
Difficile d'assumer sereinement quand on voit le monde dans lequel on vit...je ne dis pas c'était mieux avant...mais certaines dérives de la société de consommation me font vraiment peur et je ne vois pas comment je pourrai protéger mon enfant de tout ça. Tout ce que je peux faire c'est tenter de lui donner les meilleures clés possibles pour être heureux intérieurement et qu'il soit "armé" pour plus tard. Mais c'est compliqué à réaliser quand on ne sait pas le faire soi-même. De toutes façons il souffrira et sera forcément malheureux à des moments parce que la vie c'est d'abord ça je crois.
C'est vrai que souvent entre mon tit bout de 7 ans et moi on peut parfois se demander qui est l'adulte...et dans mon boulot niveau autorité c'est pas toujours ça...mais être un adulte, un vrai, responsable, sérieux....je crois que ça m'ennuie et que j'ai pas envie. Je suis bien obligée d'endosser ce rôle dans la vie, mais ça reste un rôle. Pas ma nature profonde...
Alors c'est vrai qu'avec le terme enfant on va souvent associer celui d'inconséquente. Ce que je suis certainement aussi,hélas. Mais l'avantage d'avoir entre 7 et 15 ans dans sa tête c'est que c'est un super anti-rides !On me donne souvent moins de 30 ans ce qui n'est pas déplaisant ! Et ça compense largement mon inconséquence !
@super-py..... : je suis d'accord avec toi, c'est parfois difficile de profiter des bons moments. Mais pour ma part la vie m'a déjà bien malmenée et depuis je sais mieux profiter de l'instant présent et jouir de tous les petits bonheurs qui se présentent. Par contre je ne sais toujours pas relativiser certains aléas et ça me pourrit souvent la vie. On rejoint le terme de Phèdre à mon égard : je prends les choses au ventre comme une gamine, souvent sans recul et ce à chaque fois que quelque chose me semble injuste. Le côté écorchée-vive ressort très vite et souvent. Je n'aime pas les compromis et encore moins les compromissions, je n'aime pas devoir plier face à une autorité quand ce qui est demandé n'est pas en accord avec mes convictions....ça me vaut souvent quelques problèmes mais tant pis.
Quant au sens à donner, je ne cherche pas de réponse toute faite, ni de réponse d'ailleurs...car je crois qu'il n' y en a pas. Tout ça me semble souvent absurde. Le seul sens est celui qu'on veut bien lui donner, la direction que l'on va donner à sa vie....
Pour ma part j'ai fait un enfant (que je déteste cette expression mais elle va bien avec ce que je vais dire) il y a 7 ans, au sortir de ma dépression, justement pour combler un vide et donner un sens. Cela en choquera peut-être plus d'un parce que je le dis crûment. Mais à notre époque et dans notre société faire un enfant est forcément un acte égoïste, là pour donner un sens à sa vie. Bien-sûr que j'aime et que j'adore mon fils, mais souvent je culpabilise de lui avoir donné la vie. C'était mon choix, pas le sien. Et qu'on ne vienne pas me dire que donner la vie est un acte d'amour et blablabla et toutes ces foutaises...non c'est un acte de survie et de vie, d'instinct animal et c'est tout...à 27 ans mes hormones réfléchissaient à la place de mon cerveau...et un enfant c'est un sacré garde-fou contre certaines pulsions morbides parce que je me sens responsable de lui....
Difficile d'assumer sereinement quand on voit le monde dans lequel on vit...je ne dis pas c'était mieux avant...mais certaines dérives de la société de consommation me font vraiment peur et je ne vois pas comment je pourrai protéger mon enfant de tout ça. Tout ce que je peux faire c'est tenter de lui donner les meilleures clés possibles pour être heureux intérieurement et qu'il soit "armé" pour plus tard. Mais c'est compliqué à réaliser quand on ne sait pas le faire soi-même. De toutes façons il souffrira et sera forcément malheureux à des moments parce que la vie c'est d'abord ça je crois.
Elfelune- Messages : 50
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Re: le degré zéro de la zébritude...
heu et merci encore pour tous les messages de bienvenue !
Elfelune- Messages : 50
Date d'inscription : 03/06/2010
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Re: le degré zéro de la zébritude...
ROOOOOOOOOOO! MERDE ALORS!!!!
Voilà! en guise de bienvenue, tu te retrouves avec un juron... Désolée, enfin oui et non, de lacher ça comme ça mais à la lecture de ta présentation, il y a de l'écho dans ma tête et dans mon corps. Et les échanges qui suivent éveillent (ou réveillent?) des souvenirs bien planqués dans mon bins environnant. Aïe, aïe, aïe...
N'empêche, merci donc pour ta "présentation" et BIENVENUE parmi nous!
Au plaisir de te lire (de temps à autre, quand tu voudras bien poster) à défaut de te rencontrer. Et aussi à ton petit "bout" de toi.
Voilà! en guise de bienvenue, tu te retrouves avec un juron... Désolée, enfin oui et non, de lacher ça comme ça mais à la lecture de ta présentation, il y a de l'écho dans ma tête et dans mon corps. Et les échanges qui suivent éveillent (ou réveillent?) des souvenirs bien planqués dans mon bins environnant. Aïe, aïe, aïe...
N'empêche, merci donc pour ta "présentation" et BIENVENUE parmi nous!
Au plaisir de te lire (de temps à autre, quand tu voudras bien poster) à défaut de te rencontrer. Et aussi à ton petit "bout" de toi.
V.O- Messages : 1018
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Re: le degré zéro de la zébritude...
Moi j'ai entre 8 et 14 ans d'âge mentale presque tout pareil de ce point de vue, je suis une grande gamine et j'agis comme tel. Mais j'ai aussi une très grande maturité, même si les gens ne le voient pas vraiment et c'est là que c'est dur.
Mais comme toi j'arrive à faire face à certains aléas et d'autres m'assaillent sans que je comprenne tout de suite pourquoi, mais j'apprends.
Mais comme toi j'arrive à faire face à certains aléas et d'autres m'assaillent sans que je comprenne tout de suite pourquoi, mais j'apprends.
Noumi- Messages : 1336
Date d'inscription : 28/04/2010
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Localisation : Vers l'infini et l'au-delà...mais de mon canapé...rouge
Re: le degré zéro de la zébritude...
Waouuuuhhhhh !!!!Chouette alors ! Ravie V.O que mes propos fassent écho...au moins je me dis que sans être zèbre (non vraiment je n'arrive décidément pas à me considérer comme telle) j'ai au moins une petite place ici !
Merci pour tes mots et pour mon tit bout
Noumi j'ai bien eu ton message et je viens d'y répondre !je crois que ce qui nous rend parfois faible aux yeux des autres est en réalité une force. je sais que mon hyper-émotivité en désarçonne plus d'un, que ma mère n'a cessé de me répéter que je devais m'endurcir, m'aguerrir ....mais j'y arrive pas et je ne crois pas que je puisse changer. Mais en même temps je suis vivante, je ressens à fond, trop parfois et alors ? Au moins je m'exprime, ça sort, ça déborde....c'est impudique sûrement, pas politiquement correct non plus...mais c'est toujours sincère et pas surjoué, ça je sais pas faire. Et parfois ça touche les autres et ça les fait réfléchir...pas toujours parce qu'il y en a qui prennent ça pour de la faiblesse et qui pense pouvoir m'écraser...alors que c'est souvent tout le contraire. Bernard Werber (je suis pas très fan mais là j'avoue ça me parle) utilisait l'image du squelette : les insectes comme les scarabée ont une carapace et leur squelette est à l'extérieur en quelque sorte : ils paraissent très solides et indestructibles et pourtant si on les écrase il n'en reste rien. Alors que nous, les hommes, avons un squelette interne : c'est tout mou à l'extérieur, ça semble fragile et pourtant ça ploie et rompt plus difficilement que le squelette des scarabées...Je me retrouve plutôt bien dans cette métaphore et je crois que comprendre cela est essentiel pour "grandir" et se poser face au monde et aux autres !
Merci pour tes mots et pour mon tit bout
Noumi j'ai bien eu ton message et je viens d'y répondre !je crois que ce qui nous rend parfois faible aux yeux des autres est en réalité une force. je sais que mon hyper-émotivité en désarçonne plus d'un, que ma mère n'a cessé de me répéter que je devais m'endurcir, m'aguerrir ....mais j'y arrive pas et je ne crois pas que je puisse changer. Mais en même temps je suis vivante, je ressens à fond, trop parfois et alors ? Au moins je m'exprime, ça sort, ça déborde....c'est impudique sûrement, pas politiquement correct non plus...mais c'est toujours sincère et pas surjoué, ça je sais pas faire. Et parfois ça touche les autres et ça les fait réfléchir...pas toujours parce qu'il y en a qui prennent ça pour de la faiblesse et qui pense pouvoir m'écraser...alors que c'est souvent tout le contraire. Bernard Werber (je suis pas très fan mais là j'avoue ça me parle) utilisait l'image du squelette : les insectes comme les scarabée ont une carapace et leur squelette est à l'extérieur en quelque sorte : ils paraissent très solides et indestructibles et pourtant si on les écrase il n'en reste rien. Alors que nous, les hommes, avons un squelette interne : c'est tout mou à l'extérieur, ça semble fragile et pourtant ça ploie et rompt plus difficilement que le squelette des scarabées...Je me retrouve plutôt bien dans cette métaphore et je crois que comprendre cela est essentiel pour "grandir" et se poser face au monde et aux autres !
Elfelune- Messages : 50
Date d'inscription : 03/06/2010
Age : 48
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Re: le degré zéro de la zébritude...
Waouuuuhhhhh !!!!Chouette alors ! Ravie V.O que mes propos fassent écho...au moins je me dis que sans être zèbre (non vraiment je n'arrive décidément pas à me considérer comme telle) j'ai au moins une petite place ici !
Merci pour tes mots et pour mon tit bout
Noumi j'ai bien eu ton message et je viens d'y répondre !je crois que ce qui nous rend parfois faible aux yeux des autres est en réalité une force. je sais que mon hyper-émotivité en désarçonne plus d'un, que ma mère n'a cessé de me répéter que je devais m'endurcir, m'aguerrir ....mais j'y arrive pas et je ne crois pas que je puisse changer. Mais en même temps je suis vivante, je ressens à fond, trop parfois et alors ? Au moins je m'exprime, ça sort, ça déborde....c'est impudique sûrement, pas politiquement correct non plus...mais c'est toujours sincère et pas surjoué, ça je sais pas faire. Et parfois ça touche les autres et ça les fait réfléchir...pas toujours parce qu'il y en a qui prennent ça pour de la faiblesse et qui pense pouvoir m'écraser...alors que c'est souvent tout le contraire. Bernard Werber (je suis pas très fan mais là j'avoue ça me parle) utilisait l'image du squelette : les insectes comme les scarabée ont une carapace et leur squelette est à l'extérieur en quelque sorte : ils paraissent très solides et indestructibles et pourtant si on les écrase il n'en reste rien. Alors que nous, les hommes, avons un squelette interne : c'est tout mou à l'extérieur, ça semble fragile et pourtant ça ploie et rompt plus difficilement que le squelette des scarabées...Je me retrouve plutôt bien dans cette métaphore et je crois que comprendre cela est essentiel pour "grandir" et se poser face au monde et aux autres !
Merci pour tes mots et pour mon tit bout
Noumi j'ai bien eu ton message et je viens d'y répondre !je crois que ce qui nous rend parfois faible aux yeux des autres est en réalité une force. je sais que mon hyper-émotivité en désarçonne plus d'un, que ma mère n'a cessé de me répéter que je devais m'endurcir, m'aguerrir ....mais j'y arrive pas et je ne crois pas que je puisse changer. Mais en même temps je suis vivante, je ressens à fond, trop parfois et alors ? Au moins je m'exprime, ça sort, ça déborde....c'est impudique sûrement, pas politiquement correct non plus...mais c'est toujours sincère et pas surjoué, ça je sais pas faire. Et parfois ça touche les autres et ça les fait réfléchir...pas toujours parce qu'il y en a qui prennent ça pour de la faiblesse et qui pense pouvoir m'écraser...alors que c'est souvent tout le contraire. Bernard Werber (je suis pas très fan mais là j'avoue ça me parle) utilisait l'image du squelette : les insectes comme les scarabée ont une carapace et leur squelette est à l'extérieur en quelque sorte : ils paraissent très solides et indestructibles et pourtant si on les écrase il n'en reste rien. Alors que nous, les hommes, avons un squelette interne : c'est tout mou à l'extérieur, ça semble fragile et pourtant ça ploie et rompt plus difficilement que le squelette des scarabées...Je me retrouve plutôt bien dans cette métaphore et je crois que comprendre cela est essentiel pour "grandir" et se poser face au monde et aux autres !
Elfelune- Messages : 50
Date d'inscription : 03/06/2010
Age : 48
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Re: le degré zéro de la zébritude...
bon ça a mis mon message en double je sais pas pourquoi ! N'y voyez-là aucun signe de mégalomanie de ma part ! merci
Elfelune- Messages : 50
Date d'inscription : 03/06/2010
Age : 48
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Re: le degré zéro de la zébritude...
Je me permet d'intercaler ma réponse dans ton message.
Elfelune a écrit:@Sandrine : les dépressions intenses ne touchent pas que les zèbres,
En effet, je n'ai pas dit le contraire.
et je pense aussi que si on se remet tant en doute c'est aussi parce qu'on a le temps de le faire.
Je dirais même parce qu'on prend le temps de le faire
Quant au trop intelligent pour être heureux, je ne suis pas d'accord avec toi...Quand je travaillais en milieu carcéral j'ai croisé et côtoyé beaucoup de gens très malheureux, avec un niveau intellectuel parfois assez bas...ils étaient très malheureux, déprimés et bien plus que peuvent l'être les gens intelligents...
Le ressenti du malheur est-il quantifiable ?
Ne rentrons pas dans une culpabilisation du genre "vous avez tout pour être heureux et vous devriez l'être".
pourquoi ? parce qu'ils n'avaient pas les mots, l'esprit critique nécessaires pour prendre du recul et analyser ce qu'ils vivaient...comme s'ils étaient englués dans la réalité sans possibilité d'y échapper. Je pense que la chance que les personnes "intelligentes " ont c'est de pouvoir distancié ce qu'ils vivent par le biais de l'analyse.
On est d'accord
De plus cette hyper-sensibilité qui rend souvent malheureux est aussi une force et un bonheur constants : on peut s'extasier sur un tableau, une musique, un vers poétique et cultiver notre jardin comme le prônait Voltaire...un jardin qui sera sûrement plus riche et foisonnant que celui qui se contente de regarder TF1...mais le fait-il par manque d'intelligence, d'intérêt ou tout simplement de culture ?
Après je pense qu'effectivement le bonheur ne vaut que s'il est partagé et que ce site a surtout pour intérêt de pouvoir échanger les fruits de ses cultures parfois laissées en jachère pour certains...
Oui, il est difficile de partager ses émotions intenses quand personne autour de nous ne s'extasie devant ce même tableau. Cette hyper-sensiblité nous rend aussi plus vulnérable au monde extérieur et notamment à notre monde social. Dans un environnent stimulant et respectueux, nous nous épanouissons. Dans un environnement frustrant et méprisant, nous nous fanons, voir déprimons. Je crois au rôle primordial de l'environnement familial ..............comme pour tout un chacun.
Mais j'avoue et j'espère sincèrement ne froisser personne en disant cela, qu'il y a une sorte de côté élitiste derrière certains propos qui me chiffonne... je ne dis pas ça pour toi Sandrine, là je parle en général de ce que j'ai pu lire à droite et à gauche...
Je le ressens aussi parfois et c'est pourquoi j'ai du mal à venir régulièrement sur ce site. Je ne m'y sens pas toujours à l'aise.
Pour ma part je peux trouver un grand bonheur et une grande joie à discuter avec le vendeur de fraises au marché, peut-être plus qu'avec mon collègue agrégé de philo...
Quant au bonheur, ce n'est pas un état constant, juste de petits moments qu'il faut apprécier et savourer pleinement, comme on goûte un fruit gorgé de soleil...mais on ne peut s'installer dans le bonheur et je nous trouve parfois bien gonflés (moi la première hein !)de réclamer notre part de ce gâteau sans cesse, alors que certains n'y goûteront jamais.
Alors à nous de faire en sorte d'être heureux plutôt que d'attendre que les autres nous rendent heureux.
Notre chance justement est que les petits bonheurs du quotidien sont pour nous aussi vivants que les grands.
Zandrine- Messages : 33
Date d'inscription : 05/10/2009
Age : 50
Localisation : Pont L'Abbé - Finistère - Bretagne
Re: le degré zéro de la zébritude...
Hello Sandrine,
Bon à mon tour de répondre, même si sur certains points je suis d'accord avec toi....
On se remet en doute parce qu'on prend le temps de le faire, oui c'est vrai mais si pour ma part je bossais en usine ou comme caissière toute la journée, en rentrant complètement vidée le soir j'aurais moins le temps et peut-être des choses plus urgentes à faire...c'est bien de cogiter mais on finit aussi par tourner en rond et ça ne fait pas avancer pour autant. Je ne cherche pas à nous faire culpabiliser mais juste relativiser...je parlais de moi d'abord en disant cela. Oui la souffrance que l'on peut ressentir est réelle et difficile et suffocante et insupportable parfois, même souvent...mais quand même il me semble, pour moi j'entends bien, que mes angoisses sont tout de même celles d'une petite bourgeoise qui se regarde le nombril. Alors certes il a bien fallu que je le regarde à un moment donné pour avancer, mais la névrose se nourrit d'abord d'elle-même et le narcissisme ne peut que l'entretenir. Du moins c'est mon point de vue. Quand je m'occupe de ma nièce handicapée moteur et mental, quand je vois mon frangin en proie à ce malheur quotidien, je rentre chez moi peinée, triste mais pas sur moi-même parce que finalement mes petites angoisses à côté c'est pas grand-chose. Et bizarrement je suis bien plus heureuse quand je m'occupe d'elle parce que je m'oublie...et tant mieux d'ailleurs. Je ne dis pas que les souffrances des uns et des autres sont injustifiées mais parfois la mienne me semble exacerbée et exagérée et pas justifiée.
Quant au rôle familial je suis d'accord et je l'élargirai au rôle amical et sentimental...avec un mère prof de philo et un père tout et n'importe quoi dans l'éducation nationale, mais très cultivé et intelligent, j'aurais du pouvoir partager tout cela, et pourtant...c'est plus avec mes amis que j'arrive vraiment à partager ces moments, parce que nous avons une sensibilité commune ou avec mon amoureux...mais c'est pas grave, tout ne se partage pas, et certains mots, émotions n'ont pas forcément à l'être pour nous rendre heureux.
Je conclus donc comme toi en disant que le bonheur se trouve d'abord en soi...
Bon à mon tour de répondre, même si sur certains points je suis d'accord avec toi....
On se remet en doute parce qu'on prend le temps de le faire, oui c'est vrai mais si pour ma part je bossais en usine ou comme caissière toute la journée, en rentrant complètement vidée le soir j'aurais moins le temps et peut-être des choses plus urgentes à faire...c'est bien de cogiter mais on finit aussi par tourner en rond et ça ne fait pas avancer pour autant. Je ne cherche pas à nous faire culpabiliser mais juste relativiser...je parlais de moi d'abord en disant cela. Oui la souffrance que l'on peut ressentir est réelle et difficile et suffocante et insupportable parfois, même souvent...mais quand même il me semble, pour moi j'entends bien, que mes angoisses sont tout de même celles d'une petite bourgeoise qui se regarde le nombril. Alors certes il a bien fallu que je le regarde à un moment donné pour avancer, mais la névrose se nourrit d'abord d'elle-même et le narcissisme ne peut que l'entretenir. Du moins c'est mon point de vue. Quand je m'occupe de ma nièce handicapée moteur et mental, quand je vois mon frangin en proie à ce malheur quotidien, je rentre chez moi peinée, triste mais pas sur moi-même parce que finalement mes petites angoisses à côté c'est pas grand-chose. Et bizarrement je suis bien plus heureuse quand je m'occupe d'elle parce que je m'oublie...et tant mieux d'ailleurs. Je ne dis pas que les souffrances des uns et des autres sont injustifiées mais parfois la mienne me semble exacerbée et exagérée et pas justifiée.
Quant au rôle familial je suis d'accord et je l'élargirai au rôle amical et sentimental...avec un mère prof de philo et un père tout et n'importe quoi dans l'éducation nationale, mais très cultivé et intelligent, j'aurais du pouvoir partager tout cela, et pourtant...c'est plus avec mes amis que j'arrive vraiment à partager ces moments, parce que nous avons une sensibilité commune ou avec mon amoureux...mais c'est pas grave, tout ne se partage pas, et certains mots, émotions n'ont pas forcément à l'être pour nous rendre heureux.
Je conclus donc comme toi en disant que le bonheur se trouve d'abord en soi...
Elfelune- Messages : 50
Date d'inscription : 03/06/2010
Age : 48
Localisation : devant mon ordi, quelle question !
Re: le degré zéro de la zébritude...
Merci Elfelune pour ce relativisme nécessaire et surtout ta sagesse...
cirederf- Messages : 8
Date d'inscription : 07/06/2010
Re: le degré zéro de la zébritude...
heeuuu j'espère que tu n'es pas ironique Mais je t'arrête tout de suite je ne suis pas sage , mais alors pas du tout du tout du tout !!!!!(suffit de contempler mon compte en banque pour s'en apercevoir....hé oui on ne guérit pas du bovarysme juste en se débarrassant de son charles !).
Par contre je suis vraiment curieuse sur un point te concernant. Tu parlais dans ta présentation du syndrome de cassandre que je ne connaissais pas. Suis allée chercher sur internet et j'aimerais bien savoir, si tu es d'accord pour en parler, quels sont les événements que tu perçois et sur lesquels tu n'es pas écouté...sont-ce seulement des événements d'ordre privé ou plus large, du point de vue société par exemple...j'ai des fois l'impression d'être un peu comme ça...mais je le garde plus pour moi parce que toute vérité n'est pas forcément bonne à dire...j'ai une amie qui vient de trouver quelqu'un...je sens bien (et le problème c'est que c'est souvent de l'ordre du ressenti, des antennes qui s'activent que du pur intellect) qu'il y a un truc qui ne colle pas et qu'elle va morfler...mais difficile de lui dire, stop , arrête tout sans argument valable, sans raison explicite.
En tous cas merci pour ton merci, ça me touche (j'ai tjs l'impression de dire des conneries ou d'être de trop, et blablabla....)
Par contre je suis vraiment curieuse sur un point te concernant. Tu parlais dans ta présentation du syndrome de cassandre que je ne connaissais pas. Suis allée chercher sur internet et j'aimerais bien savoir, si tu es d'accord pour en parler, quels sont les événements que tu perçois et sur lesquels tu n'es pas écouté...sont-ce seulement des événements d'ordre privé ou plus large, du point de vue société par exemple...j'ai des fois l'impression d'être un peu comme ça...mais je le garde plus pour moi parce que toute vérité n'est pas forcément bonne à dire...j'ai une amie qui vient de trouver quelqu'un...je sens bien (et le problème c'est que c'est souvent de l'ordre du ressenti, des antennes qui s'activent que du pur intellect) qu'il y a un truc qui ne colle pas et qu'elle va morfler...mais difficile de lui dire, stop , arrête tout sans argument valable, sans raison explicite.
En tous cas merci pour ton merci, ça me touche (j'ai tjs l'impression de dire des conneries ou d'être de trop, et blablabla....)
Elfelune- Messages : 50
Date d'inscription : 03/06/2010
Age : 48
Localisation : devant mon ordi, quelle question !
Re: le degré zéro de la zébritude...
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Dernière édition par djidje le Mar 9 Aoû 2016 - 11:57, édité 1 fois
djidje- Messages : 329
Date d'inscription : 28/04/2010
Age : 52
Localisation : Lyon
Re: le degré zéro de la zébritude...
à part laisser passer un ange (mais n'est-il justement pas déjà passé là juste devant mes yeux ?) je ne vois que dire à tant de beauté et de bonté...si ce n'est un immense MERCI !!!!
Et comme je suis à 100% d'accord avec ce que tu écris, ben je vais pas polémiquer pour une fois (zut j'adore ça pourtant) et j'espère pouvoir continuer la conversation de visu tout bientôt....
Je t'embrasse également et te souhaite une belle nuit
Et comme je suis à 100% d'accord avec ce que tu écris, ben je vais pas polémiquer pour une fois (zut j'adore ça pourtant) et j'espère pouvoir continuer la conversation de visu tout bientôt....
Je t'embrasse également et te souhaite une belle nuit
Elfelune- Messages : 50
Date d'inscription : 03/06/2010
Age : 48
Localisation : devant mon ordi, quelle question !
Re: le degré zéro de la zébritude...
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Dernière édition par djidje le Mar 9 Aoû 2016 - 11:56, édité 1 fois
djidje- Messages : 329
Date d'inscription : 28/04/2010
Age : 52
Localisation : Lyon
Re: le degré zéro de la zébritude...
bonjour elfelune...
il y a tant à dire, quelle richesse dans ces premiers écrits...
cela fait plusieurs jours que je rumine ce message de bienvenue... j'aurai aimé t'envoyer un premier message plein de comprehension, de finesse, d'intelligence....
un truc pertinent qui te fasse te sentir chez toi, et comprise.
du coup j'ai réfléchis, j'ai réfléchis....
finalement, je me contenterai d'un simple bonjour, et d'un grand "bienvenue". histoire d'arrêter de repousser...
j'aime bien ta façon d'écrire.
plusieurs de mes yeux se tournent vers toi
il y a tant à dire, quelle richesse dans ces premiers écrits...
cela fait plusieurs jours que je rumine ce message de bienvenue... j'aurai aimé t'envoyer un premier message plein de comprehension, de finesse, d'intelligence....
un truc pertinent qui te fasse te sentir chez toi, et comprise.
du coup j'ai réfléchis, j'ai réfléchis....
finalement, je me contenterai d'un simple bonjour, et d'un grand "bienvenue". histoire d'arrêter de repousser...
j'aime bien ta façon d'écrire.
plusieurs de mes yeux se tournent vers toi
miwako- Messages : 369
Date d'inscription : 16/04/2010
Age : 39
Localisation : Alsace
Re: le degré zéro de la zébritude...
Bonjour à toi Miwako !
Je t'avais déjà repérée dans plusieurs posts...ne serait-ce qu'à cause de ton avatar qui me plait beaucoup en ancienne gothique que je suis et puis j'ai bien aimé moi aussi ce que j'ai pu lire de toi pour le moment...en plus tu habites une région chère à mon coeur
Quant à m'écrire un truc pertinent c'est pas une obligation vu le nombre de bêtises (pour rester polie) que je peux débiter à l'heure
Ta phrase finale me touche tout particulièrement...je sais pas vraiment pourquoi...peut-être parce que tes yeux font écho à mes antennes (voire mes paraboles comme certains disent )
Merci de me dire que tu aimes bien comme j'écris.ça me touche parce que j'aimerais bien écrire. Mais là y a un sacré blocage que j'arrive pas à dépasser !Complexe de prof de lettres quoi !
Merci beaucoup, la simplicité et la sincérité valent souvent mieux que de longs discours...
Je t'embrasse
Ps : tu voudrais pas me prêter quelques yeux pour que je les visse derrière ma tête ? cela me serait très pratique pour écrire au tableau et surveiller mes élèves en même temps...surtout en cette fin d'année !
Je t'avais déjà repérée dans plusieurs posts...ne serait-ce qu'à cause de ton avatar qui me plait beaucoup en ancienne gothique que je suis et puis j'ai bien aimé moi aussi ce que j'ai pu lire de toi pour le moment...en plus tu habites une région chère à mon coeur
Quant à m'écrire un truc pertinent c'est pas une obligation vu le nombre de bêtises (pour rester polie) que je peux débiter à l'heure
Ta phrase finale me touche tout particulièrement...je sais pas vraiment pourquoi...peut-être parce que tes yeux font écho à mes antennes (voire mes paraboles comme certains disent )
Merci de me dire que tu aimes bien comme j'écris.ça me touche parce que j'aimerais bien écrire. Mais là y a un sacré blocage que j'arrive pas à dépasser !Complexe de prof de lettres quoi !
Merci beaucoup, la simplicité et la sincérité valent souvent mieux que de longs discours...
Je t'embrasse
Ps : tu voudrais pas me prêter quelques yeux pour que je les visse derrière ma tête ? cela me serait très pratique pour écrire au tableau et surveiller mes élèves en même temps...surtout en cette fin d'année !
Elfelune- Messages : 50
Date d'inscription : 03/06/2010
Age : 48
Localisation : devant mon ordi, quelle question !
Re: le degré zéro de la zébritude...
Je suis très perturbée par tous vos écris qui pour certains remettent en cause certaines de mes certitudes (mais j'adore ça quand on remets en cause mes certitudes, juste que d'habitude c'est à ma demande et cela ne me tombe pas dessus sans prévenir).
donc merci je ne pourrais pas vous expliciter exactement pourquoi par contre, mais merci.
donc merci je ne pourrais pas vous expliciter exactement pourquoi par contre, mais merci.
Noumi- Messages : 1336
Date d'inscription : 28/04/2010
Age : 44
Localisation : Vers l'infini et l'au-delà...mais de mon canapé...rouge
Re: le degré zéro de la zébritude...
C'est tout à fait mon ressenti actuellement. J'oscille entre ne pas me sentir atteinte et malgré tout m'exprimer, notamment quand je perçois un manque de respect ou une tentative de domination de la part de l'autre.djidje a écrit:
il s'agit de savoir naturellement être à l'écoute de l'autre, se remettre en cause, capter ce qu'il ne dit pas...même si c'est un con. Donc pas "supérieure" au sens du mieux, du "plus", mais au sens du "très aiguisée, très innée".
(...)
Et j'ai décidé de ne plus me faire marcher sur les pieds, de me laisser atteindre du moins possible par ceux qui jugent, écrasent, t'infantilisent, se croient supérieurs, etc. Je suis fort de mes caractéristiques de zèbre, fort de mes caractéristiques personnelles liées à mon histoire, et fragile de ma sensibilité et... de mes caractéristiques de zèbre
(...)
je parle de vivre en laissant la vie jaillir, et non plus la mort ou toute autre énergie néfaste s'exprimer.
(...)
S'endurcir ? Très mauvaise idée pour un zèbre : on ne peut pas renier ce qu'on est. A mon sens il faut au contraire apprendre à vivre ses émotions, les faire jaillir, mais d'une manière respectueuse en société et selon les personnes en face. Histoire d'une vie, probablement. Mais quelle richesse !
Pas facile car, la plupart du temps ces personnes ne réalisent absolument pas leur état d'esprit, qu'elles sont dans l'ironie, le jugement.
Dans ce cas, si je suis obligée de côtoyer cette personne, j'essaye de mettre une distance émotionnelle entre elle et moi; j'essaye de me persuader que je ne suis pas responsable de ses ressentiments, sa jalousie, son besoin de rabaisser. Souvent je comprend que cette énergie néfaste ne m'est pas destinée directement, qu'à travers moi ces personnes s'adressent à d'autres personnes (mère,père,soeur....).
Notre empathie nous rend conscients de cette état de réceptacle aux névroses des autres.
De plus, nous, sommes parfois conscients de nos propres névroses qui entrent en résonance avec les leurs.
Je vous raconte pas le bordel !!
Zandrine- Messages : 33
Date d'inscription : 05/10/2009
Age : 50
Localisation : Pont L'Abbé - Finistère - Bretagne
Re: le degré zéro de la zébritude...
Je comprend ton point de vue et je le partage au plus haut point.Elfelune a écrit:Hello Sandrine,
Bon à mon tour de répondre, même si sur certains points je suis d'accord avec toi....
On se remet en doute parce qu'on prend le temps de le faire, oui c'est vrai mais si pour ma part je bossais en usine ou comme caissière toute la journée, en rentrant complètement vidée le soir j'aurais moins le temps et peut-être des choses plus urgentes à faire...c'est bien de cogiter mais on finit aussi par tourner en rond et ça ne fait pas avancer pour autant. Je ne cherche pas à nous faire culpabiliser mais juste relativiser...je parlais de moi d'abord en disant cela. Oui la souffrance que l'on peut ressentir est réelle et difficile et suffocante et insupportable parfois, même souvent...mais quand même il me semble, pour moi j'entends bien, que mes angoisses sont tout de même celles d'une petite bourgeoise qui se regarde le nombril. Alors certes il a bien fallu que je le regarde à un moment donné pour avancer, mais la névrose se nourrit d'abord d'elle-même et le narcissisme ne peut que l'entretenir. Du moins c'est mon point de vue. Quand je m'occupe de ma nièce handicapée moteur et mental, quand je vois mon frangin en proie à ce malheur quotidien, je rentre chez moi peinée, triste mais pas sur moi-même parce que finalement mes petites angoisses à côté c'est pas grand-chose. Et bizarrement je suis bien plus heureuse quand je m'occupe d'elle parce que je m'oublie...et tant mieux d'ailleurs. Je ne dis pas que les souffrances des uns et des autres sont injustifiées mais parfois la mienne me semble exacerbée et exagérée et pas justifiée.
Quant au rôle familial je suis d'accord et je l'élargirai au rôle amical et sentimental...avec un mère prof de philo et un père tout et n'importe quoi dans l'éducation nationale, mais très cultivé et intelligent, j'aurais du pouvoir partager tout cela, et pourtant...c'est plus avec mes amis que j'arrive vraiment à partager ces moments, parce que nous avons une sensibilité commune ou avec mon amoureux...mais c'est pas grave, tout ne se partage pas, et certains mots, émotions n'ont pas forcément à l'être pour nous rendre heureux.
Je conclus donc comme toi en disant que le bonheur se trouve d'abord en soi...
J'aurais écrit le même genre de texte il y a quelques années. Depuis j'ai compris certaines choses importantes.
C'est là que je parlais de culpabilisation, d'autoculpabilisation.
J'ai l'impression que tu ne te donnes pas le droit d'être triste, malheureuse ou tout autre sentiment négatif.
Tu en as le droit ! Personne ne peut te l'interdire. C'est en laissant s'exprimer tes émotions que tu apprendras à les canaliser.
Pour ça il faut TOUT laisser sortir : LE BON ET le MAUVAIS.
Quand tu vas mal, accepte le tout simplement. Quand tu va bien , vis le, profite en.
Je compare mes humeurs à des vagues.
Parfois des vaguellettes, parfois des tsunamis. Mais toujours cette ondulation dans l'espace-temps.
Alors, je me laisse porter par le courant. Il me ramène toujours sur le rivage : le rivage de l'autre côté de la baie, mais le rivage.
Zandrine- Messages : 33
Date d'inscription : 05/10/2009
Age : 50
Localisation : Pont L'Abbé - Finistère - Bretagne
Re: le degré zéro de la zébritude...
@Noumi : je crois qu'ici une des caractéristiques de beaucoup c'est de tout remettre en cause, souvent, voire tout le temps. Certaines de mes certitudes oscillent d'un jour à l'autre, par contre certaines convictions et certaines valeurs restent et persistent voire même se solidifient avec le temps et face à l"adversité (à savoir la connerie ambiante qui m'étouffe pas mal ces temps-ci...ben ouais entre autre j'aime pas le foot et en entendre parler à longueur de temps c'est chiant)
@Sandrine : je me donne le droit d'être triste mais disons que parfois c'est pas facile pour l'entourage et que ça m'aide pas non plus de me laisser couler pour filer ta métaphore. J'aime bien l'image des vagues et le tsunami je connais bien aussi. Mais j'aime être seule pour me laisser couler à pic et remonter ensuite et quand mon amoureux et/ou mon fils sont présents je ne peux pas me laisser aller à ces plongées abyssales. Quand je peux je le fais et j'en ressors comme lavée.Mais je trouve aussi que c'est éprouvant et violent. C'est une sorte de paroxysme, presque d'extase au sens de sortir de soi qui me fait toujours un peu peur...peur de basculer et de ne pas être ramenée près du rivage comme tu le dis si bien. Et ce rivage s'apparente aussi à un mirage parfois...au fond de l'abîme je me sens chez moi...et j'ai peur de ne pas avoir envie de revenir un jour. Alors voilà peut-être aussi pourquoi je ne me donne pas toujours le droit de me laisser aller et pourquoi je tente de relativiser et de rationaliser (le gros mot ) mes émotions et ressentis.
Bon je vais peut-être stopper là de peur d'être prise pour une folle (ce que je suis peut-être ?), mais ce soir j'ai le moral dans les chaussettes donc j'ai un peu de mal à endosser mon rôle de clown ! Désolée.
Merci pour ton message en tous cas et merci à tous, on se sent moins seul c'est vrai quand on passe ici, je n'y croyais pas au début, honte à moi
@Sandrine : je me donne le droit d'être triste mais disons que parfois c'est pas facile pour l'entourage et que ça m'aide pas non plus de me laisser couler pour filer ta métaphore. J'aime bien l'image des vagues et le tsunami je connais bien aussi. Mais j'aime être seule pour me laisser couler à pic et remonter ensuite et quand mon amoureux et/ou mon fils sont présents je ne peux pas me laisser aller à ces plongées abyssales. Quand je peux je le fais et j'en ressors comme lavée.Mais je trouve aussi que c'est éprouvant et violent. C'est une sorte de paroxysme, presque d'extase au sens de sortir de soi qui me fait toujours un peu peur...peur de basculer et de ne pas être ramenée près du rivage comme tu le dis si bien. Et ce rivage s'apparente aussi à un mirage parfois...au fond de l'abîme je me sens chez moi...et j'ai peur de ne pas avoir envie de revenir un jour. Alors voilà peut-être aussi pourquoi je ne me donne pas toujours le droit de me laisser aller et pourquoi je tente de relativiser et de rationaliser (le gros mot ) mes émotions et ressentis.
Bon je vais peut-être stopper là de peur d'être prise pour une folle (ce que je suis peut-être ?), mais ce soir j'ai le moral dans les chaussettes donc j'ai un peu de mal à endosser mon rôle de clown ! Désolée.
Merci pour ton message en tous cas et merci à tous, on se sent moins seul c'est vrai quand on passe ici, je n'y croyais pas au début, honte à moi
Elfelune- Messages : 50
Date d'inscription : 03/06/2010
Age : 48
Localisation : devant mon ordi, quelle question !
Re: le degré zéro de la zébritude...
Ne serions nous pas plus sensibles aux variations hormonales ?
J'ai souvent eu cette impression :
- alopécie androgénique induite par la pilule contraceptive
- moral en berne induit par une autre pilule déconseillée en cas de dépression
- Syndrome prémenstruel
- nausées continues et interminables pendant mes grossesses .....
Tu sais, de la même manière que nous sommes très sensibles au goût, au bruit ou autres sensations corporelles.
J'ai souvent eu cette impression :
- alopécie androgénique induite par la pilule contraceptive
- moral en berne induit par une autre pilule déconseillée en cas de dépression
- Syndrome prémenstruel
- nausées continues et interminables pendant mes grossesses .....
Tu sais, de la même manière que nous sommes très sensibles au goût, au bruit ou autres sensations corporelles.
Zandrine- Messages : 33
Date d'inscription : 05/10/2009
Age : 50
Localisation : Pont L'Abbé - Finistère - Bretagne
Re: le degré zéro de la zébritude...
bah je sais pas mais moi à chaque fois que je vais avoir mes règles je suis complètement dépressive et je pleure comme une madeleine pour rien. La pilule ça fait bien longtemps que j'ai arrête cette m.....ça ne m'allait pas du tout...Quant à ma grossesse elle n'a duré que six mois puisque mon fils est né grand prématuré....bon mais c'était pas la période que j'ai préférée être enceinte....un sujet bien souvent tabou d'ailleurs. Je sais pas s'il y a un sujet là-dessus mais ce serait intéressant. Pour l'instant il n'y a qu'à Nitocris et à mon amoureux (mais ce n'est pas le papa) que je suis capable de dire ce que je ressentais enceinte... (à voir le sketch de florence foresti sur la grossesse, j'adore !)
Elfelune- Messages : 50
Date d'inscription : 03/06/2010
Age : 48
Localisation : devant mon ordi, quelle question !
Re: le degré zéro de la zébritude...
J'ai vu des séquences de mother fuker. J'irai voir celle là, merci.
Donc, à voir si les zébrettes sont plus sensibles aux variations hormonales, ce qui expliquerait les tsunamis.
Donc, à voir si les zébrettes sont plus sensibles aux variations hormonales, ce qui expliquerait les tsunamis.
Zandrine- Messages : 33
Date d'inscription : 05/10/2009
Age : 50
Localisation : Pont L'Abbé - Finistère - Bretagne
Re: le degré zéro de la zébritude...
Qui lance un topic sur le thème des femmes Z et de leurs hormones ?
sans rire y a certains points qui pourraient être intéressants...avis aux amateurs/trices !(je viens de vérifier le féminin d'amateur sur internet et c'est bizarre mais quand on rentre amatrice sur google, il n'en ressort que des sites pornos !encore le sexisme du langage !!! )
sans rire y a certains points qui pourraient être intéressants...avis aux amateurs/trices !(je viens de vérifier le féminin d'amateur sur internet et c'est bizarre mais quand on rentre amatrice sur google, il n'en ressort que des sites pornos !encore le sexisme du langage !!! )
Elfelune- Messages : 50
Date d'inscription : 03/06/2010
Age : 48
Localisation : devant mon ordi, quelle question !
Re: le degré zéro de la zébritude...
mmmm je préfère ne pas en parler ? looool
Phedre- Messages : 2822
Date d'inscription : 01/10/2009
Age : 47
Localisation : bah ça dépend des fois
Re: le degré zéro de la zébritude...
Enfin !
Je me disais bien que, tôt ou tard...
Tu as fait ton coup en douce ! Félicitations en bas de ton bulletin !
Etrange et si naturel, finalement, de croiser sur ce site les deux personnes dont je me sens la plus proche...
Et maintenant, abruptement, une page remarques diverses mais néanmoins non burlesques vous est proposée, concernant vos dires. Et donc Je.
- Mon inquiétude à racine egotique : s'agit-il de moi, l'amie dont tu pressens que le potentiel ami... ou bien ? J'aimerais mieux le ou bien. Cela se doit d'être le ou bien. Ou bien. ?
- A propos du fait qu'il faut avoir un minimum de temps pour s'auto-contempler le nombril, donc pour creuser l'ornière de sa souffrance, oyez braves gens (cf étymologie latine de la gens, yark, yark), la panacée zébrale : "un pas pour l'action, un pas pour la réflexion". On n'a pas trouvé mieux. Si, si, je vous assure. C'est le médecin que me l'a dit.
- Toujours à propos de la souffrance, un petit haïku de quand j'étais -encore- plus jeune : "du coeur de la source
monte une plainte sourde
que rien ne guérira".
Prétexte évident à coller de la poésie partout, mais aussi accessoirement parce que je ne crois pas un instant à la "justification" nécessaire de la souffrance. Elle est. En chacun. Aucun baromètre pour mesurer les tourments de l'âme. Et si l'on peut avancer que quelqu'un de limité dans son mode de pensée et d'expression souffre grandement de son incapacité à se dire, on peut tout aussi bien démontrer que la lucidité de l'intelligence peut également démultiplier cet état, dans une sorte de mise en abîme infernale, où l'on se voit souffrant, mais sans davantage pouvoir en sortir. Dans les deux cas, il s'agit de pouvoir sortir par la bonne porte... Et une fois la porte en question trouvée, l'intelligence est là en effet pour grandement nous aider.
- Toujours crescendo, à propos du fameux terme... d'élitisme ! Je me doute que tu t'es doutée que j'allais me douter du fait que... Si l'élitisme consiste, comme noté dans le dictionnaire, à favoriser une élite au détriment des masses... On est bien loin du compte ! Je ne parle pas évidemment, toi tu le sais, de la lutte des classes ! En me promenant sur le forum, je n'ai rien trouvé d'élitiste jusqu'à présent, mais si tu te souviens d'endroits porteurs, indique-les moi, que j'aille explorer la chose et mieux comprendre ce à quoi tu t'attaques. Mais en ce qui me concerne, je ne vois pas en quoi le fait de reconnaître des différences qualitatives -et non de valeur, y'a rien à vendre !- pourrait me gêner. Je voue un culte à la beauté, sous toutes ses formes, dans toutes ses acceptions : beauté plastique, beauté intérieure, beauté du geste, belle action, bel esprit, belle âme, bel âge, ... mais je m'arrête avant le beau fixe, parce qu'il faut bien une exception ! Suis-je élitiste ? Est-ce un crime si odieux que de ne pas aimer la médiocrité, mais de vouloir sans cesse faire au mieux avec ce qui nous a été donné ? Cet essai n'implique pas forcément une réussite, mais comme il semblerait que ce soit le chemin qui compte...
Tiens, je passerais bien une petite annonce pour savoir si d'aventure un beau petit zèbre...
Mais non ! Point ne vais saccager de suite ta page de présentation !
Ce qui est triste, c'est que tu me connais si bien que même le "de suite" ne pourra éveiller les prémisses d'un frissonnement d'effroi le long de ton dos...
Bienvenue à toi, mon amie, qui as tant veillé sur moi, dans les situations les plus pénibles, les plus ubuesques et dont les qualités (se reporter à la rubrique beauté ci-dessus) te rendent à mes yeux exceptionnelle. Non, je ne suis pas narcissique, sinon j'aurais écrit "à mes yeux exceptionnels"
Bienvenue, maintenant je suis enfin en mesure d'être à tes côtés, pour veiller sur toi.
Ou pour faire des conneries.
Christine- Messages : 56
Date d'inscription : 20/04/2010
Localisation : Lyon.
Re: le degré zéro de la zébritude...
Oui, puisque finalement veiller sur toi et faire des conneries c'est un peu la même chose...
Christine- Messages : 56
Date d'inscription : 20/04/2010
Localisation : Lyon.
Re: le degré zéro de la zébritude...
Enchantée alors, puisque les zamis de nos zamis...
Pi pour le "percer à jour en quelques lignes" merci, chu flattée lol mais c'est pas bien vrai...quand même je dirais que heu...me connaissant bien, je reconnais assez facilement "mes autres" ?
Nitocris, j'aime beaucoup te lire ! Je suis contente de me dire qu'on va s'entendre !
Quant à l'égo...eh bien, depuis Sherlock Holmes, je me permets d'admirer et de tenter de ressembler à : ceux qui comme lui sont simplement (SIMPLEMENT) A LA HAUTEUR DE CE QU ILS PRETENDENT ETRE (ni plus...ni moins...et d'ailleurs dans le même temps, admettent leurs lacunes comme elles sont)
Ceux-là bien souvent, partagent ce qu'ils sont avec qui le reçoit...et c'est chouette...(ou bien ils font perdre aux autres toute cette richesse cachée ? )
Pour ceux-là, aucune jalousie ni condamnation...! Chacun est comme il est...
Pour le narcisse en revanche, ça n'est pas la même chose...!!
Et tu l'as si bien dit, que je ne développerai point
Bises à vous deux !
Pi pour le "percer à jour en quelques lignes" merci, chu flattée lol mais c'est pas bien vrai...quand même je dirais que heu...me connaissant bien, je reconnais assez facilement "mes autres" ?
Nitocris, j'aime beaucoup te lire ! Je suis contente de me dire qu'on va s'entendre !
Quant à l'égo...eh bien, depuis Sherlock Holmes, je me permets d'admirer et de tenter de ressembler à : ceux qui comme lui sont simplement (SIMPLEMENT) A LA HAUTEUR DE CE QU ILS PRETENDENT ETRE (ni plus...ni moins...et d'ailleurs dans le même temps, admettent leurs lacunes comme elles sont)
Ceux-là bien souvent, partagent ce qu'ils sont avec qui le reçoit...et c'est chouette...(ou bien ils font perdre aux autres toute cette richesse cachée ? )
Pour ceux-là, aucune jalousie ni condamnation...! Chacun est comme il est...
Pour le narcisse en revanche, ça n'est pas la même chose...!!
Et tu l'as si bien dit, que je ne développerai point
Bises à vous deux !
Phedre- Messages : 2822
Date d'inscription : 01/10/2009
Age : 47
Localisation : bah ça dépend des fois
Re: le degré zéro de la zébritude...
.
Dernière édition par djidje le Mar 9 Aoû 2016 - 11:56, édité 1 fois
djidje- Messages : 329
Date d'inscription : 28/04/2010
Age : 52
Localisation : Lyon
Re: le degré zéro de la zébritude...
Pas besoin de variations hormonales pour expliquer les tsunamis. Et d'une manière générale, je dirai même qu'il n'est pas nécessaire d'être Z pour subir un tsunami. Sauf qu'en étant Z, forcémment, ça fait TRES mal (je dirai peut-être, sans en être sûr puisque je ne suis pas à la place des autres : une mer très agitée devient un tsunami plus facilement pour un Z).Sandrine a écrit:Donc, à voir si les zébrettes sont plus sensibles aux variations hormonales, ce qui expliquerait les tsunamis.
Maintenant, lorsque l'on est une femme, est-on plus sensible au tsunami du fait de la biologie féminine, ça je ne peux pas vous dire . Et pas sûr qu'il y est une réponse, faudrait "comparer" les zebres et les zebrettes, sur un truc qui ne peut pas se comparer...
djidje- Messages : 329
Date d'inscription : 28/04/2010
Age : 52
Localisation : Lyon
Re: le degré zéro de la zébritude...
bien d'accord avec toi, d'autant que les hormones nous réduiraient juste à des femelles subissant leur corps...même si ces hormones, c'est indéniable, nous tapent parfois sur le système.
C'est marrant ça fait plusieurs fois que tu m'écris et chaque fois tu me parles de colère ,y compris de la mienne (dans un autre post que ces deux précédents) alors que je ne crois pas l'avoir évoquée jusqu'à aujourd'hui...Pourtant le sujet est très intéressant mais je ne sais pas si je serai capable d'en parler ici...pourtant, pourtant j'en aurais des choses à dire sur ce sujet...la colère...souvent une histoire de famille.Plus de l'acquis que de l'inné. Je voudrais écrire un texte intitulé Histoire de la violence (certes en référence au film mais rien à voir dans le fond).
Ce que je peux juste te dire sans trop me dévoiler là-dessus, c'est qu'il faut arriver à comprendre les mécanismes qui la déclenchent pour réussir à la contrôler pour qu'elle ne nous dévore pas et qu'elle ne dévore pas les autres....faut dire que chez moi certaines colères sont violentes (d'où mon amalgame inconscient dans ce que j'ai dit plus haut...gloups dévoilée sans le vouloir)...et puis il faut apprendre à l'évacuer...plus compliqué...à un moment donné j'allais courir au parc quand elle m'envahissait trop...ça fonctionne pas mal, ou alors tu prends ta voiture, tu vas loin dans un trou paumé et tu gueules à la face du monde toute la colère qui te submerge...les vaches et les tits oiseaux s'en remettront !
autre moyen : un papier et un stylo et tu jettes tout en vrac par écrit et après tu jettes ou déchires ou brûles ou noies le papier....
C'est un sentiment difficilement constructif et je suis moi aussi sujette à des tsunamis de colère qui me rongent surtout quand je dois faire le poing dans ma poche et que je ne peux dire ce que je ressens à la personne concernée.
Allez bon courage à toi, je comprends j'ai été ainsi toute une partie du week-end...Pensées...
C'est marrant ça fait plusieurs fois que tu m'écris et chaque fois tu me parles de colère ,y compris de la mienne (dans un autre post que ces deux précédents) alors que je ne crois pas l'avoir évoquée jusqu'à aujourd'hui...Pourtant le sujet est très intéressant mais je ne sais pas si je serai capable d'en parler ici...pourtant, pourtant j'en aurais des choses à dire sur ce sujet...la colère...souvent une histoire de famille.Plus de l'acquis que de l'inné. Je voudrais écrire un texte intitulé Histoire de la violence (certes en référence au film mais rien à voir dans le fond).
Ce que je peux juste te dire sans trop me dévoiler là-dessus, c'est qu'il faut arriver à comprendre les mécanismes qui la déclenchent pour réussir à la contrôler pour qu'elle ne nous dévore pas et qu'elle ne dévore pas les autres....faut dire que chez moi certaines colères sont violentes (d'où mon amalgame inconscient dans ce que j'ai dit plus haut...gloups dévoilée sans le vouloir)...et puis il faut apprendre à l'évacuer...plus compliqué...à un moment donné j'allais courir au parc quand elle m'envahissait trop...ça fonctionne pas mal, ou alors tu prends ta voiture, tu vas loin dans un trou paumé et tu gueules à la face du monde toute la colère qui te submerge...les vaches et les tits oiseaux s'en remettront !
autre moyen : un papier et un stylo et tu jettes tout en vrac par écrit et après tu jettes ou déchires ou brûles ou noies le papier....
C'est un sentiment difficilement constructif et je suis moi aussi sujette à des tsunamis de colère qui me rongent surtout quand je dois faire le poing dans ma poche et que je ne peux dire ce que je ressens à la personne concernée.
Allez bon courage à toi, je comprends j'ai été ainsi toute une partie du week-end...Pensées...
Elfelune- Messages : 50
Date d'inscription : 03/06/2010
Age : 48
Localisation : devant mon ordi, quelle question !
Re: le degré zéro de la zébritude...
.
Dernière édition par djidje le Mar 9 Aoû 2016 - 11:56, édité 1 fois
djidje- Messages : 329
Date d'inscription : 28/04/2010
Age : 52
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