Journal d'une Zèbre
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Journal d'une Zèbre
Bonjour à tous ^^
. . .
Halala... Qu'il est dur de ce présenter alors que pour moi les premiers contacts se font toujours avec le moins de paroles possible me concernant. Je ne sais pas ce qu'est cette peur au ventre qui me bloque et m'empêche d'être à l'aise quand on me demande directement :"Alors, parle-nous un peu de toi !!!", "Alors comme ça tu t'installe ici ?", etc...
C'est un angoisse semblable qui me noue le ventre qui m'empêche de faire certaines actions et qui peuvent me bloquer pendant des mois. Cette peur est un concentré de désir ardent et combatif de rester dans le présent, le désir de ne pas évoluer par peur d'un avenir trop incertain.
Vous me demanderez alors le lien qu'à cette volontée inconsciente de continuer à vivre sa vie sans rien changer avec le fait que lorsqu'on me demande de me présenter. Et bien pour ainsi dire, dans ce cas, l'angoisse est aussi parce que je me braque et me bloque. La peur me fait bafouiller et elle est accentué par le regard de cet interlocuteur innocent qui ne comprend en rien le conflit interne qu'il a déclanché en moi.
Je ne peux pas me dévoiler corps et âme à quelqu'un qui ne me dévoile rien. Je ne sais pas ce qui l'intéresse en moi et ce qu'il veux savoir, et tant qu'il ne s'est pas présenté, me montrant la "méthode", je peux le faire à mon tour.
De plus, quand on me demande de parler de moi, mais... Comment pourrais parler de moi à des personnes que je ne connais pas ?!!! Des personnes avec qui je ne me sent pas proche, on ne m'a rien fait de mal, évidemment, et au contraires on me lance une invitation à se rapprocher l'un de l'autre... Mais cette invitation étant dirigée en premier vers moi se fait avant qu'un simple lien de complicité/confidence n'ai été mis en place, un lien qu'une présentation de mon interlocuteur avant la mienne aurait intallé. Je perçois ainsi cette simple question innocente comme une aggression sur mon identité.
Vous remarquerez peut-être qu'en disant tout celà, je vous ai confié des choses sur moi alors que je ne vous connais pas et que vous ne vous êtes pas présenté à moi. Et bien il y a plusieurs chose qui m'ont permis de contourner partiellement cette angoisse.
D'une part, après 19 ans de vie, j'ai finit par apprendre à vivre avec cette angoisse et à passer par dessus, non sans douleur.
D'autre part, tout le monde c'est adonné cette "regle" de présentation obligatoire ce qui a commencé à créer un lien de complicité, on en est tous passé par là.
Et enfin, internet est magique...Cette préservation d'anonnymat est une bénédiction et me permet d'être ouverte dès le départ alors qu'il faut plusieurs jours voir plus pour que l'on puisse m'ammener à être aussi confiante envers une personne que je rencontre pour la première fois. Internet m'a sauvé de cette angoisse qui m'enfermait dans la solitude à chaque fois que je quittais ce petit groupe d'amis qui ont réussi à traverser toutes les barrières de mon coeur et qui ont réussi à y avoir une place pour le restant de leur vie.
Ne croyez pas que je soit taciturne, réservée et timide...
Voyez-vous, je suis du genre qui cache toute sa gène, sa peine et sa colère d'arrière un sourire ou un rire. Et si le sentiment est trop fort, je vais me cacher dans un coin. Je suis aussi du genre à réconforter les autres et à ne pas les encombrer avec mes problèmes, au lieu de pleurer, j'essuie les marques de mascara qui coule sur les joues de l'amie qui pleure à côté de moi. Mes yeux ont toujours été plus sec que la normal.
Je suis du genre aussi à me faire entendre, ma voix et l'arme la plus puissante dont je dispose, une vois puissante qui tranverse les montagnes pour appeler le reste du groupe qui est loin derrière à marcher lentement. Ma voix et mes gestes sont parfois trop brusques, trop forts et peuvent faire mal alors que je ne souhaite que montrer mon affection. Je suis un peu comme un ours qui quand il veut montrer son affection, il prend la personne dans ses bras, ne remarquant pas qu'il l'éttouffe et le tue dans son étreinte. J'amais sentiment de culpabilité n'a été aussi fort après que voulant embrasser passionnément mon amour, j'ai cogné ses dents contre les miennes alors qu'il avait extrêmement mal à cet endroit. Peut-être que j'aime un peu trop, ou alors qu'il faudrait que je fasse comme les autres, que je ne le manifeste qu'à moitié... mais je suis entière !!!
Je suis moi...
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Halala... Qu'il est dur de ce présenter alors que pour moi les premiers contacts se font toujours avec le moins de paroles possible me concernant. Je ne sais pas ce qu'est cette peur au ventre qui me bloque et m'empêche d'être à l'aise quand on me demande directement :"Alors, parle-nous un peu de toi !!!", "Alors comme ça tu t'installe ici ?", etc...
C'est un angoisse semblable qui me noue le ventre qui m'empêche de faire certaines actions et qui peuvent me bloquer pendant des mois. Cette peur est un concentré de désir ardent et combatif de rester dans le présent, le désir de ne pas évoluer par peur d'un avenir trop incertain.
Vous me demanderez alors le lien qu'à cette volontée inconsciente de continuer à vivre sa vie sans rien changer avec le fait que lorsqu'on me demande de me présenter. Et bien pour ainsi dire, dans ce cas, l'angoisse est aussi parce que je me braque et me bloque. La peur me fait bafouiller et elle est accentué par le regard de cet interlocuteur innocent qui ne comprend en rien le conflit interne qu'il a déclanché en moi.
Je ne peux pas me dévoiler corps et âme à quelqu'un qui ne me dévoile rien. Je ne sais pas ce qui l'intéresse en moi et ce qu'il veux savoir, et tant qu'il ne s'est pas présenté, me montrant la "méthode", je peux le faire à mon tour.
De plus, quand on me demande de parler de moi, mais... Comment pourrais parler de moi à des personnes que je ne connais pas ?!!! Des personnes avec qui je ne me sent pas proche, on ne m'a rien fait de mal, évidemment, et au contraires on me lance une invitation à se rapprocher l'un de l'autre... Mais cette invitation étant dirigée en premier vers moi se fait avant qu'un simple lien de complicité/confidence n'ai été mis en place, un lien qu'une présentation de mon interlocuteur avant la mienne aurait intallé. Je perçois ainsi cette simple question innocente comme une aggression sur mon identité.
Vous remarquerez peut-être qu'en disant tout celà, je vous ai confié des choses sur moi alors que je ne vous connais pas et que vous ne vous êtes pas présenté à moi. Et bien il y a plusieurs chose qui m'ont permis de contourner partiellement cette angoisse.
D'une part, après 19 ans de vie, j'ai finit par apprendre à vivre avec cette angoisse et à passer par dessus, non sans douleur.
D'autre part, tout le monde c'est adonné cette "regle" de présentation obligatoire ce qui a commencé à créer un lien de complicité, on en est tous passé par là.
Et enfin, internet est magique...Cette préservation d'anonnymat est une bénédiction et me permet d'être ouverte dès le départ alors qu'il faut plusieurs jours voir plus pour que l'on puisse m'ammener à être aussi confiante envers une personne que je rencontre pour la première fois. Internet m'a sauvé de cette angoisse qui m'enfermait dans la solitude à chaque fois que je quittais ce petit groupe d'amis qui ont réussi à traverser toutes les barrières de mon coeur et qui ont réussi à y avoir une place pour le restant de leur vie.
Ne croyez pas que je soit taciturne, réservée et timide...
Voyez-vous, je suis du genre qui cache toute sa gène, sa peine et sa colère d'arrière un sourire ou un rire. Et si le sentiment est trop fort, je vais me cacher dans un coin. Je suis aussi du genre à réconforter les autres et à ne pas les encombrer avec mes problèmes, au lieu de pleurer, j'essuie les marques de mascara qui coule sur les joues de l'amie qui pleure à côté de moi. Mes yeux ont toujours été plus sec que la normal.
Je suis du genre aussi à me faire entendre, ma voix et l'arme la plus puissante dont je dispose, une vois puissante qui tranverse les montagnes pour appeler le reste du groupe qui est loin derrière à marcher lentement. Ma voix et mes gestes sont parfois trop brusques, trop forts et peuvent faire mal alors que je ne souhaite que montrer mon affection. Je suis un peu comme un ours qui quand il veut montrer son affection, il prend la personne dans ses bras, ne remarquant pas qu'il l'éttouffe et le tue dans son étreinte. J'amais sentiment de culpabilité n'a été aussi fort après que voulant embrasser passionnément mon amour, j'ai cogné ses dents contre les miennes alors qu'il avait extrêmement mal à cet endroit. Peut-être que j'aime un peu trop, ou alors qu'il faudrait que je fasse comme les autres, que je ne le manifeste qu'à moitié... mais je suis entière !!!
Je suis moi...
Dernière édition par Evanouih le Mar 12 Fév 2013 - 8:10, édité 1 fois
Evanouih- Messages : 5
Date d'inscription : 30/01/2013
Age : 31
Localisation : Loin des contraintes
Re: Journal d'une Zèbre
Quand on s’ennuie au boulot :
• On va sur Facebook en faisant semblant de travailler sur son ordi
• On regarde tous les documents sur son ordi et on fait mine de les corriger
• On prend un dossier à côté de soi et on le regarde comme si on le lisait
• On jette de rapides coups d’œil à la fenêtre et aux postes à côté
• On va aux toilettes comme si on allait faire quelque chose d’important
• On fais un dessin en faisant semblant d’écrire sur une feuille
• On écris sur sa main
• On fouille dans son sac et on fais l’inventaire du contenu
• On regarde désespérément le téléphone en espérant qu’il se passe quelque chose
• On lutte contre la faim
• On regarde l’horloge
• On tape ce document d’un air très concentré
Bref, quand on s’ennuie au boulot, on ne s’ennuie pas.
• On va sur Facebook en faisant semblant de travailler sur son ordi
• On regarde tous les documents sur son ordi et on fait mine de les corriger
• On prend un dossier à côté de soi et on le regarde comme si on le lisait
• On jette de rapides coups d’œil à la fenêtre et aux postes à côté
• On va aux toilettes comme si on allait faire quelque chose d’important
• On fais un dessin en faisant semblant d’écrire sur une feuille
• On écris sur sa main
• On fouille dans son sac et on fais l’inventaire du contenu
• On regarde désespérément le téléphone en espérant qu’il se passe quelque chose
• On lutte contre la faim
• On regarde l’horloge
• On tape ce document d’un air très concentré
Bref, quand on s’ennuie au boulot, on ne s’ennuie pas.
Dernière édition par Evanouih le Mer 30 Jan 2013 - 14:48, édité 1 fois
Evanouih- Messages : 5
Date d'inscription : 30/01/2013
Age : 31
Localisation : Loin des contraintes
Re: Journal d'une Zèbre
Bonjour Evanouih! bienvenue à ZC
zovi- Messages : 44
Date d'inscription : 18/01/2013
Age : 39
Re: Journal d'une Zèbre
Merci à tous ^^
Je vous préviens à l'avance par contre... Ici, sur la présentation, je vais y poster tout ce que j'écris quand je me sent bizarre et que j'ai envie de partager sans pour autant devoir expliquer ce texte.
Des écrits insolites, des histoires... Ce serait sûrement de tout... Ce sera certainement bizarre ^^ Mais je crois que j'en ai besoin.
Je vous préviens à l'avance par contre... Ici, sur la présentation, je vais y poster tout ce que j'écris quand je me sent bizarre et que j'ai envie de partager sans pour autant devoir expliquer ce texte.
Des écrits insolites, des histoires... Ce serait sûrement de tout... Ce sera certainement bizarre ^^ Mais je crois que j'en ai besoin.
Evanouih- Messages : 5
Date d'inscription : 30/01/2013
Age : 31
Localisation : Loin des contraintes
Re: Journal d'une Zèbre
Qu’il est étrange d’être en colère contre une personne qui est en réalité une multitude d’autres…
Je suis en colère à cause de sa maladresse, sa fainéantise, du fait qu’il ne me dise en aucun cas les choses avec délicatesse ce qui est parfois difficile à encaisser. Il est comme ça, c’est ça personnalité, c’est mon meilleur ami…
Mais il n’est pas seulement mon meilleur ami, il est aussi l’amour de ma vie, celui que j’aime par-dessus tout et que je voudrais avoir à mes côté pour l’éternité. Avez-vous déjà aimé quelqu’un à ce point ? Avez-vous déjà eut l’impression de ne faire qu’un avec une personne à tel point que vous ne pensez qu’à elle et que cette passion refuse de se calmer peu importe où vous êtes et ce que vous faites ? Et surtout, avez-vous déjà été victime d’un amour éternel ?
Et alors que je lui parlais, à mon meilleur ami, mon confident, mon amour, mon frère, cette personne qui regroupe en elle tant d’autre qui sont toutes importantes pour moi et cher à mon cœur… Tandis que je m’adressais à l’homme que j’aime, c’est mon meilleur ami qui a répondu, ne comprenant pas mon besoin de lui parler et préférant s’en aller pour une raison futile… Voilà pourquoi je suis en colère contre lui, ne supportant pas son incompréhension et son absence de réaction face à ma colère, refusant de relativiser et d’essayer de comprendre.
Mais être en colère contre mon meilleur ami me force à être aussi en partie en colère contre mon amour, sans que je le veuille. Et ça… Même si j’ai beau vouloir me convaincre qu’être en colère contre l’un ne veux pas dire être en colère contre l’autre… Ça fait mal… Tellement mal… Avez-vous déjà eux tellement mal au cœur que vous aviez envie de vomir ?
La douleur est insupportable, il me manque tellement… Je le veux avez moi, contre moi, je veux le toucher, voir son visage, je veux sentir sa présence au lieu de l’imaginer franchissant la porte de mon cher moi…
J’ai mal…
Je suis en colère à cause de sa maladresse, sa fainéantise, du fait qu’il ne me dise en aucun cas les choses avec délicatesse ce qui est parfois difficile à encaisser. Il est comme ça, c’est ça personnalité, c’est mon meilleur ami…
Mais il n’est pas seulement mon meilleur ami, il est aussi l’amour de ma vie, celui que j’aime par-dessus tout et que je voudrais avoir à mes côté pour l’éternité. Avez-vous déjà aimé quelqu’un à ce point ? Avez-vous déjà eut l’impression de ne faire qu’un avec une personne à tel point que vous ne pensez qu’à elle et que cette passion refuse de se calmer peu importe où vous êtes et ce que vous faites ? Et surtout, avez-vous déjà été victime d’un amour éternel ?
Et alors que je lui parlais, à mon meilleur ami, mon confident, mon amour, mon frère, cette personne qui regroupe en elle tant d’autre qui sont toutes importantes pour moi et cher à mon cœur… Tandis que je m’adressais à l’homme que j’aime, c’est mon meilleur ami qui a répondu, ne comprenant pas mon besoin de lui parler et préférant s’en aller pour une raison futile… Voilà pourquoi je suis en colère contre lui, ne supportant pas son incompréhension et son absence de réaction face à ma colère, refusant de relativiser et d’essayer de comprendre.
Mais être en colère contre mon meilleur ami me force à être aussi en partie en colère contre mon amour, sans que je le veuille. Et ça… Même si j’ai beau vouloir me convaincre qu’être en colère contre l’un ne veux pas dire être en colère contre l’autre… Ça fait mal… Tellement mal… Avez-vous déjà eux tellement mal au cœur que vous aviez envie de vomir ?
La douleur est insupportable, il me manque tellement… Je le veux avez moi, contre moi, je veux le toucher, voir son visage, je veux sentir sa présence au lieu de l’imaginer franchissant la porte de mon cher moi…
J’ai mal…
Evanouih- Messages : 5
Date d'inscription : 30/01/2013
Age : 31
Localisation : Loin des contraintes
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