Arrêt du tabac.
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Re: Arrêt du tabac.
guyom zigre doUx a écrit:Mégalopin a écrit:Vision d'un autre siècle, Balzac et son "Traité des excitants modernes"
merci xxx Hypergalopin )
Eh, j'avais prévenu...
Mais ce n'est pas dans le tout début de ce texte assez bref. Je pensais plutôt à:
Le tabac se consomme aujourd'hui par la bouche après avoir été longtemps pris par le nez : il affecte les doubles organes merveilleusement constatés chez nous par Brillat−Savarin : le palais, ses adhérences, et les fosses nasales. Depuis un siècle, il se prenait plus en poudre qu'en fumée, et maintenant le cigare infecte l'état social. On ne s'était jamais douté des jouissances que devait procurer l'état de cheminée.
Le tabac fumé cause en prime abord des vertiges sensibles ; il amène chez la plupart des néophytes une salivation excessive, et souvent des nausées qui produisent des vomissements. Malgré ces avis de la nature irritée, le tabacolâtre persiste, il s'habitue.
Cet apprentissage dure quelquefois plusieurs mois. Le fumeur finit par vaincre à la façon de Mithridate, et il entre dans un paradis. De quel autre nom appeler les effets du tabac fumé ? Entre le pain et du tabac à fumer, le pauvre n'hésite point ; le jeune homme sans le sou qui use ses bottes sur l'asphalte des boulevards, et dont la maîtresse travaille nuit et jour, imite le pauvre ; le bandit de Corse que vous trouvez dans les rochers inaccessibles ou sur une plage que son oeil peut surveiller, vous offre de tuer votre ennemi pour une livre de tabac. Les hommes d'une immense portée avouent que les cigares les consolent des plus grandes adversités. Entre une femme adorée et le cigare, un dandy n'hésiterait pas plus à la quitter que le forçat à rester au bagne s'il devait y avoir du tabac à discrétion ! Quel pouvoir a donc ce plaisir
que le roi des rois aurait payé de la moitié de son empire, et qui surtout est le plaisir des malheureux ? Ce plaisir, je le niais, et l'on me devait cet axiome :
VI
FUMER UN CIGARE, C'EST FUMER DU FEU.
[ ... ]
Le fumeur a supprimé la salivation. S'il ne l'a pas supprimée, il en a changé les conditions, en la convertissant en une sorte d'excrétion plus épaisse. Enfin, s'il n'opère aucune espèce de sputation, il a engorgé les vaisseaux, il en a bouché ou anéanti les suçoirs, les déversoirs, papilles ingénieuses dont l'admirable mécanisme est dans le domaine du microscope de Raspail, et desquels j'attends la description, qui me semble d'une urgente utilité. Demeurons sur ce terrain.
Le mouvement des différentes mucosités, merveilleuse pulpe placée entre le sang et les nerfs, est l'une des circulations humaines les plus habilement composées. Ces mucosités sont si essentielles à l'harmonie intérieure de notre machine, que, dans les violentes émotions, il s'en fait en nous un rappel violent pour soutenir leur choc à quelque centre inconnu
Savoureux, n'est-ce-pas? C'est tout à la fin
- Spoiler:
Il y a aussi dans ce texte, assez , cette privation totale de nourriture hormis manger du cacao ou du café exclusivement, pour observer comment les gens vont mourir
Mégalopin- Messages : 4729
Date d'inscription : 05/11/2010
Re: Arrêt du tabac.
oui tout est incroyablement profond dans ce texte, merci encore pour la découverte
Re: Arrêt du tabac.
guyom zigre doUx a écrit: oui tout est incroyablement profond dans ce texte, merci encore pour la découverte
Mégalopin- Messages : 4729
Date d'inscription : 05/11/2010
Localisation : Fils de Butte
Re: Arrêt du tabac.
https://www.gov.uk/government/uploads/system/uploads/attachment_data/file/457102/Ecigarettes_an_evidence_update_A_report_commissioned_by_Public_Health_England_FINAL.pdf
Rapport britannique sur l'e-cig :
Grosso merdo, les rédacteurs (qui sont loin d'être des tanches, sérieusement, à part les français, en épidémio je respecte que les anglais) conseillent d'utiliser massivement les cigarettes électroniques pour faire baisser la consommation de tabac (premier vecteur de mortalité dans les pays indu).
Rapport britannique sur l'e-cig :
Grosso merdo, les rédacteurs (qui sont loin d'être des tanches, sérieusement, à part les français, en épidémio je respecte que les anglais) conseillent d'utiliser massivement les cigarettes électroniques pour faire baisser la consommation de tabac (premier vecteur de mortalité dans les pays indu).
Invité- Invité
Re: Arrêt du tabac.
Pour reprendre ce qu'à déjà écrit oufy-dame, tant que le fumeur n'est pas capable de résoudre les problèmes qui le poussent à fumer : stress, anxiété,etc,etc..., il est complètement idiot de vouloir arrêter de fumer car généralement les rechutes sont très fréquentes, et je ne parle même pas de ceux qui ont réussi à arrêter de fumer, mais qui vont ramasser grave avec d'autres problèmes pour compenser...
A propos de la cigarette électronique, là encore, je ne vois pas l'intérêt de remplacer une saloperie par une autre saloperie, c'est comme un obèse qui pour maigrir qui va acheter son pack de bouteilles de soda sans sucres au lieu d'acheter un pack normal, c'est au moins autant voir plus nocif, tout ces produits sans sucres, 0% de matières grasses, etc...
La très grande majorité des fabricants s'en branle comme de l'an 40 de votre santé, ce qui les intéresse, c'est le fric uniquement.
A propos de la cigarette électronique, là encore, je ne vois pas l'intérêt de remplacer une saloperie par une autre saloperie, c'est comme un obèse qui pour maigrir qui va acheter son pack de bouteilles de soda sans sucres au lieu d'acheter un pack normal, c'est au moins autant voir plus nocif, tout ces produits sans sucres, 0% de matières grasses, etc...
La très grande majorité des fabricants s'en branle comme de l'an 40 de votre santé, ce qui les intéresse, c'est le fric uniquement.
Invité- Invité
Re: Arrêt du tabac.
Big +1 sur le message de Lord Brett ci dessus.
J'ai personnellement commencé à stopper progressivement mais continuais à clopper de temps en temps de façon mine de rien assez régulière.
J'ai réellement arrêté en me lancant à fond dans le sport et la montagne, qui au delà de l'effort physique et le besoin de souffle/cardio, m'ont réglé bien d'autres problèmes (rapport au consumérisme, bruit, pollution, l'heure et le temps qui passe, etc)
Bonne chance à ceux qui sont en train de se battre contre la cloppe !
J'ai personnellement commencé à stopper progressivement mais continuais à clopper de temps en temps de façon mine de rien assez régulière.
J'ai réellement arrêté en me lancant à fond dans le sport et la montagne, qui au delà de l'effort physique et le besoin de souffle/cardio, m'ont réglé bien d'autres problèmes (rapport au consumérisme, bruit, pollution, l'heure et le temps qui passe, etc)
Bonne chance à ceux qui sont en train de se battre contre la cloppe !
Re: Arrêt du tabac.
Moi, je tente de me battre contre la clope... de mes voisins fumeurs. C'est tous les jours de tôt le matin à tard le soir, ça pue en permanence chez moi et c'est invivable
Emeraude- Messages : 185
Date d'inscription : 30/03/2014
Localisation : Ma branche
Re: Arrêt du tabac.
La cigarette électronique, ça fonctionne bien pour arrêter de fumer.
C'est beaucoup moins cher que le tabac, et puis on peut sélectionner des saveurs et surtout le taux de nicotine.
C'est beaucoup moins cher que le tabac, et puis on peut sélectionner des saveurs et surtout le taux de nicotine.
Yul- Messages : 4076
Date d'inscription : 14/06/2014
Age : 40
Localisation : Dieppe
Re: Arrêt du tabac.
...et c'est surtout infiniment moins dangereux que la clope, sachant qu'il n'y a pas de combustion et pas d'additifs.
On peut réduire les risques au maximum en fabriquant ses propres liquides, comme ça on contrôle mieux ce qu'on inhale.
J'ai arrêté de fumer quasi dans la soirée où j'ai acheté mon premier vapo.
Par contre, c'est certain, on entretient notre addiction à la nicotine, mais sachant qu'elle n'est pas dangereuse en elle-même, j'ai envie de dire : et alors ?
On peut réduire les risques au maximum en fabriquant ses propres liquides, comme ça on contrôle mieux ce qu'on inhale.
J'ai arrêté de fumer quasi dans la soirée où j'ai acheté mon premier vapo.
Par contre, c'est certain, on entretient notre addiction à la nicotine, mais sachant qu'elle n'est pas dangereuse en elle-même, j'ai envie de dire : et alors ?
Invité- Invité
Re: Arrêt du tabac.
Idem: après une grosse année à essayer d'arrêter, alternant arrêts de deux semaines grand max (sans parler du manque, de l'anxiété, d'une fatigue intense...) et reprise, après avoir expérimenté pas mal de pistes: hypnose, course, nicorette (sous toutes ses formes), huiles essentielles (sous plusieurs formes aussi), bâtons de réglisse à machouiller (beurk), homéopathie, volonté de plus en plus vacillante, arrêt net (sans aucune béquille), divers tabacs sans additifs, moins de clopes, clopes ultra fines, tabac le plus dégueulasse possible etc., un an à lutter, à me dire que je manquais atrocement de volonté, tout ça pour arrêter non pas du jour au lendemain mais d'une minute à l'autre grâce à la cigarette électronique. J'avais jamais voulu essayer, je pensais que ce n'était qu'un gadget; et idem que Lord Brett, je ne voulais pas passer d'une dépendance à une autre. Sauf que cette dépendance-là a été la seule à me sortir du tabac et, étrangement, à m'en dégoûter (nicorette, même en patchs, ne m'avait jamais fait cet effet-là... au contraire). C'est sûr, c'est pas une panacée, mais ça peut déjà être un pas vers un arrêt définitif.
Parfois j'aimerais essayer les bars à oxygène, comme il y a au Japon, je crois. Je me demande si ça ne pourrait pas être une meilleure alternative. Quelqu'un a-t-il déjà essayé?
Parfois j'aimerais essayer les bars à oxygène, comme il y a au Japon, je crois. Je me demande si ça ne pourrait pas être une meilleure alternative. Quelqu'un a-t-il déjà essayé?
C- Messages : 268
Date d'inscription : 11/11/2015
Re: Arrêt du tabac.
J'ai une méthode imparable (qui ne m'empêche pas les rechutes tous les 2 ou 3 ans en cas de gros coup dur) :
1- cigarette électronique pour se déshabituer à fumer du papier brûlé et du tabac séché car c'est vraiment dégueulasse. A chaque fois, je me demande comment j'ai pu m'habituer à un truc aussi dégueulasse.
2- après quelques semaines ou quelques mois, je finis définitivement le travail avec "ma méthode simple pour arrêter de fumer" d'Allan Carr, que je lis en une journée. Le lendemain, je ne fume plus. C'est radical.
1- cigarette électronique pour se déshabituer à fumer du papier brûlé et du tabac séché car c'est vraiment dégueulasse. A chaque fois, je me demande comment j'ai pu m'habituer à un truc aussi dégueulasse.
2- après quelques semaines ou quelques mois, je finis définitivement le travail avec "ma méthode simple pour arrêter de fumer" d'Allan Carr, que je lis en une journée. Le lendemain, je ne fume plus. C'est radical.
Invité- Invité
Re: Arrêt du tabac.
allencarr.fr
Quand on ne connaît pas et que l'on essaie, c'est juste stupéfiant.
Quand on ne connaît pas et que l'on essaie, c'est juste stupéfiant.
Invité- Invité
Re: Arrêt du tabac.
La e-cig me convient très bien pour l'instant, mon objectif est de l'arrêter quand j'aurai franchi un gros cap dans ma vie, c'est-à-dire au printemps. Dans le cas du tabac/vape, je pense qu'il faut prendre son temps, sinon on replonge.
C- Messages : 268
Date d'inscription : 11/11/2015
Re: Arrêt du tabac.
J'ai vapoté pendant 10 mois avant d'arrêter. Et j'ai arrêté pour des raisons professionnelles (pas de vapotage au travail !) sans quoi, je n'aurais eu que très peu de raison d'arrêter l'e-cigarette.
Hormis le petit budget (qui reste tout de même un budget, on peut toujours faire un ou deux bon resto à la place chaque mois), le seul point noir que je voyais à la cigarette électronique, c'est le fait de l'avoir tout le temps à la bouche. Tout le temps !
Et il m'a fallu passer aux dernières technologies d'e-cigarettes pour y trouver mon compte. Avec les premiers modèles, j'avais du mal à me passer de la cigarette "papier-journal-brulé".
Hormis le petit budget (qui reste tout de même un budget, on peut toujours faire un ou deux bon resto à la place chaque mois), le seul point noir que je voyais à la cigarette électronique, c'est le fait de l'avoir tout le temps à la bouche. Tout le temps !
Et il m'a fallu passer aux dernières technologies d'e-cigarettes pour y trouver mon compte. Avec les premiers modèles, j'avais du mal à me passer de la cigarette "papier-journal-brulé".
Invité- Invité
Re: Arrêt du tabac.
Je n'ai pas eu de grande difficulté à arrêter de fumer. Il faut dire que j'avais commencé à 30 ans et que je n'étais pas très dépendant physiquement. Une fois j'ai arrêté cinq mois sans rien prendre, une autre fois huit ans à l'aide de gommes nicotinées, parce que je m'étais tout de même senti diminué la première fois sur le plan de la motivation à faire grand-chose dans cet état de sevrage. Et puis j'ai repris, en espérant retrouver cet état si particulier que j'avais connu en fumant les deux premières années. Cela n'a pas été le cas. Au bout de deux ans, j'ai opté pour la cigarette électronique, parce que fumer, c'est vraiment trop dégueulasse. Je pourrais m'en passer, mais je me demande toujours si la nicotine n'est pas utile pour la motivation. Et je ne parviens pas à conclure.
Pieyre- Messages : 20908
Date d'inscription : 17/03/2012
Localisation : Quartier Latin
Re: Arrêt du tabac.
Pendant la période de sevrage, les 2 fois où j'ai arrêté sur de grosses périodes, j'ai fait du sport pour recouvrir l'ennui et pour perdre les 2 ou 3 kg compensés.
Et j'ai ensuite continué le sport, ce qui a été finalement très bénéfique.
Et j'ai ensuite continué le sport, ce qui a été finalement très bénéfique.
Invité- Invité
Re: Arrêt du tabac.
Nukzak: Quand j'ai commencé à penser à arrêter de fumer, j'ai changé mes habitudes: ne fumer qu'en extérieur; j'ai poursuivi de la sorte avec l'e-cig. Elle reste sagement posée en attendant (elle non plus n'a pas de dépendance envers moi ).
Pieyre: J'ai aussi commencé tard à fumer (quelle idée...). Je m'interroge aussi souvent quant à la motivation que la nicotine peut apporter. J'ai réalisé diverses expériences sur moi-même (on s'amuse comme on peut) et en fait : aucun rapport! (Pas me concernant, en tout cas.) La vraie motivation vient de l'urgence. C'est la seule et réelle cause, à mon sens. C'est aussi le seul et unique but recherché, grosse bouffée de challenge/voire de mission impossible donnée au cerveau.
Pieyre: J'ai aussi commencé tard à fumer (quelle idée...). Je m'interroge aussi souvent quant à la motivation que la nicotine peut apporter. J'ai réalisé diverses expériences sur moi-même (on s'amuse comme on peut) et en fait : aucun rapport! (Pas me concernant, en tout cas.) La vraie motivation vient de l'urgence. C'est la seule et réelle cause, à mon sens. C'est aussi le seul et unique but recherché, grosse bouffée de challenge/voire de mission impossible donnée au cerveau.
C- Messages : 268
Date d'inscription : 11/11/2015
Re: Arrêt du tabac.
Pour moi aussi la motivation vient de l'urgence. Mais il est difficile d'attendre que l'urgence vienne. Alors il me faut quelque chose en permanence, que ce soit le tabac (je ne fumais qu'à l'intérieur; quand je bouge ou que je suis au contact des gens, la motivation est suffisante), l'alcool, la nourriture ou n'importe quoi. Depuis que je suis adolescent, je me sens en manque de quelque chose.
Pieyre- Messages : 20908
Date d'inscription : 17/03/2012
Localisation : Quartier Latin
Re: Arrêt du tabac.
J'ai de la chance donc: j'ai souvent des moments d'urgence! (j'y mets beaucoup du mien, en même temps )
Curtae nescio quid semper abest rei, comme disait l'autre !
Tente le sport, peut-être? Juste courir une minute, à ton maximum par contre, peut suffire.
Curtae nescio quid semper abest rei, comme disait l'autre !
Tente le sport, peut-être? Juste courir une minute, à ton maximum par contre, peut suffire.
C- Messages : 268
Date d'inscription : 11/11/2015
Re: Arrêt du tabac.
Je cours une heure tous les matins vers 5h. Mais cela ne suffit pas. Je passe la plus grande partie de ma journée à ne rien faire. Pourquoi agir en effet quand on n'a guère de besoins, juste des aspirations élevées qui ne sont jamais urgentes ? À part avec une molécule, ou avec un produit comme l'ont été le tabac ou l'alcool, je ne vois pas de salut.
Et merci pour la citation d'Horace !
Et merci pour la citation d'Horace !
Dernière édition par Pieyre le Dim 13 Déc 2015 - 14:19, édité 1 fois (Raison : oubli d'un mot)
Pieyre- Messages : 20908
Date d'inscription : 17/03/2012
Localisation : Quartier Latin
Re: Arrêt du tabac.
C'est à toi de te créer cette urgence, alors.
Il y a d'autres façons de se mettre le cerveau à l'envers, ou de le mettre assez à distance pour avoir les idées plus claires, ou moins, ou plus sombres, ou pas: c'est ne pas succomber à l'appel de Morphée. C'est pas franchement conseillé, mais je trouve cet état similaire à d'autres.
Il y a d'autres façons de se mettre le cerveau à l'envers, ou de le mettre assez à distance pour avoir les idées plus claires, ou moins, ou plus sombres, ou pas: c'est ne pas succomber à l'appel de Morphée. C'est pas franchement conseillé, mais je trouve cet état similaire à d'autres.
Dernière édition par C le Dim 13 Déc 2015 - 15:37, édité 1 fois
C- Messages : 268
Date d'inscription : 11/11/2015
Re: Arrêt du tabac.
Pieyre a écrit:Je cours une heure tous les matins vers 5h. Mais cela ne suffit pas. Je passe la plus grande partie de ma journée à ne rien faire. Pourquoi agir en effet quand on n'a guère de besoins, juste des aspirations élevées qui ne sont jamais urgentes ?
Et en général, plus elles sont élevées, moins elles sont assouvies.
Invité- Invité
Re: Arrêt du tabac.
Nukzak a écrit:allencarr.fr
Quand on ne connaît pas et que l'on essaie, c'est juste stupéfiant.
Très utile pour moi aussi.
Arrêt de la cigarette après 17 ans comme grande fumeuse. Rien de plus mais des états nerveux impressionnants pendant 3 mois.
Ma plus grande joie est de l'avoir offert à ma cousine, seule autre fumeuse de ma connaissance à me concurrencer en nombre de paquets/jour, et d'avoir découvert 3 mois plus tard qu'elle avait arrêté.
Pythie- Messages : 126
Date d'inscription : 29/03/2015
Re: Arrêt du tabac.
.
Dernière édition par Rapha31 le Mer 6 Avr 2016 - 16:19, édité 2 fois (Raison : comme ca parce que j'ai envie)
Invité- Invité
Re: Arrêt du tabac.
Je suis une fumeuse qui a commencé récemment. J'ai déjà tenté d'arrêter 3 fois depuis que j'ai commencé, càd depuis 1 an 1/2.
Le problème c'est que ça vient compenser un mal être que j'ai pas encore bien cerné. Donc toute tentative d'arrêter échoue car je n'ai pas encore trouvé la motivation profonde !
Mais de toute façon, mon corps ne le supportant pas bien, je veux arrêter. Reste à savoir quand !!!
Le problème c'est que ça vient compenser un mal être que j'ai pas encore bien cerné. Donc toute tentative d'arrêter échoue car je n'ai pas encore trouvé la motivation profonde !
Mais de toute façon, mon corps ne le supportant pas bien, je veux arrêter. Reste à savoir quand !!!
Invité- Invité
Re: Arrêt du tabac.
Bjr,
Un site internet m'avait bcp aidée pendant ma période de sevrage. Il y avait quantité d'informations intéressantes et quand j'avais envie de fumer, j'allais y faire un tour au lieu de céder à la tentaculaire tentation.
3wstoptiretdu6tabacpointch. -peux pas encore mettre de lien-
Perso j'ai arrêté deux fois.
La première fois, après 10 ans de tabagisme, en bénéficiant de techniques comportementalistes. Je n'avais eu aucun trouble au sevrage à part des nuits écourtées pendant 2 ou 3 mois mais malgré le manque de sommeil, j'étais en pleine forme. Mais je n'ai tenu que 4 mois.
La deuxième fois, après 25 ans de tabagisme.
Là, j'ai mis le paquet: champix+tcc+isolement social+toutes les astuces piochées de ci de là. Je me suis mise en mode "m'emmerdez pas, j'arrête de fumer!". Et ça a marché. Je n'ai plus jamais eu envie de fumer. J'ai la chance aussi de vivre dans une ambiance sans plus aucun fumeur autour de moi.
Ça fait plus de 8 ans.
Un site internet m'avait bcp aidée pendant ma période de sevrage. Il y avait quantité d'informations intéressantes et quand j'avais envie de fumer, j'allais y faire un tour au lieu de céder à la tentaculaire tentation.
3wstoptiretdu6tabacpointch. -peux pas encore mettre de lien-
Perso j'ai arrêté deux fois.
La première fois, après 10 ans de tabagisme, en bénéficiant de techniques comportementalistes. Je n'avais eu aucun trouble au sevrage à part des nuits écourtées pendant 2 ou 3 mois mais malgré le manque de sommeil, j'étais en pleine forme. Mais je n'ai tenu que 4 mois.
La deuxième fois, après 25 ans de tabagisme.
Là, j'ai mis le paquet: champix+tcc+isolement social+toutes les astuces piochées de ci de là. Je me suis mise en mode "m'emmerdez pas, j'arrête de fumer!". Et ça a marché. Je n'ai plus jamais eu envie de fumer. J'ai la chance aussi de vivre dans une ambiance sans plus aucun fumeur autour de moi.
Ça fait plus de 8 ans.
Invité- Invité
Re: Arrêt du tabac.
J'ai commencé à fumer à quinze ans, vers la fin du collège, et j'ai fumé de plus en plus jusqu'à mes vingt et un an, où je fumais jusqu'à un paquet par jour. Je buvais beaucoup aussi, et je consommais des drogues. J'étais aussi très malheureux et dépressif, c'est sans doute lié. Et puis j'ai arrêté du jour au lendemain à vingt-et-un an, pendant l'été. C'était extrême, mais la diminution progressive ne fonctionnait pas pour moi. Depuis, j'ai re-fumé quelques fois, une cigarette par ci, une cigarette par là, et quand j'étais à nouveau assez mal, en pleine thérapie psychanalytique, je me suis remis à fumer un mois ou deux. Globalement je ne fume pas. Je ne me souviens même pas à quand remonte ma dernière cigarette. Je n'en ressens plus le besoin. Parfois je me demande comment ce serait d'en fumer une, plutôt par nostalgie, ou même pour la satisfaction de constater que je n'en ai plus besoin. L'arrêt du tabac est physiquement assez étrange, j'avais la bouche sèche, mal aux yeux, mal à la tête, c'est là où on se rend compte de ce qu'est la dépendance et le sevrage, et à quel point la nicotine est une drogue. Je le vivais comme une expérience. Et puis ces symptômes cessent peu à peu, l'envie se fait chaque jour moins forte jusqu'à disparaître. C'est une nouvelle liberté...
Princeton- Messages : 1367
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Age : 35
Localisation : Paris
Re: Arrêt du tabac.
Lors de mon premier arrêt du tabac, durant cinq mois, je l'ai vécu comme une expérience moi aussi. J'avais un peu mal à la gorge et à la tête, et davantage faim que d'habitude, mais je considérais cela avec un certain détachement, c'est-à-dire que je faisais comme si cet état n'était pas relié au manque, pour ne pas qu'un mécanisme me faisant irrésistiblement désirer fumer s'enclenche. Aussi c'est de façon intellectuelle que j'établissais le lien (quand je ne l'oubliais pas), avec la satisfaction de dominer mon corps. Et j'avais même l'impression parfois qu'éprouver cette gêne, heureusement légère car je ne suis pas très dépendant à la base, c'était peut-être plus motivant dans mes activités ordinaires que ne rien éprouver du tout.
Aussi le problème ne résidait pas dans les moments où la gêne était présente, qui témoignait en quelque sorte que mon corps luttait, mais dans l'attente interminable de me sentir à nouveau pleinement moi-même. J'avais entendu ou lu qu'il fallait trois mois pour être sorti d'affaire... Mais je me sentais encore dans un état de motivation insatisfaisant, davantage qu'avant de fumer me semblait-il. Alors six mois, un an ? Combien de temps fallait-il attendre ? Je n'éprouvais plus de gêne physique mais j'avais toujours un doute...
Aussi, lors de mon second arrêt, j'ai préféré recourir à un substitut nicotinique, qui me préservait de cet état d'attente, de démotivation, d'envie de dormir plus fréquente, etc.
Aussi le problème ne résidait pas dans les moments où la gêne était présente, qui témoignait en quelque sorte que mon corps luttait, mais dans l'attente interminable de me sentir à nouveau pleinement moi-même. J'avais entendu ou lu qu'il fallait trois mois pour être sorti d'affaire... Mais je me sentais encore dans un état de motivation insatisfaisant, davantage qu'avant de fumer me semblait-il. Alors six mois, un an ? Combien de temps fallait-il attendre ? Je n'éprouvais plus de gêne physique mais j'avais toujours un doute...
Aussi, lors de mon second arrêt, j'ai préféré recourir à un substitut nicotinique, qui me préservait de cet état d'attente, de démotivation, d'envie de dormir plus fréquente, etc.
Pieyre- Messages : 20908
Date d'inscription : 17/03/2012
Localisation : Quartier Latin
Re: Arrêt du tabac.
Pieyre a écrit:Lors de mon premier arrêt du tabac, durant cinq mois, je l'ai vécu comme une expérience moi aussi. J'avais un peu mal à la gorge et à la tête, et davantage faim que d'habitude, mais je considérais cela avec un certain détachement, c'est-à-dire que je faisais comme si cet état n'était pas relié au manque, pour ne pas qu'un mécanisme me faisant irrésistiblement désirer fumer s'enclenche. Aussi c'est de façon intellectuelle que j'établissais le lien (quand je ne l'oubliais pas), avec la satisfaction de dominer mon corps.
Moi aussi, je le détachais mentalement de la cigarette ou plutôt de son manque. Et j'éprouvais du plaisir à cette situation, à dominer mon corps par l'esprit comme tu dis, à faire ce que je voulais, mais je pense que dans mon cas c'était aussi teinté d'un certain masochisme, qui m'était bénéfique pour le coup. Je le voyais comme une lutte épique, j'écoutais souvent la chanson "I'm not afraid" de Eminem, ce qui faisait rire mes collègues de bureau. Mine de rien cette expérience m'a permis de constater que j'avais une forte volonté et des moyens de la respecter.
J'utilisais plein de mécanismes de défense, le plus efficace était que je m'étais persuadé que je ne fumais pas. Dans ma tête, quand j'avais envie de fumer, je me disais comme par réaction, comme une évidence : ah mais non, puisque je ne fume pas ! J'ai aussi utilisé au début la technique de la substitution, je faisais comme si mon mal-être physique était dû à une souffrance amoureuse, et je faisais comme si l'être aimé en question, pour lequel je grossissais à dessein mes sentiments et mon infatuation, m'avait demandé de ne plus fumer par amour pour lui. Autant dire que cette technique aussi était efficace et rejoignait la lutte épique. Mon imagination m'a bien servi. Je faisais comme si fumer lui aurait fait du mal, l'aurait affreusement déçu. D'ailleurs quand j'ai eu envie d'arrêter pour la première fois, c'est parce que je ne pouvais pas m'empêcher de fumer dans le lit où nous étions alors qu'il ne fume pas. J'ai eu honte et je me suis senti coupable.
Princeton- Messages : 1367
Date d'inscription : 09/03/2014
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Re: Arrêt du tabac.
@Pieyre
Pour ce qui concerne l'impact sur la motivation que tu relèves, j'ai pour ma part ressenti que la cigarette était souvent là pour me motiver, ou me donner du courage pour les corvées, pour tout ce que je devais faire sans désir, juste par obligation. Que tu relèves ça est intéressant car aujourd'hui, et depuis que j'ai arrêté, je constate que je procrastine bien plus qu'avant pour tout ce registre là.
Pour ce qui concerne par contre mes motivations profondes, elles restent bien vivantes et non pas besoin de la nicotine.
Pour ce qui concerne l'impact sur la motivation que tu relèves, j'ai pour ma part ressenti que la cigarette était souvent là pour me motiver, ou me donner du courage pour les corvées, pour tout ce que je devais faire sans désir, juste par obligation. Que tu relèves ça est intéressant car aujourd'hui, et depuis que j'ai arrêté, je constate que je procrastine bien plus qu'avant pour tout ce registre là.
Pour ce qui concerne par contre mes motivations profondes, elles restent bien vivantes et non pas besoin de la nicotine.
Invité- Invité
Re: Arrêt du tabac.
Au fait, ci-après deux vidéos qui me semblent assez pertinentes à propos des addictions :
Princeton- Messages : 1367
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Localisation : Paris
Re: Arrêt du tabac.
Eh bien je suis content de constater que je ne suis pas le seul à fonctionner ainsi. Être différent des autres, c'est satisfaisant dans une certaine mesure, mais pas au point de ne pouvoir partager ce que l'on est avec personne.Princeton :
Moi aussi, je le détachais mentalement de la cigarette ou plutôt de son manque. Et j'éprouvais du plaisir à cette situation, à dominer mon corps par l'esprit comme tu dis, à faire ce que je voulais, mais je pense que dans mon cas c'était aussi teinté d'un certain masochisme, qui m'était bénéfique pour le coup. Je le voyais comme une lutte épique, j'écoutais souvent la chanson "I'm not afraid" de Eminem, ce qui faisait rire mes collègues de bureau. Mine de rien cette expérience m'a permis de constater que j'avais une forte volonté et des moyens de la respecter.
Du côté du masochisme, il y avait un peu de cela chez moi aussi, enfin dans le sens de l'endurcissement; ce ne serait pas me causer du mal pour le mal. Ainsi il m'arrivait de sauter un repas, alors que le manque de tabac me donnait déjà faim, et d'être satisfait de bien le supporter. C'était une sorte de défi envers le manque.
Concernant la volonté, cela a toujours été un problème pour moi. J'ai une motivation extrêmement faible, ce qui s'apparente à un manque de volonté. Aussi le fait de pouvoir m'imposer des contraintes ou des règles de vie a été bénéfique dans la perspective de valider l'impression que j'avais une volonté suffisante s'il s'agissait de réaliser ce qui m'importait vraiment.
C'est très intéressant. Mais je dois dire que je n'ai pas eu recours à autant d'imagination. Sans doute que mon manque n'était pas si fort, et que l'implicite me suffisait. Là où je me reconnais, c'est qu'il m'arrive de m'imaginer que je suis avec une personne aimée pour me sentir mieux sur le plan de la motivation. J'avais même développé une sorte de méthode qu'il faudra que j'expose un jour ici.J'utilisais plein de mécanismes de défense, le plus efficace était que je m'étais persuadé que je ne fumais pas. Dans ma tête, quand j'avais envie de fumer, je me disais comme par réaction, comme une évidence : ah mais non, puisque je ne fume pas ! J'ai aussi utilisé au début la technique de la substitution, je faisais comme si mon mal-être physique était dû à une souffrance amoureuse, et je faisais comme si l'être aimé en question, pour lequel je grossissais à dessein mes sentiments et mon infatuation, m'avait demandé de ne plus fumer par amour pour lui. Autant dire que cette technique aussi était efficace et rejoignait la lutte épique. Mon imagination m'a bien servi.
En effet, je distingue moi aussi entre ma volonté immédiate et ma volonté à plus long terme, c'est-à-dire des motivations superficielles et des motivations profondes.MjA :
Pour ce qui concerne l'impact sur la motivation que tu relèves, j'ai pour ma part ressenti que la cigarette était souvent là pour me motiver, ou me donner du courage pour les corvées, pour tout ce que je devais faire sans désir, juste par obligation. Que tu relèves ça est intéressant car aujourd'hui, et depuis que j'ai arrêté, je constate que je procrastine bien plus qu'avant pour tout ce registre là.
Pour ce qui concerne par contre mes motivations profondes, elles restent bien vivantes et non pas besoin de la nicotine.
Mais il n'empêche que la volonté, ce n'est pas uniquement de l'ordre d'un libre arbitre métaphysique. Il y a des conditions déterminantes, qui peuvent tenir aux circonstances de la vie mais qui sont avant tout neurologiques; c'est-à-dire que l'influence les substances que l'on prend, à but de performance ou simplement pour pallier un manque, est important.
Le tabac m'a fait au départ un effet extraordinaire. Je me sentais plus motivé, plus déterminé, voire même de façon excessive. Et puis c'est passé, pour ne jamais revenir, ou de façon très atténuée. Aujourd'hui je pratique la cigarette électronique, mais je ne suis pas sûr que la nicotine que j'inhale ait un effet intéressant. Quand j'arrête une semaine je ne ressens pas de manque, mais j'ai hâte de reprendre, comme si j'allais être un peu plus motivé. Et puis, quand je reprends, il ne se passe rien de plus.
Pieyre- Messages : 20908
Date d'inscription : 17/03/2012
Localisation : Quartier Latin
Re: Arrêt du tabac.
Est-ce que ce n'est pas un signe d'une dépendance qui persiste à bas bruit?Pieyre a écrit:... j'ai hâte de reprendre... Et puis quand j'en reprends, il ne se passe rien de plus
Quand on touche aux circuits dopaminergiques, ce que fait la cigarette de multiples façons (par la voie chimique directe via la nicotine, par la voie comportementale qui active la voie chimique qui ... etc, etc), il n'est guère question de parler de libre-arbitre.
Il me reste encore quelques débris installés au fond de ma mémoire qui activent, réveillent l'envie de fumer. Quand par exemple je me rapproche d'un bureau de tabac que je fréquentais très régulièrement (et parfois ça date de plus de 30 ans), ma mémoire active un ti quelque chose qui arrive parfois à provoquer encore l'envie de fumer. Ça m'arrive quand je retourne dans une ville où j'avais vécue quand je fumais, je passe dans une rue, je me ballade tranquillement et puis j'ai une soudaine envie de fumer. Et paf! je tombe sur le bureau de tabac où je m'approvisionnais. J'avais parfois pourtant complètement oublié que j'avais vécu dans telle rue pendant qqs mois...
Prendre conscience et comprendre comment la dépendance à la cigarette s'était inscrite dans mon cerveau m'a bcp aidé à défaire le cercle vicieux. C'est ce qui m'avait fait choisir le champix comme aide. C'est très efficace mais je conseille de ne le prendre qui si vous êtes suivi par quelqu'un qui le connait très bien et en a une bonne expérience. A l'époque (2007), très peu de médecins connaissaient cette molécule qui venait de sortir et c'était pas rassurant, j'en ai d'ailleurs fait les frais. Maintenant, il y a plus de recul et j'espère qu'ils sont mieux informés.
Invité- Invité
Re: Arrêt du tabac.
Le libre arbitre, ce n'est pas de faire ce qu'on veut; c'est juste la possibilité de le faire si une fenêtre se libère. Aussi aucune contrainte qui pèse sur nous ne peut l'atteindre.
Alors je conserverai sans doute toute ma vie une dépendance psychique relativement au fait de fumer. Mais, d'un point de vue physique, c'est plus incertain. Tout est physique à un certain niveau, bien sûr, et il faut bien que ce soit la nicotine, ou l'une des nombreuses substances présentes dans le tabac, qui ait agi sur mon organisme pour enclencher le processus. Mais, désormais, je ne suis pas sûr qu'il y ait un effet physique sensible. J'y crois encore parce que, lorsque j'ai utilisé pour la première fois une cigarette électronique, après un temps sans fumer, j'ai eu en m'endormant l'un de ces rêves un peu bizarre qu'il m'arrivait de faire quand je fumais de façon excessive. Mais, à l'état de veille, c'est plus douteux. Peut-être que cela soutient ma motivation, et peut-être pas tant que cela, voire même y soit contraire désormais, comme j'en ai eu l'impression parfois.
D'ailleurs je préférerais être dépendant. Je n'ai jamais craint la dépendance en tant que telle, dans la mesure où, si l'on manque d'un produit, c'est qu'on y a trouvé un intérêt. Il y a deux problèmes liés à la dépendance : les conséquences propres au produit (le cancer pour le tabac) et les inconvénients d'être en manque. Quand le produit n'a pas de conséquences fâcheuses et que l'on peut s'arrêter sans trop de peine, la dépendance n'est que l'indice de l'efficacité de ce produit.
Alors je conserverai sans doute toute ma vie une dépendance psychique relativement au fait de fumer. Mais, d'un point de vue physique, c'est plus incertain. Tout est physique à un certain niveau, bien sûr, et il faut bien que ce soit la nicotine, ou l'une des nombreuses substances présentes dans le tabac, qui ait agi sur mon organisme pour enclencher le processus. Mais, désormais, je ne suis pas sûr qu'il y ait un effet physique sensible. J'y crois encore parce que, lorsque j'ai utilisé pour la première fois une cigarette électronique, après un temps sans fumer, j'ai eu en m'endormant l'un de ces rêves un peu bizarre qu'il m'arrivait de faire quand je fumais de façon excessive. Mais, à l'état de veille, c'est plus douteux. Peut-être que cela soutient ma motivation, et peut-être pas tant que cela, voire même y soit contraire désormais, comme j'en ai eu l'impression parfois.
D'ailleurs je préférerais être dépendant. Je n'ai jamais craint la dépendance en tant que telle, dans la mesure où, si l'on manque d'un produit, c'est qu'on y a trouvé un intérêt. Il y a deux problèmes liés à la dépendance : les conséquences propres au produit (le cancer pour le tabac) et les inconvénients d'être en manque. Quand le produit n'a pas de conséquences fâcheuses et que l'on peut s'arrêter sans trop de peine, la dépendance n'est que l'indice de l'efficacité de ce produit.
Pieyre- Messages : 20908
Date d'inscription : 17/03/2012
Localisation : Quartier Latin
Re: Arrêt du tabac.
Je ne comprends pas très bien ce que tu veux dire par là. Le libre arbitre est pour moi la possibilité d'acter un choix en état maximum de connaissance et conscience. Il est donc à mes yeux la cible de toutes les contraintes que nous ne conscientisons pas. Et en matière d'addiction ... le libre-arbitre a du pain sur la planche.Pieyre a écrit:Le libre arbitre, ce n'est pas de faire ce qu'on veut; c'est juste la possibilité de le faire si une fenêtre se libère. Aussi aucune contrainte qui pèse sur nous ne peut l'atteindre.
Mais, c'est peut-être un peu HS.
Je pense que j'aurais dû utiliser "accoutumance" associée à dépendance dans ce que tu décris. Si tu n'as plus les effets que tu avais connus dans les débuts de la nicotinisation, il s'agit d'une accoutumance, non? Et pour lutter contre ça, l'attitude habituelle est d'augmenter les doses, jusqu'à ce qu'un jour, le point de non retour s'installe pour entretenir la dépendance déjà en place. Le cercle vicieux alors se ferme. Il n'y a même plus les effets "bénéfiques" de la substance et on ne peut pourtant pas s'en passer. On ne peut plus alors parler de produits efficaces.
Invité- Invité
Re: Arrêt du tabac.
Bonjour,
Je viens de signer mes 1 ans sans tabac ! et c'est la première fois que j'atteins cette longévité, et le tout sans aucun produit. Auparavant, j'ai arrêté 3 fois environ 6 mois avec traitement de substitution.
Et là, rien, juste l'appli Kwitter pour m'aider (statistiques, petits conseils).
C'était le moment...
Concernant le Champix, tout ce que je sais de mon oncle qui en a pris est qu'il y a des effets secondaires non négligeables.
Je viens de signer mes 1 ans sans tabac ! et c'est la première fois que j'atteins cette longévité, et le tout sans aucun produit. Auparavant, j'ai arrêté 3 fois environ 6 mois avec traitement de substitution.
Et là, rien, juste l'appli Kwitter pour m'aider (statistiques, petits conseils).
C'était le moment...
Concernant le Champix, tout ce que je sais de mon oncle qui en a pris est qu'il y a des effets secondaires non négligeables.
un panda sinon rien- Messages : 285
Date d'inscription : 20/04/2015
Age : 40
Localisation : Ô mon pais
Re: Arrêt du tabac.
Un an!! Ça s'arrose!
Pour les un an, je me suis offert avec l'équivalent de l'argent en clopes non fumées, soit quatre cartouches de cigarettes par mois pdt un an, soit 2400€, un des voyages qui a été le plus bouleversant de ma vie!
Pour le champix, les effets secondaires les plus fréquents pour moi étaient les nausées et les cauchemars. J'ai diminué la dose de moitié et je n'ai plus eu de nausées, cela n'a rien changé pour les cauchemars, et j'en fais tjs bcp.
Le plus dur pour moi a été à l'arrêt au bout de 4 mois. Enoooormes insomnies. Je n'arrivais à m'assoupir qu'une heure grand max et encore pas toutes les nuits. Au bout de 15j, j'ai cru que j'allais péter un câble. Heureusement, je connaissais un bon psy qui a pigé vite ce qui se passait et qui a su me trouver un traitement efficace. En qqs jours c'était réglé et un mois après, j'ai arrêté ce traitement et tout s'est bien passé.
J'ai pris quelques petits, tout petits, kgs mais comme j'étais plutôt Jane Birkin que Marianne James, j'avais encore de la place dans le lit.
Pour les un an, je me suis offert avec l'équivalent de l'argent en clopes non fumées, soit quatre cartouches de cigarettes par mois pdt un an, soit 2400€, un des voyages qui a été le plus bouleversant de ma vie!
Pour le champix, les effets secondaires les plus fréquents pour moi étaient les nausées et les cauchemars. J'ai diminué la dose de moitié et je n'ai plus eu de nausées, cela n'a rien changé pour les cauchemars, et j'en fais tjs bcp.
Le plus dur pour moi a été à l'arrêt au bout de 4 mois. Enoooormes insomnies. Je n'arrivais à m'assoupir qu'une heure grand max et encore pas toutes les nuits. Au bout de 15j, j'ai cru que j'allais péter un câble. Heureusement, je connaissais un bon psy qui a pigé vite ce qui se passait et qui a su me trouver un traitement efficace. En qqs jours c'était réglé et un mois après, j'ai arrêté ce traitement et tout s'est bien passé.
J'ai pris quelques petits, tout petits, kgs mais comme j'étais plutôt Jane Birkin que Marianne James, j'avais encore de la place dans le lit.
Invité- Invité
Re: Arrêt du tabac.
Pour moi le libre arbitre ne correspond pas à la possibilité pratique d'effectuer un tel choix. Un prisonnier n'est pas libre de se déplacer mais il pourrait le faire s'il sortait. Une personne limitée par des contraintes psychiques n'est pas libre de désirer ce qu'elle désire, mais elle pourrait le faire si elle s'en affranchissait. C'est juste cela que j'associe au libre arbitre.MjA :
Le libre arbitre est pour moi la possibilité d'acter un choix en état maximum de connaissance et conscience.
J'ai arrêté de fumer durant des années. Quand j'ai repris, je n'ai pas retrouvé ce que j'avais ressenti initialement. Aussi il n'y avait plus de dépendance. Mais je conservais le désir de ce que j'avais ressenti. Et, avec la cigarette électronique, il y a encore moins de dépendance. Il doit y avoir un petit effet physique, mais à la façon d'un médicament.Je pense que j'aurais dû utiliser "accoutumance" associée à dépendance dans ce que tu décris. Si tu n'as plus les effets que tu avais connus dans les débuts de la nicotinisation, il s'agit d'une accoutumance, non? Et pour lutter contre ça, l'attitude habituelle est d'augmenter les doses, jusqu'à ce qu'un jour, le point de non retour s'installe pour entretenir la dépendance déjà en place. Le cercle vicieux alors se ferme. Il n'y a même plus les effets "bénéfiques" de la substance et on ne peut pourtant pas s'en passer. On ne peut plus alors parler de produits efficaces.
Pieyre- Messages : 20908
Date d'inscription : 17/03/2012
Localisation : Quartier Latin
Re: Arrêt du tabac.
Le libre arbitre... Il faudrait un sujet séparé rien que pour le thème. Je n'y crois pas non plus, au libre arbitre total. Indépendamment du fait qu'on est aussi, en partie, le fruit de notre expérience, nous sommes en permanence en interaction avec notre environnement.
Dans le cas de la dépendance nicotinique...
Dans le cas de la dépendance nicotinique...
Invité- Invité
Re: Arrêt du tabac.
Pour le libre arbitre plusieurs fils existent
_________________
IMPERATOR•KALTHU•CAESAR•DIVVS
Pour plus d'infos cliquez là -> Appel tigres XXX Règles de courtoisie XXX pour les nouveaux XXX C'est quoi les Tigres ? <-
Re: Arrêt du tabac.
Petits trucs et astuces pour aider à se déconditionner :
La cigarette du matin : attendre 5 minutes avant de l'allumer. Au bout d'une semaine, on passe à 15 minutes, puis une demi-heure, puis une heure. En fait l'envie forte dure peu. Si on apprend à respecter ces délais (quitte à fumer deux fois plus après), on annihile peu à peu les actions automatiques qui poussent à fumer.
La cigarette du café : idem. On attend entre le café et la clope et si possible, se brosser les dents entre le café et la clope pour que les goûts ne "s'appellent" pas l'un l'autre.
Cigarette et apéro : idem : on les sépare de 5 minutes, puis 15...etc.
La cigarette en voiture : si l'envie de fumer vous prend trop souvent : une règle : s'arrêter où vous pouvez pour fumer mais fumez en dehors de la voiture toutes les clopes que vous voulez. Du coup faut prévoir des délais supplémentaires pour les trajets.
Cigarette sociale (si elle existe encore) : ne pas fumer en présence de plus de 3 personnes.
En dehors de toutes ces règles, le nombre de cigarettes reste à volonté. Au bout de trois semaines/un mois en respectant strictement ces règles (et d'autres que vous pouvez créer en fonction de vos propres habitudes), on finit par être dé-pavlov-isés et on finit par poser et oublier le paquet.
C'est une expérience intéressante à mener ! J'ai testé, ça a marché, c'est pas cher, et c'est plus rigolo à plusieurs.
La cigarette du matin : attendre 5 minutes avant de l'allumer. Au bout d'une semaine, on passe à 15 minutes, puis une demi-heure, puis une heure. En fait l'envie forte dure peu. Si on apprend à respecter ces délais (quitte à fumer deux fois plus après), on annihile peu à peu les actions automatiques qui poussent à fumer.
La cigarette du café : idem. On attend entre le café et la clope et si possible, se brosser les dents entre le café et la clope pour que les goûts ne "s'appellent" pas l'un l'autre.
Cigarette et apéro : idem : on les sépare de 5 minutes, puis 15...etc.
La cigarette en voiture : si l'envie de fumer vous prend trop souvent : une règle : s'arrêter où vous pouvez pour fumer mais fumez en dehors de la voiture toutes les clopes que vous voulez. Du coup faut prévoir des délais supplémentaires pour les trajets.
Cigarette sociale (si elle existe encore) : ne pas fumer en présence de plus de 3 personnes.
En dehors de toutes ces règles, le nombre de cigarettes reste à volonté. Au bout de trois semaines/un mois en respectant strictement ces règles (et d'autres que vous pouvez créer en fonction de vos propres habitudes), on finit par être dé-pavlov-isés et on finit par poser et oublier le paquet.
C'est une expérience intéressante à mener ! J'ai testé, ça a marché, c'est pas cher, et c'est plus rigolo à plusieurs.
Invité- Invité
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