Arrêt du tabac.
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Arrêt du tabac.
Bon, j'ai fait un test sur Facebook pour avoir des témoignages de personnes ayant arrêté de fumer avec du Champix, j'ai eu le droit comme réponse ( de la part de quelqu'un qui n'a jamais fumé, évidemment ) : la volonté.
Êtes-vous zèbres et avez-vous arrêté de fumer ? Quelles ont été vos méthodes ? Car j'ai arrêté 3 fois, et au bout de 3 mois pile poil, je fais une dépression, ni plus, ni moins. Je n'étais à priori par dépressive avant de commencer, et je suis désormais sous AD et suivie en psychanalyse. Mais je conçois que la nicotine est une substance qui modifie le cerveau à jamais. Avez-vous des connaissances là-dessus ? J'aimerai un jour arrêter ( et arrêter de recevoir des conseils bidons de non-fumeurs )
Êtes-vous zèbres et avez-vous arrêté de fumer ? Quelles ont été vos méthodes ? Car j'ai arrêté 3 fois, et au bout de 3 mois pile poil, je fais une dépression, ni plus, ni moins. Je n'étais à priori par dépressive avant de commencer, et je suis désormais sous AD et suivie en psychanalyse. Mais je conçois que la nicotine est une substance qui modifie le cerveau à jamais. Avez-vous des connaissances là-dessus ? J'aimerai un jour arrêter ( et arrêter de recevoir des conseils bidons de non-fumeurs )
Invité- Invité
Re: Arrêt du tabac.
J'arrête 50 fois par jour sans aucune difficulté.
J'ai beaucoup de volonté.
J'ai beaucoup de volonté.
Invité- Invité
Re: Arrêt du tabac.
En plus le Champix risque de causer une dépression et des idées suicidaires. Mais je me dis que si je suis déjà en dépression, quel est le risque ? Je n'ai qu'à combiner les deux Puis il y a peut être plus de chance que je meure du tabac que du Champix.
Invité- Invité
Re: Arrêt du tabac.
Le tabac annihile les émotions. J'arrête demain, je me pends après-demain.
Que mon cancer, je ne sais pas quand il a prévu de se pointer, ce qui augmente considérablement mon espérance de vie.
Enfin, je parle pour les autres, je suis immortel jusqu'à preuve du contraire.
Que mon cancer, je ne sais pas quand il a prévu de se pointer, ce qui augmente considérablement mon espérance de vie.
Enfin, je parle pour les autres, je suis immortel jusqu'à preuve du contraire.
Invité- Invité
Re: Arrêt du tabac.
Bonsoir,
Champix, connais pas. Ne suis pas zèbre mais HQI ;-)
C connu (enfin, j'ai 46 ans, hein) que certaines personnes dépriment après l'arrêt du tabac, suis sincèrement désolée pour toi.
Le champix, il faudrait l'avis d'un médecin, voir d'un(e) psychiatre, au lieu de n'importe qui sur internet ;-)
Je n'ai jamais entendu dire que la nicotine est une substance qui modifie le cerveau à jamais : y a-t-il un consensus international des médecins là-dessus ?
Puisque tu demandes des conseils, je te suggère d'arrêter la psychanalyse et de faire une thérapie à l'efficacité nettement mieux prouvée (selon les troubles : vérifie).
Ce n'est pas un prblm de volonté, si c bien comme la boulimie : tu peux lire "Maigrir, c ds la tête" de G Apfeldorfer. A mon avis, il y a les mêmes principes à comprendre et appliquer pour le tabac que pour contrôler sa consommation alimentaire. Si le livre ne suffit pas (et si tu as plein de prblm à régler), voir l'AFTCC ? (EMDR et TCC : efficacité A si j'ai bien retenu le dernier livre de Gérard Lopez, janvier 2013).
Récemment dans une thèse de psychiatre sur l'hypnose et le tabac, il a rappelé le lien entre tabac et grande anxiété. Il s'agit donc bien de soigner la cause de l'addiction ou de la dépendance : trouver ce qui ne va pas en soi et ds son environnement et qui pousse à fumer ou commettre d'autres actes addictifs ou nocifs pour soi (et pour les autres au passage ;-)
D'après ce que j'ai lu, l'hypnose ne règle pas les prblm sur le long terme, elle ne guérit pas et elle est déconseillée dans certains cas (ex : la dissociation structurelle que seul un(e) bon(ne) psychotraumatologue peut évaluer).
Autre possibilité si ça te tente : la méditation de pleine conscience (laïque) contre le stress et la rechute dépressive (il y a des livres et des audioguides : John Kabat Zin, Christophe André...) : si tu arrives à faire le programme de 8 semaines (ou de te payer ça en groupe, selon tes préférences et possibilités), puis à continuer un peu chaque jour si besoin, tu devrais être vraiment plus zen et ralentir naturellement le tabac sans effort jusqu'à arrêter ? Je ne garantis rien, ne suis pas médecin, mais je suis de près les traitements qui obtiennent des résultats sur les prblm psy principalement (autant que je le peux, via les livres qui sortent ds les grandes librairies). Je sais que la méditation est en test par des médecins aussi pour la boulimie.
Ceci dit, puisque tu demandes nos expériences, je n'ai jamais fumé ni consommé autre chose de "mauvais", à part un peu trop de bouffe. Mais je trimbale trop de traumas pour guérir, donc la bouffe reste un petit symptôme parmi bcp d'autres bien plus graves.
Zut, je viens de réaliser que tu ne voulais pas de conseils bidons de non fumeurs, mais j'espère que tu as là bcp de pistes tout de même.
Bon courage :-)
Champix, connais pas. Ne suis pas zèbre mais HQI ;-)
C connu (enfin, j'ai 46 ans, hein) que certaines personnes dépriment après l'arrêt du tabac, suis sincèrement désolée pour toi.
Le champix, il faudrait l'avis d'un médecin, voir d'un(e) psychiatre, au lieu de n'importe qui sur internet ;-)
Je n'ai jamais entendu dire que la nicotine est une substance qui modifie le cerveau à jamais : y a-t-il un consensus international des médecins là-dessus ?
Puisque tu demandes des conseils, je te suggère d'arrêter la psychanalyse et de faire une thérapie à l'efficacité nettement mieux prouvée (selon les troubles : vérifie).
Ce n'est pas un prblm de volonté, si c bien comme la boulimie : tu peux lire "Maigrir, c ds la tête" de G Apfeldorfer. A mon avis, il y a les mêmes principes à comprendre et appliquer pour le tabac que pour contrôler sa consommation alimentaire. Si le livre ne suffit pas (et si tu as plein de prblm à régler), voir l'AFTCC ? (EMDR et TCC : efficacité A si j'ai bien retenu le dernier livre de Gérard Lopez, janvier 2013).
Récemment dans une thèse de psychiatre sur l'hypnose et le tabac, il a rappelé le lien entre tabac et grande anxiété. Il s'agit donc bien de soigner la cause de l'addiction ou de la dépendance : trouver ce qui ne va pas en soi et ds son environnement et qui pousse à fumer ou commettre d'autres actes addictifs ou nocifs pour soi (et pour les autres au passage ;-)
D'après ce que j'ai lu, l'hypnose ne règle pas les prblm sur le long terme, elle ne guérit pas et elle est déconseillée dans certains cas (ex : la dissociation structurelle que seul un(e) bon(ne) psychotraumatologue peut évaluer).
Autre possibilité si ça te tente : la méditation de pleine conscience (laïque) contre le stress et la rechute dépressive (il y a des livres et des audioguides : John Kabat Zin, Christophe André...) : si tu arrives à faire le programme de 8 semaines (ou de te payer ça en groupe, selon tes préférences et possibilités), puis à continuer un peu chaque jour si besoin, tu devrais être vraiment plus zen et ralentir naturellement le tabac sans effort jusqu'à arrêter ? Je ne garantis rien, ne suis pas médecin, mais je suis de près les traitements qui obtiennent des résultats sur les prblm psy principalement (autant que je le peux, via les livres qui sortent ds les grandes librairies). Je sais que la méditation est en test par des médecins aussi pour la boulimie.
Ceci dit, puisque tu demandes nos expériences, je n'ai jamais fumé ni consommé autre chose de "mauvais", à part un peu trop de bouffe. Mais je trimbale trop de traumas pour guérir, donc la bouffe reste un petit symptôme parmi bcp d'autres bien plus graves.
Zut, je viens de réaliser que tu ne voulais pas de conseils bidons de non fumeurs, mais j'espère que tu as là bcp de pistes tout de même.
Bon courage :-)
Re: Arrêt du tabac.
Je m'appretais justement a te faire un discours sur la volonte mais je m'arrete. Je n'ai jamais fume, et j'ai touché a l'alcool seulement deux fois. La seule chose que j'ai trop pris c'est la bouffe tout comme oufyfille. Mais je pense quand meme qu'il faut un brin de volonte, sans vouloir te prendre la tete.
Je souhaite sincerement que tu y arrives.
Je souhaite sincerement que tu y arrives.
Re: Arrêt du tabac.
Oui mon problème ce n'est pas la volonté (j'ai même réussi à tenir un an en fumant presque rien si mes souvenirs sont bons), j'ai perdu 15 kilos, etc. J'ai de la volonté et de la persévérance mais je crois que la cigarette modifie (à jamais ? je ne sais pas... sans avoir regardé le consensus international des médecins, tous les fumeurs reconnaissent être des "fumeurs à vie" même quand ils ont arrêtés ) les structures neuronales.
Excusez-moi, je ne voulais pas dire que tous les conseils des non-fumeurs étaient bidons ^^ loin de là, mais je trouvais cela difficile de pouvoir parler d'une chose qu'on ne ressent pas au quotidien, j'ai été non-fumeuse moi aussi, et je n'ai pas compris à l'époque également le manque de "volonté" d'arrêter des autres, mais aujourd'hui je remarque que c'est un véritable poison qui prend "physiquement" dont il est difficile de se sortir. Et je déteste quand on me fait la remarque "fumer c'est pas bon pour la santé " ( ah bon ? je ne savais pas ! )
Je suis la première étonnée de mes réactions car je n'ai pas "envie" de fumer, je suis obligée de reprendre sinon le stress est tel que je suis complètement malade (ce qui est mon cas désormais). J'avance l'hypothèse que je dois être une personne à risque, un terreau fertile, puisqu'hypersensible.
Pourquoi j'en parle ici ? Car comme tout sujet qui me turlupine, j'espère avoir ici des réponses plus complètes, plus documentées, moins normalistes que dans la vie de tous les jours, car je pense qu'on est différent biologiquement donc peut être qu'il est plus difficile pour un zèbre ou un HQI, ou THQI de se détacher de ce genre de dépendance. Parce que sinon j'ai déjà à peu près tout entendu comme conseils Malheureusement j'ai croisé beaucoup de médecins, de psychiatres, et toutes catégories confondues qui disent n'importe quoi, plus que des témoignages qui pourraient m'être précieux (effet négatifs, à long terme, etc.) d'où ma volonté de me documenter moi-même.
J'irai voir certainement un tabacologue pour m'aider. Pour avoir autour dans mon entourage proche des alcooliques, des drogués, et des dépendants à la nicotine, je connais bien la difficulté de se sevrer autre que par la volonté.
La méditation je pense m'y pencher pour d'autres raisons que la cigarette (calmer une anxiété générale et atteindre un bien être quotidien, ouvrir des portes ), j'ai réfléchi à l'hypnose (très cher malheureusement) puis maintenant au Champix (substitut médicamenteux qui dégoûterait de la cigarette mais aux effets controversés).
Je pense arrêter la psychanalyse, c'est trop cher et peut être pas assez rapide pour moi, et j'ai trouvé une psy spécialisée dans la douance. Si les séances sont remboursées, je change tout de suite
En tout cas merci pour les pistes, je vais m'y pencher. Je manque déjà très équilibré, je fais du sport régulièrement, etc. etc. donc je souhaiterai qu'arrêter la cigarette face partie d'une démarche où je puisse me sortir d'une dépendance physique et certainement psychologique.
Excusez-moi, je ne voulais pas dire que tous les conseils des non-fumeurs étaient bidons ^^ loin de là, mais je trouvais cela difficile de pouvoir parler d'une chose qu'on ne ressent pas au quotidien, j'ai été non-fumeuse moi aussi, et je n'ai pas compris à l'époque également le manque de "volonté" d'arrêter des autres, mais aujourd'hui je remarque que c'est un véritable poison qui prend "physiquement" dont il est difficile de se sortir. Et je déteste quand on me fait la remarque "fumer c'est pas bon pour la santé " ( ah bon ? je ne savais pas ! )
Je suis la première étonnée de mes réactions car je n'ai pas "envie" de fumer, je suis obligée de reprendre sinon le stress est tel que je suis complètement malade (ce qui est mon cas désormais). J'avance l'hypothèse que je dois être une personne à risque, un terreau fertile, puisqu'hypersensible.
Pourquoi j'en parle ici ? Car comme tout sujet qui me turlupine, j'espère avoir ici des réponses plus complètes, plus documentées, moins normalistes que dans la vie de tous les jours, car je pense qu'on est différent biologiquement donc peut être qu'il est plus difficile pour un zèbre ou un HQI, ou THQI de se détacher de ce genre de dépendance. Parce que sinon j'ai déjà à peu près tout entendu comme conseils Malheureusement j'ai croisé beaucoup de médecins, de psychiatres, et toutes catégories confondues qui disent n'importe quoi, plus que des témoignages qui pourraient m'être précieux (effet négatifs, à long terme, etc.) d'où ma volonté de me documenter moi-même.
J'irai voir certainement un tabacologue pour m'aider. Pour avoir autour dans mon entourage proche des alcooliques, des drogués, et des dépendants à la nicotine, je connais bien la difficulté de se sevrer autre que par la volonté.
La méditation je pense m'y pencher pour d'autres raisons que la cigarette (calmer une anxiété générale et atteindre un bien être quotidien, ouvrir des portes ), j'ai réfléchi à l'hypnose (très cher malheureusement) puis maintenant au Champix (substitut médicamenteux qui dégoûterait de la cigarette mais aux effets controversés).
Je pense arrêter la psychanalyse, c'est trop cher et peut être pas assez rapide pour moi, et j'ai trouvé une psy spécialisée dans la douance. Si les séances sont remboursées, je change tout de suite
En tout cas merci pour les pistes, je vais m'y pencher. Je manque déjà très équilibré, je fais du sport régulièrement, etc. etc. donc je souhaiterai qu'arrêter la cigarette face partie d'une démarche où je puisse me sortir d'une dépendance physique et certainement psychologique.
Invité- Invité
Re: Arrêt du tabac.
On ne peut pas déplacer son topic ou le fermer ? J'aurais dû le mettre dans "addictions, travail sur soi, etc."
Invité- Invité
Re: Arrêt du tabac.
Tu le demandes a un moderateur.
Pour l'arrêt de tabac, il faut que tu aies un objectif précis. Cela fait 6 mois que j'ai arrete. Je le fais pour ma fille qui m'a aussi bien bassinee sur le sujet (c'est une chieuse). Je prends des substituts nicotiniques. Il faut se comporter avec le tabac comme avec de la drogue..Tu peux voir un addictologue ? Certains ont essaye l'acupuncture. Il faut investiguer pour les aides.
Quand même si tu n'as pas la volonté d'y arriver, tu n'y arriveras pas. Ce n'est pas magique. Il faut être motivé et ne pas lâcher.
Maintenant, j'ai du mal a supporter l'odeur de tabac sur les autres. Je trouve que ça pue
Pour l'arrêt de tabac, il faut que tu aies un objectif précis. Cela fait 6 mois que j'ai arrete. Je le fais pour ma fille qui m'a aussi bien bassinee sur le sujet (c'est une chieuse). Je prends des substituts nicotiniques. Il faut se comporter avec le tabac comme avec de la drogue..Tu peux voir un addictologue ? Certains ont essaye l'acupuncture. Il faut investiguer pour les aides.
Quand même si tu n'as pas la volonté d'y arriver, tu n'y arriveras pas. Ce n'est pas magique. Il faut être motivé et ne pas lâcher.
Maintenant, j'ai du mal a supporter l'odeur de tabac sur les autres. Je trouve que ça pue
SoleilSombre- Messages : 3757
Date d'inscription : 19/12/2012
Re: Arrêt du tabac.
J'ai arrété de fumer pour la première fois il y a dix ans, presque sans le vouloir... une collègue m'avait prêté le livre d'Allen Carr, je l'avais lu, relu, m'étais pris au truc en me disant : et si c'était vrai tout ce qu'il raconte ? Puis je l'avais envisagé comme une sorte de défi, de nouvelle expérience. Et j'ai arrêté, exactement comme il le décrit : c'est à dire sans souffrir, et sans mettre en jeu la volonté. Parce qu'on n'a pas besoin de volonté si l'on réussit à se persuader que l'on ne se prive de rien en arrêtant la clope, que l'on ne'n tire que des bénéfices. Bref, cette méthode est une espèce de cheminement psychologique vers une prise de conscience, avec beaucoup de bon sens de grand-mère, mais ça peut marcher, en tout cas chez moi ça a marché. Avec le recul, j'ai l'impression qu'arrêter de fumer s'apprend, comme beaucoup de choses.
Seul bémol à cette méthode : puisque on a réussi à arrêter sans souffrir, on peut le refaire à l'envi, et donc la reprise est fréquente ... c'est ce qui m'arrive depuis dix ans : arrêt pendant un an, reprise pdt les vacances, re-arrêt de nouveau un an, reprise pdt vacances... puis des périodes plus ou moins longues où je fumais plus régulièrement, d'autres où je ré-arrétais. En ce moment je re-fume...
Seul bémol à cette méthode : puisque on a réussi à arrêter sans souffrir, on peut le refaire à l'envi, et donc la reprise est fréquente ... c'est ce qui m'arrive depuis dix ans : arrêt pendant un an, reprise pdt les vacances, re-arrêt de nouveau un an, reprise pdt vacances... puis des périodes plus ou moins longues où je fumais plus régulièrement, d'autres où je ré-arrétais. En ce moment je re-fume...
Invité- Invité
Arrêt du tabac
J'ai dû rater quelques échanges sur l'arrêt du tabagisme dans ce forum.
En effet depuis que je vous ai rejoints sur ZC il y a deux ans, c'est la première fois, à ma connaissance, qu'on reparle sur ce forum.
Après avoir fréquenté des réunions de Z, après y avoir rencontré plus de fumeurs que je ne m'y attendais et après m'être souvenue que l'arrêt du tabac était un sujet qui peut fâcher, j'ai écrit sur ZC, en 2011, que je ne vous embêterais jamais avec ça. J'ai tenu ma promesse. Seul mon incurable fond altruiste a attendu l'occasion de venir en aide aux fumeurs qui demanderaient un témoignage plutôt qu'un conseil de non-fumeur ou un prêchi-prêcha.
J'ai fumé un paquet de 25 cigarettes chaque jour pendant 25 ans en aspirant bien la fumée dans mes petits poumons (et en ne faisant pas semblant).
Il est vrai que dans ces années-là (les années 50, 60, 70...), pour désinformer la société, les cigarettiers payaient des milliards à des scientifiques en mal de soutien pour leurs autres recherches.
Lisez donc Les Marchands de Doute http://www.editions-lepommier.fr/ouvrage.asp?IDLivre=509. Il date de 2010 mais on le trouve encore.
Les cigarettiers avaient d'autant mieux réussi leur désinformation que les États se taisaient pour les taxes. Les cigarettiers persistent aujourd'hui encore auprès des jeunes, des femmes et des milieux défavorisés. Après des dizaines d'années de tentatives, certains lobbys ont réussi à faire adopter des premières mesures par certains États (publicité, lieux non-fumeurs ...)
J'ai essayé plus de dix fois d'arrêter. J'échouais mais j'étais motivée : "Si je découvre quelque chose qui m'aide vraiment, je l'essaie ..."
J'ai découvert ceci http://www.adventist.be/french/plan5jours.php
Les Adventistes ne m'intéressent pas (je suis agnostique). Mais le charisme de ce pasteur Lenoir a permis à des milliers de fumeurs liégeois, pendant des dizaines d'années, d'arrêter définitivement le tabac du jour au lendemain. Pour moi, ce fut en 1976.
Lorsque je suis invitée à répondre au questionnaire lors d'une admission dans une clinique pour une petite intervention, devinez mon soulagement et ma fierté en répondant à la question "Fumez-vous?"
Ceci n'est qu'un témoignage parmi des dizaines de milliers.
En effet depuis que je vous ai rejoints sur ZC il y a deux ans, c'est la première fois, à ma connaissance, qu'on reparle sur ce forum.
Après avoir fréquenté des réunions de Z, après y avoir rencontré plus de fumeurs que je ne m'y attendais et après m'être souvenue que l'arrêt du tabac était un sujet qui peut fâcher, j'ai écrit sur ZC, en 2011, que je ne vous embêterais jamais avec ça. J'ai tenu ma promesse. Seul mon incurable fond altruiste a attendu l'occasion de venir en aide aux fumeurs qui demanderaient un témoignage plutôt qu'un conseil de non-fumeur ou un prêchi-prêcha.
J'ai fumé un paquet de 25 cigarettes chaque jour pendant 25 ans en aspirant bien la fumée dans mes petits poumons (et en ne faisant pas semblant).
Il est vrai que dans ces années-là (les années 50, 60, 70...), pour désinformer la société, les cigarettiers payaient des milliards à des scientifiques en mal de soutien pour leurs autres recherches.
Lisez donc Les Marchands de Doute http://www.editions-lepommier.fr/ouvrage.asp?IDLivre=509. Il date de 2010 mais on le trouve encore.
Les cigarettiers avaient d'autant mieux réussi leur désinformation que les États se taisaient pour les taxes. Les cigarettiers persistent aujourd'hui encore auprès des jeunes, des femmes et des milieux défavorisés. Après des dizaines d'années de tentatives, certains lobbys ont réussi à faire adopter des premières mesures par certains États (publicité, lieux non-fumeurs ...)
J'ai essayé plus de dix fois d'arrêter. J'échouais mais j'étais motivée : "Si je découvre quelque chose qui m'aide vraiment, je l'essaie ..."
J'ai découvert ceci http://www.adventist.be/french/plan5jours.php
Les Adventistes ne m'intéressent pas (je suis agnostique). Mais le charisme de ce pasteur Lenoir a permis à des milliers de fumeurs liégeois, pendant des dizaines d'années, d'arrêter définitivement le tabac du jour au lendemain. Pour moi, ce fut en 1976.
Lorsque je suis invitée à répondre au questionnaire lors d'une admission dans une clinique pour une petite intervention, devinez mon soulagement et ma fierté en répondant à la question "Fumez-vous?"
Ceci n'est qu'un témoignage parmi des dizaines de milliers.
Granny- Messages : 584
Date d'inscription : 06/01/2011
Re: Arrêt du tabac.
Moi je vois pas l’intérêt d'arrêter...
Comme celui de continuer...
Et pour préciser ma pensée, pourquoi je fume.
J'adore l'idée de voir sa vie brûler comme un clope.
Et celle que j'aime, je lui dirai, "allume moi, allume moi".
Comme celui de continuer...
Et pour préciser ma pensée, pourquoi je fume.
J'adore l'idée de voir sa vie brûler comme un clope.
Et celle que j'aime, je lui dirai, "allume moi, allume moi".
Invité- Invité
Re: Arrêt du tabac.
Mis en pate a écrit:Moi je vois pas l’intérêt d'arrêter...
Comme celui de continuer...
(...)
Et celle que j'aime, je lui dirai, "allume moi, allume moi".
Fais tout de même gaffe, Mis en pate : le tabac jaunit les dents et donne une haleine ...
Granny- Messages : 584
Date d'inscription : 06/01/2011
Re: Arrêt du tabac.
Bof, en plus d'avoir des idées noires, j'aurai les dents jaunes!!!
Et une Scie rose!!! ha ha ha
Et une Scie rose!!! ha ha ha
Invité- Invité
Re: Arrêt du tabac.
Le rapport à la clope est utilisé de manière assez fine dans l'adaptation "Dorian Gray" de 2009.
Invité- Invité
Re: Arrêt du tabac.
Hello!
J'ai personnellement arrêté de fumer avec Champix, justement.
Je tolère pourtant assez mal ces cachets (nausées, malaises,..) dans les minutes suivant la prise, j'ai l'impression que je vais mourir, ni plus, ni moins. (Depuis que je les coupe en deux, ca va mieux!)
Malgré tout, ca reste pour moi la solution "miracle", même sans volonté, je ne saurais pas fumer pendant le traitement.. D'ailleurs je l'avais arrêté une fois, et recommencé à fumer quelques mois, de mon avis, la cigarette n'a plus jamais eu le même goût..
Je suis toujours sous traitement, j'oublie parfois de le prendre, j'ai alors légèrement envie de fumer dans la fin d'après midi, à part ca, c'est comme si je n'avais jamais fumé, quand je vois et sent les autres fumer, je me demande juste comment j'ai fait avant..
Je ne me sens pas particulièrement déprimée, mais chacun ses réactions.. A noter tout de même qu'arrêter de fumer par d'autre moyens peut être déprimant aussi... C'est le deuil d'une habitude, d'un plaisir, tout ca!
Voilà pour le témoignage, bonne défume!
J'ai personnellement arrêté de fumer avec Champix, justement.
Je tolère pourtant assez mal ces cachets (nausées, malaises,..) dans les minutes suivant la prise, j'ai l'impression que je vais mourir, ni plus, ni moins. (Depuis que je les coupe en deux, ca va mieux!)
Malgré tout, ca reste pour moi la solution "miracle", même sans volonté, je ne saurais pas fumer pendant le traitement.. D'ailleurs je l'avais arrêté une fois, et recommencé à fumer quelques mois, de mon avis, la cigarette n'a plus jamais eu le même goût..
Je suis toujours sous traitement, j'oublie parfois de le prendre, j'ai alors légèrement envie de fumer dans la fin d'après midi, à part ca, c'est comme si je n'avais jamais fumé, quand je vois et sent les autres fumer, je me demande juste comment j'ai fait avant..
Je ne me sens pas particulièrement déprimée, mais chacun ses réactions.. A noter tout de même qu'arrêter de fumer par d'autre moyens peut être déprimant aussi... C'est le deuil d'une habitude, d'un plaisir, tout ca!
Voilà pour le témoignage, bonne défume!
Ladyv- Messages : 11
Date d'inscription : 13/02/2013
Age : 34
Localisation : Brabant Wallon
Re: Arrêt du tabac.
Juste une question, Colours : as-tu déjà fait une tentative de sevrage tabagique en étant déjà sous antidépresseurs au départ... ? Car, si tu as l'impression que c'est ton cerveau qui a été abimé, il serait logique que ces produits (nettement moins toxiques que le tabac pour ce que j'en sais) puissent te servir de béquille, au moins pendant une période transitoire...
Par ailleurs, le fait que tu n'étais pas dépressive avant de commencer ne signifie pas forcément grand-chose, dans la mesure où les troubles de l'humeur se révèlent généralement à l'entrée dans l'âge adulte : si, comme la plupart des fumeurs, tu as commencé pendant ton adolescence, il est donc envisageable (mais je ne suis pas expert, donc c'est à prendre avec des pincettes) que les inhibiteurs des monoamines oxidases présents dans la fumée de cigarette aient joué pour toi le rôle d'antidépresseurs sans que tu t'en rendes comptes... Cela collerait en tout cas assez bien avec le long délai que tu décris avant qu'éclatent tes dépressions, qui évoque plus un arrêt de traitement antidépresseur qu'un sevrage tabagique à proprement parler.
... Autre question, en retournant à l'hypothèse que c'est ton fonctionnement cérébral qui aurait été déteriorié et en supposant que c'est la nicotine qui en serait la principale responsable : as-tu essayé les patchs à la nicotine ou autres produits de substitution ? Car finalement je présume que le raison pricipale pour laquelle tu souhaites arrêter le tabac, c'est d'abord son effet sur le système respiratoire... Et de ce point de vue-là l'important c'est moins d'être sevrée que de ne pas fumer de cigarettes !
Pour les conseils pratiques sur l'arrêt du tabac, par contre, mon expérience de non-fumeur de toujours ne pourra guère t'aider...
Bon courage,
Sol♯
P-S.: Je plussoie totalement oufyfille concernant l'inutilité (voire la nocivité) de la psychanalyse face à des problèmes dépressifs ; d'autres formes d'accompagnement psychologique peuvent en revanche s'avérer pertinentes.
Par ailleurs, le fait que tu n'étais pas dépressive avant de commencer ne signifie pas forcément grand-chose, dans la mesure où les troubles de l'humeur se révèlent généralement à l'entrée dans l'âge adulte : si, comme la plupart des fumeurs, tu as commencé pendant ton adolescence, il est donc envisageable (mais je ne suis pas expert, donc c'est à prendre avec des pincettes) que les inhibiteurs des monoamines oxidases présents dans la fumée de cigarette aient joué pour toi le rôle d'antidépresseurs sans que tu t'en rendes comptes... Cela collerait en tout cas assez bien avec le long délai que tu décris avant qu'éclatent tes dépressions, qui évoque plus un arrêt de traitement antidépresseur qu'un sevrage tabagique à proprement parler.
... Autre question, en retournant à l'hypothèse que c'est ton fonctionnement cérébral qui aurait été déteriorié et en supposant que c'est la nicotine qui en serait la principale responsable : as-tu essayé les patchs à la nicotine ou autres produits de substitution ? Car finalement je présume que le raison pricipale pour laquelle tu souhaites arrêter le tabac, c'est d'abord son effet sur le système respiratoire... Et de ce point de vue-là l'important c'est moins d'être sevrée que de ne pas fumer de cigarettes !
Pour les conseils pratiques sur l'arrêt du tabac, par contre, mon expérience de non-fumeur de toujours ne pourra guère t'aider...
Bon courage,
Sol♯
P-S.: Je plussoie totalement oufyfille concernant l'inutilité (voire la nocivité) de la psychanalyse face à des problèmes dépressifs ; d'autres formes d'accompagnement psychologique peuvent en revanche s'avérer pertinentes.
Dernière édition par Sol# le Dim 17 Fév 2013 - 23:24, édité 4 fois (Raison : Ajout de quelques paragraphes)
Sol#- Messages : 219
Date d'inscription : 15/10/2012
Age : 38
Localisation : Nancy
Re: Arrêt du tabac.
Je compte arrêter la psychanalyse demain, je ne sais plus si je l'ai dit J'ai fait 3 séances, pour voir. J'aimais bien décortiquer mes rêves, mais j'ai vu les limites assez rapidement. C'était une dame très gentille en tout cas. Je vais normalement voir une psychologue spécialisée dans la douance, elle a fait passer les tests à ma mère récemment ( et une zèbre de plus ! une ! )
En tout cas ton raisonnement Sol va plus dans le sens de ce que je cherche à comprendre.
La raison principale pour laquelle je cherche l'arrêt du tabac, c'est que j'en ai la volonté justement. Le geste ne me manque pas, je m'en passe très facilement.
Le seul frein qui me bloque, c'est cette dépression insoutenable qui revient et qui cette fois-ci est allée trop loin. Cela peut être un concours de circonstances aussi, j'ai vécu pas mal d'épisodes qui m'ont apparemment traumatisés.
Et même au fond : suis-je vraiment dépressive ? Je viens aussi d'apprendre ma zébritude il y a 2 mois et demi, et juste après, ma dépression.
Je réfléchis donc à mes structures neuronales. Je me dis que déjà, il serait possible que l'on ait un déficit en dopamine en tant que zèbre, donc plus sujet à la dépression. Ensuite la nicotine stimule cette dopamine. Il est possible que j'ai vécu des évènements traumatisants pendant que j'étais fumeuse (j'ai commencé à 17 ans), et que la cigarette ait été une béquille. Je crois bien que oui, je l'ai ressentie comme telle. Mais j'ai voulu me penser plus forte, et j'en paye le prix fort. C'est ainsi que j'ai dû mal avec les discours de "volonté" sur la cigarette, il y a une part psychologie et physiologique indéniable.
Donc je reviens sur la dopamine. Je prends des AD qui boostent actuellement ma dopamine. En toute logique, le meilleur moment pour arrêter de fumer serait maintenant ?
On m'a parlé du Champix comme une solution miracle, une molécule qui modifierai. Si ce n'est qu'une histoire de molécule, je me dis que je peux régler cela de cette manière. Je n'emploie pas de substituts puisqu'ils entretiennent la dépendance à la nicotine, j'aimerai me détacher de toute dépendance et gagner ma liberté, en fait.
C'est pour ça que ce post, sous ces apparences de 3625 my life soulèvent en fait en moi beaucoup de questionnements, de réflexion, et de recherches afin d'avancer dans la vie. En tout cas merci à tous pour vos témoignages vous êtes adorables
En tout cas ton raisonnement Sol va plus dans le sens de ce que je cherche à comprendre.
La raison principale pour laquelle je cherche l'arrêt du tabac, c'est que j'en ai la volonté justement. Le geste ne me manque pas, je m'en passe très facilement.
Le seul frein qui me bloque, c'est cette dépression insoutenable qui revient et qui cette fois-ci est allée trop loin. Cela peut être un concours de circonstances aussi, j'ai vécu pas mal d'épisodes qui m'ont apparemment traumatisés.
Et même au fond : suis-je vraiment dépressive ? Je viens aussi d'apprendre ma zébritude il y a 2 mois et demi, et juste après, ma dépression.
Je réfléchis donc à mes structures neuronales. Je me dis que déjà, il serait possible que l'on ait un déficit en dopamine en tant que zèbre, donc plus sujet à la dépression. Ensuite la nicotine stimule cette dopamine. Il est possible que j'ai vécu des évènements traumatisants pendant que j'étais fumeuse (j'ai commencé à 17 ans), et que la cigarette ait été une béquille. Je crois bien que oui, je l'ai ressentie comme telle. Mais j'ai voulu me penser plus forte, et j'en paye le prix fort. C'est ainsi que j'ai dû mal avec les discours de "volonté" sur la cigarette, il y a une part psychologie et physiologique indéniable.
Donc je reviens sur la dopamine. Je prends des AD qui boostent actuellement ma dopamine. En toute logique, le meilleur moment pour arrêter de fumer serait maintenant ?
On m'a parlé du Champix comme une solution miracle, une molécule qui modifierai. Si ce n'est qu'une histoire de molécule, je me dis que je peux régler cela de cette manière. Je n'emploie pas de substituts puisqu'ils entretiennent la dépendance à la nicotine, j'aimerai me détacher de toute dépendance et gagner ma liberté, en fait.
C'est pour ça que ce post, sous ces apparences de 3625 my life soulèvent en fait en moi beaucoup de questionnements, de réflexion, et de recherches afin d'avancer dans la vie. En tout cas merci à tous pour vos témoignages vous êtes adorables
Invité- Invité
Re: Arrêt du tabac.
Les prochains mois seront les meilleurs de l'année pour commencer un sevrage tabagique : les jours rallongent, leurs fleurs, la sève, les p'tits zoinzieaux ...
Un sevrage tabagique a plus de chances de réussir sur un terrain psychologique où tout n'est qu'ordre et beauté, luxe, calme et volupté. Enfin, si on s'en rapproche un peu
Les apparences (factices) et l'agitation des Fêtes de fin d'année en est le meilleur contre-exemple.
Dans un temps qui échappait encore au monde ultra mercantile d'aujourd'hui, on ne cessait de fumer qu'au moyen du Plan de 5 Jours. Gratuitement. Sans se ruiner en trucs aléatoires et à la chimie.
C'était efficace et durable chez une très très large majorité de candidats au statut de fumeur abstinent (dans 3 ans, ça fera 40 ans que j'aurai cessé pour de bon).
J'ignore si ce Plan de 5 jours existe aussi en France.
Les veinards de Belges peuvent en profiter régulièrement. Sa persistance est la preuve de son efficacité chez beaucoup de Nicotin Victims fragilisées par les 2.500 composés chimiques, dont des pesticides et de nombreux additifs !
Tu trouveras la réponse en saisissant dans Google les mots clés
plan de 5 jours tabac france
Bonne chance.
Un sevrage tabagique a plus de chances de réussir sur un terrain psychologique où tout n'est qu'ordre et beauté, luxe, calme et volupté. Enfin, si on s'en rapproche un peu
Les apparences (factices) et l'agitation des Fêtes de fin d'année en est le meilleur contre-exemple.
Dans un temps qui échappait encore au monde ultra mercantile d'aujourd'hui, on ne cessait de fumer qu'au moyen du Plan de 5 Jours. Gratuitement. Sans se ruiner en trucs aléatoires et à la chimie.
C'était efficace et durable chez une très très large majorité de candidats au statut de fumeur abstinent (dans 3 ans, ça fera 40 ans que j'aurai cessé pour de bon).
J'ignore si ce Plan de 5 jours existe aussi en France.
Les veinards de Belges peuvent en profiter régulièrement. Sa persistance est la preuve de son efficacité chez beaucoup de Nicotin Victims fragilisées par les 2.500 composés chimiques, dont des pesticides et de nombreux additifs !
Tu trouveras la réponse en saisissant dans Google les mots clés
plan de 5 jours tabac france
Bonne chance.
Granny- Messages : 584
Date d'inscription : 06/01/2011
Symptomes similaires suite arret tabac et pistes...
Salut colours !
En prime, tu auras mon premier post suite à mon inscription... Je suis au passage contente d'avoir découvert ce forum, en attendant d'y jeter un coup d'oeil de plus prés... mais je me sens un peu moins "seule"...
Alors, voilà, je me reconnais beaucoup dans ce que tu décris de ton arret tabac... Voici le récit de mon expérience et des eventuelles pistes que j'ai trouvé pour gérer plus ou moins bien...
Il s'agit de mon deuxieme arret, le premier ayant duré 14 mois, ensuite rechute suite à de gros problèmes persos, pros, crise existentielle, qui sans le savoir résultaient de mon arret nicotinique...
- Le Champix: il y a des medecins pour, d'autres contre, il s'agit de chaque cas. il y a des etudes menées disant qu'il y avait des risques de depression et suicides, mais pour ma part, ça m'a bien aidée cette premiere fois (meme si...) , en sachant et restant vigilente, j'avais egalement prevenu mo entourage afin de deceler des choses au cas ou.
Donc là, opération chirurgicale en Janvier 2013, obligation et VOLONTE de s'arreter, je prends l'oiseau au passage et me dis que c'est la bonne occaz vu les risques de nécrose que le docteur me pointe sérieusement au nez...
Débalement total de toutes les angoisses, anxiété, peurs, emotions , et noeuds emotionnels non réglés rencontrés en 30 ans. Il faut savoir que je fume depuis mes 15 ans , arret tabac net sans aucun substitut , si ce n'est ma balle anti stress, des milliers de chewingums et deux présences rassurantes en garde fou.
Aprés trois semaines de seuvrage intensif , au limite du suicide, avec des crises cycliques (entre euphorie, excitation cérébrale intense voir délirante, fatigue extreme d'un coup, et épisodes dépressifs + recherche de remplacement de l'addiction)... J'en suis arrivée à aller voir un psychiatre, au depart m'annonçant qu'il s'agissait d'une dépression (oué bof ça pouvait mais je sentais que c'etait plus complexe que cela), je prends le pari avec ce plouc que le départ part de mon seuvrage, que j'aurai eventuellement besoin d'une aide quelques mois, qu'il est plus intelligent de faire cette démarche que de se fouttre en l'air...
On se voit deux fois, à la deuxieme il conclut "vous avez les capacités intellectuelles pour vous en sortir, je ne peux vous aider, si vraiment vous le souhaitez, allez voir un analyste??" .
Bref, je vais objectivement trés mal, je reprends le travail en meme temps, je suis obligée de me controler et d'etre au top... suite aux différents "il suffit de vouloir" ou "y a des gens qui arretent du jour au lendemain sans difficultés aprés 50 ans.." bref... une envie refoulée d'étriper à chaque fois... (je suis quelqu'un avec enormement de niaque vu mon parcours mais là...) et là je decide de creuser mes propres pistes... commence mon observation de moi meme en tant qu'object exterieur pour analyse avec differents angles de vue (de l'entourage)... toute une aventure en vrai...
car je me dis qu'objectivement, ma reaction n'etait pas normale, que ce besoin presque vital depassait les limites, je me refusais cependant à rester aussi dependante de qq chose... bref, j'affronte aussi enormement de choses à la fois parmi lesquels l'arret...
En fait, mon arret a fait tout remonter et surtout mon cerveau a sérieusement surchauffé cette fois ci, surtout s'il y a des petites rechutes et reseuvrage, les montagnes russes et et et et je change radicalement profondement..
Donc pistes de travail et réflexions (attention, je n'applique pas cela à tout le monde, je me réserve le droit d'assimiler les résultats de mes recherches à mon propre cas, sans toutefois garantir la fiabilité sur un autre organisme physique ou psychique que le miens) :
- mon addiction dépassait les bornes : peut on etre plus addictif que quelqu'un d'autre, à quoi l'addiction est elle reliée? quel est le niveau d'addiction de chaun, en fonction de quoi? de temps? de cerveaux? comment cela fonctionnait? relation entre cerveau, nicotine, neurotransmetteurs, fonctionnement cerebral, émotions, solutions???
Et en fait, je trouve des psites qui se relient, deja une étude du centre tabacologique de Tours (ou Angers?? je regarderai ça ce soir dans mes docs), disant que la dependance différait. Pour les dependants réels, il y avait besoin de prise en charge psychologique, qu'à ce moemnt là,i l y avait des symptomes bien clairs de crises maniaco-depressives (bipolarité) à différents stades.
Ces memes symptomes peuvent se retrouver dans la "zebratitude", là, il s'agissait d'un autre site d'un "surefficient" ou un "HP" qui faisaient le parallele... (je retrouverai les docs ce soir aussi, je garde un oeil trés critique et reservé sur les nombreux documents livres et autres sources d'infos que je peux trouver) MAIS comment faire le tri dans cela, différence entre certains symptomes cycliques des episodes maniaco depressifs et de la surreficience???
Pour ma part, j'ai eu l'occasion de cotoyer en vrai une bipolaire et j'en ai déduis un minimum qu'une crise MD pouvait avoir des ondes negatives fortes, à deverser sur les gens , alors qu'un zebre (en tout cas dans la plupart des cas) , en prendrait conscience, tenterait de comprendre, controler, bref, j'ai vu une difference dans la maniere de gerer les différentes emotions et dans la "conscience de soi".
Déja, résultait pour ma part une synthèse de terrain propice (je ne suis pas medecin donc j'utilise un vocabulaire simple, le plus important pour moi est la clareté de mon message), ça me semblait logique que si un cerveau (nottament celui d'un zebre) fonctionnait de trop, de par le nombre des neurotransmetteurs, que ces memes neurotransmetteurs etaient affectés scientifiquement, directement par la nicotine , le niveau de dependance varie donc et est dans ce cas plus fort.
Aussi comment puis je demander à mon cerveau de fonctionner d'une certaine maniere (avec les modifications causées par la nicotine sur les neurotransmetteurs et toutes les résultantes) et d'un coup cesser tout cela, le changer, et lui demander de continuer à etre dans une certaine "normalité" ?????
D'aprés mes recherches, la nicotine elle meme a un effet inhibateur et AUSSI anti-depresseur ! , de par son effet sur le systeme cerebral, les taux de serotonines, l'amygdale et j'en passe...
Bref, le lien cerebral pour moi s'eclaircit un peu plus, ça explique un peu mieux les effets et ce que je ressens, l'extreme anxiete et autres crises d'angoisses...
Tout remonte, il faut ici dans ce cas, faire face à soi ou perdre ce combat... Perso, j'ai décidé de mener bataille et ça, en reglant tous les soucis refoulés, en m'affrontant...
Donc:
- mes symptomes zebra se sont décuplés... (je ne me suis jamais faite diagnostiquer ou tests ou autres), c'est juste mon observation et mes recherches qui m'ont conduite récemment à expliquer des choses vieilles, chez moi et avoir des explications, donc j'ai plus ou moins atteri ici...
- Faire face à l'anxiété (extreme dans mon cas) et les angoisses : il fallait les apprivoiser peu à peu, exercice extremement difficile, aidée par un bouquin (le bonheur de vivre simplement de timothy Miller), que j'ai trouvé simple pragmatique et concret.
- Gérer la colère: balle, chewingum, courir, taper un mur, parfois j'ai été trés seche avec les gens (je disais la vérité, pas d'injsutice, sauf que c'etait cru, brutal... impossible d'etre patience ou pedagogue... la verité a été tranchante...)
- Recherche des techniques de relaxation : J'ai découvert la méditation, méfiante d'abord, j'ai trouvé cela trés reposant, trés utile, techniques de respiration, meditation... j'ai cherché dans cette voix.
- j'ai continué mes recherches sur le fonctionnement du cerveau humain, qui m'a ammené à la zebritude, surreficience ou cerveau droit, bref explorer un peu cela
- comprendre que pour moi arreter de fumer etait carrement entreprendre un travail sur moi meme qui etait de l'ordre de la metamorphose , j'y suis encore...
- travailler sur l'intelligence emotionnelle (Daniel Goleman) et mes rapports aux autres
- Eveil de la conscience sur soi , observation, recentrage , le but etant une reconstruction intérieure pour aboutir à une paix... recherche de bonheur diront d'autre..
- travailler sur "le moment présent" , ça m'aide beaucoup ! surtout pour le coté depressif et concentration
- Diversification des sources de sérotonine et endorphine...etc : SOMMEIL : dormir mieux ou en plus adapté avec micro siestes - meilleur alimentation : moins de sucres, plus de proteines - beaucoup de gingembre lol et surtout SPORT !!!! Ce formidable outil sain de creation des hormones du plaisir ! ça aide à calmer le cerveau et les pensées intrusives incessantes !! bref : MEGA POINTS
- eviter l'alcool, les sorties, les evenements en presence de cigarette (oui on a tendance à se lacher quand meme et le piege peut aller trés vite)
- Rester vigilente à ne pas rempalcer une addiction par une autre (pour moi, ça a été dur ça...)
- Un retrait social pour ma part pour me recentrer sur moi et acquérir assez d'energie positive, avoir plus de force pour faire face... nettoyage des personnes dans mon entourage , surtout celles toxiques...
- Diversification des sources de joie de vivre , pour contracarrer la depression : là je cherche : donc mots d'ordre que j'essaie d'appliquer : FUM - AMUSEMENT - RIRE - THEATRE pour ma part.. (bref, ça c'est un chantier en reconstruction).
Voili voilou, je t'ai fait un pavé , désolée. Je n'ai pas eu le temps (ni le courage) d'ordonner mes idées, je recherche sur plusieurs pistes en meme temps donc à toi de prendre ce qui peut evetuellement t'aider... ou d'autres...
Pour moi, arreter de fumer... c'est hum... juste un tit changement oué...
je partage ton avis, le plus difficile est de ne plus en avoir envie, mais il est tellement plus simple de céder à la facilité (pas dans mon cas mais bref) , la facilité de fuir... mais je trouve qu'on peut passer à coté de son epanouissement personnel. Je pense etre plus moi meme sans tabac. je me redecouvre, je suis plus forte...
Saches enfin que ton cerveau (cerveau, corps, esprit...) fera totu, afin de te opusser à bout et te forcer à refumer, car il se retrouve soudainement sans bequille pour continuer à fonctionner comme il a eu l'habitude, longtemps...
Bon courage
Maya.
En prime, tu auras mon premier post suite à mon inscription... Je suis au passage contente d'avoir découvert ce forum, en attendant d'y jeter un coup d'oeil de plus prés... mais je me sens un peu moins "seule"...
Alors, voilà, je me reconnais beaucoup dans ce que tu décris de ton arret tabac... Voici le récit de mon expérience et des eventuelles pistes que j'ai trouvé pour gérer plus ou moins bien...
Il s'agit de mon deuxieme arret, le premier ayant duré 14 mois, ensuite rechute suite à de gros problèmes persos, pros, crise existentielle, qui sans le savoir résultaient de mon arret nicotinique...
- Le Champix: il y a des medecins pour, d'autres contre, il s'agit de chaque cas. il y a des etudes menées disant qu'il y avait des risques de depression et suicides, mais pour ma part, ça m'a bien aidée cette premiere fois (meme si...) , en sachant et restant vigilente, j'avais egalement prevenu mo entourage afin de deceler des choses au cas ou.
Donc là, opération chirurgicale en Janvier 2013, obligation et VOLONTE de s'arreter, je prends l'oiseau au passage et me dis que c'est la bonne occaz vu les risques de nécrose que le docteur me pointe sérieusement au nez...
Débalement total de toutes les angoisses, anxiété, peurs, emotions , et noeuds emotionnels non réglés rencontrés en 30 ans. Il faut savoir que je fume depuis mes 15 ans , arret tabac net sans aucun substitut , si ce n'est ma balle anti stress, des milliers de chewingums et deux présences rassurantes en garde fou.
Aprés trois semaines de seuvrage intensif , au limite du suicide, avec des crises cycliques (entre euphorie, excitation cérébrale intense voir délirante, fatigue extreme d'un coup, et épisodes dépressifs + recherche de remplacement de l'addiction)... J'en suis arrivée à aller voir un psychiatre, au depart m'annonçant qu'il s'agissait d'une dépression (oué bof ça pouvait mais je sentais que c'etait plus complexe que cela), je prends le pari avec ce plouc que le départ part de mon seuvrage, que j'aurai eventuellement besoin d'une aide quelques mois, qu'il est plus intelligent de faire cette démarche que de se fouttre en l'air...
On se voit deux fois, à la deuxieme il conclut "vous avez les capacités intellectuelles pour vous en sortir, je ne peux vous aider, si vraiment vous le souhaitez, allez voir un analyste??" .
Bref, je vais objectivement trés mal, je reprends le travail en meme temps, je suis obligée de me controler et d'etre au top... suite aux différents "il suffit de vouloir" ou "y a des gens qui arretent du jour au lendemain sans difficultés aprés 50 ans.." bref... une envie refoulée d'étriper à chaque fois... (je suis quelqu'un avec enormement de niaque vu mon parcours mais là...) et là je decide de creuser mes propres pistes... commence mon observation de moi meme en tant qu'object exterieur pour analyse avec differents angles de vue (de l'entourage)... toute une aventure en vrai...
car je me dis qu'objectivement, ma reaction n'etait pas normale, que ce besoin presque vital depassait les limites, je me refusais cependant à rester aussi dependante de qq chose... bref, j'affronte aussi enormement de choses à la fois parmi lesquels l'arret...
En fait, mon arret a fait tout remonter et surtout mon cerveau a sérieusement surchauffé cette fois ci, surtout s'il y a des petites rechutes et reseuvrage, les montagnes russes et et et et je change radicalement profondement..
Donc pistes de travail et réflexions (attention, je n'applique pas cela à tout le monde, je me réserve le droit d'assimiler les résultats de mes recherches à mon propre cas, sans toutefois garantir la fiabilité sur un autre organisme physique ou psychique que le miens) :
- mon addiction dépassait les bornes : peut on etre plus addictif que quelqu'un d'autre, à quoi l'addiction est elle reliée? quel est le niveau d'addiction de chaun, en fonction de quoi? de temps? de cerveaux? comment cela fonctionnait? relation entre cerveau, nicotine, neurotransmetteurs, fonctionnement cerebral, émotions, solutions???
Et en fait, je trouve des psites qui se relient, deja une étude du centre tabacologique de Tours (ou Angers?? je regarderai ça ce soir dans mes docs), disant que la dependance différait. Pour les dependants réels, il y avait besoin de prise en charge psychologique, qu'à ce moemnt là,i l y avait des symptomes bien clairs de crises maniaco-depressives (bipolarité) à différents stades.
Ces memes symptomes peuvent se retrouver dans la "zebratitude", là, il s'agissait d'un autre site d'un "surefficient" ou un "HP" qui faisaient le parallele... (je retrouverai les docs ce soir aussi, je garde un oeil trés critique et reservé sur les nombreux documents livres et autres sources d'infos que je peux trouver) MAIS comment faire le tri dans cela, différence entre certains symptomes cycliques des episodes maniaco depressifs et de la surreficience???
Pour ma part, j'ai eu l'occasion de cotoyer en vrai une bipolaire et j'en ai déduis un minimum qu'une crise MD pouvait avoir des ondes negatives fortes, à deverser sur les gens , alors qu'un zebre (en tout cas dans la plupart des cas) , en prendrait conscience, tenterait de comprendre, controler, bref, j'ai vu une difference dans la maniere de gerer les différentes emotions et dans la "conscience de soi".
Déja, résultait pour ma part une synthèse de terrain propice (je ne suis pas medecin donc j'utilise un vocabulaire simple, le plus important pour moi est la clareté de mon message), ça me semblait logique que si un cerveau (nottament celui d'un zebre) fonctionnait de trop, de par le nombre des neurotransmetteurs, que ces memes neurotransmetteurs etaient affectés scientifiquement, directement par la nicotine , le niveau de dependance varie donc et est dans ce cas plus fort.
Aussi comment puis je demander à mon cerveau de fonctionner d'une certaine maniere (avec les modifications causées par la nicotine sur les neurotransmetteurs et toutes les résultantes) et d'un coup cesser tout cela, le changer, et lui demander de continuer à etre dans une certaine "normalité" ?????
D'aprés mes recherches, la nicotine elle meme a un effet inhibateur et AUSSI anti-depresseur ! , de par son effet sur le systeme cerebral, les taux de serotonines, l'amygdale et j'en passe...
Bref, le lien cerebral pour moi s'eclaircit un peu plus, ça explique un peu mieux les effets et ce que je ressens, l'extreme anxiete et autres crises d'angoisses...
Tout remonte, il faut ici dans ce cas, faire face à soi ou perdre ce combat... Perso, j'ai décidé de mener bataille et ça, en reglant tous les soucis refoulés, en m'affrontant...
Donc:
- mes symptomes zebra se sont décuplés... (je ne me suis jamais faite diagnostiquer ou tests ou autres), c'est juste mon observation et mes recherches qui m'ont conduite récemment à expliquer des choses vieilles, chez moi et avoir des explications, donc j'ai plus ou moins atteri ici...
- Faire face à l'anxiété (extreme dans mon cas) et les angoisses : il fallait les apprivoiser peu à peu, exercice extremement difficile, aidée par un bouquin (le bonheur de vivre simplement de timothy Miller), que j'ai trouvé simple pragmatique et concret.
- Gérer la colère: balle, chewingum, courir, taper un mur, parfois j'ai été trés seche avec les gens (je disais la vérité, pas d'injsutice, sauf que c'etait cru, brutal... impossible d'etre patience ou pedagogue... la verité a été tranchante...)
- Recherche des techniques de relaxation : J'ai découvert la méditation, méfiante d'abord, j'ai trouvé cela trés reposant, trés utile, techniques de respiration, meditation... j'ai cherché dans cette voix.
- j'ai continué mes recherches sur le fonctionnement du cerveau humain, qui m'a ammené à la zebritude, surreficience ou cerveau droit, bref explorer un peu cela
- comprendre que pour moi arreter de fumer etait carrement entreprendre un travail sur moi meme qui etait de l'ordre de la metamorphose , j'y suis encore...
- travailler sur l'intelligence emotionnelle (Daniel Goleman) et mes rapports aux autres
- Eveil de la conscience sur soi , observation, recentrage , le but etant une reconstruction intérieure pour aboutir à une paix... recherche de bonheur diront d'autre..
- travailler sur "le moment présent" , ça m'aide beaucoup ! surtout pour le coté depressif et concentration
- Diversification des sources de sérotonine et endorphine...etc : SOMMEIL : dormir mieux ou en plus adapté avec micro siestes - meilleur alimentation : moins de sucres, plus de proteines - beaucoup de gingembre lol et surtout SPORT !!!! Ce formidable outil sain de creation des hormones du plaisir ! ça aide à calmer le cerveau et les pensées intrusives incessantes !! bref : MEGA POINTS
- eviter l'alcool, les sorties, les evenements en presence de cigarette (oui on a tendance à se lacher quand meme et le piege peut aller trés vite)
- Rester vigilente à ne pas rempalcer une addiction par une autre (pour moi, ça a été dur ça...)
- Un retrait social pour ma part pour me recentrer sur moi et acquérir assez d'energie positive, avoir plus de force pour faire face... nettoyage des personnes dans mon entourage , surtout celles toxiques...
- Diversification des sources de joie de vivre , pour contracarrer la depression : là je cherche : donc mots d'ordre que j'essaie d'appliquer : FUM - AMUSEMENT - RIRE - THEATRE pour ma part.. (bref, ça c'est un chantier en reconstruction).
Voili voilou, je t'ai fait un pavé , désolée. Je n'ai pas eu le temps (ni le courage) d'ordonner mes idées, je recherche sur plusieurs pistes en meme temps donc à toi de prendre ce qui peut evetuellement t'aider... ou d'autres...
Pour moi, arreter de fumer... c'est hum... juste un tit changement oué...
je partage ton avis, le plus difficile est de ne plus en avoir envie, mais il est tellement plus simple de céder à la facilité (pas dans mon cas mais bref) , la facilité de fuir... mais je trouve qu'on peut passer à coté de son epanouissement personnel. Je pense etre plus moi meme sans tabac. je me redecouvre, je suis plus forte...
Saches enfin que ton cerveau (cerveau, corps, esprit...) fera totu, afin de te opusser à bout et te forcer à refumer, car il se retrouve soudainement sans bequille pour continuer à fonctionner comme il a eu l'habitude, longtemps...
Bon courage
Maya.
Nevermind13- Messages : 211
Date d'inscription : 28/03/2013
Age : 42
Localisation : Somewhere on my Path...
Re: Arrêt du tabac.
P.S: je trouve ton analyse (dernier post que je viens de lire à l'instant) trés bonne pour ma part, on arrive à cocnlure plus ou moins les memes choses...
Nicotine, cerveau, serotonine et dopamine, zebre plus vulnerable, temps (voir maniere de fumer pour ma part), le reste serait : solutions??
Comme dit plus haut, je continue à travailler sur moi meme sur différents plans, ca va mieux, je l'espère
Nicotine, cerveau, serotonine et dopamine, zebre plus vulnerable, temps (voir maniere de fumer pour ma part), le reste serait : solutions??
Comme dit plus haut, je continue à travailler sur moi meme sur différents plans, ca va mieux, je l'espère
Nevermind13- Messages : 211
Date d'inscription : 28/03/2013
Age : 42
Localisation : Somewhere on my Path...
Re: Arrêt du tabac.
J'ai arrêté depuis 3 ans et demi après avoir fumé entre 10 et 20 cigarettes par jour pendant 40 ans. J'avais déjà arrêté une fois pendant 6 mois.
La cigarette agit comme une espèce d'anesthésique émotionnel. On ne s'en rend pas bien compte mais quand on arrête on le sent. C'est comme les goûts et les odeurs c'est plus fort.
L'idéec'est de bien garder à l'esprit :
-pourquoi on veut arrêter (les avantages qu'on en tire : haleine, peau, souffle...)
- ce qu'on cherche à éviter (cancer, artérite...)
- ce qu'on y gagne en argent (eh oui ça fait économiser des sommes folles)
- ce par quoi on va remplacer ce plaisir : car c'est un plaisir, on doit donc avoir un autre petit plaisir en remplacement. Sinon on ne fait que se priver et c'est mortel. Par exemple : un petit dîner mensuel avec le doc économisé, pendant lequel on se dira eh ben voilà c'est grâce à l'argent économise avec l'arrêt des cigarettes...
Et se donner le droit de ne pas réussir du premier coup !
La cigarette agit comme une espèce d'anesthésique émotionnel. On ne s'en rend pas bien compte mais quand on arrête on le sent. C'est comme les goûts et les odeurs c'est plus fort.
L'idéec'est de bien garder à l'esprit :
-pourquoi on veut arrêter (les avantages qu'on en tire : haleine, peau, souffle...)
- ce qu'on cherche à éviter (cancer, artérite...)
- ce qu'on y gagne en argent (eh oui ça fait économiser des sommes folles)
- ce par quoi on va remplacer ce plaisir : car c'est un plaisir, on doit donc avoir un autre petit plaisir en remplacement. Sinon on ne fait que se priver et c'est mortel. Par exemple : un petit dîner mensuel avec le doc économisé, pendant lequel on se dira eh ben voilà c'est grâce à l'argent économise avec l'arrêt des cigarettes...
Et se donner le droit de ne pas réussir du premier coup !
MartinD- Messages : 4
Date d'inscription : 29/03/2013
Localisation : Angers (France)
Re: Arrêt du tabac.
Je suis contente d'avoir trouvé ce fil car c'est aussi mon problème.
Cela fait 30 ans que je fume. Il y a des antécédents familiaux d'artérite, AVC et cancer du poumon, bref la totale de ce côté là !
J'arrête pas d'arrêter depuis tout ce temps.
J'ai fait le plan de 5 jours, les consultations en tabacologie, l'acupuncture, le champix (j'ai fait une allergie et très limite TS donc arrêt en urgence), je suis aussi allée voir le psy qui m'a dit que c'était une question de volonté.
La semaine dernière j'ai subit une intervention chirurgicale, je m'en suis très bien passée sans substituts car trop mal. Je me suis dit que c'était l'occasion pour continuer. De retour chez moi, l'envie est revenue. J'ai acheté une cigarette électronique et 2 jours plus tard un paquet de cigarettes. Cela prouve que j'ai vraiment aucune volonté.
En te lisant, Nevermind, je me retrouve et cela m'ouvre des pistes de réflexion.
En fait, les seules fois où j'ai pu baisser puis arrêter paisiblement, c'était pour mes grossesses et périodes d'allaitement. Je pense que je suis capable de soulever des montagnes pour les autres mais penser à moi, c'est très difficile. Les fois où j'y suis arrivée le mieux, c'était quand la démarche a été faite à plusieurs. Il y avait la notion de challenge, de défit. Je me motive pour arrêter à nouveau demain. J'ai noté sur un papier des mots pour m'aider.
Cela fait 30 ans que je fume. Il y a des antécédents familiaux d'artérite, AVC et cancer du poumon, bref la totale de ce côté là !
J'arrête pas d'arrêter depuis tout ce temps.
J'ai fait le plan de 5 jours, les consultations en tabacologie, l'acupuncture, le champix (j'ai fait une allergie et très limite TS donc arrêt en urgence), je suis aussi allée voir le psy qui m'a dit que c'était une question de volonté.
La semaine dernière j'ai subit une intervention chirurgicale, je m'en suis très bien passée sans substituts car trop mal. Je me suis dit que c'était l'occasion pour continuer. De retour chez moi, l'envie est revenue. J'ai acheté une cigarette électronique et 2 jours plus tard un paquet de cigarettes. Cela prouve que j'ai vraiment aucune volonté.
En te lisant, Nevermind, je me retrouve et cela m'ouvre des pistes de réflexion.
En fait, les seules fois où j'ai pu baisser puis arrêter paisiblement, c'était pour mes grossesses et périodes d'allaitement. Je pense que je suis capable de soulever des montagnes pour les autres mais penser à moi, c'est très difficile. Les fois où j'y suis arrivée le mieux, c'était quand la démarche a été faite à plusieurs. Il y avait la notion de challenge, de défit. Je me motive pour arrêter à nouveau demain. J'ai noté sur un papier des mots pour m'aider.
Mélodie c- Messages : 448
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Localisation : Drôme
Re: Arrêt du tabac.
J'ai lu rapidement vos posts mais je ne pense pas que vous ayez évoqué l'hypnose. Il y a un médecin à Nantes qui le fait pour l'arrêt du tabac. Il prend 80 euros la séance et il a fait... un tabac. J'ai entendu parler de lui et j'ai suivi un couple qui vient d'arrêter. Ils se sentent plutôt bien et sont très contents, mis à part le fait que la fille a grossi
Moi j'ai arrêté aussi mais j'ai troqué une addiction pour une autre, je vapote la cigarette éléctronique. Je n'ai pas envie d'arrêter pour le moment mais j'ai bien baissé mon taux de nicotine. Pour ce qui est de la cigarette électronique https://www.zebrascrossing.net/t10026p20-nicotine-et-cigarette-electronique-vous-en-pensez-quoi?highlight=Cigarette+%C3%A9l%C3%A9ctronique
Moi j'ai arrêté aussi mais j'ai troqué une addiction pour une autre, je vapote la cigarette éléctronique. Je n'ai pas envie d'arrêter pour le moment mais j'ai bien baissé mon taux de nicotine. Pour ce qui est de la cigarette électronique https://www.zebrascrossing.net/t10026p20-nicotine-et-cigarette-electronique-vous-en-pensez-quoi?highlight=Cigarette+%C3%A9l%C3%A9ctronique
Invité- Invité
Re: Arrêt du tabac.
Le Plan de 5 jours existerait aussi en France ? Dans quelles villes ?Mélodie c a écrit:(...) J'ai fait le plan de 5 jours (...)
Peux-tu nous donner un ou quelques sites français qui en parlent dans Google?
Tu sais, certains fumeurs passent plusieurs fois par le Plan de 5 jours avant d'arrêter.
Et comme le dit Martin D "L'important est de garder à l'esprit (...) ce par quoi on va remplacer ce plaisir : car c'est un plaisir, on doit
donc avoir un autre petit plaisir en remplacement. Sinon on ne fait que
se priver et c'est mortel." (...)
Bon courage.
Granny- Messages : 584
Date d'inscription : 06/01/2011
Re: Arrêt du tabac.
Le risque est vital, de nombreux passages à l'acte ont été décrits chez des patients dépressifs traités par CHAMPIX, et des idées suicidaires chez des patients sans aucun antécédents dépressifs.Colours a écrit:En plus le Champix risque de causer une dépression et des idées suicidaires. Mais je me dis que si je suis déjà en dépression, quel est le risque ? Je n'ai qu'à combiner les deux Puis il y a peut être plus de chance que je meure du tabac que du Champix.
Très mauvaise idée, c'est une contre-indication formelle à la prescription de CHAMPIX, si tu trouves un toubib pour t'en prescrire quand même, change de médecin
Invité- Invité
Re: Arrêt du tabac.
House tu m'interpelles !
J'ai pas utilisé Champix, j'ai utilisé la méthode "bon stop de fumer" du jour au lendemain comme ça par ce que je peux le faire (Bon je me suis aidé avec un inhalateur nico...." j'avoue aussi un peu pour la gestuelle) mais cette "méthode" peut elle amener à une "dépression" liée au sevrage même quelques mois après ?
J'ai pas utilisé Champix, j'ai utilisé la méthode "bon stop de fumer" du jour au lendemain comme ça par ce que je peux le faire (Bon je me suis aidé avec un inhalateur nico...." j'avoue aussi un peu pour la gestuelle) mais cette "méthode" peut elle amener à une "dépression" liée au sevrage même quelques mois après ?
Réplica du Zebre- Messages : 237
Date d'inscription : 13/03/2013
Age : 58
Localisation : Roazhon
Re: Arrêt du tabac.
@Grany voici 2 liens pour le plan de 5 jours en France :
http://www.liguevieetsante.fr/
http://www.latitudebienetre.fr/plan_5jours.html
Dans quel pays existe aussi le plan de 5 jours ?
@house, j'ai testé pour vous le champix. A proscrire !
http://www.liguevieetsante.fr/
http://www.latitudebienetre.fr/plan_5jours.html
Dans quel pays existe aussi le plan de 5 jours ?
@house, j'ai testé pour vous le champix. A proscrire !
Mélodie c- Messages : 448
Date d'inscription : 21/02/2013
Age : 59
Localisation : Drôme
Re: Arrêt du tabac.
Comme n'importe quelle privation, sans doute, mais là je ne parlais que de l'effet spécifique du CHAMPIXProxima du Zebre a écrit:House tu m'interpelles !
J'ai pas utilisé Champix, j'ai utilisé la méthode "bon stop de fumer" du jour au lendemain comme ça par ce que je peux le faire (Bon je me suis aidé avec un inhalateur nico...." j'avoue aussi un peu pour la gestuelle) mais cette "méthode" peut elle amener à une "dépression" liée au sevrage même quelques mois après ?
Mélodie: Le Champix donne d'excellents résultats dans nombre de cas tout de même
Invité- Invité
Re: Arrêt du tabac.
Mélodie c a écrit:En fait, les seules fois où j'ai pu baisser puis arrêter paisiblement, c'était pour mes grossesses et périodes d'allaitement. Je pense que je suis capable de soulever des montagnes pour les autres mais penser à moi, c'est très difficile.
+1
Dauphin
Dauphin- Messages : 1303
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Age : 49
Localisation : Montélimar
Re: Arrêt du tabac.
D'après ce que j'ai lu, la personnalité et le charisme des animateurs jouent un rôle très important.Mélodie c a écrit:@Granny voici 2 liens pour le plan de 5 jours en France :
http://www.liguevieetsante.fr/
http://www.latitudebienetre.fr/plan_5jours.html
A bon courage ! j'ajouterai donc bonne chance !
Granny- Messages : 584
Date d'inscription : 06/01/2011
Re: Arrêt du tabac.
Salut Fumeurs ou ex,
Avez vous lu La méthode simple pour en finir avec la cigarette
D'all'en Carr.
Oui, oui, très anglo-saxon, style Best seller, bref on voit le style, pour ceux qui connaissent.
Je pense que la dépendance à la cigarette est un conditionnement qui cache une autre dépendance, plus profonde, et n'a rien avoir avec une question de volonté.
Je trouve la lecture interessante, si on décide sincèrement d'observer cette étrange "cigarette".
Pour ma part, j'ai commencé à 14 ans, fumeuse très assidue, j'ai réussi à arrêter une seule fois dans ma vie, en lisant ce bouquin. Ca a duré 10 jours!
Oui, oui, j'entends déjà : "Bah alors si t'as repris c'est quoi l'interet du bouquin".
Ce que je constate c'est qu'en 15 ans de fumette, grâce à lui je sais désormais qu'il est possible de vivre ( et de se sentir bien) sans la cigarette.
Ca à l'air con, mais depuis c'est là, en moi.
Et plus j'avance, plus je regarde ce qui motive le fait de fumer plus je sens que la cigarette s'estompera d'elle même...
Je pense qu'il n'est pas si mal sain de fumer ; je m'autorise des crises de toxico si j'en ressens le besoin, mais en étant plus consciente et en méditant sur le geste. Pas malsain parce qu'au final on cherche une issue.
Avec la cigarette, je commence à comprendre qu'elle peut peut-être suggérer d'autres issues pour vivre et être bien ( sans elle? )
Avez vous lu La méthode simple pour en finir avec la cigarette
D'all'en Carr.
Oui, oui, très anglo-saxon, style Best seller, bref on voit le style, pour ceux qui connaissent.
Je pense que la dépendance à la cigarette est un conditionnement qui cache une autre dépendance, plus profonde, et n'a rien avoir avec une question de volonté.
Je trouve la lecture interessante, si on décide sincèrement d'observer cette étrange "cigarette".
Pour ma part, j'ai commencé à 14 ans, fumeuse très assidue, j'ai réussi à arrêter une seule fois dans ma vie, en lisant ce bouquin. Ca a duré 10 jours!
Oui, oui, j'entends déjà : "Bah alors si t'as repris c'est quoi l'interet du bouquin".
Ce que je constate c'est qu'en 15 ans de fumette, grâce à lui je sais désormais qu'il est possible de vivre ( et de se sentir bien) sans la cigarette.
Ca à l'air con, mais depuis c'est là, en moi.
Et plus j'avance, plus je regarde ce qui motive le fait de fumer plus je sens que la cigarette s'estompera d'elle même...
Je pense qu'il n'est pas si mal sain de fumer ; je m'autorise des crises de toxico si j'en ressens le besoin, mais en étant plus consciente et en méditant sur le geste. Pas malsain parce qu'au final on cherche une issue.
Avec la cigarette, je commence à comprendre qu'elle peut peut-être suggérer d'autres issues pour vivre et être bien ( sans elle? )
Invité- Invité
Re: Arrêt du tabac.
J'ai arrêté de fumer
et ce qui m'a le plus aidé c'est un livre intitulé La Fume de Robert Molimard
dans ce livre, pas de culpabilité
plein d'infos sur le fonctionnement de la dépendance tabagique,
et des stratégie pour apprendre à défumer
http://www.unairneuf.org/2011/09/la-fume-petit-manuel-de-defume-robert-molimard-de-boree.html
et ce qui m'a le plus aidé c'est un livre intitulé La Fume de Robert Molimard
dans ce livre, pas de culpabilité
plein d'infos sur le fonctionnement de la dépendance tabagique,
et des stratégie pour apprendre à défumer
http://www.unairneuf.org/2011/09/la-fume-petit-manuel-de-defume-robert-molimard-de-boree.html
Re: Arrêt du tabac.
Et que dire des fumeurs qui vivent cent ans (ou un peu moins) ?lanoushka a écrit:Je pense qu'il n'est pas si mal sain de fumer ; je m'autorise des crises de toxico si j'en ressens le besoin, mais en étant plus consciente et en méditant sur le geste. Pas malsain parce qu'au final on cherche une issue.
Il y a approximativement un fumeur sur quatre qui se trouve dans ce cas.
Comme je n'ai jamais gagné quoi que ce soit aux jeux de hasard ...
Granny- Messages : 584
Date d'inscription : 06/01/2011
Re: Arrêt du tabac.
Ελπίδα a écrit:
http://www.unairneuf.org/2011/09/la-fume-petit-manuel-de-defume-robert-molimard-de-boree.html
Cool!
Invité- Invité
Re: Arrêt du tabac.
Granny a écrit:[quote=
Et que dire des fumeurs qui vivent cent ans (ou un peu moins) ?
Il y a approximativement un fumeur sur quatre qui se trouve dans ce cas.
Mais l'idée n'est elle pas de s'en libérer?
Ce que je tente de soulever c'est que la cigarette à sa raison d'être dans notre fonctionnement ( celui de s'imposer quelque chose de nocif,... bref...), et que peut être elle peut nous aider à mettre le doigt sur.........................???
Invité- Invité
Re: Arrêt du tabac.
@ lanoushka
je pense que le tabagisme (le vrai) débouche un jour sur la prise de conscience de sa dépendance
et là, c'est stop ou encore en ayant mesuré tous les risques
si c'est stop, on peut se dire après bien des échecs : si je trouvais une aide efficace, j'essaierais
j'ai essayé le Plan de 5 Jours, humblement, prudemment, à la lettre, et ça a marché
on nous a appris plein de choses sur soi, sur les cigarettiers, sur le tabac, sur les risques pour la santé, sur les motivations, sur plein de choses y compris les pièges, les trucs et ficelles des abstinents
c'était il y a 37 ans et je n'ai jamais plus fumé ou plutôt je suis devenue une fumeuse abstinente
si c'est encore, c'est courir un grave risque de santé sur quatre probabilités, sans compter le risque des dégâts collatéraux que connaissent toutes les victimes d'assuétudes
que veux-tu que je te dise d'autre ? je ne peux que témoigner cela
bon choix et bon courage
je pense que le tabagisme (le vrai) débouche un jour sur la prise de conscience de sa dépendance
et là, c'est stop ou encore en ayant mesuré tous les risques
si c'est stop, on peut se dire après bien des échecs : si je trouvais une aide efficace, j'essaierais
j'ai essayé le Plan de 5 Jours, humblement, prudemment, à la lettre, et ça a marché
on nous a appris plein de choses sur soi, sur les cigarettiers, sur le tabac, sur les risques pour la santé, sur les motivations, sur plein de choses y compris les pièges, les trucs et ficelles des abstinents
c'était il y a 37 ans et je n'ai jamais plus fumé ou plutôt je suis devenue une fumeuse abstinente
si c'est encore, c'est courir un grave risque de santé sur quatre probabilités, sans compter le risque des dégâts collatéraux que connaissent toutes les victimes d'assuétudes
que veux-tu que je te dise d'autre ? je ne peux que témoigner cela
bon choix et bon courage
Granny- Messages : 584
Date d'inscription : 06/01/2011
Re: Arrêt du tabac.
Granny a écrit:
le tabagisme (le vrai)
Et le tabagisme ( le faux) , c'est quoi?
Invité- Invité
Re: Arrêt du tabac.
Le faux, c'est quand tu fais semblant de fumer. Observe bien les acteurs et les actrices quand ils / elles le font dans un film ou une série.
Le risque de cancer à la longue est limité aux lèvres, à la langue, au palais, aux gencives ...
Le vrai, c'est quand tu avales la fumée dans tes poumons.
Par exemple tu aspires bien la fumée de ta cigarette, tu te retiens de respirer, tu avales une boisson d'un seul trait et puis seulement tu expulses la fumée.
La boisson c'est seulement pour montrer que tu as bien avalé la fumée.
Là risque de cancer à la longue est identique + le cancer de la gorge (trachée artère, œsophage...) et des poumons.
Je ne suis ni médecin ni infirmière ni rien. Mais c'est tout de même ça. En gros.
Le risque de cancer à la longue est limité aux lèvres, à la langue, au palais, aux gencives ...
Le vrai, c'est quand tu avales la fumée dans tes poumons.
Par exemple tu aspires bien la fumée de ta cigarette, tu te retiens de respirer, tu avales une boisson d'un seul trait et puis seulement tu expulses la fumée.
La boisson c'est seulement pour montrer que tu as bien avalé la fumée.
Là risque de cancer à la longue est identique + le cancer de la gorge (trachée artère, œsophage...) et des poumons.
Je ne suis ni médecin ni infirmière ni rien. Mais c'est tout de même ça. En gros.
Granny- Messages : 584
Date d'inscription : 06/01/2011
Re: Arrêt du tabac.
Mais heu je pose peut être une question idiote mais tout le monde (à part peut être à la télé) avale la fumée dans les poumons nan?...
Je suis le poste depuis le début mais je me suis retenue de parler car j'ai arrêter par volonté au bout de 4 ans (1 paquet par jours)
J'en profite juste pour dire que selon moi ça dépend tellement des gens qu'il n'y a pas de règle générale. Moi j'ai eu le déclique juste parceque je ne voulais être dépendant d'un truc qui coute de plus en plus chère (le sport m'a aidé aussi) et qui bousille la santé (expérience familiale).
Donc à chacun son déclic qui fait qu'on arrête
Je suis le poste depuis le début mais je me suis retenue de parler car j'ai arrêter par volonté au bout de 4 ans (1 paquet par jours)
J'en profite juste pour dire que selon moi ça dépend tellement des gens qu'il n'y a pas de règle générale. Moi j'ai eu le déclique juste parceque je ne voulais être dépendant d'un truc qui coute de plus en plus chère (le sport m'a aidé aussi) et qui bousille la santé (expérience familiale).
Donc à chacun son déclic qui fait qu'on arrête
Ad Astra- Messages : 29
Date d'inscription : 21/03/2013
Age : 33
Localisation : Unknown
Re: Arrêt du tabac.
De mon temps (oh my God que ça fait has been), les jeunes filles ne fumaient pas. Du moins en public. Tu devines qu'au début nous avons dû apprendre ...Ad Astra a écrit:Mais heu je pose peut être une question idiote mais tout le monde (à part peut être à la télé) avale la fumée dans les poumons nan?...
Tu as raison : il n'y a pas de règle générale. De plus, le sujet risque d'agacer tôt ou tard.Ad Astra a écrit:Je suis le poste depuis le début mais je me suis retenue de parler car j'ai arrêter par volonté au bout de 4 ans (1 paquet par jours)
J'en profite juste pour dire que selon moi ça dépend tellement des gens qu'il n'y a pas de règle générale. Moi j'ai eu le déclique juste parceque je ne voulais être dépendant d'un truc qui coute de plus en plus chère (le sport m'a aidé aussi) et qui bousille la santé (expérience familiale).
Donc à chacun son déclic qui fait qu'on arrête
A voir le nombre impressionnant de fumeurs chez qui le déclic n'a pas été suivi des faits, qui ont essayé deux fois, plusieurs fois d'arrêter... Surtout d'arrêter par la simple volonté... J'avoue que sans aide je fumerais encore.
Je m'incline donc sincèrement devant chaque tentative et chaque réussite.
Ce que tu as fait est un bel exemple et un encouragement certain pour tous les volontaires, candidats à l'abstinence tabagique.
Je crois que je vais céder le relais à d'autres car je n'aime pas endosser le rôle que le hasard m'a fait jouer ici. Bon vent à tous et à toutes.
Granny- Messages : 584
Date d'inscription : 06/01/2011
Re: Arrêt du tabac.
ça dépend des gens. Perso jamais été attirée par cette *****rie mais j'ai des témoignages d'anciens fumeurs (dont une HP) qui n'ont jamais repris et tous m'ont parlé de désir puis de volonté
sinon à ce que j'ai lu la thérapie comportementale dialectique fonctionne pas mal pour les addictions.
sinon à ce que j'ai lu la thérapie comportementale dialectique fonctionne pas mal pour les addictions.
Dernière édition par ISIS75 le Jeu 4 Sep 2014 - 13:16, édité 1 fois
ISIS75- Messages : 2947
Date d'inscription : 28/01/2014
Localisation : Paris
Re: Arrêt du tabac.
J'ai arrêté de fumer une première fois, pendant cinq ans. Puis reprise du tabac à l'annonce du cancer de ma mère. Deux ans d'intoxication...
Après plusieurs tentatives infructueuses qui ont jalonnée l'année 2014, je ne fume plus depuis plusieurs semaines maintenant et je sais que cette fois-ci c'est la bonne.
Lorsque l'on est sur la voie de la réussite, on le sent et cela devient alors beaucoup plus facile. J'suis fière de moi, tiens !
Il n'y a pas de recette. Chacun fait comme il peut pour arrêter de fumer.
Je crois cependant qu'il faut avant tout être indulgent avec soi-même. Je n'ai pas réussi cette fois-ci ? Ce n'est pas grave : chaque période d'arrêt, même courte, me conduit peu à peu vers la réussite puisque mon corps s'habitue à chaque fois à ne pas être alimenté en tabac et autres saloper****.
Pour ma part : volonté, beaucoup de sport et solitude méditative à l'étranger en vacances (on fait forcément le point quand on arrête de fumer car on abandonne sa dépendance affective au tabac, de cette manière on évite aussi de faire ch*** les autres avec ses coups de speed et sa mauvaise humeur).
Après plusieurs tentatives infructueuses qui ont jalonnée l'année 2014, je ne fume plus depuis plusieurs semaines maintenant et je sais que cette fois-ci c'est la bonne.
Lorsque l'on est sur la voie de la réussite, on le sent et cela devient alors beaucoup plus facile. J'suis fière de moi, tiens !
Il n'y a pas de recette. Chacun fait comme il peut pour arrêter de fumer.
Je crois cependant qu'il faut avant tout être indulgent avec soi-même. Je n'ai pas réussi cette fois-ci ? Ce n'est pas grave : chaque période d'arrêt, même courte, me conduit peu à peu vers la réussite puisque mon corps s'habitue à chaque fois à ne pas être alimenté en tabac et autres saloper****.
Pour ma part : volonté, beaucoup de sport et solitude méditative à l'étranger en vacances (on fait forcément le point quand on arrête de fumer car on abandonne sa dépendance affective au tabac, de cette manière on évite aussi de faire ch*** les autres avec ses coups de speed et sa mauvaise humeur).
Invité- Invité
Re: Arrêt du tabac.
Pour motiver les fumeurs : pendant que vous mourez de fumer, je jogge et mange des fruits et légumes.
Invité- Invité
Re: Arrêt du tabac.
- Nevermind:
- Nevermind13 a écrit:Salut colours !
En prime, tu auras mon premier post suite à mon inscription... Je suis au passage contente d'avoir découvert ce forum, en attendant d'y jeter un coup d'oeil de plus prés... mais je me sens un peu moins "seule"...
Alors, voilà, je me reconnais beaucoup dans ce que tu décris de ton arret tabac... Voici le récit de mon expérience et des eventuelles pistes que j'ai trouvé pour gérer plus ou moins bien...
Il s'agit de mon deuxieme arret, le premier ayant duré 14 mois, ensuite rechute suite à de gros problèmes persos, pros, crise existentielle, qui sans le savoir résultaient de mon arret nicotinique...
- Le Champix: il y a des medecins pour, d'autres contre, il s'agit de chaque cas. il y a des etudes menées disant qu'il y avait des risques de depression et suicides, mais pour ma part, ça m'a bien aidée cette premiere fois (meme si...) , en sachant et restant vigilente, j'avais egalement prevenu mo entourage afin de deceler des choses au cas ou.
Donc là, opération chirurgicale en Janvier 2013, obligation et VOLONTE de s'arreter, je prends l'oiseau au passage et me dis que c'est la bonne occaz vu les risques de nécrose que le docteur me pointe sérieusement au nez...
Débalement total de toutes les angoisses, anxiété, peurs, emotions , et noeuds emotionnels non réglés rencontrés en 30 ans. Il faut savoir que je fume depuis mes 15 ans , arret tabac net sans aucun substitut , si ce n'est ma balle anti stress, des milliers de chewingums et deux présences rassurantes en garde fou.
Aprés trois semaines de seuvrage intensif , au limite du suicide, avec des crises cycliques (entre euphorie, excitation cérébrale intense voir délirante, fatigue extreme d'un coup, et épisodes dépressifs + recherche de remplacement de l'addiction)... J'en suis arrivée à aller voir un psychiatre, au depart m'annonçant qu'il s'agissait d'une dépression (oué bof ça pouvait mais je sentais que c'etait plus complexe que cela), je prends le pari avec ce plouc que le départ part de mon seuvrage, que j'aurai eventuellement besoin d'une aide quelques mois, qu'il est plus intelligent de faire cette démarche que de se fouttre en l'air...
On se voit deux fois, à la deuxieme il conclut "vous avez les capacités intellectuelles pour vous en sortir, je ne peux vous aider, si vraiment vous le souhaitez, allez voir un analyste??" .
Bref, je vais objectivement trés mal, je reprends le travail en meme temps, je suis obligée de me controler et d'etre au top... suite aux différents "il suffit de vouloir" ou "y a des gens qui arretent du jour au lendemain sans difficultés aprés 50 ans.." bref... une envie refoulée d'étriper à chaque fois... (je suis quelqu'un avec enormement de niaque vu mon parcours mais là...) et là je decide de creuser mes propres pistes... commence mon observation de moi meme en tant qu'object exterieur pour analyse avec differents angles de vue (de l'entourage)... toute une aventure en vrai...
car je me dis qu'objectivement, ma reaction n'etait pas normale, que ce besoin presque vital depassait les limites, je me refusais cependant à rester aussi dependante de qq chose... bref, j'affronte aussi enormement de choses à la fois parmi lesquels l'arret...
En fait, mon arret a fait tout remonter et surtout mon cerveau a sérieusement surchauffé cette fois ci, surtout s'il y a des petites rechutes et reseuvrage, les montagnes russes et et et et je change radicalement profondement..
Donc pistes de travail et réflexions (attention, je n'applique pas cela à tout le monde, je me réserve le droit d'assimiler les résultats de mes recherches à mon propre cas, sans toutefois garantir la fiabilité sur un autre organisme physique ou psychique que le miens) :
- mon addiction dépassait les bornes : peut on etre plus addictif que quelqu'un d'autre, à quoi l'addiction est elle reliée? quel est le niveau d'addiction de chaun, en fonction de quoi? de temps? de cerveaux? comment cela fonctionnait? relation entre cerveau, nicotine, neurotransmetteurs, fonctionnement cerebral, émotions, solutions???
Et en fait, je trouve des psites qui se relient, deja une étude du centre tabacologique de Tours (ou Angers?? je regarderai ça ce soir dans mes docs), disant que la dependance différait. Pour les dependants réels, il y avait besoin de prise en charge psychologique, qu'à ce moemnt là,i l y avait des symptomes bien clairs de crises maniaco-depressives (bipolarité) à différents stades.
Ces memes symptomes peuvent se retrouver dans la "zebratitude", là, il s'agissait d'un autre site d'un "surefficient" ou un "HP" qui faisaient le parallele... (je retrouverai les docs ce soir aussi, je garde un oeil trés critique et reservé sur les nombreux documents livres et autres sources d'infos que je peux trouver) MAIS comment faire le tri dans cela, différence entre certains symptomes cycliques des episodes maniaco depressifs et de la surreficience???
Pour ma part, j'ai eu l'occasion de cotoyer en vrai une bipolaire et j'en ai déduis un minimum qu'une crise MD pouvait avoir des ondes negatives fortes, à deverser sur les gens , alors qu'un zebre (en tout cas dans la plupart des cas) , en prendrait conscience, tenterait de comprendre, controler, bref, j'ai vu une difference dans la maniere de gerer les différentes emotions et dans la "conscience de soi".
Déja, résultait pour ma part une synthèse de terrain propice (je ne suis pas medecin donc j'utilise un vocabulaire simple, le plus important pour moi est la clareté de mon message), ça me semblait logique que si un cerveau (nottament celui d'un zebre) fonctionnait de trop, de par le nombre des neurotransmetteurs, que ces memes neurotransmetteurs etaient affectés scientifiquement, directement par la nicotine , le niveau de dependance varie donc et est dans ce cas plus fort.
Aussi comment puis je demander à mon cerveau de fonctionner d'une certaine maniere (avec les modifications causées par la nicotine sur les neurotransmetteurs et toutes les résultantes) et d'un coup cesser tout cela, le changer, et lui demander de continuer à etre dans une certaine "normalité" ?????
D'aprés mes recherches, la nicotine elle meme a un effet inhibateur et AUSSI anti-depresseur ! , de par son effet sur le systeme cerebral, les taux de serotonines, l'amygdale et j'en passe...
Bref, le lien cerebral pour moi s'eclaircit un peu plus, ça explique un peu mieux les effets et ce que je ressens, l'extreme anxiete et autres crises d'angoisses...
Tout remonte, il faut ici dans ce cas, faire face à soi ou perdre ce combat... Perso, j'ai décidé de mener bataille et ça, en reglant tous les soucis refoulés, en m'affrontant...
Donc:
- mes symptomes zebra se sont décuplés... (je ne me suis jamais faite diagnostiquer ou tests ou autres), c'est juste mon observation et mes recherches qui m'ont conduite récemment à expliquer des choses vieilles, chez moi et avoir des explications, donc j'ai plus ou moins atteri ici...
- Faire face à l'anxiété (extreme dans mon cas) et les angoisses : il fallait les apprivoiser peu à peu, exercice extremement difficile, aidée par un bouquin (le bonheur de vivre simplement de timothy Miller), que j'ai trouvé simple pragmatique et concret.
- Gérer la colère: balle, chewingum, courir, taper un mur, parfois j'ai été trés seche avec les gens (je disais la vérité, pas d'injsutice, sauf que c'etait cru, brutal... impossible d'etre patience ou pedagogue... la verité a été tranchante...)
- Recherche des techniques de relaxation : J'ai découvert la méditation, méfiante d'abord, j'ai trouvé cela trés reposant, trés utile, techniques de respiration, meditation... j'ai cherché dans cette voix.
- j'ai continué mes recherches sur le fonctionnement du cerveau humain, qui m'a ammené à la zebritude, surreficience ou cerveau droit, bref explorer un peu cela
- comprendre que pour moi arreter de fumer etait carrement entreprendre un travail sur moi meme qui etait de l'ordre de la metamorphose , j'y suis encore...
- travailler sur l'intelligence emotionnelle (Daniel Goleman) et mes rapports aux autres
- Eveil de la conscience sur soi , observation, recentrage , le but etant une reconstruction intérieure pour aboutir à une paix... recherche de bonheur diront d'autre..
- travailler sur "le moment présent" , ça m'aide beaucoup ! surtout pour le coté depressif et concentration
- Diversification des sources de sérotonine et endorphine...etc : SOMMEIL : dormir mieux ou en plus adapté avec micro siestes - meilleur alimentation : moins de sucres, plus de proteines - beaucoup de gingembre lol et surtout SPORT !!!! Ce formidable outil sain de creation des hormones du plaisir ! ça aide à calmer le cerveau et les pensées intrusives incessantes !! bref : MEGA POINTS
- eviter l'alcool, les sorties, les evenements en presence de cigarette (oui on a tendance à se lacher quand meme et le piege peut aller trés vite)
- Rester vigilente à ne pas rempalcer une addiction par une autre (pour moi, ça a été dur ça...)
- Un retrait social pour ma part pour me recentrer sur moi et acquérir assez d'energie positive, avoir plus de force pour faire face... nettoyage des personnes dans mon entourage , surtout celles toxiques...
- Diversification des sources de joie de vivre , pour contracarrer la depression : là je cherche : donc mots d'ordre que j'essaie d'appliquer : FUM - AMUSEMENT - RIRE - THEATRE pour ma part.. (bref, ça c'est un chantier en reconstruction).
Voili voilou, je t'ai fait un pavé , désolée. Je n'ai pas eu le temps (ni le courage) d'ordonner mes idées, je recherche sur plusieurs pistes en meme temps donc à toi de prendre ce qui peut evetuellement t'aider... ou d'autres...
Pour moi, arreter de fumer... c'est hum... juste un tit changement oué...
je partage ton avis, le plus difficile est de ne plus en avoir envie, mais il est tellement plus simple de céder à la facilité (pas dans mon cas mais bref) , la facilité de fuir... mais je trouve qu'on peut passer à coté de son epanouissement personnel. Je pense etre plus moi meme sans tabac. je me redecouvre, je suis plus forte...
Saches enfin que ton cerveau (cerveau, corps, esprit...) fera totu, afin de te opusser à bout et te forcer à refumer, car il se retrouve soudainement sans bequille pour continuer à fonctionner comme il a eu l'habitude, longtemps...
Bon courage
Maya.
merci pour la qualité de ce témoignage dont je me sens assez proche quand au processeur d'abeille )
Re: Arrêt du tabac.
Vision d'un autre siècle, Balzac et son "Traité des excitants modernes"
http://www.ebooksgratuits.com/ebooksfrance/balzac_traite_des_excitants_modernes.pdf
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Mégalopin- Messages : 4729
Date d'inscription : 05/11/2010
Localisation : Fils de Butte
Re: Arrêt du tabac.
Mégalopin a écrit:Vision d'un autre siècle, Balzac et son "Traité des excitants modernes"
http://www.ebooksgratuits.com/ebooksfrance/balzac_traite_des_excitants_modernes.pdf
inside your Balzac : " Les destinées d'un peuple dépendent et de sa nourriture et de son régime. Les céréales ont créé les
peuples artistes. L'eau−de−vie a tué les races indiennes. J'appelle la Russie une aristocratie soutenue par
l'alcool. Qui sait si l'abus du chocolat n'est pas entré pour quelque chose dans l'avilissement de la nation
espagnole, qui, au moment de la découverte du chocolat, allait recommencer l'empire romain ? Le tabac a
déjà fait justice des Turcs, des Hollandais, et menace l'Allemagne. Aucun de nos hommes d'Etat, qui sont
généralement plus occupés d'eux−mêmes que de la chose publique, à moins qu'on ne regarde leurs vanités,
leurs maîtresses et leurs capitaux comme des choses publiques, ne sait où va la France par excès de tabac, par
l'emploi du sucre, de la pomme de terre subtituée au blé, de l'eau−de−vie, etc."
merci xxx Hypergalopin )
Re: Arrêt du tabac.
guyom zigre doUx a écrit:Mégalopin a écrit:Vision d'un autre siècle, Balzac et son "Traité des excitants modernes"
merci xxx Hypergalopin )
Eh, j'avais prévenu...
Mais ce n'est pas dans le tout début de ce texte assez bref. Je pensais plutôt à:
Le tabac se consomme aujourd'hui par la bouche après avoir été longtemps pris par le nez : il affecte les doubles organes merveilleusement constatés chez nous par Brillat−Savarin : le palais, ses adhérences, et les fosses nasales. Depuis un siècle, il se prenait plus en poudre qu'en fumée, et maintenant le cigare infecte l'état social. On ne s'était jamais douté des jouissances que devait procurer l'état de cheminée.
Le tabac fumé cause en prime abord des vertiges sensibles ; il amène chez la plupart des néophytes une salivation excessive, et souvent des nausées qui produisent des vomissements. Malgré ces avis de la nature irritée, le tabacolâtre persiste, il s'habitue.
Cet apprentissage dure quelquefois plusieurs mois. Le fumeur finit par vaincre à la façon de Mithridate, et il entre dans un paradis. De quel autre nom appeler les effets du tabac fumé ? Entre le pain et du tabac à fumer, le pauvre n'hésite point ; le jeune homme sans le sou qui use ses bottes sur l'asphalte des boulevards, et dont la maîtresse travaille nuit et jour, imite le pauvre ; le bandit de Corse que vous trouvez dans les rochers inaccessibles ou sur une plage que son oeil peut surveiller, vous offre de tuer votre ennemi pour une livre de tabac. Les hommes d'une immense portée avouent que les cigares les consolent des plus grandes adversités. Entre une femme adorée et le cigare, un dandy n'hésiterait pas plus à la quitter que le forçat à rester au bagne s'il devait y avoir du tabac à discrétion ! Quel pouvoir a donc ce plaisir
que le roi des rois aurait payé de la moitié de son empire, et qui surtout est le plaisir des malheureux ? Ce plaisir, je le niais, et l'on me devait cet axiome :
VI
FUMER UN CIGARE, C'EST FUMER DU FEU.
[ ... ]
Le fumeur a supprimé la salivation. S'il ne l'a pas supprimée, il en a changé les conditions, en la convertissant en une sorte d'excrétion plus épaisse. Enfin, s'il n'opère aucune espèce de sputation, il a engorgé les vaisseaux, il en a bouché ou anéanti les suçoirs, les déversoirs, papilles ingénieuses dont l'admirable mécanisme est dans le domaine du microscope de Raspail, et desquels j'attends la description, qui me semble d'une urgente utilité. Demeurons sur ce terrain.
Le mouvement des différentes mucosités, merveilleuse pulpe placée entre le sang et les nerfs, est l'une des circulations humaines les plus habilement composées. Ces mucosités sont si essentielles à l'harmonie intérieure de notre machine, que, dans les violentes émotions, il s'en fait en nous un rappel violent pour soutenir leur choc à quelque centre inconnu
Savoureux, n'est-ce-pas? C'est tout à la fin
- Spoiler:
Il y a aussi dans ce texte, assez , cette privation totale de nourriture hormis manger du cacao ou du café exclusivement, pour observer comment les gens vont mourir
Mégalopin- Messages : 4729
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Localisation : Fils de Butte
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