arret de psychotherapie
3 participants
Forum ZEBRAS CROSSING :: Zèbrement vous :: Vie de zèbre :: Psychologie, difficultés, addictions, travail sur soi
Page 1 sur 1
arret de psychotherapie
Je ne vois ce thème nulle part désolé s'il existe ailleurs
J'ai bénéficié d'une aide remarquable depuis de nombreux mois , dans un parcours vraiment compliqué et dans une série de chaos continus
j'ai bien avancé, j'ai identifié quelques réflexes mécanismes et blessures et autres blocages dont je ne soupçonnais même pas l'existence, j'en connaissais d'autres, cette aide a été précieuse et comme hp j'ai utilisé mon propre surdon appliqué à la résolution de ces questions
j'avançais bien même si le chemin était parfois très dur, et demandais des efforts très importants pour moi
mais petit à petit je me suis posé des questions sur la capacité de ma psy à pouvoir continuer, je distinguais peu à peu des signes de lassitude ou de perte de maitrise, je comprenais puisque les chocs se multipliaient, santé , burn out se sont ajoutés à une série déjà très longues, et donc je venais régulièrement avec ds problèmes nouveaux
les visites se sont espacées à cause de ces chocs, mais je me suis alors retrouvé seul pour devoir les gérer, et quelque chose s'est brisé en moi je présume, de sorte que je ne retrouvais plus l'aide précédente de la même manière
j'ai fini par douter et l'écrire, lui dire ces doutes, j'avais déjà connu un épisode de ce type mais nous l'avons surmonté, j'ai expliqué que je pensais qu'elle perdait pied et j'ai fini par comprendre que non et elle me l'a confirmé verbalement, j'étais rassuré
mais rien à faire ces deux derniers mois rebelote, les signes se sont multipliés et je ne suis pas arrivé cette fois à lui dire, car les problèmes à régler sont devenus très compliqués et je perd pied , j'ai donc émis un doute mais cette fois la réponse a été plus directe, j'avais il est vrai émis un doute dans l'état d'esprit qui était le miens, pas bien, et il ya eut engrenage
j'ai répondu par la pose d'un choix, c'est ce que je fais quand je perd pied, habitude de survie
j'ai donc décidé de cesser
je ne demande pas de compassion en expliquant ces choses, mais je suis à la recherche de conseils, car bien évidemment ce deuil me met dans un état désastreux , les problèmes à résoudre demeurent en partie et ne sont pas évidents mais je n'en vois pas les moyens
je me remémore toute la belle aide dont j'ai bénéficié et j'ai donc de la culpabilité aussi, en même temps que le constat que je nepouvais plus avancer de cette manière
je me suis demandé s'il fallait faire pause et revenir mais comme souvent quand cela ne va pas, je casse, j'ai cassé en arguant que je me débrouillerai seul
donc bref ma question est la suivante, comment savez vous que l'arrêt d'un accompagnement thérapeutique est venu et qu'avez vous fait en présence de doute sur l'utilité de la poursuite
pensez vous qu'il s'agit de la proximité d'une solution comme je l'ai lu ? alors que dans mon cas c'est l'accumulation incessante de problèmes à résoudre qui me fait perdre pied et elle aussi du moins d'après ce que je ressens, et ma sensibilité est très grande pour percevoir les petits signes et grands signes .. hélas...
certes il aurait été plus simple d'échanger sur ces sujets mais quand j'ai proposé cela , il m'a été demandé si je confirmais ce choix, j'ai pris cela pour un signe de fin
je n'ai pas les yeux en face des trous comme on dit par chez nous mais une partie me dit que je n'avançais plus et une autre me dit que sans que je ne sache comment peut etre aurait il été plus sage de continuer
bref le choix est posé
la porte n'a pas été fermée mais la manière dont elle reste ouverte laisse une part de doute aussi et comme je tourne cela ne m'incite pas
bref mon intuition me dit qu'en effet il ya bien perte de contrôle partiel chez elle et que donc ce choix l'arrange sous cet angle là
aucune rancune ou autre chose négative, cette personne m'a aidé formidablement
c'est plus de la tristesse d'en arriver à ce point d'évolution et la brutalité de cette fin
mais aurais je pu arrêter lentement ? cela aurait pas Franc et absurde de ma part
je suis verbeux désolé
bref pesnez vous que parfois il est nécessaire de changer de psy, ou au contraire dans ces cas de revenir plus tard vers la même personne mais bardé de doutes de détresse et de culpabilité alors que les problèmes eux sont toujours à assumer
je précise que je ne suis pas en conditions normales et que les problèmes se sont multipliés au point qu'il m'avait été conseillé de faire pause même longue ; ce qui m'a aussi déstabilisé et de voir une autre personne pour un de mes problèmes, ce que j'ai pris pour un botter en touche
est il donc possible aussi de ne pas etre en état de poursuivre un processus, estce que cela vous est arrivé ?
et si oui comment avez vous géré cette intermède, (perse) ?
je me retrouve dans la situation que j'ai vécu toute ma vie, me démmerder seul avec mes problèmes multiples
et en partie parce que j'ai moi fermé la porte mais donc dans les conditions de réflexions énoncées
.. désolé c'est pas très clair mais tout est compliqué
J'ai bénéficié d'une aide remarquable depuis de nombreux mois , dans un parcours vraiment compliqué et dans une série de chaos continus
j'ai bien avancé, j'ai identifié quelques réflexes mécanismes et blessures et autres blocages dont je ne soupçonnais même pas l'existence, j'en connaissais d'autres, cette aide a été précieuse et comme hp j'ai utilisé mon propre surdon appliqué à la résolution de ces questions
j'avançais bien même si le chemin était parfois très dur, et demandais des efforts très importants pour moi
mais petit à petit je me suis posé des questions sur la capacité de ma psy à pouvoir continuer, je distinguais peu à peu des signes de lassitude ou de perte de maitrise, je comprenais puisque les chocs se multipliaient, santé , burn out se sont ajoutés à une série déjà très longues, et donc je venais régulièrement avec ds problèmes nouveaux
les visites se sont espacées à cause de ces chocs, mais je me suis alors retrouvé seul pour devoir les gérer, et quelque chose s'est brisé en moi je présume, de sorte que je ne retrouvais plus l'aide précédente de la même manière
j'ai fini par douter et l'écrire, lui dire ces doutes, j'avais déjà connu un épisode de ce type mais nous l'avons surmonté, j'ai expliqué que je pensais qu'elle perdait pied et j'ai fini par comprendre que non et elle me l'a confirmé verbalement, j'étais rassuré
mais rien à faire ces deux derniers mois rebelote, les signes se sont multipliés et je ne suis pas arrivé cette fois à lui dire, car les problèmes à régler sont devenus très compliqués et je perd pied , j'ai donc émis un doute mais cette fois la réponse a été plus directe, j'avais il est vrai émis un doute dans l'état d'esprit qui était le miens, pas bien, et il ya eut engrenage
j'ai répondu par la pose d'un choix, c'est ce que je fais quand je perd pied, habitude de survie
j'ai donc décidé de cesser
je ne demande pas de compassion en expliquant ces choses, mais je suis à la recherche de conseils, car bien évidemment ce deuil me met dans un état désastreux , les problèmes à résoudre demeurent en partie et ne sont pas évidents mais je n'en vois pas les moyens
je me remémore toute la belle aide dont j'ai bénéficié et j'ai donc de la culpabilité aussi, en même temps que le constat que je nepouvais plus avancer de cette manière
je me suis demandé s'il fallait faire pause et revenir mais comme souvent quand cela ne va pas, je casse, j'ai cassé en arguant que je me débrouillerai seul
donc bref ma question est la suivante, comment savez vous que l'arrêt d'un accompagnement thérapeutique est venu et qu'avez vous fait en présence de doute sur l'utilité de la poursuite
pensez vous qu'il s'agit de la proximité d'une solution comme je l'ai lu ? alors que dans mon cas c'est l'accumulation incessante de problèmes à résoudre qui me fait perdre pied et elle aussi du moins d'après ce que je ressens, et ma sensibilité est très grande pour percevoir les petits signes et grands signes .. hélas...
certes il aurait été plus simple d'échanger sur ces sujets mais quand j'ai proposé cela , il m'a été demandé si je confirmais ce choix, j'ai pris cela pour un signe de fin
je n'ai pas les yeux en face des trous comme on dit par chez nous mais une partie me dit que je n'avançais plus et une autre me dit que sans que je ne sache comment peut etre aurait il été plus sage de continuer
bref le choix est posé
la porte n'a pas été fermée mais la manière dont elle reste ouverte laisse une part de doute aussi et comme je tourne cela ne m'incite pas
bref mon intuition me dit qu'en effet il ya bien perte de contrôle partiel chez elle et que donc ce choix l'arrange sous cet angle là
aucune rancune ou autre chose négative, cette personne m'a aidé formidablement
c'est plus de la tristesse d'en arriver à ce point d'évolution et la brutalité de cette fin
mais aurais je pu arrêter lentement ? cela aurait pas Franc et absurde de ma part
je suis verbeux désolé
bref pesnez vous que parfois il est nécessaire de changer de psy, ou au contraire dans ces cas de revenir plus tard vers la même personne mais bardé de doutes de détresse et de culpabilité alors que les problèmes eux sont toujours à assumer
je précise que je ne suis pas en conditions normales et que les problèmes se sont multipliés au point qu'il m'avait été conseillé de faire pause même longue ; ce qui m'a aussi déstabilisé et de voir une autre personne pour un de mes problèmes, ce que j'ai pris pour un botter en touche
est il donc possible aussi de ne pas etre en état de poursuivre un processus, estce que cela vous est arrivé ?
et si oui comment avez vous géré cette intermède, (perse) ?
je me retrouve dans la situation que j'ai vécu toute ma vie, me démmerder seul avec mes problèmes multiples
et en partie parce que j'ai moi fermé la porte mais donc dans les conditions de réflexions énoncées
.. désolé c'est pas très clair mais tout est compliqué
Invité- Invité
Re: arret de psychotherapie
Dans ce que tu expliques, si tu t'écoutes... tu arrêtes l'aide parce qu'elle ne sert plus...
Si la psy ne suit plus et qu'elle est dépassée... quel est l'intérêt ?
Perso, à un moment... tout était devenu tellement ingérable que j'ai pris la décision de n'écouter plus QUE moi...
Ecouter les autres n'a - tout compte fait - jamais rien résolu, bien au contraire...
En dépit de ce qui semblait "déraisonnable" pour tout être intégré dans ce monde...
J'ai découvert des voies inédites (tout à fait inédites) qui étaient juste les miennes... et plus celles du tout venant...
Sans le moindre regret... bien le que le chemin fut ardu, souffrant et difficile...
Puisque le système résiste à tant de liberté...
Question de fidélité à soi-même...
Découvert quelques lois de la Vie... suivi la voie de moindre résistance...
Si cela résiste, c'est que ce n'est pas la bonne voie...
Arrête tout... arrête-toi...
Centre-toi et tourne ta conscience vers l'intérieur...
Ecoute-toi...
Peut-être est-il temps de lâcher les béquilles pour déployer quelque chose de nouveau...
Ou pas...
Seul le Silence intérieur pourra te le dire...
Puisque tout est EN nous...
Enfin.. voilà... une petite bafouille en réponse à tes mots...
A défaut de solution concrète... un soutien moral...
Le passage n'est pas facile...
Si la psy ne suit plus et qu'elle est dépassée... quel est l'intérêt ?
Perso, à un moment... tout était devenu tellement ingérable que j'ai pris la décision de n'écouter plus QUE moi...
Ecouter les autres n'a - tout compte fait - jamais rien résolu, bien au contraire...
En dépit de ce qui semblait "déraisonnable" pour tout être intégré dans ce monde...
J'ai découvert des voies inédites (tout à fait inédites) qui étaient juste les miennes... et plus celles du tout venant...
Sans le moindre regret... bien le que le chemin fut ardu, souffrant et difficile...
Puisque le système résiste à tant de liberté...
Question de fidélité à soi-même...
Découvert quelques lois de la Vie... suivi la voie de moindre résistance...
Si cela résiste, c'est que ce n'est pas la bonne voie...
Arrête tout... arrête-toi...
Centre-toi et tourne ta conscience vers l'intérieur...
Ecoute-toi...
Peut-être est-il temps de lâcher les béquilles pour déployer quelque chose de nouveau...
Ou pas...
Seul le Silence intérieur pourra te le dire...
Puisque tout est EN nous...
Enfin.. voilà... une petite bafouille en réponse à tes mots...
A défaut de solution concrète... un soutien moral...
Le passage n'est pas facile...
Invité- Invité
Re: arret de psychotherapie
merci pour ton soutien moral , cela m'aide c'est gentil
je vais essayer de trouver les réponses en moi et comme tu dis "suivre la voie de moindre résistance..."
car souvent j'ai constaté que les obstacles sont là pour nous apprendre mais que de les franchir eux n'apporte rien du tout
et pour ce qui est d'arrêter en effet c'est ce que j'ai fait et je lache prise progressivement sur des tas de choses, c'est tout à fait neuf pour moi
je n'ai plus ce choix de tenir de toute manière , peut être ce lachez prise de suivi thérapeutique est il nécessaire à ce moment précis
on dirait que la leçon à retenir c'est que je ne maitrise rien et qu'il est illusoire de penser le contraire
merci du soutien en tout cas :-)
je vais essayer de trouver les réponses en moi et comme tu dis "suivre la voie de moindre résistance..."
car souvent j'ai constaté que les obstacles sont là pour nous apprendre mais que de les franchir eux n'apporte rien du tout
et pour ce qui est d'arrêter en effet c'est ce que j'ai fait et je lache prise progressivement sur des tas de choses, c'est tout à fait neuf pour moi
je n'ai plus ce choix de tenir de toute manière , peut être ce lachez prise de suivi thérapeutique est il nécessaire à ce moment précis
on dirait que la leçon à retenir c'est que je ne maitrise rien et qu'il est illusoire de penser le contraire
merci du soutien en tout cas :-)
Invité- Invité
Re: arret de psychotherapie
Je t'en prie... c'est un plaisir...
Ces quelques mots sont empreints de Sagesse...
Ces quelques mots sont empreints de Sagesse...
Invité- Invité
Re: arret de psychotherapie
Bonjour Zebulonlezèbre,
Il me semble tout à fait vain de tenter d'apporter une ébauche de réponse à tes nombreuses questions sans plus d'éclaircissements sur la "situation".
Que nommes-tu "psychothérapie" ? Une psychanalyse (freudienne, kleinienne, lacanienne, junguienne, etc...) ? Une thérapie comportementale et cognitive ? Une thérapie "alternative" : PNL, sophrologie, hypnose ericksonienne,etc... Bref, de "quoi" s'agit-il réellement ?
Conséquemment, que nommes-tu "psy" ? Quels sont ses titres, sa formation, orientation etc... ? Est-elle HP ?
Quelle était ta demande ? Quel "cadre", quels engagements réciproques ont-ils été conclus lors de l'entrée en relation ?
La clarté de ces éléments, des "conditions initiales" est - AMHA - nécessaire pour pouvoir comprendre ce qu'il advient ensuite dans la relation.
En "règle générale", dans une relation thérapeutique, les difficultés relatives à sa poursuite relèvent soit de la révélation d'un cadre déficient dès son origine; soit de difficultés postérieures, relatives à la gestion du transfert / contre-transfert ou des "résistances" au devenir conscient.
Impossible dès lors de faire la "part des choses" sans un cadre et des conditions initiales bien définies.
Cordialement,
MI9.
Il me semble tout à fait vain de tenter d'apporter une ébauche de réponse à tes nombreuses questions sans plus d'éclaircissements sur la "situation".
Que nommes-tu "psychothérapie" ? Une psychanalyse (freudienne, kleinienne, lacanienne, junguienne, etc...) ? Une thérapie comportementale et cognitive ? Une thérapie "alternative" : PNL, sophrologie, hypnose ericksonienne,etc... Bref, de "quoi" s'agit-il réellement ?
Conséquemment, que nommes-tu "psy" ? Quels sont ses titres, sa formation, orientation etc... ? Est-elle HP ?
Quelle était ta demande ? Quel "cadre", quels engagements réciproques ont-ils été conclus lors de l'entrée en relation ?
La clarté de ces éléments, des "conditions initiales" est - AMHA - nécessaire pour pouvoir comprendre ce qu'il advient ensuite dans la relation.
En "règle générale", dans une relation thérapeutique, les difficultés relatives à sa poursuite relèvent soit de la révélation d'un cadre déficient dès son origine; soit de difficultés postérieures, relatives à la gestion du transfert / contre-transfert ou des "résistances" au devenir conscient.
Impossible dès lors de faire la "part des choses" sans un cadre et des conditions initiales bien définies.
Cordialement,
MI9.
MI8-1- Messages : 34
Date d'inscription : 29/02/2016
Re: arret de psychotherapie
Bonjour Zebulonlezebre,
Si tu sens que cette psy ne peut plus t'aider,je pense que cela ne va t'apporter pas grand chose de revenir vers elle après une certaine période...Demande ton dossier et cherche un autre psy-pourquoi pas un psy spécialiste en surdouance,voire surdoué lui-même...c'est une idée simple mais qui me traverse l'esprit:peut être qu'un psy non surdoué et qui est moins spécialiste dans l' univers de "zèbres"n'arrive tout simplement plus aider après une certaine période ou gérer les problèmes multipliés de son patient,malgré sa bonne volonté!Donc ne te sens pas découragé,dis -toi que tu vas tomber sur quelqu'un qui pourra mieux t'aider,et garde ton optimisme!Bonne recherche!(j'espère que grâce à ce forum tu pourras trouver le psy qui te convient)
Si tu sens que cette psy ne peut plus t'aider,je pense que cela ne va t'apporter pas grand chose de revenir vers elle après une certaine période...Demande ton dossier et cherche un autre psy-pourquoi pas un psy spécialiste en surdouance,voire surdoué lui-même...c'est une idée simple mais qui me traverse l'esprit:peut être qu'un psy non surdoué et qui est moins spécialiste dans l' univers de "zèbres"n'arrive tout simplement plus aider après une certaine période ou gérer les problèmes multipliés de son patient,malgré sa bonne volonté!Donc ne te sens pas découragé,dis -toi que tu vas tomber sur quelqu'un qui pourra mieux t'aider,et garde ton optimisme!Bonne recherche!(j'espère que grâce à ce forum tu pourras trouver le psy qui te convient)
Alexandra878- Messages : 96
Date d'inscription : 21/05/2016
Age : 45
Localisation : Rambouillet
Re: arret de psychotherapie
MI8-1 a écrit:Bonjour Zebulonlezèbre,
Il me semble tout à fait vain de tenter d'apporter une ébauche de réponse à tes nombreuses questions sans plus d'éclaircissements sur la "situation".
Que nommes-tu "psychothérapie" ? Une psychanalyse (freudienne, kleinienne, lacanienne, junguienne, etc...) ? Une thérapie comportementale et cognitive ? Une thérapie "alternative" : PNL, sophrologie, hypnose ericksonienne,etc... Bref, de "quoi" s'agit-il réellement ?
Conséquemment, que nommes-tu "psy" ? Quels sont ses titres, sa formation, orientation etc... ? Est-elle HP ?
Quelle était ta demande ? Quel "cadre", quels engagements réciproques ont-ils été conclus lors de l'entrée en relation ?
La clarté de ces éléments, des "conditions initiales" est - AMHA - nécessaire pour pouvoir comprendre ce qu'il advient ensuite dans la relation.
En "règle générale", dans une relation thérapeutique, les difficultés relatives à sa poursuite relèvent soit de la révélation d'un cadre déficient dès son origine; soit de difficultés postérieures, relatives à la gestion du transfert / contre-transfert ou des "résistances" au devenir conscient.
Impossible dès lors de faire la "part des choses" sans un cadre et des conditions initiales bien définies.
Cordialement,
MI9.
le cadre ne semble pas deficient, la psy est surdouée et formée en absl pour surdoués, psy alternative comme methode, en fait adaptative au fil du temps vu la complexité
j'ai repris contact dimanche mais j'ai l'intuition de thqi qu'elle dévisse et je lui en ai parlé
elle me dit que non mais les signes se sont multipliés
en particulier après avoir repris contact ce dimanche apres plusieurs semaines de stop
me dit qu'elle donnera liste de jours ce lundi matin et .. rien , à 17h30 j'ai envoyé un sms, seul mode de communication , je preferai le tel mais bon.. je dis ma trouble et restons en là
dans les 10 secondes.. sms avec liste de rv
ok cool.; sauf que moi je dois digerer mon out, je le digère en 20 minutes et renvoie un sms en choisissant un jour et... rien
apres 3 heures d'attente d'une confirmation de ce rv , j'ai renvoyé un sms de fin bis
depuis.. rien
la relation de confiance établie au départ semble avoir progressivement perdu de sa qualité sans que je n'arrive à comprendre pourquoi, je n'ai pas changé d'attitude et n'ai jamais été en retard une seule fois
par contre je vis des cumuls de chocs et conçoit que on puisse perdre pied de fois en fois, j'ai posé cette question de la perte de pied clairement mais la réponse a été non pas de prob
je transfere probablement sur elle d'une manière ou d'une autre , et prend pour rejet et indifference ces retards constatés
mais .. ce biais est connu .. je trouve que il ne serait pas si complexe sachant que j'ai tendance à interpreter plus que la moyenne et reagir en ce sens plus que la moyenne de justement ne pas trop tarder à repondre
je trouve que quelques heures pour une reponse à un sms c'est quand meme prendre franchement sur soi dans ce type de contexte
je ne sais pas si je retrouverai la qualité de l'aide mais manifestement le blocage n'est pas chez moi et je n'ai aucun moyen de jouer dessus parce qu'il 'nest pas exprimé , mais il l'est clairement indirectement
je prefere faire un out que de continuer à devoir gerer ces non expressions , par ailleurs la qualité du travail en seance n'était plus là comme avant
j'aurais préféré de la franchise mais mon intuition de thqi qui ne se trompe que très très rarement, me dit, il ya quelque chose qui ne va pas dans la manière dont nous echangeons
c'est dur parce que j'estime avoir besoin de cette aide
je vais devoir en chercher ailleurs et recommencer une grande partie de l'explication
désolant donc
Invité- Invité
Re: arret de psychotherapie
Je n'ai jamais été consulter un psy donc ma réponse risque d'être décalée je m'en excuse par avance.
Cependant ce doit être en effet bénéfique de se sentir guidé ainsi pour voir clair dans la situation problématique dans laquelle aucune issue n'est visible. J'imagine aussi que cela doit être dur de rompre ainsi cette relation pour se retrouver seul face à soi même, peut être devant un vide effrayant. Mais j'ose penser que à un moment donné il doit être nécessaire de se retrouver ainsi seul à vivre cette vie qui doit rester sienne et acquérir ainsi l'habitude de penser par soi même sans trop douter des choix faits. Et d'ailleurs qu'importent les erreurs si je peux dire.
C'est comme un chef d'entreprise qui soudain décide de ne plus se référer à son comptable pour faire des choix et qui reprend ce faisant les rênes de son affaire.
Bien évidemment ce que j'énonce est facile, à vivre certainement mois; mais que risque-t-on à se fier à soi, à se faire confiance ? D'échouer ...et donc ? l'erreur est vie.
Cependant ce doit être en effet bénéfique de se sentir guidé ainsi pour voir clair dans la situation problématique dans laquelle aucune issue n'est visible. J'imagine aussi que cela doit être dur de rompre ainsi cette relation pour se retrouver seul face à soi même, peut être devant un vide effrayant. Mais j'ose penser que à un moment donné il doit être nécessaire de se retrouver ainsi seul à vivre cette vie qui doit rester sienne et acquérir ainsi l'habitude de penser par soi même sans trop douter des choix faits. Et d'ailleurs qu'importent les erreurs si je peux dire.
C'est comme un chef d'entreprise qui soudain décide de ne plus se référer à son comptable pour faire des choix et qui reprend ce faisant les rênes de son affaire.
Bien évidemment ce que j'énonce est facile, à vivre certainement mois; mais que risque-t-on à se fier à soi, à se faire confiance ? D'échouer ...et donc ? l'erreur est vie.
Invité- Invité
Re: arret de psychotherapie
oui izo il y a de cela en effet
sauf que je me débrouille comme un chef d'entreprise depuis gamin, et l'aide était nécessaire parce que je n'avais plus de solutions
des solutions ont été amenées et le vide effrayant a été reculé
j'ai stoppé le processus, ou plus exactement elle a stoppé le processus d'une certaine manière , bref partagé en se disant reposez vous , les probs actuels sont ingérables et revenez reposé
je ne reviens pas reposé puisque les probs se sont multipliés au lieu de se réduire mais je souhaitais avoir une vue sur ces évolutions justement
mais je sens de la résistance plus qu'évidente
donc je suis en face du vide et en effet ce ne m'est pas facile du tout , en rien , un prob de plus en soi en somme
et l'enjeu est un peu plus hard
sauf que je me débrouille comme un chef d'entreprise depuis gamin, et l'aide était nécessaire parce que je n'avais plus de solutions
des solutions ont été amenées et le vide effrayant a été reculé
j'ai stoppé le processus, ou plus exactement elle a stoppé le processus d'une certaine manière , bref partagé en se disant reposez vous , les probs actuels sont ingérables et revenez reposé
je ne reviens pas reposé puisque les probs se sont multipliés au lieu de se réduire mais je souhaitais avoir une vue sur ces évolutions justement
mais je sens de la résistance plus qu'évidente
donc je suis en face du vide et en effet ce ne m'est pas facile du tout , en rien , un prob de plus en soi en somme
et l'enjeu est un peu plus hard
Invité- Invité
Re: arret de psychotherapie
zebulonlezebre, je n'estime pas une aide comme la marque d'une défaillance mais bien aussi comme une façon d'utiliser une ressource, une expertise nécessaires et riches pour en effet avancer, y compris quand on s'est conduit envers soi même à la manière d'un chef d'entreprise.
Cette injonction au repos de sa part est toutefois surprenante; ne s'adressait-elle pas à elle ? devant peut être ressentir la nécessité de prendre du recul pour apprécier l'ampleur du problème et ses résolutions possibles ? Auquel cas pourquoi ne pas s'y conformer même si (oui je sais c'est ultra facile à écrire ça) en attendant tu es mal. Auquel cas trouver une ressource temporaire pour surmonter au mieux cette attente...
Cette injonction au repos de sa part est toutefois surprenante; ne s'adressait-elle pas à elle ? devant peut être ressentir la nécessité de prendre du recul pour apprécier l'ampleur du problème et ses résolutions possibles ? Auquel cas pourquoi ne pas s'y conformer même si (oui je sais c'est ultra facile à écrire ça) en attendant tu es mal. Auquel cas trouver une ressource temporaire pour surmonter au mieux cette attente...
Invité- Invité
Re: arret de psychotherapie
zebulon,
Les rapports avec ta psy me semblent compliqués d'après ce que tu décris. Je rejoins MI8-1 dans ses considérations, effectivement il est important de savoir quel est le cadre, sans que cela soit très rigide, et cela ne signifie pas qu'il est fixé à tout jamais. Dans les consultations que j'ai eues, il a toujours été suffisamment clair pour moi ce que je venais y chercher, et ce que nous y faisions. Même lorsque ce n'était pas explicité très formellement.
Cela s'est toujours fait assez naturellement, lorsque lors de deux ou trois séances consécutives je n'ai plus le sentiment d'avoir des interrogations pressantes (des interrogations, il y a en toujours, plus ou moins urgentes), que les séances se transforment plutôt en bavardage courtois, et que je me sens assez bien, ou que je n'ai plus l'impression d'avancer, de progesser, alors je propose d'arrêter, ou d'espacer les séances avant d'arrêter définitivement. Parfois le/la psy "relance" alors des questions restées en suspens. J'ai vu plusieurs thérapeutes ces deux dernières années. Cela ne m'a jamais posé problème d'arrêter, ni de redemander un rendez-vous après plusieurs mois d'arrêt, ni d'arrêter définitivement.
Après tout le but d'une thérapie, c'est que ça s'arrête, non? Et comme izo je partage l'idée de trouver une ressource temporaire si le moment d'arrêter n'est pas encore arrivé pour toi. Cela peut être bénéfique de devoir reprendre à zéro avec un nouveau thérapeute, réexpliquer depuis le début la raison pour laquelle on consulte.
Les rapports avec ta psy me semblent compliqués d'après ce que tu décris. Je rejoins MI8-1 dans ses considérations, effectivement il est important de savoir quel est le cadre, sans que cela soit très rigide, et cela ne signifie pas qu'il est fixé à tout jamais. Dans les consultations que j'ai eues, il a toujours été suffisamment clair pour moi ce que je venais y chercher, et ce que nous y faisions. Même lorsque ce n'était pas explicité très formellement.
zebulonzebre a écrit:donc bref ma question est la suivante, comment savez vous que l'arrêt d'un accompagnement thérapeutique est venu et qu'avez vous fait en présence de doute sur l'utilité de la poursuite
Cela s'est toujours fait assez naturellement, lorsque lors de deux ou trois séances consécutives je n'ai plus le sentiment d'avoir des interrogations pressantes (des interrogations, il y a en toujours, plus ou moins urgentes), que les séances se transforment plutôt en bavardage courtois, et que je me sens assez bien, ou que je n'ai plus l'impression d'avancer, de progesser, alors je propose d'arrêter, ou d'espacer les séances avant d'arrêter définitivement. Parfois le/la psy "relance" alors des questions restées en suspens. J'ai vu plusieurs thérapeutes ces deux dernières années. Cela ne m'a jamais posé problème d'arrêter, ni de redemander un rendez-vous après plusieurs mois d'arrêt, ni d'arrêter définitivement.
Après tout le but d'une thérapie, c'est que ça s'arrête, non? Et comme izo je partage l'idée de trouver une ressource temporaire si le moment d'arrêter n'est pas encore arrivé pour toi. Cela peut être bénéfique de devoir reprendre à zéro avec un nouveau thérapeute, réexpliquer depuis le début la raison pour laquelle on consulte.
zeHibou- Messages : 254
Date d'inscription : 12/02/2015
Age : 59
Localisation : location unknown
Forum ZEBRAS CROSSING :: Zèbrement vous :: Vie de zèbre :: Psychologie, difficultés, addictions, travail sur soi
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum