Rêves d'Ours
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Re: Rêves d'Ours
solifleur a écrit:
Toujours aussi finement ressenti.
C'est bien souvent ce que je fais quand il fait nuit (et que je ne dors pas....)
Bien content de te voir passer par là, même si j'ai mis du temps à répondre (Stage de 5 jours de botanique d'altitude dans le Mercantour).
Invité- Invité
Re: Rêves d'Ours
Faut faire un compte rendu. Il doit y avoir des espèces dont l'histoire mérite un petit topo ?
bepo- Messages : 2704
Date d'inscription : 14/09/2009
Age : 54
Re: Rêves d'Ours
coucou Ours,
et bien cela a du être intéressant ton stage!! ça donne envie..
je rôde bien tjrs un petit peu..
j'ai démarré ma grosse période de boulot estival, donc j'ai moins le temps...et puis je me recentre en ce moment...totalement nécessaire.
le net me disperse trop.
à bientôt
et bien cela a du être intéressant ton stage!! ça donne envie..
je rôde bien tjrs un petit peu..
j'ai démarré ma grosse période de boulot estival, donc j'ai moins le temps...et puis je me recentre en ce moment...totalement nécessaire.
le net me disperse trop.
à bientôt
solifleur- Messages : 316
Date d'inscription : 19/03/2013
Re: Rêves d'Ours
J'ai toujours peur que ces moments trop vécus ne reviennent et me plongent à nouveau das ces affres de l'inexistence.
Mais aussi, je sais que mes ami(e)s me donnent des armes et des outils pour éviter ces effondrements. La confiance retrouvée, en fait, plutôt la conscience retrouvée.
Il n'y a pas de hasard ( ), cette thématique des projets de vie et de l'acceptation a roulé dans un échange, le temps d'un trajet en voiture, ce WE.
Finalement, merci la vie d'avoir eu à faire face à cela, faire face à l'absurde,... faire face à ces moments désintégrants, moments que l'on doit accepter pour intégrer pleinement sa vie.
Habiter sa vie, belle telle qu'elle est et non telle qu'on voudrait qu'elle fut, même si l'immense orgueil nous pousse à nous révolter, nous pousse à vouloir tout maitriser.
Merci de cet apprentissage, (quelque fois douloureux).
Merci à vous !
Francis Giauque – Merci
Merci pour l’amour refusé
La plénitude jamais accordée
L’abondance ignorée
Merci pour les nuits d’errance
Et d’abrutissement dans l’alcool
Merci pour l’horreur de la maladie
Merci pour les sourires narquois
Les ricanements
Les sarcasmes
Le mépris
La haine
L’indifférence
Merci pour les aveux mensongers
Les caresses mendiées
Les chutes dans l’océan de la nuit
Merci pour les portes toujours closes
Merci pour les yeux vitrifiés par les larmes
Merci pour la bouche écrasée
Qui jamais plus ne s’ouvrira sur un aveu
Merci pour les mains disjointes
Qui ont perdu le chemin des caresses
Merci pour l’apaisement
Qui jamais n’arrive
Merci pour tous ceux en dérive
Vers l’archipel du désespoir
Merci pour tes yeux
Miroir de mon dénuement
Merci pour les râles et les cris
Arrachés à la bouche des suppliciés
Merci pour la mort
Qui jette sa défroque
Sur les épaules de l’enfant malade
Merci pour les promesses
Jamais tenues
La tendresse repoussée
Merci pour les compagnons de clinique
Qui se sont suicidés
Merci pour ceux qui errent
Dans le vent de l’épouvante
Merci pour les parias
Enfouis dans les replis du désespoir
Merci pour l’oasis interdite
L’ombre et la nuit
Largement dispensées
Merci pour les crachats
La générosité tournée en dérision
Merci pour l’implacable malédiction
Qui pèse sur moi
Comme sur tant d’autres
Avec toi
Non sans toi
Il n’y a plus de toi désormais
Des apparences d’ombre
Dans l’étreinte des arbres morts
Des troncs pourris
Des sources trop hautes
Où l’aube se prostitue
Pour mendier un peu de lumière
***
Mais aussi, je sais que mes ami(e)s me donnent des armes et des outils pour éviter ces effondrements. La confiance retrouvée, en fait, plutôt la conscience retrouvée.
Il n'y a pas de hasard ( ), cette thématique des projets de vie et de l'acceptation a roulé dans un échange, le temps d'un trajet en voiture, ce WE.
Finalement, merci la vie d'avoir eu à faire face à cela, faire face à l'absurde,... faire face à ces moments désintégrants, moments que l'on doit accepter pour intégrer pleinement sa vie.
Habiter sa vie, belle telle qu'elle est et non telle qu'on voudrait qu'elle fut, même si l'immense orgueil nous pousse à nous révolter, nous pousse à vouloir tout maitriser.
Merci de cet apprentissage, (quelque fois douloureux).
Merci à vous !
Francis Giauque – Merci
Merci pour l’amour refusé
La plénitude jamais accordée
L’abondance ignorée
Merci pour les nuits d’errance
Et d’abrutissement dans l’alcool
Merci pour l’horreur de la maladie
Merci pour les sourires narquois
Les ricanements
Les sarcasmes
Le mépris
La haine
L’indifférence
Merci pour les aveux mensongers
Les caresses mendiées
Les chutes dans l’océan de la nuit
Merci pour les portes toujours closes
Merci pour les yeux vitrifiés par les larmes
Merci pour la bouche écrasée
Qui jamais plus ne s’ouvrira sur un aveu
Merci pour les mains disjointes
Qui ont perdu le chemin des caresses
Merci pour l’apaisement
Qui jamais n’arrive
Merci pour tous ceux en dérive
Vers l’archipel du désespoir
Merci pour tes yeux
Miroir de mon dénuement
Merci pour les râles et les cris
Arrachés à la bouche des suppliciés
Merci pour la mort
Qui jette sa défroque
Sur les épaules de l’enfant malade
Merci pour les promesses
Jamais tenues
La tendresse repoussée
Merci pour les compagnons de clinique
Qui se sont suicidés
Merci pour ceux qui errent
Dans le vent de l’épouvante
Merci pour les parias
Enfouis dans les replis du désespoir
Merci pour l’oasis interdite
L’ombre et la nuit
Largement dispensées
Merci pour les crachats
La générosité tournée en dérision
Merci pour l’implacable malédiction
Qui pèse sur moi
Comme sur tant d’autres
Avec toi
Non sans toi
Il n’y a plus de toi désormais
Des apparences d’ombre
Dans l’étreinte des arbres morts
Des troncs pourris
Des sources trop hautes
Où l’aube se prostitue
Pour mendier un peu de lumière
***
Dernière édition par Ours le Jeu 11 Juil 2013 - 15:15, édité 2 fois
Invité- Invité
Re: Rêves d'Ours
Je hais la moyenne, la majorité, la normalité, le lissage, la statistique
Artifices arithmétiques incarcérant chaque individu dans la loge de son ordinaire
Écrasantes constructions au ciment de l'insignifiance où règne le vice de l'inhumanité
Agrégats suspendus aux esses des analystes, carcasses dépecées prêtes à la consommation.
Émigrés, fuyant la guerre et la misère, vendant leur corps quand il ne reste plus rien à vendre,
Surdoués, orphelins de la vie du simple fait qu'ils se sont mis en tête d'en chercher le sens et la logique
Trop vieux, trop jeunes, trop bronzés, trop pâles, trop gros, trop maigres et qui socialement puent de ce qu'il sont
Claudicants et baveux de tout genre, nous ne sommes que des minorités.
Majorité de minorités qui ne doivent pas le savoir, "Divide et impera", cher Machiavel !
- Spoiler:
- On la trouvait plutôt jolie, Lily
Elle arrivait des Somalies Lily
Dans un bateau plein d´émigrés
Qui venaient tous de leur plein gré
Vider les poubelles à Paris
Elle croyait qu´on était égaux Lily
Au pays de Voltaire et d´Hugo Lily
Mais pour Debussy en revanche
Il faut deux noires pour une blanche
Ça fait un sacré distinguo
Elle aimait tant la liberté Lily
Elle rêvait de fraternité Lily
Un hôtelier rue Secrétan
Lui a précisé en arrivant
Qu´on ne recevait que des Blancs
Elle a déchargé des cageots Lily
Elle s´est tapé les sales boulots Lily
Elle crie pour vendre des choux-fleurs
Dans la rue ses frères de couleur
L´accompagnent au marteau-piqueur
Et quand on l´appelait Blanche-Neige Lily
Elle se laissait plus prendre au piège Lily
Elle trouvait ça très amusant
Même s´il fallait serrer les dents
Ils auraient été trop contents
Elle aima un beau blond frisé Lily
Qui était tout prêt à l´épouser Lily
Mais la belle-famille lui dit nous
Ne sommes pas racistes pour deux sous
Mais on veut pas de ça chez nous
Elle a essayé l´Amérique Lily
Ce grand pays démocratique Lily
Elle aurait pas cru sans le voir
Que la couleur du désespoir
Là-bas aussi ce fût le noir
Mais dans un meeting à Memphis Lily
Elle a vu Angela Davis Lily
Qui lui dit viens ma petite sœur
En s´unissant on a moins peur
Des loups qui guettent le trappeur
Et c´est pour conjurer sa peur Lily
Qu´elle lève aussi un poing rageur Lily
Au milieu de tous ces gugus
Qui foutent le feu aux autobus
Interdits aux gens de couleur
Mais dans ton combat quotidien Lily
Tu connaîtras un type bien Lily
Et l´enfant qui naîtra un jour
Aura la couleur de l´amour
Contre laquelle on ne peut rien
On la trouvait plutôt jolie, Lily
Elle arrivait des Somalies Lily
Dans un bateau plein d´émigrés
Qui venaient tous de leur plein gré
Vider les poubelles à Paris.
Invité- Invité
Re: Rêves d'Ours
Surprenantes convergences entre ton message privé et le post que je viens d'envoyer sur ZC, alors la suite sera publique.
A quelle vie doit-on croire ?
A l’intermittence des WE de zèbres ou à l'ordinaire du ménage, de la maison, du bureau et de la mensualisation ?
Doit-on tel le mât prendre la route, balluchon sur l'épaule, yeux hagards,
Prémices du départ vers le monde de l’instabilité psychique ?
"Heureux les simples d'esprits, le royaume de Dieu leur est offert",
Non pas les crétins, mais ceux qui accueillent les yeux de l'autre, les bras enlacés, les mains dans les cheveux,
Tous ces gestes qui parlent parce que l'autre explose, exulte, implose, s'effondre,
Crache, morceau par morceau, l'envahissante douleur de sa vie.
L'autre vit et nous rend vivant,
La vie est un flux et non un état,
La vie est un échange et non une possession,
Nous ne sommes vivants que parce que nous échangeons,
Quand nous n'échangerons plus, nous serons morts.
A quelle vie doit-on croire ?
A l’intermittence des WE de zèbres ou à l'ordinaire du ménage, de la maison, du bureau et de la mensualisation ?
Doit-on tel le mât prendre la route, balluchon sur l'épaule, yeux hagards,
Prémices du départ vers le monde de l’instabilité psychique ?
"Heureux les simples d'esprits, le royaume de Dieu leur est offert",
Non pas les crétins, mais ceux qui accueillent les yeux de l'autre, les bras enlacés, les mains dans les cheveux,
Tous ces gestes qui parlent parce que l'autre explose, exulte, implose, s'effondre,
Crache, morceau par morceau, l'envahissante douleur de sa vie.
L'autre vit et nous rend vivant,
La vie est un flux et non un état,
La vie est un échange et non une possession,
Nous ne sommes vivants que parce que nous échangeons,
Quand nous n'échangerons plus, nous serons morts.
Invité- Invité
Re: Rêves d'Ours
Le lâcher-prise
Lâcher prise, ce n'est pas se montrer indifférent mais simplement admettre que l'on ne peut agir à la place de quelqu'un d'autre.
Lâcher prise, ce n'est pas être passif mais au contraire tirer une leçon des conséquences inhérentes à un événement.
Lâcher prise, ce n'est pas blâmer ou vouloir changer autrui mais donner le meilleur de soi-même.
Lâcher prise, ce n'est pas prendre soin des autres mais se sentir concerné par eux.
Lâcher prise, ce n'est pas "assister" mais encourager.
Lâcher prise, ce n'est pas juger mais accorder à autrui le droit d'être humain.
Lâcher prise, ce n'est pas s'occuper de tout ce qui arrive mais laisser les autres gérer leur propre destin.
Lâcher prise, ce n'est pas materner les autres mais leur permettre d'affronter la réalité.
Lâcher prise, ce n'est pas rejeter, c'est au contraire accepter.
Lâcher prise, ce n'est pas harceler, sermonner ou gronder, mais tenter de déceler ses propres faiblesses et s'en défaire.
Lâcher prise, ce n'est pas adapter les choses à ses propres désirs, mais prendre chaque jour comme il vient et l'apprécier.
Lâcher prise, ce n'est pas critiquer ou corriger autrui mais s'efforcer de devenir ce que l'on rêve de devenir.
Lâcher prise, ce n'est pas regretter le passé mais vivre et grandir pour l'avenir.
Lâcher prise, c'est craindre moins et aimer davantage.
Lâcher prise, c'est aller vers la liberté et la paix de l'esprit.
Invité- Invité
Re: Rêves d'Ours
Fini les paroles, les colères, les promesses, les envolées et les exclamations.
Premier rendez-vous "technique" fixé.
Lundi 15/07, 16h00 :
3/4 d'heure pour torcher 34 ans.
Où comment torpiller la promesse que la vie sera plus forte que la mort,
Que l'amour transcendera nos vies, que demain sera plus loin,
Que même vieux nous nous tiendrons la main.
Je viens de parjurer,
Je ne pourrais plus promettre,
Quels beaux yeux me croiront,
Moi même n'y croyant plus.
J'ai démis, défais, décousu, découpé, dévié, détruit.
Je viens de me renier.
Je viens d'endosser la malédiction familiale,
Celle que mon immense orgueil voulait précisément laver.
Je l'ai tellement voulu cette éternité !
Même que pendant 4 ans de cave,
Et bien, et bien,
J'y croyais encore,
En douce,
Sans me le dire,
Bien tout mon être me signifiait le contraire.
Tant pis,
Ce ne pouvait être vrai,
Une illusion, une erreur, un mirage, un cauchemar.
Et ne dites pas que c'est ce qu'il fallait faire.
Ne dites rien,
Il n'y a rien à dire quand on est devenu fange.
Il fallait que je vous dise, ce soir,
Combien je sens mauvais.
Premier rendez-vous "technique" fixé.
Lundi 15/07, 16h00 :
3/4 d'heure pour torcher 34 ans.
Où comment torpiller la promesse que la vie sera plus forte que la mort,
Que l'amour transcendera nos vies, que demain sera plus loin,
Que même vieux nous nous tiendrons la main.
Je viens de parjurer,
Je ne pourrais plus promettre,
Quels beaux yeux me croiront,
Moi même n'y croyant plus.
J'ai démis, défais, décousu, découpé, dévié, détruit.
Je viens de me renier.
Je viens d'endosser la malédiction familiale,
Celle que mon immense orgueil voulait précisément laver.
Je l'ai tellement voulu cette éternité !
Même que pendant 4 ans de cave,
Et bien, et bien,
J'y croyais encore,
En douce,
Sans me le dire,
Bien tout mon être me signifiait le contraire.
Tant pis,
Ce ne pouvait être vrai,
Une illusion, une erreur, un mirage, un cauchemar.
Et ne dites pas que c'est ce qu'il fallait faire.
Ne dites rien,
Il n'y a rien à dire quand on est devenu fange.
Il fallait que je vous dise, ce soir,
Combien je sens mauvais.
- Spoiler:
- Je garderai les disques, et toi l'électrophone
Les préfaces des livres, je te laisse les fins
Je prends les annuaires, et toi le téléphone
On a tout partagé, on partage à la fin
Je prends le poisson rouge, tu gardes le bocal
A toi la grande table, à moi les quatre chaises
Tout doit être bien clair et surtout bien égal
On partage les choses
quand on ne partage plus les rêves....
Invité- Invité
Re: Rêves d'Ours
...
⚡ Foxy Charlie ⚡- Messages : 1143
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Localisation : Sur son terril
Re: Rêves d'Ours
La nuit est passée, l’impersonnalité de la technique ouvre la porte à la désensibilisation, à l'action.
Ce n'est pas moi qui l'ai trouvé tout seul, comme d'habitude, J'ai écouté, je n'en ai pas intégré grand chose, je l'ai stocké et puis cela a fait effet.
Je pourrais éditer mon message précédent, effacer les traces ; je ne le ferai pas.
Ma vérité est entre ces deux messages et surtout elle est dans la volonté d'avancer, même si la tempête oblige par moment à se mettre à couvert.
Ce n'est pas moi qui l'ai trouvé tout seul, comme d'habitude, J'ai écouté, je n'en ai pas intégré grand chose, je l'ai stocké et puis cela a fait effet.
Je pourrais éditer mon message précédent, effacer les traces ; je ne le ferai pas.
Ma vérité est entre ces deux messages et surtout elle est dans la volonté d'avancer, même si la tempête oblige par moment à se mettre à couvert.
Invité- Invité
Re: Rêves d'Ours
Tiens, je me souviens d'un ours, sur une terrasse ensoleillée, disant un truc comme "de toute façon, on ne peut plus reculer, c'est devenu inimaginable..."
Re: Rêves d'Ours
Hum, hum, hum !
+
Olav H. Hauge – Ton chemin (Din veg, 1951)
Personne n’a frayé le chemin
que tu vas parcourir
dans l’inconnu
dans le bleu.
C’est ton chemin,
seul,
tu vas le parcourir. Il est
impossible de revenir en arrière.
Toi-même tu ne peux
y laisser des traces
et le vent efface tes pas
dans la montagne nue.
+
Olav H. Hauge – Ton chemin (Din veg, 1951)
Personne n’a frayé le chemin
que tu vas parcourir
dans l’inconnu
dans le bleu.
C’est ton chemin,
seul,
tu vas le parcourir. Il est
impossible de revenir en arrière.
Toi-même tu ne peux
y laisser des traces
et le vent efface tes pas
dans la montagne nue.
Invité- Invité
Re: Rêves d'Ours
" Le bonheur te garde avenant, les épreuves te gardent fort, les chagrins te gardent humain, les échecs te gardent humble et l'espoir te fait avancer. " Anonyme
Invité- Invité
Re: Rêves d'Ours
Tiens, j'ai trouvé une version plus récente que la tienne :
(Merci de ton passage)
(Merci de ton passage)
Invité- Invité
Re: Rêves d'Ours
William SHELLER / Patrick BRUEL (duo): Un endroit pour vivre
http://video.mytaratata.com/video/iLyROoaftDpN.html
http://video.mytaratata.com/video/iLyROoaftDpN.html
- Spoiler:
- Un endroit pour vivre
by William Sheller
Imagine-toi dans une rue toute en ville
Mais avec une lumière comme y a pas chez toi
Et ce s´rait p´t-êt´ là un endroit pour vivre
Je s´rais bien loin de savoir ou dire
Si l´on verrait des jours ou bien meileurs ou pires
Ce s´rait p´t-êt´ là un endroit pour vivre
Ce s´rait p´t-êt´ là un endroit pour vivre
Moi j´suis un homme de peu, je suis le fils de rien
On m´a bandé les yeux avant qu´j´ai vu le chemin
On m´a jamais dit: " vient ", on m´a dit: " va où tu veux "
Mais j´déambule tout bas gentiment inutile
J´aimerais faire quelque chose pas forcément facile
J´voudrais pouvoir te dire: " j´ai un peu vécu pour toi "
C´est comme un jour où l´on s´promène
Et l´on sent qu´ça va et qu´le vent t´entraîne
Où ce s´rait p´t-êt´ là un endroit pour vivre
C´est toute la nuit quand on parle au-dehors
Du rêve tranquille d´un môme qui dort
Et ce s´rait p´t-êt´ là un endroit pour vivre
Et ce s´rait p´t-êt´ là un endroit pour vivre
Et ce s´rait p´t-êt´ là un endroit pour vivre
Faudrait qu´je puisse donner tout l´temps qu´j´ai plus
Qu´on m´a pris sans savoir et qu´on m´a pas rendu
Que j´ai perdu dans l´air ou que j´ai pas bien vendu
Faudrait qu´je puisse trouver au fond des moments bizarres
Où je comprends si bien qu´il déjà si tard
Un truc pour oublier, j´ai pas les moyens d´y croire
Mais j´veux garder ne s´rait-c´ que l´temps d´un tour sur moi
L´impression d´avoir pu un jour élever la voix
Jusqu´à chanter des mots où tu te reconnaîtras
Invité- Invité
Re: Rêves d'Ours
" Les larmes qui coulent sont amères mais plus amères encore sont celles qui ne coulent pas. " Proverbe irlandais
Invité- Invité
Re: Rêves d'Ours
Pas " mal " trouvé ce proverbe ... j'adore !!!
Bonsoir à l'hôte de ses lieux (et aux autres ).... qui a su être là quand j'ai "laché prise"
Bonsoir à l'hôte de ses lieux (et aux autres ).... qui a su être là quand j'ai "laché prise"
Lemniscate le papillon- Messages : 6348
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Re: Rêves d'Ours
Mjöllnir a écrit:" Les larmes qui coulent sont amères mais plus amères encore sont celles qui ne coulent pas. " Proverbe irlandais
Je voudrais te remercier de ta présence régulière et mesurée ces derniers jours. Il a fallu la patience de certaines, leur clairvoyance et leur mesure, les mots de certains et tes citations : rien n'a été de trop pour encadrer la sensation de feu électrique qui a parcouru mon corps depuis 48/72h00 et dont le démarrage a commencé en fait il y a une dizaine de jours.
Tout s'est passé comme si j'avais inversé mon magnétisme, ma polarité. J'ai un peu "douillé", un peu beaucoup même. Mais je n'ai pas été seul, alors c'était plus facile.
Bonne suite à toi.
Invité- Invité
Re: Rêves d'Ours
(...) Et on dansera comme des fous
En chantant tout ce que l'on ne comprends pas
Tout ce que l'on aura ramené
Entre nos chutes et nos envolées (...)
Invité- Invité
Re: Rêves d'Ours
Il ne manquait plus que toi, et voilà que tu passes.
Joie.
Je vais, au risque de te froisser (mais tu ne te froisseras pas car tu sais que même maladroitement, c'est de bon sentiment), passer ton message réconfortant également à cette pauvre Bliss, qui est une belle personne et qui a bien du tourment à être rentrée en France et que nous ne verrons pas.
J'ai beaucoup pensé récemment à ce que tu as pu m'écrire, au printemps, l'an dernier et à ta façon douce mais stricte d'inciter, pour toi-même et pour les autres, à être droit et cohérent avec ce que l'on est, ce que l'on a vécu et ce que l'on va vivre.
A tout bientôt !
Joie.
Je vais, au risque de te froisser (mais tu ne te froisseras pas car tu sais que même maladroitement, c'est de bon sentiment), passer ton message réconfortant également à cette pauvre Bliss, qui est une belle personne et qui a bien du tourment à être rentrée en France et que nous ne verrons pas.
J'ai beaucoup pensé récemment à ce que tu as pu m'écrire, au printemps, l'an dernier et à ta façon douce mais stricte d'inciter, pour toi-même et pour les autres, à être droit et cohérent avec ce que l'on est, ce que l'on a vécu et ce que l'on va vivre.
A tout bientôt !
Invité- Invité
Re: Rêves d'Ours
“Let me be, was all I wanted. Be what I am, no matter how I am.” — Henry Miller
J'aurai du apprendre cela par cœur à l'école plutôt que chercher à endosser les situations Cornéliennes.
J'aurai du apprendre cela par cœur à l'école plutôt que chercher à endosser les situations Cornéliennes.
Invité- Invité
Re: Rêves d'Ours
Just A Song Before I Go :
Just a song before I go, to whom it may concern.
Travelling twice the speed of sound, it's easy to get burned.
When the shows were over, we had to get back home,
and when we opened up the door I had to be alone.
She helped me with my suitcase, she stands before my eyes,
driving me to the airport and to the friendly skies.
Going through security I held her for so long.
She finally looked at me in love, and she was gone.
Just a song before I go, a lesson to be learned.
Travelling twice the speed of sound, it's easy to get burned.
Invité- Invité
Re: Rêves d'Ours
Allez zou un coucou de pas loin aussi
A bientôt
(Dis tu n'as plus de fil de présentation pour qu'on puisse y déposer des bêtises ?)
A part cela, nous avons été plusieurs à te porter dans nos pensées et nos cœurs ce WE et la semaine dernière (j'ai bien conscience que cela fait mièvre de dire cela, mais c'est vrai, alors je le dis).
A bientôt
(Dis tu n'as plus de fil de présentation pour qu'on puisse y déposer des bêtises ?)
A part cela, nous avons été plusieurs à te porter dans nos pensées et nos cœurs ce WE et la semaine dernière (j'ai bien conscience que cela fait mièvre de dire cela, mais c'est vrai, alors je le dis).
Invité- Invité
Re: Rêves d'Ours
Cher Ours,
oh oh, comment cela un fil de présentation afin d'y déposer des bêtises ?
Suis-je vrai de ce genre là ?
Bises à Renarde20 et aux plusieurs qui m'ont portée ce week end et ce malgré mon poids de ... pensées
oh oh, comment cela un fil de présentation afin d'y déposer des bêtises ?
Suis-je vrai de ce genre là ?
Bises à Renarde20 et aux plusieurs qui m'ont portée ce week end et ce malgré mon poids de ... pensées
Invité- Invité
Re: Rêves d'Ours
Oui, un fil pour y déposer plein de bêtises qui font du bien au coeur et à l'âme ... un chez Toi tout près de chez nous !
Re: Rêves d'Ours
Et des photos..... laisse donc courir le projet pour qu'il puisse aboutir
Des bizzz à tous....
Des bizzz à tous....
Lemniscate le papillon- Messages : 6348
Date d'inscription : 29/06/2012
Age : 55
Localisation : Gard
Re: Rêves d'Ours
Moi, j'ai loupé un épisode !
Toulouse ou To loose effect ?
Vous reste-t-il quelque énergie pour faire le plein d'implicite, SVP ?
Toulouse ou To loose effect ?
Vous reste-t-il quelque énergie pour faire le plein d'implicite, SVP ?
Invité- Invité
Re: Rêves d'Ours
Une pierre a été déposée
au bout d'un chemin
une pierre
comme n'importe quelle pierre.
Sauf qu'on y trouve des traces de main
et dans les mains les traces d'un visage
qu'un jour
caressa un regard avec tant de douceur
qu'aujourd'hui encore le mouvement se poursuit
mais dans le vide de son écho.
Celle qui a déposé la pierre
à ce que disent les vagues
a déposé le poids de son âme dans le poids de la pierre
puis s'est envolée dans les jours de sa vie.
Tous les soirs,
l'homme revient sur les lieux de l'envol
tous les soirs
il se souvient de celui qui marchait sur les eaux
d'où remontaient les miracles
comme du passé remontaient les jours
qu'ensemble ils avaient vécus.
***
Yvon Le Men (né en 1953) - Presqu'une île, sentiers douaniers en Bretagne (2004)
au bout d'un chemin
une pierre
comme n'importe quelle pierre.
Sauf qu'on y trouve des traces de main
et dans les mains les traces d'un visage
qu'un jour
caressa un regard avec tant de douceur
qu'aujourd'hui encore le mouvement se poursuit
mais dans le vide de son écho.
Celle qui a déposé la pierre
à ce que disent les vagues
a déposé le poids de son âme dans le poids de la pierre
puis s'est envolée dans les jours de sa vie.
Tous les soirs,
l'homme revient sur les lieux de l'envol
tous les soirs
il se souvient de celui qui marchait sur les eaux
d'où remontaient les miracles
comme du passé remontaient les jours
qu'ensemble ils avaient vécus.
***
Yvon Le Men (né en 1953) - Presqu'une île, sentiers douaniers en Bretagne (2004)
Invité- Invité
Re: Rêves d'Ours
Pas trouvé en vidéo... si vous avez un lien à publier, faites donc, je compléterai le post.
La guerre de TOI n’aura pas lieu...
Ce n’est pas pour les bras d’une autre
Si je m’éloigne peu à peu
A qui l’erreur, à qui la faute
Je n’veux plus jouer à ce jeu
Entre nous j’ai mis des distances
Des kilomètres entre les deux
Par dépit ou indifférence
La Guerre de TOI n’aura pas lieu…
J’ai trop souvent passé l’éponge,
Cru à tes alibis boiteux
J’ai trop accepté de mensonges
Pour sauver le reste de nous deux
Aujourd’hui je tourne la page
Sur notre amour en camaïeu
Je l’emporte dans mes bagages
La Guerre de TOI n’aura pas lieu…
Hier, j’étais le feu sous la cendre
Et je te foudroyais des yeux
En tressant la corde pour me pendre
Tu rentrais tard, tu rentrais peu
Aujourd’hui qu’est-ce qui nous arrive
Devient-on sage, devient-on vieux
C’est moi qui pars à la dérive,
La Guerre de TOI n’aura pas lieu…
De notre amour j’aurais pu faire
D’une volée de bois vert un feu
M’en aller n’est plus une affaire
La Guerre de TOI n’aura pas lieu…
M’en aller n’est plus une affaire
La Guerre de TOI n’aura pas lieu !
Pascal Rinaldi
La guerre de TOI n’aura pas lieu...
Ce n’est pas pour les bras d’une autre
Si je m’éloigne peu à peu
A qui l’erreur, à qui la faute
Je n’veux plus jouer à ce jeu
Entre nous j’ai mis des distances
Des kilomètres entre les deux
Par dépit ou indifférence
La Guerre de TOI n’aura pas lieu…
J’ai trop souvent passé l’éponge,
Cru à tes alibis boiteux
J’ai trop accepté de mensonges
Pour sauver le reste de nous deux
Aujourd’hui je tourne la page
Sur notre amour en camaïeu
Je l’emporte dans mes bagages
La Guerre de TOI n’aura pas lieu…
Hier, j’étais le feu sous la cendre
Et je te foudroyais des yeux
En tressant la corde pour me pendre
Tu rentrais tard, tu rentrais peu
Aujourd’hui qu’est-ce qui nous arrive
Devient-on sage, devient-on vieux
C’est moi qui pars à la dérive,
La Guerre de TOI n’aura pas lieu…
De notre amour j’aurais pu faire
D’une volée de bois vert un feu
M’en aller n’est plus une affaire
La Guerre de TOI n’aura pas lieu…
M’en aller n’est plus une affaire
La Guerre de TOI n’aura pas lieu !
Pascal Rinaldi
Invité- Invité
Re: Rêves d'Ours
and our fears and our lies !
- Spoiler:
- Walking the street with her naked feet
So full of rhythm but i can't find the beat
Snapping her heels clicking her toes
Everybody knows just where she goes
Fear, fear -- she's the mother of violence
Making me tense to watch the way she breed
Fear, she's the mother of violence
You know self-defense is all you need
It's getting hard to breathe
It's getting so hard to believe
To believe in anything at all
Mouth all dry eyes blood shot
Data stored in microdot
Kicking the cloud with my moccasin shoes
T.v. dinner, t.v. news
Fear, fear -- she's the mother of violence
Don't make any sense to watch the way she breed
Fear, she's the mother of violence
Making me tense to watch the way she feed
The only way you know she's there
Is the subtle flavour in the air
Getting hard to breathe
Hard to believe in anything at all
But fear
Invité- Invité
Re: Rêves d'Ours
J'attends - Grand corps malade
J'attends un peu d'être en retard avant d'me sortir du lit
Pas d'réveil en fanfare, c'est un état d'esprit
J'attends qu'le lait dans l'bol ait la couleur des céréales
Et c'est réel en général pas d'réveil idéal
J'attends qu'la journée m'attende avant d'la démarrer
J'aime bien tourner un peu en rond quand mon programme est carré
J'attends qu'les infos dans l'poste annoncent de bonnes nouvelles
J'pourrais attendre longtemps, je préfère me faire la belle
Alors j'attends l'ascenseur, et puis j'attends les feux verts
J'attends des sourires sincères et quelques esprits ouverts
J'attends la fin des bouchons pour espérer être à l'heure
A un rendez-vous à la con, j'attends d'être de bonne humeur
J'attends qu'la journée avance, pour me sentir avancer
Nonchalance insensée et patience associée
Insouciant des heures qui glissent, le temps restant relatif
En fait j'attends concrètement de retrouver un objectif
J'attends, j'attends, j'attends, j'attends, j'attends, j'attends, j'attends, j'attends, j'attends, j'attends, j'attends, j'attends, j'attends, j'attends
J'attends, j'attends, j'attends, j'attends, j'attends, j'attends, j'attends, j'attends, j'attends, j'attends, j'attends, j'attends, j'attends, j'attends
J'attends que l'inspiration vienne frapper à ma feuille
J'attends que le besoin d'écrire ait déjà passé l'seuil
Et quand j'attends, j'regarde, et parfois j'désespère
De voir le monde autour de moi qui tourne la tête à l'envers
J'attends qu'y'ait plus besoin en France du CV anonyme
Pour embaucher des français qui ont une autre origine
J'attends la fin d'l'hypocrisie et sans priser j'attends
La fin d'un système qui avoue son racisme lattant
J'attends aussi bêtement la fin du pouvoir absolu
Des actionnaires, des dividendes, des profits, c'est tendu
Comme la vie des hommes dépend du mot rentabilité
Derrière les chiffres se jouent des drames dans une étrange banalité
Alors j'attends et j'observe et j'me surprends à m'taire
D'une patience coupable j'attends et j'entends les charters
J'attends et j'étends l'analyse sur l'ensemble de la période
Et je constate que l'être humain n'est vraiment plus à la mode
J'attends, j'attends, j'attends, j'attends, j'attends, j'attends, j'attends, j'attends, j'attends, j'attends, j'attends, j'attends, j'attends, j'attends
J'attends, j'attends, j'attends, j'attends, j'attends, j'attends, j'attends, j'attends, j'attends, j'attends, j'attends, j'attends, j'attends, j'attends
Le fait d'attendre c'est bon signe, c'est qu't'as du temps devant toi
Peut-être plus devant qu'derrière, enfin c'est c'que tu crois
Car je sais pas c'que s'ra ma route dans les prochains jours
Elle peut très bien s'arrêter net dès l'prochain carrefour
Alors j'attends plus d'être pressé mais je m'empresse de n'plus attendre
Je dois m'rendre compte que chaque seconde n'a aucun compte à m'rendre
Puisque le temps n'm'attend pas, moi je l'attends d'moins en moins
Et je remets à aujourd'hui c'que j'ai envie de faire demain
Alors quand j'peux j'agis et quand j'le sens j'm'exprime
Ca changera p't'être pas l'monde mais si tu sais lire entre les rimes
Tu comprendras ma pensée et mes façons d'avancer
Avant qu'il soit trop tard je me prépare et j'essaie
J'attends toujours l'ascenseur, j'attends toujours les feux verts
Mais j'ai le sourire sincère et je garde l'esprit ouvert
Alors je rentre chez moi enfin pour une soirée sabbatique
Et j'attends l'sommeil serein sur un vieux son d'lunatique
J'attends, j'attends, j'attends, j'attends, j'attends, j'attends, j'attends, j'attends, j'attends, j'attends, j'attends, j'attends, j'attends, j'attends
Alors j'attends d'moins en moins et parfois c'est pratique
Quand c'est trop long j'attends même pas la fin d'la musique
J'attends un peu d'être en retard avant d'me sortir du lit
Pas d'réveil en fanfare, c'est un état d'esprit
J'attends qu'le lait dans l'bol ait la couleur des céréales
Et c'est réel en général pas d'réveil idéal
J'attends qu'la journée m'attende avant d'la démarrer
J'aime bien tourner un peu en rond quand mon programme est carré
J'attends qu'les infos dans l'poste annoncent de bonnes nouvelles
J'pourrais attendre longtemps, je préfère me faire la belle
Alors j'attends l'ascenseur, et puis j'attends les feux verts
J'attends des sourires sincères et quelques esprits ouverts
J'attends la fin des bouchons pour espérer être à l'heure
A un rendez-vous à la con, j'attends d'être de bonne humeur
J'attends qu'la journée avance, pour me sentir avancer
Nonchalance insensée et patience associée
Insouciant des heures qui glissent, le temps restant relatif
En fait j'attends concrètement de retrouver un objectif
J'attends, j'attends, j'attends, j'attends, j'attends, j'attends, j'attends, j'attends, j'attends, j'attends, j'attends, j'attends, j'attends, j'attends
J'attends, j'attends, j'attends, j'attends, j'attends, j'attends, j'attends, j'attends, j'attends, j'attends, j'attends, j'attends, j'attends, j'attends
J'attends que l'inspiration vienne frapper à ma feuille
J'attends que le besoin d'écrire ait déjà passé l'seuil
Et quand j'attends, j'regarde, et parfois j'désespère
De voir le monde autour de moi qui tourne la tête à l'envers
J'attends qu'y'ait plus besoin en France du CV anonyme
Pour embaucher des français qui ont une autre origine
J'attends la fin d'l'hypocrisie et sans priser j'attends
La fin d'un système qui avoue son racisme lattant
J'attends aussi bêtement la fin du pouvoir absolu
Des actionnaires, des dividendes, des profits, c'est tendu
Comme la vie des hommes dépend du mot rentabilité
Derrière les chiffres se jouent des drames dans une étrange banalité
Alors j'attends et j'observe et j'me surprends à m'taire
D'une patience coupable j'attends et j'entends les charters
J'attends et j'étends l'analyse sur l'ensemble de la période
Et je constate que l'être humain n'est vraiment plus à la mode
J'attends, j'attends, j'attends, j'attends, j'attends, j'attends, j'attends, j'attends, j'attends, j'attends, j'attends, j'attends, j'attends, j'attends
J'attends, j'attends, j'attends, j'attends, j'attends, j'attends, j'attends, j'attends, j'attends, j'attends, j'attends, j'attends, j'attends, j'attends
Le fait d'attendre c'est bon signe, c'est qu't'as du temps devant toi
Peut-être plus devant qu'derrière, enfin c'est c'que tu crois
Car je sais pas c'que s'ra ma route dans les prochains jours
Elle peut très bien s'arrêter net dès l'prochain carrefour
Alors j'attends plus d'être pressé mais je m'empresse de n'plus attendre
Je dois m'rendre compte que chaque seconde n'a aucun compte à m'rendre
Puisque le temps n'm'attend pas, moi je l'attends d'moins en moins
Et je remets à aujourd'hui c'que j'ai envie de faire demain
Alors quand j'peux j'agis et quand j'le sens j'm'exprime
Ca changera p't'être pas l'monde mais si tu sais lire entre les rimes
Tu comprendras ma pensée et mes façons d'avancer
Avant qu'il soit trop tard je me prépare et j'essaie
J'attends toujours l'ascenseur, j'attends toujours les feux verts
Mais j'ai le sourire sincère et je garde l'esprit ouvert
Alors je rentre chez moi enfin pour une soirée sabbatique
Et j'attends l'sommeil serein sur un vieux son d'lunatique
J'attends, j'attends, j'attends, j'attends, j'attends, j'attends, j'attends, j'attends, j'attends, j'attends, j'attends, j'attends, j'attends, j'attends
Alors j'attends d'moins en moins et parfois c'est pratique
Quand c'est trop long j'attends même pas la fin d'la musique
Invité- Invité
Re: Rêves d'Ours
Jour de doute - Grand corps malade
Y'a des jours inévitables où la confiance s'évanouit
Toutes ces heures vulnérables, y'a des jours comme des nuits
Les instants où je m’arrête au beau milieu de ma route
Comme un lendemain de fête, c'est juste un jour de doute
Les jours où même le temps dehors n'est pas sur de lui
Où le ciel est trempé sans une seule goutte de pluie
Je regarde autour de moi fuit par ma sérénité
Victime d'un moment de flou ou d'un trop plein de lucidité.
J'ai trop d'attentes et trop de souvenirs qui font des têtes à queue
Y'a beaucoup trop de pourquoi et pas assez de parce que
Je choisis souvent le silence pour que les gens regardent ailleurs
J'suis stoïque en apparence mais en tempête à l'intérieur
Y'a des envies qui me chuchotent et des regrets qui grondent
C'est les jours où tu te sens seul même entouré de plein de monde
On connait tous ces passages, un dernier vers pour la déroute
Les certitudes prises en otage, c'est juste un jour de doute.
C'est juste un jour de doute, c'est un réveil sans appétit
Comme une nuit sans sommeil et comme un rêve inabouti
C'est la vie qui hésite et qui m'octroie une pause
Mais pour mieux me laisser le temps de bien me remettre en cause
Alors je regarde dans le miroir et je comptemple mes erreurs, et tous ces regards sans espoir dans mon rétroviseur
Ces quelques mains qui se tendaient que je n'ai jamais rattrapées
Dans tout ce que j'ai tenté je ne revois que mes ratés.
Alors j'avance mais à tâtons et puis en regardant derrière
Je me sens coupable encore une fois et ce sera pas la dernière
Coupable d'avoir juste essayé et de pas avoir réussi
Coupable d'avoir fait de mon mieux,et que ca n'ait pas suffit
Alors je remets tout en question, est ce que j'suis bien à ma place
J'ai peut etre pris les mauvais pions, est ce que je dois vraiment faire face, jconnais cette histoire par coeur, un dernier vers pour la déroute
Parfois j'suis pas à la hauteur, c'est juste un jour de doute.
C'est juste un jour de doute, ça va pas durer longtemps
C'est juste un jour qui s'ajoute, il n'est même pas inquiétant, mais s'il me laisse un gout amer, je dois y faire atention
Je connais son mystère, il est l'automne des sensations
Quand sa lumière est faible comme si elle luttait toute la journée
La nuit revient comme si la terre était pressée de se retourner, et quand le soleil refait surface, il apparait presque déçu
Et une pluie fine le chasse, comme si la vie nous crachait dessus
Alors je me dis que j'ai trop dormi ou que j'suis parti en contresens
Je sans que j'ai besoin de retrouver toute les odeurs de l'urgence
Les odeurs de vertige, les odeurs de vérité, je sais bien que j'ai besoin de retrouver l'instabilité, je crois pas que je manque des repères, en fait je pense que j'en ai trop
J'ai envie de me prouver que j'aurai toujours les crocs
C'est peut ere ça un jour de doute, c'est pas une chute de moral
C'est le besoin de vérifier qu'on a encore bien la dalle.
En fait ces journées à la con , ça te fait te sentir vivant
Et ça me fait écrire des textes bien écorchés comme avant
En fait les jours de doute, ça donne des jours de lutte
Des réveils, des coups de poings, des envies d'uppercuts
Alors je tombe et je me redresse, alors je m'enfonce et j'encaisse
Alors je me trompe et je progresse, alors je compte mes faiblesses
Alors j'échoue comme tout le monde mais je reste sincère
Et comme la vie n'est pas longue, j'essaie juste de bien faire
Et si je mets de la lumière sur certaines de mes zones d'ombres
Et si je mets quelques mots sur mes silences les plus sombres
C'est pour mieux les comprendre et reprendre ma route
C'est pour foncer sans attendre le prochain jour de doute.
Y'a des jours inévitables où la confiance s'évanouit
Toutes ces heures vulnérables, y'a des jours comme des nuits
Les instants où je m’arrête au beau milieu de ma route
Comme un lendemain de fête, c'est juste un jour de doute
Les jours où même le temps dehors n'est pas sur de lui
Où le ciel est trempé sans une seule goutte de pluie
Je regarde autour de moi fuit par ma sérénité
Victime d'un moment de flou ou d'un trop plein de lucidité.
J'ai trop d'attentes et trop de souvenirs qui font des têtes à queue
Y'a beaucoup trop de pourquoi et pas assez de parce que
Je choisis souvent le silence pour que les gens regardent ailleurs
J'suis stoïque en apparence mais en tempête à l'intérieur
Y'a des envies qui me chuchotent et des regrets qui grondent
C'est les jours où tu te sens seul même entouré de plein de monde
On connait tous ces passages, un dernier vers pour la déroute
Les certitudes prises en otage, c'est juste un jour de doute.
C'est juste un jour de doute, c'est un réveil sans appétit
Comme une nuit sans sommeil et comme un rêve inabouti
C'est la vie qui hésite et qui m'octroie une pause
Mais pour mieux me laisser le temps de bien me remettre en cause
Alors je regarde dans le miroir et je comptemple mes erreurs, et tous ces regards sans espoir dans mon rétroviseur
Ces quelques mains qui se tendaient que je n'ai jamais rattrapées
Dans tout ce que j'ai tenté je ne revois que mes ratés.
Alors j'avance mais à tâtons et puis en regardant derrière
Je me sens coupable encore une fois et ce sera pas la dernière
Coupable d'avoir juste essayé et de pas avoir réussi
Coupable d'avoir fait de mon mieux,et que ca n'ait pas suffit
Alors je remets tout en question, est ce que j'suis bien à ma place
J'ai peut etre pris les mauvais pions, est ce que je dois vraiment faire face, jconnais cette histoire par coeur, un dernier vers pour la déroute
Parfois j'suis pas à la hauteur, c'est juste un jour de doute.
C'est juste un jour de doute, ça va pas durer longtemps
C'est juste un jour qui s'ajoute, il n'est même pas inquiétant, mais s'il me laisse un gout amer, je dois y faire atention
Je connais son mystère, il est l'automne des sensations
Quand sa lumière est faible comme si elle luttait toute la journée
La nuit revient comme si la terre était pressée de se retourner, et quand le soleil refait surface, il apparait presque déçu
Et une pluie fine le chasse, comme si la vie nous crachait dessus
Alors je me dis que j'ai trop dormi ou que j'suis parti en contresens
Je sans que j'ai besoin de retrouver toute les odeurs de l'urgence
Les odeurs de vertige, les odeurs de vérité, je sais bien que j'ai besoin de retrouver l'instabilité, je crois pas que je manque des repères, en fait je pense que j'en ai trop
J'ai envie de me prouver que j'aurai toujours les crocs
C'est peut ere ça un jour de doute, c'est pas une chute de moral
C'est le besoin de vérifier qu'on a encore bien la dalle.
En fait ces journées à la con , ça te fait te sentir vivant
Et ça me fait écrire des textes bien écorchés comme avant
En fait les jours de doute, ça donne des jours de lutte
Des réveils, des coups de poings, des envies d'uppercuts
Alors je tombe et je me redresse, alors je m'enfonce et j'encaisse
Alors je me trompe et je progresse, alors je compte mes faiblesses
Alors j'échoue comme tout le monde mais je reste sincère
Et comme la vie n'est pas longue, j'essaie juste de bien faire
Et si je mets de la lumière sur certaines de mes zones d'ombres
Et si je mets quelques mots sur mes silences les plus sombres
C'est pour mieux les comprendre et reprendre ma route
C'est pour foncer sans attendre le prochain jour de doute.
Invité- Invité
Re: Rêves d'Ours
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- https://www.dailymotion.com/video/xx5v26_un-ours-lave-sa-fourrure-dans-une-machine-a-laver_fun
Re: Rêves d'Ours
Deux jours d’ingérence et d'examen indirect de mon travail, de corrections et de contre ordres incohérents. Se soumettre ou se démettre.
Agressions.
Réunion de direction avec lynchage vulgaire écœurant et sordide d'un responsable en congés.
Je suis parti avant la fin, une réunion ailleurs qui me tenait à cœur. Tenter d'être malgré tout.
Trahisons.
Qu'ont-ils dit de moi, mes indics n'en ont rien voulu dire ce matin : bon signe... Le plus brutal, parvenu et primaire vient d'organiser un putsch, il est désormais le grand vizir et permet au calife de n'assumer que ce qu'il lui plait, laissant les basses œuvres s'exécuter. Le fauve est lâché.
Lâchetés.
Mon assistante chérie (probablement en partie HP et barrée Aspi), écœurée elle aussi, vient de faire déposer dans la bonne corbeille son CV auprès d'une collectivité locale. Au moins m'aura-t-elle prévenue.
Solitudes.
Gentillesse et accueil, mais en costumes sociaux. Peu de sensations, beaucoup de mental, passé à côté de la réunion.
Étrangetés.
Des vibrations trop connues, les rames qu'il faut sortir, les peurs de dire, les sables mouvants dans lesquels on s'enfonce, demain qui s'annonce en demi, quart, dixième, pouième de vie, réassurances inaccessibles.
Paniques.
La marée, je l'ai dans le cœur
Qui me remonte comme un signe
Je meurs de ma petite sœur, de mon enfance et de mon cygne
J'ai appris à apprécier ce texte chanté par Pascal Grimaldi, mais elle est en réalité de Léo Ferré ; alors place au maître.
Je vais fermer ma porte.
Agressions.
Réunion de direction avec lynchage vulgaire écœurant et sordide d'un responsable en congés.
Je suis parti avant la fin, une réunion ailleurs qui me tenait à cœur. Tenter d'être malgré tout.
Trahisons.
Qu'ont-ils dit de moi, mes indics n'en ont rien voulu dire ce matin : bon signe... Le plus brutal, parvenu et primaire vient d'organiser un putsch, il est désormais le grand vizir et permet au calife de n'assumer que ce qu'il lui plait, laissant les basses œuvres s'exécuter. Le fauve est lâché.
Lâchetés.
Mon assistante chérie (probablement en partie HP et barrée Aspi), écœurée elle aussi, vient de faire déposer dans la bonne corbeille son CV auprès d'une collectivité locale. Au moins m'aura-t-elle prévenue.
Solitudes.
Gentillesse et accueil, mais en costumes sociaux. Peu de sensations, beaucoup de mental, passé à côté de la réunion.
Étrangetés.
Des vibrations trop connues, les rames qu'il faut sortir, les peurs de dire, les sables mouvants dans lesquels on s'enfonce, demain qui s'annonce en demi, quart, dixième, pouième de vie, réassurances inaccessibles.
Paniques.
La marée, je l'ai dans le cœur
Qui me remonte comme un signe
Je meurs de ma petite sœur, de mon enfance et de mon cygne
J'ai appris à apprécier ce texte chanté par Pascal Grimaldi, mais elle est en réalité de Léo Ferré ; alors place au maître.
- Spoiler:
- La marée, je l'ai dans le cœur
Qui me remonte comme un signe
Je meurs de ma petite sœur, de mon enfance et de mon cygne
Un bateau, ça dépend comment
On l'arrime au port de justesse
Il pleure de mon firmament
Des années lumières et j'en laisse
Je suis le fantôme jersey
Celui qui vient les soirs de frime
Te lancer la brume en baiser
Et te ramasser dans ses rimes
Comme le trémail de juillet
Où luisait le loup solitaire
Celui que je voyais briller
Aux doigts de sable de la terre
Rappelle-toi ce chien de mer
Que nous libérions sur parole
Et qui gueule dans le désert
Des goémons de nécropole
Je suis sûr que la vie est là
Avec ses poumons de flanelle
Quand il pleure de ces temps là
Le froid tout gris qui nous appelle
Je me souviens des soirs là-bas
Et des sprints gagnés sur l'écume
Cette bave des chevaux ras
Au raz des rocs qui se consument
Ö l'ange des plaisirs perdus
Ö rumeurs d'une autre habitude
Mes désirs dès lors ne sont plus
Qu'un chagrin de ma solitude
Et le diable des soirs conquis
Avec ses pâleurs de rescousse
Et le squale des paradis
Dans le milieu mouillé de mousse
Reviens fille verte des fjords
Reviens violon des violonades
Dans le port fanfarent les cors
Pour le retour des camarades
Ö parfum rare des salants
Dans le poivre feu des gerçures
Quand j'allais, géométrisant,
Mon âme au creux de ta blessure
Dans le désordre de ton cul
Poissé dans des draps d'aube fine
Je voyais un vitrail de plus,
Et toi fille verte, mon spleen
Les coquillages figurant
Sous les sunlights cassés liquides
Jouent de la castagnette tans
Qu'on dirait l'Espagne livide
Dieux de granits, ayez pitié
De leur vocation de parure
Quand le couteau vient s'immiscer
Dans leur castagnette figure
Et je voyais ce qu'on pressent
Quand on pressent l'entrevoyure
Entre les persiennes du sang
Et que les globules figurent
Une mathématique bleue,
Sur cette mer jamais étale
D'où me remonte peu à peu
Cette mémoire des étoiles
Cette rumeur qui vient de là
Sous l'arc copain où je m'aveugle
Ces mains qui me font du fla-fla
Ces mains ruminantes qui meuglent
Cette rumeur me suit longtemps
Comme un mendiant sous l'anathème
Comme l'ombre qui perd son temps
À dessiner mon théorème
Et sous mon maquillage roux
S'en vient battre comme une porte
Cette rumeur qui va debout
Dans la rue, aux musiques mortes
C'est fini, la mer, c'est fini
Sur la plage, le sable bêle
Comme des moutons d'infini...
Quand la mer bergère m'appelle
Je vais fermer ma porte.
Dernière édition par Ours le Dim 21 Juil 2013 - 21:44, édité 1 fois
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