Le je-ne-sais quoi et le presque-rien, Yen-a-ki-dit-ouitch ?
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Dr Yueh
SoleilSombre
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Re: Le je-ne-sais quoi et le presque-rien, Yen-a-ki-dit-ouitch ?
Je t'embrasse. A demain.
Invité- Invité
Re: Le je-ne-sais quoi et le presque-rien, Yen-a-ki-dit-ouitch ?
Bonne nuit Gimli
SoleilSombre- Messages : 3757
Date d'inscription : 19/12/2012
Re: Le je-ne-sais quoi et le presque-rien, Yen-a-ki-dit-ouitch ?
Pourquoi ?
Nue
Sans rien
Divaguant
Perdue
Pourquoi ?
Ombre
Soleil
Fuite
Froid
Tremblement
Soleil
Ténèbres
Lourdeur
Sommeil
Rien
Rire
Ire
Re
Nue
Sans rien
Divaguant
Perdue
Pourquoi ?
Ombre
Soleil
Fuite
Froid
Tremblement
Soleil
Ténèbres
Lourdeur
Sommeil
Rien
Rire
Ire
Re
SoleilSombre- Messages : 3757
Date d'inscription : 19/12/2012
Re: Le je-ne-sais quoi et le presque-rien, Yen-a-ki-dit-ouitch ?
Baudelaire, Une Charogne
Rappelez-vous l'objet que nous vîmes, mon âme,
Ce beau matin d'été si doux:
Au détour d'un sentier une charogne infâme
Sur un lit semé de cailloux,
Les jambes en l'air, comme une femme lubrique,
Brûlante et suant les poisons,
Ouvrait d'une façon nonchalante et cynique
Son ventre plein d'exhalaisons.
Le soleil rayonnait sur cette pourriture,
Comme afin de la cuire à point,
Et de rendre au centuple à la grande Nature
Tout ce qu'ensemble elle avait joint;
Et le ciel regardait la carcasse superbe
Comme une fleur s'épanouir.
La puanteur était si forte, que sur l'herbe
Vous crûtes vous évanouir.
Les mouches bourdonnaient sur ce ventre putride,
D'où sortaient de noirs bataillons
De larves, qui coulaient comme un épais liquide
Le long de ces vivants haillons.
Tout cela descendait, montait comme une vague
Ou s'élançait en pétillant
On eût dit que le corps, enflé d'un souffle vague,
Vivait en se multipliant.
Et ce monde rendait une étrange musique,
Comme l'eau courante et le vent,
Ou le grain qu'un vanneur d'un mouvement rythmique
Agite et tourne dans son van.
Les formes s'effaçaient et n'étaient plus qu'un rêve,
Une ébauche lente à venir
Sur la toile oubliée, et que l'artiste achève
Seulement par le souvenir.
Derrière les rochers une chienne inquiète
Nous regardait d'un oeil fâché,
Epiant le moment de reprendre au squelette
Le morceau qu'elle avait lâché.
- Et pourtant vous serez semblable à cette ordure,
A cette horrible infection,
Etoile de mes yeux, soleil de ma nature,
Vous, mon ange et ma passion!
Oui! telle vous serez, ô la reine des grâces,
Apres les derniers sacrements,
Quand vous irez, sous l'herbe et les floraisons grasses,
Moisir parmi les ossements.
Alors, ô ma beauté! dites à la vermine
Qui vous mangera de baisers,
Que j'ai gardé la forme et l'essence divine
De mes amours décomposés!
Rappelez-vous l'objet que nous vîmes, mon âme,
Ce beau matin d'été si doux:
Au détour d'un sentier une charogne infâme
Sur un lit semé de cailloux,
Les jambes en l'air, comme une femme lubrique,
Brûlante et suant les poisons,
Ouvrait d'une façon nonchalante et cynique
Son ventre plein d'exhalaisons.
Le soleil rayonnait sur cette pourriture,
Comme afin de la cuire à point,
Et de rendre au centuple à la grande Nature
Tout ce qu'ensemble elle avait joint;
Et le ciel regardait la carcasse superbe
Comme une fleur s'épanouir.
La puanteur était si forte, que sur l'herbe
Vous crûtes vous évanouir.
Les mouches bourdonnaient sur ce ventre putride,
D'où sortaient de noirs bataillons
De larves, qui coulaient comme un épais liquide
Le long de ces vivants haillons.
Tout cela descendait, montait comme une vague
Ou s'élançait en pétillant
On eût dit que le corps, enflé d'un souffle vague,
Vivait en se multipliant.
Et ce monde rendait une étrange musique,
Comme l'eau courante et le vent,
Ou le grain qu'un vanneur d'un mouvement rythmique
Agite et tourne dans son van.
Les formes s'effaçaient et n'étaient plus qu'un rêve,
Une ébauche lente à venir
Sur la toile oubliée, et que l'artiste achève
Seulement par le souvenir.
Derrière les rochers une chienne inquiète
Nous regardait d'un oeil fâché,
Epiant le moment de reprendre au squelette
Le morceau qu'elle avait lâché.
- Et pourtant vous serez semblable à cette ordure,
A cette horrible infection,
Etoile de mes yeux, soleil de ma nature,
Vous, mon ange et ma passion!
Oui! telle vous serez, ô la reine des grâces,
Apres les derniers sacrements,
Quand vous irez, sous l'herbe et les floraisons grasses,
Moisir parmi les ossements.
Alors, ô ma beauté! dites à la vermine
Qui vous mangera de baisers,
Que j'ai gardé la forme et l'essence divine
De mes amours décomposés!
SoleilSombre- Messages : 3757
Date d'inscription : 19/12/2012
Re: Le je-ne-sais quoi et le presque-rien, Yen-a-ki-dit-ouitch ?
Il a vécu tantôt gai comme un sansonnet,
Tour à tour amoureux insoucieux et tendre,
Tantôt sombre et rêveur comme un triste Clitandre.
Un jour il entendit qu'à sa porte on sonnait.
C'était la Mort ! Alors il la pria d'attendre
Qu'il eût posé le point à son dernier sonnet ;
Et puis sans s'émouvoir, il s'en alla s'étendre
Au fond du coffre froid où son corps frissonnait.
Il était paresseux, à ce que dit l'histoire,
Il laissait trop sécher l'encre dans l'écritoire.
Il voulait tout savoir mais il n'a rien connu.
Et quand vint le moment où, las de cette vie,
Un soir d'hiver, enfin l'âme lui fut ravie,
Il s'en alla disant : " Pourquoi suis-je venu ? "
(Gérard de Nerval)
Tour à tour amoureux insoucieux et tendre,
Tantôt sombre et rêveur comme un triste Clitandre.
Un jour il entendit qu'à sa porte on sonnait.
C'était la Mort ! Alors il la pria d'attendre
Qu'il eût posé le point à son dernier sonnet ;
Et puis sans s'émouvoir, il s'en alla s'étendre
Au fond du coffre froid où son corps frissonnait.
Il était paresseux, à ce que dit l'histoire,
Il laissait trop sécher l'encre dans l'écritoire.
Il voulait tout savoir mais il n'a rien connu.
Et quand vint le moment où, las de cette vie,
Un soir d'hiver, enfin l'âme lui fut ravie,
Il s'en alla disant : " Pourquoi suis-je venu ? "
(Gérard de Nerval)
Invité- Invité
Re: Le je-ne-sais quoi et le presque-rien, Yen-a-ki-dit-ouitch ?
Si tu peux voir détruit l'ouvrage de ta vie
Et sans dire un seul mot te mettre à rebâtir,
Ou, perdre d'un seul coup le gain de cent parties
Sans un geste et sans un soupir ;
Si tu peux être amant sans être fou d'amour,
Si tu peux être fort sans cesser d'être tendre
Et, te sentant haï sans haïr à ton tour,
Pourtant lutter et te défendre ;
Si tu peux supporter d'entendre tes paroles
Travesties par des gueux pour exciter des sots,
Et d'entendre mentir sur toi leur bouche folle,
Sans mentir toi-même d'un seul mot ;
Si tu peux rester digne en étant populaire,
Si tu peux rester peuple en conseillant les rois
Et si tu peux aimer tous tes amis en frère
Sans qu'aucun d'eux soit tout pour toi ;
Si tu sais méditer, observer et connaître
Sans jamais devenir sceptique ou destructeur ;
Rêver, mais sans laisser ton rêve être ton maître,
Penser sans n'être qu'un penseur ;
Si tu peux être dur sans jamais être en rage,
Si tu peux être brave et jamais imprudent,
Si tu sais être bon, si tu sais être sage
Sans être moral ni pédant ;
Si tu peux rencontrer Triomphe après Défaite
Et recevoir ces deux menteurs d'un même front,
Si tu peux conserver ton courage et ta tête
Quand tous les autres les perdront,
Alors, les Rois, les Dieux, la Chance et la Victoire
Seront à tout jamais tes esclaves soumis
Et, ce qui vaut mieux que les Rois et la Gloire,
Tu seras un Homme, mon fils.
(Rudyard Kipling)
Et sans dire un seul mot te mettre à rebâtir,
Ou, perdre d'un seul coup le gain de cent parties
Sans un geste et sans un soupir ;
Si tu peux être amant sans être fou d'amour,
Si tu peux être fort sans cesser d'être tendre
Et, te sentant haï sans haïr à ton tour,
Pourtant lutter et te défendre ;
Si tu peux supporter d'entendre tes paroles
Travesties par des gueux pour exciter des sots,
Et d'entendre mentir sur toi leur bouche folle,
Sans mentir toi-même d'un seul mot ;
Si tu peux rester digne en étant populaire,
Si tu peux rester peuple en conseillant les rois
Et si tu peux aimer tous tes amis en frère
Sans qu'aucun d'eux soit tout pour toi ;
Si tu sais méditer, observer et connaître
Sans jamais devenir sceptique ou destructeur ;
Rêver, mais sans laisser ton rêve être ton maître,
Penser sans n'être qu'un penseur ;
Si tu peux être dur sans jamais être en rage,
Si tu peux être brave et jamais imprudent,
Si tu sais être bon, si tu sais être sage
Sans être moral ni pédant ;
Si tu peux rencontrer Triomphe après Défaite
Et recevoir ces deux menteurs d'un même front,
Si tu peux conserver ton courage et ta tête
Quand tous les autres les perdront,
Alors, les Rois, les Dieux, la Chance et la Victoire
Seront à tout jamais tes esclaves soumis
Et, ce qui vaut mieux que les Rois et la Gloire,
Tu seras un Homme, mon fils.
(Rudyard Kipling)
Invité- Invité
Re: Le je-ne-sais quoi et le presque-rien, Yen-a-ki-dit-ouitch ?
Si tu peux être tout cela, tu es au-delà de ta condition d'homme.
Ta sagesse est proche, humaine...
Il faut que je trouve la version en anglais. Quel est le titre du poème ?
Ta sagesse est proche, humaine...
Il faut que je trouve la version en anglais. Quel est le titre du poème ?
SoleilSombre- Messages : 3757
Date d'inscription : 19/12/2012
Re: Le je-ne-sais quoi et le presque-rien, Yen-a-ki-dit-ouitch ?
http://www.crescenzo.nom.fr/kipling.html
Invité- Invité
Re: Le je-ne-sais quoi et le presque-rien, Yen-a-ki-dit-ouitch ?
J'aime bien cette compilation de traductions, désignant les insistances de chacun, celles des époques, ...
Hélas, l'original m'est inaccessible dans ses subtilités.
Hélas, l'original m'est inaccessible dans ses subtilités.
Invité- Invité
Re: Le je-ne-sais quoi et le presque-rien, Yen-a-ki-dit-ouitch ?
Une langue s'apprend. Commencer par de la prose simple. Lire et lire dans cette langue.
Quand je faisais du mandarin, la difficulté était culturelle. Les ideogrammes s'apprennent. La prononciation est compliquée mais pas insurmontable. La compréhension butée sur la manière de penser, sur la manière de retranscrire cette pensée.
Quand je faisais du mandarin, la difficulté était culturelle. Les ideogrammes s'apprennent. La prononciation est compliquée mais pas insurmontable. La compréhension butée sur la manière de penser, sur la manière de retranscrire cette pensée.
SoleilSombre- Messages : 3757
Date d'inscription : 19/12/2012
Re: Le je-ne-sais quoi et le presque-rien, Yen-a-ki-dit-ouitch ?
C'est un bébé de nain
SoleilSombre- Messages : 3757
Date d'inscription : 19/12/2012
Re: Le je-ne-sais quoi et le presque-rien, Yen-a-ki-dit-ouitch ?
Rudyard Kipling, If
If you can keep your head when all about you
Are losing theirs and blaming it on you,
If you can trust yourself when all men doubt you.
But make allowance for their doubting too;
If you can wait and not be tired by waiting.
Or being lied about, don't deal in lies,
Or being hated, don't give way to hating,
And yet don't look too good, nor talk too wise:
If you can dream -and not make dreams your master
If you can think -and not make thoughts your aim
If you can meet with Triumph and Disaster
And treat those two impostors just the same;
If you can bear to hear the truth you've spoken
Twisted by knaves to make a trap for fools.
Or watch the things you gave your life to broken,
And stoop and build'em up with worn-out tools:
If you can make one heap of all your winnings
And risk it on one turn of pitch-and-toss,
And lose, and start again at your beginnings
And never breathe a word about your loss;
If you can force your heart and nerve and sinew
To serve your turn long after they are gone,
And so hold on when there is nothing in you
Except the Will which says to them: "Hold on!"
If you can talk with crowds and keep your virtue,
Or walk with Kings -nor lose the common touch,
If neither foes nor loving friends can hurt you,
If all men count with you, but none too much;
If you can fill the unforgiving minute,
With sixty seconds' worth of distance run.
Yours is the Earth and everything that's in it,
And -which is more- you'll be a Man, my son!
If you can keep your head when all about you
Are losing theirs and blaming it on you,
If you can trust yourself when all men doubt you.
But make allowance for their doubting too;
If you can wait and not be tired by waiting.
Or being lied about, don't deal in lies,
Or being hated, don't give way to hating,
And yet don't look too good, nor talk too wise:
If you can dream -and not make dreams your master
If you can think -and not make thoughts your aim
If you can meet with Triumph and Disaster
And treat those two impostors just the same;
If you can bear to hear the truth you've spoken
Twisted by knaves to make a trap for fools.
Or watch the things you gave your life to broken,
And stoop and build'em up with worn-out tools:
If you can make one heap of all your winnings
And risk it on one turn of pitch-and-toss,
And lose, and start again at your beginnings
And never breathe a word about your loss;
If you can force your heart and nerve and sinew
To serve your turn long after they are gone,
And so hold on when there is nothing in you
Except the Will which says to them: "Hold on!"
If you can talk with crowds and keep your virtue,
Or walk with Kings -nor lose the common touch,
If neither foes nor loving friends can hurt you,
If all men count with you, but none too much;
If you can fill the unforgiving minute,
With sixty seconds' worth of distance run.
Yours is the Earth and everything that's in it,
And -which is more- you'll be a Man, my son!
SoleilSombre- Messages : 3757
Date d'inscription : 19/12/2012
Re: Le je-ne-sais quoi et le presque-rien, Yen-a-ki-dit-ouitch ?
Le poème en anglais est plus concret, plus détaillé dans ce qu'il décrit et procède par petites touches.
La version française est plus théorique...L'idée de volonté, de persévérance est gommée.
La version française est plus théorique...L'idée de volonté, de persévérance est gommée.
SoleilSombre- Messages : 3757
Date d'inscription : 19/12/2012
Re: Le je-ne-sais quoi et le presque-rien, Yen-a-ki-dit-ouitch ?
En mettant les photos dans la rubrique Humeur, je me suis rendue compte que les lèvres des modèles ont toute la même forme.
Encore du fantasme collectif : il faut qu'elles soient pulpeuses, dodues...qu'elles donnent envie de...
C'était la pensée profonde du jour
PS : là, le rouge déborde pour donner cette impression de dodu !
Encore du fantasme collectif : il faut qu'elles soient pulpeuses, dodues...qu'elles donnent envie de...
C'était la pensée profonde du jour
PS : là, le rouge déborde pour donner cette impression de dodu !
SoleilSombre- Messages : 3757
Date d'inscription : 19/12/2012
Re: Le je-ne-sais quoi et le presque-rien, Yen-a-ki-dit-ouitch ?
SoleilSombre a écrit:Une langue s'apprend. Commencer par de la prose simple. Lire et lire dans cette langue.
Quand je faisais du mandarin, la difficulté était culturelle. Les ideogrammes s'apprennent. La prononciation est compliquée mais pas insurmontable. La compréhension butée sur la manière de penser, sur la manière de retranscrire cette pensée.
Il me reste tant à lire et à comprendre en français, puis tant à lire et à comprendre en espagnole avant d'attaquer l'anglais. Une vie ne me suffira pas, je le crains, ça va être un peu juste.
Invité- Invité
Re: Le je-ne-sais quoi et le presque-rien, Yen-a-ki-dit-ouitch ?
SoleilSombre a écrit:C'est un bébé de nain
Statistiquement, les enfants que nous ferons devraient être assez ... moyens.
Invité- Invité
Re: Le je-ne-sais quoi et le presque-rien, Yen-a-ki-dit-ouitch ?
Le nain, je n'imagine même pas ce que donne un bébé d'une géante blonde et d'un nain...Mon gène de géante peut l'emporter.
SoleilSombre- Messages : 3757
Date d'inscription : 19/12/2012
Re: Le je-ne-sais quoi et le presque-rien, Yen-a-ki-dit-ouitch ?
S'il hérite de ta beauté et ton intelligence, il est bien.
S'il hérite d'une moyenne de nous deux, il peut s'en sortir.
Sinon, on le donnera.
Ca me fait penser à cette proposition de Jonathan Swift d'engraisser les enfants de pauvres pour nourrir les riches, c'était décapant : http://rocbo.chez-alice.fr/litter/swift/modestepropos.htm
Invité- Invité
Re: Le je-ne-sais quoi et le presque-rien, Yen-a-ki-dit-ouitch ?
Ces imbéciles ! J'ai change de forfait et je ne pouvais plus acceder a internet ! Je lis ton lien plus tard.
SoleilSombre- Messages : 3757
Date d'inscription : 19/12/2012
Re: Le je-ne-sais quoi et le presque-rien, Yen-a-ki-dit-ouitch ?
M'étais arrangé avec eux pour t'obliger à me téléphoner. Bon, ça n'a pas marché.
Invité- Invité
Re: Le je-ne-sais quoi et le presque-rien, Yen-a-ki-dit-ouitch ?
Je ne reçois plus mes mails sur le mobile ! Faut resoudre le problème
SoleilSombre- Messages : 3757
Date d'inscription : 19/12/2012
Re: Le je-ne-sais quoi et le presque-rien, Yen-a-ki-dit-ouitch ?
Tu n'as pas reçu les 67 mots d'amour que je t'ai envoyés cet après-midi ?
Ah les salops ! C'est de la jalousie. C'est bien connu que les opérateurs de téléphonie sont des jaloux. M'en vais leur péter la tronche, moi, à ces empêcheurs de dragouiller en rond, pisse-court et bande-mou.
Ah les salops ! C'est de la jalousie. C'est bien connu que les opérateurs de téléphonie sont des jaloux. M'en vais leur péter la tronche, moi, à ces empêcheurs de dragouiller en rond, pisse-court et bande-mou.
Invité- Invité
Re: Le je-ne-sais quoi et le presque-rien, Yen-a-ki-dit-ouitch ?
Accès internet plus de problème..Accès mail, il faut attendre.
Je viens de lire tes 67 mots d'amour....et j'ai vu que quelqu'un les avait lu avant moi ! Là, c'est le scandale total !
Je viens de lire tes 67 mots d'amour....et j'ai vu que quelqu'un les avait lu avant moi ! Là, c'est le scandale total !
SoleilSombre- Messages : 3757
Date d'inscription : 19/12/2012
Re: Le je-ne-sais quoi et le presque-rien, Yen-a-ki-dit-ouitch ?
Haruki Murakami, Kafka on the Shore
“Sometimes fate is like a small sandstorm that keeps changing directions. You change direction but the sandstorm chases you. You turn again, but the storm adjusts. Over and over you play this out, like some ominous dance with death just before dawn. Why? Because this storm isn't something that blew in from far away, something that has nothing to do with you. This storm is you. Something inside of you. So all you can do is give in to it, step right inside the storm, closing your eyes and plugging up your ears so the sand doesn't get in, and walk through it, step by step. There's no sun there, no moon, no direction, no sense of time. Just fine white sand swirling up into the sky like pulverized bones. That's the kind of sandstorm you need to imagine.
And you really will have to make it through that violent, metaphysical, symbolic storm. No matter how metaphysical or symbolic it might be, make no mistake about it: it will cut through flesh like a thousand razor blades. People will bleed there, and you will bleed too. Hot, red blood. You'll catch that blood in your hands, your own blood and the blood of others.
And once the storm is over you won't remember how you made it through, how you managed to survive. You won't even be sure, in fact, whether the storm is really over. But one thing is certain. When you come out of the storm you won't be the same person who walked in. That's what this storm's all about.”
“Sometimes fate is like a small sandstorm that keeps changing directions. You change direction but the sandstorm chases you. You turn again, but the storm adjusts. Over and over you play this out, like some ominous dance with death just before dawn. Why? Because this storm isn't something that blew in from far away, something that has nothing to do with you. This storm is you. Something inside of you. So all you can do is give in to it, step right inside the storm, closing your eyes and plugging up your ears so the sand doesn't get in, and walk through it, step by step. There's no sun there, no moon, no direction, no sense of time. Just fine white sand swirling up into the sky like pulverized bones. That's the kind of sandstorm you need to imagine.
And you really will have to make it through that violent, metaphysical, symbolic storm. No matter how metaphysical or symbolic it might be, make no mistake about it: it will cut through flesh like a thousand razor blades. People will bleed there, and you will bleed too. Hot, red blood. You'll catch that blood in your hands, your own blood and the blood of others.
And once the storm is over you won't remember how you made it through, how you managed to survive. You won't even be sure, in fact, whether the storm is really over. But one thing is certain. When you come out of the storm you won't be the same person who walked in. That's what this storm's all about.”
SoleilSombre- Messages : 3757
Date d'inscription : 19/12/2012
Re: Le je-ne-sais quoi et le presque-rien, Yen-a-ki-dit-ouitch ?
Murakami est un écrivain que j'admire pour son imagination débordante, son analyse de la nature humaine et son sens de l'humour.
Ses personnages sont toujours "à côté", complétement décalés, excentriques. Ils vivent avec des codes qui leur sont propres; ils s'inventent; ils puisent leur énergie en eux; ils sont forts dans leurs faiblesses. Ils sont si proches de nous mais en tellement mieux.
Ses personnages sont toujours "à côté", complétement décalés, excentriques. Ils vivent avec des codes qui leur sont propres; ils s'inventent; ils puisent leur énergie en eux; ils sont forts dans leurs faiblesses. Ils sont si proches de nous mais en tellement mieux.
SoleilSombre- Messages : 3757
Date d'inscription : 19/12/2012
Re: Le je-ne-sais quoi et le presque-rien, Yen-a-ki-dit-ouitch ?
Ca m'a fait penser à ceci qu'il faut lire absolument :
Invité- Invité
Re: Le je-ne-sais quoi et le presque-rien, Yen-a-ki-dit-ouitch ?
Merci . Je ne trouve aucun extrait que j'avais beaucoup apprécié : son oeil, son rire.
“Lost opportunities, lost possibilities, feelings we can never get back. That's part of what it means to be alive. But inside our heads - at least that's where I imagine it - there's a little room where we store those memories. A room like the stacks in this library. And to understand the workings of our own heart we have to keep on making new reference cards. We have to dust things off every once in awhile, let in fresh air, change the water in the flower vases. In other words, you'll live forever in your own private library.”
“Lost opportunities, lost possibilities, feelings we can never get back. That's part of what it means to be alive. But inside our heads - at least that's where I imagine it - there's a little room where we store those memories. A room like the stacks in this library. And to understand the workings of our own heart we have to keep on making new reference cards. We have to dust things off every once in awhile, let in fresh air, change the water in the flower vases. In other words, you'll live forever in your own private library.”
SoleilSombre- Messages : 3757
Date d'inscription : 19/12/2012
Re: Le je-ne-sais quoi et le presque-rien, Yen-a-ki-dit-ouitch ?
C'est le week-end...Pour les femmes seules.
Vous vous imaginez que vous vous êtes levée comme d'habitude pour aller vite au travail. Juste après la douche, vous rentrez dans votre chambre pour chercher vos vêtements. Et là, un homme vous sourit. Surprise, vous le fixez. Et....
Vous vous imaginez que vous vous êtes levée comme d'habitude pour aller vite au travail. Juste après la douche, vous rentrez dans votre chambre pour chercher vos vêtements. Et là, un homme vous sourit. Surprise, vous le fixez. Et....
Dernière édition par SoleilSombre le Ven 1 Mar 2013 - 22:15, édité 1 fois
SoleilSombre- Messages : 3757
Date d'inscription : 19/12/2012
Re: Le je-ne-sais quoi et le presque-rien, Yen-a-ki-dit-ouitch ?
Guy de Maupassant, Désirs
Le rêve pour les uns serait d’avoir des ailes,
De monter dans l’espace en poussant de grands cris,
De prendre entre leurs doigts les souples hirondelles,
Et de se perdre, au soir, dans les cieux assombris.
D’autres voudraient pouvoir écraser des poitrines
En refermant dessus leurs deux bras écartés ;
Et, sans ployer des reins, les prenant aux narines,
Arrêter d’un seul coup les chevaux emportés.
Moi ; ce que j’aimerais, c’est la beauté charnelle :
Je voudrais être beau comme les anciens dieux,
Et qu’il restât aux coeurs une flamme éternelle
Au lointain souvenir de mon corps radieux.
Je voudrais que pour moi nulle ne restât sage,
Choisir l’une aujourd’hui, prendre l’autre demain ;
Car j’aimerais cueillir l’amour sur mon passage,
Comme on cueille des fruits en étendant la main.
Ils ont, en y mordant, des saveurs différentes ;
Ces arômes divers nous les rendent plus doux.
J’aimerais promener mes caresses errantes
Des fronts en cheveux noirs aux fronts en cheveux roux.
J’adorerais surtout les rencontres des rues,
Ces ardeurs de la chair que déchaîne un regard,
Les conquêtes d’une heure aussitôt disparues,
Les baisers échangés au seul gré du hasard.
Je voudrais au matin voir s’éveiller la brune
Qui vous tient étranglé dans l’étau de ses bras ;
Et, le soir, écouter le mot que dit tout bas
La blonde dont le front s’argente au clair de lune.
Puis, sans un trouble au coeur, sans un regret mordant,
Partir d’un pied léger vers une autre chimère.
- Il faut dans ces fruits-là ne mettre que la dent :
On trouverait au fond une saveur amère.
Le rêve pour les uns serait d’avoir des ailes,
De monter dans l’espace en poussant de grands cris,
De prendre entre leurs doigts les souples hirondelles,
Et de se perdre, au soir, dans les cieux assombris.
D’autres voudraient pouvoir écraser des poitrines
En refermant dessus leurs deux bras écartés ;
Et, sans ployer des reins, les prenant aux narines,
Arrêter d’un seul coup les chevaux emportés.
Moi ; ce que j’aimerais, c’est la beauté charnelle :
Je voudrais être beau comme les anciens dieux,
Et qu’il restât aux coeurs une flamme éternelle
Au lointain souvenir de mon corps radieux.
Je voudrais que pour moi nulle ne restât sage,
Choisir l’une aujourd’hui, prendre l’autre demain ;
Car j’aimerais cueillir l’amour sur mon passage,
Comme on cueille des fruits en étendant la main.
Ils ont, en y mordant, des saveurs différentes ;
Ces arômes divers nous les rendent plus doux.
J’aimerais promener mes caresses errantes
Des fronts en cheveux noirs aux fronts en cheveux roux.
J’adorerais surtout les rencontres des rues,
Ces ardeurs de la chair que déchaîne un regard,
Les conquêtes d’une heure aussitôt disparues,
Les baisers échangés au seul gré du hasard.
Je voudrais au matin voir s’éveiller la brune
Qui vous tient étranglé dans l’étau de ses bras ;
Et, le soir, écouter le mot que dit tout bas
La blonde dont le front s’argente au clair de lune.
Puis, sans un trouble au coeur, sans un regret mordant,
Partir d’un pied léger vers une autre chimère.
- Il faut dans ces fruits-là ne mettre que la dent :
On trouverait au fond une saveur amère.
SoleilSombre- Messages : 3757
Date d'inscription : 19/12/2012
Re: Le je-ne-sais quoi et le presque-rien, Yen-a-ki-dit-ouitch ?
Gimli est occupé et peu en forme...
Je suis en congés et je me prépare à une cure de jouvence : dormir .
Oups, c'est dans mes rêves ! Ce sera plutôt ça :
Je suis en congés et je me prépare à une cure de jouvence : dormir .
Oups, c'est dans mes rêves ! Ce sera plutôt ça :
SoleilSombre- Messages : 3757
Date d'inscription : 19/12/2012
Re: Le je-ne-sais quoi et le presque-rien, Yen-a-ki-dit-ouitch ?
Pastiche : Le sexe sera explosif ou ne sera pas. L'amour sera effrayant tel une fulgurance brûlante. Mes pas se poseront sur ces pas.
(Qu'est-ce que je peux raconter comme bêtises juste pour me faire rire !!)
(Qu'est-ce que je peux raconter comme bêtises juste pour me faire rire !!)
SoleilSombre- Messages : 3757
Date d'inscription : 19/12/2012
Re: Le je-ne-sais quoi et le presque-rien, Yen-a-ki-dit-ouitch ?
Je suis venu dans ton rêve.
Tu étais à une terrasse de café, il faisait un peu froid, alors tu t’étirais pour attraper le soleil.
Je t’ai reconnue de suite, ce n’est pas difficile.
Tu as hésité en me voyant, puis, tu fus certaine que c’était moi quand je t’ai fait signe de ne pas bouger et de ne rien dire.
Tu as cru que je voulais t’embrasser quand je me suis penché sur toi ; il n’en fût rien, je t’ai récité, doucement, au creux de l’oreille, ces quelques vers que tu connais :
Je t'adore à l'égal de la voûte nocturne,
Ô vase de tristesse, ô grande taciturne,
Et t'aime d'autant plus, belle, que tu me fuis,
Et que tu me parais, ornement de mes nuits,
Plus ironiquement accumuler les lieues
Qui séparent mes bras des immensités bleues.
Je m'avance à l'attaque, et je grimpe aux assauts,
Comme après un cadavre un choeur de vermisseaux,
Et je chéris, ô bête implacable et cruelle !
Jusqu'à cette froideur par où tu m'es plus belle !
Je me suis assis face à toi et je t’ai regardée dans les yeux. J’y ai lu tout ce que tu m’as tu.
Un temps est passé avant que je ne dise : je ne peux rien vous promettre, les mots toujours et jamais sont trop grands pour moi, juste, je peux vous assurer que je vais essayer.
Le reste nous appartient.
Invité- Invité
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Re: Le je-ne-sais quoi et le presque-rien, Yen-a-ki-dit-ouitch ?
Quelques éléments pour penser le désir :
http://sergecar.perso.neuf.fr/cours/objetdes.htm
Les photos de ces femmes m'interpellent. Le corps est modelé et chosifié pour devenir objet de désir fantasmatique.
http://sergecar.perso.neuf.fr/cours/objetdes.htm
Les photos de ces femmes m'interpellent. Le corps est modelé et chosifié pour devenir objet de désir fantasmatique.
SoleilSombre- Messages : 3757
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Re: Le je-ne-sais quoi et le presque-rien, Yen-a-ki-dit-ouitch ?
Une question, qui peut me dire pourquoi "les femmes et les enfants d'abord"?
Une autre : avez-vous fait le test Q?
Encore une : Ah non.
Une autre : avez-vous fait le test Q?
Encore une : Ah non.
Invité- Invité
Re: Le je-ne-sais quoi et le presque-rien, Yen-a-ki-dit-ouitch ?
Gérard de Nerval
Je suis le Ténébreux, - le Veuf, - l'Inconsolé,
Le Prince d'Aquitaine à la Tour abolie :
Ma seule Etoile est morte, - et mon luth constellé
Porte le Soleil noir de la Mélancolie.
Dans la nuit du Tombeau, Toi qui m'as consolé,
Rends-moi le Pausilippe et la mer d'Italie,
La fleur qui plaisait tant à mon coeur désolé,
Et la treille où le Pampre à la Rose s'allie.
Suis-je Amour ou Phébus ?... Lusignan ou Biron ?
Mon front est rouge encor du baiser de la Reine ;
J'ai rêvé dans la Grotte où nage la sirène...
Et j'ai deux fois vainqueur traversé l'Achéron :
Modulant tour à tour sur la lyre d'Orphée
Les soupirs de la Sainte et les cris de la Fée.
Je suis le Ténébreux, - le Veuf, - l'Inconsolé,
Le Prince d'Aquitaine à la Tour abolie :
Ma seule Etoile est morte, - et mon luth constellé
Porte le Soleil noir de la Mélancolie.
Dans la nuit du Tombeau, Toi qui m'as consolé,
Rends-moi le Pausilippe et la mer d'Italie,
La fleur qui plaisait tant à mon coeur désolé,
Et la treille où le Pampre à la Rose s'allie.
Suis-je Amour ou Phébus ?... Lusignan ou Biron ?
Mon front est rouge encor du baiser de la Reine ;
J'ai rêvé dans la Grotte où nage la sirène...
Et j'ai deux fois vainqueur traversé l'Achéron :
Modulant tour à tour sur la lyre d'Orphée
Les soupirs de la Sainte et les cris de la Fée.
SoleilSombre- Messages : 3757
Date d'inscription : 19/12/2012
Re: Le je-ne-sais quoi et le presque-rien, Yen-a-ki-dit-ouitch ?
Ygor Radain a écrit:Une question, qui peut me dire pourquoi "les femmes et les enfants d'abord"?
Une autre : avez-vous fait le test Q?
Encore une : Ah non.
Il faut assurer la descendance, crédieu !
Non, je n'ai pas passé The Test
T'as bien fait de ne pas me poser de troisième question...
(Contente de te revoir)
SoleilSombre- Messages : 3757
Date d'inscription : 19/12/2012
Re: Le je-ne-sais quoi et le presque-rien, Yen-a-ki-dit-ouitch ?
(Moi aussi)
Non, mais c'est stupide, les enfants sont les moins susceptibles de survivre à une "catastrophe".
Non, mais c'est stupide, les enfants sont les moins susceptibles de survivre à une "catastrophe".
Invité- Invité
Re: Le je-ne-sais quoi et le presque-rien, Yen-a-ki-dit-ouitch ?
Pas certain...Quand on est parent, on ne réagit pas rationnellement. On fait tout pour sauver son enfant. Les enfants de moins de 3 ans/5 ans sont fragiles. Les autres peuvent survivre. Il suffit d'observer les bandes d'enfants dans les pays pauvres....
SoleilSombre- Messages : 3757
Date d'inscription : 19/12/2012
Re: Le je-ne-sais quoi et le presque-rien, Yen-a-ki-dit-ouitch ?
Oui, je sais bien qu'on ne réagit pas rationnellement quand il y des enfants en jeu. Mais sommes-nous d'accord : il n'y a aucune justification au fait qu'en cas de crash, ou de naufrage, on essaie d'assurer la sécurité des femmes et des enfants avant les autres. Aucune. Sinon peut-être une pseudo sensibilité, enfin blabla. Je suis certain qu'au fond, c'est encore du machisme déguisé.
Invité- Invité
Re: Le je-ne-sais quoi et le presque-rien, Yen-a-ki-dit-ouitch ?
Bon, après quand on parle de mioche, Gimli gueule toujours.
Invité- Invité
Re: Le je-ne-sais quoi et le presque-rien, Yen-a-ki-dit-ouitch ?
As-tu déjà regardé les reportages animaliers ?
Si nous nous situons au niveau des instincts animaux, certains animaux se sacrifient pour leurs petits; d'autres, non.
Les lions me fascinent...Le vieux mâle défendant son territoire va être aidé par ses femelles qui n'ont aucune chance face à un jeune. Car elles veulent sauver leurs bébés mâles qui se feront tuer si le jeune mâle l'emporte.
Il y a de l'instinct, de la culture, etc...
Si nous nous situons au niveau des instincts animaux, certains animaux se sacrifient pour leurs petits; d'autres, non.
Les lions me fascinent...Le vieux mâle défendant son territoire va être aidé par ses femelles qui n'ont aucune chance face à un jeune. Car elles veulent sauver leurs bébés mâles qui se feront tuer si le jeune mâle l'emporte.
Il y a de l'instinct, de la culture, etc...
SoleilSombre- Messages : 3757
Date d'inscription : 19/12/2012
Re: Le je-ne-sais quoi et le presque-rien, Yen-a-ki-dit-ouitch ?
As-tu déjà regardé ZC? Bon, ok c'est pas tout à fait une cage aux lions. Mais y a des chats. Des fois.
Invité- Invité
Re: Le je-ne-sais quoi et le presque-rien, Yen-a-ki-dit-ouitch ?
Celui ou celle qui fait du mal à ma fille, je le...
Je considère sa vie au-dessus de la mienne. Et ca ne se discute pas.
D'autres parents n'auront pas la même vision...
Je considère sa vie au-dessus de la mienne. Et ca ne se discute pas.
D'autres parents n'auront pas la même vision...
SoleilSombre- Messages : 3757
Date d'inscription : 19/12/2012
Re: Le je-ne-sais quoi et le presque-rien, Yen-a-ki-dit-ouitch ?
Je ne commenterais pas la faune de zébra
SoleilSombre- Messages : 3757
Date d'inscription : 19/12/2012
Re: Le je-ne-sais quoi et le presque-rien, Yen-a-ki-dit-ouitch ?
J'ai super envie de commenter, mais bon.
Tiens, j'ai pensé à toi :
"Les gens ordinaires attendent que la vie leur dévoile ses secrets, mais au petit nombre des élus, les mystères de la vie sont révélés avant que le voile ne soit soulevé. C'est parfois l'effet de l'art, et surtout de l'art littéraire, qui traite sans médiations des passions et de l'intellect. Mais il arrive qu'une personnalité complexe prenne la place et joue le rôle de l'art, qu'elle soit en vérité, à sa façon, une véritable oeuvre d'art, car la Vie a ses chefs-d'oeuvre raffinés, tout comme la poésie, ou la sculpture, ou la peinture.
Oui, le jeune homme était précoce. On en était encore au printemps qu'il rentrait déjà sa moisson. L'élan, la passion de la jeunesse étaient en lui, mais il devenait lucide." Lord Henry
Tiens, j'ai pensé à toi :
"Les gens ordinaires attendent que la vie leur dévoile ses secrets, mais au petit nombre des élus, les mystères de la vie sont révélés avant que le voile ne soit soulevé. C'est parfois l'effet de l'art, et surtout de l'art littéraire, qui traite sans médiations des passions et de l'intellect. Mais il arrive qu'une personnalité complexe prenne la place et joue le rôle de l'art, qu'elle soit en vérité, à sa façon, une véritable oeuvre d'art, car la Vie a ses chefs-d'oeuvre raffinés, tout comme la poésie, ou la sculpture, ou la peinture.
Oui, le jeune homme était précoce. On en était encore au printemps qu'il rentrait déjà sa moisson. L'élan, la passion de la jeunesse étaient en lui, mais il devenait lucide." Lord Henry
Invité- Invité
Re: Le je-ne-sais quoi et le presque-rien, Yen-a-ki-dit-ouitch ?
Enfin, c'est du discours indirect, mais on est dans la tête de Henry. Ce livre est une mine, l'ai-je déjà dit?
Invité- Invité
Re: Le je-ne-sais quoi et le presque-rien, Yen-a-ki-dit-ouitch ?
"Oui, le jeune homme était précoce" 90% des français comprendront que le jeune homme était rapide au niveau du kiki.
(J'apprécie ce que tu montres dans ce passage).
(J'apprécie ce que tu montres dans ce passage).
SoleilSombre- Messages : 3757
Date d'inscription : 19/12/2012
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