Le je-ne-sais quoi et le presque-rien, Yen-a-ki-dit-ouitch ?
+2
Dr Yueh
SoleilSombre
6 participants
Page 19 sur 20
Page 19 sur 20 • 1 ... 11 ... 18, 19, 20
Re: Le je-ne-sais quoi et le presque-rien, Yen-a-ki-dit-ouitch ?
Bonne soirée Ygor
Faut que j'écrive ce fichu texte...Et j'ai autant d'inspiration qu'une outre d'eau !
Faut que j'écrive ce fichu texte...Et j'ai autant d'inspiration qu'une outre d'eau !
SoleilSombre- Messages : 3757
Date d'inscription : 19/12/2012
Re: Le je-ne-sais quoi et le presque-rien, Yen-a-ki-dit-ouitch ?
Dernier mot pour Gimli :
C'est pas un mot, ok...
C'est pas un mot, ok...
Invité- Invité
Re: Le je-ne-sais quoi et le presque-rien, Yen-a-ki-dit-ouitch ?
Une femme regarde le serpent
Un homme regarde le téton
Un homme regarde le téton
SoleilSombre- Messages : 3757
Date d'inscription : 19/12/2012
Re: Le je-ne-sais quoi et le presque-rien, Yen-a-ki-dit-ouitch ?
Bise mon poulet, souviens-toi que je t'aime, petit chat.
Invité- Invité
Re: Le je-ne-sais quoi et le presque-rien, Yen-a-ki-dit-ouitch ?
(Il part pour des câlins plus consistants... )
SoleilSombre- Messages : 3757
Date d'inscription : 19/12/2012
Re: Le je-ne-sais quoi et le presque-rien, Yen-a-ki-dit-ouitch ?
moi aussi, mais moins sexués et plus paternels.
Invité- Invité
Re: Le je-ne-sais quoi et le presque-rien, Yen-a-ki-dit-ouitch ?
Mais très satisfaisant au niveau tendresse.
Je suis à presque 100 message aujourd'hui. Je vais bientôt arriver à la nausée recherchée pour arrêter/suspendre mes interventions...
Bonne nuit Gimli
Je vais essayer d'écrire et ce n'est pas gagné.
Je suis à presque 100 message aujourd'hui. Je vais bientôt arriver à la nausée recherchée pour arrêter/suspendre mes interventions...
Bonne nuit Gimli
Je vais essayer d'écrire et ce n'est pas gagné.
SoleilSombre- Messages : 3757
Date d'inscription : 19/12/2012
Re: Le je-ne-sais quoi et le presque-rien, Yen-a-ki-dit-ouitch ?
Bonne nuit, toi. Écris-moi, ça viendra tout seul.
Invité- Invité
Re: Le je-ne-sais quoi et le presque-rien, Yen-a-ki-dit-ouitch ?
Bien, j'ai confirmation que mes bonshommes sont bien entrés dans l'adolescence : ils consomment beaucoup plus de déo que de savon.
Invité- Invité
Re: Le je-ne-sais quoi et le presque-rien, Yen-a-ki-dit-ouitch ?
Si cela est un signe, ma fille est en pleine adolescence a 4 ans : sacs, chaussures, vêtements coordonnés, parfums...Une gonzesse au bout des ongles avec vernis (si possible).
SoleilSombre- Messages : 3757
Date d'inscription : 19/12/2012
SoleilSombre- Messages : 3757
Date d'inscription : 19/12/2012
Re: Le je-ne-sais quoi et le presque-rien, Yen-a-ki-dit-ouitch ?
Henry Miller, A Literate Passion: Letters of Anais Nin & Henry Miller
“Anaïs, I don't know how to tell you what I feel. I live in perpetual expectancy. You come and the time slips away in a dream. It is only when you go that I realize completely your presence. And then it is too late. You numb me. [...] This is a little drunken, Anaïs. I am saying to myself "here is the first woman with whom I can be absolutely sincere." I remember your saying - "you could fool me, I wouldn't know it." When I walk along the boulevards and think of that. I can't fool you - and yet I would like to. I mean that I can never be absolutely loyal - it's not in me. I love women, or life, too much - which it is, I don't know. But laugh, Anaïs, I love to hear you laugh. You are the only woman who has a sense of gaiety, a wise tolerance - no more, you seem to urge me to betray you. I love you for that. [...]
I don't know what to expect of you, but it is something in the way of a miracle. I am going to demand everything of you - even the impossible, because you encourage it. You are really strong. I even like your deceit, your treachery. It seems aristocratic to me.”
“Anaïs, I don't know how to tell you what I feel. I live in perpetual expectancy. You come and the time slips away in a dream. It is only when you go that I realize completely your presence. And then it is too late. You numb me. [...] This is a little drunken, Anaïs. I am saying to myself "here is the first woman with whom I can be absolutely sincere." I remember your saying - "you could fool me, I wouldn't know it." When I walk along the boulevards and think of that. I can't fool you - and yet I would like to. I mean that I can never be absolutely loyal - it's not in me. I love women, or life, too much - which it is, I don't know. But laugh, Anaïs, I love to hear you laugh. You are the only woman who has a sense of gaiety, a wise tolerance - no more, you seem to urge me to betray you. I love you for that. [...]
I don't know what to expect of you, but it is something in the way of a miracle. I am going to demand everything of you - even the impossible, because you encourage it. You are really strong. I even like your deceit, your treachery. It seems aristocratic to me.”
SoleilSombre- Messages : 3757
Date d'inscription : 19/12/2012
Re: Le je-ne-sais quoi et le presque-rien, Yen-a-ki-dit-ouitch ?
Anaïs Nin, Djuna
Johanna’s eyes were like the forest. The darkness of the forest, the watchfulness behind an ambush. Fear. I journeyed into the darkness of it. I walked from the place where my dress had fallen, carrying my breasts like gifts in my half-opened hands; I carried them to her as if expecting to be thrust by her mortally.
Johanna loosened her hair and said: “You are so extraordinarily white.” With a strange weight, like a sadness, she spoke. It was not the white substance of me, but my significance, the whiteness of my newness to life, which Johanna seemed to sigh for. “You are so white, so white and smooth.” And there were deep shadows in her eyes, shadows of one old with life; shadows in her neck, in her arms, and on her knees, violet shadows.
Johanna’s eyes were like the forest. The darkness of the forest, the watchfulness behind an ambush. Fear. I journeyed into the darkness of it. I walked from the place where my dress had fallen, carrying my breasts like gifts in my half-opened hands; I carried them to her as if expecting to be thrust by her mortally.
Johanna loosened her hair and said: “You are so extraordinarily white.” With a strange weight, like a sadness, she spoke. It was not the white substance of me, but my significance, the whiteness of my newness to life, which Johanna seemed to sigh for. “You are so white, so white and smooth.” And there were deep shadows in her eyes, shadows of one old with life; shadows in her neck, in her arms, and on her knees, violet shadows.
SoleilSombre- Messages : 3757
Date d'inscription : 19/12/2012
Re: Le je-ne-sais quoi et le presque-rien, Yen-a-ki-dit-ouitch ?
Cette photo d'Anaïs Nin est troublante.
Ce petit ovale du visage. Un air d'enfant avec un regard grand ouvert.
Cette dentelle féminine. Cette pose alanguie qu'un regard furtif aurait pu voler.
Ce petit ovale du visage. Un air d'enfant avec un regard grand ouvert.
Cette dentelle féminine. Cette pose alanguie qu'un regard furtif aurait pu voler.
Dernière édition par SoleilSombre le Lun 11 Mar 2013 - 16:52, édité 1 fois
SoleilSombre- Messages : 3757
Date d'inscription : 19/12/2012
SoleilSombre- Messages : 3757
Date d'inscription : 19/12/2012
Re: Le je-ne-sais quoi et le presque-rien, Yen-a-ki-dit-ouitch ?
Paul Eluard, Je t’aime
Je t’aime pour toutes les femmes
Que je n’ai pas connues
Je t’aime pour tout le temps
Où je n’ai pas vécu
Pour l’odeur du grand large
Et l’odeur du pain chaud
Pour la neige qui fond
Pour les premières fleurs
Pour les animaux purs
Que l’homme n’effraie pas
Je t’aime pour aimer
Je t’aime pour toutes les femmes
Que je n’aime pas
Qui me reflète sinon toi-même
Je me vois si peu
Sans toi je ne vois rien
Qu’une étendue déserte
Entre autrefois et aujourd’hui
Il y a eu toutes ces morts
Que j’ai franchies
Sur de la paille
Je n’ai pas pu percer
Le mur de mon miroir
Il m’a fallu apprendre
Mot par mot la vie
Comme on oublie
Je t’aime pour ta sagesse
Qui n’est pas la mienne
Pour la santé je t’aime
Contre tout ce qui n’est qu’illusion
Pour ce cœur immortel
Que je ne détiens pas
Que tu crois être le doute
Et tu n’es que raison
Tu es le grand soleil
Qui me monte à la tête
Quand je suis sûr de moi
Quand je suis sûr de moi
Tu es le grand soleil
Qui me monte à la tête
Quand je suis sûr de moi
Quand je suis sûr de moi
Je t’aime pour toutes les femmes
Que je n’ai pas connues
Je t’aime pour tout le temps
Où je n’ai pas vécu
Pour l’odeur du grand large
Et l’odeur du pain chaud
Pour la neige qui fond
Pour les premières fleurs
Pour les animaux purs
Que l’homme n’effraie pas
Je t’aime pour aimer
Je t’aime pour toutes les femmes
Que je n’aime pas
Qui me reflète sinon toi-même
Je me vois si peu
Sans toi je ne vois rien
Qu’une étendue déserte
Entre autrefois et aujourd’hui
Il y a eu toutes ces morts
Que j’ai franchies
Sur de la paille
Je n’ai pas pu percer
Le mur de mon miroir
Il m’a fallu apprendre
Mot par mot la vie
Comme on oublie
Je t’aime pour ta sagesse
Qui n’est pas la mienne
Pour la santé je t’aime
Contre tout ce qui n’est qu’illusion
Pour ce cœur immortel
Que je ne détiens pas
Que tu crois être le doute
Et tu n’es que raison
Tu es le grand soleil
Qui me monte à la tête
Quand je suis sûr de moi
Quand je suis sûr de moi
Tu es le grand soleil
Qui me monte à la tête
Quand je suis sûr de moi
Quand je suis sûr de moi
SoleilSombre- Messages : 3757
Date d'inscription : 19/12/2012
Re: Le je-ne-sais quoi et le presque-rien, Yen-a-ki-dit-ouitch ?
quand j'essuie, sourd émoi
Invité- Invité
Re: Le je-ne-sais quoi et le presque-rien, Yen-a-ki-dit-ouitch ?
Quand geai suit, moi sous sa raie, je ne me sens pas très rassuré.
Invité- Invité
Re: Le je-ne-sais quoi et le presque-rien, Yen-a-ki-dit-ouitch ?
Enfouir tout le vide dans un trou de mémoire.
Invité- Invité
SoleilSombre- Messages : 3757
Date d'inscription : 19/12/2012
Re: Le je-ne-sais quoi et le presque-rien, Yen-a-ki-dit-ouitch ?
quand vous aurez fini les vitres, vous ferez le repassage ?
Invité- Invité
SoleilSombre- Messages : 3757
Date d'inscription : 19/12/2012
Re: Le je-ne-sais quoi et le presque-rien, Yen-a-ki-dit-ouitch ?
Gimli a écrit:
quand vous aurez fini les vitres, vous ferez le repassage ?
Je n'étais pas mécontent de moi sur celle-là. La suivante m'inspire moins. Peut être son côté vendeuse de fringues sur un catalogue pour fétichistes. Je n'ai pas de fantasme lié à des métiers : infirmière, soubrette, mère Noël, ... Finalement, mon principal fantasme est presque inavouable et peu photographiable, j'aime les filles qui me font rire. Mais il parait qu'elles font peur aux hommes. Je ne dois pas être un vrai homme, alors.
Invité- Invité
SoleilSombre- Messages : 3757
Date d'inscription : 19/12/2012
Re: Le je-ne-sais quoi et le presque-rien, Yen-a-ki-dit-ouitch ?
Le coup de se citer soi-même...
Ah bon, les femmes qui font rire font peur aux hommes. Je croyais que c'étaient l'intelligence et la force de caractère.
Ah bon, les femmes qui font rire font peur aux hommes. Je croyais que c'étaient l'intelligence et la force de caractère.
SoleilSombre- Messages : 3757
Date d'inscription : 19/12/2012
Re: Le je-ne-sais quoi et le presque-rien, Yen-a-ki-dit-ouitch ?
SoleilSombre a écrit:Le coup de se citer soi-même...
Je m'alaindelonnise. Prochaine étape, je parle de moi à la troisième personne. Quoique ça m'arrive déjà régulièrement.
Invité- Invité
Re: Le je-ne-sais quoi et le presque-rien, Yen-a-ki-dit-ouitch ?
SoleilSombre a écrit:
Ah bon, les femmes qui font rire font peur aux hommes. Je croyais que c'étaient l'intelligence et la force de caractère.
Aussi.
Invité- Invité
Re: Le je-ne-sais quoi et le presque-rien, Yen-a-ki-dit-ouitch ?
C'est décidé ! Des ce soir, je m'entraine a ne plus faire peur.
Les hommes que je connais me disent que c'est de la foutaise. Remarque, je les vois mal affirmer le contraire sans que leur virilité en prenne un coup.
Les hommes que je connais me disent que c'est de la foutaise. Remarque, je les vois mal affirmer le contraire sans que leur virilité en prenne un coup.
SoleilSombre- Messages : 3757
Date d'inscription : 19/12/2012
Re: Le je-ne-sais quoi et le presque-rien, Yen-a-ki-dit-ouitch ?
"Jouer à la cruche, ma spécialité!" une Danaïde
Invité- Invité
Re: Le je-ne-sais quoi et le presque-rien, Yen-a-ki-dit-ouitch ?
"Sois une belle plante et tais-toi" Tarzan
SoleilSombre- Messages : 3757
Date d'inscription : 19/12/2012
Re: Le je-ne-sais quoi et le presque-rien, Yen-a-ki-dit-ouitch ?
Les femmes que je connais qui sont brillantes et drôles se font plus connes qu'elles ne sont.
Si je peux l'admettre dans la perspective d'un plan cul, je préfère défendre l'idée que si le mec en face à besoin de ça, qu'il aille se faire voir.
Reste donc brillante et drôle, au moins pour moi.
( C'est un compliment, pense à le prendre de travers.)
(obligé de sortir le smiley sur une phrase pareille)
Si je peux l'admettre dans la perspective d'un plan cul, je préfère défendre l'idée que si le mec en face à besoin de ça, qu'il aille se faire voir.
Reste donc brillante et drôle, au moins pour moi.
( C'est un compliment, pense à le prendre de travers.)
(obligé de sortir le smiley sur une phrase pareille)
Invité- Invité
Re: Le je-ne-sais quoi et le presque-rien, Yen-a-ki-dit-ouitch ?
De toute façon, les hommes ont le choix entre m'accepter comme je suis ou de partir...
Les seuls qui restent sont soit couillus, soit inconscients ...
Les seuls qui restent sont soit couillus, soit inconscients ...
SoleilSombre- Messages : 3757
Date d'inscription : 19/12/2012
Re: Le je-ne-sais quoi et le presque-rien, Yen-a-ki-dit-ouitch ?
Ma remarque porte sur la globalité de la femme, pas particulièrement sur les caractéristiques citées.
SoleilSombre- Messages : 3757
Date d'inscription : 19/12/2012
Re: Le je-ne-sais quoi et le presque-rien, Yen-a-ki-dit-ouitch ?
Ce n'est pas le tout mais une belle femme est toujours agréable à regarder....
SoleilSombre- Messages : 3757
Date d'inscription : 19/12/2012
Re: Le je-ne-sais quoi et le presque-rien, Yen-a-ki-dit-ouitch ?
Gimli a écrit:SoleilSombre a écrit: Ah bon, les femmes qui font rire font peur aux hommes. Je croyais que c'étaient l'intelligence et la force de caractère.
Aussi.
On parle de moi ?
Invité- Invité
Re: Le je-ne-sais quoi et le presque-rien, Yen-a-ki-dit-ouitch ?
Mary Poppins a écrit:Gimli a écrit:SoleilSombre a écrit: Ah bon, les femmes qui font rire font peur aux hommes. Je croyais que c'étaient l'intelligence et la force de caractère.
Aussi.
On parle de moi ?
Aussi.
Invité- Invité
Re: Le je-ne-sais quoi et le presque-rien, Yen-a-ki-dit-ouitch ?
Ah non, vous n'allez pas faire l'expérience ygorienne !!
Gimli est entouré de deux superbes créatures....
Gimli est entouré de deux superbes créatures....
SoleilSombre- Messages : 3757
Date d'inscription : 19/12/2012
Re: Le je-ne-sais quoi et le presque-rien, Yen-a-ki-dit-ouitch ?
Et il aime ça, le nain obsédé sexuel.
Invité- Invité
Re: Le je-ne-sais quoi et le presque-rien, Yen-a-ki-dit-ouitch ?
Hey, c'était pas mon expérience! C'est Grous et Helen qu'ont déraillé! Moi j'y avais juste "pensé"...
Invité- Invité
Re: Le je-ne-sais quoi et le presque-rien, Yen-a-ki-dit-ouitch ?
Va pour le triolisme avec un chat au milieu !
SoleilSombre- Messages : 3757
Date d'inscription : 19/12/2012
Re: Le je-ne-sais quoi et le presque-rien, Yen-a-ki-dit-ouitch ?
Ou devant...Par contre, fais attention aux bijoux
SoleilSombre- Messages : 3757
Date d'inscription : 19/12/2012
Re: Le je-ne-sais quoi et le presque-rien, Yen-a-ki-dit-ouitch ?
et voilà, ça part en couilles
Invité- Invité
Re: Le je-ne-sais quoi et le presque-rien, Yen-a-ki-dit-ouitch ?
Comme d'habitude.
Pour calmer ces ardeurs, je vais chercher un texte hautement poétique....
Pour calmer ces ardeurs, je vais chercher un texte hautement poétique....
SoleilSombre- Messages : 3757
Date d'inscription : 19/12/2012
Re: Le je-ne-sais quoi et le presque-rien, Yen-a-ki-dit-ouitch ?
Casanova
"C’est ainsi que le pauvre philosophe raisonne, quand il s’avise de raisonner dans des moments où une passion en tumulte égare les facultés divines de son âme. Pour bien raisonner il faut n’être ni amoureux ni en colère, car ces deux passions nous rendent égaux aux brutes ; et par malheur nous ne sommes jamais tant portés à raisonner que lorsque nous sommes agités par l’une ou par l’autre."
"C’est ainsi que le pauvre philosophe raisonne, quand il s’avise de raisonner dans des moments où une passion en tumulte égare les facultés divines de son âme. Pour bien raisonner il faut n’être ni amoureux ni en colère, car ces deux passions nous rendent égaux aux brutes ; et par malheur nous ne sommes jamais tant portés à raisonner que lorsque nous sommes agités par l’une ou par l’autre."
SoleilSombre- Messages : 3757
Date d'inscription : 19/12/2012
Re: Le je-ne-sais quoi et le presque-rien, Yen-a-ki-dit-ouitch ?
Le cul dans la tête
SoleilSombre- Messages : 3757
Date d'inscription : 19/12/2012
Re: Le je-ne-sais quoi et le presque-rien, Yen-a-ki-dit-ouitch ?
Tu voulais de la poésie.
Invité- Invité
Re: Le je-ne-sais quoi et le presque-rien, Yen-a-ki-dit-ouitch ?
C'est la poésie d'un homme qui a une femme dans la peau...
SoleilSombre- Messages : 3757
Date d'inscription : 19/12/2012
Re: Le je-ne-sais quoi et le presque-rien, Yen-a-ki-dit-ouitch ?
Paul Verlaine, Séguedille
Brune encore non eue,
Je te veux presque nue
Sur un canapé noir
Dans un jaune boudoir,
Comme en mil huit cent trente.
Presque nue et non nue
A travers une nue
De dentelles montrant
Ta chair où va courant
Ma bouche délirante.
Je te veux trop rieuse
Et très impérieuse,
Méchante et mauvaise et
Pire s’il te plaisait,
Mais si luxurieuse !
Ah ! ton corps noir et rose
Et clair de lune ! Ah ! pose
Ton coude sur mon cœur,
Et tout ton corps vainqueur,
Tout ton corps que j’adore !
Ah ! ton corps, qu’il repose
Sur mon âme morose
Et l’étouffe s’il le peut,
Si ton caprice veut !
Encore, encore, encore !
Splendides, glorieuses,
Bellement furieuses
Dans leurs jeunes ébats,
Fous mon orgueil en bas
Sous tes fesses joyeuses !
Brune encore non eue,
Je te veux presque nue
Sur un canapé noir
Dans un jaune boudoir,
Comme en mil huit cent trente.
Presque nue et non nue
A travers une nue
De dentelles montrant
Ta chair où va courant
Ma bouche délirante.
Je te veux trop rieuse
Et très impérieuse,
Méchante et mauvaise et
Pire s’il te plaisait,
Mais si luxurieuse !
Ah ! ton corps noir et rose
Et clair de lune ! Ah ! pose
Ton coude sur mon cœur,
Et tout ton corps vainqueur,
Tout ton corps que j’adore !
Ah ! ton corps, qu’il repose
Sur mon âme morose
Et l’étouffe s’il le peut,
Si ton caprice veut !
Encore, encore, encore !
Splendides, glorieuses,
Bellement furieuses
Dans leurs jeunes ébats,
Fous mon orgueil en bas
Sous tes fesses joyeuses !
SoleilSombre- Messages : 3757
Date d'inscription : 19/12/2012
Page 19 sur 20 • 1 ... 11 ... 18, 19, 20
Sujets similaires
» Le je-ne-sais quoi et le presque-rien, Yen-a-ki-dit-ouitch ?
» Le je-ne-sais quoi et le presque-rien, Yen-a-ki-dit-ouitch ?
» Si l'on est vraiment au cœur du problème, presque rien n'est à changer.
» Si j'ai faim ? Je crois que j'en sais rien ..
» 135 de QI mais je ne sais rien en faire
» Le je-ne-sais quoi et le presque-rien, Yen-a-ki-dit-ouitch ?
» Si l'on est vraiment au cœur du problème, presque rien n'est à changer.
» Si j'ai faim ? Je crois que j'en sais rien ..
» 135 de QI mais je ne sais rien en faire
Page 19 sur 20
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum