Trois livres excessivement drôles d’Eduardo Mendoza
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Trois livres excessivement drôles d’Eduardo Mendoza
Ce sont trois petits polars à l’humour irrésistible, que je prête aux copains et que, curieusement, on ne me rend jamais !
- Le mystère de la crypte ensorcelée
- Le labyrinthe aux olives (peu importe l’ordre dans lequel on les lit)
- en enfin l’artiste des Dames (à ne lire qu’après les deux autres)
Les trois polars mettent en scène le même héros : un vaurien à moitié psychotique enfermé (à tort selon lui) dans un hôpital psychiatrique. Il ne cesse d'ailleurs d'envoyer des lettres et des formulaires à l'administration pour protester de sa bonne santé mentale : mais ces formulaires lui sont systématiquement retournés, tamponnés de la très lapidaire mention "non valide"... Par le passé, notre héros a été délinquant, indicateur de police à ses heures perdues... Au moment où Mendoza démarre son histoire, notre héros se morfond dans sa cellule, mais son ancien contact, le commissaire Florès, se débrouille pour l’en faire évader dès qu’'il a besoin d'enquêter dans des quartiers mal famés : ça l’arrange d’y envoyer notre sympathique vaurien. C’est une manière de se la couler douce au PMU pendant que d’autres triment à sa place, c’est aussi une manière de ne pas mêler l’institution policière à des histoires trop sordides. Et ces histoires, je ne les raconte pas : elles sont extravagantes, et feraient perdre à Sherlock Holmes lui-même son latin !
« L’artiste des Dames » ne se lit qu’en dernier. C’est le récit de la rédemption du héros, qui, sur un malentendu, est renvoyé de l’hôpital psychiatrique, et se réinsère dans la société grâce à un emploi très avantageux de coiffeur pour dames. Emploi qui, en plus de lui offrir la possibilité de subvenir, pour une fois, seul à ses besoins (besoins assez frustes tout de même), lui offre l’opportunité d’enrichissantes rencontres qui le mèneront… vous verrez bien où !
L’humour de Mendoza explose dès la première page : donc si vous allez à la librairie, lisez juste cette première page… Si elle ne vous plaît pas, n’achetez pas, mais si elle vous plaît…
Je termine par trois spoilers qui n’en sont pas vraiment :
- L’intro du « Mystère de la Crypte ensorcelée » est l’équivalent de ce qu’au cinéma on appelle un « plan séquence » : on est happé, toute tentative de s’échapper du récit est vaine.
- Le chapitre 13 du « Labyrinthe aux olives » est ce que j’ai lu de plus délirant de toute ma chienne de vie.
- « L’artiste des Dames » contient une parodie de théâtre de boulevard, une parodie de ces scènes où la jeune femme en nuisette crie « ciel mon mari ! » et demande à son amant de se cacher dans l’armoire… sauf que là c’est vraiment, vraiment n’importe quoi, et que cette scène confine pratiquement au génie…
Mais maintenant, c’est à vous de voir ^^
- Le mystère de la crypte ensorcelée
- Le labyrinthe aux olives (peu importe l’ordre dans lequel on les lit)
- en enfin l’artiste des Dames (à ne lire qu’après les deux autres)
Les trois polars mettent en scène le même héros : un vaurien à moitié psychotique enfermé (à tort selon lui) dans un hôpital psychiatrique. Il ne cesse d'ailleurs d'envoyer des lettres et des formulaires à l'administration pour protester de sa bonne santé mentale : mais ces formulaires lui sont systématiquement retournés, tamponnés de la très lapidaire mention "non valide"... Par le passé, notre héros a été délinquant, indicateur de police à ses heures perdues... Au moment où Mendoza démarre son histoire, notre héros se morfond dans sa cellule, mais son ancien contact, le commissaire Florès, se débrouille pour l’en faire évader dès qu’'il a besoin d'enquêter dans des quartiers mal famés : ça l’arrange d’y envoyer notre sympathique vaurien. C’est une manière de se la couler douce au PMU pendant que d’autres triment à sa place, c’est aussi une manière de ne pas mêler l’institution policière à des histoires trop sordides. Et ces histoires, je ne les raconte pas : elles sont extravagantes, et feraient perdre à Sherlock Holmes lui-même son latin !
« L’artiste des Dames » ne se lit qu’en dernier. C’est le récit de la rédemption du héros, qui, sur un malentendu, est renvoyé de l’hôpital psychiatrique, et se réinsère dans la société grâce à un emploi très avantageux de coiffeur pour dames. Emploi qui, en plus de lui offrir la possibilité de subvenir, pour une fois, seul à ses besoins (besoins assez frustes tout de même), lui offre l’opportunité d’enrichissantes rencontres qui le mèneront… vous verrez bien où !
L’humour de Mendoza explose dès la première page : donc si vous allez à la librairie, lisez juste cette première page… Si elle ne vous plaît pas, n’achetez pas, mais si elle vous plaît…
Je termine par trois spoilers qui n’en sont pas vraiment :
- L’intro du « Mystère de la Crypte ensorcelée » est l’équivalent de ce qu’au cinéma on appelle un « plan séquence » : on est happé, toute tentative de s’échapper du récit est vaine.
- Le chapitre 13 du « Labyrinthe aux olives » est ce que j’ai lu de plus délirant de toute ma chienne de vie.
- « L’artiste des Dames » contient une parodie de théâtre de boulevard, une parodie de ces scènes où la jeune femme en nuisette crie « ciel mon mari ! » et demande à son amant de se cacher dans l’armoire… sauf que là c’est vraiment, vraiment n’importe quoi, et que cette scène confine pratiquement au génie…
Mais maintenant, c’est à vous de voir ^^
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