Ici, postez les choses que vous ne savez pas comment qualifier

Un très rare message de mes parents, posté pour être reçu le 1er avril, avec plein de matériel à divan

Vive le premier avril!

Merci pour ce topic. C'est tout à fait ce dont j'avais besoin là tout de suite.

Remise en question globale de ma pensée. Si j'admets ce que l'on me dit alors toute ma pensée devient caduque. Ou plutôt tout est à repenser globalement. Positif ou négatif ? Je ne saurai cela qu'une fois que j'aurai fini mes prochaines lectures. Je meurs de peur...

Acte bizarre de tes parents Augen. Confus même.

Une phrase de ma maman :

- (quelqu'un) j'ai pas fait exprès !
- (maman) ben faut faire exprès de pas le faire !

(magnifique ce sujet )

(...)

Dans un module psy 'changer de vie': deux histoires de viols (non dits) et deux personnes qui ne se souviennent de rien d'avant leur 15 ans. Ca rocke! et cela donne l'impression d'être passée dans une mloissonneuse batteuse (au niveau de l'empathie)

Ma (nouvelle) psy qui me dit aujourd'hui:
"Il va falloir commencer à vivre maintenant"
en me serrant la main avant que je parte...

Dans la série des chroniques de l'ordinaire de Monsieur Elénius de Villandière (alias Hubert-Valéry, Patrick, Stanislas duc de Montborency) j'en ai une pas mal. Alors que ce cher Duc de Montborency marchait tranquillement dans les rues de sa ville – dans une tenue que nous voulons qualifier de normale par rapport à celle qu'il a l'habitude de porter (mocassins marrons sans chaussettes, jean bleu [un peu taille cigarette mais pas collant et slim], chemise blanche, cravate bleu rayée bleu grisée avec de petits blasons dessus, trench-coat bleu et pull bleu reposé sur ses épaules, son sac sur son coude plié par le poids le temps de finir son sms) – il entend une petite voix grognarde dire : "Eh ben putain, il y a des gens de la haute ici". Nous n'arrivons toujours pas à expliquer la raison pour laquelle Monsieur le duc fit volte-face et, regardant l'homme dans les yeux, dit avec un ton extrêmement sarcastique et l'un des malsains sourires dont il a le secret : « Eh bien ma foi, il y en a des gens de la basse ici ! Je ne comprends toujours pas pourquoi papa nous a fait déménagé ici. A Neuilly-sur-Seine c'était plus agréable... ». Content de lui il reprit son chemin vers son splendide appartement de style Haussmanien dans le très bon quartier huppé des Gratte-Ciel à Villeurbanne.

Maintenant que le délire est tapé je vais essayé d'éclaircir les points où la bât blesse. D'une part, le duc de Montborency est inspiré des Inconnus dans la chanson Auteuil-Neuilly-Passy où ce cher (et connard) d'Elénius croit avoir entendu « Montborency » et non « Montmorency » comme le vrai duc, il suppose que c'est pour éviter l'outrage aux Princes de Montmorency qui s'éteindront avec grandeur en 1878 (le dernier étant ce cher Prince Anne-Édouard-Louis-Joseph de Montmorency-Beaumont-Luxembourg, prince de Luxembourg, duc de Beaumont, pair de France, prince de Tingry). D'autre part, j'ai effectivement l'habitude de revêtir un accoutrement que l'on pourrait qualifier d'excentrique et que je n'hésite pas à définir comme « parfaitement désuet et élégamment porté » avec une pointe de prétention qui ne me prend que bien à propos de mes vêtements. Je n'ai jamais vécu à Neuilly-sur-Seine, je viens plutôt d'un quartier assez chaud d'une ville plutôt chaude qui est Vaulx-en-Velin. Quant à mon appartement actuel il se situe au bord d'une grand avenue, et loin d'être Haussmanien il est plutôt rigidement moderne (vous savez les trucs à la con que l'on fait maintenant), le bâtiment date des années 90 et appartient à l'Armée française. Quant aux Gratte-Ciel c'est un quartier célèbre pour ses immeubles anciennement HBM (Habitations Bon Marché) datant des années trente, chef d'œuvre architectural de Môrice Leroux, un autodidacte parisien. Ce n'est pas un quartier en manque de bourgeoisie, mais pas non plus un quartier vraiment huppé. Enfin, l'anecdote en elle-même est vrai, je me suis transcendé en faisant ça. C'était cool. Cependant je ne sais toujours pas comme je dois le prendre...

ILI!!
En vrai, tu devrais piquer la place à Stéphane Bern, ce serait carrément plus classe et fun la télé

Je suis un fidèle de Stéphane Bern, d'ailleurs, je lui ai tout enseigné. C'est évident.

Bon sans rire. Oui j'aime beaucoup Stéphane Bern, on se dissocie juste au niveau des attentes monarchiques françaises. Quand Monsieur Bern s'Orléanise, moi je me Bourbonnise.

Non mais je t'interdis de boire! Au moins sinon bois du rouge, le bourbon c'est infâme! Tsssssssssssss

[Tiens je viens d'acheter une bouteille de Bordeaux d'ailleurs, le même que d'habitude. Mais je cherche activement ce vin : http://directvins.blogspot.com/2008/03/chteau-tourteau-chollet.html
(Avis à des possesseurs ou connaisseurs de site de vente de vin en ligne ou de magasins où on en trouver.)]

Pis j'ai dit que je me bourbonnisais, pas que je m'embourbonnisais !

Où est la juste parole ? Comment dire sans dire ? Comment être certain d'être sur le bon territoire de rencontre ? Est-on certain de bien différencier son histoire de celle de l'autre ? Comment faire de cette incertitude respectueuse un lien ?

J'espère que cette amie, enfant sauvage comme moi, saura trouver son chemin.

bonjour à tous ....

j'en profite pour poser quelques questions qui se bousculent dans ce qui me sert de conscience

le langage restreint il la représentation par la pensée, par catégorisation / simplification ?
faut il penser en mots (et alors quelle langue semble être la + appropriée ) ?
peut on considérer les mathématiques comme une autre sorte de langage ( aïe....je sens que je risque d'avoir des idées adverses....)

Tu peux parler chinois si tu veux...je n'y comprends pas grand chose non plus.
En tout cas bienvenue à toi ci.
Je laisse les maths à ceux qui sont aimés des maths; mes pensées sont "traduites" en mots, enfin je crois, enfin je ne sais pas, enfin je m'en fiche là tout de suite...; pour finir, difficile de penser dans une langue que je ne connais pas, qui ne me parle pas... comme les maths !?!
En plus je ne sais même plus sur quel sujet je poste ...

Voici mon avis sur une réponse possible à tes questions :

Oui, le langage restreint la représentation par la conscience, par réduction de la perception de la réalité aux concepts connus, et par activation d'une représentation du réel lié à l'interconnexion entre concepts due au dictionnaire et aux associations plus ou moins conscientes implantées par les parents, les éducateurs, les politiques, les religieux et les publicitaires.

Il faut s'efforcer de ne pas penser en mots, et d'avoir une conscience sensorielle utilisant de préférence des images. S'il faut transmettre la pensée par le langage, le Français me paraît être une langue riche qui est appropriée.

Les mathématiques sont à la fois un univers conceptuel et un langage technique. Voir la partie un peu théorique à la fin du roman 1984 de George Orwell.

merci mille fois pour vos avis
c'est tellement - comment dire ...sans rire ...je ne trouve pas le mot juste
je dirais "confortant"

pour l'anectdote - jai bien étudié le chinois pendant 1 an...et très bien réussi l'examen (le souci c'est que j'ai dû oublié 90% des mots )

le russe aussi , qui est une langue tellement logique, à tel point que les mécanismes d'apprentissage s'apparentent plus à la logique mathématique qu'à la linguistique (ou alors je n'ai rien compris mais j'était TB en russe à l'époque)

j'adore l'idée de penser en mode sensoriel mais la traduction de ces pensées/idées en utilisant les modes de communications usuels (langage) est loin d'être aisée...et j'admire beaucoup ceux qui manient la langue (française) avec nuances et précision ...

je vais (re) lire la fin de 1984 (je devrais être capable de retrouver ce bouquin quelque part...)


encore merci et à bientôt !!

Je ne saurais comment qualifier mon appartenance aux "chouchous" d'une personne.. J'ai rien fait pour mériter ça, et en plus au début j'avais à moitié peur d'elle.
Je suis surprise, mal à l'aise, flattée, mais surtout perplexe!

Ouais mais fière quand même... j'avoue

(J'aurai dû mettre le précédent dan slas choses positives, quelle couille! Enfin bref..)



Depuis 2 jours, dans mes rêves (donc 2 rêves en fait), je suis un homme... je ne sais pas vraiment pourquoi, mais je suis un homme. Un homme bien apparemment, qui n'arrive pas à comprendre sa chérie, qui est un peu spéciale, on dirait qu'elle n'est pas bien dans sa tête (genre un peu comme moi quoi)... qui cherche à s'échapper de la relation on dirait.. (genre un peu comme moi aussi), qui s'attache mais qui s'éloigne aussitôt. C'est déroûtant.

Peut-être que je me mets à la place (imaginaire) de mes ex... Chépa.. Je comprends pas trop.
Mais en tout cas, c'est pas de tout repos d'être à cette place-là.

Je vais y réfléchir...

C'est p'tet le but du rêve, de te faire réfléchir.
Pratique de se voir de l'extérieur, tiens, tu peux me prêter la recette du rêve ? Promis, je te la rends après.

Je suis pas bonen en recettes pour ça..

Mais je fais des super pâtisseries si tu veux

L'envie de prendre mes jambes, mon cou et le reste (même si ça fait beaucoup) et "partir". Le hic: pourquoi, pour où, pour qui, pour quoi?

!!!!!!!!!!!!!!!!

Aujourd'hui, je me suis énervé. Je sais pas encore si c'est un bien ou un mal; enfin si, c'est un bien parce que ça m'a défoulé, et un mal parce que j'ai peut-être énervé une personne en face et je ne le veux pas, donc le problème c'est savoir quel côté l'emportera...

Reste que ça fait du bien de claquer une porte de temps en temps, je ne le fais pas assez souvent (trop gentil et trop habitué à contenir mes sentiments)!

et



donc.

tourbillon interne, montée en puissance du tourbillon depuis maintenant 2mn et 34 secondes, et probable poursuite de ça jusqu'à dans 15mn et 35secondes.

suspense..

Ma fille aînée qui me demande (entre autres) au cours du même repas :
- comment est né le premier enfant ?
- d'où vient la Terre ?
- d'où viennent les graines des plantes ?
- est-ce que la réincarnation existe ?
- avec quoi on fabrique le papier, le carton et le plastique ?
- est-ce que l'homme existera toujours ?
- ...

ça me file le vertige... et j'arrive pas à décider si ça me plaît, ou pas.

J'ai reçu le livre de JSD aujourd'hui, je commence la lecture...

maxime du jour : temps pourri, retourne au lit

Ouiiiin, il fait beau :'(

ma rencontre de zèbres demeurera inqualifiable, car au commencement n'était pas le Verbe...

Épreuve du feu, une de plus ; c'est bientôt fini le stage accéléré d'épreuves initiatiques ? C'est bon ? j'ai rattrapé mon retard ?

c'est drôle j'ai moi aussi été la fille ainée et j'étais bien du genre à poser mille et une questions comme ça !
Aujourd'hui j'ai appris à me contenir (à grand coup de "on s'en fout") :quel dommage !

Mon meilleur ami est mon lit. J'hésite entre "j'aime (la douce sensation de la couette le matin)" et "j'aime pas (il est 10h25 et je dormirai bien deux-trois heures supplémentaires)".

c'est bizarre la vie car parfois il y a conjonction de la lune, d'un trou noir semble-t-il...d'une disposition particulière des étoiles, de certains humains aussi, de certains autres zanimaux étranges, notamment zébrés, de la flore, etc etc qui rappelle follement...

La naissance du monde...

inculte ou scanneuse?
Les deux?

Oh, Lynk, je ne t'ai pas heurtée au moins......... Je pense tellement que tu es pleine de ressources et d'un manque de confiance en toi, que j'aurais tendance à le faire ressortir, cette fois-ci de manière maladroite ? Tu fais bien de m'envoyer un signe ; c'est plus difficile d'ajuster à distance. Bises (je peux rectifier mon message)

Non, non, je ne suis pas heurtée, je me pose la question parce que Lanza, m'a donné un lien à lire hier soir (oui, j'ai lu, enfin j'ai lu 3 lignes en survolant, faut pas pousser..) et je m'y suis reconnue..
Donc je me pose la question..
Je pense que je suis à moitié inculte et que c'est dû au fait d'être "scanneuse". Je me désintéresse de tout trop vite quand j'en ai fait "le tour".

Et j'ai vu ton post tout à l'heure ça m'a fait sourire, parce que je savais que ça ne voulait pas vraiment dire "inculte" au sens premier, et quand bien même ça aurait été ça, je la revendique moi-même mon incultituuude don cje ne vois pas où est le problème.

Ne rectifies pas, j'ai remarqué que mon inculture rassure les nouveaux venus en général.. face aux géants de la littérature et du reste d'ici
Donc je sers à qqqch finalement
J'aime bien.

(je suis prise par le doute et les émotions archaïques )
Je ne suis pas cultivée dans le sens où je suis sauvaaaaaage

"le doute et les émotions archaïques"... : moi je suis prise par une envie de dico... ou de voyance... au choix..
Bref, j'ai pas compris

C'est pas mal ça la "divination" par le dico, je le fais parfois avec des amis
Les émotions archaïques (de l'enfance) sont revisitées par le travail de l'analyse au bout d'un certain temps (la confiance et le "pacte" passé avec son analyste). Il y a élaboration (c'est un autre terme plus exactement) et réajustement. Je ne sais pas si c'est plus clair, mais en gros : ça bouge, ça chatouille, c'est intéressant, bizarre, effrayant, libératoire, vaste !

Oooooh

Non pas que je ne sache pas le qualifier, mais je ne sais pas encore comment me mènera tout ça.

Après une nuit sur le tchat (mercii ), je me suis réveillée avec un mot : "margoulin" associé à mes parents que j'ai vus ce midi.

Je viens de démissionner de mon psychanalyste.


Je ne sais pas encore comment qualifier la façon dont je me sens.
Je ne pleure pas, je ne saute pas de joie, je devais le faire, c'est tout.


Je n'ai pas eu droit à un mot de sa part après que je lui ai expliqué avec égards et de façon circonstanciée les raisons de l'arrêt de mon analyse.
Juste un "bonsoir" au début, un "bon" au milieu, et rien à la fin.

Deux ans et demis à raison de trois séances de divan par semaine, et pas un mot de fin, ni un mot d'adieu, rien.
Rien d'autre qu'un léger signe de tête à la Ponce Pilate et une poignée de main.


Je viens d'entrer dans les limbes.

Bravoooooo

Tu vas pouvoir te remissionner !!! (étymologie personnelle de la rémission et des nouveaux objectifs )

J'espère que tu n'as pas bouffé ses semelles (le semant) et que tu te gardes de la place pour de plus savoureuses introjections

Ce matin, comme le boulot me le commande, je suis allé "sur le terrain". Dans l'Est lyonnais : pas spécialement joli, voire hideux. Mais il fait très beau aujourd'hui, un vrai ciel d'été d'ici : sans un nuage, hormis de vagues ébauches de cumulus au loin sur les reliefs, un peu brumeux, un peu poussiéreux, comme asséché par la chaleur qui s'annonce et le vent d'été. Quand le soleil sera haut, ce sera cette lumière blanche et brûlante sur les lourds feuillages de juillet. Un temps qui sent la farniente près de la piscine et du barbecue, ou le départ en vacances. Et ça tombait bien, puisque j'étais près de la route des Alpes.
D'habitude, par un tel temps, je me sens irrésistiblement attiré vers les montagnes, ou les souvenirs des vacances de l'enfance, habité par une puissante volonté de partir, voler, être ailleurs.
Et ce matin, alors que le décor était parfait, absolument parfait, il ne se passait rien. Je me demandais où donc j'aurais envie d'être et ce que j'aurais envie de faire si cela pouvait se réaliser d'un claquement de doigts, et il n'y avait aucune réponse. Comme s'il ne pouvait pas y avoir d'autre possibilité que de laisser se dérouler le quotidien. Comme si tout était indifférent. Comme si le rêve n'était ni bridé, ni frustré, mais juste absent, éteint.
Cela m'a surpris et je ne sais pas comment le comprendre.

augenblick a écrit:Où est la juste parole ? Comment dire sans dire ? Comment être certain d'être sur le bon territoire de rencontre ? Est-on certain de bien différencier son histoire de celle de l'autre ? Comment faire de cette incertitude respectueuse un lien ?

J'espère que cette amie, enfant sauvage comme moi, saura trouver son chemin.

argh ? Mais comment ai-je pu venir poster ça ici avant de m'inscrire ?