La pensée du moment sur notre évolution au monde

Nous tous, humains, plantes, animaux, pierres, etc. sommes parties de l'univers.

Accepter les contraintes qu'il m'impose, c'est prendre à pleine main mon libre arbitre, et passer ainsi à un autre niveau de conscience.
Tout ce qui m'advient, pris dans l'acte avant que je ne le reçoive, n'est pour moi, à présent, qu'un flux d'énergie.
Je peux ainsi le teinter de noir ou de blanc (et aussi de toutes les autres couleurs). Ainsi, c'est en moi, et rien qu'en moi, que se crée l'ombre ou la lumière de l'être que je suis.

A vous

Je suis déconcerté par mes relations, toujours l'égo ou l'uniformisation en fonction d'un amalgame.

Ca me fait penser au fait que toute présence, tout objet qui existe nous fait plaisir ou nous fait mal seulement parce qu’on accepte que cela se passe ainsi. La peindre en rouge, en noir ou blanc vient d’abord par notre mémoire, par notre vécu.
C’est tout comme le filtre dont on parle à travers la vie qu’on a eu. Le « hic » dedans c’est qu’à force de peindre les objets/personnes/toutes choses qui est porteur d’énergie à nos yeux le présent file entre nos doigts. C’est comme mettre des mots sur nos ressentis ou vécus. Toutes choses qu’on analyse n’est devenu passé. A mettre des mots dessus on ne fait que matérialiser et figer les choses. Mais ces choses figées, ne le sont que par rapport à notre passé. Qu’est ce qui nous reste du présent ? du « maintenant » ? Effectivement… n’est-il pas mieux de vivre le présent pour donner consistance à ce que l’on respire sur le moment ? Difficile pour des êtres comme nous qui sommes poussé à analyser, à observer, à vouloir contrôler tout ce qui se passe. Et pire encore, mis à part que notre fonctionnement (et je ne parle pas du fonctionnement de Z mais de tout être qui aime creuser, qui n’ai pas peur de jouer avec ses neurones et stimuli) nous pousse à ça, quelque part le système au global nous donne toutes les billes pour être sous pression/contrôle.
Essayer d’évoluer et se surpasser pour être sur le présent et voir els couleurs qui nous entourent, je veux bien… Et l’environnement ? Quel pouvoir avons-nous dessus… Il est difficile d’évoluer quand l’environnement nous pousse à la direction opposite. Tant qu’on est dans le bateau, dans la même direction du courant du fleuve on a le droit de tirer les rames dans la direction du courant de la fleuve.
Essayer de faire l’inverse ? On ne risque pas seulement de tomber ou de se noyer. Ca serait facile, la conclusion serait « le-système-vous-a-éjecté » « veuillez-essayer-ultérieurement », ce qui signifie « tant que tu ne joues pas le jeu à mes règles, tu seras à l’écart ». Pas que de la pression psychologique mais un détournement complet sur l’esprit. Bref… Chose classique de tout système… Mais au-delà de la noyade, cela passe à du « je te tourne dans tous les sens, tu ne sais plus ou est ton estomac ni ton cerveau. Je te mélange bien comme il faut pour te faire peur ». Burn out…
Difficile de s’en extraire de tout ca. Mais je le trouve pas impossible.
S’attacher à son propre cordon ? À tirer que sur sa propre ficelle ? Personnellement je ne vois que ca pour pouvoir avoir d’abord un semblant puis une vraie image de ce que l’on peut ressentir.
Donc pour moi, ce n’est que dans ce cas là que l’on peut faire un distinguo entre ce qui nous appartient et ce qui vient de l’extérieur. Effectivement… Tout est vent. Certains apportent de bonnes senteurs, certains de mauvaises. Certains nous plaisent certains nous dégouttent. Mais cette senteur qu’elle nous plaise ou qu’elle nous dégoutte n’en tient qu’encore à nous même vu que l’on ne tient que notre propre cordon .
Ce que je dis jusque là est en lien avec tout ce qui nous « touche ». C’est la situation où nous avons un lien affectif avec le porteur.
Je fais une distinction entre les « énergies » que nous percevons car on a un lien affectif avec ce porteur d’énergie. Et les « énergies » que l’on ne fait que « voir » sans réellement être traversé par le goût qui a été prononcé par le porteur d’énergie.
Ce qui est intéressant là-dedans… C’est que lorsqu’on se connait, qu’on sait sur quel cordon tirer sur soi même, forcément ce qui nous « touche » est en lien directe avec nos fondamentaux. C’est à dire que si on est touché par ce qui est dit ou fait ou par un objet /situation, ce n’est pas parce qu’on se sent attaqué. Ce n’est pas parce qu’on se sent cible dans la situation, c’est parce que ca nous touche dans nos fondamentaux et bases que l’on s’est créée. Et je trouve ca d’autant plus bénéfique et enrichissant pour nous et notre entourage. Car rien n’est biaisé par une vue qui a été sous le brouillard de notre passé, ou rien n’a été filtré par nos propres égos/complexes. Ce qui transparait est simplement le « moi », à travers les valeurs que l’on se créée, à travers la valeur que l’on donne à ce porteur d’énergie.

Et lorsqu’il s’agit d’un porteur d’énergie qui nous est « externe », c'est-à-dire, pas d’affection avec le soi, pas de lien profond qui nous relie au porteur, je pense que là on peut se poser limite en tant que spectateur. On perçoit une image, on arrive à donner un nom sur ce qu’il est selon notre être. Mais ca ne nous touche pas. Tel un spectateur devant un cinéma : une personne qui s’énerve, un chef qui accuse,… on sait que ca na pas de lien avec nous. On sait l’étendu des actes des humains. On connait la décharge émotionnelle qu’ils cherchent à faire, comment ils essayent de sortir de leurs propres pièges, de leur emprisonnement créé par la non-connaissance de leurs soi. On perçoit facilement comment ils essayent de se soulager en essayant de se vider en s’acharnant sur d’autres. Alors quand on sait ce qu’on est, quand on a une base sur laquelle se poser, ca nous passe outre…
Je n’ai rien de contre à ces états d’âme. C’est une phase d’évolution (je l’espère) pour les humains à fin d’en venir à ne plus « cracher » sur le monde leurs propres colères. La non-maîtrise de soi même qui bloque tant d’esprits…
Je ne les « accuse » pas de quelque chose. Ceci dit… le mal qui est fait reste réel pour la personne qui le vit. Alors… tant qu’à faire, s’en protéger au maximum d’abord en se stabilisant.

Et ce n’est que là que je vois les différentes couleurs. Ce n’est que là que je sens les différentes senteurs. Tout ce qui me vient est bon à vivre. Car c’est moi et c’est Ma vie. Tout ce que je perçois est perceptible à mes yeux donc je suis prête à vivre ce que je suis pleinement.
Une fois que je suis stable, ce qui me touche, ce qui me plait, ce qui me parait rouge ou noir est à la hauteur de ce que je donne comme valeur. Le reste, n’a pas d’importance. Ce qui n’est pas perçu/ressenti n’est pas fait pour moi donc ca n’a pas d’importance pour le « moi ».

HHmmm… Hors sujet ? ?????

La société devient effectivement hétéronorme (l'amalgame, l'impossibilité d'avoir une référence commune), c'est la philosophie postmoderne de l'après guerre qui nous a fabriqué tout cela mais il y a des divergences (Castoriadis) qui pense qu'il y a encore une pensée propre dans l'humanité.

Cela c'est le négatif. Il y a des chose que je trouve géniales, mieux qu'avant dans notre société c'est l'égalité hommes femmes qui semble acquise chez les 20 à 30 ans pas comme les 40 50 qui ont encore eu Maman à ma maison pour les servir...

Donc cela va peutêtre changer grace à cela, n'oublions pas que "la femme est l'avenir de l'homme...", 5Aragon, chanté par Jean Ferrat)

Cela est en tous cas un pur sujet de zèbre, je me remémore une dissertation en classe de quatrième sur l'idée que nous nous faisions de notre avenir, je fus la seule à écrire quelque chose sur l'avenir de la société... tous les autres ne pensant qu'à l'avenir de leur petite personne (voilà entre autre ce que je reproche aux gens de ma génération, ceux qui ont propagé ce p... d'individualisme avec entre autre la musique rock et le hashish (smiley colère +++, je ne sais pas lequel c'est , imaginez le pour moi)

Autre chose que je déteste, toutes les croyances qu'on développe chez les gens comme quoi il ne faut pas être stressé, fâché, qui selon moi nous infantilise;

Je suis de ces personnes qui pensent que tout se passe aussi en soi ( et tout autour de soi ). Pas besoin d'aller à Katmandou ou à Rome pour savoir comment fonctionne la vie).
Je suis aussi de celles qui pensent que nous sommes les co-créateurs de nos vies avec "ce qui a créé cet univers".
Je vois "ce qui a créé cet univers" comme une énergie, qui elle-même est en moi et en toute chose.
Il m'arrive de l'appeler Dieu ou la Vie.
Partant de cette pensée, de cette croyance, il m'est agréable de "jouer" à ressentir cette énergie en moi, voire même de m'adresser à elle.
Quel bonheur infini et simple à la fois, de ressentir cette douce et aimable vibration dans tout mon être.
Je tiens pour vrai que tout événement est neutre et que c'est moi qui lui attribue un sens, une couleur.
J'ai bien remarqué que je faisais cela. C'est un constat sans faille : je fais arriver des événements dans ma vie et c'est bien en cela que je suis le co-créateur de ma vie.
La question était de savoir pourquoi je faisais cela.
La réponse qui m'est venue est celle-ci : afin de vivre des expériences en rapport avec la raison de ma venue sur terre.
Je sais que cela n'éclaire pas beaucoup le grand mystère de la vie mais j'y ai trouvé une explication qui me satisfait, à ce jour.
C'est mon évolution à moi. Une évolution sans fin car il y a toujours quelque chose à découvrir dans ce jeu de la vie hautement intelligent dont il est impossible d'en voir ni le début ni la fin mais quel chemin, quelle expérience!

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Je ne vais pas m'ébouriffer pour ce que vous répondez même si je pense exactement l'inverse, cela ne m'atteind pas d'être parfois la seule à penser ou croire quelque chose et ceux qui m'apprécient c'est en général pour cela, donc tant pis si je n'ai pas toutes mes qualités, Moi !