Sérendipité
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Re: Sérendipité
Il fut un temps où, vivant à Paris, j'avais collé au mur de ma chambre un grand plan de la ville sur lequel je plantais des épingles colorées sur chaque endroit visité. C'est probablement la période où j'ai le plus marché seule. Le début d'une sorte de renaissance... Pas tout à fait de la sérendipité mais l'idée "d'élargir mon champ" y était. Faut-il préciser que cela a coïncidé avec le début d'une psychothérapie ?
Merci pour ce partage Mjöllnir.
Merci pour ce partage Mjöllnir.
♡Maïa- Messages : 1734
Date d'inscription : 06/03/2012
Re: Sérendipité
@ Estelle
Merci pour les images, et je suis heureux que l'émotion positive transmise par Caroline Casey soit perceptible à d'autres que moi. Il n'y a de vraie joie que dans le dépassement...
@ Ours
Très ancré dans le réel... je ne sais pas... Je tend à penser que ce réel n'est que ce que chacun interprète en son état présent. Si cela est le cas, ce réel ne l'est que dans l'instant, fusion liminaire entre le soi et " l'hors de soi " agglomérée dans la bribe de temps qui l'emporte.
Je crois détecter une boucle dans ce que tu décris là : ".../...voit-il sa pensée profondément modifiée par son expérience .../...". Si j'opère au ressenti instinctif de cette phrase, je considère l'expérience comme un frein à l'acquisition libre de nouveaux stimuli, tant il est évident que le "bonheur" ou le "malheur" nous poussent, même subrepticement, à reproduire ou rechercher l'arrivée de l'un et le départ de l'autre. De plus, et de manière également sous-jacente, le désir de stabilité nous fait généralement préférer l'automatisme dans la gestion du quotidien, bien plus que la redécouverte permanente et l'apprentissage d'un nouveau savoir-faire ou plutôt "savoir-être".
C'est bien là que se situe, à mon sens, la dualité mortifère qui habite l'être humain "standard", écartelé entre le confort des habitudes et le désir d'un renouveau empli de plénitude.
Donc, pour moi, l'expérience n'est rien de plus que l'acquisition d'outils. Non pas d'outils de mesure (ce qu'elle à tendance à devenir dans l'imaginaire collectif actuel), mais d'outils de construction, espace d'agglomérat permettant de se construire une image du monde, image du monde dont les facettes ne cessent de se multiplier et de se colorer au fur et à mesure du voyage.
L'expérience se dévoile en moi en la mesure de l'espérance qu'elle fait naître, non pas espérance en un cadeau subit (dans le sens improbable, confortant et immédiat) de la vie, mais plus dans la possibilité d'ouverture globale à ce qui m'entoure parce que j'ai appris que la diversité est et ne cessera d'être, et que l’accueil de cette dernière n'a que la teinte que je lui donne : j'en suis le premier et le seul décideur.
Je suis donc le seul à qualifier mon expérience, comme je qualifie les données qui me pénètrent dans chacune des situations que je vis : Expérience et données sont deux processus parallèles et auto-générants. Il n'y en à pas un, à mon sens, qui prévale sur l'autre.
Ainsi, je me sens ternaire bien,plus que binaire, de cette binarité que je repousse et dont je constate jour après jour les méfaits dans notre société, de part la dichotomie morbide qu'elle impose en figeant les pensées dans un cadre oui/non pernicieux.
A ce propos (intrication ?) il y a, en suivant le lien ci-dessous, un bel article sur l'inconscient (de Michael S. Gazzianga) et de son rapport au langage à à l'interprétation du monde :
http://www.jung-neuroscience.com/michael-gazzaniga/
Au plaisir de te lire
Amitiés
@ Mog*why
De rien Mog*why. Pour moi, le partage est une forme de communication sans heurt, sans prise de position, sans envahissement, sans jugement. C'est livrer à ceux avec lesquels on échange un axe de vue, peut-être différent, peut-être complémentaire, etc. et ceci sans préjuger ni de sa force, ni de son utilité pour l'autre, ni de la raison que l'on possèderait (nombrilisme à cet instant) de le mettre en avant comme étant symbole de force, de vanité, de savoir, etc.
Pour moi, le partage n'a d'autre importance que le partage lui-même. Il est sans fard, sans demande, sans autre couleur que l'apport d'une information dont je laisse aisément la qualification à celui qui vient la chercher. Je n'ai en aucun cas à en faire démonstration pour moi, car le fait même que je la pose en est le témoin silencieux. C'est donc l'offrande en quelque sorte qui parle, désengorgée du fait de vouloir apposer en plus une teinture qui m'est strictement personnelle.
Il m'est venu aux oreilles qu'au dessus d'un certain niveau de Q.I., il était beaucoup plus facile d'inventer son propre monde, d'agglomérer des informations diverses et variées qui prenaient la forme d'un tout cohérent, "tout" difficile pour ne pas dire impossible à représenter aux autres.
C'est un peu ce qu'il m'arrive. Je n'ai pas encore les outils qui me permettent, au travers des mots que j'emploie, de "dessiner" en quelque sorte la carte mentale des imbrications que je distingue dans le flux de données diverses et variées que je traite.
Il est beaucoup plus facile pour moi, dans le but d'établir une forme de communication, de procéder par touches de peinture (touches de peinture que j'assimile ici à ces différentes informations que je poste) afin d'établir un genre de tableau qui m'est propre.
Je rejoins en cela, par ce parallèle, un des mécanismes qu'employait Burroughs (dont j'ai posté un "cri") en pratiquant des découpes dans des journaux et en les assemblant pour en tirer une image différente au travers de l'imbrication des textes.
Comme je le précisais à Ours, je commence à assimiler l'expérience à une donnée comme les autres, "être vivant" en interaction permanente, non pas source du Moi mais résultante de son évolution et donc soumise à révision. Je deviens ternaire (ou peut-être devrais-je dire que ma conscience prend enfin en compte que nous le sommes tous...).
Au plaisir de te lire.
Bises
Merci pour les images, et je suis heureux que l'émotion positive transmise par Caroline Casey soit perceptible à d'autres que moi. Il n'y a de vraie joie que dans le dépassement...
@ Ours
Très ancré dans le réel... je ne sais pas... Je tend à penser que ce réel n'est que ce que chacun interprète en son état présent. Si cela est le cas, ce réel ne l'est que dans l'instant, fusion liminaire entre le soi et " l'hors de soi " agglomérée dans la bribe de temps qui l'emporte.
... Symétriquement, a-t-on le droit d'imaginer que nos pas réels ou virtuels, pour peu qu'ils soient conscientisés et constitutifs d'une pensée délibérément originale, finiront par avoir une action sur notre processus de pensée habituel. Autrement dit, le promeneur, le voyageur (et non le dériveur) voit-il sa pensée profondément modifiée par son expérience, non pas simplement dans les données factuelles manipulées mais dans l'ontologie de celle-ci ...
Je crois détecter une boucle dans ce que tu décris là : ".../...voit-il sa pensée profondément modifiée par son expérience .../...". Si j'opère au ressenti instinctif de cette phrase, je considère l'expérience comme un frein à l'acquisition libre de nouveaux stimuli, tant il est évident que le "bonheur" ou le "malheur" nous poussent, même subrepticement, à reproduire ou rechercher l'arrivée de l'un et le départ de l'autre. De plus, et de manière également sous-jacente, le désir de stabilité nous fait généralement préférer l'automatisme dans la gestion du quotidien, bien plus que la redécouverte permanente et l'apprentissage d'un nouveau savoir-faire ou plutôt "savoir-être".
C'est bien là que se situe, à mon sens, la dualité mortifère qui habite l'être humain "standard", écartelé entre le confort des habitudes et le désir d'un renouveau empli de plénitude.
Donc, pour moi, l'expérience n'est rien de plus que l'acquisition d'outils. Non pas d'outils de mesure (ce qu'elle à tendance à devenir dans l'imaginaire collectif actuel), mais d'outils de construction, espace d'agglomérat permettant de se construire une image du monde, image du monde dont les facettes ne cessent de se multiplier et de se colorer au fur et à mesure du voyage.
L'expérience se dévoile en moi en la mesure de l'espérance qu'elle fait naître, non pas espérance en un cadeau subit (dans le sens improbable, confortant et immédiat) de la vie, mais plus dans la possibilité d'ouverture globale à ce qui m'entoure parce que j'ai appris que la diversité est et ne cessera d'être, et que l’accueil de cette dernière n'a que la teinte que je lui donne : j'en suis le premier et le seul décideur.
Je suis donc le seul à qualifier mon expérience, comme je qualifie les données qui me pénètrent dans chacune des situations que je vis : Expérience et données sont deux processus parallèles et auto-générants. Il n'y en à pas un, à mon sens, qui prévale sur l'autre.
Ainsi, je me sens ternaire bien,plus que binaire, de cette binarité que je repousse et dont je constate jour après jour les méfaits dans notre société, de part la dichotomie morbide qu'elle impose en figeant les pensées dans un cadre oui/non pernicieux.
A ce propos (intrication ?) il y a, en suivant le lien ci-dessous, un bel article sur l'inconscient (de Michael S. Gazzianga) et de son rapport au langage à à l'interprétation du monde :
http://www.jung-neuroscience.com/michael-gazzaniga/
Au plaisir de te lire
Amitiés
@ Mog*why
De rien Mog*why. Pour moi, le partage est une forme de communication sans heurt, sans prise de position, sans envahissement, sans jugement. C'est livrer à ceux avec lesquels on échange un axe de vue, peut-être différent, peut-être complémentaire, etc. et ceci sans préjuger ni de sa force, ni de son utilité pour l'autre, ni de la raison que l'on possèderait (nombrilisme à cet instant) de le mettre en avant comme étant symbole de force, de vanité, de savoir, etc.
Pour moi, le partage n'a d'autre importance que le partage lui-même. Il est sans fard, sans demande, sans autre couleur que l'apport d'une information dont je laisse aisément la qualification à celui qui vient la chercher. Je n'ai en aucun cas à en faire démonstration pour moi, car le fait même que je la pose en est le témoin silencieux. C'est donc l'offrande en quelque sorte qui parle, désengorgée du fait de vouloir apposer en plus une teinture qui m'est strictement personnelle.
Il m'est venu aux oreilles qu'au dessus d'un certain niveau de Q.I., il était beaucoup plus facile d'inventer son propre monde, d'agglomérer des informations diverses et variées qui prenaient la forme d'un tout cohérent, "tout" difficile pour ne pas dire impossible à représenter aux autres.
C'est un peu ce qu'il m'arrive. Je n'ai pas encore les outils qui me permettent, au travers des mots que j'emploie, de "dessiner" en quelque sorte la carte mentale des imbrications que je distingue dans le flux de données diverses et variées que je traite.
Il est beaucoup plus facile pour moi, dans le but d'établir une forme de communication, de procéder par touches de peinture (touches de peinture que j'assimile ici à ces différentes informations que je poste) afin d'établir un genre de tableau qui m'est propre.
Je rejoins en cela, par ce parallèle, un des mécanismes qu'employait Burroughs (dont j'ai posté un "cri") en pratiquant des découpes dans des journaux et en les assemblant pour en tirer une image différente au travers de l'imbrication des textes.
Comme je le précisais à Ours, je commence à assimiler l'expérience à une donnée comme les autres, "être vivant" en interaction permanente, non pas source du Moi mais résultante de son évolution et donc soumise à révision. Je deviens ternaire (ou peut-être devrais-je dire que ma conscience prend enfin en compte que nous le sommes tous...).
Au plaisir de te lire.
Bises
Invité- Invité
Re: Sérendipité
Mjöllnir a écrit:
.../...
@ Ours
Je crois détecter une boucle dans ce que tu décris là : ".../...voit-il sa pensée profondément modifiée par son expérience .../...". Si j'opère au ressenti instinctif de cette phrase, je considère l'expérience comme un frein à l'acquisition libre de nouveaux stimuli, tant il est évident que le "bonheur" ou le "malheur" nous poussent, même subrepticement, à reproduire ou rechercher l'arrivée de l'un et le départ de l'autre. De plus, et de manière également sous-jacente, le désir de stabilité nous fait généralement préférer l'automatisme dans la gestion du quotidien, bien plus que la redécouverte permanente et l'apprentissage d'un nouveau savoir-faire ou plutôt "savoir-être".
C'est bien là que se situe, à mon sens, la dualité mortifère qui habite l'être humain "standard", écartelé entre le confort des habitudes et le désir d'un renouveau empli de plénitude.
Donc, pour moi, l'expérience n'est rien de plus que l'acquisition d'outils. Non pas d'outils de mesure (ce qu'elle à tendance à devenir dans l'imaginaire collectif actuel), mais d'outils de construction, espace d'agglomérat permettant de se construire une image du monde, image du monde dont les facettes ne cessent de se multiplier et de se colorer au fur et à mesure du voyage..../...
Si boucle il y a, c'est une mauvaise expression de ma part.
Je voulais insister sur l'interaction entre l'expérience volontaire et consciente et le mode de fonctionnement intellectuel au delà des données du dit fonctionnement, une sorte de bio feedback. Et ceci en "opposition" avec ce texte sur les déplacements urbains bien loin de l'aléatoire.
Quant au dualisme mortifère, oui, je comprend ce que tu veux dire par là. Dans la nature rien n'est dichotomique, mis à part des végétaux très anciens. Ce dualisme que nous avons accepté pour construire notre société technocratique n'est pas source de vie ; nous entrons dans des cases, issues de réponses à des questions dichotomiques. Il ne nous reste qu'à nous gaver de vitamines et d'antibiotiques et à pondre. Quelle différence finalement avec cela ?
Quant à l'expérience, elle n'a pour moi de valeur que si elle est centrifuge et non centripète. Si elle est repli et sauvegarde, à quoi bon.
En dernier point, je trouve très éclairant "Il est beaucoup plus facile pour moi, dans le but d'établir une forme de communication, de procéder par touches de peinture (touches de peinture que j'assimile ici à ces différentes informations que je poste) afin d'établir un genre de tableau qui m'est propre.".
C'est un ressenti très profond pour moi, celui de ne pouvoir exprimer l'intégralité de ce que je ressens, simplement du fait que j'en perçois la cohérence mais suis dans l'incapacité d'en dénombrer et décrire la multitude. J'ai le goût, l'harmonie, mais pas les aliments, les instruments. J'essaie, mais de cet ensemble ne sortent que des fragments disparates et incompréhensibles pour la quasi totalité des personnes que je connais.
C'est une grande frustration physique, mentale, affective. Subir cette encapsulation complète de ce que je voudrais partager, non parce que c'est de moi, mais parce que cela me parait beau, bon, doux (un loukoum ()) est générateur de colère, de dérèglements, de violence que je tourne contre moi car je porte la responsabilité de cette incommunicabilité.
J'avais pris le parti de taire cela, il y a longtemps, de n'en rien dire.
Mon chemin ici, m'a amené dans un premier temps à m'obliger à considérer comme vrai mes ressentis, dans un second temps à harmoniser, temporiser, comprendre les assauts, les pulsions, les jaillissements en tout genre, les accepter et les "cadrer".
J'en suis maintenant à tenter de comprendre comment je pourrais partager cela. Mais je constate l'inanité de ce désir de partage tant la chose est impartageable. Tout juste m'est-il possible de dire "je ressens" et de recevoir un "je sais, moi aussi" ; quand c'est synchronisé, alors c'est un moment cristal.
Je dois me contenter de cette solitude profonde mais elle reste pour le moment inadmissible. Je m'insurge contre elle et pourtant elle me conduira à la poussière, je le sais. Quand la conscience de cette situation se fait plus aiguë au fil des moments ou des jours, je me demande "à quoi cela peut-il servir". J'arrive, le plus souvent, à me contenir en constatant que mon absurdité individuelle est peut-être signifiante pour d'autres.
Bien à toi.
Dernière édition par Ours le Mar 25 Juin 2013 - 18:31, édité 1 fois (Raison : est et non et... sinon aucun sens !)
Invité- Invité
Re: Sérendipité
@ Ours
A la lecture de tes précisions un recoupement se fait en mon esprit avec la conférence TED de Caroline Casey, cette recherche en soi du moteur d'avancée, d'une voie de contournement, tracée non pas pour oblitérer un amer que l'on aurait sciemment posé devant nous, mais bien plus pour lever les freins que notre méconnaissance, nos peurs, nous doutes, nos renoncements, etc. ont installés en ce que nous sommes devenus.
Je vais à mon tour rebondir sur ce que j'extrais de l'expérience, et ainsi proposerai - sur l'instant - de la prendre comme centrifuge si elle m'a conduit à des désillusions, et centripète si elle m'a satisfait. Mais... ne vois-tu pas le clin d’œil ? Si je pratique à cette action, que suis-je à même de changer ?
Maintenant, si je considère que cette expérience est centrifuge, m’éjecterai-je de moi-même afin de l’oblitérer (fuite), ou bien encore en ferais-je fi afin de l'occulter (égotisme), les deux mécanismes visant au même but, refaire virginité là où le temps laissât sa trace, mais par des moyens qui, sans préjuger du reste, invalident un pan entier de ma personne et la transforment en profondeur ?
Et (proposition de réflexion que je te fais pour débat) si je me mettais à considérer que cette expérience n'est, en fin de compte, qu'un et un seul "programme" auquel j'ai donné priorité au sein de la multitude de ceux qui me composent ?
Que les attendus qu'il m'a délivré ne sont en fait que le résultat normal de son processus interne, et que, par là-même, en remplaçant ce "logiciel" par un autre, sans pour autant supprimer le précédent (mais en le mettant en quelque sorte en veille), je peux me permettre de repasser les "données" traitées par le dernier en donc obtenir un résultat différent ?
Changerais-je, en tant que moi profond ? Je ne le crois pas. Je prendrais même substance, par le seul fait que je puisse reconnaitre ma capacité à orienter l'analyse d'un réel que je me forge à la demande (presque un Deus ex-machina internalisé). Ceci posé, je me doute bien que ce changement conceptuel m'offrira une autre vue de la réalité, tout aussi prégnante que la précédente, plaçant les échecs et réussites dans un plan différent, permutant des souffrances et des joies, mais balançant ses dernières avec un fréquence vibratoire ressemblante...
Qu'en déduirai-je au vu de ma porte ? Que, par la même, je peins des couches sur mon tableau (le sfumato de Léonard de Vinci : http://fr.wikipedia.org/wiki/Sfumato). Effectivement, cela produit des contours imprécis, car la superposition d'état ne se fait que couche par couche (les éléments n'étant, à un instant T, que traités par un seul des "programmes" dont je parle). Donc... donc : C'est cette superposition finale qui donne sens à l'être. Ni les différentes couches (programmes), ni les sensations et stimuli (couleurs). L'être, en fin de compte, n'en est que transparence, en plus d'en avoir conscience...
C'est bien là la dichotomie dont nous relevons tous les deux l'aspect pernicieux que je dénonce et j'oppose à mon raisonnement. Dichotomie déjà présente dans les écrits d'Aristote, dans l'opposition bien/mal des religions judéo-chrétiennes, dans le manichéisme économique, dans le diktat de la sécurité à tout prix, etc. Dichotomie qui tend au plus grand immobilisme qu'il soit.
Le pendant se cache dans cette rage de dire, d'exprimer, de faire. Une frustration devant l'impossibilité à extraire de soi l'essence de la voix qui crie en silence dans l'insondable intérieur qui nous compose...
Il me semble qu'il y a là évolution. Que nous somme sur la piste qui conduit à l'invention de nouveaux outils, d'autres mots, d'un autre langage, adapté à la morphologie changeante de nos cerveaux, de nos perceptions et de notre besoin de communication.
De mon coté, je n'ai plus de frustration à ne pouvoir, tel que tu l'évoques, communiquer cette résurgence de beauté et de saveurs qui s’élève comme une fumée dans l'air pur d'un matin. J'ai choisi de peindre avec les mots et des données qui viennent de droite et de gauche, d'étaler le patchwork de ma pensée en ne teintant rien des extraits qui symbolisent un arrêt que j'ai fait sur le monde. Je considère chacun comme un lien entre moi et celui qui se l'appropriera en l'imbibant de sa substance, corde vibrante en lieu et place du rien qui prévalait auparavant.
Ceci est pour moi un changement de "programme". Je n'ai plus besoin de proximité ni d'écho, et regarde ainsi le monde d'un autre œil, comme peut le faire un homme qui, grâce à l'écartement de ses deux yeux est capable de saisir à la fois les distances et les reliefs. En résumé, changer le paradigme procédant de l'expérience me permet d'induire une dimension ternaire dans l’assentiment que j'ai au monde.
Bien à toi.
@ renarde20
Comme à ton habitude, une parfait illustration à la fois du propos et de la construction de la recherche !
A la lecture de tes précisions un recoupement se fait en mon esprit avec la conférence TED de Caroline Casey, cette recherche en soi du moteur d'avancée, d'une voie de contournement, tracée non pas pour oblitérer un amer que l'on aurait sciemment posé devant nous, mais bien plus pour lever les freins que notre méconnaissance, nos peurs, nous doutes, nos renoncements, etc. ont installés en ce que nous sommes devenus.
Je vais à mon tour rebondir sur ce que j'extrais de l'expérience, et ainsi proposerai - sur l'instant - de la prendre comme centrifuge si elle m'a conduit à des désillusions, et centripète si elle m'a satisfait. Mais... ne vois-tu pas le clin d’œil ? Si je pratique à cette action, que suis-je à même de changer ?
Maintenant, si je considère que cette expérience est centrifuge, m’éjecterai-je de moi-même afin de l’oblitérer (fuite), ou bien encore en ferais-je fi afin de l'occulter (égotisme), les deux mécanismes visant au même but, refaire virginité là où le temps laissât sa trace, mais par des moyens qui, sans préjuger du reste, invalident un pan entier de ma personne et la transforment en profondeur ?
Et (proposition de réflexion que je te fais pour débat) si je me mettais à considérer que cette expérience n'est, en fin de compte, qu'un et un seul "programme" auquel j'ai donné priorité au sein de la multitude de ceux qui me composent ?
Que les attendus qu'il m'a délivré ne sont en fait que le résultat normal de son processus interne, et que, par là-même, en remplaçant ce "logiciel" par un autre, sans pour autant supprimer le précédent (mais en le mettant en quelque sorte en veille), je peux me permettre de repasser les "données" traitées par le dernier en donc obtenir un résultat différent ?
Changerais-je, en tant que moi profond ? Je ne le crois pas. Je prendrais même substance, par le seul fait que je puisse reconnaitre ma capacité à orienter l'analyse d'un réel que je me forge à la demande (presque un Deus ex-machina internalisé). Ceci posé, je me doute bien que ce changement conceptuel m'offrira une autre vue de la réalité, tout aussi prégnante que la précédente, plaçant les échecs et réussites dans un plan différent, permutant des souffrances et des joies, mais balançant ses dernières avec un fréquence vibratoire ressemblante...
Qu'en déduirai-je au vu de ma porte ? Que, par la même, je peins des couches sur mon tableau (le sfumato de Léonard de Vinci : http://fr.wikipedia.org/wiki/Sfumato). Effectivement, cela produit des contours imprécis, car la superposition d'état ne se fait que couche par couche (les éléments n'étant, à un instant T, que traités par un seul des "programmes" dont je parle). Donc... donc : C'est cette superposition finale qui donne sens à l'être. Ni les différentes couches (programmes), ni les sensations et stimuli (couleurs). L'être, en fin de compte, n'en est que transparence, en plus d'en avoir conscience...
C'est bien là la dichotomie dont nous relevons tous les deux l'aspect pernicieux que je dénonce et j'oppose à mon raisonnement. Dichotomie déjà présente dans les écrits d'Aristote, dans l'opposition bien/mal des religions judéo-chrétiennes, dans le manichéisme économique, dans le diktat de la sécurité à tout prix, etc. Dichotomie qui tend au plus grand immobilisme qu'il soit.
Le pendant se cache dans cette rage de dire, d'exprimer, de faire. Une frustration devant l'impossibilité à extraire de soi l'essence de la voix qui crie en silence dans l'insondable intérieur qui nous compose...
Il me semble qu'il y a là évolution. Que nous somme sur la piste qui conduit à l'invention de nouveaux outils, d'autres mots, d'un autre langage, adapté à la morphologie changeante de nos cerveaux, de nos perceptions et de notre besoin de communication.
De mon coté, je n'ai plus de frustration à ne pouvoir, tel que tu l'évoques, communiquer cette résurgence de beauté et de saveurs qui s’élève comme une fumée dans l'air pur d'un matin. J'ai choisi de peindre avec les mots et des données qui viennent de droite et de gauche, d'étaler le patchwork de ma pensée en ne teintant rien des extraits qui symbolisent un arrêt que j'ai fait sur le monde. Je considère chacun comme un lien entre moi et celui qui se l'appropriera en l'imbibant de sa substance, corde vibrante en lieu et place du rien qui prévalait auparavant.
Ceci est pour moi un changement de "programme". Je n'ai plus besoin de proximité ni d'écho, et regarde ainsi le monde d'un autre œil, comme peut le faire un homme qui, grâce à l'écartement de ses deux yeux est capable de saisir à la fois les distances et les reliefs. En résumé, changer le paradigme procédant de l'expérience me permet d'induire une dimension ternaire dans l’assentiment que j'ai au monde.
Bien à toi.
@ renarde20
Comme à ton habitude, une parfait illustration à la fois du propos et de la construction de la recherche !
Invité- Invité
Re: Sérendipité
Mjöllnir a écrit:
De mon coté, je n'ai plus de frustration à ne pouvoir, tel que tu l'évoques, communiquer cette résurgence de beauté et de saveurs qui s’élève comme une fumée dans l'air pur d'un matin. J'ai choisi de peindre avec les mots et des données qui viennent de droite et de gauche, d'étaler le patchwork de ma pensée en ne teintant rien des extraits qui symbolisent un arrêt que j'ai fait sur le monde. Je considère chacun comme un lien entre moi et celui qui se l'appropriera en l'imbibant de sa substance, corde vibrante en lieu et place du rien qui prévalait auparavant.
Re: Sérendipité
Mjöllnir a écrit:...Changerais-je, en tant que moi profond ? Je ne le crois pas. Je prendrais même substance, par le seul fait que je puisse reconnaitre ma capacité à orienter l'analyse d'un réel que je me forge à la demande...
C'est là un point d'écart. A l'image de l'impact de l'environnement sur le génotype (épigénétisme si j'en crois mes souvenirs), je pense (ou peut-être devrais-je dire "je crois" mais le dirais-je que je romprais le débat, foi et raison ne faisant pas un bon ménage, n'en déplairait à feu Jean Paul II et l'une de ses encycliques) que notre vie influe sur ce que nous sommes. Le Deus ex-machina évoqué/invoqué me fait penser à un artifice, plus machina que Deus, une machine expérimentale, sorte de sur-couche protectrice d'un moi plus fondamental.
Quand j'évoque l'expérience comme forme centrifuge de ce que je suis, il y a certes comme tu le soulignes un risque de s'éjecter (dans mon vocabulaire familier, je dis être en sur-pilotage). Mais dans ce risque, que tu nommes fuite, moi j'y vois la richesse créative de la "fuite" du "traitre" au sens que Deleuze donne à ces 2 mots.
Je cite car il y a là des concepts qui me rassurent et m'oriente quand je dérive () :
"Une fuite est une espèce de délire. Délirer, c'est exactement sortir du sillon (comme « déconner », etc.). Il y a quelque chose de démoniaque, ou de démonique, dans une ligne de fuite. Les démons se distinguent des dieux, parce que les dieux ont des attributs, des propriétés et des fonctions fixes, des territoires et des codes : ils ont affaire aux sillons, aux bornes et aux cadastres. Le propre des démons, c'est de sauter les intervalles, et d'un intervalle à l'autre.
Il y a toujours de la trahison dans une ligne de fuite. Pas tricher à la manière d'un homme d'ordre qui ménage son avenir, mais trahir à la façon d'un homme simple qui n'a plus de passé ni de futur. On trahit les puissances fixes qui veulent nous retenir, les puissances établies de la terre. Le mouvement de la trahison a été défini par le double détournement l'homme détourne son visage de Dieu, qui ne détourne pas moins son visage de l'homme. C'est dans ce double détournement, dans l'écart des visages, que se trace la ligne de fuite, c'est-à-dire la déterritorialisation de l'homme.
La trahison, c'est comme le vol, elle est toujours double. Dieu se détourne de l’homme qui se détourne de Dieu, c’est d’abord le sujet de l’Ancien Testament. Le prophète se reconnait à ceci, qu’il prend la direction opposée à celle que Dieu lui ordonne, et par là réalise le commandement de Dieu mieux que s’il avait obéi. Traitre, il a pris le mal sur lui.
Dans les grandes découvertes, les grandes expéditions, il n’y a pas seulement l’incertitude de ce que l’on va découvrir et conquête d’un inconnu, mais l’invention d’une ligne de fuite et la puissance de la trahison : être le seul traitre et traitre à tous.
Le traître est le personnage essentiel du roman, le héros. Traître au monde des significations dominantes et de l'ordre établi. C'est très différent du tricheur : le tricheur, lui, prétend s'emparer de propriétés fixes, ou conquérir un territoire, ou même instaurer un nouvel ordre. Le tricheur a beaucoup d'avenir, mais pas du tout de devenir. Le prêtre, le devin, est un tricheur, mais l'expérimentateur un traître. L'homme d'Etat, ou l'homme de cour, est un tricheur, mais l'homme de guerre (pas maréchal ou général) un traitre.
Je suis là dedans, car je pense que la vie n'est pas qu'une trace, qu'un chemin mais l'intégrale de toutes ces infimes parcelles de temps, d'espace, d'influences ; la vie comme une aile d'hélicoptère, à la fois motrice et sustentatrice et pourtant inopérante quand elle est immobile.
Deviens capable d'aimer sans souvenir, sans fantasme et sans interprétation, sans faire le point.
Qu'il y ait seulement des flux, qui tantôt tarissent, se glacent ou débordent, tantôt se conjuguent ou s'écartent.
Un homme et une femme sont des flux.
Tous les devenirs qu'il y a dans faire l'amour, tous les sexes, les n sexes en un seul ou dans deux, et qui n'ont rien voir avec la castration. Sur les lignes de fuite, il ne peut plus y avoir qu'une chose, l'expérimentation-vie.
On ne sait jamais d'avance, parce qu'on n'a pas plus d'avenir que de passé.
« Moi, voilà comme je suis », c'est fini tout ça.
Il n'y a plus de fantasme, mais seulement des programmes de vie, toujours modifiés à mesure qu'ils se font, trahis à mesure qu'ils se creusent, comme des rives qui défilent ou des canaux qui se distribuent pour que coule un flux.
Il n'y a plus que des explorations où l'on trouve toujours à l'ouest ce qu'on pensait être à l'est, organes inversés.
Et de fait, plus j'expérimente, plus j'augmente les capacité de mon aile, jusqu'à la rupture, bien sur.
Invité- Invité
Re: Sérendipité
Mjöllnir a écrit:.../...De mon coté, je n'ai plus de frustration à ne pouvoir, tel que tu l'évoques, communiquer cette résurgence de beauté et de saveurs qui s’élève comme une fumée dans l'air pur d'un matin. J'ai choisi de peindre avec les mots et des données qui viennent de droite et de gauche, d'étaler le patchwork de ma pensée en ne teintant rien des extraits qui symbolisent un arrêt que j'ai fait sur le monde. Je considère chacun comme un lien entre moi et celui qui se l'appropriera en l'imbibant de sa substance, corde vibrante en lieu et place du rien qui prévalait auparavant.
Ceci est pour moi un changement de "programme". Je n'ai plus besoin de proximité ni d'écho, et regarde ainsi le monde d'un autre œil, comme peut le faire un homme qui, grâce à l'écartement de ses deux yeux est capable de saisir à la fois les distances et les reliefs. En résumé, changer le paradigme procédant de l'expérience me permet d'induire une dimension ternaire dans l’assentiment que j'ai au monde.
.../...
J'ai toujours cette difficulté. J'ai encore cette immaturité qui me pousse à extérioriser ce qui me surprend, m'étonne, me comble.
"assentiment au monde" : oui, je sens qu'effectivement je suis moins en révolte y compris sur des sujets de grande sensibilité. Je n'ai pas ou plus de désir de compensation, de revanche,..
Ni proposition, ni démonstration mais libre mise à disposition d'éléments, susceptibles de recevoir les couleurs de chacun, constituant ainsi un réseau de liens indirects puisque peut-être le lien direct est impossible. C'est une reformulation dont j'ai besoin de ce tu écris en espérant ne pas trahir ta pensée.
Ce lien direct, d'ailleurs, est-il possible entre 2 individus. Probablement pas, mais cela, dans le domaine de l'affectif, j'ai du mal à l'intégrer bien que je pressente qu'il y a, précisément en la matière, une voie royale d'équilibre.
Invité- Invité
Re: Sérendipité
Je comprends le sous-jacent des écrits de Deleuze, mais ne peut en rien adhérer aux termes qu'il emploie. Si je prend comme référence la religion qui teinte les termes employés de la culpabilité inhérente des termes démons, trahison, etc, s'instille doucement une odeur culpabilisante en arrière fond, commencement de l'amertume à jamais trainée derrière soi, lien à la cheville, joue tendue, perte d'autonomie, etc.
Je ne suis pas croyant parce que je ne peux ni prouver l’existence d'une déité, pas plus que je ne peux affirmer son absence. Ceci me donne force, car cela me met devant la portée pleine et entière de mon choix raisonné : Ce qui m’advient lors que je choisis est de mon unique ressort.
Je n'ai donc rien à trahir, à part mon éthique et les valeurs de respect d'autrui (et de ses biens) que je me suis fixées.
Aucun changement de direction n'est donc un viol de quelque entité externe que ce soit, mais représente juste à mes yeux une lecture différente d'une trame, cette trame que l'on appelle vie ou encore existence (à ce propos, le terme "existence" n'appelle-t-il pas comme une saveur "subie" lorsque tu le prononce ?). Je ne trahis donc pas, je ne deviens pas un instant démiurge. Je pratique juste à un saut "quantique" (pardon si, au travers de ce parallèle je heurte des sensibilités ), un changement d'état, état facette de mon comportement en évolution, que cette dernière soit maitrisée ou spontanée.
Ainsi, je vois l'échelle qui va de la souffrance (du mal infligé ou subi) à la joie la plus pure comme une gradation sur une seule et même règle. Il reste à chacun des êtres composant l’humanité à en fixer son propre point "zéro", et à diverger autour de ce dernier, cherchant à faire coïncider ce repère avec celui, imaginaire car indéterminé, qui correspondrait au "milieu" de la règle.
Alors, tous les mots, quels qu'ils soient, ne seraient après tout, dans mon imaginaire, que suites de nuances décrivant le déplacement d'un curseur personnel sur cette règle "de vie".
-----------------------
EDIT pour répondre au cross-post que nous venons de faire.
Effectivement, je ne crois pas que le lien direct soit possible. Le serait-il que la recherche de compréhension n'aurait pratiquement plus utilité, privant par là-même le chemin de ces errements qui pratiquent de la sérendipité.
Là où je te rejoins, et exprime le même avis que le tien, c'est en l'affect. Je pense que ce dernier, par l’acception de l'autre qu'il suppose, permet de franchir cette barrière de l'indicible, remplaçant une vibration voulue par une vibration induite. Ainsi, je ne crois pas que l’affect procède de la recherche, mais de l'inné, du ressenti, et donc de l'infrangible.
Je ne suis pas croyant parce que je ne peux ni prouver l’existence d'une déité, pas plus que je ne peux affirmer son absence. Ceci me donne force, car cela me met devant la portée pleine et entière de mon choix raisonné : Ce qui m’advient lors que je choisis est de mon unique ressort.
Je n'ai donc rien à trahir, à part mon éthique et les valeurs de respect d'autrui (et de ses biens) que je me suis fixées.
Aucun changement de direction n'est donc un viol de quelque entité externe que ce soit, mais représente juste à mes yeux une lecture différente d'une trame, cette trame que l'on appelle vie ou encore existence (à ce propos, le terme "existence" n'appelle-t-il pas comme une saveur "subie" lorsque tu le prononce ?). Je ne trahis donc pas, je ne deviens pas un instant démiurge. Je pratique juste à un saut "quantique" (pardon si, au travers de ce parallèle je heurte des sensibilités ), un changement d'état, état facette de mon comportement en évolution, que cette dernière soit maitrisée ou spontanée.
Ainsi, je vois l'échelle qui va de la souffrance (du mal infligé ou subi) à la joie la plus pure comme une gradation sur une seule et même règle. Il reste à chacun des êtres composant l’humanité à en fixer son propre point "zéro", et à diverger autour de ce dernier, cherchant à faire coïncider ce repère avec celui, imaginaire car indéterminé, qui correspondrait au "milieu" de la règle.
Alors, tous les mots, quels qu'ils soient, ne seraient après tout, dans mon imaginaire, que suites de nuances décrivant le déplacement d'un curseur personnel sur cette règle "de vie".
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EDIT pour répondre au cross-post que nous venons de faire.
Non, pas de trahison... Ni proposition, ni démonstration mais libre mise à disposition d'éléments, susceptibles de recevoir les couleurs de chacun, constituant ainsi un réseau de liens indirects puisque peut-être le lien direct est impossible. C'est une reformulation dont j'ai besoin de ce tu écris en espérant ne pas trahir ta pensée.
Effectivement, je ne crois pas que le lien direct soit possible. Le serait-il que la recherche de compréhension n'aurait pratiquement plus utilité, privant par là-même le chemin de ces errements qui pratiquent de la sérendipité.
Là où je te rejoins, et exprime le même avis que le tien, c'est en l'affect. Je pense que ce dernier, par l’acception de l'autre qu'il suppose, permet de franchir cette barrière de l'indicible, remplaçant une vibration voulue par une vibration induite. Ainsi, je ne crois pas que l’affect procède de la recherche, mais de l'inné, du ressenti, et donc de l'infrangible.
Invité- Invité
Re: Sérendipité
Plus le temps passe, moins je suis capable de parler ou d'écrire.
Je regarde le monde en train de s'anesthésier et mourir, regarde l'histoire se poursuivre dans de rares endroits de la planète, regarde la majesté de la nature, regarde le temps qui passe et l'Univers qui poursuit sa route, bien loin de la vanité de l'homme. Et regarde ces nomades qui vivent, vivent seulement... mais vivent pleinement.
Je regarde le monde en train de s'anesthésier et mourir, regarde l'histoire se poursuivre dans de rares endroits de la planète, regarde la majesté de la nature, regarde le temps qui passe et l'Univers qui poursuit sa route, bien loin de la vanité de l'homme. Et regarde ces nomades qui vivent, vivent seulement... mais vivent pleinement.
Invité- Invité
Re: Sérendipité
Pour les amoureux du ciel et des étoiles :
http://www.cosmiccollisions.org/
http://www.lecosmographe.com/
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Invité- Invité
Re: Sérendipité
Sogyal Rimpoché a écrit:Alors même que l'on nous a conduit à croire que si nous lâchions prise, nous nous retrouverions les mains vides, la vie elle-même nous révèle sans cesse le contraire : le lâcher-prise est le chemin de la vraie liberté.
Lewis Carroll (Alice au Pays des Merveilles) a écrit:- Qui es-tu ? demanda la chenille
- Je ne sais pas très bien, en ce moment, répondit timidement Alice; disons que je sais qui j'étais quand je me suis levée ce matin, mais je pense que j'ai changé plusieurs fois depuis ce moment là.
Le lâcher-prise
Lâcher prise, ce n'est pas se montrer indifférent mais simplement admettre que l'on ne peut agir à la place de quelqu'un d'autre.
Lâcher prise, ce n'est pas être passif mais au contraire tirer une leçon des conséquences inhérentes à un événement.
Lâcher prise, ce n'est pas blâmer ou vouloir changer autrui mais donner le meilleur de soi-même.
Lâcher prise, ce n'est pas prendre soin des autres mais se sentir concerné par eux.
Lâcher prise, ce n'est pas "assister" mais encourager.
Lâcher prise, ce n'est pas juger mais accorder à autrui le droit d'être humain.
Lâcher prise, ce n'est pas s'occuper de tout ce qui arrive mais laisser les autres gérer leur propre destin.
Lâcher prise, ce n'est pas materner les autres mais leur permettre d'affronter la réalité.
Lâcher prise, ce n'est pas rejeter, c'est au contraire accepter.
Lâcher prise, ce n'est pas harceler, sermonner ou gronder, mais tenter de déceler ses propres faiblesses et s'en défaire.
Lâcher prise, ce n'est pas adapter les choses à ses propres désirs, mais prendre chaque jour comme il vient et l'apprécier.
Lâcher prise, ce n'est pas critiquer ou corriger autrui mais s'efforcer de devenir ce que l'on rêve de devenir.
Lâcher prise, ce n'est pas regretter le passé mais vivre et grandir pour l'avenir.
Lâcher prise, c'est craindre moins et aimer davantage.
Lâcher prise, c'est aller vers la liberté et la paix de l'esprit.
Invité- Invité
Re: Sérendipité
Bizour.... Mjo....
Comme je suis d'accord.... plus le temps passe, plus la clé EST là....
Comme je suis d'accord.... plus le temps passe, plus la clé EST là....
Lemniscate le papillon- Messages : 6348
Date d'inscription : 29/06/2012
Age : 55
Localisation : Gard
Re: Sérendipité
Merci Mjo pour ces partages:D
Comment va tu?
Je t' embrasse
A bientôt
Comment va tu?
Je t' embrasse
A bientôt
Aerienne- Messages : 1063
Date d'inscription : 11/03/2012
Age : 66
Localisation : GOLFE JUAN
Re: Sérendipité
Hello Aerienne
Merci de ta visite. Je vais bien, et toi ? Je bosse un peu moins et prend le temps de vivre car, enfin, l'été est arrivé !
A bientôt. Bises.
Merci de ta visite. Je vais bien, et toi ? Je bosse un peu moins et prend le temps de vivre car, enfin, l'été est arrivé !
A bientôt. Bises.
Invité- Invité
Re: Sérendipité
Arrêtons de nous plaindre aux autres
Je ne connais personne qui ne se soit jamais plaint, jamais. Pourtant, je rencontre beaucoup de gens qui se plaignent souvent et en font tout un art de vivre. Quels sont donc les raisons de cette façon d’agir qui nous mène pourtant si rarement à de bons résultats.
Mais pourquoi je passe mon temps à me plaindre ?
Lorsqu’un sentiment dérangeant vient faire son apparition, nous sentons en notre être que nous devons agir, faire quelque chose qui serait susceptible de stopper ce sentiment pesant. Cependant, nous ne savons pas toujours quoi faire car l’émotion elle est présente mais quant à l’explication de son origine, elle ne l’est pas toujours.
En fait, ce sentiment provient simplement d’un besoin qui n’est pas assouvi. Votre corps réclame à ce qu’il le soit et vous fait sentir mal jusqu’à ce que vous ayez agit pour le réaliser.
Nous nous plaignons car nous ne supportons pas que nos besoins ne soient pas assouvis et c’est bien normal puisque c’est la définition même des besoins. Il nous arrive selon certains contextes de tenir d’autres personnes comme responsables ou du moins dépendantes de certains de nos besoins et du coup nous nous plaignons à eux.
Mais je n’arrive pas à m’empêcher de me plaindre, c’est tout simplement plus fort que moi !
Vous êtes d’accord avec moi si je vous dis qu’il est important de se concentrer sur la réalisation de nos besoins en faisant tout notre possible pour que notre interlocuteur nous aide à le réaliser. Pourtant au lieu de cela, nous nous plaignons et détruisons ainsi la volonté que pourrait avoir notre interlocuteur à nous aider car, qui aime écouter des jérémiades et qui aime que l’on lui fasse des remontrances?
En fait si l’on analyse bien l’action que constitue la plainte, on se rend vite compte que nous cherchons à ce que notre interlocuteur ressente le même sentiment que nous.
Nous cherchons à ce qu’il ait de l’empathie à notre égard pour nous soulager et nous dire que nous ne sommes pas tout seul à supporter cette absence d’assouvissement lié à ce besoin et que nous sommes enfin compris aux yeux de quelqu’un. Cela passe souvent par des remontrances, de la violence, de l’agressivité, de la colère, bref de nombreux moyens pour que le message passe en évacuant simplement nos émotions.
Ce n’est pas pour rien que nous avons ce désir de vengeance lorsque l’on nous fait quelque chose de désagréable. Nous voulons que l’autre souffre comme nous car nous désirons qu’il prenne conscience du sentiment négatif qui est né en nous. Nous cherchons à l’accabler d’un sentiment de culpabilité pour qu’il se rende compte de ce que nous ressentons.
En fait la plainte est en fin de compte légitime puisque nous essayons de faire passer un message de détresse pour chercher chez notre interlocuteur de l’empathie. Le vrai problème, c’est que notre façon de procéder met notre fameux interlocuteur dans une situation qu’il lui est difficile de supporter, car il se retrouve dans la nôtre qui s’avère peu plaisante.
N’oublions jamais à quel point nous sommes des êtres centrés sur nous et égoïstes. Nous sommes prêts à passer de bons moments avec les autres et nous fuyons les mauvais et ceux qui nuisent à notre santé morale même si cela peut les aider. Bien sûr il nous arrive de le faire, mais cela est coûteux et demande de bons rapports à la base.
Une tactique pour faire passer le message sans faire partager votre mauvaise humeur.
Alors je préfère préciser dès maintenant que vous devrez prendre sur vous avant d’y aller sans réfléchir. Vous allez devoir prendre le temps de prendre du recul sur la situation pour éviter d’y aller sur un coup de tête et vous laisser submerger par vos émotions. Le pire étant d’y aller à chaud car vous allez simplement faire comme nous l’avons vu précédemment.
Analysez quels besoins sont à l’origine de votre sensation et essayez de réfléchir aux moyens de les assouvir en rendant votre interlocuteur le moins dépendant vis-à-vis d’eux possible. Si cela est impossible vous allez devoir réfléchir à la façon de lui communiquer vos besoins.
Gardez bien en tête que vous ne pourrez pas communiquer directement une sensation à votre interlocuteur, ou du moins relativement difficilement, et nous le faisons souvent justement sous la forme de plainte. Faites donc l’effort d’analyser quels besoins vous font défauts et exprimez les au mieux.
Bien sûr c’est un travail qui demande de l’investissement de votre part, de faire des efforts, de prendre sur soi et aussi de mettre de côté son ego. Et oui l’ego est certainement ce qui entrave le plus notre façon de vivre.
Et moi, comment je fais si quelqu’un se plaint à moi ?
Comme vous avez pu le comprendre, on se plaint toujours dans l’objectif d’amener une personne dans une situation où elle ressent la même chose que nous afin de nous libérer et nous sentir compris. L’idée est donc pour vous de faire preuve d’empathie.
Laissez votre interlocuteur s’exprimer avec toute l’énergie dont il fait preuve pour se plaindre et attendez patiemment qu’il vous laisse parler (Là aussi il faut prendre sur soi et mettre son ego dans sa poche).
Ensuite cherchez les éléments qui dans son discours semble être un besoin qu’il aimerait voir assouvi et montrez lui que vous ressentez que c’est ce besoin qui n’est pas assouvi chez lui. Cherchez à vous mettre à sa place en cherchant à ressentir la façon dont il perçoit les choses. Faite lui part des retours sur la situation et votre interlocuteur finira par se sentir libéré de cette sensation et pourrait même finir par vous adorer (je ne plaisante pas).
Cas pratique : Les grèves de la SNCF
J’imagine que tout le monde ou presque doit s’imaginer comment cela se passe les jours de grèves SNCF. Les trains et les métros sont peu nombreux, en retards (voir supprimés) et bondés, les personnes pour vous renseigner peu nombreuses. Du coup les gens ne savent pas quand est-ce qu’ils pourront rentrer. Bref, il existe une tension énorme énervant une grosse partie de la population usant de ce type de transport ainsi que le peu de personnel prêt à vous renseigner.
Du coup, il est naturel d’aller vers le moindre agent de renseignement nous plaindre de la difficulté encouru. Pourtant tout le monde sait que le principe de la chaise vide s’applique pendant ces périodes et que la personne à laquelle nous allons nous plaindre ne pourra souvent pas faire grand-chose de plus que nous écouter ou faire preuve d’empathie dans le meilleur des cas.
En fin de compte nous nous sentons mal car il règne un sentiment d’insécurité ainsi qu’une peur de ne pas pouvoir gérer son temps correctement. Les 2 besoins inassouvis sont donc l’insécurité et la liberté. Malheureusement ces besoins ne risquent pas en général d’être assouvis puisque c’est le problème même de ce type de grève.
En revanche le fait de nous plaindre aux agents SNCF produit 2 choses qui au final n’arrangent rien.
La première c’est que l’agent avec lequel nous discutons en aura vu d’autres et nous dira qu’il fait tout son possible pour nous aider. Seulement voilà, il n’aura pas le désir de s’investir personnellement car en nous plaignant nous l’attaquons directement dans son système de valeur.
En second point n’oublions pas que nous dépensons notre énergie à nous plaindre et que cela nous met dans un état de tension encore plus soutenu. Si nous cherchons à communiquer avec ces agents et que nous cherchons vraiment à avancer alors il va falloir prendre sur soi.
Profitons plutôt de cette occasion qu’est la grève pour parler avec des gens qui sont dans le même cas que nous et nous verrons que nous pourrons passer facilement de bons moments avec des personnes qui partagent le même sentiment que le nous.
C’est souvent l’occasion de sociabiliser et de faire d’intéressantes rencontres, de parler à des gens que nous ne connaissions pas il y à 2 minutes. Le contact est plus facile que d’ordinaire car nous avons tous envie de vider notre sac. Cela vaut mieux que de passer nos nerf sur des agents SNCF qui de toute manière ne pourront rien faire pour nous.
Qui sait, nous pourrions qui plus est, rencontrer la femme ou l’homme de notre vie…
En conclusion
Quitte à ne pas savoir comment satisfaire nos besoins, nous cherchons des personnes qui pourraient ressentir la même sensation que nous face à eux.
C’est pour nous les 2 seules façons de nous débarrasser de ces sentiments insupportables. Si nous ne prenons pas de recul sur nos émotions nous finissons par laisser notre ego faire les choix et ainsi choisir la facilité au lieu de ce qui nous rend le plus service.
Avec un peu de prise sur soi et de prise de recul, nous pouvons tous améliorer notre propre situation ainsi que celle des autres. Cherchons à exprimer nos besoins au lieu d’essayer d’exprimer nos émotions sous la forme de plaintes.
Et puis au lieu de percevoir le négatif d’une situation, essayons au moins de voir si celle-ci ne pourrait pas nous apporter quelque chose de positif…
Je ne connais personne qui ne se soit jamais plaint, jamais. Pourtant, je rencontre beaucoup de gens qui se plaignent souvent et en font tout un art de vivre. Quels sont donc les raisons de cette façon d’agir qui nous mène pourtant si rarement à de bons résultats.
Mais pourquoi je passe mon temps à me plaindre ?
Lorsqu’un sentiment dérangeant vient faire son apparition, nous sentons en notre être que nous devons agir, faire quelque chose qui serait susceptible de stopper ce sentiment pesant. Cependant, nous ne savons pas toujours quoi faire car l’émotion elle est présente mais quant à l’explication de son origine, elle ne l’est pas toujours.
En fait, ce sentiment provient simplement d’un besoin qui n’est pas assouvi. Votre corps réclame à ce qu’il le soit et vous fait sentir mal jusqu’à ce que vous ayez agit pour le réaliser.
Nous nous plaignons car nous ne supportons pas que nos besoins ne soient pas assouvis et c’est bien normal puisque c’est la définition même des besoins. Il nous arrive selon certains contextes de tenir d’autres personnes comme responsables ou du moins dépendantes de certains de nos besoins et du coup nous nous plaignons à eux.
Mais je n’arrive pas à m’empêcher de me plaindre, c’est tout simplement plus fort que moi !
Vous êtes d’accord avec moi si je vous dis qu’il est important de se concentrer sur la réalisation de nos besoins en faisant tout notre possible pour que notre interlocuteur nous aide à le réaliser. Pourtant au lieu de cela, nous nous plaignons et détruisons ainsi la volonté que pourrait avoir notre interlocuteur à nous aider car, qui aime écouter des jérémiades et qui aime que l’on lui fasse des remontrances?
En fait si l’on analyse bien l’action que constitue la plainte, on se rend vite compte que nous cherchons à ce que notre interlocuteur ressente le même sentiment que nous.
Nous cherchons à ce qu’il ait de l’empathie à notre égard pour nous soulager et nous dire que nous ne sommes pas tout seul à supporter cette absence d’assouvissement lié à ce besoin et que nous sommes enfin compris aux yeux de quelqu’un. Cela passe souvent par des remontrances, de la violence, de l’agressivité, de la colère, bref de nombreux moyens pour que le message passe en évacuant simplement nos émotions.
Ce n’est pas pour rien que nous avons ce désir de vengeance lorsque l’on nous fait quelque chose de désagréable. Nous voulons que l’autre souffre comme nous car nous désirons qu’il prenne conscience du sentiment négatif qui est né en nous. Nous cherchons à l’accabler d’un sentiment de culpabilité pour qu’il se rende compte de ce que nous ressentons.
En fait la plainte est en fin de compte légitime puisque nous essayons de faire passer un message de détresse pour chercher chez notre interlocuteur de l’empathie. Le vrai problème, c’est que notre façon de procéder met notre fameux interlocuteur dans une situation qu’il lui est difficile de supporter, car il se retrouve dans la nôtre qui s’avère peu plaisante.
N’oublions jamais à quel point nous sommes des êtres centrés sur nous et égoïstes. Nous sommes prêts à passer de bons moments avec les autres et nous fuyons les mauvais et ceux qui nuisent à notre santé morale même si cela peut les aider. Bien sûr il nous arrive de le faire, mais cela est coûteux et demande de bons rapports à la base.
Une tactique pour faire passer le message sans faire partager votre mauvaise humeur.
Alors je préfère préciser dès maintenant que vous devrez prendre sur vous avant d’y aller sans réfléchir. Vous allez devoir prendre le temps de prendre du recul sur la situation pour éviter d’y aller sur un coup de tête et vous laisser submerger par vos émotions. Le pire étant d’y aller à chaud car vous allez simplement faire comme nous l’avons vu précédemment.
Analysez quels besoins sont à l’origine de votre sensation et essayez de réfléchir aux moyens de les assouvir en rendant votre interlocuteur le moins dépendant vis-à-vis d’eux possible. Si cela est impossible vous allez devoir réfléchir à la façon de lui communiquer vos besoins.
Gardez bien en tête que vous ne pourrez pas communiquer directement une sensation à votre interlocuteur, ou du moins relativement difficilement, et nous le faisons souvent justement sous la forme de plainte. Faites donc l’effort d’analyser quels besoins vous font défauts et exprimez les au mieux.
Bien sûr c’est un travail qui demande de l’investissement de votre part, de faire des efforts, de prendre sur soi et aussi de mettre de côté son ego. Et oui l’ego est certainement ce qui entrave le plus notre façon de vivre.
Et moi, comment je fais si quelqu’un se plaint à moi ?
Comme vous avez pu le comprendre, on se plaint toujours dans l’objectif d’amener une personne dans une situation où elle ressent la même chose que nous afin de nous libérer et nous sentir compris. L’idée est donc pour vous de faire preuve d’empathie.
Laissez votre interlocuteur s’exprimer avec toute l’énergie dont il fait preuve pour se plaindre et attendez patiemment qu’il vous laisse parler (Là aussi il faut prendre sur soi et mettre son ego dans sa poche).
Ensuite cherchez les éléments qui dans son discours semble être un besoin qu’il aimerait voir assouvi et montrez lui que vous ressentez que c’est ce besoin qui n’est pas assouvi chez lui. Cherchez à vous mettre à sa place en cherchant à ressentir la façon dont il perçoit les choses. Faite lui part des retours sur la situation et votre interlocuteur finira par se sentir libéré de cette sensation et pourrait même finir par vous adorer (je ne plaisante pas).
Cas pratique : Les grèves de la SNCF
J’imagine que tout le monde ou presque doit s’imaginer comment cela se passe les jours de grèves SNCF. Les trains et les métros sont peu nombreux, en retards (voir supprimés) et bondés, les personnes pour vous renseigner peu nombreuses. Du coup les gens ne savent pas quand est-ce qu’ils pourront rentrer. Bref, il existe une tension énorme énervant une grosse partie de la population usant de ce type de transport ainsi que le peu de personnel prêt à vous renseigner.
Du coup, il est naturel d’aller vers le moindre agent de renseignement nous plaindre de la difficulté encouru. Pourtant tout le monde sait que le principe de la chaise vide s’applique pendant ces périodes et que la personne à laquelle nous allons nous plaindre ne pourra souvent pas faire grand-chose de plus que nous écouter ou faire preuve d’empathie dans le meilleur des cas.
En fin de compte nous nous sentons mal car il règne un sentiment d’insécurité ainsi qu’une peur de ne pas pouvoir gérer son temps correctement. Les 2 besoins inassouvis sont donc l’insécurité et la liberté. Malheureusement ces besoins ne risquent pas en général d’être assouvis puisque c’est le problème même de ce type de grève.
En revanche le fait de nous plaindre aux agents SNCF produit 2 choses qui au final n’arrangent rien.
La première c’est que l’agent avec lequel nous discutons en aura vu d’autres et nous dira qu’il fait tout son possible pour nous aider. Seulement voilà, il n’aura pas le désir de s’investir personnellement car en nous plaignant nous l’attaquons directement dans son système de valeur.
En second point n’oublions pas que nous dépensons notre énergie à nous plaindre et que cela nous met dans un état de tension encore plus soutenu. Si nous cherchons à communiquer avec ces agents et que nous cherchons vraiment à avancer alors il va falloir prendre sur soi.
Profitons plutôt de cette occasion qu’est la grève pour parler avec des gens qui sont dans le même cas que nous et nous verrons que nous pourrons passer facilement de bons moments avec des personnes qui partagent le même sentiment que le nous.
C’est souvent l’occasion de sociabiliser et de faire d’intéressantes rencontres, de parler à des gens que nous ne connaissions pas il y à 2 minutes. Le contact est plus facile que d’ordinaire car nous avons tous envie de vider notre sac. Cela vaut mieux que de passer nos nerf sur des agents SNCF qui de toute manière ne pourront rien faire pour nous.
Qui sait, nous pourrions qui plus est, rencontrer la femme ou l’homme de notre vie…
En conclusion
Quitte à ne pas savoir comment satisfaire nos besoins, nous cherchons des personnes qui pourraient ressentir la même sensation que nous face à eux.
C’est pour nous les 2 seules façons de nous débarrasser de ces sentiments insupportables. Si nous ne prenons pas de recul sur nos émotions nous finissons par laisser notre ego faire les choix et ainsi choisir la facilité au lieu de ce qui nous rend le plus service.
Avec un peu de prise sur soi et de prise de recul, nous pouvons tous améliorer notre propre situation ainsi que celle des autres. Cherchons à exprimer nos besoins au lieu d’essayer d’exprimer nos émotions sous la forme de plaintes.
Et puis au lieu de percevoir le négatif d’une situation, essayons au moins de voir si celle-ci ne pourrait pas nous apporter quelque chose de positif…
Invité- Invité
Re: Sérendipité
Je partage tout à fait ton point de vue, Mjôllnir, et je rajouterai que la plainte implique l'immobilisme, et comme j'ai horreur du gaspillage en toute chose, j'estime que toute expérience peut et doit servir à s'améliorer et a améliorer la vie de nos proches s'ils le souhaitent (pas question de donner des leçons, non plus, juste suggérer, conseiller si la personne en fait la demande, et donner l'exemple lorsqu'on a des enfants).
De ce que j'ai vu, les personnes qui se plaignent le plus souhaitent rarement faire bouger les choses, juste être entendues, confortées dans leur état (oui, état) de victimes.
L'action est essentielle, pas les maux (j'allais écrire les "mots", mais bon, là je cause je cause, donc bon...)
De ce que j'ai vu, les personnes qui se plaignent le plus souhaitent rarement faire bouger les choses, juste être entendues, confortées dans leur état (oui, état) de victimes.
L'action est essentielle, pas les maux (j'allais écrire les "mots", mais bon, là je cause je cause, donc bon...)
Invité- Invité
Re: Sérendipité
Oh combien ! Sans doute aussi la peur devant l'inconnu. Il est plus facile de gérer ce que l'on connait, même si la situation est ubuesque, que de prendre le risque de perdre la plupart de ses repères, de devoir réapprendre... Ainsi s’installent stase et nécrose.rain and tears a écrit:... De ce que j'ai vu, les personnes qui se plaignent le plus souhaitent rarement faire bouger les choses, juste être entendues, confortées dans leur état (oui, état) de victimes.
Invité- Invité
Re: Sérendipité
Mjöllnir a écrit:Oh combien ! Sans doute aussi la peur devant l'inconnu. Il est plus facile de gérer ce que l'on connait, même si la situation est ubuesque, que de prendre le risque de perdre la plupart de ses repères, de devoir réapprendre... Ainsi s’installent stase et nécrose.rain and tears a écrit:... De ce que j'ai vu, les personnes qui se plaignent le plus souhaitent rarement faire bouger les choses, juste être entendues, confortées dans leur état (oui, état) de victimes.
Résister à la délétère habitude, défaire ce que l'on a construit, penser le contraire de ce que l'on a affirmer... le travail d'une vie, probablement.
Invité- Invité
Re: Sérendipité
Les sons glacés aux lèvres mortes
Sont suspendus.
Dans les nuées, dans les cohortes
Ont disparu
Les années folles. Et l’angélus
Au clocher
Ne sonne plus. Les sons reclus
Ont décroché
L'espoir, la peine, les sourires
Et les vertus.
Tableau cynique où médire
Et pas perdus
Tracent si bas dans le silence
Les fourrés
Où se cachent comme en transe
Les années
A cœur perdu et l'enfance
Tôt révolue.
Et puis les mots et contingences
Hurluberlus
Peuplant les instants de partage
D'individus
Dont les accents d'aréopages
Bientôt chenus
Ne noient rien d'autre que la vie
Et les oublis
Fondus dans l'impossible des envies
Et un chablis
Bu seul au bord d'une table.
Le vide,
Les sens pendus à un retable
Ovide
Peint des mots, simulacres
D'existence
Dans le vent morbide et acre
Qui stance
Les hurlement des indécis.
Omises
Furent les envies. Noircies
Et grises
Les promesses : Grèves
De sable
Sous les pas perdus en rêves.
A table
Mangeons ce pain bis et sec
Cassant.
Résidu fané des prises de bec
Du temps.
Et dansons, âmes brisées
Poupées
Aux filaments irisés.
La rosée
Des larmes filant au loin
Eau rance
Dont la saveur au coin
Balance.
Nos mots ne sont rien
Qu'un désaveu.
Du temps, graine d'où vient
Le boute-feu
Qui nous entraine au délire
Impromptu
Cette bride qui de lire
Obtus
Nous rend : Foison de sens
Imbroglio
Saisons à nos dépends
et in-folio.
Nous ne sommes qu'images
Patchworks
Et puzzles aux bords sauvages
Orcs
Dans la Moria.
Sont suspendus.
Dans les nuées, dans les cohortes
Ont disparu
Les années folles. Et l’angélus
Au clocher
Ne sonne plus. Les sons reclus
Ont décroché
L'espoir, la peine, les sourires
Et les vertus.
Tableau cynique où médire
Et pas perdus
Tracent si bas dans le silence
Les fourrés
Où se cachent comme en transe
Les années
A cœur perdu et l'enfance
Tôt révolue.
Et puis les mots et contingences
Hurluberlus
Peuplant les instants de partage
D'individus
Dont les accents d'aréopages
Bientôt chenus
Ne noient rien d'autre que la vie
Et les oublis
Fondus dans l'impossible des envies
Et un chablis
Bu seul au bord d'une table.
Le vide,
Les sens pendus à un retable
Ovide
Peint des mots, simulacres
D'existence
Dans le vent morbide et acre
Qui stance
Les hurlement des indécis.
Omises
Furent les envies. Noircies
Et grises
Les promesses : Grèves
De sable
Sous les pas perdus en rêves.
A table
Mangeons ce pain bis et sec
Cassant.
Résidu fané des prises de bec
Du temps.
Et dansons, âmes brisées
Poupées
Aux filaments irisés.
La rosée
Des larmes filant au loin
Eau rance
Dont la saveur au coin
Balance.
Nos mots ne sont rien
Qu'un désaveu.
Du temps, graine d'où vient
Le boute-feu
Qui nous entraine au délire
Impromptu
Cette bride qui de lire
Obtus
Nous rend : Foison de sens
Imbroglio
Saisons à nos dépends
et in-folio.
Nous ne sommes qu'images
Patchworks
Et puzzles aux bords sauvages
Orcs
Dans la Moria.
Invité- Invité
Re: Sérendipité
A la fois émerveillé par la technique et le gigantisme, je vous propose de regarder une vidéo présentant la grue qui a mis en place, le 16 juillet, le toit de la salle de confinement du réacteur EPR de la centrale nucléaire de Flamanville.
Dernière édition par Mjöllnir le Mar 16 Juil 2013 - 17:27, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Sérendipité
Un laser pour éradiquer la malaria.
Nathan Myhrvold est un ancien employé de Microsoft. Il récupère des composants dans les déchets électroniques (PC, caméras, appareils photo numériques, etc.) et à mis au point ce système qui élimine les moustiques.
http://www.ted.com/talks/lang/fr/nathan_myhrvold_could_this_laser_zap_malaria.html
Et les labs où cette invention est développée : http://intellectualventureslab.com/
Nathan Myhrvold est un ancien employé de Microsoft. Il récupère des composants dans les déchets électroniques (PC, caméras, appareils photo numériques, etc.) et à mis au point ce système qui élimine les moustiques.
http://www.ted.com/talks/lang/fr/nathan_myhrvold_could_this_laser_zap_malaria.html
Et les labs où cette invention est développée : http://intellectualventureslab.com/
Invité- Invité
Re: Sérendipité
Hello Mjo :
Comme ton poème est beau et sensible , émouvant...
Profites bien de l' été !!!!
Je vais de mieux en mieux .......même bien .....après une période tourmentée émotionnellement...
Bises
Comme ton poème est beau et sensible , émouvant...
Profites bien de l' été !!!!
Je vais de mieux en mieux .......même bien .....après une période tourmentée émotionnellement...
Bises
Aerienne- Messages : 1063
Date d'inscription : 11/03/2012
Age : 66
Localisation : GOLFE JUAN
Re: Sérendipité
Pour mon zami.....
Lemniscate le papillon- Messages : 6348
Date d'inscription : 29/06/2012
Age : 55
Localisation : Gard
Re: Sérendipité
"Aujourd'hui, les gens savent le prix de tout
et ne connaissent la valeur de rien."
Oscar Wilde
et ne connaissent la valeur de rien."
Oscar Wilde
Re: Sérendipité
@ Aerienne
C'est toujours avec un petit pincement au cœur que je prends connaissance de l'impact des mots que je jette à la hâte sur une feuille de papier. Je n'ai rien trouvé de mieux pour partager quelques unes des vagues qui m'animent, ondes réflexives et non subies, constats bien plus que souffrances.
C'est un chemin pour moi, car je n'ai en substance que cette "porte" vers "l'extérieur" pour communiquer la sensibilité qui m'anime.
J'espère que la tourmente émotionnelle que tu as traversée ne te laisse pas trop pantelante.
Au plaisir de te croiser.
Bises
@ Lemniscate
Très belle image. Je crois qu'il n'était pas possible de mieux décrire ce que je ressens aujourd'hui. Une accroche qui existe entre deux êtres, indépendamment des éons qui les séparent, du silence qui les isole l'un de l'autre, et de l'affection qu'ils continuent à se porter sans plus aucun moyen de se le dire.
Tu as porté à mes yeux des vagues de larmes que je ne croyais plus pouvoir verser, et je t'en remercie. La poussière qui me constitue n'est point aussi sèche que je l'eusse auparavant crû.
A bientôt. Bises.
@ renarde20
C'est toujours avec un petit pincement au cœur que je prends connaissance de l'impact des mots que je jette à la hâte sur une feuille de papier. Je n'ai rien trouvé de mieux pour partager quelques unes des vagues qui m'animent, ondes réflexives et non subies, constats bien plus que souffrances.
C'est un chemin pour moi, car je n'ai en substance que cette "porte" vers "l'extérieur" pour communiquer la sensibilité qui m'anime.
J'espère que la tourmente émotionnelle que tu as traversée ne te laisse pas trop pantelante.
Au plaisir de te croiser.
Bises
@ Lemniscate
Très belle image. Je crois qu'il n'était pas possible de mieux décrire ce que je ressens aujourd'hui. Une accroche qui existe entre deux êtres, indépendamment des éons qui les séparent, du silence qui les isole l'un de l'autre, et de l'affection qu'ils continuent à se porter sans plus aucun moyen de se le dire.
Tu as porté à mes yeux des vagues de larmes que je ne croyais plus pouvoir verser, et je t'en remercie. La poussière qui me constitue n'est point aussi sèche que je l'eusse auparavant crû.
A bientôt. Bises.
@ renarde20
" Les misères de la vie enseignent l'art du silence. " Sénèque
Invité- Invité
Re: Sérendipité
LOUISE BOURGEOIS
Mon très cher Mjo
Au delà des mots, au delà des silences, quand l'absence n'est là que pour meubler le temps qui passe faisant pour certains croire à l'indifference, à l'éloignement de l'amitié, qui s'étiole .... pour nous, il n'en est rien !
Le lien qui nous relie est plus fort que toutes les convenances, contingeances. Il nous permet de savoir que quoiqu'il advienne sur le chemin de nos turpitudes interieures et exterieures .... tu es là, je suis là...
Tes larmes m'ont touché et la secheresse que tu crois être état de faits, je sais qu'il n'en est rien, car je sens bien que derriere la carapace se cache un être formidable, formidablement sensible...
A trés trés vite mon zami....
bizoussss
Mon très cher Mjo
Au delà des mots, au delà des silences, quand l'absence n'est là que pour meubler le temps qui passe faisant pour certains croire à l'indifference, à l'éloignement de l'amitié, qui s'étiole .... pour nous, il n'en est rien !
Le lien qui nous relie est plus fort que toutes les convenances, contingeances. Il nous permet de savoir que quoiqu'il advienne sur le chemin de nos turpitudes interieures et exterieures .... tu es là, je suis là...
Tes larmes m'ont touché et la secheresse que tu crois être état de faits, je sais qu'il n'en est rien, car je sens bien que derriere la carapace se cache un être formidable, formidablement sensible...
A trés trés vite mon zami....
bizoussss
Lemniscate le papillon- Messages : 6348
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Age : 55
Localisation : Gard
Re: Sérendipité
@ Lemniscate
Merci beaucoup pour ces mots. Bises
Tiens, au passage, la fabrication de fibres optiques et la pose de câbles sous-marins, ce qui constitue la grande part du réseau qui nous permet de partager si vite tant de choses tout autour du monde.
puis ce reportage (en anglais) : http://www.wired.com/wired/archive/4.12/ffglass_pr.html
Merci beaucoup pour ces mots. Bises
Tiens, au passage, la fabrication de fibres optiques et la pose de câbles sous-marins, ce qui constitue la grande part du réseau qui nous permet de partager si vite tant de choses tout autour du monde.
puis ce reportage (en anglais) : http://www.wired.com/wired/archive/4.12/ffglass_pr.html
Invité- Invité
Re: Sérendipité
Lire et comprendre, lire et apprendre, lire et confronter, lire et rêver, lire et débattre... Encore et toujours
http://www.redorbit.com/
http://phys.org/
http://www.sciencedaily.com/
http://www.treehugger.com/
http://www.redorbit.com/
http://phys.org/
http://www.sciencedaily.com/
http://www.treehugger.com/
Invité- Invité
Re: Sérendipité
Hello mon Ami,
Rassures-Toi sur l' impact de tes mots : j' ai bien compris cette grande sensibilité qui t' anime...
Au plaisir de te revoir, tu es toujours le bienvenu par chez moi....
J'ai pris le temps de l'introspection, de me chouchouter (soins institut) et du dialogue, de la relativisation et de l' affection des mes proches......
A bientôt, j' espère....
Bises
Rassures-Toi sur l' impact de tes mots : j' ai bien compris cette grande sensibilité qui t' anime...
Au plaisir de te revoir, tu es toujours le bienvenu par chez moi....
J'ai pris le temps de l'introspection, de me chouchouter (soins institut) et du dialogue, de la relativisation et de l' affection des mes proches......
A bientôt, j' espère....
Bises
Aerienne- Messages : 1063
Date d'inscription : 11/03/2012
Age : 66
Localisation : GOLFE JUAN
Re: Sérendipité
@ Aerienne
Merci pour tes mots. Je pense prendre du temps pour descendre un peu dans le sud, comme je le disais auparavant. Je ne manquerai pas de t'en faire part. Bises.
Merci pour tes mots. Je pense prendre du temps pour descendre un peu dans le sud, comme je le disais auparavant. Je ne manquerai pas de t'en faire part. Bises.
Invité- Invité
Re: Sérendipité
NOTRE POISON QUOTIDIEN
Une enquête de Marie-Monique Robin
Une coproduction d'Arte France et INA
France 2010, 113 Mn. - HD - Inédit
Une enquête de Marie-Monique Robin
Une coproduction d'Arte France et INA
France 2010, 113 Mn. - HD - Inédit
Au cours des 30 dernières années, le cancer, les maladies neurologiques (Parkinson et Alzheimer) ou auto-immunes, le diabète et les dysfonctionnements de la reproduction n’ont cessé de progresser. Comment expliquer cette inquiétante épidémie, qui frappe particulièrement les pays dits « développés » ? C’est à cette question que répond "Notre poison quotidien", fruit d’une enquête de deux ans en Amérique du Nord, en Asie et en Europe.
S’appuyant sur de nombreuses études scientifiques, mais aussi sur les témoignages de représentants des agences de règlementation – comme la Food and Drug Administration (FDA) américaine ou l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) –, le film montre que la cause principale de l’épidémie est d’origine environnementale : elle est due aux quelques 100 000 molécules chimiques qui ont envahi notre environnement, et principalement notre alimentation, depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale.
Cette grande enquête retrace le mode de production, de conditionnement et de consommation des aliments, depuis le champ du paysan (pesticides) jusqu’à notre assiette (additifs et plastiques alimentaires). Elle décortique le système d’évaluation et d’homologation des produits chimiques, à travers les exemples des pesticides, de l’aspartame et du Bisphénol A (BPA), et montre qu’il est totalement défaillant et inadapté. Elle raconte les pressions et les manipulations de l’industrie chimique pour maintenir sur le marché des produits hautement toxiques. Enfin et surtout, elle explore les pistes permettant de se protéger en soutenant ses mécanismes immunitaires par la nourriture, ainsi que le démontrent de nombreuses études scientifiques (décriées par l’industrie pharmaceutique).
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Pandoravirus : un chaînon manquant entre le monde viral et le monde cellulaire
Des chercheurs du laboratoire Information génomique et structurale (CNRS/Université Aix-Marseille), associés au laboratoire Biologie à Grande Échelle (CEA/Inserm/Université Grenoble Alpes), viennent de découvrir deux virus géants dont le nombre de gènes rivalise avec celui de certains microorganismes cellulaires eucaryotes (cellules à noyau). Ces deux virus d’un type totalement nouveau ont été baptisés « Pandoravirus », ce qui évoque à la fois leur forme en amphore et leur contenu génétique mystérieux.
Après Mimivirus, découvert il y a 10 ans, et plus récemment Megavirus chilensis, les chercheurs pensaient avoir touché la limite ultime du monde viral en termes de taille et de complexité génétique. Avec un diamètre proche du micron et un génome contenant plus de 1 100 gènes, ces virus géants qui infectent des amibes du genre Acanthamoeba empiétaient déjà largement sur le territoire que l’on pensait être réservé aux bactéries. A titre indicatif, des virus courants, tels que le virus de la grippe ou celui du SIDA, ne renferment qu’une dizaine de gènes.
Dans l’étude publiée dans la revue Science, les chercheurs annoncent la découverte de deux nouveaux virus géants : pandoravirus salinus, sur les côtes chiliennes ; et pandoravirus dulcis, dans une mare d’eau douce à Melbourne (Australie).
L’analyse détaillée de ces deux premiers Pandoravirus révèle qu’ils n’ont quasiment aucun point commun avec les virus géants précédemment caractérisés. De plus, seul un infime pourcentage (6%) des protéines codées par les 2 500 gènes de Pandoravirus salinus ressemble à des protéines déjà répertoriées dans les autres virus ou les organismes cellulaires. Avec un génome de cette taille, Pandoravirus salinus vient démontrer que la complexité des virus peut dépasser celle de certaines cellules eucaryotes. Autre singularité : les Pandoravirus n’ont aucun gène qui leur permettrait de fabriquer une protéine ressemblant à la protéine de capside, la brique de base des virus traditionnels.
Malgré toutes leurs propriétés originales, les Pandoravirus conservent les caractéristiques essentielles du monde viral : absence de ribosome, de production d’énergie et de division.
Pandoravirus salinus observé par microscopie électronique © IGS CNRS-AMU
Dans ce contexte de nouveauté absolue, l’analyse du protéome de Pandoravirus salinus a permis de montrer que les protéines qui le constituent sont bien celles prédites à partir de la séquence du génome du virus. Les Pandoravirus utilisent donc le code génétique universel, code commun à tous les organismes vivants sur notre planète.
Ce travail souligne à quel point notre connaissance de la biodiversité microscopique reste étonnamment partielle dès que l’on explore de nouveaux environnements. En effet, les Pandoravirus, jusqu’alors totalement inconnus, ne sont sans doute pas rares comme l’atteste la découverte simultanée de deux spécimens de cette nouvelle famille virale dans des sédiments localisés à 15 000 km de distance.
La découverte qui a été réalisée comble définitivement une discontinuité entre le monde viral et le monde cellulaire, discontinuité qui a été érigée en dogme depuis les fondements de la virologie moderne dans les années 1950. Elle suggère également que l’émergence de la vie cellulaire a pu s’accompagner d’une diversité beaucoup plus foisonnante de formes pré-cellulaires que celles envisagées classiquement, ce nouveau type de virus géant étant quasiment sans homologie avec les trois domaines du vivant reconnus : eucaryotes, eubactéries et archébactéries.
Dernière édition par Mjöllnir le Lun 22 Juil 2013 - 10:19, édité 2 fois
Invité- Invité
Re: Sérendipité
@ Ours
Pardon. J'ai oublié de te répondre.
Oui, je pense que c'est le travail de toute une vie. Ce n'est pas forcément de balayer toute notre ancienne forme de pensée et de nous remettre en permanence en cause, mais bien plus d'accepter l'impermanence, d'accepter que la vie puisse nous apporte des informations supplémentaires, informations qui nous font évoluer et donc changer de perspective. Accepter également que nous puissions, de par cette évolution, voir notre comportement de surface "changer".
Je crois que la plus grande des libertés que nous puissions nous accorder est de savoir parler de cela aux autres (et je dis bien parler et non se justifier). Rien n'est jamais figé, bien plus rémanent, rémanent comme peut l'être un flash de lumière dans la rétine. C'est cette rémanence, comme peut l'être un sentiment lié à l'expérience, qui peut "figer" dans le temps un comportement alors même que l'environnement a muté, implantant alors un décalage entre l’intérieur et l'extérieur de soi.
A bientôt.
Amitiés.
Pardon. J'ai oublié de te répondre.
Oui, je pense que c'est le travail de toute une vie. Ce n'est pas forcément de balayer toute notre ancienne forme de pensée et de nous remettre en permanence en cause, mais bien plus d'accepter l'impermanence, d'accepter que la vie puisse nous apporte des informations supplémentaires, informations qui nous font évoluer et donc changer de perspective. Accepter également que nous puissions, de par cette évolution, voir notre comportement de surface "changer".
Je crois que la plus grande des libertés que nous puissions nous accorder est de savoir parler de cela aux autres (et je dis bien parler et non se justifier). Rien n'est jamais figé, bien plus rémanent, rémanent comme peut l'être un flash de lumière dans la rétine. C'est cette rémanence, comme peut l'être un sentiment lié à l'expérience, qui peut "figer" dans le temps un comportement alors même que l'environnement a muté, implantant alors un décalage entre l’intérieur et l'extérieur de soi.
A bientôt.
Amitiés.
Invité- Invité
Re: Sérendipité
Le possible et l'acceptable - la science face à l'éthique
http://www.unesco.org/bpi/science/vf/content/press/franco/14.htm
------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Revue "Esprit" : http://www.esprit.presse.fr/
Revue mensuelle indépendante fondée en 1932 par Emmanuel Mounier, Esprit est une revue d'idées engagée dans son temps. Elle s'efforce d'illustrer une approche généraliste de notre présent, entre la culture médiatique et les études savantes. Généraliste et soucieuse de l'intérêt général, elle se consacre à décrypter les évolutions de la politique, de la société et de culture, en France et dans le monde.
Sous-titrée depuis sa fondation "revue internationale", Esprit s'est toujours intéressée à ce qui se passe hors de l'hexagone et a tissé de nombreux liens avec des réseaux intellectuels à l'étranger. Son travail n'est donc pas pris de court dans le contexte de mondialisation, qui exige de penser autrement les liens entre l'esprit européen, les valeurs occidentales et le reste du monde.
Chaque numéro est construit autour d'un dossier, suivi d'un choix varié d'articles ainsi que d'un "journal" consacré à des textes brefs, plus subjectifs, parfois polémiques. Un panorama de l'actualité éditoriale ("librairie") offre quelques repères dans l'abondance de livres et de revues de parution récente.
A distance de l'actualité immédiate, l'histoire d'une revue comme Esprit est rythmée par des événements successifs et des convictions. Pour saisir la continuité de ces engagements, un historique, disponible à partir du lien ci-contre, retrace les grandes séquences, les équipes et les grandes figures qui ont marqué son histoire.
------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Hans Jonas et l'éthique de la responsabilité (Bernard Sève)
http://lyc-sevres.ac-versailles.fr/p_jonas_pub.eth.resp.php
------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Éthique et numérique : utilisation raisonnée des technologies
http://streisand.trollab.org/fr.readwriteweb.com/2010/09/10/a-la-une/ethique-numrique-utilisation-raisonne-des-technologies/index.html
------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
La mondialisation technologique et sa dangerosité
http://www.ceras-projet.org/index.php?id=1275
http://www.unesco.org/bpi/science/vf/content/press/franco/14.htm
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Revue "Esprit" : http://www.esprit.presse.fr/
Revue mensuelle indépendante fondée en 1932 par Emmanuel Mounier, Esprit est une revue d'idées engagée dans son temps. Elle s'efforce d'illustrer une approche généraliste de notre présent, entre la culture médiatique et les études savantes. Généraliste et soucieuse de l'intérêt général, elle se consacre à décrypter les évolutions de la politique, de la société et de culture, en France et dans le monde.
Sous-titrée depuis sa fondation "revue internationale", Esprit s'est toujours intéressée à ce qui se passe hors de l'hexagone et a tissé de nombreux liens avec des réseaux intellectuels à l'étranger. Son travail n'est donc pas pris de court dans le contexte de mondialisation, qui exige de penser autrement les liens entre l'esprit européen, les valeurs occidentales et le reste du monde.
Chaque numéro est construit autour d'un dossier, suivi d'un choix varié d'articles ainsi que d'un "journal" consacré à des textes brefs, plus subjectifs, parfois polémiques. Un panorama de l'actualité éditoriale ("librairie") offre quelques repères dans l'abondance de livres et de revues de parution récente.
A distance de l'actualité immédiate, l'histoire d'une revue comme Esprit est rythmée par des événements successifs et des convictions. Pour saisir la continuité de ces engagements, un historique, disponible à partir du lien ci-contre, retrace les grandes séquences, les équipes et les grandes figures qui ont marqué son histoire.
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Hans Jonas et l'éthique de la responsabilité (Bernard Sève)
http://lyc-sevres.ac-versailles.fr/p_jonas_pub.eth.resp.php
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Éthique et numérique : utilisation raisonnée des technologies
http://streisand.trollab.org/fr.readwriteweb.com/2010/09/10/a-la-une/ethique-numrique-utilisation-raisonne-des-technologies/index.html
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La mondialisation technologique et sa dangerosité
http://www.ceras-projet.org/index.php?id=1275
Invité- Invité
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Re: Sérendipité
Mjo
Je t embrasse
Je t embrasse
Aerienne- Messages : 1063
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Re: Sérendipité
Merci Aerienne. A bientôt.
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Invité- Invité
Re: Sérendipité
Ryokan a écrit:J’habite une forêt profonde
Les glycines poussent chaque année un peu plus
Nulle préoccupation mondaine ne m’atteint
Parfois un bûcheron chante
Je recouds ma robe de moine au soleil
Je lis des poèmes à la lumière de la lune
Je voudrais dire aux hommes
Que pour être heureux peu de choses sont nécessaires.
Les quatre saisons et les oiseaux vivent en harmonie
Continuellement s’entend le bruit de la source froide
Je dis à ceux qui peuvent oublier leur fardeau
Venez errer librement au sommet des montagnes émeraudes.
Quand on a abandonné le désir, tout est bien
Quand le désir est là, dix mille choses ne peuvent le satisfaire
Quelques légumes nourrissent
Une robe de moine est suffisante pour vêtir le corps
Je me promène seul au milieu des cerfs
Je chante avec les enfants du village
Je lave mes oreilles dans l’eau qui coule au pied des rochers,
Je contemple la beauté des pins au sommet de la montagne.
Vivre en harmonie avec le vent et la clarté de la lune
Si je rencontre des enfants, je joue à la balle
M’abandonnant au plaisir, je compose des poèmes
Un jour un homme demandera :
“Où est donc le moine zen
absorbé au point de paraître idiot”.
Ma vie, à quoi ressemble-t-elle ?
A une barque sans attache au fil de l’eau.
Depuis que j’ai quitté mon foyer
Je laisse mes traces aux nuages et à la brume
Parfois je me mêle aux pêcheurs et aux bûcherons
D’autrefois je joue avec les enfants
Comment pourrais-je vouloir vivre avec les rois et les Seigneurs ?
Je ne souhaite pas non plus devenir un dieu ou un Saint
Je demeure là où je suis
Pourquoi voudrais-je être sur le Mont Song ?
M’abandonnant au mouvement de chaque jour,
je finirai ma vie en jouant paisiblement.
Je suis le vieux moine du ciel de l’Ouest
Effaçant ses traces sur le Mont Kagami
Il ne compte pas les années, combien de robes a-t-il usé ?
Elles sont devenues comme de la fumée ou de la brume
Seule lui reste une canne de glycine
Il se promène au bord de l’eau dans la vallée en récitant des poèmes
Pratiquant la méditation, il contemple les nuages blancs autour des sommets
Quelle tristesse, ceux qui recherchent les honneurs ou la fortune dans ce monde flottant
Ils errent toute leur vie dans le vent et la poussière.
La grande voie n’a pas de chemin
Je ne sais où se trouve la paix du coeur
On considère la vacuité ou l’existence comme des buts
Quelle différence entre un homme ordinaire et un éveillé
Si l’on s’attache au monde, poursuivant son ombre
L’ombre s’éloigne toujours plus
Si l’on chasse le faux et recherche le vrai
Le vrai devient cicatrice
Comprend cela par expérience et profondément
Si tu tombes même d’un cheveu dans le mental,
Tu t’éloigneras de la vérité d’une distance de mille univers.
Ryokan (Ryo : bon ; Kan : magnanime) est le plus populaire, au Japon, des maîtres Zen, une sorte de St François d’Assise de ce pays.
Il vécut au 18e siècle, au milieu des décadences de la société de son époque. Nourri à la Source taoïste (Lao-tseu et Tchouang-tseu),
grand admirateur de Han Chan, il vagabonda dans la contemplation des beautés de la Nature, refusant tous les honneurs et les distinctions – surtout religieuses. Il laissa 2 800 poèmes calligraphiés qui sont de pures merveilles.
Il y a deux traductions aisément disponibles en français :
“Ryokan, moine errant et poète” de Hervé Collet et Cheng Wing Fun (éd. Albin Michel),
et “Ryokan, le chemin du Vide” présenté par Erik Sablé aux éditions Dervy.
Invité- Invité
Re: Sérendipité
s'extasier sur la technologie EPR,
(sans sérendipité sur ce qui continue de se passer au Japon ces derniers mois)
du marketing sauvage de Bill Gates, fortune construite banalement
(en bonne partie sur les inventions des autres et le non respect des règles commerciales)
et enfin d'un type qui parle du palu en Afrique
(en disant que le pb d'Haiti a été reglé par le fric des américains)
...
perso ça me ferait plus sérendiper à "commande groupée de sacs vomitifs"
ou à la coupe afro (dite de Milo) parce que oui, les bras m'en tombent...
sinon notre pour notre poison quotidien c'est toujours sympa de faire une piqûre de rappel,
ça pourrait évoquer par exple les évolutions récentes des problématiques d'épuration de l'eau,
et ce dernier texte Zen a quelque chose de tout à fait touchant,
histoire de finir sur quelques impressions moins négatives^^"
(sans sérendipité sur ce qui continue de se passer au Japon ces derniers mois)
du marketing sauvage de Bill Gates, fortune construite banalement
(en bonne partie sur les inventions des autres et le non respect des règles commerciales)
et enfin d'un type qui parle du palu en Afrique
(en disant que le pb d'Haiti a été reglé par le fric des américains)
...
perso ça me ferait plus sérendiper à "commande groupée de sacs vomitifs"
ou à la coupe afro (dite de Milo) parce que oui, les bras m'en tombent...
sinon notre pour notre poison quotidien c'est toujours sympa de faire une piqûre de rappel,
ça pourrait évoquer par exple les évolutions récentes des problématiques d'épuration de l'eau,
et ce dernier texte Zen a quelque chose de tout à fait touchant,
histoire de finir sur quelques impressions moins négatives^^"
Free- Messages : 1257
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Localisation : Tardis.XLII
Re: Sérendipité
Bonjour Free42.
Si tu relis mon post, tu verras que c'est la grue qui m'intéresse et non pas de réacteur nucléaire
En ce qui concerne la recherche sur les moyens de lutter contre les moutiques comme vecteur de maladie, l'idée m'a semblée originale et décalée, et je ne suis en rien choqué que des moyens financiersservent, d'où qu'ils viennent, à participer à des découvertes utiles.
De mon coté, je ne suis pas friand de ceux qui passent le temps à vomir sur leurs congénères en restant assis sur le bord de la route et en regardant les choses se faire : Il n'y a pas d'pmelette sans casser d'oeufs.
Devrais-je te rappeler que tout ce qui nous entoure est naturel ? Nous sommes issus de la nature et participons à son évolution. Tout ce que nous "inventons", ou plus exactement découvrons, existait déjà potentiellement. Nous l'assemblons seulement.
Si cet assemblage est nocif pour l'homme, c'est que l'homme finira par disparaitre. Ce ne sera pas la première disparition d'espèce sur cette planète. Et cela n'aura sans doute aucune incidence sur l'Univers.
Je n'aime pas l'anthropocentrisme et la prétention à détenir l'ultime vérité...
Bonne journée et un conseil : Ecoutes Jacques Fradin.
Si tu relis mon post, tu verras que c'est la grue qui m'intéresse et non pas de réacteur nucléaire
En ce qui concerne la recherche sur les moyens de lutter contre les moutiques comme vecteur de maladie, l'idée m'a semblée originale et décalée, et je ne suis en rien choqué que des moyens financiersservent, d'où qu'ils viennent, à participer à des découvertes utiles.
De mon coté, je ne suis pas friand de ceux qui passent le temps à vomir sur leurs congénères en restant assis sur le bord de la route et en regardant les choses se faire : Il n'y a pas d'pmelette sans casser d'oeufs.
Devrais-je te rappeler que tout ce qui nous entoure est naturel ? Nous sommes issus de la nature et participons à son évolution. Tout ce que nous "inventons", ou plus exactement découvrons, existait déjà potentiellement. Nous l'assemblons seulement.
Si cet assemblage est nocif pour l'homme, c'est que l'homme finira par disparaitre. Ce ne sera pas la première disparition d'espèce sur cette planète. Et cela n'aura sans doute aucune incidence sur l'Univers.
Je n'aime pas l'anthropocentrisme et la prétention à détenir l'ultime vérité...
Bonne journée et un conseil : Ecoutes Jacques Fradin.
Invité- Invité
Re: Sérendipité
il y a pleins d'autres grues et joujoux, c'est l'accumulation sans nuances d'éléments nocifs au milieu d'éléments intéressants, qui m'a fait réagir; pris seul, un commentaire sur une grue, ma fois, ça me fait de belles jambes^^Si tu relis mon post, tu verras que c'est la grue qui m'intéresse et non pas de réacteur nucléaire
moi non plus, et je te rejoins sur la participation; sur la provenance, par contre, rien n'empêche de faire preuve d'un minimum de vigilance et de trouver le fait qu'en soi, des fonds soient issus de pratiques financières malhonnêtes portant sur des dizaines milliards (et partiellement mais concrètement condamnées en Europe) est particulièrement choquant.je ne suis en rien choqué que des moyens financiers servent, d'où qu'ils viennent, à participer à des découvertes utiles.
. Veillant à ne pas faire l'apologie passive des pompiers pyromanes (mais on se fait tous avoir de temps à autre, hein), je ne m'extasie guère plus sur l'invention verbale de "Voyage au bout de la nuit" sans sentir l'utilité d'apporter une nuance, une précision, sur le contexte, VOMITIF, lui.
ne passant pas tout mon temps à vomir (ça serait vidant à force), mais pour avoir quelques (insuffisantes, certes) années agit ici et là (que ce soit dans les actions alternatives ou au sein de l'industrie des réseaux télécoms), il me semble naturel d'informer d'un contexte, sur ce qui est l'issue (du moins en partie non négligeable) d'injustices et de vols notoires. Ce sont des faits, ceux-ci sont têtus - un peu comme moi.De mon coté, je ne suis pas friand de ceux qui passent le temps à vomir sur leurs congénères en restant assis sur le bord de la route et en regardant les choses se faire
S'il y a des sonneurs d'alerte, et des gens qui prennent la peine de les relayer (aussi avec le ton et les mots qu'ils sont libres de choisir), c'est que ce n'est pas exclusivement destiné pour les chiens.Si cet assemblage est nocif pour l'homme, c'est que l'homme finira par disparaitre.
On peut penser à l'amiante, au routes de Frances radio-actives, aux plombages, au mercure, tout autant qu'à Snowden et consorts...
je n'aime pas les insinuations à deux balles, le mépris et le cynisme qui suintent un fiel injustifié, et je ris face à la Mort et aux grands vikings à grosses haches ;-)Je n'aime pas l'anthropocentrisme et la prétention à détenir l'ultime vérité...
"confronté à la roche, le ruisseau l'emporte toujours, non par la force, mais par la persévérance"
http://www.arte.tv/guide/fr/045293-000/chine-les-enfants-perdus-de-la-pollution?autoplay=1
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Re: Sérendipité
Ayant rapport aux réflexions que tu présentes et relatives aux abus financiers (entre autres), j'ose supposer que tu n'as pas pris connaissance de tous les posts que j'ai pu poser de droite et de gauche durant ces deux dernières années.
Pour ma part, j'essaie, au possible, de ne pas me faire une image hâtive d'une personne au travers de quelques lignes posées dans un période de temps restreinte, n'ayant d'autre part aucune idée de ce qui peut inciter l'auteur à le faire.
Commencer une relation épistolaire par des critiques, et cela au vu et su de tous me semble plus être orienté vers une recherche d'attention, ornée de conflit sous-jecent, recherche de reconnaissance (je ne crois pas être venu où que ce soit ici remettre tes propos en cause, alors ne t'étonnes pas, désormais, que j'adopte ta manière de faire).
Pour moi, un des symboles criants de la stérilité de pensée est de s'arrêter à l'apparence et de transformer le discours en vindicte. Je ne suis pas intéressé.
Bonne route.
Pour ma part, j'essaie, au possible, de ne pas me faire une image hâtive d'une personne au travers de quelques lignes posées dans un période de temps restreinte, n'ayant d'autre part aucune idée de ce qui peut inciter l'auteur à le faire.
Commencer une relation épistolaire par des critiques, et cela au vu et su de tous me semble plus être orienté vers une recherche d'attention, ornée de conflit sous-jecent, recherche de reconnaissance (je ne crois pas être venu où que ce soit ici remettre tes propos en cause, alors ne t'étonnes pas, désormais, que j'adopte ta manière de faire).
Pour moi, un des symboles criants de la stérilité de pensée est de s'arrêter à l'apparence et de transformer le discours en vindicte. Je ne suis pas intéressé.
Bonne route.
Invité- Invité
Re: Sérendipité
en effet, je ne commentais que la dernière série de tes derniers posts sur ce topic,Mjöllnir a écrit:j'ose supposer que tu n'as pas pris connaissance de tous les posts que j'ai pu poser de droite et de gauche durant ces deux dernières années.
et ne croise presque jamais tes écrits (on ne doit pas fréquenter beaucoup de topics en commun^^)
mes critiques ne portaient pas du tout sur toi, mais sur les documents et sur les faits; désolé si je t'ai donné l'impression de critiquer ta personne, telle n'était pas mon intention, et s'il y a des écrits de ma part que tu juges aller par trop en ce sens, envoies moi un mp pour me les signaler, que je les retire/modifie !Commencer une relation épistolaire par des critiques, et cela au vu et su de tous
(ceci dit, il est vrai que ce que les gens pensent de moi, je m'en tape, I am wut I am & zats all^^)
mon échange commence par une série de points factuels, et aussi d'impressions positives,
tout un chacun est libre de réagir au positif, et/ou au négatif en toutes choses;
intéressant que tu aies commencé ta relation épistolaire avec moi en oubliant d'emblée le positif
(ah et merci pour Fradin, mais les cognitivistes capitaliseurs je m'en suis tapé il y a une vingtaine d'années,
cela ne m'a pas trop donné envie de remettre le couvert jusqu'ici, never say never though^^)
je ne t'en voudrai pour autant pas du tout de me rendre la monnaie de ma pièce ici ou là,Bonne route
ou si tu crois au contraire que m'ignorer est plus efficace, cela me va très bien aussi !
Bonne route à toi, et sans rancune aucune de ma part^^
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Re: Sérendipité
Maintenant que tu as dit ce que tu pensais, je pense que tu peux reprendre tes activités et moi les miennes
Invité- Invité
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