Sérendipité
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Re: Sérendipité
@ Lemniscate
Pour prendre une image... voilà comment je vois la vie. Nous naissons derrière une vitre dépolie et toute notre existence se passe à la polir afin de s'approcher de la réalité...
Pour prendre une image... voilà comment je vois la vie. Nous naissons derrière une vitre dépolie et toute notre existence se passe à la polir afin de s'approcher de la réalité...
Invité- Invité
Re: Sérendipité
renarde20 a écrit:Vous m'accorderez bien le droit à un peu de sécurité après des sauts dans le vide éprouvants.
Savoir doser et ne pas se faire violence sans cesse, c'est aussi se ménager et se respecter. Un sacré travail en soi me concernant.
hello renarde20
Loin de se faire violence je préfère parler de mon coté de lâcher-prise (encore un fois je semble rabâcher, et pourtant...). Je pense que je me préserve et que je me respecte en faisant en sorte de considérer ce qui est de mon ressort de ce qui ne l'est pas. Ainsi, faire la part des choses entre ce que les faits extérieurs rappellent de mon vécu et mon vécu lui-même me semble être la première chose à réaliser. Ainsi, je me permet de commencer à comprendre que le même fait n'appelle pas la même réaction chez l'autre car sa grille de lecture n'est pas la même que la mienne. Et cela me décharge du fait de devoir me justifier à son égard, ou même de lui tendre un "outil" dont il ne peut se servir.
Bises
Invité- Invité
Re: Sérendipité
Salut Ours
C'est un grand plaisir que de te voir ici !
Effectivement, j'ai aussi plaisir à lire ce qui rassemble plus ce que ce qui divise. Et j'essaye d'aller chercher aux sources de la psychologie, de la sociologie et du langage les déterminants principaux qui le permettent, loin des manipulations conscientes ou inconscientes dues aux divergences (mot pris ici comme un écartement) entre les civilisations et les cultures religieuses.
Je lie profondément en mon esprit la sémantique et la sémiotique, la première constituant en quelque sorte la toile et la trame d'un tableau, la seconde représentant les différentes couleurs y étant apposées.
C'est un grand plaisir que de te voir ici !
Effectivement, j'ai aussi plaisir à lire ce qui rassemble plus ce que ce qui divise. Et j'essaye d'aller chercher aux sources de la psychologie, de la sociologie et du langage les déterminants principaux qui le permettent, loin des manipulations conscientes ou inconscientes dues aux divergences (mot pris ici comme un écartement) entre les civilisations et les cultures religieuses.
Je lie profondément en mon esprit la sémantique et la sémiotique, la première constituant en quelque sorte la toile et la trame d'un tableau, la seconde représentant les différentes couleurs y étant apposées.
Invité- Invité
Re: Sérendipité
@ renarde20
Il se trouvera dans le partage cet outil en ce cas, parce que chaque partage à mes yeux est en lui-même une recherche de cohérence dans l'instant renouvelé.
Tu vois, bien au contraire de se perdre ou diluer, je pense que le lâcher prise ne se fait pas en soi, mais est destiné à alléger ce qui vient vers soi. C'est un moyen d'amortir les chocs dus à la prise de conscience de sa propre finitude. Je ressens ce lâcher prise comme une économie d'énergie auparavant dispersée vers le dehors et à présent orientée vers le support de ma propre évolution.
Il se trouvera dans le partage cet outil en ce cas, parce que chaque partage à mes yeux est en lui-même une recherche de cohérence dans l'instant renouvelé.
Tu vois, bien au contraire de se perdre ou diluer, je pense que le lâcher prise ne se fait pas en soi, mais est destiné à alléger ce qui vient vers soi. C'est un moyen d'amortir les chocs dus à la prise de conscience de sa propre finitude. Je ressens ce lâcher prise comme une économie d'énergie auparavant dispersée vers le dehors et à présent orientée vers le support de ma propre évolution.
Invité- Invité
Re: Sérendipité
Coucou Mjo
Après un we ensoleillé, riche avec mes ami (e) zebre -plage, pic nic, diskits, échanges, partages et rire -reprise du boulot à l' aurore ce matin....
Ton post sur le lâcher prise me ''parle beaucoup" car, depuis le début de l'année , je suis en plein lâcher prise....
A la conférence de l' adulte surdoué , la psy a précisé "que l' hyper clairvoyance pouvait ê tre un frein au lâcher prise'' et, je le pense.....Pour moi, cela correspond aussi à une acceptation de ses limites , du respect du libre arbitre de l' Autre, d' une relativisation, d' un regain d' énergie, de résilience. .....de confiance dans la vie..
Je te souhaite une bonne semaine et t' envoie des ensoleillées et amicales..
Bises
Après un we ensoleillé, riche avec mes ami (e) zebre -plage, pic nic, diskits, échanges, partages et rire -reprise du boulot à l' aurore ce matin....
Ton post sur le lâcher prise me ''parle beaucoup" car, depuis le début de l'année , je suis en plein lâcher prise....
A la conférence de l' adulte surdoué , la psy a précisé "que l' hyper clairvoyance pouvait ê tre un frein au lâcher prise'' et, je le pense.....Pour moi, cela correspond aussi à une acceptation de ses limites , du respect du libre arbitre de l' Autre, d' une relativisation, d' un regain d' énergie, de résilience. .....de confiance dans la vie..
Je te souhaite une bonne semaine et t' envoie des ensoleillées et amicales..
Bises
Aerienne- Messages : 1063
Date d'inscription : 11/03/2012
Age : 66
Localisation : GOLFE JUAN
Re: Sérendipité
Salut Aerienne:)
Hyperconscient ... ma psychologue m'a targué très souvent de l'être.
Ce terme porte lui-même son propre ferment de dissension, à ce que j'en ressent. Il frise l'autodestruction et devient même, par instant, un voile qui "transforme" cette image de la réalité après laquelle nous courrons.
Pour dire cela autrement, nous "voyons", pressentons, analysons les facteurs qui entrent en compte à la fois dans la situation à laquelle nous sommes positionnés, mais également les potentialités (au seuil de la conscience) qui peuvent influer à la fois sur l'écosystème qui nous entoure dans l'immédiateté, mais aussi l'interaction de ce dernier avec " l'édifice " plus grand qui l'englobe.
Pour prendre une image, le temps parait être à la fois une dimension de notre réflexion mais également un multiplicateur IMMÉDIAT de probabilité.
Cette espèce de prescience, qui ressemble à l'ombre que l'on croit parfois percevoir du coin de l’œil, nous laisse à la fois dans le doute de la validité de l'aperçu en même temps que celui de la réalité de notre capacité à le percevoir.
J'ai l'impression que cette "capacité" à projeter les probables dans la matrice des possibles (cette dernière étant strictement ontologique) nous déchire quelque peu, laissant apparaitre par émergence l'envie de contrôle qui semble être en ces instants la seule voie "raisonnable" permettant de garder (ou de préserver ?) un "équilibre" interne.
La multiplication infinie des chemins entrevus délite par là-même le pourcentage de probabilité d'existence de chacunes des voies plus haut "calculées", nous plaçant parfois dans une stase (procrastination ?) allant à contre sens même de ce désir de contrôle qui est une des bases (semble-t-il) de notre constitution.
Il me semble alors, belle contradiction n'est-il point, que cette hyperconscience est en elle même son pire ennemi, et que le paradigme consiste alors (dans le chemin de reconstruction), à envisager notre action interne comme ternaire à minima, en lieu et place de voir chaque décision comme binaire.
Pour affiner cette perception, j'en arrive à penser que l'hyperconscience, arrivant à son terme d'action, se devrait d'être prise comme l’acceptation de notre finitude, ou encore comme étant une résurgence d'un traitement effectué en dehors de nous. Si tel est le cas, cette réflexion tendrait à faire comprendre que nous sommes un réceptacle d''informations de plus haut niveau, informations dans lesquelles nous devrions faire un choix conscient, ne tenant en compte que de la possibilité d'action DANS L'INSTANT et strictement dans la possibilité FINIE que nous concède notre existence matérielle (ce dernier terme ne devant pas être pris au sens occidental).
Ainsi, cette pacification tend à l'amélioration ce que l'on appelle l'estime de soi (qui tend, contrairement à ce que l'on suppose en surface, bien plus à l'acceptation de soi au travers d'actions réduites donc plus facilement réalisables qu'a viser à des dépassements, lesquels, en échouant, diminuent, par là-même, cette estime).
L'autre écart sous-jacent auquel nous nous trouvons inconsciemment confrontés à ce sujet est l'aspect sociétal et aristotélicien que nous oppose notre civilisation : La performance individuelle comme révélateur d'une différence existentielle là où le nivellement par l'éducation, la consommation et la stratification des fonctions nous place de manière insidieuse. Cette "opposition" doucereuse et entêtante, à la lisière de notre perception du moment, sert d'amplificateur au "mal-être" précédemment décrit au travers de notre perception de l'immensité des possibles, ouvrant au dessin mental de la difficulté à faire "bouger" le gigantesque édifice dans lequel nous errons.
Ainsi, il me semble que la confrontation entre le dessein que nous nous fixons et le dessin que nous imaginons donne lieu à tension, parfois extrême. Et que l'hyperconscience poussée à son terme se doit de prendre cette opposition en compte pour parvenir à son aboutissement : L'acceptation de notre finitude et de nos possibilités limitées, réorientant ainsi nos capacités, et la "force" y étant associée, vers les possibles à notre portée.
Hyperconscient ... ma psychologue m'a targué très souvent de l'être.
Ce terme porte lui-même son propre ferment de dissension, à ce que j'en ressent. Il frise l'autodestruction et devient même, par instant, un voile qui "transforme" cette image de la réalité après laquelle nous courrons.
Pour dire cela autrement, nous "voyons", pressentons, analysons les facteurs qui entrent en compte à la fois dans la situation à laquelle nous sommes positionnés, mais également les potentialités (au seuil de la conscience) qui peuvent influer à la fois sur l'écosystème qui nous entoure dans l'immédiateté, mais aussi l'interaction de ce dernier avec " l'édifice " plus grand qui l'englobe.
Pour prendre une image, le temps parait être à la fois une dimension de notre réflexion mais également un multiplicateur IMMÉDIAT de probabilité.
Cette espèce de prescience, qui ressemble à l'ombre que l'on croit parfois percevoir du coin de l’œil, nous laisse à la fois dans le doute de la validité de l'aperçu en même temps que celui de la réalité de notre capacité à le percevoir.
J'ai l'impression que cette "capacité" à projeter les probables dans la matrice des possibles (cette dernière étant strictement ontologique) nous déchire quelque peu, laissant apparaitre par émergence l'envie de contrôle qui semble être en ces instants la seule voie "raisonnable" permettant de garder (ou de préserver ?) un "équilibre" interne.
La multiplication infinie des chemins entrevus délite par là-même le pourcentage de probabilité d'existence de chacunes des voies plus haut "calculées", nous plaçant parfois dans une stase (procrastination ?) allant à contre sens même de ce désir de contrôle qui est une des bases (semble-t-il) de notre constitution.
Il me semble alors, belle contradiction n'est-il point, que cette hyperconscience est en elle même son pire ennemi, et que le paradigme consiste alors (dans le chemin de reconstruction), à envisager notre action interne comme ternaire à minima, en lieu et place de voir chaque décision comme binaire.
Pour affiner cette perception, j'en arrive à penser que l'hyperconscience, arrivant à son terme d'action, se devrait d'être prise comme l’acceptation de notre finitude, ou encore comme étant une résurgence d'un traitement effectué en dehors de nous. Si tel est le cas, cette réflexion tendrait à faire comprendre que nous sommes un réceptacle d''informations de plus haut niveau, informations dans lesquelles nous devrions faire un choix conscient, ne tenant en compte que de la possibilité d'action DANS L'INSTANT et strictement dans la possibilité FINIE que nous concède notre existence matérielle (ce dernier terme ne devant pas être pris au sens occidental).
Ainsi, cette pacification tend à l'amélioration ce que l'on appelle l'estime de soi (qui tend, contrairement à ce que l'on suppose en surface, bien plus à l'acceptation de soi au travers d'actions réduites donc plus facilement réalisables qu'a viser à des dépassements, lesquels, en échouant, diminuent, par là-même, cette estime).
L'autre écart sous-jacent auquel nous nous trouvons inconsciemment confrontés à ce sujet est l'aspect sociétal et aristotélicien que nous oppose notre civilisation : La performance individuelle comme révélateur d'une différence existentielle là où le nivellement par l'éducation, la consommation et la stratification des fonctions nous place de manière insidieuse. Cette "opposition" doucereuse et entêtante, à la lisière de notre perception du moment, sert d'amplificateur au "mal-être" précédemment décrit au travers de notre perception de l'immensité des possibles, ouvrant au dessin mental de la difficulté à faire "bouger" le gigantesque édifice dans lequel nous errons.
Ainsi, il me semble que la confrontation entre le dessein que nous nous fixons et le dessin que nous imaginons donne lieu à tension, parfois extrême. Et que l'hyperconscience poussée à son terme se doit de prendre cette opposition en compte pour parvenir à son aboutissement : L'acceptation de notre finitude et de nos possibilités limitées, réorientant ainsi nos capacités, et la "force" y étant associée, vers les possibles à notre portée.
Dernière édition par Mjöllnir le Mar 16 Avr 2013 - 14:13, édité 3 fois
Invité- Invité
Re: Sérendipité
Que voulons-nous dire quand nous prononçons le mot «Je» ? La pensée peut-elle naître de la matière inanimée ? Cette question qui hante scientifiques et philosophes depuis des décennies n'est pas près de disparaître. Bien au contraire, elle s'impose à nous de plus en plus fréquemment à mesure que nous assistons aux progrès de la science. Ces progrès qui forcent les chercheurs à traquer l'émergence de la conscience jusque dans les molécules de matière. Douglas Hofstadter, renouant avec le fil conducteur de «Gödel, Escher, Bach», propose d'utiliser le concept de «boucle étrange». Les boucles étranges ont cette particularité d'exister à deux niveaux différents. Ainsi, en mathématiques, un énoncé comme «Je ne peux être prouvé» est une assertion qui, en toute logique, devrait pouvoir être démontrée ou réfutée. Mais c'est aussi une affirmation à propos de cette même assertion, rendant impossible toute démonstration.
Invité- Invité
Re: Sérendipité
Le sentiment que tes mots et ces images, traduisent exactement ce que je ressens, perçois, depuis toujours sans réussir à l'expliquer ...
Re: Sérendipité
Ils sont 23, marchant de l'extrême aval vers l'extrême amont pour y comprendre l'origine des vents. Ils sont la Horde du Contrevent, la 34ème ... après 33 échecs. Leur enfance n'a été qu'un apprentissage de cette lutte contre les vents avec l'espoir de faire partie de cette horde mythique. Pour beaucoup, leurs parents les ont abandonnés et sont partis dans les hordes précédentes, de père en fils ou de mère en fille, une tradition, presque une concurrence.
Les vents balaient la surface de la terre ou plutôt la raclent, impitoyable et indomptable, le vent dicte ses règles. Et devant lui on baisse la tête, on plie les genoux, on pleure et on hurle ! Alors que la plupart des peuples de cette terre ont choisi d'utiliser le vent et ont construit des machines pour se déplacer, une poignée de fous ont choisi le contre à pied. Mais jamais personne n'a dépassé la barrière montagneuse de Norska, où les vents sont simplement une folie ...
30 ans de contre ... Tout ça pour quoi ? Caracole le troubadour raconte "des histoires d'éléphants en fuite, hauts comme pas imaginable, battant l'air de leurs oreilles, d'outres géantes en peau de ciel percées par des archers, des histoires de hordes de péteurs imbus d'eux-mêmes qui avançaient et lâchaient des gaz, des oiseaux par flopées, poursuivant à tire-d'aile le soleil et qui généreraient les souffles... Des histoires de dieux agitant un éventail, de dieux baillant ou sifflant un air, secouant leurs draps, mettant des gifles à leurs enfants... Des dieux dont la parole inarticulée se déversait indéfiniment vers l'aval sans pouvoir en comprendre le moindre souffle ..."
"Il n'y a pas d'Extrême-Amont" auraient même dit les anciens ... Première pensée dès qu'on entame la lecture, évidemment ! mais soyons motivés ! tant qu'à croire qu'il existe autant que ce soit le trou du cul du monde !
Mais quand on donne sa vie, peut-on s'arrêter devant l'impossible, paradoxalement en a-t-on la force et si le véritable héroisme, ce serait d'accepter la honte de survivre comme le dit Matsukaze.
Dans cette Horde, il y a Golgoth, le traceur, incassable la tête haute quand les chênes plient, cruel mais qui ne triche pas, Arval l'éclaireur l'animal de la bande, tout à l'instinct, Erg le protecteur, seul face à lui-même, il y a aussi Caracole le poète, le fou, l'imprévisible qui donne la force, aux autres, de continuer ou se la donne, à lui-même, pour survivre, Oroshi la théoricienne des vents, la lectrice des flux et des reflux et Pietro, le prince, le seul qui pourra tempérer Golgoth, le suivra-t-il jusqu'au bout ? Iront ils jusqu'au bout d'eux-mêmes ? que restera-t-il de cette horde ? simplement le témoignage de Sov le scribe pour que la 35ème ne fasse pas les mêmes erreurs et, enfin, parvienne à l'extême amont.
Ce livre est un incontournable, une bombe !
Invité- Invité
Re: Sérendipité
Echo intéressant à un post du blog de C. André, intitulé "On ne peut pas mettre le vent en cage" et qui finit par cette phrase
"Alors, comment devenir meuniers ou marins de nous-mêmes ?"
Et sur un plan plus humoristique, comment combattre les vents tempêtueux ?
"Alors, comment devenir meuniers ou marins de nous-mêmes ?"
Et sur un plan plus humoristique, comment combattre les vents tempêtueux ?
Re: Sérendipité
Coucou Mjo, mon ami
Ta réponse à mon post sur l' hyper conscient exprime ce que je ressens intuitivement sans savoir l'exprimer- tu m' éclaires en verbalisant....
Merci et gros bisous
Ta réponse à mon post sur l' hyper conscient exprime ce que je ressens intuitivement sans savoir l'exprimer- tu m' éclaires en verbalisant....
Merci et gros bisous
Aerienne- Messages : 1063
Date d'inscription : 11/03/2012
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Localisation : GOLFE JUAN
Re: Sérendipité
Salut renarde20
Et si tu considérais que toi-même et le vent ne font qu'un ? A ces instants, tu pourrais employer sa potentialité, celle qui lui permet de traverser tous les barreaux que les hommes ont inventés ...
Et si tu considérais que toi-même et le vent ne font qu'un ? A ces instants, tu pourrais employer sa potentialité, celle qui lui permet de traverser tous les barreaux que les hommes ont inventés ...
Invité- Invité
Re: Sérendipité
Coucou Aerienne !
L'induit n'est qu'une autre des manières de faire se propager l'énergie. Quand elle circule sans friction, elle répand son essence.
Plus le temps passe, plus je forme en mon esprit la notion de différence de fondement, plus je suis libre d'être moi. Il n'est aucun humain qui ne puisse être autre chose que le grand architecte de sa propre maison intime, qui ne puisse bâtir autre chose que sa base de stabilité, qui ne puisse œuvrer à sa propre refondation.
La souffrance devant la différence et l'inadéquation des perceptions d'autres ne disperse que le sens de soi en soi; j'ai la prétention de le croire. Par là-même, s'offusquer devant la façade sans prendre en compte la structure induite lors des ans où l'être en croissance ne pouvait qu'absorber sans jauger ne parait être d'une indignité, d'une pauvreté mentale extrême. Je dirai même d'une manque de recul affolant, à la fois devant les causes de son propre mal-être et des ressorts qui l'ont généré.
J'ai conscience que l'abord des facteurs permettant de démonter, en quelque sorte, cette dichotomie qui consiste à retrouver des repères sans se préoccuper de leur points de fixation (adaptation de ces dernier à une conscience intrinsèque non encore révélée) sont d'une extrême lourdeur, et que la puissance du désir de vivre pousse à la dispersion de la recherche de ses fondements pour la remplacer par des actes qui visent à surnager, un peu comme ceux qu'un être en train de se noyer pratique sur le sauveteur venant à sa rencontre : s'aggripper avec force quitte à les entrainer tous les deux par le fond.
Quand, pour prendre parallèle, on finit par comprendre que l'eau salée peut "porter" un corps si ce dernier ne se débat pas, et qu'elle offre ainsi un moyen d'attendre plus sereinement, tout en conservant son énergie, des instants plus à même d'apporter secours, il devient plus facile d'être rejoint et accompagné.
Ce n'est que dans le mouvement que l'on trouve à agir. Mais ce n'est que dans le calme que l'on dessine les fondations. L'alternance comprise de ces périodes permet ainsi de progresser, de se centrer, de consolider. Un peu comme une marche d'escalier. Un effort pour monter. Un arrêt sur le plan suivant. Un arrêt qui permet de contempler l'effort fourni, d'en jauger l'apport et de voir le chemin parcouru et le pourquoi de ce parcours, tant il est vrai que le début du voyage est souvent orienté vers un autre but que celui qui devient cible quand le périple s'est déroulé.
Les bagages emportés au début nous ont été donnés (pour ne pas dire imposés), et la "montée" nous impose par elle-même d'en changer, ou par les poids qu'ils représentent, ou par leur encombrement, ou pour finir par leur inaptitude à se calquer à la fois à notre structure modifiée ou au chemin emprunté.
L'évolution n'est pas qu'externe, elle est aussi intérieure, en feedback permanent. Elle est intrinsèquement liée aux fluctuations de notre univers-temps interne, notre "météo" étant influencée par le doute subit dans la recherche des parallèles sur lesquels nous n'avons pas la main.
Alors, comme un voilier remontant au vent, une ne faudrait pas regarder la distance qui sépare de l'amer visé, mais bien plus observer les détail du paysage et la richesse des angles de vue sur ce dernier lors de ce parcours en ondulation. Que nous apprend t-il sur nous même dans notre potentialité à changer le regarde que nous portons sur lui. Et, par effet de rebond, que nous apprend t-il sur ceux qui nous ont "poussé" les premiers facteurs d'analyse que nous avons utilisé dès notre départ "autonome" dans le monde ?
Je ne crois pas que l'on puisse naviguer en pleine mer si la corde qui relie la bateau à l'ancre restée au port s'étend à l'envie. Son poids fini par faire chavirer le navire...
L'induit n'est qu'une autre des manières de faire se propager l'énergie. Quand elle circule sans friction, elle répand son essence.
Plus le temps passe, plus je forme en mon esprit la notion de différence de fondement, plus je suis libre d'être moi. Il n'est aucun humain qui ne puisse être autre chose que le grand architecte de sa propre maison intime, qui ne puisse bâtir autre chose que sa base de stabilité, qui ne puisse œuvrer à sa propre refondation.
La souffrance devant la différence et l'inadéquation des perceptions d'autres ne disperse que le sens de soi en soi; j'ai la prétention de le croire. Par là-même, s'offusquer devant la façade sans prendre en compte la structure induite lors des ans où l'être en croissance ne pouvait qu'absorber sans jauger ne parait être d'une indignité, d'une pauvreté mentale extrême. Je dirai même d'une manque de recul affolant, à la fois devant les causes de son propre mal-être et des ressorts qui l'ont généré.
J'ai conscience que l'abord des facteurs permettant de démonter, en quelque sorte, cette dichotomie qui consiste à retrouver des repères sans se préoccuper de leur points de fixation (adaptation de ces dernier à une conscience intrinsèque non encore révélée) sont d'une extrême lourdeur, et que la puissance du désir de vivre pousse à la dispersion de la recherche de ses fondements pour la remplacer par des actes qui visent à surnager, un peu comme ceux qu'un être en train de se noyer pratique sur le sauveteur venant à sa rencontre : s'aggripper avec force quitte à les entrainer tous les deux par le fond.
Quand, pour prendre parallèle, on finit par comprendre que l'eau salée peut "porter" un corps si ce dernier ne se débat pas, et qu'elle offre ainsi un moyen d'attendre plus sereinement, tout en conservant son énergie, des instants plus à même d'apporter secours, il devient plus facile d'être rejoint et accompagné.
Ce n'est que dans le mouvement que l'on trouve à agir. Mais ce n'est que dans le calme que l'on dessine les fondations. L'alternance comprise de ces périodes permet ainsi de progresser, de se centrer, de consolider. Un peu comme une marche d'escalier. Un effort pour monter. Un arrêt sur le plan suivant. Un arrêt qui permet de contempler l'effort fourni, d'en jauger l'apport et de voir le chemin parcouru et le pourquoi de ce parcours, tant il est vrai que le début du voyage est souvent orienté vers un autre but que celui qui devient cible quand le périple s'est déroulé.
Les bagages emportés au début nous ont été donnés (pour ne pas dire imposés), et la "montée" nous impose par elle-même d'en changer, ou par les poids qu'ils représentent, ou par leur encombrement, ou pour finir par leur inaptitude à se calquer à la fois à notre structure modifiée ou au chemin emprunté.
L'évolution n'est pas qu'externe, elle est aussi intérieure, en feedback permanent. Elle est intrinsèquement liée aux fluctuations de notre univers-temps interne, notre "météo" étant influencée par le doute subit dans la recherche des parallèles sur lesquels nous n'avons pas la main.
Alors, comme un voilier remontant au vent, une ne faudrait pas regarder la distance qui sépare de l'amer visé, mais bien plus observer les détail du paysage et la richesse des angles de vue sur ce dernier lors de ce parcours en ondulation. Que nous apprend t-il sur nous même dans notre potentialité à changer le regarde que nous portons sur lui. Et, par effet de rebond, que nous apprend t-il sur ceux qui nous ont "poussé" les premiers facteurs d'analyse que nous avons utilisé dès notre départ "autonome" dans le monde ?
Je ne crois pas que l'on puisse naviguer en pleine mer si la corde qui relie la bateau à l'ancre restée au port s'étend à l'envie. Son poids fini par faire chavirer le navire...
Invité- Invité
Re: Sérendipité
Mjöllnir a écrit:Et si tu considérais que toi-même et le vent ne font qu'un ? A ces instants, tu pourrais employer sa potentialité, celle qui lui permet de traverser tous les barreaux que les hommes ont inventés ...
Belle synchronicité au moment même ou je sens les barreaux se refermer sur moi à nouveau, où l'envie de m'échapper se fait si forte par peur de perdre cette liberté retrouvée depuis si peu de temps et à quel prix ...
Je vais tenter d'être le vent, de me glisser avec lui entre les barreaux qu'on m'impose, de rester insaisissable ...
Belle continuation à Toi.
Re: Sérendipité
"Monter, descendre, aller, venir, tant fait l’homme qu’à la fin,
il disparaît." R. Queneau "Zazie dans le métro"
Photo I Liutov
il disparaît." R. Queneau "Zazie dans le métro"
Photo I Liutov
Re: Sérendipité
@ renarde20
L'immobilité n'empêche en rien une fin programmée...
Comme pour tous les voyages, il n'est possible de jauger ce que l'on y a trouvé que lorsque l'on le découvre.
Ce n'est donc pas, à mon sens, du but que l'on devrait se préoccuper, bien plus d'aligner nos pas pour parcourir sereinement le chemin
L'immobilité n'empêche en rien une fin programmée...
Comme pour tous les voyages, il n'est possible de jauger ce que l'on y a trouvé que lorsque l'on le découvre.
Ce n'est donc pas, à mon sens, du but que l'on devrait se préoccuper, bien plus d'aligner nos pas pour parcourir sereinement le chemin
Invité- Invité
Re: Sérendipité
Il n'y avait rien d'autre qu'un écho vibratoire entre ton post et l'association de ce texte et cette photo croisée sur FB.
J'ai posé une carte, elle me semblait t'être destinée, sans même que je puisse y mettre un sens
Il est de magnifiques voyages intérieures, des rencontres magiques dans notre propre pays.
"Je sais bien que tout le monde crève... mais moi j’avais fini de crever et je commençais à vivre.” Emile Ajar (Romain Gary)
Oui, j'ai finis de crever et je commence à vivre
J'ai posé une carte, elle me semblait t'être destinée, sans même que je puisse y mettre un sens
Il est de magnifiques voyages intérieures, des rencontres magiques dans notre propre pays.
"Je sais bien que tout le monde crève... mais moi j’avais fini de crever et je commençais à vivre.” Emile Ajar (Romain Gary)
Oui, j'ai finis de crever et je commence à vivre
Re: Sérendipité
Hello renarde20
Je l'avais bien compris et apprécie le clin d'oeil
Ma réponse n'était qu'une confirmation du lâcher-prise à propos duquel nous avons tant échangé.
Tu vois, je suis toujours autant surpris par la matérialité de beaucoup de nos contemporains. De leurs liens à la chair et aux sens comme refuge au doute. De leur irrépressible soumission à la douleur et au désir, piège abscons pour toujours prison car irrésolu dans le temps et l'espace, seule possession à jamais impossible à posséder à moins que de s'en écarter et la regarder comme le vecteur de l'esprit.
Pourquoi regarder ces corps comme étant autre chose que le support vieillisant d'une évolution en marche ? Pourquoi vouloir en tirer quintescence, croire que son "jus" de jouissance est le révélateur d'un absolu dont le temps se gausse ?
Quelle prière vouer à cette construction de chair soumise à l'outrage du temps et à l'imperfection des capteurs ? À chercher en elle les moyens d'acquérir le monde en lui laissant les rênes d'actes dont la raison connait la substance dont l'esprit n'a cure s'il interprête ses pulsions pour ce qu'elles sont : La prolongation du substrat où germe la pensée ?
Seuls, à mon sens, ceux qui craignent d'aborder l'infini en face se donnent le choix inique de s'offrir en pâture au paraitre et à la dissolution consentante dans la consommation de pulsions, oubli certain du dépassement de soi.
La noyade dans l'excitation de l'instant physique, des assouvissements de pulsions matérielles, dans les gémissements du regard du consommant ou du consommé ne produit à terme qu'une frustration morbide, échappatoire gourmand d'une redite à jamais sur sa faim.
Qu'importe le regard ? N'est-ce pas loin de ce dernier qu'éclosent les fleurs d'Algernon ? Comment, en restant des le paraitre, en révérant la contrainte de la matière, pouvons-nous élever la pensée qui ignore les outrages du temps et les traces de l'égo ?
Quelles possessions dans l'instant ne nous glissent-elles pas des mains, alors même que l'esprit, au liseré de la conscience, saisit que la matière elle-même n'est que suite ininterrompue d'inéluctables transmutations ?
Est-il donc réaliste de laisser son empreinte fouler l'espace de la pensée alors même que ce dernier peut nous offrir la liberté que cette dernière s'ingénie à nous voler ?
Je l'avais bien compris et apprécie le clin d'oeil
Ma réponse n'était qu'une confirmation du lâcher-prise à propos duquel nous avons tant échangé.
Tu vois, je suis toujours autant surpris par la matérialité de beaucoup de nos contemporains. De leurs liens à la chair et aux sens comme refuge au doute. De leur irrépressible soumission à la douleur et au désir, piège abscons pour toujours prison car irrésolu dans le temps et l'espace, seule possession à jamais impossible à posséder à moins que de s'en écarter et la regarder comme le vecteur de l'esprit.
Pourquoi regarder ces corps comme étant autre chose que le support vieillisant d'une évolution en marche ? Pourquoi vouloir en tirer quintescence, croire que son "jus" de jouissance est le révélateur d'un absolu dont le temps se gausse ?
Quelle prière vouer à cette construction de chair soumise à l'outrage du temps et à l'imperfection des capteurs ? À chercher en elle les moyens d'acquérir le monde en lui laissant les rênes d'actes dont la raison connait la substance dont l'esprit n'a cure s'il interprête ses pulsions pour ce qu'elles sont : La prolongation du substrat où germe la pensée ?
Seuls, à mon sens, ceux qui craignent d'aborder l'infini en face se donnent le choix inique de s'offrir en pâture au paraitre et à la dissolution consentante dans la consommation de pulsions, oubli certain du dépassement de soi.
La noyade dans l'excitation de l'instant physique, des assouvissements de pulsions matérielles, dans les gémissements du regard du consommant ou du consommé ne produit à terme qu'une frustration morbide, échappatoire gourmand d'une redite à jamais sur sa faim.
Qu'importe le regard ? N'est-ce pas loin de ce dernier qu'éclosent les fleurs d'Algernon ? Comment, en restant des le paraitre, en révérant la contrainte de la matière, pouvons-nous élever la pensée qui ignore les outrages du temps et les traces de l'égo ?
Quelles possessions dans l'instant ne nous glissent-elles pas des mains, alors même que l'esprit, au liseré de la conscience, saisit que la matière elle-même n'est que suite ininterrompue d'inéluctables transmutations ?
Est-il donc réaliste de laisser son empreinte fouler l'espace de la pensée alors même que ce dernier peut nous offrir la liberté que cette dernière s'ingénie à nous voler ?
Dernière édition par Mjöllnir le Ven 19 Avr 2013 - 10:51, édité 3 fois (Raison : Fautes)
Invité- Invité
Re: Sérendipité
Mjöllnir a écrit:
.../...
Seuls, à mon sens, ceux qui craignent d'aborder l'infini en face se donnent le choix inique de s'offrir en pâture au paraitre et à la dissolution consentante dans la consommation de pulsions, oubli certain du dépassement de soi.
La noyade dans l'excitation de l'instant physique, des assouvissements de pulsions matérielles, dans les gémissements du regard du consommant ou du consommé ne produit à terme qu'une frustration morbide, échappatoire gourmand d'une redite à jamais sur sa faim.
Qu'importe le regard ? N'est-ce pas loin de ce dernier qu'éclosent les fleurs d'Algernon ? Comment, en restant des le paraitre, en révérant la contrainte de la matière, pouvons-nous élever la pensée qui ignore les outrages du temps et les traces de l'égo ?
Quelles possessions dans l'instant ne nous glissent-elles pas des mains, alors même que l'esprit, au liseré de la conscience, saisit que la matière elle-même n'est que suite ininterrompue d'inéluctables transmutations ?
Est-il donc réaliste de laisser son empreinte fouler l'espace de la pensée alors même que ce dernier peut nous offrir la liberté que cette dernière s'ingénie à nous voler ?
Cher ami,
Merci de ces mots
Quand j'aurais à nouveau un "chez moi", tu y seras le bienvenu, sans conteste.
Tu viens de formaliser ce qui fait le fondement de mon éthique de vie, même si par moment, le corps et la matérialité réclament leur dû, tels des fauves dans la fosse et que je suis trop instinctif pour ne pas les satisfaire, au moins partiellement. Je connais trop leur emprise mais ne suis pas dupe de la nature de leur empire.
Bonnes journées à toi.
Invité- Invité
Re: Sérendipité
Salut Ours et merci !
Pour toi, et mes autres amis sur ce site, un extrait du film Cria Cuervos...
Bonne journée à tous
Pour toi, et mes autres amis sur ce site, un extrait du film Cria Cuervos...
Bonne journée à tous
Invité- Invité
Re: Sérendipité
"Porque te vas". Merci pour cet extrait et des
♡Maïa- Messages : 1734
Date d'inscription : 06/03/2012
Re: Sérendipité
Mjöllnir a écrit:Pour toi, et mes autres amis sur ce site, un extrait du film Cria Cuervos ...
Un de mes films cultes, pour l'histoire, les pensées magiques, et cette musique merveilleuse.
Merci pour ce rayon de soleil
Re: Sérendipité
Holding my head between my fingers
Closing eyes, embracing the triggers
Clenching teeth, awaiting an explosion
Tearing out hair, enhancing my emotion
Here it comes, whistling across the sky
Fireworks, refracting through my eye
Light speeding backward stratosphere
Convex bubbles popping crystal clear
Hot icicles penetrating inside out of now
Blue water rushing up vein's petrified bough
Toes turning to a golden sapphire green
These colors my universe has never seen
Trickling like honey dripping from a comb
Brushing steel hared rabbits as they roam
Pecking at a bird table entwined in hydrogen
Watching the gases converting to a helium
My stomach explodes a thousand times
Each particle implodes in pulsar rhymes
On stage, the curtain slowly lifts for me
And now a galaxy of supernova activity
Invité- Invité
Re: Sérendipité
@ Encre sombre
T'avoir oubliée ? Qu'est-ce qui te fait penser cela ?
@ Mog*why
Hello
Comment va ? Merci de ta visite ici.
@ renarde20
Oui, très beau film qui m'a beaucoup marqué.
A bientôt.
T'avoir oubliée ? Qu'est-ce qui te fait penser cela ?
@ Mog*why
Hello
Comment va ? Merci de ta visite ici.
@ renarde20
Oui, très beau film qui m'a beaucoup marqué.
A bientôt.
Invité- Invité
Re: Sérendipité
À l’évidence, faire quelque chose et imaginer le faire ne reviennent pas au même. Et pourtant ! Il se pourrait bien que, pour notre cerveau, la pensée et l’action soient une seule et même chose. Voilà ce que révèlent Giacomo Rizzolatti et son équipe, qui ont découvert des neurones étonnants : ils s’activent lorsqu’on effectue une action, mais aussi lorsqu’on voit quelqu’un d’autre la réaliser.
Ce livre décrit les stupéfiantes propriétés de ces « neurones miroirs », présente leur mécanisme et souligne leur importance. Ils sont les promoteurs du langage, ils expliquent pourquoi nous parlons aussi avec nos mains. Ils rendent compte de l’expression des émotions ; ils sont le mécanisme de notre compréhension d’autrui.
Au terme de ce parcours inédit dans le cerveau, une interrogation surgit : et si ces neurones miroirs étaient à la base de nos comportements sociaux ?
Giacomo Rizzolatti, professeur de physiologie humaine, dirige le département de neurosciences de l’Université de Parme.
Corrado Sinigaglia est professeur de philosophie des sciences à l’Université de Milan.
Invité- Invité
Re: Sérendipité
Merci, cela donne très envie de le lire
solifleur- Messages : 316
Date d'inscription : 19/03/2013
Re: Sérendipité
merci, je suis en silence...je deviens moins timide ces jours
solifleur- Messages : 316
Date d'inscription : 19/03/2013
Re: Sérendipité
Le sentiment tout de même que ces neurones miroirs ne font pas tout.
Qu'un mécanisme différent et supplémentaire doit expliquer la compréhension de la douleur de l'autre au delà des mots, de la distance, de la conscience ...
Etats de consciences modifiés ?
Qu'un mécanisme différent et supplémentaire doit expliquer la compréhension de la douleur de l'autre au delà des mots, de la distance, de la conscience ...
Etats de consciences modifiés ?
Re: Sérendipité
@ Solifleur
C'est super alors ! je serais heureux de te lire
@ renarde20
« Mon âme est un orchestre caché, écrivait le poète Fernando Pessoa. Je ne me connais que comme symphonie. » D’où vient donc cette musique si particulière qui se joue en nous et nous accompagne à chaque moment ? D’où vient que nous soyons des êtres conscients, éprouvant toujours, dès que nous ouvrons les yeux et quoi que nous fassions, le sentiment inébranlable d’être toujours les mêmes ? Et quels sont, au tréfonds de nos cellules, les mécanismes qui permettent l’émergence de ce qu’il y a de plus humain en nous, nos sentiments, nos pensées, nos créations ?
Antonio Damasio, l’un des spécialistes des neurosciences les plus importants et les plus originaux, lève ici le voile sur la fabrique de la conscience. Au sein du cerveau, bien sûr, et qui plus est dans ses parties les plus profondes, si intimement liées au corps et à la régulation de la vie biologique.
Non, la conscience et le soi ne sont pas une « chose », une « substance », une « entité » en nous, comme on l’a longtemps postulé. Bien au contraire, ils forment un ensemble dynamique de processus nés petit à petit au fil de l’évolution biologique. Pour autant, les « naturaliser » ainsi, est-ce rabaisser l’homme ? Sûrement pas, pour Antonio Damasio, tant on peut s’émerveiller de la mécanique rendant possible la symphonie dont, à chaque instant de notre vie, nous sommes le chef d’orchestre.
Une approche très originale, qui renouvelle en profondeur la science de la conscience.
Je me demande si ce que tu cherches (et que je cherche aussi) à comprendre ne se situe pas là ...
C'est super alors ! je serais heureux de te lire
@ renarde20
« Mon âme est un orchestre caché, écrivait le poète Fernando Pessoa. Je ne me connais que comme symphonie. » D’où vient donc cette musique si particulière qui se joue en nous et nous accompagne à chaque moment ? D’où vient que nous soyons des êtres conscients, éprouvant toujours, dès que nous ouvrons les yeux et quoi que nous fassions, le sentiment inébranlable d’être toujours les mêmes ? Et quels sont, au tréfonds de nos cellules, les mécanismes qui permettent l’émergence de ce qu’il y a de plus humain en nous, nos sentiments, nos pensées, nos créations ?
Antonio Damasio, l’un des spécialistes des neurosciences les plus importants et les plus originaux, lève ici le voile sur la fabrique de la conscience. Au sein du cerveau, bien sûr, et qui plus est dans ses parties les plus profondes, si intimement liées au corps et à la régulation de la vie biologique.
Non, la conscience et le soi ne sont pas une « chose », une « substance », une « entité » en nous, comme on l’a longtemps postulé. Bien au contraire, ils forment un ensemble dynamique de processus nés petit à petit au fil de l’évolution biologique. Pour autant, les « naturaliser » ainsi, est-ce rabaisser l’homme ? Sûrement pas, pour Antonio Damasio, tant on peut s’émerveiller de la mécanique rendant possible la symphonie dont, à chaque instant de notre vie, nous sommes le chef d’orchestre.
Une approche très originale, qui renouvelle en profondeur la science de la conscience.
Je me demande si ce que tu cherches (et que je cherche aussi) à comprendre ne se situe pas là ...
Invité- Invité
Re: Sérendipité
Je me demande si notre fonctionnement n'est pas encore plus singulier ...
Mais ce sont de très belles pistes
Mais ce sont de très belles pistes
Re: Sérendipité
Il est fort probable qu'il le soit...
Ce sont effectivement des pistes... semées d'indices qui se rassemblent, fusionnent, se convulsent, forment genèse d'une autre envolée...
Affinage, décillement... route et encore route...
Ce sont effectivement des pistes... semées d'indices qui se rassemblent, fusionnent, se convulsent, forment genèse d'une autre envolée...
Affinage, décillement... route et encore route...
Invité- Invité
Re: Sérendipité
L'intuition que ce "petit plus", cette étrangeté, ne se laissera pas si facilement piéger par des théories ...
Peut être cela est il aussi bien, faut il toujours tout expliquer, ne faut il pas respecter les mystères qui nous animent ?
Peut être cela est il aussi bien, faut il toujours tout expliquer, ne faut il pas respecter les mystères qui nous animent ?
Re: Sérendipité
Chercher et scruter, tenter de comprendre oui. Et comprendre aussi nos limites, les respecter pour pouvoir se vivre.
Partager aussi... parce que les limites des uns ne sont pas les limites des autres. Et la aussi essayer de comprendre et d'apprendre.
La route se modifie en même temps qu'on la parcourt... Alors, en dessiner les limites suffit souvent à en comprendre la direction...
Partager aussi... parce que les limites des uns ne sont pas les limites des autres. Et la aussi essayer de comprendre et d'apprendre.
La route se modifie en même temps qu'on la parcourt... Alors, en dessiner les limites suffit souvent à en comprendre la direction...
Invité- Invité
Re: Sérendipité
Je suis la première à chercher à comprendre pour accepter, mais parfois, je préfère la magie du mystère de certains domaines que de vraiment savoir.
Vision enfantine de la poussière d'étoile, de la force de l'invisible
Le simple fait de pouvoir enfin échanger sur les ressentis et de les valider ainsi, me laisse l'envie de laisser planer le doute sur les mécanismes purs ... à quoi bon soulever le capot
Vision enfantine de la poussière d'étoile, de la force de l'invisible
Le simple fait de pouvoir enfin échanger sur les ressentis et de les valider ainsi, me laisse l'envie de laisser planer le doute sur les mécanismes purs ... à quoi bon soulever le capot
Re: Sérendipité
On ne sait que dans l'instant renarde20. La complexité, la multiplicité des chemins n'ont pas de limite. Savoir, c'est surtout savoir admettre que cette recherche n'a pas de fin
Invité- Invité
Re: Sérendipité
Juste l'idée qu'étant rassurée et acceptant de mieux en mieux ces ressentis et ces particularités, je lâche prise et tente de me laisser traverser par eux, en mode intuitif, sans y mettre de mental ou de rationalisation.
Douce nuit la tête dans les étoiles
Douce nuit la tête dans les étoiles
Re: Sérendipité
L'homme se tient sur une brèche, dans l'intervalle entre le passé révolu et l'avenir infigurable. Il ne peut s'y tenir que dans la mesure où il pense, brisant ainsi, par sa résistance aux forces du passé infini et du futur infini, le flux du temps indifférent.
Chaque génération nouvelle, chaque homme nouveau doit redécouvrir laborieusement l'activité de pensée. Longtemps, pour ce faire, on put recourir à la tradition. Or nous vivons, à l'âge moderne, l'usure de la tradition, la crise de la culture.
Il ne s'agit pas de renouer le fil rompu de la tradition, ni d'inventer quelque succédané ultra-moderne, mais de savoir s'exercer à penser pour se mouvoir dans la brèche.
Hannah Arendt, à travers ces essais d'interprétation critique - notamment de la tradition et des concepts modernes d'histoire, d'autorité et de liberté, des rapports entre vérité et politique, de la crise de l'éducation -, entend nous aider à savoir comment penser en notre siècle.
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Invité- Invité
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