Sérendipité
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Re: Sérendipité
L’opacité de l’implication des percepts et des affects de l’auteur dans l’intériorité du personnage à l’exemple de L’Innommable
L’une des conséquences, peut être la plus importante et en tous cas la plus paradoxale, de l’implication des percepts et des affects dans l’intériorité exprimée dans le texte est la difficulté de les identifier, et donc d’étudier l’intériorité en fonction de ces deux critères, et ceci pour plusieurs raisons. Les percepts et les affects sont impliqués dans l’intériorité d’une manière indirecte, jamais tels qu’ils sont chez l’auteur, car au cours de la « transférence » ils subissent une transformation sémantique complexe.
Nous pouvons le voir avec l’exemple de l’Innommable qui est le texte de notre corpus romanesque où certaines informations sur le contenu sémantique des percepts ou des affects sont les plus visibles, texte qui comme nous le verrons révèle le lien existant entre les pensées intentionnelles de l’auteur et celles de la conscience autoréflexive dans le texte. Ces informations perceptivo-affectives sont détectables directement dans le texte, car le discours intérieur de l’Innommable repose entièrement sur la pensée intentionnelle qui découvre ces informations en en parlant ouvertement. Ce qui confirme notre thèse du lien entre la charge perceptivo-affective de la conscience de l’auteur et celle du sujet s’intériorisant.
La voix de l’Innommable met en évidence la disparition de l’auteur en tant qu’individu dans le texte, mais ce n’est pas pour autant que ses percepts et/ou ses affects en sont entièrement et irrévocablement bannis. Il est d’ailleurs, très difficile de constater leur présence, leur rôle ou leur position précises. Si l’Innommable en parle ouvertement, en révélant qu’ils se trouvent à « l’intérieur du crâne lointain », (de la conscience qui s’intériorise) de l’autre qui est son double, il est difficile de constater la mutuelle dépendance entre lui et les percepts et/ou affects qui conditionnent son intériorité. Sans savoir exactement s’il est « englouti » ou s’il est « vomi » par celui qui est son double, Beckett décrit cette mutuelle dépendance entre la conscience autoréflexive et un contenu sémantique qui lui est fourni par le biais de la figure d’un double « porteur de sens » dont il est le produit intentionnel, car c’est dans son crâne qu’« il errait autrefois ». Ne pouvant pas déterminer si son intériorité est engloutie, donc entièrement dépendante de ce contenu sémantique perceptif et/ou affectif de l’auteur, ou seulement « vomie » par lui, donc portant quelques traces, mais ayant plus d’indépendance, l’Innommable pose clairement la question de la dépendance perceptive et/ou affective de l’intériorité, en fonction du contenu sémantique du vécu phénoménologique de l’auteur : « Mais la chose est à signaler. En somme : vais-je pouvoir parler de moi, de cet endroit, sans nous supprimer ? ». L’hésitation est très claire, peut-on supprimer de son texte l’empreinte phénoménologique de l’auteur ? Question très complexe à laquelle il répond toujours d’une manière équivoque. Car même s’il reconnaît par moments l’influence provenant de l’auteur, en avouant que ses paroles sont le produit de la projection de ses percepts et de ses affects dans le cadre de l’identification empathique, il affirme que ce n’est pas sa projection : « j’ai l’air de parler, mais ce n’est pas moi, ce n’est pas de moi. »
Il est difficile de prouver la présence de ces emprunts à l’auteur d’une manière certaine. L’Innommable le confirme en disant qu’il s’exprime avec « sa voix », mais qui pourtant « n’est pas la sienne », et qui cependant « ne peut être que la sienne », « puisqu’il n’y a que lui ». Elle est à lui, mais porte en elle des germes sémantiques qui sont originaires d’un autre lieu, de « l’ailleurs », et par ce biais elle porte en elle une certaine « connaissance » bien particulière. Une connaissance « qu’il ne connaît pas » car elle provient « des gens avec qui il n’a jamais parlé », néanmoins elle sort de lui, le remplit, clame contre les murs, il ne peut pas l’arrêter, « elle le déchire, le secoue, l’assiège. » Car comme le dit Ponge :
‘Nous n’avons pas à notre disposition d’autres mots ni d’autres grands mots (ou phrases, c’est-à-dire d’autres idées) que ceux qu’un usage journalier dans ce monde grossier depuis l’éternité prostitue. Tout se passe pour nous comme pour les peintres qui n’auraient à leur disposition pour y tremper leurs pinceaux qu’un immense pot où depuis la nuit des temps tous auraient eu à délayer leurs couleurs.
Nous avons ici le témoignage le plus manifeste de ce transfert empathique des percepts qui s’opère entre l’auteur et la conscience du personnage. Il s’agit de percepts dans le cas de l’Innommable car ce qui guide sa pensée, ce sont « des objets », « des gens », « sa compagnie », « ses pantins », qui se présentent dans son esprit par le biais de la pensée confuse, par « des allées et venues incessantes », comme dans le « bazar », dans le « capharnaüm » qu’est son espace mental.
La transformation sémantique des percepts et des affects de l’auteur dans la méta-représentation
Nous pouvons dire à partir de l’exemple de l’Innommable que dans la transcription de l’intériorisation romanesque il n’y a pas de « l’intention » de l’auteur de transférer un sens spécifique dans une démarche volontaire et consciente, mais que c’est un acte inconscient qui se produit au niveau des états mentaux inconscients qui sont présents dans chaque processus de création. Mais le fait qu’on ait des emprunts inconscients et involontaires au vécu phénoménologique stocké dans la mémoire affective de l’auteur a certaines conséquences, notamment le changement au niveau de la signification des percepts ou des affects empruntés dans l’acte de création imaginaire des faits intérieurs. Et c’est seulement par ce sens nouveau qui leur est attribué que les emprunts provenant de l’auteur peuvent figurer dans le texte. En classant ces contenus sémantiques qui lui viennent « d’ailleurs », de la mémoire affective de l’auteur, l’Innommable les transcrit dans son discours selon ses propres règles, pour éviter « l’esprit de système » qui est celui de l’auteur, en leur donnant un sens nouveau qui lui échappe.
Ainsi, bien que l’intériorité imaginée dans le roman ne dépasse jamais la réalité de la conscience de l’auteur, en étant « affiliée » originairement à ses percepts et à ses affects, le sens qu’elle peut véhiculer dépasse toujours l’auteur, du fait de la transformation que le contenu sémantique subit dans l’acte d’écriture. Comme le disait Gadamer « Le sens d’un texte dépasse l’auteur, non pas occasionnellement mais toujours » du fait que l’œuvre est un mélange particulièrement étonnant de plusieurs processus qui s’opèrent dans la conscience de l’auteur : des idées précises, des associations d’idées faites de hasards et de contingences, d’inspirations et des transpositions sémantiques les plus diverses qui se superposent tout au long de la création littéraire, et qui au final acquièrent une indépendance sémantique due aux transformations de sens résultant du caractère fictif du texte. On pourrait définir le mélange par la notion de « synthèse », au sens kantien du terme, qui convertit une connaissance spécifique (un contenu sémantique de l’intériorité fondé sur les données sensorielles qui sont fournis à l’auteur grâce à l’entendement), en une vérité subjective de soi qui forme la méta-représentation :
‘« J’entends par synthèse, dans le sens le plus général de ce mot, l’acte d’ajouter l’une à l’autre diverses représentations et d’en comprendre la diversité dans une connaissance. La synthèse en général […] est le simple effet de l’imagination, c’est-à-dire d’une fonction de l’âme, aveugle, mais indispensable, sans laquelle nous ne pourrions jamais et nulle part avoir aucune connaissance, mais dont nous n’avons que très rarement conscience. »
Ainsi l’Innommable soumet à l’acte de synthèse les percepts de l’auteur avec les faits imaginés par ce dernier, qui forment ses faits intérieurs et qui se manifestent dans le texte, l’un après l’autre, dans sa conscience, dans sa tête « à coup de mutilation », en faisant une « figure de lui » parmi « des passant ». « Des passants » qui symbolisent cette synthèse des percepts (qu’il appelle « des notions d’ancêtres », quand il se questionne sur l’origine de ses pensées) et des idées imaginaires qui s’opère dans le champs de sa conscience en produisant le contenu sémantique de son intériorité, qui s’étale devant les yeux du lecteur sous forme d’objets ou de pantins, comme Malone, Macmann, ou d’autres « tiers », qui forment à l’infini les doubles de l’Innommable les plus divers en reflétant son intériorité par des traits de plus en plus complexes.
L’une des conséquences, peut être la plus importante et en tous cas la plus paradoxale, de l’implication des percepts et des affects dans l’intériorité exprimée dans le texte est la difficulté de les identifier, et donc d’étudier l’intériorité en fonction de ces deux critères, et ceci pour plusieurs raisons. Les percepts et les affects sont impliqués dans l’intériorité d’une manière indirecte, jamais tels qu’ils sont chez l’auteur, car au cours de la « transférence » ils subissent une transformation sémantique complexe.
Nous pouvons le voir avec l’exemple de l’Innommable qui est le texte de notre corpus romanesque où certaines informations sur le contenu sémantique des percepts ou des affects sont les plus visibles, texte qui comme nous le verrons révèle le lien existant entre les pensées intentionnelles de l’auteur et celles de la conscience autoréflexive dans le texte. Ces informations perceptivo-affectives sont détectables directement dans le texte, car le discours intérieur de l’Innommable repose entièrement sur la pensée intentionnelle qui découvre ces informations en en parlant ouvertement. Ce qui confirme notre thèse du lien entre la charge perceptivo-affective de la conscience de l’auteur et celle du sujet s’intériorisant.
La voix de l’Innommable met en évidence la disparition de l’auteur en tant qu’individu dans le texte, mais ce n’est pas pour autant que ses percepts et/ou ses affects en sont entièrement et irrévocablement bannis. Il est d’ailleurs, très difficile de constater leur présence, leur rôle ou leur position précises. Si l’Innommable en parle ouvertement, en révélant qu’ils se trouvent à « l’intérieur du crâne lointain », (de la conscience qui s’intériorise) de l’autre qui est son double, il est difficile de constater la mutuelle dépendance entre lui et les percepts et/ou affects qui conditionnent son intériorité. Sans savoir exactement s’il est « englouti » ou s’il est « vomi » par celui qui est son double, Beckett décrit cette mutuelle dépendance entre la conscience autoréflexive et un contenu sémantique qui lui est fourni par le biais de la figure d’un double « porteur de sens » dont il est le produit intentionnel, car c’est dans son crâne qu’« il errait autrefois ». Ne pouvant pas déterminer si son intériorité est engloutie, donc entièrement dépendante de ce contenu sémantique perceptif et/ou affectif de l’auteur, ou seulement « vomie » par lui, donc portant quelques traces, mais ayant plus d’indépendance, l’Innommable pose clairement la question de la dépendance perceptive et/ou affective de l’intériorité, en fonction du contenu sémantique du vécu phénoménologique de l’auteur : « Mais la chose est à signaler. En somme : vais-je pouvoir parler de moi, de cet endroit, sans nous supprimer ? ». L’hésitation est très claire, peut-on supprimer de son texte l’empreinte phénoménologique de l’auteur ? Question très complexe à laquelle il répond toujours d’une manière équivoque. Car même s’il reconnaît par moments l’influence provenant de l’auteur, en avouant que ses paroles sont le produit de la projection de ses percepts et de ses affects dans le cadre de l’identification empathique, il affirme que ce n’est pas sa projection : « j’ai l’air de parler, mais ce n’est pas moi, ce n’est pas de moi. »
Il est difficile de prouver la présence de ces emprunts à l’auteur d’une manière certaine. L’Innommable le confirme en disant qu’il s’exprime avec « sa voix », mais qui pourtant « n’est pas la sienne », et qui cependant « ne peut être que la sienne », « puisqu’il n’y a que lui ». Elle est à lui, mais porte en elle des germes sémantiques qui sont originaires d’un autre lieu, de « l’ailleurs », et par ce biais elle porte en elle une certaine « connaissance » bien particulière. Une connaissance « qu’il ne connaît pas » car elle provient « des gens avec qui il n’a jamais parlé », néanmoins elle sort de lui, le remplit, clame contre les murs, il ne peut pas l’arrêter, « elle le déchire, le secoue, l’assiège. » Car comme le dit Ponge :
‘Nous n’avons pas à notre disposition d’autres mots ni d’autres grands mots (ou phrases, c’est-à-dire d’autres idées) que ceux qu’un usage journalier dans ce monde grossier depuis l’éternité prostitue. Tout se passe pour nous comme pour les peintres qui n’auraient à leur disposition pour y tremper leurs pinceaux qu’un immense pot où depuis la nuit des temps tous auraient eu à délayer leurs couleurs.
Nous avons ici le témoignage le plus manifeste de ce transfert empathique des percepts qui s’opère entre l’auteur et la conscience du personnage. Il s’agit de percepts dans le cas de l’Innommable car ce qui guide sa pensée, ce sont « des objets », « des gens », « sa compagnie », « ses pantins », qui se présentent dans son esprit par le biais de la pensée confuse, par « des allées et venues incessantes », comme dans le « bazar », dans le « capharnaüm » qu’est son espace mental.
La transformation sémantique des percepts et des affects de l’auteur dans la méta-représentation
Nous pouvons dire à partir de l’exemple de l’Innommable que dans la transcription de l’intériorisation romanesque il n’y a pas de « l’intention » de l’auteur de transférer un sens spécifique dans une démarche volontaire et consciente, mais que c’est un acte inconscient qui se produit au niveau des états mentaux inconscients qui sont présents dans chaque processus de création. Mais le fait qu’on ait des emprunts inconscients et involontaires au vécu phénoménologique stocké dans la mémoire affective de l’auteur a certaines conséquences, notamment le changement au niveau de la signification des percepts ou des affects empruntés dans l’acte de création imaginaire des faits intérieurs. Et c’est seulement par ce sens nouveau qui leur est attribué que les emprunts provenant de l’auteur peuvent figurer dans le texte. En classant ces contenus sémantiques qui lui viennent « d’ailleurs », de la mémoire affective de l’auteur, l’Innommable les transcrit dans son discours selon ses propres règles, pour éviter « l’esprit de système » qui est celui de l’auteur, en leur donnant un sens nouveau qui lui échappe.
Ainsi, bien que l’intériorité imaginée dans le roman ne dépasse jamais la réalité de la conscience de l’auteur, en étant « affiliée » originairement à ses percepts et à ses affects, le sens qu’elle peut véhiculer dépasse toujours l’auteur, du fait de la transformation que le contenu sémantique subit dans l’acte d’écriture. Comme le disait Gadamer « Le sens d’un texte dépasse l’auteur, non pas occasionnellement mais toujours » du fait que l’œuvre est un mélange particulièrement étonnant de plusieurs processus qui s’opèrent dans la conscience de l’auteur : des idées précises, des associations d’idées faites de hasards et de contingences, d’inspirations et des transpositions sémantiques les plus diverses qui se superposent tout au long de la création littéraire, et qui au final acquièrent une indépendance sémantique due aux transformations de sens résultant du caractère fictif du texte. On pourrait définir le mélange par la notion de « synthèse », au sens kantien du terme, qui convertit une connaissance spécifique (un contenu sémantique de l’intériorité fondé sur les données sensorielles qui sont fournis à l’auteur grâce à l’entendement), en une vérité subjective de soi qui forme la méta-représentation :
‘« J’entends par synthèse, dans le sens le plus général de ce mot, l’acte d’ajouter l’une à l’autre diverses représentations et d’en comprendre la diversité dans une connaissance. La synthèse en général […] est le simple effet de l’imagination, c’est-à-dire d’une fonction de l’âme, aveugle, mais indispensable, sans laquelle nous ne pourrions jamais et nulle part avoir aucune connaissance, mais dont nous n’avons que très rarement conscience. »
Ainsi l’Innommable soumet à l’acte de synthèse les percepts de l’auteur avec les faits imaginés par ce dernier, qui forment ses faits intérieurs et qui se manifestent dans le texte, l’un après l’autre, dans sa conscience, dans sa tête « à coup de mutilation », en faisant une « figure de lui » parmi « des passant ». « Des passants » qui symbolisent cette synthèse des percepts (qu’il appelle « des notions d’ancêtres », quand il se questionne sur l’origine de ses pensées) et des idées imaginaires qui s’opère dans le champs de sa conscience en produisant le contenu sémantique de son intériorité, qui s’étale devant les yeux du lecteur sous forme d’objets ou de pantins, comme Malone, Macmann, ou d’autres « tiers », qui forment à l’infini les doubles de l’Innommable les plus divers en reflétant son intériorité par des traits de plus en plus complexes.
Invité- Invité
Re: Sérendipité
Extrait de L’Innommable (Samuel Beckett)
(…) je n’ai pas bougé, j’ai écouté, j’ai dû parler, pourquoi vouloir que non, après tout, je ne veux rien, je dis ce que j’entends, j’entends ce que je dis, je ne sais pas, l’un ou l’autre, ou les deux, ça fait trois possibilités, toutes ces histoires de voyageurs, ces histoires de coincés, elles sont de moi, je dois être extrêmement vieux, ou c’est la mémoire qui est mauvaise, si je savais si j’ai vécu, si je vis, si je vivrai, ça simplifierait tout , impossible de savoir, c’est là l’astuce, je n’ai pas bougé, c’est tout ce que je sais, non, je sais autre chose, ce n’est pas moi, je l’oublie toujours, je reprends, il faut reprendre, pas bougé d’ici, pas cessé de me raconter des histoires, les écoutant à peine, écoutant autre chose, me demandant de temps en temps d’où je les tiens, ai-je été chez les vivants, ou sont-ils venus chez moi, et où, où est-ce que je les tiens, dans ma tête, je ne me sens pas une tête, et avec quoi est-ce que je les dis, avec ma bouche, même remarque, et avec quoi est-ce que je les entends, et tatata et tatata, ça ne peut pas être moi, ou c’est que je ne fais pas attention, j’ai tellement l’habitude, je fais ça sans faire attention, ou étant comme ailleurs, me voilà loin, me voilà l’absent, c’est son tour, celui qui ne parle ni n’écoute, qui n’a ni corps ni âme, c’est autre chose qu’il a, il doit avoir quelque chose, il doit être quelque part, il est fait de silence, voilà une jolie analyse, il est dans le silence, c’est lui qu’il faut chercher, lui qu’il faut être, de lui qu’il faut parler, mais il ne peut pas parler, alors je pourrai m’arrêter, je serai lui, je serai le silence, je serai dans le silence, nous serons réunis, son histoire qu’il faut raconter, mais il n’a pas d’histoire, il n’a pas été dans l’histoire, ce n’est pas sûr, il est dans son histoire à lui, inimaginable, indicible, ça ne fait rien, il faut essayer, dans mes vieilles histoires venues je ne sais d’où, de trouver la sienne, elle doit y être, elle a dû être la mienne, avant d’être la sienne, je la reconnaîtrai, je finirai par la reconnaître, l’histoire du silence qu’il n’a jamais quitté, que je n’aurais jamais dû quitter, que je ne retrouverai peut-être jamais, que je retrouverai peut-être, alors ce sera lui, ce sera moi, ce sera l’endroit, le silence, la fin, le commencement, le recommencement, comment dire, ce sont des mots, je n’ai que ça, et encore, ils se font rares, la voix s’altère, à la bonne heure, je connais ça, je dois connaître ça, ce sera le silence, faute de mots, plein de murmures, de cris lointains, celui prévu, celui de l’écoute, celui de l’attente, l’attente de la voix, les cris s’apaisent, comme tous les cris, c’est-à-dire qu’ils se taisent, les murmures cessent, ils abandonnent, la voix reprend, elle se reprend à essayer, il ne faut pas attendre qu’il n’y en ait plus, plus de voix, qu’il n’en reste plus que le noyau de murmures, de cris lointains, il faut vite essayer, avec les mots qui restent, essayer quoi, je ne sais plus, ça ne fait rien, je ne l’ai jamais su, essayer qu’ils me portent dans mon histoire, les mots qui restent, ma vieille histoire, que j’ai oubliée, loin d’ici, à travers le bruit, à travers la porte, dans le silence, ça doit être ça, c’est trop tard, c’est peut-être trop tard, c’est peut-être déjà fait, comment le savoir, je ne le saurai jamais, dans le silence on ne sait pas, c’est peut-être la porte, je suis peut-être devant la porte, ça m’étonnerait, c’est peut-être moi, ça a été moi, quelque part ça a été moi, je veux partir, tout ce temps j’ai voyagé, sans le savoir, c’est moi devant la porte, quelle porte, ce n’est plus un autre, que vient faire une porte ici, ce sont les derniers mots, les vrais derniers, ou ce sont les murmures, ça va être les murmures, je connais ça, même pas, on parle de murmures, de cris lointains, tant qu’on peut parler, on en parle avant, on en parle après, ce sont des mensonges, ce sera le silence, mais qui ne dure pas, où l’on écoute, où l’on attend, qu’il se rompe, que la voix le rompe, c’est peut-être le seul, je ne sais pas, il ne vaut rien, c’est tout ce que je sais, ce n’est pas moi, c’est tout ce que je sais, ce n’est pas le mien, c’est le seul que j’ai eu, ce n’est pas vrai, j’ai dû avoir l’autre, celui qui dure, mais il n’a pas duré, je ne comprends pas, c’est-à-dire que si, il dure toujours, j’y suis toujours, je m’y suis laissé, je m’y attends, non, on n’y attend pas, on n’y écoute pas, je ne sais pas, c’est un rêve, c’est peut-être un rêve, ça m’étonnerait, je vais me réveiller, dans le silence, ne plus m’endormir, ce sera moi, ou rêver encore, rêver un silence, un silence de rêve, plein de murmures, je ne sais pas, ce sont des mots, ne jamais me réveiller, ce sont des mots, il n’y a que ça, il faut continuer, c’est tout ce que je sais, ils vont s’arrêter, je connais ça, je les sens qui me lâchent, ce sera le silence, un petit moment, un bon moment, ou ce sera le mien, celui qui dure, qui n’a pas duré, qui dure toujours, ce sera moi, il faut continuer, je ne peux pas continuer, il faut continuer, je vais donc continuer, il faut dire des mots, tant qu’il y en a, il faut les dire, jusqu’à ce qu’ils me trouvent, jusqu’à ce qu’ils me disent, étrange peine, étrange faute, il faut continuer, c’est peut-être déjà fait, ils m’ont peut-être déjà dit, ils m’ont peut-être porté jusqu’au seuil de mon histoire, devant la porte qui s’ouvre sur mon histoire, ça m’étonnerait, si elle s’ouvre, ça va être moi, ça va être le silence, là où je suis, je ne sais pas, je ne le saurai jamais, dans le silence on ne sait pas, il faut continuer, je ne peux pas continuer, je vais continuer.
Invité- Invité
Re: Sérendipité
Quand les mots se bousculent et se heurtent il ne reste rien à faire que d'attendre qu'ils s'écaillent et se reforment. Le bouillonnement quantique du langage, au delà des concepts, relève en silence les histoires instantanées qui se chevauchent, et les assemble bien au delà de ce que le réel dans la seconde a la potentialité d'exprimer.
Surfer sur la vague de la conscience qui s'évapore pour mieux se reformer, et ne saisir que l'écume qui en orne la crête agit alors comme un calmant. Cette mer qui s'agite au fond prépare en ses mouvements l'émergence des vocables après lesquels toute poursuite est vaine. Ne reste qu'à accepter d'attendre leur apparition à la surface, et d'extraire ainsi la substance qui forme le soi.
Toute alimentation prise si et là apporte de l'eau à cet océan interne, intégrant un savoir qui se mêle à sa consistance, agrégeant au mouvement symbolique des tempêtes intérieures une saveur à jamais renouvelée.
Cette enveloppe qui nous contient ne change donc de forme que dans l'ombre, le liquide de nos ressentis ne se reflétant jamais à l'horizon de cette plage que nous appelons le réel.
Surfer sur la vague de la conscience qui s'évapore pour mieux se reformer, et ne saisir que l'écume qui en orne la crête agit alors comme un calmant. Cette mer qui s'agite au fond prépare en ses mouvements l'émergence des vocables après lesquels toute poursuite est vaine. Ne reste qu'à accepter d'attendre leur apparition à la surface, et d'extraire ainsi la substance qui forme le soi.
Toute alimentation prise si et là apporte de l'eau à cet océan interne, intégrant un savoir qui se mêle à sa consistance, agrégeant au mouvement symbolique des tempêtes intérieures une saveur à jamais renouvelée.
Cette enveloppe qui nous contient ne change donc de forme que dans l'ombre, le liquide de nos ressentis ne se reflétant jamais à l'horizon de cette plage que nous appelons le réel.
Invité- Invité
Re: Sérendipité
«Tout est déterminé par des forces que nous ne contrôlons pas.
Tout est déterminé pour l’insecte comme pour l’étoile.
Êtres humains, légumes ou poussière d’étoile,
nous dansons tous au rythme d’un air mystérieux joué au loin par un joueur de flûte invisible ».
Albert Einstein
Tout est déterminé pour l’insecte comme pour l’étoile.
Êtres humains, légumes ou poussière d’étoile,
nous dansons tous au rythme d’un air mystérieux joué au loin par un joueur de flûte invisible ».
Albert Einstein
Re: Sérendipité
Le syndrome du précipice. La peur du vide symbolique (Henri Volken)
http://ress.revues.org/670
Invité- Invité
Re: Sérendipité
Une première phase dans laquelle apparaît la motivation pour l’introduction d’un symbole nouveau.
Elle est suivie d’une phase d’euphorie où les premiers succès opératoires semblent justifier pleinement l’utilisation de ce nouvel objet.
Une phase ensuite de dissonance, durant laquelle apparaît son ambiguïté ontologique, provoquant une peur du vide sémantique, et en même temps un vertige devant les possibilités nouvelles, offertes au prix d’une conversion qui peut sembler douloureuse.
Dernière phase enfin, la résolution, qui montre que cette conversion, bien que représentant un bouleversement conceptuel, peut être pleinement justifiée rationnellement par une théorie qui englobe plus largement le domaine et apporte plus d’explications.
Signé Furax Henri Volken
J’étais sur le point de faire une analyse sur le comportement sociétal, qu’il en a déjà fait une. Je m’en doutais bien que c’était la conclusion recherchée.
Assez intéressant le parallèle qui est fait par rapport à la peur du vide ou même de l’infini (qui est parfois confondu avec « force recherchée ») et les valeurs « non sûres » des mathématiques. Ceci se rapporte, pour moi, à la peur que l’on peut ressentir de toutes choses non-fixes qui nous font sentir dans l’insécurité. Le flou nous dérange. Si on a la force d’affronter notre peur, on y va à tâtons. Puis s’appuyant sur notre volonté de découvrir ce qu’il y a dernière, on est pleinement conscient de l’utilité de la chose. Or, une fois avancée de quelques pas, la suite de la peur (donc l’angoisse) nous prend.
L’air interrogatif,
" Qu’est ce que je fais ? "
"Y avait il besoin de tout ça ?"
"Et si je ferme les yeux, je pourrais remettre le compte à rebours à zéro ?"
"Purée, pourrais-je retourner dans les bras de ma maman ?"
"ggrrrrrr, SORTEZ MOI DE LLAAAAA !!!"
Une coquille où on se sent piégé par notre propre envie d’évolution et dépassement de notre peur.
Mais trop tard… On est dedans. Ces quelques instants qui paraissent une infinité.
Puis arrive l’acceptation de la situation. On vit … Pas le choix de toute façon. Donc on fait avec ce qu’on a.
Interrogatif ???
________________Anxieux .. !!!!! ..
___________________________________Compliqué //§§ !!!xxx ??!!!!
____________________________________________________________Interloqué… ??..... ??
_________________________________________________________________________________En acceptation……..
En intégration.
Tout compte fait, que la situation a été douloureuse, difficile ou complexe à aborder ; on sourit et on regarde en arrière. « J’ai bien fait de tenter quand même », l’air nonchalant comme si on a toujours été sculpté pour ça.
Et ce … jusqu’à la prochaine peur que l’on décide d’entreprendre.
Un cercle (spirale ) qui se reproduit sans cesse jusqu’à l’épanouissement peut être ? Qui sait…
Non, non, l’épanouissement n’est pas un but mais une forme de chemin à entreprendre. Je la suppose comme ça. Dans ce cas… peut être que c’est en montant dans la spirale que la sérénité se pose en nous. Pour continuer notre chemin avec de plus en plus de ressources nous épanouissantes. Tout doux…
Invité- Invité
Re: Sérendipité
- à force, je vais vraiment passer pour une nana pas sérieuse...:
et .....
I know... je suis dégueulasse...
Invité- Invité
Re: Sérendipité
Salut mon Ami...
oops ai été un peu débordée pour pouvoir te répondre...
C'est un peu bizarre... le jour ou je voulais le faire.. j'ai eu, comment dire... , un état de conscience cosmique ? de conscience élargie ?...bref , j'étais dans un drôle d'état !!!! space comme sensassion... mais super plannant ....
des bizzzz
oops ai été un peu débordée pour pouvoir te répondre...
C'est un peu bizarre... le jour ou je voulais le faire.. j'ai eu, comment dire... , un état de conscience cosmique ? de conscience élargie ?...bref , j'étais dans un drôle d'état !!!! space comme sensassion... mais super plannant ....
des bizzzz
Lemniscate le papillon- Messages : 6348
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Localisation : Gard
Re: Sérendipité
- une petite fleur:
- Dans cette parcelle qui m'est attribuée, où sont mes rêves ?
tout ce qui est parlé est vide, chacun sur une langue différente
tu sais là ou j'allais me réfugier à des moments de détresse ?
Viens me retrouver là-bas
Pourquoi ne plus causer à l'amour, c'est compliqué tant que nos cœurs battent
Je peux supporter beaucoup de douleurs, mais crois moi celle là est autre chose
Peut être qu'un jour on sera face à face, tu me retoucheras le visage
Et... je retrouverai les milles senteurs du premier jour
Dans cette parcelle qui m'est restée, ou sont mes rêves sans toi ?
Reviens me chercher, là où on s'est posé dans nos moment de détresse
Notre jardin.
Invité- Invité
Re: Sérendipité
Coucou Mjo
Ton fil est tellement riche merci pour tes réponses, tes biographies..
Je partage ton éthique de vie.....Tes extraits de Pink Floyd et des Doors me rappellent mon adolescence
Je rejoints Renarde dans le sens : où comme Toi j' aime chercher à comprendre, mais aussi je laisse comme Renarde une grande part à l' intuition....Comme toujours, j' ai un peu tendance à écrire en raccourci (car en virtuel et non à l' oral)....
Et, l' extrait du film et sa musique ''Porche T' Vas'' (j' adore) m' a rappelée également beaucoup d' émotions...
Ton fil est tellement riche merci pour tes réponses, tes biographies..
Je partage ton éthique de vie.....Tes extraits de Pink Floyd et des Doors me rappellent mon adolescence
Je rejoints Renarde dans le sens : où comme Toi j' aime chercher à comprendre, mais aussi je laisse comme Renarde une grande part à l' intuition....Comme toujours, j' ai un peu tendance à écrire en raccourci (car en virtuel et non à l' oral)....
Et, l' extrait du film et sa musique ''Porche T' Vas'' (j' adore) m' a rappelée également beaucoup d' émotions...
Aerienne- Messages : 1063
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Localisation : GOLFE JUAN
Re: Sérendipité
Très rapidement (car fatigué) et avant de répondre demain matin à mes charmants visiteurs...
Métaphore, poiétique et pensée scientifique
http://ress.revues.org/707
Le cardinal inaccessible. La métaphore comme outil dans la quête de l’infini
http://ress.revues.org/717
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Le cardinal inaccessible. La métaphore comme outil dans la quête de l’infini
http://ress.revues.org/717
Invité- Invité
Re: Sérendipité
Je viens de verser des larmes. De nombreuses.
Je viens de regarder deux belles leçons de vie. De retrouver là, dans les regards, les mots, une immensité de ressentis qui erraient en moi, enfouis, enterrés, oblitérés...
Au delà des êtres, la souffrance muette peut se transformer en perles de soleil, et la tendresse se partager. Elle peut se vivre simplement, au delà des sons, au delà de tout...
Je dédie ce film à ceux dont la souffrance devient le révélateur de cette différence, de ce handicap de positionnement dont les mots ne pourront jamais refléter l'éloignement.
Je viens de regarder deux belles leçons de vie. De retrouver là, dans les regards, les mots, une immensité de ressentis qui erraient en moi, enfouis, enterrés, oblitérés...
Au delà des êtres, la souffrance muette peut se transformer en perles de soleil, et la tendresse se partager. Elle peut se vivre simplement, au delà des sons, au delà de tout...
Je dédie ce film à ceux dont la souffrance devient le révélateur de cette différence, de ce handicap de positionnement dont les mots ne pourront jamais refléter l'éloignement.
Invité- Invité
Re: Sérendipité
MERCI à Toi Mjöllnir !
Pour ce partage, pour leurs partages, pour nos partages ... autant de leçons de vie.
"... Justement, que la vie gagne du terrain, jusqu'au bout.
Et qu'il y a toujours ..., chaque minute est précieuse !
Et justement, exprimer la douceur, dire les choses aux gens.
On meurt de ne pas pouvoir dire à l'autre ce que l'on vit réellement." Alexandre Jollien, (52e minute du reportage)
Pour ce partage, pour leurs partages, pour nos partages ... autant de leçons de vie.
"... Justement, que la vie gagne du terrain, jusqu'au bout.
Et qu'il y a toujours ..., chaque minute est précieuse !
Et justement, exprimer la douceur, dire les choses aux gens.
On meurt de ne pas pouvoir dire à l'autre ce que l'on vit réellement." Alexandre Jollien, (52e minute du reportage)
Dernière édition par renarde20 le Dim 28 Avr 2013, 14:45, édité 2 fois
Re: Sérendipité
Mjollnir ? Je raffole de tes vidéos que tu a posté sur ce fil, la dernière sur les pyramides est génial, si tu en a d'autre je les regarderais avec plaisir quand j'aurais un moment.
Invité- Invité
Re: Sérendipité
Une bien amicale salutation.
Merci pour la vidéo inspiré / inspirant Intouchables !
Merci pour la vidéo inspiré / inspirant Intouchables !
Invité- Invité
Re: Sérendipité
Pfff ... me revoilou. Je profite de mon voyage en train pour répondre à tous ceux qui sont passés ici
@ etoile_en_etoile
Rien d'autre que la crainte de l'inconnu, oui. Qu'un mélange entre la crainte de ne pas savoir faire, de se retrouver sans outil, de devoir suivre aveuglément, de se retrouver dans un milieu inconnu, de "perdre" ce que l'on connait, de devoir faire des efforts dont l’aboutissement n'est même pas envisageable, etc.
Cela se cumule avec une perte de croyance, un abandon de superstition, un regard ouvert par les informations qui arrivent en rafales et qui sont contradictoires, antinomiques, moléculaires presque...
Les événements, choses, êtres... varient très vite. L'instant change en permanence et la conscience de se défilement permanent, où les repères se dissolvent, laissent un gout d'inachevé en même temps qu'une impression d'impuissance dont la montée en force achève de faire vaciller l'effort que l'on tient à mettre en avant pour se sentir exister.
PS : Tes extraits de bande dessinée m'ont fait rire aux larmes (ouais, ouais, je sais... j'ai parfois un humour un peu limite )
@ renarde20
J'aime beaucoup la photo de la statue. Les voyages laissent de empreintes dans le voyageur, qui se transforme. L'opalescence s'installe qui transmet saveurs et couleurs, reflet d'un monde qui n'est plus tout en étant encore.
Les livres en sont la poussière, comme le serait un grain de lumière en collision avec la matière du "moi"...
Merci pour ces images, encore une fois
@ Lemniscate
Alors, tu te mets à planer ? A regarder de haut le paysage ? Cool non ?
@ Aerienne
Équilibre entre le dire et le ressenti. Vague d'écume, limite entre le dicible et l'indicible, entre l'être et le paraitre, entre le vécu et l'inspiré, entre l'esprit et la matière, entre le temps interne et le temps absolu. Frange de l'être qui oscille autour de son pivot...
Que n'ai-je donc les mots pour décrire cet absolu alors que la vie elle même se cherche à notre travers ...
@ Vivie
Paraitrai-je autant en recherche que cela ? Autant en position solitaire ?
Merci d'être passée ici et de me faire me regarder autrement.
@ Encre sombre
Ça va bien, et toi ?
J'espère que ce reportage t'a donné des mots à mettre sur tes ressentis.
Au plaisir de te lire
@ Jarod
Content que cela te donne du grain à moudre
Je posterai d'autres vidéos dès que je serai un peu plus libre de mon temps.
A bientôt.
@ Ours
Amicales salutations également.
Les fondements, l’expression fondamentale de la douleur sans voile de cette vidéo me parlent. l'essence de l'être s'y exprime sans fard et c'est cela qui me touche au tréfonds.
Bonne semaine à toi et à bientôt.
@ etoile_en_etoile
Rien d'autre que la crainte de l'inconnu, oui. Qu'un mélange entre la crainte de ne pas savoir faire, de se retrouver sans outil, de devoir suivre aveuglément, de se retrouver dans un milieu inconnu, de "perdre" ce que l'on connait, de devoir faire des efforts dont l’aboutissement n'est même pas envisageable, etc.
Cela se cumule avec une perte de croyance, un abandon de superstition, un regard ouvert par les informations qui arrivent en rafales et qui sont contradictoires, antinomiques, moléculaires presque...
Les événements, choses, êtres... varient très vite. L'instant change en permanence et la conscience de se défilement permanent, où les repères se dissolvent, laissent un gout d'inachevé en même temps qu'une impression d'impuissance dont la montée en force achève de faire vaciller l'effort que l'on tient à mettre en avant pour se sentir exister.
PS : Tes extraits de bande dessinée m'ont fait rire aux larmes (ouais, ouais, je sais... j'ai parfois un humour un peu limite )
@ renarde20
J'aime beaucoup la photo de la statue. Les voyages laissent de empreintes dans le voyageur, qui se transforme. L'opalescence s'installe qui transmet saveurs et couleurs, reflet d'un monde qui n'est plus tout en étant encore.
Les livres en sont la poussière, comme le serait un grain de lumière en collision avec la matière du "moi"...
Merci pour ces images, encore une fois
@ Lemniscate
Alors, tu te mets à planer ? A regarder de haut le paysage ? Cool non ?
@ Aerienne
Équilibre entre le dire et le ressenti. Vague d'écume, limite entre le dicible et l'indicible, entre l'être et le paraitre, entre le vécu et l'inspiré, entre l'esprit et la matière, entre le temps interne et le temps absolu. Frange de l'être qui oscille autour de son pivot...
Que n'ai-je donc les mots pour décrire cet absolu alors que la vie elle même se cherche à notre travers ...
@ Vivie
Paraitrai-je autant en recherche que cela ? Autant en position solitaire ?
Merci d'être passée ici et de me faire me regarder autrement.
@ Encre sombre
Ça va bien, et toi ?
J'espère que ce reportage t'a donné des mots à mettre sur tes ressentis.
Au plaisir de te lire
@ Jarod
Content que cela te donne du grain à moudre
Je posterai d'autres vidéos dès que je serai un peu plus libre de mon temps.
A bientôt.
@ Ours
Amicales salutations également.
Les fondements, l’expression fondamentale de la douleur sans voile de cette vidéo me parlent. l'essence de l'être s'y exprime sans fard et c'est cela qui me touche au tréfonds.
Bonne semaine à toi et à bientôt.
Dernière édition par Mjöllnir le Lun 29 Avr 2013, 13:54, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Sérendipité
L'abscons marbre le vide.
Le hiatus ainsi se dévide
Liant l'inconnu au temps gélifié
Entonnant ses mots pétrifiés
Où la sonate ne meut les secondes
Qu'au travers de ma propre faconde
Sans jamais au tympan se heurter.
Que les arcs de ces murs anciens
Restent sourds à mes cris d'espérance
Et que ces sons issus de l'enfance
Aux pierres froides viennent se frotter.
Ainsi, revenant parmi les siens
La couleur sombre des nuées folles
Encore une fois vivra sa mue
Et vers l'horizon débile des rues
Courra sans fin. Vers l'école
Des sons, des cris, de sens assoudis
Elle se remplira. Les hourdis
Des vieux murs affalés dans l'histoire
N'auront aucun oeil. Sans grimoire
Sans tracé, j'irai au détour d'une sente
Voir si le temps où un passage je tente
Saura enfin hors de l'immobile
Mettre une rets au mouvement débile
De la seconde qui ne sait que gésir.
Car au delà du simple et inique plaisir
Se soulève l'accord d'un autre musique
Le son d'un clenche au simple déclic
Qui indique passage. Alors sur l'ouvrage
Du moi en recherche je me repencherai
Forgeant encor la clé ouvrant passage
Où l'oiseau des éons un jour nicherait.
Le hiatus ainsi se dévide
Liant l'inconnu au temps gélifié
Entonnant ses mots pétrifiés
Où la sonate ne meut les secondes
Qu'au travers de ma propre faconde
Sans jamais au tympan se heurter.
Que les arcs de ces murs anciens
Restent sourds à mes cris d'espérance
Et que ces sons issus de l'enfance
Aux pierres froides viennent se frotter.
Ainsi, revenant parmi les siens
La couleur sombre des nuées folles
Encore une fois vivra sa mue
Et vers l'horizon débile des rues
Courra sans fin. Vers l'école
Des sons, des cris, de sens assoudis
Elle se remplira. Les hourdis
Des vieux murs affalés dans l'histoire
N'auront aucun oeil. Sans grimoire
Sans tracé, j'irai au détour d'une sente
Voir si le temps où un passage je tente
Saura enfin hors de l'immobile
Mettre une rets au mouvement débile
De la seconde qui ne sait que gésir.
Car au delà du simple et inique plaisir
Se soulève l'accord d'un autre musique
Le son d'un clenche au simple déclic
Qui indique passage. Alors sur l'ouvrage
Du moi en recherche je me repencherai
Forgeant encor la clé ouvrant passage
Où l'oiseau des éons un jour nicherait.
Invité- Invité
Re: Sérendipité
Mjöllnir a écrit:
@ etoile_en_etoile
....
PS : Tes extraits de bande dessinée m'ont fait rire aux larmes (ouais, ouais, je sais... j'ai parfois un humour un peu limite )
Reçu cinq sur cinq. je sais ce que ca veut dire , ou ce que je veux en déduire. Mais je sais qu'on est sur le même terrain donc je prend l'initiative d'en déduire ce que je veux. Na!
Mais non pourquoi veux tu que ton humour soit limite. tu es ce que tu es et c'est très bien comme ça (regarde moi celle là, je sais ce que tu vas me dire.). Oui oui, ca s'applique pour moi aussi mais... c'est plus facile à dire pour toi . Et puis dans ma constitution, j'ai plus tendance à mettre en avant l'être chère. Parfois on ne se refait pas. N'est ce pas.
Tiens d'ailleurs je vais t'alimenter
soon...
Invité- Invité
Re: Sérendipité
- En voila une...:
Dernière édition par étoile_en_étoile le Lun 29 Avr 2013, 17:20, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Sérendipité
Il y a une faute !!! Ce n'est pas PETE mais PET.
Ceci dit, hormis le coté brut de fonderie, il y a une certaine vérité, voire une vérité certaine derrière ( hihihi ^^) cet aphorisme.
Je me dis que tu pourrais même le poster sur les fils qui parlent d'amour, ou encore sur celui des choses diverses et variées que l'on veut partager.
Invité- Invité
Re: Sérendipité
Hmmm... peut être bien.... peut être pas. Dépend du partage comme on en a parlé.
(ce n'est pas moi qui ai écrit dessus, comme ca, ca va NA )
Oui , oui... Evidemment si je le poste c'est surtout parce que y a une certaine vérité. on peut en parler.
Bon je t'assure les autres postés ne seront pas forcément parce que y a un fon de vérité mais parce que y a un vrai décalage ^^
(ce n'est pas moi qui ai écrit dessus, comme ca, ca va NA )
Oui , oui... Evidemment si je le poste c'est surtout parce que y a une certaine vérité. on peut en parler.
Bon je t'assure les autres postés ne seront pas forcément parce que y a un fon de vérité mais parce que y a un vrai décalage ^^
Invité- Invité
Re: Sérendipité
- un peu plus sérieusement, sincèrement. Du fond et du coeur:
Car la sincérité de l'amour ne réside pas forcément dans le coeur d'un enfant. Il ne tient qu'à celui qui veut réellement garder cette sincérité, profondeur et l'échange de ce sentiment.
Pour celui qui se reconnaîtra
Invité- Invité
Re: Sérendipité
Salut à vouzz...
Oui Mjo... ça planne pour moi.... i'm flying on the over side...
état spécial en effet... mais si agreable... je vais passer pour une illuminée.. lol..
des bizzzz
Oui Mjo... ça planne pour moi.... i'm flying on the over side...
état spécial en effet... mais si agreable... je vais passer pour une illuminée.. lol..
des bizzzz
Lemniscate le papillon- Messages : 6348
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Localisation : Gard
Re: Sérendipité
j'adore vraiment ce mot sérendipité...
solifleur- Messages : 316
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Re: Sérendipité
@ etoile_en_etoile
L'égoïsme consiste à protéger ses biens et acquis en les préservant de la dégradation et en prenant soin d'eux afin d'en jouir le plus longtemps possible.
Je crois que les mots sont très réducteurs. Ils offrent tous une vue parcellaire d'un objet, d'un sujet, d'une idée... Vue teintée par la charge émotionnelle ou analytique dans l'instant.
Pour en revenir à l'amour, je ne peux le concevoir sans une part d'égoïsme. Que cette dernière soit teintée par l'impression d'être reconnu par l'intermédiaire de l'autre, par l'épanchement d'un désir de tendresse, par l'envie de faire aboutir un rêve... n'y change rien.
Il y a, à chaque mouvement de vie, des strates subconscientes qui s'agglomèrent et dont l'Homme ne sait que maladroitement nommer le plus haut des pics...
Ceci étant, tu m'as encore beaucoup fait rire. J'adore le décalage, l'humour écartelé au milieu du sérieux des idées abordées.
... the word "love" designates a subjective condition in which the welfare and happiness of another person are essential to one's own happiness"
L'égoïsme consiste à protéger ses biens et acquis en les préservant de la dégradation et en prenant soin d'eux afin d'en jouir le plus longtemps possible.
Je crois que les mots sont très réducteurs. Ils offrent tous une vue parcellaire d'un objet, d'un sujet, d'une idée... Vue teintée par la charge émotionnelle ou analytique dans l'instant.
Pour en revenir à l'amour, je ne peux le concevoir sans une part d'égoïsme. Que cette dernière soit teintée par l'impression d'être reconnu par l'intermédiaire de l'autre, par l'épanchement d'un désir de tendresse, par l'envie de faire aboutir un rêve... n'y change rien.
Il y a, à chaque mouvement de vie, des strates subconscientes qui s'agglomèrent et dont l'Homme ne sait que maladroitement nommer le plus haut des pics...
Ceci étant, tu m'as encore beaucoup fait rire. J'adore le décalage, l'humour écartelé au milieu du sérieux des idées abordées.
Dernière édition par Mjöllnir le Mar 30 Avr 2013, 18:46, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Sérendipité
@ Lemniscate
Aurais-tu croisé un ballon d'hélium pour t’envoler comme ça ?
@ solifleur
Inattendre.... Sans doute orienter son regard sur tout ce qui bouge en lieu et place d'essayer de le faire bouger. Ou encore autrement dit, vivre intensément et uniquement dans l'instant présent.
Comme un enfant... tout redécouvrir...
Aurais-tu croisé un ballon d'hélium pour t’envoler comme ça ?
@ solifleur
Inattendre.... Sans doute orienter son regard sur tout ce qui bouge en lieu et place d'essayer de le faire bouger. Ou encore autrement dit, vivre intensément et uniquement dans l'instant présent.
Comme un enfant... tout redécouvrir...
Dernière édition par Mjöllnir le Mar 30 Avr 2013, 18:45, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Sérendipité
Non je ne crois pas .... ni avalé !!! lol.... ma voix n'a pas muté... mais l'autre voie est en train de transmuter... ...
Bizzz my friend...
Bizzz my friend...
Lemniscate le papillon- Messages : 6348
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Re: Sérendipité
Mjöllnir a écrit:@ etoile_en_etoile
...
Pour en revenir à l'amour, je ne peux le concevoir sans une part d'égoïsme. Que cette dernière soit teintée par l'impression d'être reconnu par l'intermédiaire de l'autre, par l'épanchement d'un désir de tendresse, par l'envie de faire aboutir un rêve... n'y change rien.
...
Les expressions elles même employées le montrent:
Mon amour
Je t'aime
Je t'aime
Où, l'amour, les sentiments, les vraies valeurs (selon ma définition) passent d'abord par soi même. Autant que cela puisse paraître superficiel, l'amour (quand il est partagé) ne peut pas être complètement basé sur l'autre. Qu'est ce que cela signifierait dans ce cas ? que l'on devient la personne que demande l'autre à chaque fois ? que l'on ne puisse plus s'en tenir à des fondamentaux qui nous construisent?
Dans ce cas, l'être en face n'a plus de repère non plus par rapport à cette place importante qu'on lui accorde. "Accordé" non dans le sens "permis" mais dans le sens "intégré au plus profond du soi". Je pense que, si on change de couleur pour chaque être que l'on a en face de nous même , on n'a d'abord pas de construction bâtie mais en plus on ne respecte pas la valeur de cette place "accordée".
Puis la suite, je pense, arrive avec l'échange, les valeurs partagées. S'il y a un équilibre dans ce nouveau chemin bâti ensemble, que pourrait il y avoir de mieux.
Si je suis heureuse du fait que l'autre soit heureux, n'est il pas pas des plus beaux égoïsmes ?...
Si cette base est partagée dans le respect et dans la confiance,
Si elle est connue par chacun, n'est elle pas des meilleurs soutiens que l'on puisse avoir pour la construction de chacun ?
C'est d'abord mon bien être qui passe en avant. Et celui ci passe d'abord par ton bien être. En fusion avec le mien. Et donc du mien. Et si ton bien être passe également par le mien. N'est il pas des meilleurs partages que l'on pourrait avoir.
Dans ce cas... Le plus important, ne devient pas que "tu m'aimes". Le plus important devient que "on partage ces sentiments et on s'aime".
Ainsi, pour moi, cela sépare également les chemins de "l'amour" et de "la volonté de possession de l'autre" que j'observe tant.
Oui, je veux posséder également. Je veux posséder ce partage d'amour. Cet équilibre de chacun qui pense à soi mais pense à l'autre aussi. Ce cercle qui permet d'enrichir soi même et de créer un troisième chemin sans en interférer le chemin que construisent chacun en interne.
Mjöllnir a écrit:
...
Ceci étant, tu m'as encore beaucoup fait rire. J'adore le décalage, l'humour écartelé au mileu du sérieux des idées abordées.
Tu m'as déjà vu parler de choses sérieuses toi ?
Ah mais c'est vrai, je coupe les autres intervenants
Invité- Invité
Re: Sérendipité
@ Lemniscate
Tu transmutes ? Tu es une adepte de Nicolas Flamel ?
@ étoile_en_étoile
Cela rejoint bien ce que j'imagine de la construction de quelque rapport humain que ce soit. Ces rapports ne sont pas binaires dans mon imaginaire, mais ternaires. Pour moi, ce que l'on qualifie de relation est un troisième "personnage", en quelque sorte "construit" par les deux autres, une "possession" commune à vrai dire. Un édifice taillé sur mesure par et pour les participants.
Revenons sur la signification d'égoïsme dont je parlais tout à l'heure. L'image que j'en ai est assez éloignée de celle définie par le dictionnaire ? Alors, en mon idée, pour que l'égoïsme participe à l'adhésion à une construction commune, il se doit obligatoirement d'inclure le respect de l'individualisme, c'est à dire à prendre en compte les droits des individus et non le sien propre uniquement. Voir la notion de "personnalisme" d'Emmanuel Mounier.
Ce rapport à autrui comme extension de sa propre avancée est ainsi bien loin de l'égocentrisme, qui consiste à ne concevoir le monde que de son seul point de vue. L'égocentrisme est souvent signe de forts complexes, les personnes en faisant montre passant un temps énorme à s'observer et à penser que tout le monde à les yeux fixés sur elles.
Cet égocentrisme peut-être fortement trompeur aux yeux d'un observateur extérieur, puisque, paradoxalement, l'égocentrique se soucie énormément des autres - sans pour autant les aimer - étant donné qu'il s'estime selon le regard et le jugement des êtres en face.
Quant à te voir parler de choses sérieuses... Je me demande où tu cherches toutes ces images !!!
Tu transmutes ? Tu es une adepte de Nicolas Flamel ?
@ étoile_en_étoile
Cela rejoint bien ce que j'imagine de la construction de quelque rapport humain que ce soit. Ces rapports ne sont pas binaires dans mon imaginaire, mais ternaires. Pour moi, ce que l'on qualifie de relation est un troisième "personnage", en quelque sorte "construit" par les deux autres, une "possession" commune à vrai dire. Un édifice taillé sur mesure par et pour les participants.
Revenons sur la signification d'égoïsme dont je parlais tout à l'heure. L'image que j'en ai est assez éloignée de celle définie par le dictionnaire ? Alors, en mon idée, pour que l'égoïsme participe à l'adhésion à une construction commune, il se doit obligatoirement d'inclure le respect de l'individualisme, c'est à dire à prendre en compte les droits des individus et non le sien propre uniquement. Voir la notion de "personnalisme" d'Emmanuel Mounier.
Ce rapport à autrui comme extension de sa propre avancée est ainsi bien loin de l'égocentrisme, qui consiste à ne concevoir le monde que de son seul point de vue. L'égocentrisme est souvent signe de forts complexes, les personnes en faisant montre passant un temps énorme à s'observer et à penser que tout le monde à les yeux fixés sur elles.
Cet égocentrisme peut-être fortement trompeur aux yeux d'un observateur extérieur, puisque, paradoxalement, l'égocentrique se soucie énormément des autres - sans pour autant les aimer - étant donné qu'il s'estime selon le regard et le jugement des êtres en face.
Quant à te voir parler de choses sérieuses... Je me demande où tu cherches toutes ces images !!!
Dernière édition par Mjöllnir le Mar 30 Avr 2013, 20:04, édité 4 fois
Invité- Invité
Re: Sérendipité
Je te rejoins sur pas mal de points...
Si j'ai le temps je donnerai peut etre a peu pres les memes definitions avec des images differentes...
Du coup je me demande si ca a de l'interet pour les lecteurs... (?)
Eeuuhhh...
Pour les images...
Je dénonce la personne qui me les inspire ???
Niark niark niark
Si j'ai le temps je donnerai peut etre a peu pres les memes definitions avec des images differentes...
Du coup je me demande si ca a de l'interet pour les lecteurs... (?)
Eeuuhhh...
Pour les images...
Je dénonce la personne qui me les inspire ???
Niark niark niark
Dernière édition par étoile_en_étoile le Mar 30 Avr 2013, 21:30, édité 2 fois
Invité- Invité
Re: Sérendipité
Oui...mon Mjo... tout ce que je touche se transforme en or...
Salut Etoile....
Plein de bizousss à vous deux...
Salut Etoile....
Plein de bizousss à vous deux...
Lemniscate le papillon- Messages : 6348
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Re: Sérendipité
Salut mjollnir! Je suis heureuse de te retrouver. Par ici aussi c'est conge (fete de l'agriculture et du travail).
Re: Sérendipité
Hello Encre sombre
Cool ça ! Tu vas en profiter pour un peu te reposer ? Profiter justement ce que l'agriculture fournit comme fruits exotiques dans ton pays ?
Ici il fait moche. Je crois que je vais passer ma journée à lire
Cool ça ! Tu vas en profiter pour un peu te reposer ? Profiter justement ce que l'agriculture fournit comme fruits exotiques dans ton pays ?
Ici il fait moche. Je crois que je vais passer ma journée à lire
Invité- Invité
Re: Sérendipité
Je sais pas encore, une chose est sure, c'est que ce soir, j'aurai assez d'argument pour convaincre ma conscience que je peux passer la nuit a regarder la tv.
Il y a la foire du livre québécois qui debute demain soir a 19 h, je comptais m'y rendre et cela durera jusqu'a mardi prochain. Je n'irai pas lundi et mardi car ils laisseront port au prince mais durant cette semaine, je compte bien me divertir par les debats et conferences. Et confondre un peu ces etoiles de la litterature haitienne.
Il y a la foire du livre québécois qui debute demain soir a 19 h, je comptais m'y rendre et cela durera jusqu'a mardi prochain. Je n'irai pas lundi et mardi car ils laisseront port au prince mais durant cette semaine, je compte bien me divertir par les debats et conferences. Et confondre un peu ces etoiles de la litterature haitienne.
Re: Sérendipité
Re kikou leminiscate
Oui je sais je suis en mode gamine
J'espere que tu te portes bien
Bisous à tous les passants
Oui je sais je suis en mode gamine
J'espere que tu te portes bien
Bisous à tous les passants
Invité- Invité
Re: Sérendipité
@ Encre sombre
Convaincre ta conscience ? Mais de quoi ? Que tu as liberté de te mettre devant le petit écran parce que tu avais fait tout ce que tu avais à faire ?
Super cette foire ! Il y a une thème particulier ? As-tu une idée du contenu des conférences ? Que se passe-t-il avec les "étoiles de la littérature haïtienne" ? Ils sont les chevilles qui gonflent ?
Convaincre ta conscience ? Mais de quoi ? Que tu as liberté de te mettre devant le petit écran parce que tu avais fait tout ce que tu avais à faire ?
Super cette foire ! Il y a une thème particulier ? As-tu une idée du contenu des conférences ? Que se passe-t-il avec les "étoiles de la littérature haïtienne" ? Ils sont les chevilles qui gonflent ?
Invité- Invité
Re: Sérendipité
C'est pas evident de se faire volontairement du mal en faisant du surmenage quand on est une petite fille sage
Ils se la petent trop. Ils sont tellement imbus d'eux memes!
Ils se la petent trop. Ils sont tellement imbus d'eux memes!
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