apprendre à s'écouter
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apprendre à s'écouter
Il est tard, je tape sur le clavier malgré la fatigue, malgré les yeux qui piquent et le corps endolori par cette fibromyalgie. C'est tous les soirs le même rituel, impossible de se coucher tôt alors que le corps me dit d'arrêter, de tout éteindre.... Que dis-je , il me hurle de tout lacher, relacher mes muscles, arrêter toutes ces violences que sont la télévision, la lumière, etc, prendre un temps de repos, ne penser à rien , juste .....être là.
Je n'ai qu'une envie , m'arreter! Faire une pause, m'allonger dans un endroit agréable et ne penser à rien ou alors seulement à des choses positives.... mais je n'y arrive pas. Quelque chose en moi me force à tenir contre vents et marées même lorsqu'il n'y a ni vent ni marée. Je ne sais pas pourquoi je suis angoissée, pourquoi j'ai peur (et de quoi), pourquoi j'ai envie de pleurer en écrivant ces lignes. Meme lorsque j'essaye d'avoir des pensées agréables (paysages, situations heureuses etc), des choses négatives viennent envahir ces belles images que je m'étais inventée et ce, malgré moi. Je dois me battre intérieurement meme pour ça! C'est étonnant.
J'ai l'impression d'être prisonnière de mon corps, de ses douleurs permanentes (oui les siennes car je ne ressens pas ce corps comme le mien mais plutot comme une camisole dont on a qu'une envie, celle de le retirer pour se sentir enfin libre de ses mouvements) qui m'assaillent de partout de la tête aux pieds, de ces contractures. Pourquoi suis je contractée en permanence, comme sur le qui-vive même quand je suis dans mon lit (tiens je me rends compte que je suis en train de serrer les dents) ? Pourquoi je ne supporte pas de rester sans rien faire une seule seconde ? De quoi ai-je peur ? Du vide ? D'être envahie par mes pensées au point de m'y noyer ?
Je ne sais pas.... je ne comprends pas.... J'aimerais appuyer sur le bouton pause, j'aimerais me retrouver dans un endroit où la mer est turquoise , où les gens se font rare, où le ciel est bleu , j'aimerais méditer, penser au positif, ahh j'aimerais j'aimerais.....
Je n'ai qu'une envie , m'arreter! Faire une pause, m'allonger dans un endroit agréable et ne penser à rien ou alors seulement à des choses positives.... mais je n'y arrive pas. Quelque chose en moi me force à tenir contre vents et marées même lorsqu'il n'y a ni vent ni marée. Je ne sais pas pourquoi je suis angoissée, pourquoi j'ai peur (et de quoi), pourquoi j'ai envie de pleurer en écrivant ces lignes. Meme lorsque j'essaye d'avoir des pensées agréables (paysages, situations heureuses etc), des choses négatives viennent envahir ces belles images que je m'étais inventée et ce, malgré moi. Je dois me battre intérieurement meme pour ça! C'est étonnant.
J'ai l'impression d'être prisonnière de mon corps, de ses douleurs permanentes (oui les siennes car je ne ressens pas ce corps comme le mien mais plutot comme une camisole dont on a qu'une envie, celle de le retirer pour se sentir enfin libre de ses mouvements) qui m'assaillent de partout de la tête aux pieds, de ces contractures. Pourquoi suis je contractée en permanence, comme sur le qui-vive même quand je suis dans mon lit (tiens je me rends compte que je suis en train de serrer les dents) ? Pourquoi je ne supporte pas de rester sans rien faire une seule seconde ? De quoi ai-je peur ? Du vide ? D'être envahie par mes pensées au point de m'y noyer ?
Je ne sais pas.... je ne comprends pas.... J'aimerais appuyer sur le bouton pause, j'aimerais me retrouver dans un endroit où la mer est turquoise , où les gens se font rare, où le ciel est bleu , j'aimerais méditer, penser au positif, ahh j'aimerais j'aimerais.....
dimanche- Messages : 292
Date d'inscription : 13/03/2013
Re: apprendre à s'écouter
Premier constat, je ne puis t'aider, je suis pareil à bien des égards. Pas forcément les mêmes questions, pas tout à fait la même envie d'appuyer sur le bouton pause, et pourtant.
Quand j'étais petit, je mettais en moyenne 3 heures à m'endormir. On me traitait de fainéant quand je ne voulais pas me lever le matin.
Plus grand, je me couchais plus tard, mais je mettais toujours des heures à m'endormir (rêves éveillés, questionnements, vision des scènes de la journée, puis revisionnage des scènes telles que j'aurais voulu qu'elles se passent, et re-revisionnage des scènes du futur quand j'aurai la posibilité de réparer mes erreurs, et rebelotte, sur un détail, sur deux détails, 10 détails, chacun ayant droit à sa reconstruction).
30 ans plus tard, c'est toujours pareil, mais j'ai réussi à faire un truc : je ne me rappelle plus mes rêves quand je dors. Pas vraiment le but recherché, c'était parmi les meilleurs moments de la nuit. Pour ça, je reste éveillé devant mon PC jusqu'à ce que je sois crevé, que je ne puisse plus garder lse yeux ouverts. Je ne mets généralement plus qu'une demi-heure pour dormir vraiment, parfois quelques minutes même. Je dors 3-4 heures, j'ai du mal à me lever, je suis en retard au boulot, et je recommence le lendemain.
Le week-end, je me repose et fais la grasse matinée jusque dans l'après-midi.
Et avec le manque de sommeil sont arrivées les faiblesses, les maladies qui profitent de la faiblesse du corps.
Je n'ai pas peur du vide, je le recherche. Sans savoir pourquoi. Paradoxe humain que la recherche du vide alors que c'est notre plus grand ennemi.
J'imagine, j'espère ! qu'un jour, nous trouverons la paix avec ces pensées, ces peurs, ces espoirs. Quand nous aurons trouvé notre place, chacun auprès des siens, ses amis, ses amants ou maîtresses, ses enfants. D'ici là, nous continuons à (nous) chercher.
Quand j'étais petit, je mettais en moyenne 3 heures à m'endormir. On me traitait de fainéant quand je ne voulais pas me lever le matin.
Plus grand, je me couchais plus tard, mais je mettais toujours des heures à m'endormir (rêves éveillés, questionnements, vision des scènes de la journée, puis revisionnage des scènes telles que j'aurais voulu qu'elles se passent, et re-revisionnage des scènes du futur quand j'aurai la posibilité de réparer mes erreurs, et rebelotte, sur un détail, sur deux détails, 10 détails, chacun ayant droit à sa reconstruction).
30 ans plus tard, c'est toujours pareil, mais j'ai réussi à faire un truc : je ne me rappelle plus mes rêves quand je dors. Pas vraiment le but recherché, c'était parmi les meilleurs moments de la nuit. Pour ça, je reste éveillé devant mon PC jusqu'à ce que je sois crevé, que je ne puisse plus garder lse yeux ouverts. Je ne mets généralement plus qu'une demi-heure pour dormir vraiment, parfois quelques minutes même. Je dors 3-4 heures, j'ai du mal à me lever, je suis en retard au boulot, et je recommence le lendemain.
Le week-end, je me repose et fais la grasse matinée jusque dans l'après-midi.
Et avec le manque de sommeil sont arrivées les faiblesses, les maladies qui profitent de la faiblesse du corps.
Je n'ai pas peur du vide, je le recherche. Sans savoir pourquoi. Paradoxe humain que la recherche du vide alors que c'est notre plus grand ennemi.
J'imagine, j'espère ! qu'un jour, nous trouverons la paix avec ces pensées, ces peurs, ces espoirs. Quand nous aurons trouvé notre place, chacun auprès des siens, ses amis, ses amants ou maîtresses, ses enfants. D'ici là, nous continuons à (nous) chercher.
Ainaelin- Messages : 4287
Date d'inscription : 07/04/2013
Re: apprendre à s'écouter
On a bien plus de points communs que tu ne le pense . Je suis exactement comme toi concernant le fait de rester devant le PC jusqu'à ce que je ne puisse plus garder mes yeux ouverts.
le matin est un calvaire évidemment (en plus je suis une grosse dormeuse, il me faut 9h pour être à peu prêt en état) et malgré ça ; ça recommence tous les soirs.
Evidemment je ne cherche pas de solutions, je me doute qu'elles ne sont pas ici....elles sont en moi. Je voulais juste partager mon sentiment, évacuer ce qui me touche et m'attriste dans un lieu où je ne me sentirais pas jugée ou niée dans mes émotions comme ça peut être le cas dans la vraie vie.
Ici j'ai le droit de me plaindre, de pleurer, d'éclater de rire, d'être fofolle sans que l'on me regarde comme si j'étais une moins que rien ou une folle tout droit sortie de l'asile. ))
C'est la paix qui me manque, la paix intérieure.....
merci pour ton message
le matin est un calvaire évidemment (en plus je suis une grosse dormeuse, il me faut 9h pour être à peu prêt en état) et malgré ça ; ça recommence tous les soirs.
Evidemment je ne cherche pas de solutions, je me doute qu'elles ne sont pas ici....elles sont en moi. Je voulais juste partager mon sentiment, évacuer ce qui me touche et m'attriste dans un lieu où je ne me sentirais pas jugée ou niée dans mes émotions comme ça peut être le cas dans la vraie vie.
Ici j'ai le droit de me plaindre, de pleurer, d'éclater de rire, d'être fofolle sans que l'on me regarde comme si j'étais une moins que rien ou une folle tout droit sortie de l'asile. ))
C'est la paix qui me manque, la paix intérieure.....
merci pour ton message
dimanche- Messages : 292
Date d'inscription : 13/03/2013
bonjour!
C'est dur à admettre mais les solutions viennent rarement de soi même,
un esprit qui tourne vite, beaucoup....est toujours le moins bien placé pour s'auto-analyser!
Nos pensées ne sont que des pensées, nous sommes autre chose, plus que cela ...un corps, des émotions, mais pour cela il faut se connaitre vraiment dans ce qui est bien et ce qui est moins racontable.. cela prends du temps et demande de pouvoir demander.
bon courage..
one-more-striped- Messages : 11
Date d'inscription : 08/04/2013
Re: apprendre à s'écouter
Et si tu osais...
Fixer un jour, une heure, et te consacrer coute que coute ce temps...pour justement découvrir ce que tu redoutes, rencontrer ce qui se tapie là. Histoire de rompre avec une habitude mentale une première fois, histoire de tracer un nouveau chemin. Les habitudes mentales sont comme un chemin : plus tu l'empruntes, plus c'est le chemin facile, de moindre resistance.
Je vais souvent aussi jusqu'à l'épuisement. Plus je m'enfonce dedans, plus le "bébé" que je découvre derrière ce comportement, en le cessant, est émotionnellement difficile à passer, mais après je me sens plus sereine. Et des fois volontairement je n'y vais pas, parce que je n'ai pas le courage, pas l'envie, mais au moins c'est un choix et plus un sentiment d'impuissance.
Je t'invite à découvrir la PRI sur ce fil pour creuser : http://zebrascrossing.forumactif.org/t2986-theorie-de-la-pri-resume
Fixer un jour, une heure, et te consacrer coute que coute ce temps...pour justement découvrir ce que tu redoutes, rencontrer ce qui se tapie là. Histoire de rompre avec une habitude mentale une première fois, histoire de tracer un nouveau chemin. Les habitudes mentales sont comme un chemin : plus tu l'empruntes, plus c'est le chemin facile, de moindre resistance.
Je vais souvent aussi jusqu'à l'épuisement. Plus je m'enfonce dedans, plus le "bébé" que je découvre derrière ce comportement, en le cessant, est émotionnellement difficile à passer, mais après je me sens plus sereine. Et des fois volontairement je n'y vais pas, parce que je n'ai pas le courage, pas l'envie, mais au moins c'est un choix et plus un sentiment d'impuissance.
Je t'invite à découvrir la PRI sur ce fil pour creuser : http://zebrascrossing.forumactif.org/t2986-theorie-de-la-pri-resume
Weigela- Messages : 1011
Date d'inscription : 23/06/2011
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