Ont-ils le droit de me mettre à l'écart?
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anianka05
Chuck Tulita puu
Zigzag
Lysange
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Ont-ils le droit de me mettre à l'écart?
J'ai un sérieux problème au travail.
Ayant beaucoup de difficultés sociales avec les gens, en particulier dans un openspace de 40 personnes, je suis beaucoup freinée dans ma progression en compétences.
Ma chef m'a convoqué pour me faire beaucoup de reproches au sujet e ma "productivité". J'avais déjà eu le même reproche dans un autre travail.
En général ma productivité était fortement liée à ma capacité à me sentir bien dans mon environnement, je ne peux pas nier ces difficultés.
Afin de distraire mon esprit de l'angoisse perpétuel, j'ai tendance à me reporter sur d'autres choses non professionnelles. Alors que mes collègues vont faire 15-20 minutes à se raconter entre eux toutes les rumeurs et ragots les plus pourraves, je reste devant mon pc et discute par messagerie instantanée avec mon copain, parfois -rarement- et très brievement avec d'autres gens. Quand ça va vraiment mal, je consulte plusieurs fois par jour mon fb sur mon telephone. (en ce moment ça va vraiment mal).
Résultats : les gens pensent que je suis une fumiste, que je ne bosse pas, que à cause de mes discutions par messagerie instantanée je ne suis pas disponible, alors que bien au contraire - confirmée avec ma psy- c'est ce qui me permet de tenir le coup dans cette ambiance de merde.
Le fait est que ça plait pas DU TOUT à ma chef et je me prends plein de reproches dans la gueule. Il faut savoir que c'est la personne la plus insupportable de mon projet et que plus personne ne veut travailler avec elle tellement elle est sur le dos des gens et leur demande des exercices contradictoires (vive fait bien fait notamment, alors que les directives du projet son bien la qualité du travail et non sa quantité).
Bref je comprends que ça ne soit pas bon pour l'image que les clients me voient discuter sur messagerie instantanée (je suis en PLEIN MILIEU de l'open space, donc même si beaucoup de gens font pareil (et en plus vont faire leur shopping sur internet dans les heures de taff), eux ça se voit pas). Je comprends aussi que ce ne soit pas la meilleure solution pour me détendre au travail, mais je ne vois pas vraiment d'autre solution.
Le problème n'étant même pas qu'elle ne veuille plus que j'ai de discussions personnelles au travail, ce que j'admettrais pour ces raisons d'image (elle se rendrait vite compte que ça ne changerait pas ma capacité de production et si ça ne la réduit pas, ça réduit fortement mes capacité de résistances à ces conditions de travail).
Je problème est qu'elle veut me COUPER L'ACCES à cet outil, qui est également un outil de travail. Je l'utilise énormément pour communiquer PROFESSIONNELLEMENT avec mes collègues (en grosse majorité par rapport à mes discussions perso), et même si suite à sa première demande j'ai fait beaucoup d'efforts avec le téléphone, il y a des actions que je n'envisage pas de faire par un autre outil. je ne PEUX pas psychologiquement (et j'ai beaucoup progressé).
De plus TOUT LE MONDE utilise cet outil (et tout le monde y a des discussions personnelles), et bien loin de m'aider, elle m'impose donc une punition PUBLIQUE. Une humiliation même puisque en plus chacun sera à même de connaitre mes difficultés sociales puisque face à ça soit on me demandera pourquoi je ne suis pas connectée et je me verrai dans l'obligation de répondre "on me l'a interdit", puisqu'il n'y a pas d'autre raison plausible au fait de ne pas utiliser un outil de travail.
Je ne pourrai plus aller au travail dans ces conditions. C'est juste impossible.
Ai-je le droit de refuser une telle mesure de ségrégation?
Ma chef veut aussi se mettre à côté de moi. Sachant que je ne supporte pas que quelqu'un regarde sur mon épaule quand je fais quelques chose (travail compris, quand les profs passaient dans les rangées, je cachais toujours ma feuille d'exercices), et que c'est en partie pour cette raison que mon travail est déjà un enfer (en plein milieu de l'open space...)... ça ne changera rien à mon travail, je le sais pertinemment, étant donné que ça m'obligera à bloquer devant mes problèmes ou aller en pause avec des gens que je ne supporte pas dans des situations sociales où je ressens de fortes angoisse.
Que puis-je faire? Ne peut-on pas arrêter de médire dans mon dos, se mêler de son cul et me laisser bosser en paix, travailler à mon niveau et à mon rythme, sachant que si j'arrive à m'épanouir, je peux offrir vraiment plus?
Ayant beaucoup de difficultés sociales avec les gens, en particulier dans un openspace de 40 personnes, je suis beaucoup freinée dans ma progression en compétences.
Ma chef m'a convoqué pour me faire beaucoup de reproches au sujet e ma "productivité". J'avais déjà eu le même reproche dans un autre travail.
En général ma productivité était fortement liée à ma capacité à me sentir bien dans mon environnement, je ne peux pas nier ces difficultés.
Afin de distraire mon esprit de l'angoisse perpétuel, j'ai tendance à me reporter sur d'autres choses non professionnelles. Alors que mes collègues vont faire 15-20 minutes à se raconter entre eux toutes les rumeurs et ragots les plus pourraves, je reste devant mon pc et discute par messagerie instantanée avec mon copain, parfois -rarement- et très brievement avec d'autres gens. Quand ça va vraiment mal, je consulte plusieurs fois par jour mon fb sur mon telephone. (en ce moment ça va vraiment mal).
Résultats : les gens pensent que je suis une fumiste, que je ne bosse pas, que à cause de mes discutions par messagerie instantanée je ne suis pas disponible, alors que bien au contraire - confirmée avec ma psy- c'est ce qui me permet de tenir le coup dans cette ambiance de merde.
Le fait est que ça plait pas DU TOUT à ma chef et je me prends plein de reproches dans la gueule. Il faut savoir que c'est la personne la plus insupportable de mon projet et que plus personne ne veut travailler avec elle tellement elle est sur le dos des gens et leur demande des exercices contradictoires (vive fait bien fait notamment, alors que les directives du projet son bien la qualité du travail et non sa quantité).
Bref je comprends que ça ne soit pas bon pour l'image que les clients me voient discuter sur messagerie instantanée (je suis en PLEIN MILIEU de l'open space, donc même si beaucoup de gens font pareil (et en plus vont faire leur shopping sur internet dans les heures de taff), eux ça se voit pas). Je comprends aussi que ce ne soit pas la meilleure solution pour me détendre au travail, mais je ne vois pas vraiment d'autre solution.
Le problème n'étant même pas qu'elle ne veuille plus que j'ai de discussions personnelles au travail, ce que j'admettrais pour ces raisons d'image (elle se rendrait vite compte que ça ne changerait pas ma capacité de production et si ça ne la réduit pas, ça réduit fortement mes capacité de résistances à ces conditions de travail).
Je problème est qu'elle veut me COUPER L'ACCES à cet outil, qui est également un outil de travail. Je l'utilise énormément pour communiquer PROFESSIONNELLEMENT avec mes collègues (en grosse majorité par rapport à mes discussions perso), et même si suite à sa première demande j'ai fait beaucoup d'efforts avec le téléphone, il y a des actions que je n'envisage pas de faire par un autre outil. je ne PEUX pas psychologiquement (et j'ai beaucoup progressé).
De plus TOUT LE MONDE utilise cet outil (et tout le monde y a des discussions personnelles), et bien loin de m'aider, elle m'impose donc une punition PUBLIQUE. Une humiliation même puisque en plus chacun sera à même de connaitre mes difficultés sociales puisque face à ça soit on me demandera pourquoi je ne suis pas connectée et je me verrai dans l'obligation de répondre "on me l'a interdit", puisqu'il n'y a pas d'autre raison plausible au fait de ne pas utiliser un outil de travail.
Je ne pourrai plus aller au travail dans ces conditions. C'est juste impossible.
Ai-je le droit de refuser une telle mesure de ségrégation?
Ma chef veut aussi se mettre à côté de moi. Sachant que je ne supporte pas que quelqu'un regarde sur mon épaule quand je fais quelques chose (travail compris, quand les profs passaient dans les rangées, je cachais toujours ma feuille d'exercices), et que c'est en partie pour cette raison que mon travail est déjà un enfer (en plein milieu de l'open space...)... ça ne changera rien à mon travail, je le sais pertinemment, étant donné que ça m'obligera à bloquer devant mes problèmes ou aller en pause avec des gens que je ne supporte pas dans des situations sociales où je ressens de fortes angoisse.
Que puis-je faire? Ne peut-on pas arrêter de médire dans mon dos, se mêler de son cul et me laisser bosser en paix, travailler à mon niveau et à mon rythme, sachant que si j'arrive à m'épanouir, je peux offrir vraiment plus?
Lysange- Messages : 831
Date d'inscription : 01/08/2011
Localisation : entre la chaise et le clavier
Re: Ont-ils le droit de me mettre à l'écart?
A l'heure actuelle, tu as un rendement inférieur aux autres ?
Si la reponse est non, essaye d'avoir une conversation avec elle pour lui expliquer que tu geres ton temps de travail différemment des autres mais que ca ne nuie aucunement a ton travail.
je sais que c'est un peu facile a dire, mais je vois pas vraiment d'autres solution.
peut-être serais-tu plus epanouie dans une petite structure plutot que dans un open space ?!
Si la reponse est non, essaye d'avoir une conversation avec elle pour lui expliquer que tu geres ton temps de travail différemment des autres mais que ca ne nuie aucunement a ton travail.
je sais que c'est un peu facile a dire, mais je vois pas vraiment d'autres solution.
peut-être serais-tu plus epanouie dans une petite structure plutot que dans un open space ?!
Zigzag- Messages : 60
Date d'inscription : 20/04/2013
Re: Ont-ils le droit de me mettre à l'écart?
Expérience personnelle: Ce genre de personne ne te fout pas la paix, même si tu fais ce qu'elle te demande, elle t'as choisis,
maintenant tu as le choix:
-Parvenir à en discuter honnêtement avec son supérieur
-Subir ses remarques anormales autant qu'elle en aura envie
-Entammer une discution SÉRIEUSE avec elle sur ce problème (ne lache pas le morceau, exprimes-toi, montre que tu exiges une réponse sensée. Mais ne fais pas celle qui est la plus intelligente, la chef, ni la victime).
Émotionnellement c'est éprouvant mais soit forte, tu n'est pas en tort! >
Je déteste ces personnes, elles sont d'une grande stupidité, et se croient intelligentes et droites.
Ne t'attends pas à ce qu'elle comprenne des messages "subliminaux" et ne fais pas comme si de rien n'était, elle sera incapable de comprendre, tu va juste l'énerver encore plus.
Bref, si tu veux montrer que tu es responsable de toi même, il faut agir!!! On n'a pas le choix avec ce genre d'individus, c'est ridicule mais c'est ainsi :-/
Tout celà n'est que mon humble avis. J'espère sincèrement que tout ira bien pour toi.
maintenant tu as le choix:
-Parvenir à en discuter honnêtement avec son supérieur
-Subir ses remarques anormales autant qu'elle en aura envie
-Entammer une discution SÉRIEUSE avec elle sur ce problème (ne lache pas le morceau, exprimes-toi, montre que tu exiges une réponse sensée. Mais ne fais pas celle qui est la plus intelligente, la chef, ni la victime).
Émotionnellement c'est éprouvant mais soit forte, tu n'est pas en tort! >
Je déteste ces personnes, elles sont d'une grande stupidité, et se croient intelligentes et droites.
Ne t'attends pas à ce qu'elle comprenne des messages "subliminaux" et ne fais pas comme si de rien n'était, elle sera incapable de comprendre, tu va juste l'énerver encore plus.
Bref, si tu veux montrer que tu es responsable de toi même, il faut agir!!! On n'a pas le choix avec ce genre d'individus, c'est ridicule mais c'est ainsi :-/
Tout celà n'est que mon humble avis. J'espère sincèrement que tout ira bien pour toi.
Chuck Tulita puu- Messages : 135
Date d'inscription : 07/03/2011
Age : 32
Localisation : Nantes - Montaigu
Re: Ont-ils le droit de me mettre à l'écart?
Peut-être que le contexte dans lequel tu te trouves maintenant peux rendre un dialogue compliqué avec elle. Il faut vraiment que tu exige une conversation, tu as le droit.
Pose clairement ton point de vue de la situation et demande lui de ne pas te couper la parole (Ça peut-être son outil "anti-emmerdes".
Pose clairement ton point de vue de la situation et demande lui de ne pas te couper la parole (Ça peut-être son outil "anti-emmerdes".
Chuck Tulita puu- Messages : 135
Date d'inscription : 07/03/2011
Age : 32
Localisation : Nantes - Montaigu
Re: Ont-ils le droit de me mettre à l'écart?
palmashow.d8.tv/pid5035-vbb-saison-1.html?vid=777126#pid5035-vbb-saison-1.html?vid=777126&_suid=1369511210249007990888513876726
Chuck Tulita puu- Messages : 135
Date d'inscription : 07/03/2011
Age : 32
Localisation : Nantes - Montaigu
Re: Ont-ils le droit de me mettre à l'écart?
Si j'ai bien compris tu discutes sur FB en boulot. C'est clair que ça ne le fait pas! On n'est pas payé non plus pour avoir des discussions perso au travail! Et les clients peuvent le voir! Et tu ne comprends pas la réaction de ta chef? Mets-toi à sa place!
Mais j'ai bien compris que c'est une soupape dont tu ne peux pas te passer. Et puis pour être honnête, tout le monde fait ça! Moi la première! FB, mes courses, mes mails et j'écoute même de la musique! (Quand j'ai un boulot!)
Par-contre JE SUIS DISCRETE!!! Je fais en sorte que ça ne se voit pas! C'est là où tu t'es trompée! L'acceptation de ces pratiques sont implicites, fondues dans la journée, cachées entre différentes tâches. Pas exposées au grand jour!
J'ai deux propositions:
1- Trouves-toi un autre travail (mais pas de démission sinon pas d'indemnités chômage, on peut en discuter, j'ai bossé à Pôle Emploi)
2- Tu courbes l'échine, tu reconnais que ce n'est pas pro (et c'est vrai que ça ne l'est pas) et que tu ne recommenceras pas. (Et tu recommenceras mais en étant discrète, cette fois-ci! pause clope-pipi-café, par exemple.) Que tu tiens compte de ses remarques. Tu en profites pour la jouer fine en lui demandant des précisions sur ce qu'elle attend de toi plus concrètement. Une fois qu'elle se sera calmée et qu'elle ne se sentira plus mise en danger dans son autorité, tu en profiteras pour lui expliquer que tu as besoin de te sentir en confiance pour avancer.
Pas de confrontation directe! Tu as perdu d'avance: c'est ta chef et a le droit de vie ou de mort sur ton contrat! Et comme on ne vire pas les gens comme ça, tu t'exposes à un harcèlement moral et les conséquences qui vont avec! La meilleure carte à jouer est la manipulation. Tu montres assez d'assurance pour ne pas paraître noeud-noeud, mais tu restes juste un tout petit peu en dessous d'elle.
Et ce, que ce soit pour négocier une rupture conventionnelle ou pour continuer à bosser.
Quant à tes collègues, tu n'es pas là pour te faire des amies, donc peu importe ce qu'elles sont et leur sujet de discussion. Occupes-toi de ton boulot, fais tes heures et rentres chez toi!
Mais j'ai bien compris que c'est une soupape dont tu ne peux pas te passer. Et puis pour être honnête, tout le monde fait ça! Moi la première! FB, mes courses, mes mails et j'écoute même de la musique! (Quand j'ai un boulot!)
Par-contre JE SUIS DISCRETE!!! Je fais en sorte que ça ne se voit pas! C'est là où tu t'es trompée! L'acceptation de ces pratiques sont implicites, fondues dans la journée, cachées entre différentes tâches. Pas exposées au grand jour!
J'ai deux propositions:
1- Trouves-toi un autre travail (mais pas de démission sinon pas d'indemnités chômage, on peut en discuter, j'ai bossé à Pôle Emploi)
2- Tu courbes l'échine, tu reconnais que ce n'est pas pro (et c'est vrai que ça ne l'est pas) et que tu ne recommenceras pas. (Et tu recommenceras mais en étant discrète, cette fois-ci! pause clope-pipi-café, par exemple.) Que tu tiens compte de ses remarques. Tu en profites pour la jouer fine en lui demandant des précisions sur ce qu'elle attend de toi plus concrètement. Une fois qu'elle se sera calmée et qu'elle ne se sentira plus mise en danger dans son autorité, tu en profiteras pour lui expliquer que tu as besoin de te sentir en confiance pour avancer.
Pas de confrontation directe! Tu as perdu d'avance: c'est ta chef et a le droit de vie ou de mort sur ton contrat! Et comme on ne vire pas les gens comme ça, tu t'exposes à un harcèlement moral et les conséquences qui vont avec! La meilleure carte à jouer est la manipulation. Tu montres assez d'assurance pour ne pas paraître noeud-noeud, mais tu restes juste un tout petit peu en dessous d'elle.
Et ce, que ce soit pour négocier une rupture conventionnelle ou pour continuer à bosser.
Quant à tes collègues, tu n'es pas là pour te faire des amies, donc peu importe ce qu'elles sont et leur sujet de discussion. Occupes-toi de ton boulot, fais tes heures et rentres chez toi!
anianka05- Messages : 987
Date d'inscription : 08/03/2013
Localisation : Toulouse, dans un corps fait de chair et d'os (je crois...)
Re: Ont-ils le droit de me mettre à l'écart?
non je ne discute pas sur FB.
Il s'agit de la messagerie instantanée du travail. D'un outil de travail.
Tout le monde a des discussions personnelles avec ses collègues de travail à travers cet outil : "alors ça va tes enfants?" "c'était bien tes vacances?". Moi je discute peut etre plus régulièrement que les autres, mais à côté de ça je prends pas de pause de 20 minutes deux fois par jour.
Pour ce qui est de mon travail, j'ai toujours eu ce problème de confiance en moi et de relation sociables qui m'ont beaucoup freiné.
Ma chef en gros me reproche de faire une volumétrie "normale" de travail, de ne pas être "sous l'eau". Alors que certains jours je le suis. Et qu'elle estime très très mal nos temps de travail. Et contrairement à certain de mes collègues mon travail est soigné.
Et c’est là tout le paradoxe. Quand on parle de quantité elle me dit que je fais du travail mais qu'en gros j'en prends pas plus que je peux en faire, alors que certains de mes collègues font ça, et quand on parle de la qualité du travail que je fournis elle me sort "je suis pas là pour vous comparer".
Dans tous les cas comme dit plus haut si je peux accepter de ne plus avoir de conversation personnelle au travail (alors que tout le monde en a), je ne peux pas accepter un humiliation publique devant mes collègues si?
La "punition" étant censée me permettre d'apprendre à communiquer autrement que par messagerie instantanée, SUR LES SUJETS PROFESSIONNELS.
Donc en gros, elle m'humilie publiquement en m'interdisant d'utiliser un outil que TOUT LE MONDE utilise et c'est censé me permettre de communiquer plus facilement avec mes collègues!
Cherchez l'erreur...
Ah et je précise que je ne suis JAMAIS sur des sites internet personnels au travail, hormis entre midi et deux.
Il s'agit de la messagerie instantanée du travail. D'un outil de travail.
Tout le monde a des discussions personnelles avec ses collègues de travail à travers cet outil : "alors ça va tes enfants?" "c'était bien tes vacances?". Moi je discute peut etre plus régulièrement que les autres, mais à côté de ça je prends pas de pause de 20 minutes deux fois par jour.
Pour ce qui est de mon travail, j'ai toujours eu ce problème de confiance en moi et de relation sociables qui m'ont beaucoup freiné.
Ma chef en gros me reproche de faire une volumétrie "normale" de travail, de ne pas être "sous l'eau". Alors que certains jours je le suis. Et qu'elle estime très très mal nos temps de travail. Et contrairement à certain de mes collègues mon travail est soigné.
Et c’est là tout le paradoxe. Quand on parle de quantité elle me dit que je fais du travail mais qu'en gros j'en prends pas plus que je peux en faire, alors que certains de mes collègues font ça, et quand on parle de la qualité du travail que je fournis elle me sort "je suis pas là pour vous comparer".
Dans tous les cas comme dit plus haut si je peux accepter de ne plus avoir de conversation personnelle au travail (alors que tout le monde en a), je ne peux pas accepter un humiliation publique devant mes collègues si?
La "punition" étant censée me permettre d'apprendre à communiquer autrement que par messagerie instantanée, SUR LES SUJETS PROFESSIONNELS.
Donc en gros, elle m'humilie publiquement en m'interdisant d'utiliser un outil que TOUT LE MONDE utilise et c'est censé me permettre de communiquer plus facilement avec mes collègues!
Cherchez l'erreur...
Ah et je précise que je ne suis JAMAIS sur des sites internet personnels au travail, hormis entre midi et deux.
Lysange- Messages : 831
Date d'inscription : 01/08/2011
Localisation : entre la chaise et le clavier
Re: Ont-ils le droit de me mettre à l'écart?
greg : oui si je trouve une meilleure ambiance...
merci chuck pour ta réponse... J'ai pensé à ça, mais je me demandais si une quelconque loi du travail interdisait ce genre de ségrégation sinon ça risque d'être compliqué...
merci chuck pour ta réponse... J'ai pensé à ça, mais je me demandais si une quelconque loi du travail interdisait ce genre de ségrégation sinon ça risque d'être compliqué...
Lysange- Messages : 831
Date d'inscription : 01/08/2011
Localisation : entre la chaise et le clavier
Re: Ont-ils le droit de me mettre à l'écart?
@ Lysa
Je crois effectivement qu'elle t'a repérée. Je trouve que comme tu la décris, elle harcèle tout le monde, sauf qu'il y a des chances pour que toi tu ne réagisse pas comme les autres ... Non ?
Par exemple, ta question tourne un peu autour de la loi, alors que tes collègues s'en protègent surement autrement... je crois qu'il ne faut pas essayer de chercher qui a raison, mais comment te protéger.... car elle parait vraiment mauvaise... si elle se met à côté de toi, tu risques de faire du plus en plus de bêtises...
Il semble qu'elle doive être rassurée, non pas pour lui faire du bien et qu'elle aille bien, mais pour qu'elle t'oublie. Au plus tu lui expliquera tes difficultés, au plus elle aura des billes pour te faire du mal et aller toujours plus loin.
Cela peut paraître paradoxal, mais je pense qu'il faut lui sourire, en lui disant bonjour, ou lorsqu'elle passe près de toi. Ce genre de personnalité est très anxieuse et s'engouffre dans la moindre inquiétude qu'elles trouvent en face. Ces personnes fonctionnent en miroir, de façon assez archaïque. Un peu comme les bébés. Ne te laisse pas piégée dans ses arguments qui n'en sont pas.
je pense que c'est très difficile de changer de fonctionnement, mais petit à petit cela s'arrangera. Observe ce que les autres font pour avoir la paix.
Je crois effectivement qu'elle t'a repérée. Je trouve que comme tu la décris, elle harcèle tout le monde, sauf qu'il y a des chances pour que toi tu ne réagisse pas comme les autres ... Non ?
Par exemple, ta question tourne un peu autour de la loi, alors que tes collègues s'en protègent surement autrement... je crois qu'il ne faut pas essayer de chercher qui a raison, mais comment te protéger.... car elle parait vraiment mauvaise... si elle se met à côté de toi, tu risques de faire du plus en plus de bêtises...
Il semble qu'elle doive être rassurée, non pas pour lui faire du bien et qu'elle aille bien, mais pour qu'elle t'oublie. Au plus tu lui expliquera tes difficultés, au plus elle aura des billes pour te faire du mal et aller toujours plus loin.
Cela peut paraître paradoxal, mais je pense qu'il faut lui sourire, en lui disant bonjour, ou lorsqu'elle passe près de toi. Ce genre de personnalité est très anxieuse et s'engouffre dans la moindre inquiétude qu'elles trouvent en face. Ces personnes fonctionnent en miroir, de façon assez archaïque. Un peu comme les bébés. Ne te laisse pas piégée dans ses arguments qui n'en sont pas.
je pense que c'est très difficile de changer de fonctionnement, mais petit à petit cela s'arrangera. Observe ce que les autres font pour avoir la paix.
Invité- Invité
Re: Ont-ils le droit de me mettre à l'écart?
Code du travail, L. 1152-1 : aucun salarié ne doit subir des
agissements répétés de harcèlement moral qui ont pour objet ou pour effet une dégradation de ses conditions de travail susceptible de porter atteinte à ses droits
et à sa dignité , d'altérer sa santé physique ou mentale ou de compromettre son avenir professionnel.
Voilà ce qui peut lui arriver:
Code pénal: art. 222.33.2 : Le fait de harceler autrui par des
agissements répétés ayant pour objet ou pour effet une dégradation des conditions
de travail susceptible de porter atteinte à ses droits et à sa dignité, d'altérer sa
santé physique ou mentale ou de compromettre son avenir professionnel, est puni
de 1 an d'emprisonnement et de 15 000 € d'amende.
Sont donc constitutifs du harcèlement moral :
– « des faits répétés » : un seul acte ne caractérise donc pas systématiquement le
harcèlement ;
– « susceptibles de porter atteinte » : peu importe que le harceleur soit parvenu ou
pas à ses fins, le simple comportement suffit à caractériser l'infraction ;
– enfin, l'auteur des faits peut être un collègue, un supérieur hiérarchique, un subordonné du salarié victime ou un tiers non-salarié.
Je pense que le simple fait de scruter abusivement ton travail c'est déjà suffisant pour porter plainte. ^^
Edit: Et l'entreprise n'a pas à te sanctionner.
@ Asperge: T'es du genre constructive Tu dois avoir raison ^^
agissements répétés de harcèlement moral qui ont pour objet ou pour effet une dégradation de ses conditions de travail susceptible de porter atteinte à ses droits
et à sa dignité , d'altérer sa santé physique ou mentale ou de compromettre son avenir professionnel.
Voilà ce qui peut lui arriver:
Code pénal: art. 222.33.2 : Le fait de harceler autrui par des
agissements répétés ayant pour objet ou pour effet une dégradation des conditions
de travail susceptible de porter atteinte à ses droits et à sa dignité, d'altérer sa
santé physique ou mentale ou de compromettre son avenir professionnel, est puni
de 1 an d'emprisonnement et de 15 000 € d'amende.
Sont donc constitutifs du harcèlement moral :
– « des faits répétés » : un seul acte ne caractérise donc pas systématiquement le
harcèlement ;
– « susceptibles de porter atteinte » : peu importe que le harceleur soit parvenu ou
pas à ses fins, le simple comportement suffit à caractériser l'infraction ;
– enfin, l'auteur des faits peut être un collègue, un supérieur hiérarchique, un subordonné du salarié victime ou un tiers non-salarié.
Je pense que le simple fait de scruter abusivement ton travail c'est déjà suffisant pour porter plainte. ^^
Edit: Et l'entreprise n'a pas à te sanctionner.
@ Asperge: T'es du genre constructive Tu dois avoir raison ^^
Chuck Tulita puu- Messages : 135
Date d'inscription : 07/03/2011
Age : 32
Localisation : Nantes - Montaigu
Re: Ont-ils le droit de me mettre à l'écart?
Bonjour, Lysa.
Je suis assez d'accord avec Asperge pour discuter dans un premier temps. Tu peux éventuellement lui demander, si le problème est effectivement le fait d'être au milieu de tous et bien visible, et seulement si tu trouves un volontaire, d'échanger ta place avec quelqu'un. Si elle est d'accord, ce sera toujours un problème en moins, si elle refuse, ça sera un argument en plus pour toi car tu auras tenté de donner des solutions et c'est elle qui les aura refusées.
Sinon, Chuck m'a devancé, mais si la discussion n'est pas possible et qu'elle est intransigeante, et ce sera encore mieux si tu parvient à trouver des témoignages d'autres personnes, mais une plainte pour harcèlement peut effectivement faire monter la tension dans un premier temps, mais permettre un arrêt des combats dans un second temps, ou du moins que ses responsables se décident à agir et à trouver des solutions.
Dans ce but-là, il vaut mieux que tu aies des preuves écrites et des témoignages de collègues sur son harcèlement (privilégie la discussion par email et fais des sauvegardes de ces emails, imprime-les, sauvegarde tes discussion de messagerie instantanée, etc.).
L'autre alternative, si ta psy considère que ton intégrité mentale est mise à mal par cette situation, est qu'elle te mette en arrêt de semaine en semaine. C'est parfois nécessaire lorsqu'il n'y a plus de possibilité de discussion, que tout a été essayé mais que les positions demeurent dures. Mais ça entraîne souvent une dépression (pour les rares cas où il n'y en avait pas déjà une avant) et une grosse remise en question existentielle de la part de la personne en arrêt, alors que ça devrait être l'inverse, c'est pourquoi je pense que ça devrait être une dernière extrêmité si tout le reste a échoué.
Bon courage !
Je suis assez d'accord avec Asperge pour discuter dans un premier temps. Tu peux éventuellement lui demander, si le problème est effectivement le fait d'être au milieu de tous et bien visible, et seulement si tu trouves un volontaire, d'échanger ta place avec quelqu'un. Si elle est d'accord, ce sera toujours un problème en moins, si elle refuse, ça sera un argument en plus pour toi car tu auras tenté de donner des solutions et c'est elle qui les aura refusées.
Sinon, Chuck m'a devancé, mais si la discussion n'est pas possible et qu'elle est intransigeante, et ce sera encore mieux si tu parvient à trouver des témoignages d'autres personnes, mais une plainte pour harcèlement peut effectivement faire monter la tension dans un premier temps, mais permettre un arrêt des combats dans un second temps, ou du moins que ses responsables se décident à agir et à trouver des solutions.
Dans ce but-là, il vaut mieux que tu aies des preuves écrites et des témoignages de collègues sur son harcèlement (privilégie la discussion par email et fais des sauvegardes de ces emails, imprime-les, sauvegarde tes discussion de messagerie instantanée, etc.).
L'autre alternative, si ta psy considère que ton intégrité mentale est mise à mal par cette situation, est qu'elle te mette en arrêt de semaine en semaine. C'est parfois nécessaire lorsqu'il n'y a plus de possibilité de discussion, que tout a été essayé mais que les positions demeurent dures. Mais ça entraîne souvent une dépression (pour les rares cas où il n'y en avait pas déjà une avant) et une grosse remise en question existentielle de la part de la personne en arrêt, alors que ça devrait être l'inverse, c'est pourquoi je pense que ça devrait être une dernière extrêmité si tout le reste a échoué.
Bon courage !
Ainaelin- Messages : 4287
Date d'inscription : 07/04/2013
Re: Ont-ils le droit de me mettre à l'écart?
si tu peux: supporte et cherche serieusement un autre boulot en même temps, barres toi si tu trouves. ça te prendra moins d'energie que de remettre ta situation au calme car au minimum ta chef est un peu barrée et il n'y a pas beaucoup de gens capables de revenir sur leurs aprioris.
bonne chance.
bonne chance.
dessein- Messages : 3074
Date d'inscription : 24/02/2012
Age : 55
Re: Ont-ils le droit de me mettre à l'écart?
Du point de vue légal :
=> le harcèlement sera TRÈS difficile à démontrer et ils le savent. Réunis les preuves ( des mails, des enregistrements ...) que tu peux au cas où mais c'est très éprouvant et très improbable : à utiliser si tu te retrouves en arrêt maladie longue durée et/ou au chômage sans nouvelle perspective.
=> Elle a la loi de son côté. C'est l'hypocrisie le maître mot du jeu : ce n'est pas parce que tout le monde le fait que tu ne peux pas être sanctionnée.
Du point de vue "tactique" :
Tu as été bien conseillée dans les différents post. Un bémol cependant pour la performance : même si tu peux démontrer que tes performance sont les mêmes voire meilleures que le standard attendu pour ton poste, il n'en demeure pas moins que l'utilisation de l'outil de travail à des fins non professionnelles est une faute.
=> Tu courbes l'échine et tu deviens hypocrite le temps de trouver ailleurs.
=> Ils ont vraiment besoin de toi et tu en es certaine : tu tentes le dialogue, mais comme dans toute négociation il faudra céder du terrain. Dans ce cas potasse un peu tout ce qu'on trouve sur les techniques de résolution des conflits et prépare soigneusement tous propos que tu lui adresseras.
=> L'arrêt maladie si tu dégoupilles, mais là tu te torpilles définitivement, c'est pour te donner le temps de rebondir avant que les dégâts ne t'atteignent trop.
Bonne chance.
=> le harcèlement sera TRÈS difficile à démontrer et ils le savent. Réunis les preuves ( des mails, des enregistrements ...) que tu peux au cas où mais c'est très éprouvant et très improbable : à utiliser si tu te retrouves en arrêt maladie longue durée et/ou au chômage sans nouvelle perspective.
=> Elle a la loi de son côté. C'est l'hypocrisie le maître mot du jeu : ce n'est pas parce que tout le monde le fait que tu ne peux pas être sanctionnée.
Du point de vue "tactique" :
Tu as été bien conseillée dans les différents post. Un bémol cependant pour la performance : même si tu peux démontrer que tes performance sont les mêmes voire meilleures que le standard attendu pour ton poste, il n'en demeure pas moins que l'utilisation de l'outil de travail à des fins non professionnelles est une faute.
=> Tu courbes l'échine et tu deviens hypocrite le temps de trouver ailleurs.
=> Ils ont vraiment besoin de toi et tu en es certaine : tu tentes le dialogue, mais comme dans toute négociation il faudra céder du terrain. Dans ce cas potasse un peu tout ce qu'on trouve sur les techniques de résolution des conflits et prépare soigneusement tous propos que tu lui adresseras.
=> L'arrêt maladie si tu dégoupilles, mais là tu te torpilles définitivement, c'est pour te donner le temps de rebondir avant que les dégâts ne t'atteignent trop.
Bonne chance.
Tipule- Messages : 127
Date d'inscription : 27/02/2012
Age : 49
Re: Ont-ils le droit de me mettre à l'écart?
L'outil de travail à des fins personnelles n'est pas forcément une faute. Tout comme on a le droit d'utiliser le téléphone pour des appels personnels, sans abus, tout comme on a le droit de recevoir ou d'envoyer des emails personnels (http://www.arobase.org/entreprise/email-personnel.htm), sans abus, tout comme on a le droit, s'il existe une connexion internet sur les postes, de l'utiliser à des fins personnelles (http://www.commentcamarche.net/faq/9552-surf-sur-internet-droit-et-obligations-du-personnel), sans abus.
C'est légal, il y a eu des décisions de jurisprudence à ce sujet. Après, beaucoup de patrons ne sont pas au courant de cette loi et font l'abus inverse, et beaucoup d'employés abusent de ce droit également. La définition est floue. On peut déjà commencer par voir où se situe l'employeur en allant chercher la charte informatique de l'entreprise, s'il y en a une (http://www.journaldunet.com/solutions/expert/40117/une-charte-informatique-pour-preserver-les-interets-de-l-employeur-sans-nuire-au-salarie.shtml)
http://www.terrafemina.com/emploi-a-carrieres/bien-etre-au-travail/articles/14821-entreprise-quelles-sont-les-limites-entre-vie-privee-et-vie-pro-.html
http://www.elkoubysalomon-avocat.com/30-09-11-la-liberte-d-expression-du-salarie-dans-l-entreprise---messagerie-personnelle-professionnelle--les-limites-de-la-liberte-d-expression_ad45.html
Bref, ça dépend des entreprises, la loi est floue, mais il y a des possibilités à ce niveau aussi.
C'est légal, il y a eu des décisions de jurisprudence à ce sujet. Après, beaucoup de patrons ne sont pas au courant de cette loi et font l'abus inverse, et beaucoup d'employés abusent de ce droit également. La définition est floue. On peut déjà commencer par voir où se situe l'employeur en allant chercher la charte informatique de l'entreprise, s'il y en a une (http://www.journaldunet.com/solutions/expert/40117/une-charte-informatique-pour-preserver-les-interets-de-l-employeur-sans-nuire-au-salarie.shtml)
http://www.terrafemina.com/emploi-a-carrieres/bien-etre-au-travail/articles/14821-entreprise-quelles-sont-les-limites-entre-vie-privee-et-vie-pro-.html
http://www.elkoubysalomon-avocat.com/30-09-11-la-liberte-d-expression-du-salarie-dans-l-entreprise---messagerie-personnelle-professionnelle--les-limites-de-la-liberte-d-expression_ad45.html
Bref, ça dépend des entreprises, la loi est floue, mais il y a des possibilités à ce niveau aussi.
Ainaelin- Messages : 4287
Date d'inscription : 07/04/2013
Re: Ont-ils le droit de me mettre à l'écart?
Je vous remercie pour vos réponses.
Je vois en effet sur internet que la surveillance constante, l'absence de reconnaissance du travail, les propos dégradants, le fait de dénigrer le travail font parti du harcèlement moral.
Le fait de priver un salarié d'un outil de travail aussi.
Je n'ai aucune intention d'en arriver en justice. Seulement de savoir quels sont mes droits, et s'il est légitime que je me trouve dans cette situation...
J'avoue ne pas avoir calculé le temps passé à des discussions personnelles. Parfois beaucoup, d'autres fois peu. Et je ne conteste en aucun cas le fait que ce ne soit "pas professionnel" et le fait de me demander de ne plus le faire, de devoir ne plus le faire. Je m'y efforcerai.
Ce que je dénonce c'est les mesures prises : surveillances constante, privation d'un outil de travail qui relève de l'humiliation publique, et provoque la dégradation de mon travail.
De plus, je suis en état de dépression depuis plusieurs semaines, sous anxiolytiques et suivie par un médecin.
Je vais d'abord en discuter et prendre contact avec les syndicats si "ça ne passe pas".
Malheureusement, au vu de la situation je ne PEUX PAS m'écraser, à moins de vouloir une humilitaion publique et une surveillance constante. Je vais essayer de faire comprendre à ma chef que ces mesures ne sont pas vivables... Sinon je me verrai obligée de "taper dans le tas" et changer de projet!
Je vois en effet sur internet que la surveillance constante, l'absence de reconnaissance du travail, les propos dégradants, le fait de dénigrer le travail font parti du harcèlement moral.
Le fait de priver un salarié d'un outil de travail aussi.
Je n'ai aucune intention d'en arriver en justice. Seulement de savoir quels sont mes droits, et s'il est légitime que je me trouve dans cette situation...
J'avoue ne pas avoir calculé le temps passé à des discussions personnelles. Parfois beaucoup, d'autres fois peu. Et je ne conteste en aucun cas le fait que ce ne soit "pas professionnel" et le fait de me demander de ne plus le faire, de devoir ne plus le faire. Je m'y efforcerai.
Ce que je dénonce c'est les mesures prises : surveillances constante, privation d'un outil de travail qui relève de l'humiliation publique, et provoque la dégradation de mon travail.
De plus, je suis en état de dépression depuis plusieurs semaines, sous anxiolytiques et suivie par un médecin.
Je vais d'abord en discuter et prendre contact avec les syndicats si "ça ne passe pas".
Malheureusement, au vu de la situation je ne PEUX PAS m'écraser, à moins de vouloir une humilitaion publique et une surveillance constante. Je vais essayer de faire comprendre à ma chef que ces mesures ne sont pas vivables... Sinon je me verrai obligée de "taper dans le tas" et changer de projet!
Lysange- Messages : 831
Date d'inscription : 01/08/2011
Localisation : entre la chaise et le clavier
Re: Ont-ils le droit de me mettre à l'écart?
Ainaelin m'a devancée, il a raison, le fondement légal doit être respecté. Effectivement, il s'agit d'un harcèlement moral mais.. difficile à prouver, pas impossible du moment que les choses sont écrites noir sur blanc (c'est souvent la difficulté majeure).
Je ne te conseille pas cette voie de la plainte pour harcèlement, c'est long en plus.. (par contre, celle de lui mettre pleine face la jurisprudence si nécessaire, ça oui). Et le rapprochement avec les syndicats, ils sont là pour ça (en plus visiblement on la connaît) et pourront t'aider (je le souhaite en tout cas).
Je vote pour ne pas s'écraser et taper dans le tas, c'est ce que j'aurais fait (mais ça, c'est moi et ma personnalité de bulldozer).
Je ne te conseille pas cette voie de la plainte pour harcèlement, c'est long en plus.. (par contre, celle de lui mettre pleine face la jurisprudence si nécessaire, ça oui). Et le rapprochement avec les syndicats, ils sont là pour ça (en plus visiblement on la connaît) et pourront t'aider (je le souhaite en tout cas).
Je vote pour ne pas s'écraser et taper dans le tas, c'est ce que j'aurais fait (mais ça, c'est moi et ma personnalité de bulldozer).
Invité- Invité
Re: Ont-ils le droit de me mettre à l'écart?
nombre des conseils ici semblent avisés:elle me sort "je suis pas là pour vous comparer"
- jouer le jeu, prendre les pauses réglos, montrer qu'on rentre dans le rang, faire comme les autres, tricher mais doucement
- analyser froidement la situation: tu n'es pas traitée comme les autres ? tu es la tête de turque d'une chieuse de 1ère ?
- collecter CONCRETEMENT tous les élémentS de preuveS qui montrent un harcèlement, se syndiquer.. : agir sur les faits
- si tu as des raisons de trouver cela déprimant, montrer à la psy les éléments et se faire régulièrement arrêter
ainsi, ce qu'ils t'auront pris en petites minutes de libertés, tu le leur reprendras en jours
attention à ce qu'ils ne voient pas que tu collectes des éléments de preuves, car là ils vont mettre le paquet contre toi
et enfin, en parallèle chercher un boulot, mettre de la thune de côté pour gérer la transition ...
(ne pas renoncer à l'option prud'homme, voir si tu peux en effet prouver les abus, si ce que tu as à gagner vaut le coup, si oui trouver un syndicat, et un avocat compétent) -> et ne pas faire confiance aux interlocuteurs en interne !!!
- like a boss ! :
Free- Messages : 1257
Date d'inscription : 24/07/2012
Localisation : Tardis.XLII
Re: Ont-ils le droit de me mettre à l'écart?
Lysa a écrit:non je ne discute pas sur FB.
Il s'agit de la messagerie instantanée du travail. D'un outil de travail.
Tout le monde a des discussions personnelles avec ses collègues de travail à travers cet outil : "alors ça va tes enfants?" "c'était bien tes vacances?". Moi je discute peut etre plus régulièrement que les autres, mais à côté de ça je prends pas de pause de 20 minutes deux fois par jour.
Pour ce qui est de mon travail, j'ai toujours eu ce problème de confiance en moi et de relation sociables qui m'ont beaucoup freiné.
Ma chef en gros me reproche de faire une volumétrie "normale" de travail, de ne pas être "sous l'eau". Alors que certains jours je le suis. Et qu'elle estime très très mal nos temps de travail. Et contrairement à certain de mes collègues mon travail est soigné.
Et c’est là tout le paradoxe. Quand on parle de quantité elle me dit que je fais du travail mais qu'en gros j'en prends pas plus que je peux en faire, alors que certains de mes collègues font ça, et quand on parle de la qualité du travail que je fournis elle me sort "je suis pas là pour vous comparer".
Dans tous les cas comme dit plus haut si je peux accepter de ne plus avoir de conversation personnelle au travail (alors que tout le monde en a), je ne peux pas accepter un humiliation publique devant mes collègues si?
La "punition" étant censée me permettre d'apprendre à communiquer autrement que par messagerie instantanée, SUR LES SUJETS PROFESSIONNELS.
Donc en gros, elle m'humilie publiquement en m'interdisant d'utiliser un outil que TOUT LE MONDE utilise et c'est censé me permettre de communiquer plus facilement avec mes collègues!
Cherchez l'erreur...
Ah et je précise que je ne suis JAMAIS sur des sites internet personnels au travail, hormis entre midi et deux.
Effectivement, je comprends mieux. Tu ne dois pas te laisser faire. Y a-t-il un service de médiation dans ton entreprise?
anianka05- Messages : 987
Date d'inscription : 08/03/2013
Localisation : Toulouse, dans un corps fait de chair et d'os (je crois...)
Re: Ont-ils le droit de me mettre à l'écart?
J'ai contacté diverses personnes depuis. Syndicats, staff manager (personne qui suit ma "carrière" au sein de l'entreprise), chef de projet...
J'ai envoyé un mail à ma chef avec une personne des syndicats en copie afin que cette personne puisse donner son avis sur la situation et aussi pour montrer à ma chef que je ne me laisserai pas faire.
Celle ci n'a fait aucun retour à mon mail et mis aucune mesure annoncée en oeuvre. Elle m'a dit l'avoir "vu" mais ne pas l'avoir lu. Je suis persuadée qu'elle l'a lu (il est court et fait simplement un résumé des reproches faits et des mesures qu'elle veut prendre).
J'ai beaucoup échangé avec ma staff manager qui doit avoir contact avec ma chef pour les entretiens annuels qui ont lieu en ce moment. Ma chef ne lui a pas donné de nouvelles. Ma staff manager a fait remonter le problème à mon people manager (supérieur des staff managers), ce à quoi je ne tenais pas forcément, désirant voir comment ça évoluait, mais bon c'est fait, on va voir comment ça évolue...
J'ai envoyé un mail à ma chef avec une personne des syndicats en copie afin que cette personne puisse donner son avis sur la situation et aussi pour montrer à ma chef que je ne me laisserai pas faire.
Celle ci n'a fait aucun retour à mon mail et mis aucune mesure annoncée en oeuvre. Elle m'a dit l'avoir "vu" mais ne pas l'avoir lu. Je suis persuadée qu'elle l'a lu (il est court et fait simplement un résumé des reproches faits et des mesures qu'elle veut prendre).
J'ai beaucoup échangé avec ma staff manager qui doit avoir contact avec ma chef pour les entretiens annuels qui ont lieu en ce moment. Ma chef ne lui a pas donné de nouvelles. Ma staff manager a fait remonter le problème à mon people manager (supérieur des staff managers), ce à quoi je ne tenais pas forcément, désirant voir comment ça évoluait, mais bon c'est fait, on va voir comment ça évolue...
Lysange- Messages : 831
Date d'inscription : 01/08/2011
Localisation : entre la chaise et le clavier
Re: Ont-ils le droit de me mettre à l'écart?
juste pour info : si tu postes depuis ton taff
techniquement, c'est très facile pour le service informatique de "sniffer" (-> visualiser à ton insu) tout texte que tu envoies
ils ne peuvent rien en faire légalement directement en soi, mais c'est une chose à savoir... !
je ne dis pas : paranoïa, mais prudence et lucidité.
en te cantonnant à affronter le problème en interne, il faut espérer que la machine interne soit vertueuse
car les mécanismes de celle-ci t'échappent. La preuve, cela a déjà escaladé à un niveau que tu voulais éviter.
exemple : si ta n+3 a intérêt à ce que ta n+2 ait un moyen de pression sur ta n+1, tu es un enjeu de pression
ton bien vivre risque souvent de peser le poids d'une plume dans les rapports de force plombés des enjeux de pouvoir
(même John Lennon savait que les chansons sur les working-class heroes, allaient lui payer sa prochaine piscine.
Et oui, les enjeux matérialistes pèsent jusque là, and beyond. Bienvenue dans le merveilleux monde du capitalisme...^^")
et que les "casus belli" te soient favorables, cher "dommage collatéral"
"trust no one, Mulder"
"I'm a leaf in the Wind, watch me soar"
F.
techniquement, c'est très facile pour le service informatique de "sniffer" (-> visualiser à ton insu) tout texte que tu envoies
ils ne peuvent rien en faire légalement directement en soi, mais c'est une chose à savoir... !
je ne dis pas : paranoïa, mais prudence et lucidité.
en te cantonnant à affronter le problème en interne, il faut espérer que la machine interne soit vertueuse
car les mécanismes de celle-ci t'échappent. La preuve, cela a déjà escaladé à un niveau que tu voulais éviter.
exemple : si ta n+3 a intérêt à ce que ta n+2 ait un moyen de pression sur ta n+1, tu es un enjeu de pression
ton bien vivre risque souvent de peser le poids d'une plume dans les rapports de force plombés des enjeux de pouvoir
(même John Lennon savait que les chansons sur les working-class heroes, allaient lui payer sa prochaine piscine.
Et oui, les enjeux matérialistes pèsent jusque là, and beyond. Bienvenue dans le merveilleux monde du capitalisme...^^")
et que les "casus belli" te soient favorables, cher "dommage collatéral"
"trust no one, Mulder"
"I'm a leaf in the Wind, watch me soar"
F.
Free- Messages : 1257
Date d'inscription : 24/07/2012
Localisation : Tardis.XLII
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