La souffrance, y mettre fin
+7
Mag
L✭uphilan
nid_d'abeille
Fiddling
Indy
fleurblanche
flowwhere
11 participants
Forum ZEBRAS CROSSING :: Zèbrement vous :: Vie de zèbre :: Psychologie, difficultés, addictions, travail sur soi
Page 1 sur 2
Page 1 sur 2 • 1, 2
La souffrance, y mettre fin
Je ferai direct sans fioriture.
Si pas compréhensible, alors relire plus tard, plusieurs fois. Ceci est une clé de délivrance.
Toute chose qui physiquement, et/ou mentalement:
* nous fait souffrir
* nous fait culpabiliser
* nous rend malade
* nous écoeure
etc...
Est alimentée et nourrie par le fait qu'on lui prête oreille.
Qu'on l'écoute.
Mais elle n'est "pas nous". C'est comme dans Pandora, un fil qui se relie à nous. Sauf qu'ici, ce fil-lien nous transmet de souffrir.
=> On se fait happer, on écoute, on se lamente de cette chose immonde, horrible, ou nocive. Et c'est là qu'on tombe dans le panneau. Car à ce moment, on l'alimente. Et cela va grossir, de plus en plus. S'installer, s'ancrer en nous plus profond. Cela va rapidement "devenir nous".
Alors la douleur, on dit que c'est la nôtre.
La maladie, on dit qu'elle est nôtre.
Mais non. A l'origine, cette chose est bien venue, chaque fois, de l'extérieur de nous.
Pour y mettre fin, il suffit de remonter le fil de la pelote qui nous fait si mal, ou qui nous énerve, ou qui écoeure etc...
Toute douleur, toute souffrance, a le même mécanisme.
Scénario pour comprendre le mécanisme:
1. une chose, une personne, ou un concept, une loi, une règle, nous fait souffrir, agace, énerve, écoeure etc...
2. On attrape alors cette chose qui nous dégoûte ou qui nous affaiblit. On s'y intéresse, on cherche à s'en débarrasser, à moins en souffrir, on cherche réellement à en sortir.
3. A ce moment, on est tombé dans le piège. Parce qu'on s'y intéresse, alors on est happé et cela s'accroche à nous pour se nourrir de nos pensées. Et cela va réellement grossir de plus en plus. (puisqu'on la nourrit cette chose)
4. on peut même se retrouver rapidement à la nourrir exprès en se mettant dans des situations qui la renforcent, qui font encore plus mal.
C'est comme du parasitage, cela guide vers ce qui fait mal (puisque cela nourrit) et c'est ensuite de plus en plus souvent la situation qui se répète ou qui recrée encore et encore la même douleur.
Guérison:
Stopper les pensées vers ce qui nous rend malade, nous écoeure etc... Car al;ors on étouffe cette douleur, on ne l'alimente plus.
S'en séparer réellement, trancher aussi. Ce n'est pas cette chose immonde l'important.
L'important, c'est notre harmonie, c'est "soi-même". Et pas là-bas, pas cette personne, pas ce concept idiot, pas cette injustice. Qui se relie à nous par un lien vampirique. Comme le moustique qui injecte de quoi mieux se nourrir de sa victime temporaire, pour ensuite absorber de nous ce qui le nourrit.
Chaque fois que vous vous laissez décentrer de votre "soi", pour écouter cette tristesse de là-bas, ce qu'a fait ou dit quelqu'un d'autre, bref, dès que ce n'est:
* pas vous
* et que cela fait mal
Alors tournez les talons. Car sinon cela vous envahit et vous fait croire que c'est vous qui souffrez, par ce lien vampirique.
C'est faux. La souffrance vit "à côté de nous", là-bas, par les actions de quelqu'un d'autre, par les conséquences d'un concept qui n'est pas "nous". Mais qui fera tout pour nous faire croire que c'est nous qui souffrons.
Exemple 1:
S'énerver après avoir perdu, ou parce qu'un autre possède plus... => La souffrance vient de l'extérieur, du fait que je centre mon attention sur l'autre, qui n'est pas moi.
Tandis que si je me centre sur "moi", alors le fait qu'un autre gagne, ou ait plus que moi, cela ne me fait pas de peine, je ne m'en rends même pas compte.
Exemple 2:
Telle règle m'énerve, ou est injuste, voire inhumaine.
Mais cette règle vient là aussi de mon extérieur, elle ne vient pas de moi.
Dès que j'en prends conscience, alors son emprise sur moi prend fin. Et je ne souffre plus.
en ne souffrant plus, je deviens plus alerte, libéré. L'esprit plus vif peut alors se concentrer tellement davantage. Non seulement cela ne donne plus de carburant à cette souffrance, mais cela donne aussi l'esprit suffisamment lucide pour trancher net si besoin, la souffrance qui reste accrochée près de soi si elle s'approche de trop près.
Une fois compris, vous devenez maître, non seulement de vous, mais aussi de ce qui tente de vous agripper.
Cela vaut dans les deux sens: l'on peut être maître de vous aussi, si vous jouez vous-même le scénario qui n'est pas le vôtre. Car vous devenez le pantin.
Du moment que cela vous fait souffrir, stop.
Du moment que cela vous fait répéter les mêmes erreurs, stop aussi.
Trouvez alors le fil qui vous manipule. Remontez la pelote. Trouvez qui, ou quoi vous fait souffrir. Et ça là-bas, qui n'est "pas vous", tranchez-le de vous. Coupez-lui le jus. Et la souffrance disparaît alors. Évaporée.
Si pas compréhensible, alors relire plus tard, plusieurs fois. Ceci est une clé de délivrance.
Toute chose qui physiquement, et/ou mentalement:
* nous fait souffrir
* nous fait culpabiliser
* nous rend malade
* nous écoeure
etc...
Est alimentée et nourrie par le fait qu'on lui prête oreille.
Qu'on l'écoute.
Mais elle n'est "pas nous". C'est comme dans Pandora, un fil qui se relie à nous. Sauf qu'ici, ce fil-lien nous transmet de souffrir.
=> On se fait happer, on écoute, on se lamente de cette chose immonde, horrible, ou nocive. Et c'est là qu'on tombe dans le panneau. Car à ce moment, on l'alimente. Et cela va grossir, de plus en plus. S'installer, s'ancrer en nous plus profond. Cela va rapidement "devenir nous".
Alors la douleur, on dit que c'est la nôtre.
La maladie, on dit qu'elle est nôtre.
Mais non. A l'origine, cette chose est bien venue, chaque fois, de l'extérieur de nous.
Pour y mettre fin, il suffit de remonter le fil de la pelote qui nous fait si mal, ou qui nous énerve, ou qui écoeure etc...
Toute douleur, toute souffrance, a le même mécanisme.
Scénario pour comprendre le mécanisme:
1. une chose, une personne, ou un concept, une loi, une règle, nous fait souffrir, agace, énerve, écoeure etc...
2. On attrape alors cette chose qui nous dégoûte ou qui nous affaiblit. On s'y intéresse, on cherche à s'en débarrasser, à moins en souffrir, on cherche réellement à en sortir.
3. A ce moment, on est tombé dans le piège. Parce qu'on s'y intéresse, alors on est happé et cela s'accroche à nous pour se nourrir de nos pensées. Et cela va réellement grossir de plus en plus. (puisqu'on la nourrit cette chose)
4. on peut même se retrouver rapidement à la nourrir exprès en se mettant dans des situations qui la renforcent, qui font encore plus mal.
C'est comme du parasitage, cela guide vers ce qui fait mal (puisque cela nourrit) et c'est ensuite de plus en plus souvent la situation qui se répète ou qui recrée encore et encore la même douleur.
Guérison:
Stopper les pensées vers ce qui nous rend malade, nous écoeure etc... Car al;ors on étouffe cette douleur, on ne l'alimente plus.
S'en séparer réellement, trancher aussi. Ce n'est pas cette chose immonde l'important.
L'important, c'est notre harmonie, c'est "soi-même". Et pas là-bas, pas cette personne, pas ce concept idiot, pas cette injustice. Qui se relie à nous par un lien vampirique. Comme le moustique qui injecte de quoi mieux se nourrir de sa victime temporaire, pour ensuite absorber de nous ce qui le nourrit.
Chaque fois que vous vous laissez décentrer de votre "soi", pour écouter cette tristesse de là-bas, ce qu'a fait ou dit quelqu'un d'autre, bref, dès que ce n'est:
* pas vous
* et que cela fait mal
Alors tournez les talons. Car sinon cela vous envahit et vous fait croire que c'est vous qui souffrez, par ce lien vampirique.
C'est faux. La souffrance vit "à côté de nous", là-bas, par les actions de quelqu'un d'autre, par les conséquences d'un concept qui n'est pas "nous". Mais qui fera tout pour nous faire croire que c'est nous qui souffrons.
Exemple 1:
S'énerver après avoir perdu, ou parce qu'un autre possède plus... => La souffrance vient de l'extérieur, du fait que je centre mon attention sur l'autre, qui n'est pas moi.
Tandis que si je me centre sur "moi", alors le fait qu'un autre gagne, ou ait plus que moi, cela ne me fait pas de peine, je ne m'en rends même pas compte.
Exemple 2:
Telle règle m'énerve, ou est injuste, voire inhumaine.
Mais cette règle vient là aussi de mon extérieur, elle ne vient pas de moi.
Dès que j'en prends conscience, alors son emprise sur moi prend fin. Et je ne souffre plus.
en ne souffrant plus, je deviens plus alerte, libéré. L'esprit plus vif peut alors se concentrer tellement davantage. Non seulement cela ne donne plus de carburant à cette souffrance, mais cela donne aussi l'esprit suffisamment lucide pour trancher net si besoin, la souffrance qui reste accrochée près de soi si elle s'approche de trop près.
Une fois compris, vous devenez maître, non seulement de vous, mais aussi de ce qui tente de vous agripper.
Cela vaut dans les deux sens: l'on peut être maître de vous aussi, si vous jouez vous-même le scénario qui n'est pas le vôtre. Car vous devenez le pantin.
Du moment que cela vous fait souffrir, stop.
Du moment que cela vous fait répéter les mêmes erreurs, stop aussi.
Trouvez alors le fil qui vous manipule. Remontez la pelote. Trouvez qui, ou quoi vous fait souffrir. Et ça là-bas, qui n'est "pas vous", tranchez-le de vous. Coupez-lui le jus. Et la souffrance disparaît alors. Évaporée.
Invité- Invité
Re: La souffrance, y mettre fin
Le chemin est fin à percevoir au début.
Dès qu'on s'écarte de "soi", alors on se fait happer. Trois façons de rester en plein coeur de son énergie, là où tout se renforce, là où tout se calme. L'oeil du cyclone... ^^
Etre ancré là où l'on se trouve (et pas ailleurs à penser là-bas).
Etre ancré sur soi (et pas sur un-tel qui souffre, ou qui fait lui-même du mal).
Etre ancré au moment présent (et pas sur les maux du passé qu'on traîne avec soi ou dans le monde, ni à imaginer le futur et comment le faire)
Alors, tout change en ce centre vital qui est le nôtre. Disparaissent les douleurs, les maux. Et ceux qui perdurent encore, n'ont alors plus de pouvoir sur nous.
Dans sa sphère, la sienne, on devient alors capable de stopper ou désintégrer cette souffrance, de l'annihiler. Et d'y créer son Paradis, la Beauté, le Bonheur.
Pour devenir enfin maître de cela, il faut tout lâcher. Car en voulant le maîtriser, on se trompe. On en reste l'esclave et le pantin, si on "veut" agir dessus. Inverser, et carrément lâcher ce qui fait souffrir, le décrocher de soi, ou sinon fermer son être pour ne plus le mélanger à cela, car "ce n'est pas nous".
Et là, apparaîtra la capacité à étouffer cette souffrance: d'une part en ayant cessé de l'alimenter. D'autre part, si nécessaire, avec ce qui devient possible après.
Nous sommes comme des piles.
Si nous souffrons, c'est que notre énergie de pile nourrit autre chose que nous, branché à nous pomper, vampiriser.
En se décrochant les fils qui nous pompent l'énergie de pile, alors double effet:
la souffrance n'est plus nourrie par notre pile. Elle s'éteint toute seule, pouf.
on récupère enfin toute notre énergie, et toutes nos capacités. Tout notre carburant.
On apprend même ensuite qu'il est possible de décider soi-même de connecter notre pile, volontairement, lorsque d'autres savent le faire ou l'intuitent.
Oui, comme Pandora, comme dans Avatar, connexion... Mais lien toutefois non visible.
Dès qu'on s'écarte de "soi", alors on se fait happer. Trois façons de rester en plein coeur de son énergie, là où tout se renforce, là où tout se calme. L'oeil du cyclone... ^^
Etre ancré là où l'on se trouve (et pas ailleurs à penser là-bas).
Etre ancré sur soi (et pas sur un-tel qui souffre, ou qui fait lui-même du mal).
Etre ancré au moment présent (et pas sur les maux du passé qu'on traîne avec soi ou dans le monde, ni à imaginer le futur et comment le faire)
Alors, tout change en ce centre vital qui est le nôtre. Disparaissent les douleurs, les maux. Et ceux qui perdurent encore, n'ont alors plus de pouvoir sur nous.
Dans sa sphère, la sienne, on devient alors capable de stopper ou désintégrer cette souffrance, de l'annihiler. Et d'y créer son Paradis, la Beauté, le Bonheur.
Pour devenir enfin maître de cela, il faut tout lâcher. Car en voulant le maîtriser, on se trompe. On en reste l'esclave et le pantin, si on "veut" agir dessus. Inverser, et carrément lâcher ce qui fait souffrir, le décrocher de soi, ou sinon fermer son être pour ne plus le mélanger à cela, car "ce n'est pas nous".
Et là, apparaîtra la capacité à étouffer cette souffrance: d'une part en ayant cessé de l'alimenter. D'autre part, si nécessaire, avec ce qui devient possible après.
Nous sommes comme des piles.
Si nous souffrons, c'est que notre énergie de pile nourrit autre chose que nous, branché à nous pomper, vampiriser.
En se décrochant les fils qui nous pompent l'énergie de pile, alors double effet:
la souffrance n'est plus nourrie par notre pile. Elle s'éteint toute seule, pouf.
on récupère enfin toute notre énergie, et toutes nos capacités. Tout notre carburant.
On apprend même ensuite qu'il est possible de décider soi-même de connecter notre pile, volontairement, lorsque d'autres savent le faire ou l'intuitent.
Oui, comme Pandora, comme dans Avatar, connexion... Mais lien toutefois non visible.
Invité- Invité
Re: La souffrance, y mettre fin
Merci pour ces partages...
Pas évident de retranscrire et partager ça à l'écrit... ça perd tellement d'impact sans le contenu émotionnel que tu pourrais nous faire passer à l'oral...
Merci!
(je m'exerce à ça tout les jours depuis qq semaines... : )
"Stopper les pensées" : pas possible. Les laisser filer au loin : plus facile...
edit : tu connais jeff Foster ? ; )
Pas évident de retranscrire et partager ça à l'écrit... ça perd tellement d'impact sans le contenu émotionnel que tu pourrais nous faire passer à l'oral...
Merci!
(je m'exerce à ça tout les jours depuis qq semaines... : )
"Stopper les pensées" : pas possible. Les laisser filer au loin : plus facile...
edit : tu connais jeff Foster ? ; )
flowwhere- Messages : 563
Date d'inscription : 05/12/2011
Age : 44
Localisation : Lost in Translation
Re: La souffrance, y mettre fin
flowwhere a écrit:edit : tu connais jeff Foster ? ; )
Non, mais tu recommandes quelle partie pour commencer ?
Invité- Invité
Re: La souffrance, y mettre fin
Je serais bien prétentieux de recommander quoi que ce soit...
Mais on peut toujours commencer par là :
http://www.lifewithoutacentre.com/listen/
flowwhere- Messages : 563
Date d'inscription : 05/12/2011
Age : 44
Localisation : Lost in Translation
Re: La souffrance, y mettre fin
Salut Kara !
Je perçois très bien ce que tu veux dire, d'autant plus qu'une de mes proches (ma mère en fait, mon ainée de 18 ans seulement) voit les choses également de la même manière que toi.
Et ça a donné lieu à des situations assez cocasses où , devant gérer à 2 certaines situations délicates, chacune a réagi en fonction de sa perception (différente) des choses.
Pour dire que je suis d'accord, jusqu'à un certain point. En fait, je suis encore à me demander, à analyser, s'il n'y aurait pas des exceptions à la règle. Si, dans certaines situations, au lieu de "se détacher", il ne faut pas justement s'imprégner à fond, écouter, pour appréhender la chose/situation/concept/règle dans sa globalité, et en tirer des connaissances/conclusions/expériences.
En effet : comment maitriser, se rendre maitre, devenir maitre, si on se détache sans chercher à connaitre.
Je pense qu'il faut s'intéresser, d'une certaine manière à ce qui nous dérange/énerve/fait souffrir, pour comprendre le pourquoi, le mécanisme de cette souffrance, et en tirer des leçons de vie dont on pourra peut-être un jour, faire bénéficier les autres.
Connais-toi toi même... Et j'ajouterais : connais ce qui te fait souffrir ou dérange, ainsi que les raisons intrinsèques et extrinsèques pour lesquelles cela te fait souffri. Afin de régler ce qui a besoin d'être résolu en toi (et/ou chez les autres, dans la société, ses lois, règles, etc).
La souffrance peut être aussi, parfois, un chemin pour l'apprentissage, et l'évolution (morale, spirituelle, idéologique, etc.)...
Je perçois très bien ce que tu veux dire, d'autant plus qu'une de mes proches (ma mère en fait, mon ainée de 18 ans seulement) voit les choses également de la même manière que toi.
Et ça a donné lieu à des situations assez cocasses où , devant gérer à 2 certaines situations délicates, chacune a réagi en fonction de sa perception (différente) des choses.
Pour dire que je suis d'accord, jusqu'à un certain point. En fait, je suis encore à me demander, à analyser, s'il n'y aurait pas des exceptions à la règle. Si, dans certaines situations, au lieu de "se détacher", il ne faut pas justement s'imprégner à fond, écouter, pour appréhender la chose/situation/concept/règle dans sa globalité, et en tirer des connaissances/conclusions/expériences.
En effet : comment maitriser, se rendre maitre, devenir maitre, si on se détache sans chercher à connaitre.
Je pense qu'il faut s'intéresser, d'une certaine manière à ce qui nous dérange/énerve/fait souffrir, pour comprendre le pourquoi, le mécanisme de cette souffrance, et en tirer des leçons de vie dont on pourra peut-être un jour, faire bénéficier les autres.
Connais-toi toi même... Et j'ajouterais : connais ce qui te fait souffrir ou dérange, ainsi que les raisons intrinsèques et extrinsèques pour lesquelles cela te fait souffri. Afin de régler ce qui a besoin d'être résolu en toi (et/ou chez les autres, dans la société, ses lois, règles, etc).
La souffrance peut être aussi, parfois, un chemin pour l'apprentissage, et l'évolution (morale, spirituelle, idéologique, etc.)...
fleurblanche- Messages : 4481
Date d'inscription : 23/06/2010
Age : 56
Localisation : Hémisphère sud
Re: La souffrance, y mettre fin
merci Kara!
effectivement pas evident de mettre tout ca par ecrit sans le verbal... mais je te suis completement et j'essaie aussi depuis quelques temps de l'appliquer... meme si beaucoup plus facile a lire qu'a faire... alors ca prend un peu de temps mais on finit par y arriver un jour!!
encore merci
effectivement pas evident de mettre tout ca par ecrit sans le verbal... mais je te suis completement et j'essaie aussi depuis quelques temps de l'appliquer... meme si beaucoup plus facile a lire qu'a faire... alors ca prend un peu de temps mais on finit par y arriver un jour!!
encore merci
Indy- Messages : 86
Date d'inscription : 11/07/2012
Age : 46
Localisation : Suisse
Re: La souffrance, y mettre fin
fleurblanche a écrit:La souffrance peut être aussi, parfois, un chemin pour l'apprentissage, et l'évolution (morale, spirituelle, idéologique, etc.)...
Tout-à-fait.
Mais le dire n'est pas toujours facile, et le lire encore moins car on est alors à ce moment, loin de l'étape pour être prêt à ce processus de compréhension.
S'en imprégner j'ai lu, dans ton commentaire.
Je confirme.
Je viens de le vivre en puissance incontrôlable une fois déclenché, et mes anciennes techniques ne faisaient que rendre la situation encore plus instable et hors de contrôle.
Une vieille blessure semble-t-il, imprégnée trèèèèèèèèèès largement par le passé sous différentes formes, que j'avais fini par quitter. Mais ses racines étaient encore là, et en progressant, boum je suis tombée dessus. ^^
Ou plutôt le contraire, ça m'est tombé dessus par personne interposée, et pas possible de comprendre ou s'en défaire, c'était de l'auto-défense vraiment très très forte. Lâcher ne marchait pas, regarder de loin a marché au début, mais ce fut ensuite impossible par une augmentation et un renforcement croissant.
Cela devait donc de nouveau m'envahir, m'imprégner.
Impossible à retirer.
Impossible à regarder de loin.
Impossible à lâcher.
Je crois que j'ai (un temps) un peu inquiété mes proches pour ceux qui ont vu les effets que cela me déclenchait.
En ce cas-là, oui, Fleurblanche, la seule issue était de laisser traverser. Mais lâcher ensuite, non. Cela nécessitait, tu as raison, ton intuition est juste, de transcender en autre chose.
Car alors l'énergie contenue dans la négation et la nocivité, peut s'inverser. Mais le prix à payer, est de se faire envahir par elle en un premier temps.
Envahir étant un faible mot, mais qui traduit malgré tout une partie de l'effet, tant qu'on ne transcende pas cette chose.
De ce que j'ai compris, après... Quelqu'un qui pige ensuite, peut continuer ensuite plus sereinement lorsque d'ultérieures occasions de ce genre lui arrivent.
Je connaissais ce concept de se laisser envahir par l'émotion, sans devenir elle. Sans lui céder, mais sans lui résister non plus. Mais c'étaient pour des choses moins fortes. Et je n'avais pas encore appris à vraiment les transcender.
Leur rendre leur pure énergie d'origine, avant qu'elles aussi ne soient devenues nocives.
ça nécessite de progresser pour y parvenir, lorsque l'étape dépasse tes compétences actuelles.
Donc oui, sans cela, nul progrès n'aurait eu lieu à cette vitesse et à cette compréhension.
Parce que je n'y arrive plus, alors je change de procédé, de chemin, ou bien je le parcours de manière plus consciente du mécanisme, de manière plus assurée.
Invité- Invité
Re: La souffrance, y mettre fin
Tout ceci est bel et bon, mais je me demande dans quelle mesure on peut réellement "le penser, puis le faire".
Ou si on peut seulement, après l'avoir vécu - sans le programmer, et surtout sans avoir de prise sur le fait d'y parvenir ou pas - constater que c'est cela qui s'est passé. Le déclic qui fait qu'un jour, cela s'est produit - après tant d'échecs - et qu'on a avancé, n'est-il pas toujours inconscient, non décidé, juste constaté après coup ?
Ou si on peut seulement, après l'avoir vécu - sans le programmer, et surtout sans avoir de prise sur le fait d'y parvenir ou pas - constater que c'est cela qui s'est passé. Le déclic qui fait qu'un jour, cela s'est produit - après tant d'échecs - et qu'on a avancé, n'est-il pas toujours inconscient, non décidé, juste constaté après coup ?
Invité- Invité
Re: La souffrance, y mettre fin
Parfois tu as la clé sous ton nez, tu t'en sers déjà, mais tu n'avais pas encore eu besoin, ou pas vu, que tu pouvais "aussi" ouvrir autre chose avec.
Ou bien, la clé peut se transformer. Et s'ouvrir pour donner, comme une boîte de poupées russes, autre chose qui était caché dedans jusque-là.
Pour ma part, je sais qu'en situation difficile, que je n'arrive pas à surmonter ou qui me met en échec, je dois alors ouvrir mes yeux, mes oreilles. A tout ce qui est petit, discret, aux envies subites d'aller lire tel forum, telle page, tel auteur, tel livre qui m'attire.
La réponse est toujours dedans. Dans ce petit signe discret, tel animal qui t'attire d'un coup, tu y vas et alors il se passe une chose, ou tu penses à une idée en l'observant faire. Et là, poum !!! Illumination diraient certains, tu piges de suite le lien entre ce que tu viens de voir-lire-entendre par hasard, et ce qui te pose souci.
Se laisser guider par les intuitions et les attirances insignifiantes. Les réponses sont là, pour chacun.
(je ne sais pas si cela répond à ton questionnement. En fait, ce n'est pas toi qui le penses, c'est l'idée ou la pensée qui vient à toi, mais comme en jeu-vidéo, il faut aller là où "l'idée-bonus" se cache. L'attirance aura lieu, c'est certain, mais infime, et il faut donc écouter les insignifiantes choses de la vie pour cela, elles te mènent direct dessus ensuite.)
Ou bien, la clé peut se transformer. Et s'ouvrir pour donner, comme une boîte de poupées russes, autre chose qui était caché dedans jusque-là.
Pour ma part, je sais qu'en situation difficile, que je n'arrive pas à surmonter ou qui me met en échec, je dois alors ouvrir mes yeux, mes oreilles. A tout ce qui est petit, discret, aux envies subites d'aller lire tel forum, telle page, tel auteur, tel livre qui m'attire.
La réponse est toujours dedans. Dans ce petit signe discret, tel animal qui t'attire d'un coup, tu y vas et alors il se passe une chose, ou tu penses à une idée en l'observant faire. Et là, poum !!! Illumination diraient certains, tu piges de suite le lien entre ce que tu viens de voir-lire-entendre par hasard, et ce qui te pose souci.
Se laisser guider par les intuitions et les attirances insignifiantes. Les réponses sont là, pour chacun.
(je ne sais pas si cela répond à ton questionnement. En fait, ce n'est pas toi qui le penses, c'est l'idée ou la pensée qui vient à toi, mais comme en jeu-vidéo, il faut aller là où "l'idée-bonus" se cache. L'attirance aura lieu, c'est certain, mais infime, et il faut donc écouter les insignifiantes choses de la vie pour cela, elles te mènent direct dessus ensuite.)
Invité- Invité
Re: La souffrance, y mettre fin
C'est le "stop-crime" de Georges Orwell. Tout le monde était horrifié en lisant "1984" de cette technique d'arrêt de la pensée, mais moi, ado, j'y voyais un intérêt, si je la mettais à mon service et non à celui d'un Etat dictatorial, bien sûr. Aujourd'hui, je fais encore cela: de la "bifurcation" quand j'arrive à ces thèmes qui viennent en effet de l'extérieur et qui me font souffrir. Ca nécessite d'arrêter de croire qu'on y touillant on va arriver à les anéantir. Une croyance très tenace. Mais les gens par ex, qui ont vécu un deuil, savent que c'est "inarrangeable". Y penser ne fera pas que l'accident n'ait pas eu lieu. Avec certaines souffrances que j'endure, c'est le cas. Donc, bifurcation. Pas intellectuellement brillant, mais efficace, bon, comme un noeud de marin dans la tempête, quoi: on fait efficace.
Merci pour ce poste Kara-Stéphanie.
Merci pour ce poste Kara-Stéphanie.
Fiddling- Messages : 36
Date d'inscription : 12/08/2012
Age : 58
Localisation : Anderlecht (Bruxelles)
Re: La souffrance, y mettre fin
En fait, non, Kara, tu ne réponds pas entièrement (ou pas clairement) à ma question.
Ce qui m'intéresse c'est de savoir s'il est arrivé que tu entreprennes ce processus dans ce but, et qu'il réussisse, ou si à chaque fois, c'est après coup que tu en tires le constat que la clé était sous ton nez, que sans le savoir, sans avoir conscience de ce que tu étais en train de faire, tu as écouté un signe, et que ce signe était le bon, et a provoqué une illumination.
Parce que ce genre de processus, j'ai l'impression de l'avoir mis en oeuvre un très grand nombre de fois pour lutter contre mes angoisses. J'ai suivi un très grand nombre de fois des pistes qui semblaient s'ouvrir. Je me suis retrouvé les mains pleines de clés et dans le tas, parfois, un jour, l'une ouvrait une porte. Et ce n'est qu'avec le recul que je pouvais dire que l'idée-clé était, comme tu dis, "l'idée-bonus". Mais je l'avais trouvée exactement de la même manière que j'avais ramassé les nombreuses clés qui n'ouvraient pas mes portes. Et la porte principale de la prison, elle, est fermée, et résiste à toutes les clés.
Il se peut aussi que le vrai processus soit, en réalité, différent de ce que je fais, mais tellement difficile à décrire que l'exposé de la "bonne" et de la "mauvaise" méthode se font avec les mêmes mots.
Ce qui m'intéresse c'est de savoir s'il est arrivé que tu entreprennes ce processus dans ce but, et qu'il réussisse, ou si à chaque fois, c'est après coup que tu en tires le constat que la clé était sous ton nez, que sans le savoir, sans avoir conscience de ce que tu étais en train de faire, tu as écouté un signe, et que ce signe était le bon, et a provoqué une illumination.
Parce que ce genre de processus, j'ai l'impression de l'avoir mis en oeuvre un très grand nombre de fois pour lutter contre mes angoisses. J'ai suivi un très grand nombre de fois des pistes qui semblaient s'ouvrir. Je me suis retrouvé les mains pleines de clés et dans le tas, parfois, un jour, l'une ouvrait une porte. Et ce n'est qu'avec le recul que je pouvais dire que l'idée-clé était, comme tu dis, "l'idée-bonus". Mais je l'avais trouvée exactement de la même manière que j'avais ramassé les nombreuses clés qui n'ouvraient pas mes portes. Et la porte principale de la prison, elle, est fermée, et résiste à toutes les clés.
Il se peut aussi que le vrai processus soit, en réalité, différent de ce que je fais, mais tellement difficile à décrire que l'exposé de la "bonne" et de la "mauvaise" méthode se font avec les mêmes mots.
Invité- Invité
Re: La souffrance, y mettre fin
Cela nécessitait, tu as raison, ton intuition est juste, de transcender en autre chose.
Car alors l'énergie contenue dans la négation et la nocivité, peut s'inverser. Mais le prix à payer, est de se faire envahir par elle en un premier temps.
C'était pas juste une intuition, c'est du vécu
Reconnaitre la réalité de la souffrance que l'on ressent, mais surtout explorer les raisons de cette souffrance, et la pertinence de cette souffrance. Agir, si possible, sur les raisons de cette souffrance : est-ce une erreur de perception de ma part ? est-ce mon hypersensibilité ? est-ce un dysfonctionnement au niveau de l'école, la société ou quelque chose ou quelqu'un d'extérieur à moi ? Si le mécanisme de la souffrance est lié à quelque chose en moi qui a besoin d'être résolu, je me mets en travail sur moi-même pour "corriger" ce qui a besoin d'être rectifié en moi.
Me détacher de la souffrance n'a été qu'un pis aller, parce qu'elle s'est remanifestée au moment où je m'y attendais le moins, et sous une forme parfois explosive. Parce que ses racines n'avaient pas été arrachées. Alors, au lieu de chercher à l'étouffer, maintenant je l'explore, en analyse les mécanismes et la pertinence, et essaie de la résoudre. Pour le moment ça fonctionne.
Il y a sans doute des clés différentes correspondant à des situations différentes et pour des personnalités différentes.
fleurblanche- Messages : 4481
Date d'inscription : 23/06/2010
Age : 56
Localisation : Hémisphère sud
Re: La souffrance, y mettre fin
fleurblanche a écrit:Il y a sans doute des clés différentes correspondant à des situations différentes et pour des personnalités différentes.
Oui.
Fusain, aujourd'hui je fais en deux techniques:
je sais que je cherche la solution d'un problème que je n'arrive pas à résoudre, ou que je perçois du style de ceux qui me tiennent en échec.
en ce cas, je me couche le soir avec la question dont je cherche la clé. Je pose la question dans ma tête pour demander une réponse avant d'aller dormir. Je sais que j'aurai la réponse en sommeil, par les rêves, ou qu'elle jaillira le matin, direct au réveil. Je sais aujourd'hui que demander la réponse aux arbres, leur poser mentalement la question en allant dormir, rend la réponse plus efficace et plus pertinente. C'est un rêve là aussi qui me l'a appris, et depuis que je le fais, c'est nettement meilleur. Depuis, je m'aperçois que beaucoup de fois, on a précisé au cours de l'histoire que tel personnage était sous un arbre au moment d'une idée de génie. Ou qu'un buisson a joué un rôle. Avec notre regard moderne, on prend cela comme un élément de décor, mais en fait non... Les arbres et les plantes, sont tellement plus anciens que nous sur Terre... Leur langage est différent du nôtre. Mais ils parlent. Et ils enseignent aussi.
d'autres fois, je ne cherche rien, parce que je pense que ça va.
Soit j'ignore le souci, je n'en ai pas conscience.
Soit je le connais mais je le tolère ainsi, et ne cherche donc pas spécialement à le modifier.
Mais des indices, des signes arrivent, se répètent. Là, ça fait tilt à force de se répéter.
Ou bien "boum en pleine face" et là, tu tiltes d'un coup. A la fois le souci, et à la fois la solution.
Invité- Invité
Re: La souffrance, y mettre fin
Bonjour !
Je pars de ce que dis Kara en m'adressant à tous..
¨Kara, dans quelle mesure penses tu que le mécanisme que tu décris tout en haut est juste ? -si tu considères aussi comme fleurblanche que se laisser envahir est prometteur meme si pénible...
¨Je te suis sur le fait qu'on attire cette souffrance-toujours-la-meme, mais je voyais plutot cela comme une "demande intérieure" de progresser sur ce problème, d'entendre un besoin. Comme un appel ultra douloureux pour faire entendre un besoin qui, compris, ne serait peut-etre pas si difficile à combler ?
Mais aussi, chercher à entendre ça, c'est y penser, et donc, ruminer, et souffrir car on n'a pas encore la réponse.
¨Et puis alors, est-ce vraiment la direction de la vie terrestre, comprendre ses douleurs du passé pour vivre plus en paix ? Ou la direction est-elle plutot de vivre en fonction de ces souffrances ! (ce que fait presque tout le monde ?)
= ce qui nous a façonné est-il JUSTEMENT A ETRE DEPASSE (le progrès étant originaire du dépassement, et florissant après),
ou est-ce à être perpétué d'une quelconque façon...vécu ainsi (le progrès étant alors originaire de ce chemin de souffrances) consciemment (comme nous ?) ou non (la fuite qui fait que l'on vit vraiment de cette souffrance en reproduisant toujours)
¨et puis surtout ce que je me demande c'est si par la conscience, les voies spirituelles de toute sorte, l'on peut se guérir d'une souffrance, spécialement si elle est archaïque (prenant la forme d'une angoisse alors...)
car, le champ spirituel n'est-il pas pour l'âme alors que la souffrance est pour l'être physico-psychologique ? !
-suis-je dans un délire mystique..... ? ? ? ? ? ?-
vous lire dans le Salon, me fait avancer, merci pour ce que vous passez et tout ce qui bouge en moi en vous lisant si souvent et que je dis peu.
Je pars de ce que dis Kara en m'adressant à tous..
¨Kara, dans quelle mesure penses tu que le mécanisme que tu décris tout en haut est juste ? -si tu considères aussi comme fleurblanche que se laisser envahir est prometteur meme si pénible...
¨Je te suis sur le fait qu'on attire cette souffrance-toujours-la-meme, mais je voyais plutot cela comme une "demande intérieure" de progresser sur ce problème, d'entendre un besoin. Comme un appel ultra douloureux pour faire entendre un besoin qui, compris, ne serait peut-etre pas si difficile à combler ?
Mais aussi, chercher à entendre ça, c'est y penser, et donc, ruminer, et souffrir car on n'a pas encore la réponse.
¨Et puis alors, est-ce vraiment la direction de la vie terrestre, comprendre ses douleurs du passé pour vivre plus en paix ? Ou la direction est-elle plutot de vivre en fonction de ces souffrances ! (ce que fait presque tout le monde ?)
= ce qui nous a façonné est-il JUSTEMENT A ETRE DEPASSE (le progrès étant originaire du dépassement, et florissant après),
ou est-ce à être perpétué d'une quelconque façon...vécu ainsi (le progrès étant alors originaire de ce chemin de souffrances) consciemment (comme nous ?) ou non (la fuite qui fait que l'on vit vraiment de cette souffrance en reproduisant toujours)
¨et puis surtout ce que je me demande c'est si par la conscience, les voies spirituelles de toute sorte, l'on peut se guérir d'une souffrance, spécialement si elle est archaïque (prenant la forme d'une angoisse alors...)
car, le champ spirituel n'est-il pas pour l'âme alors que la souffrance est pour l'être physico-psychologique ? !
-suis-je dans un délire mystique..... ? ? ? ? ? ?-
vous lire dans le Salon, me fait avancer, merci pour ce que vous passez et tout ce qui bouge en moi en vous lisant si souvent et que je dis peu.
nid_d'abeille- Messages : 428
Date d'inscription : 08/03/2012
Age : 33
Localisation : Marne
Re: La souffrance, y mettre fin
Je réponds tout de suite, car ensuite je m'absente un moment d'internet. J'espère que d'autres complèteront avec leur propre expérience ou leurs idées, trouvailles.
On peut se tromper, mal interpréter des idées. De ma part, ou de la part de ceux qui lisent. L'important est de faire cogiter le bouillon pour voir les teintes de vérité qui à chacun, feront "tilt". ça fait partie du chemin, même une erreur guide ensuite vers la bonne route.
D'autre part, une idée A émise, peut faire deviner l'idée B ou C à celui qui lira. L'idée A ne lui servira à rien, mais aura été le déclic des idées B et C qui étaient ce dont cette personne avait besoin. C'est un processus en dominos. Et celui-ci, si je ne comprends pas trop comment il fonctionne, est d'une extraordinaire force.
On peut aussi les savoir vraies pour certains, mais fausses pour d'autres. Donc l'importance de bien cogiter soi-même, permet à chacun de voir qu'est-ce qui fait tilt "pour lui" ou qu'est-ce qui l'interroge, l'intrigue.
Pour la question de la souffrance:
certaines sont à se décrocher de soi: les laisser, les lâcher, partir, etc... Dire non, dire stop, faire cesser. C'est la méthode 1 (pas prioritaire, le 1 est juste un nom informatif).
d'autres, peuvent s'esquiver. C'est la méthode 2. Le temps de laisser passer si c'est une souffrance temporaire de passage, ou le temps de trouver le moyen efficace, choisir entre la méthode 1 et 3.
enfin, lorsqu'on a tenté 1 et 2, et que ça ne marche pas...
Ou bien que cela revient sans cesse, sous toutes les formes, toujours le même souci, la même souffrance qui nous revient dessus, par des personnes et des lieux différents... Et on a beau dire stop, partir, esquiver, forcer si besoin la dose de force appliquée pour faire cesser plus violemment s'il le faut, si rien ne marche, ou que cela recommence sans cesse...
Alors c'est là, que se laisser imprégner par la souffrance, est une clé.
lâcher la résistance, toute résistance intérieure et mentale.
ne plus prendre la souffrance pour un adversaire, mais changer son regard sur elle. La prendre comme un enfant qui s'énerve, qui fait mal, qui explose et ne sait pas comment dire autrement son message. Comme un petit enfant qui souffre et qui le fait savoir par tous les moyens.
Parler à cet enfant, lui demander la cause de son tourment, ou simplement lui demander de dire ce qu'il a à nous dire. L'écouter.
Observer cet enfant-souffrance, voir les effets qu'il provoque en soi, physiquement, mentalement, et calmement fixer son attention sur les déclenchements provoqués par lui.
Se dire, et se donner comme mission, que l'on veut comprendre cette souffrance-là. Se le répéter une fois par jour, ou chaque fois qu'on la sent revenir dans les pensées. Dès qu'elle arrive, se dire "je veux la comprendre".
D'autres façons de s'en imprégner existent, j'ai mis celles que j'ai testées et lues, parmi les façons de faire qui impliquent ton intervention pour te soigner seul. Plus rapide que d'attendre de trouver la bonne personne qui aura la clé et qui sera sur ton chemin.
Et au moins, tu règles les soucis les uns après les autres, en autonomie.
Pour faire une image, c'est comme Matrix 3: Smith imprègne tout le monde de son "code" et se copie dans tous les programmes. Mais ce n'est qu'un code de plus, comme un téléchargement qu'on peut ensuite utiliser et inverser. Si tu ne peux l'utiliser ou inverser en-dehors de toi, c'est alors "en toi" qu'il faut l'inverser.
Si le fil du pantin ne peut se décrocher par ton extérieur, alors il faut le décrocher depuis ton intérieur (c'est la méthode 3), et pour cela remonter à sa source en toi. Voir comment il est accroché, où vont ses ramifications.
** Tu auras alors un jour, assez rapidement, le choix de le défaire de toi.
** Il peut aussi se décrocher tout seul, un matin et tomber de toi, cela arrive aussi par ces méthodes .
** D'autres peuvent ensuite devenir un atout pour toi. La pépite d'or cachée sous la boue. Beaucoup de contes en parlent, en spiritualité également... C'est pour cela, que tous les maux ne doivent pas être soignés dans les traditions ancestrales: certains sont des maux initiatiques, qui recèlent la pépite ou la transformation positive.
Ce concept est également présent dans Avatar, avec les animaux liés, qui au premier abord attaquent celui qui deviendra ensuite leur partenaire. L'animal voudra tuer celui qui ne le maîtrise pas. Mais ensuite, une fois l'initiation passée, alors il devient l'allié, et plus il est fort, plus il devient un allié de poids.
Une aide de poids:
Se connecter à ses racines.
Racines familiales, y compris loin dans la généalogie
Racines amicales, rencontrer les gens, les revoir, fonder des projets ensemble,
Racines de la nature, de la Terre,
Racines religieuses,
etc... Et comme les racines, les faire pousser de plus en plus loin, pour que cela nous tienne et nous nourrisse, les deux à la fois. Plus on s'ancre, plus on est fort, et plus on est "nourri" et guidé.
Avec les racines, viennent ensuite les choses que tu dis, et fais pour les autres autour de toi.
Et là aussi, ne pas garder. Il faut lâcher ce que tu sais, produire tes graines, entraider. Ou même sans graines, faire de l'ombre avec tes branches... Comme dit le conte, l'arbre a toujours un trésor dans ses racines. Mais l'arbre qui ne trouve pas son trésor, ou qui le laisse à sa place, ou le garde pour lui, cet arbre-là sera chétif et tordu, malade, souffrira. Dès que son trésor est trouvé, puis sorti au jour pour tout le monde autour, alors il se guérit, repousse de nouveau, et cela est également bénéfique pour tous.
PS1: je suis contente, cela fait une semaine que je ne bois plus aucune goutte de café sur mes 3 tasses anciennes (voire plus), finie aussi la bière-apéro du dîner. J'avais tenté avant, mais sans succès et avec des ricochets négatifs, là pouf, plus rien subitement, et aucun effet négatif. ça date de ma plongée dans les racines-chakras en envoyant mon surplus d'énergie vers le bas. Et en me connectant à la Terre.
PS2: lorsque les arbres se resserrent entre eux, avec leurs grandes racines, leurs grandes branches, leur ombre... Ils peuvent même stopper le Désert, raconte l'Afrique. A prendre aussi au degré humain: plongez vos racines.
On peut se tromper, mal interpréter des idées. De ma part, ou de la part de ceux qui lisent. L'important est de faire cogiter le bouillon pour voir les teintes de vérité qui à chacun, feront "tilt". ça fait partie du chemin, même une erreur guide ensuite vers la bonne route.
D'autre part, une idée A émise, peut faire deviner l'idée B ou C à celui qui lira. L'idée A ne lui servira à rien, mais aura été le déclic des idées B et C qui étaient ce dont cette personne avait besoin. C'est un processus en dominos. Et celui-ci, si je ne comprends pas trop comment il fonctionne, est d'une extraordinaire force.
On peut aussi les savoir vraies pour certains, mais fausses pour d'autres. Donc l'importance de bien cogiter soi-même, permet à chacun de voir qu'est-ce qui fait tilt "pour lui" ou qu'est-ce qui l'interroge, l'intrigue.
Pour la question de la souffrance:
certaines sont à se décrocher de soi: les laisser, les lâcher, partir, etc... Dire non, dire stop, faire cesser. C'est la méthode 1 (pas prioritaire, le 1 est juste un nom informatif).
d'autres, peuvent s'esquiver. C'est la méthode 2. Le temps de laisser passer si c'est une souffrance temporaire de passage, ou le temps de trouver le moyen efficace, choisir entre la méthode 1 et 3.
enfin, lorsqu'on a tenté 1 et 2, et que ça ne marche pas...
Ou bien que cela revient sans cesse, sous toutes les formes, toujours le même souci, la même souffrance qui nous revient dessus, par des personnes et des lieux différents... Et on a beau dire stop, partir, esquiver, forcer si besoin la dose de force appliquée pour faire cesser plus violemment s'il le faut, si rien ne marche, ou que cela recommence sans cesse...
Alors c'est là, que se laisser imprégner par la souffrance, est une clé.
lâcher la résistance, toute résistance intérieure et mentale.
ne plus prendre la souffrance pour un adversaire, mais changer son regard sur elle. La prendre comme un enfant qui s'énerve, qui fait mal, qui explose et ne sait pas comment dire autrement son message. Comme un petit enfant qui souffre et qui le fait savoir par tous les moyens.
Parler à cet enfant, lui demander la cause de son tourment, ou simplement lui demander de dire ce qu'il a à nous dire. L'écouter.
Observer cet enfant-souffrance, voir les effets qu'il provoque en soi, physiquement, mentalement, et calmement fixer son attention sur les déclenchements provoqués par lui.
Se dire, et se donner comme mission, que l'on veut comprendre cette souffrance-là. Se le répéter une fois par jour, ou chaque fois qu'on la sent revenir dans les pensées. Dès qu'elle arrive, se dire "je veux la comprendre".
D'autres façons de s'en imprégner existent, j'ai mis celles que j'ai testées et lues, parmi les façons de faire qui impliquent ton intervention pour te soigner seul. Plus rapide que d'attendre de trouver la bonne personne qui aura la clé et qui sera sur ton chemin.
Et au moins, tu règles les soucis les uns après les autres, en autonomie.
Pour faire une image, c'est comme Matrix 3: Smith imprègne tout le monde de son "code" et se copie dans tous les programmes. Mais ce n'est qu'un code de plus, comme un téléchargement qu'on peut ensuite utiliser et inverser. Si tu ne peux l'utiliser ou inverser en-dehors de toi, c'est alors "en toi" qu'il faut l'inverser.
Si le fil du pantin ne peut se décrocher par ton extérieur, alors il faut le décrocher depuis ton intérieur (c'est la méthode 3), et pour cela remonter à sa source en toi. Voir comment il est accroché, où vont ses ramifications.
** Tu auras alors un jour, assez rapidement, le choix de le défaire de toi.
** Il peut aussi se décrocher tout seul, un matin et tomber de toi, cela arrive aussi par ces méthodes .
** D'autres peuvent ensuite devenir un atout pour toi. La pépite d'or cachée sous la boue. Beaucoup de contes en parlent, en spiritualité également... C'est pour cela, que tous les maux ne doivent pas être soignés dans les traditions ancestrales: certains sont des maux initiatiques, qui recèlent la pépite ou la transformation positive.
Ce concept est également présent dans Avatar, avec les animaux liés, qui au premier abord attaquent celui qui deviendra ensuite leur partenaire. L'animal voudra tuer celui qui ne le maîtrise pas. Mais ensuite, une fois l'initiation passée, alors il devient l'allié, et plus il est fort, plus il devient un allié de poids.
Une aide de poids:
Se connecter à ses racines.
Racines familiales, y compris loin dans la généalogie
Racines amicales, rencontrer les gens, les revoir, fonder des projets ensemble,
Racines de la nature, de la Terre,
Racines religieuses,
etc... Et comme les racines, les faire pousser de plus en plus loin, pour que cela nous tienne et nous nourrisse, les deux à la fois. Plus on s'ancre, plus on est fort, et plus on est "nourri" et guidé.
Avec les racines, viennent ensuite les choses que tu dis, et fais pour les autres autour de toi.
Et là aussi, ne pas garder. Il faut lâcher ce que tu sais, produire tes graines, entraider. Ou même sans graines, faire de l'ombre avec tes branches... Comme dit le conte, l'arbre a toujours un trésor dans ses racines. Mais l'arbre qui ne trouve pas son trésor, ou qui le laisse à sa place, ou le garde pour lui, cet arbre-là sera chétif et tordu, malade, souffrira. Dès que son trésor est trouvé, puis sorti au jour pour tout le monde autour, alors il se guérit, repousse de nouveau, et cela est également bénéfique pour tous.
PS1: je suis contente, cela fait une semaine que je ne bois plus aucune goutte de café sur mes 3 tasses anciennes (voire plus), finie aussi la bière-apéro du dîner. J'avais tenté avant, mais sans succès et avec des ricochets négatifs, là pouf, plus rien subitement, et aucun effet négatif. ça date de ma plongée dans les racines-chakras en envoyant mon surplus d'énergie vers le bas. Et en me connectant à la Terre.
PS2: lorsque les arbres se resserrent entre eux, avec leurs grandes racines, leurs grandes branches, leur ombre... Ils peuvent même stopper le Désert, raconte l'Afrique. A prendre aussi au degré humain: plongez vos racines.
Invité- Invité
Re: La souffrance, y mettre fin
Bonjour !
Kara, merci pour ton intention et ta réponse.... Et tu as aussi dit des choses auxquelles je pense spécialement en ce moment (..!)
de nouveaux élément s à partager ? peut-etre. en tous cas j'en ai envie :
Hier, j'ai vu cela : http://explo-medit.tripod.com/go/id47.html, idée : la souffrance n'est plus souffrance lorsqu'on la vit, la subit de tout son être, telle qu'elle est. (Le problème de 'mon' errance, c'est ma fuite intellectualiste !!) Pas de douleur alors qu'elle existe, pas de plaisir non plus. pas de tout ce qui est terrestre.. ?!
Et ce matin, .. Victime-bourreau-sauveur. juste une surface. la vraie carotte est autre, elle patiente à l'intérieur, elle, est reliée .. les autres, celles de tout le temps, celles promulgatrices de malaise, de cercles vicieux, ce sont les enfermées dans le passé. la vraie est là, elle est là, allez carotte ! je parle à ceux qui me lisent, pas qu'à moi, quoique, la confiance de base doit venir de chacun pour lui-elle-meme. .. https://www.zebrascrossing.net/t2606-le-bourreau-la-victime-et-le-sauveur par ex.
... !
byebye.
Kara, merci pour ton intention et ta réponse.... Et tu as aussi dit des choses auxquelles je pense spécialement en ce moment (..!)
de nouveaux élément s à partager ? peut-etre. en tous cas j'en ai envie :
Hier, j'ai vu cela : http://explo-medit.tripod.com/go/id47.html, idée : la souffrance n'est plus souffrance lorsqu'on la vit, la subit de tout son être, telle qu'elle est. (Le problème de 'mon' errance, c'est ma fuite intellectualiste !!) Pas de douleur alors qu'elle existe, pas de plaisir non plus. pas de tout ce qui est terrestre.. ?!
Et ce matin, .. Victime-bourreau-sauveur. juste une surface. la vraie carotte est autre, elle patiente à l'intérieur, elle, est reliée .. les autres, celles de tout le temps, celles promulgatrices de malaise, de cercles vicieux, ce sont les enfermées dans le passé. la vraie est là, elle est là, allez carotte ! je parle à ceux qui me lisent, pas qu'à moi, quoique, la confiance de base doit venir de chacun pour lui-elle-meme. .. https://www.zebrascrossing.net/t2606-le-bourreau-la-victime-et-le-sauveur par ex.
... !
byebye.
nid_d'abeille- Messages : 428
Date d'inscription : 08/03/2012
Age : 33
Localisation : Marne
Re: La souffrance, y mettre fin
flowwhere a écrit:
Je serais bien prétentieux de recommander quoi que ce soit...
Mais on peut toujours commencer par là :
http://www.lifewithoutacentre.com/listen/
Merci flowwhere !!! alors j'ai découvert Jeff Foster aujourd'hui.. dans le flot logique..
Mais le passage à l'action est d'une difficulté soutenue..... repousser ses réflexes, ses mécanismes de leurre (si je fais ça, je serai comblé)... et que reste-t-il à faire alors ? Quelqu'un partagerait-il son expérience du dépassement des mécanismes anti-douleur ou anti-vide ? !
je crains d'oublier vite ces justes intentions par manque de pistes d'action.... quelle différence en nous memes, dans notre disposition intérieure et dans l'action, entre la non-dualité/acceptation et l'apathie/passivité...
nid_d'abeille- Messages : 428
Date d'inscription : 08/03/2012
Age : 33
Localisation : Marne
Re: La souffrance, y mettre fin
Extérieurement, certains n'y verront pas de différence entre les deux.
Intérieurement, le passif devient l'actif. Et cela se voit pour certains depuis l'extérieur, cela se reconnaît quand on y a déjà "touché". Sinon, souvent cela sera inaperçu.
Et l'actif devient passif. Mais c'est pour faire émerger ce passif "habituel" qui devient actif. Qui passe de l'état de "sommeil passif" à "actif éveillé" ou en cours d'éveil.
Ce qui cherchait sa route, ne la cherche plus et stoppe ce perpétuel turn-over. Redevient Passif.
Ce qui n'éclairait pas devient lumière et énergie. Devient Actif.
Intérieurement, le passif devient l'actif. Et cela se voit pour certains depuis l'extérieur, cela se reconnaît quand on y a déjà "touché". Sinon, souvent cela sera inaperçu.
Et l'actif devient passif. Mais c'est pour faire émerger ce passif "habituel" qui devient actif. Qui passe de l'état de "sommeil passif" à "actif éveillé" ou en cours d'éveil.
Ce qui cherchait sa route, ne la cherche plus et stoppe ce perpétuel turn-over. Redevient Passif.
Ce qui n'éclairait pas devient lumière et énergie. Devient Actif.
Invité- Invité
Re: La souffrance, y mettre fin
Les résultantes extérieures ne sont pas révolutionnaires par rapport à celles d'avant le renversement ?
(si non, cela veut dire que l'on entend tjs qd meme suffisamment ce qui est passif pour que les choix que l'on fait en dépendent, ce qui me plait et me surprend mais me semble fort possible. De façon peu consciente...)
....dans le mile tu sais..
(si non, cela veut dire que l'on entend tjs qd meme suffisamment ce qui est passif pour que les choix que l'on fait en dépendent, ce qui me plait et me surprend mais me semble fort possible. De façon peu consciente...)
....dans le mile tu sais..
nid_d'abeille- Messages : 428
Date d'inscription : 08/03/2012
Age : 33
Localisation : Marne
Re: La souffrance, y mettre fin
carotterose a écrit:Les résultantes extérieures ne sont pas révolutionnaires par rapport à celles d'avant le renversement ?
Selon qui regarde, il y aura tantôt "révolution", et tantôt "peu de changement".
Ne peut voir et reconnaître que ce qui est déjà familier. Sinon, rien ne se verra, si ce n'est pas déjà effleuré ou en cours de route chez la personne qui regarde.
Toi, tu verras le changement (les changements, à chaque phase cela recommence) en parcourant les mêmes lieux que d'habitude, et pourtant, tout a changé. Tu "vois de nouvelles choses". Pourtant, le lieu est bien le même.
Dans la montagne, dans la pierre, dans la mousse, tu verras mille visages, mille regards qui sont là, et pourtant, avant tu ne les voyais point. Mais désormais, ils te sautent à la figure et tu te demandes comment tu as pu ne pas les voir avant. Si forts et si puissants.
Dans les couleurs, tu recevras tous les tons de la nature et de sa lumière, toutes les nuances. Et pourtant, la veille ou la saison dernière, rien de tout cela ne t'avait caressé les yeux.
Tu entendras.
Tu recevras ce qui te nourrit.
Tu vibreras à chaque pensée "juste" que tu ignorais encore, avant d'y songer il y a quelques secondes, comme un témoin pour attirer ton attention.
Tu marcheras encore dans l'ombre par moments, car la lumière la montre, cette obscurité que tu ne voyais pas avant. Chaque nouvel éclat de pierre sombre, de douleur réveillée, qui remonte après son sommeil, tu la regarderas, tu la ressentiras, tu lui donneras sa place en toi pour la guérir, pour demander qu'on t'aide à la guérir. Et tu repars de nouveau renforcé, plus complet. En chemin, tu demanderas de même pour les douleurs croisées chez les autres, mais ce sera à chacun de franchir la porte. De s'éveiller, d'allumer sa flamme. Tu peux insuffler un peu, raviver, donner une braise, et ensuite cela prend le jour où c'est prêt.
Chaque moment obscur franchi te donne ensuite la simplicité de l'existence.
Et semble si facile à passer une fois de l'autre côté. Mais au prochain pont, je sais que ce sera de nouveau "impossible", que mon esprit aura peur, ou résistera, ou cherchera... Une fois compris, on passe, et hop, il ne reste que la sensation de simplicité qui remplace "l'impossible" ressenti juste avant de trouver.
Toujours demander l'aide en se connectant, quand c'est difficile, ou long, pénible. Se lier à ce qui nous plaît. Nature, religion... En te liant, tu autorises le changement. En acceptant de vouloir changer, tu crées l'ouverture en toi. En persévérant les deux, patiemment, humblement, en écoutant les minuscules, alors tu es guidé et les solutions émergent.
Invité- Invité
Re: La souffrance, y mettre fin
Merci depuis le plus pur et profond, Kara. ..
nid_d'abeille- Messages : 428
Date d'inscription : 08/03/2012
Age : 33
Localisation : Marne
Re: La souffrance, y mettre fin
Ce fil est remonté hier soir, pile au moment où je m'interrogeais sur la façon de récupérer l'énergie de la douleur pour la tourner vers autre chose... je l'ai relu.
Une interrogation persiste malgré tout. En espérant que vous ne la trouverez pas incongrue, bien qu'elle soit peut-être mal posée.
Quand la souffrance ne vient ni d'une chose, ni d'une personne, d'un concept, d'une règle ni de quoi que ce soit d'extérieur.
Quand il s'agit "d'avoir mal d'être soi".
Si la souffrance vient de ce qu'on est... comment s'en détacher ?
Une interrogation persiste malgré tout. En espérant que vous ne la trouverez pas incongrue, bien qu'elle soit peut-être mal posée.
Penses-tu qu'il existe une application possible des processus que tu expliques à une souffrance venant de l'intérieur ?Kara-Stéphanie a écrit:Mais non. A l'origine, cette chose est bien venue, chaque fois, de l'extérieur de nous.
Quand la souffrance ne vient ni d'une chose, ni d'une personne, d'un concept, d'une règle ni de quoi que ce soit d'extérieur.
Quand il s'agit "d'avoir mal d'être soi".
Si la souffrance vient de ce qu'on est... comment s'en détacher ?
L✭uphilan- Messages : 581
Date d'inscription : 22/01/2012
Localisation : [J'habite un éclat de rire... Lunatique et vagabond]
Re: La souffrance, y mettre fin
L✭uphilan a écrit:
Si la souffrance vient de ce qu'on est... comment s'en détacher ?
Je me réfère aux dernières lectures "psy" qui sont venues agrémenter mon temps libre et donc je n'affirme rien mais il semblerait que :
- Chacun d'entre nous serait "équipé" d'un "filtre" visant à nous empêcher d'avoir une vision objective de nous-mêmes. Sans ce filtre, aucun individu ne pourrait survivre car il tomberait en une gravissime dépression.
Les surdoués (pardon si j'ai du mal avec "zèbres") étant caractérisés par une lucidité exacerbée, je me demande si chez nous et peut-être encore davantage chez certains, ce filtre ne serait pas trop aminci.
Si c'est le cas, faudrait-il trouver le moyen de le changer, le modifier en épaisseur ?
- Deuxième cas de figure :
Je me demande s'il est vraiment facile de faire la différence entre ce que nous sommes et ce qu'on nous a dit que nous étions. N'arriverions-nous pas à un amalgame malheureux qui nous conduirait à ne plus faire la différence ? Comment arriver à raisonner dans "l'absolu" ?
Parfois je me dis que je ne me connais pas parfaitement. Dans ma petite enfance j'ai tellement entendu de critiques et d'humiliations que je me suis construite avec une image faussée de moi-même.
Voilà où peut mener la confiance placée dans des personnes toxiques, mais c'est un autre sujet...
Invité- Invité
Re: La souffrance, y mettre fin
L✭uphilan a écrit:
Quand la souffrance ne vient ni d'une chose, ni d'une personne, d'un concept, d'une règle ni de quoi que ce soit d'extérieur.
Quand il s'agit "d'avoir mal d'être soi".
Si la souffrance vient de ce qu'on est... comment s'en détacher ?
cette question est dans l'actualité de ma vie...
j'ai pris l'habitude d'inverser les choses en miroir depuis mon aventure avec "le centième singe" :
le monde est le reflet de toi même, ok,
pour changer le monde change toi, ok,
… mais ... de qui suis-je le reflet ?
et parcequ'un jour j'ai bêtement découvert que je n'étais pas mes pensées,
je me suis mise à les questionner
pour découvrir ce qui était derrière
"avoir mal d'être soi"…
qui a mal ?
qui se pose devant moi
qui le nomme soi ?
et si j'ai pas mal, ce soi il est comment ?
etc
questionner à partir du centre de moi ce qui vient à ma conscience de veille, mais laisser la communication multiple : ce ne sont pas des pensées qui vont répondre mais tout un tas de "choses", c'est une dynamique qui a effacé la souffrance et l'a remplacée par une quête active des sources d'où elle vient…
c'est dans le mouvement que la vie se déploie, rien ne peux ni ne doit arrêter ce mouvement qui ne soit de notre plein gré,
ne jamais rester figé dans la souffrance, elle est seulement un signe d'autre chose, découvrir quoi la fait cesser car la vie n'est pas souffrance mais joie
genre de base que j'ai découvert par moi même : la joie n'a besoin de rien ni personne elle est un sentiment naturel inhérent à la vie. on appelle ça la jouissance de vivre et c'est tabou
et ma joie elle est venue paver le chemin de la souffrance à chaque fois que je suis remontée jusqu'à une source,
puis elle s'est assortie d'une lumière toute petite un petit point très lumineux bleu électrique
et ça ma fait drôle au début parceque la catastrophe de ma vie du moment elle était toujours là, (comme en ce moment par exemple...),
mais le grand angle qu'avait pris mon objectif de regard me faisait voir les choses autrement
et souvent je voyais plus tard aisément comment arranger tout ça, et je m'y mettais, ce qui me faisait changer de vie et d'histoire...
puis je n'ai plus vu, car il fallait passer à une autre étape… celle où je suis … qui est l'apprentissage de la cocréation instantanée… non plus par la pensée, mais par la dynamique du coeur associée à celle du coeur de toute chose… un peu tangeant des balises dans le monde où je me suis mise depuis 6 ans… mais bon on fait avec alors c'est chouette quand même… et c'est sportif, ce qu'il faut à mon âge qui grandit !
Chère L✭uphilan ta poésie si fine, ne captera peut être pas mes mots et celle qu'il y a derrière, mais peut être que oui et que cet écho t'entrainera dans ce terrier d'Alice au pays des merveilles d'être ce que l'on est comme ça pour le plaisir
Re: La souffrance, y mettre fin
L✭uphilan a écrit:Si la souffrance vient de ce qu'on est... comment s'en détacher ?
En acceptant de la regarder de face, sans rien cacher.
Plus c'est laid, plus il faut regarder de face. ça deviendra de plus en plus affreux, certainement. Cela fera de plus en plus souffrir psychiquement. Continuer à regarder. Et puis enfin, ouvrir et regarder encore plus à l'intérieur, au noyau-même, casser l'enveloppe de cette souffrance pour voir ce qui se cache dedans au plus profond. Arrivé là, tu trouveras la Fleur. Ou bien le Vide. L'un comme l'autre te délivrera.
With Love.
Chacun d'entre nous serait "équipé" d'un "filtre" visant à nous empêcher d'avoir une vision objective de nous-mêmes. Sans ce filtre, aucun individu ne pourrait survivre car il tomberait en une gravissime dépression.
^^
Oui, mais quand tu deviens assez "grand" pour passer à la suite, il faut te débarrasser du filtre. Sinon c'est lui qui te rend esclave, et qui te fait faire des nocivités, non seulement pour toi mais aussi pour les autres. Avoir des oeillères, ça protège de certaines choses, mais ça en crée aussi des dangers.
Et donc "voir" ce que la lumière te montrera, éclairant les ténèbres encore plus, et tout ce que le filtre te cachait jusque-là.
Etape pas simple, car oui les noirceurs et les nôtres sont alors vues sans le filtre. Suivant les routes, elles seront nombreuses ces noirceurs. Mais je préfère rencontrer celui qui les a vues et passées, qui marche alors aujourd'hui avec plus de sérénité, que celui qui ne les a pas encore vues et qui piétine tout sans savoir.
Après, on trouve ensuite le chemin de la liberté, sans ses oeillères. Et ta liberté devient aussi celle des autres. Et celle de l'énergie.
Alors... A ce moment, "tout se co-crée"...
Invité- Invité
Re: La souffrance, y mettre fin
Comme toujours quand je vais mal, me revient la question : et si j'évitais (ou sabotais) tout ce qui pourrait me faire cesser de souffrir pour...
Ah tiens, pourquoi en fait ?
Vous savez, les "bénéfices secondaires". Oui mais justement, ils sont secondaires.
Si je cesse de souffrir, je n'aurai plus à me plaindre. Et j'aime me plaindre.
Oui, mais non. "J'aime" me plaindre quand j'ai mal. Mais je préfère, et de loin, les moments où je n'ai aucune raison de le faire.
Vous savez, ces moments où on se dit que la vie, même si elle est dure et qu'elle nous secoue, elle vaut la peine. Ces moments où on veut du bien à la Terre entière. Où on reprend contact avec des gens avec qui on était en conflit pour s'excuser, même si on n'avait pas tous les torts.
Si je cesse de souffrir, je cesserai d'avoir une excuse pour ne rien faire. Mais mais, je ne fais pas "rien".
Alors pourquoi je n'essaie pas ou pourquoi ça ne marche pas avec cette bizarre impression que ça n'a pas marché parce que je n'y croyais pas ?
Impression qu'il doit exister une solution magique. Qu'une personne puissante pourrait me donner, une solution miracle, une bénédiction "C'est bon. Tu as le droit de quitter les bancs de la souffrance et d'aller te reposer ou t'amuser". Comme on lève une punition. Mais cette personne n'existe pas, car la souffrance n'est pas une punition qu'on peut lever d'un geste de la main. Même en arrêt maladie, ou en vacances, elle reste là. Et je reste bloqué sur ce fantasme.
Je l'ai fait. ça fait drôlement mal.
Mais la suite n'a pas marché.
Ah tiens, pourquoi en fait ?
Vous savez, les "bénéfices secondaires". Oui mais justement, ils sont secondaires.
Si je cesse de souffrir, je n'aurai plus à me plaindre. Et j'aime me plaindre.
Oui, mais non. "J'aime" me plaindre quand j'ai mal. Mais je préfère, et de loin, les moments où je n'ai aucune raison de le faire.
Vous savez, ces moments où on se dit que la vie, même si elle est dure et qu'elle nous secoue, elle vaut la peine. Ces moments où on veut du bien à la Terre entière. Où on reprend contact avec des gens avec qui on était en conflit pour s'excuser, même si on n'avait pas tous les torts.
Si je cesse de souffrir, je cesserai d'avoir une excuse pour ne rien faire. Mais mais, je ne fais pas "rien".
Alors pourquoi je n'essaie pas ou pourquoi ça ne marche pas avec cette bizarre impression que ça n'a pas marché parce que je n'y croyais pas ?
Impression qu'il doit exister une solution magique. Qu'une personne puissante pourrait me donner, une solution miracle, une bénédiction "C'est bon. Tu as le droit de quitter les bancs de la souffrance et d'aller te reposer ou t'amuser". Comme on lève une punition. Mais cette personne n'existe pas, car la souffrance n'est pas une punition qu'on peut lever d'un geste de la main. Même en arrêt maladie, ou en vacances, elle reste là. Et je reste bloqué sur ce fantasme.
Plus c'est laid, plus il faut regarder de face. ça deviendra de plus en plus affreux, certainement. Cela fera de plus en plus souffrir psychiquement. Continuer à regarder. Et puis enfin, ouvrir et regarder encore plus à l'intérieur, au noyau-même, casser l'enveloppe de cette souffrance pour voir ce qui se cache dedans au plus profond
Je l'ai fait. ça fait drôlement mal.
Mais la suite n'a pas marché.
Invité- Invité
Re: La souffrance, y mettre fin
Recommence, et va jusqu'au bout.
Moi non plus ça n'a pas marché du premier coup.
Je te l'ai dit dans ton topic.
Crée ton lieu apaisé dans ta tête, et vas-y. Les réponses sont là-bas.
Moi non plus ça n'a pas marché du premier coup.
"C'est bon. Tu as le droit de quitter les bancs de la souffrance et d'aller te reposer ou t'amuser". Comme on lève une punition. Mais cette personne n'existe pas, car la souffrance n'est pas une punition qu'on peut lever d'un geste de la main. Même en arrêt maladie, ou en vacances, elle reste là. Et je reste bloqué sur ce fantasme.
Je te l'ai dit dans ton topic.
Crée ton lieu apaisé dans ta tête, et vas-y. Les réponses sont là-bas.
Invité- Invité
Re: La souffrance, y mettre fin
Double ancrage
Pour toute douleur, qu'elle soit ancienne, nouvelle, connue ou inconnue dans son essence d'origine...
Le double ancrage.
S'ancrer profondément dans les racines, dans les origines. Celles de sa famille, celles de sa région, de sa ville de naissance, ou actuelle de vie si on a le coup de foudre pour elle. De son pays, de son continent, de son trait de caractère, ou bien de ses héros favoris, bref ce qui vous parle. S'ancrer réellement dedans, dans ce qui vous parle, vous fait plaisir, ce dont vous êtes fier.
Evidemment, souvent, on ne connaît pas ses origines plus loin que les grands-parents aujourd'hui.
En ce cas, poser des questions, c'est le moment. Et s'ancrer aussi dans ce qui est plus ancien encore, sa religion, et la Nature, la Terre elle-même. Car là, vous pourrez aller très loin dans vos racines, et vous ancrer si profond que cela sera solide et également nourrissant pour vous. Car les racines, cela ancre, mais cela nourrit aussi.
S'ancrer ensuite au contraire "en haut". Ses croyances, ses rêves, ses envies de voyage, d'ailleurs, d'autre monde, de belles choses, etc... Les faire vivre en soi. Les créer, pas forcément dans le monde réel. L'important est de les faire vivre dans sa tête, de les alimenter.
C'est votre ancrage vers le haut. Vers le chemin qui vous attire. Le chemin qui vous est propre. Et peu importe s'il n'existe que dans votre tête, il fait son office, il "vit" grâce à vous.
En cas de tempête intérieure, actuelle ou à venir, ce double ancrage vous accroche donc pour essuyer la tempête, le temps de tenir accroché par les racines.
Puis dans un second temps, l'ancrage vers le haut joue son rôle à son tour, et vous donnera l'issue de secours. Le chemin de sortie.
Sans double ancrage, on se fait emporter. Ou bien on reste coincé à tourner en rond sans trouver la sortie. Les deux vous assurent (ensemble) l'issue heureuse.
With Love.
Invité- Invité
Re: La souffrance, y mettre fin
Je plussoie pour le double ancrage !
J'avais une intuition diffuse de quelque chose dans ce sens-là (= être relié à la fois en haut et en bas pour avoir toutes ses forces), mais n'avais jamais formulé clairement la pensée, merci de l'avoir si bien formulée !
J'avais une intuition diffuse de quelque chose dans ce sens-là (= être relié à la fois en haut et en bas pour avoir toutes ses forces), mais n'avais jamais formulé clairement la pensée, merci de l'avoir si bien formulée !
fleurblanche- Messages : 4481
Date d'inscription : 23/06/2010
Age : 56
Localisation : Hémisphère sud
Re: La souffrance, y mettre fin
Je ne connaissais pas, mais depuis que je fais les deux ancrages, en suivant le fil de la vie et ses découvertes, garanti que ça fait une énorme différence, sur tous les plans. Cela crée même ce qui n'existait pas avant, en plus de renforcer ce qui existait déjà.
Nous sommes comme les arbres: liés au soleil en haut, en bas pour les racines, et hop, l'association des deux crée toute l'énergie qui circule ensuite.
Me reste à penser à pousser (droit). ^^
Nous sommes comme les arbres: liés au soleil en haut, en bas pour les racines, et hop, l'association des deux crée toute l'énergie qui circule ensuite.
Me reste à penser à pousser (droit). ^^
Invité- Invité
Re: La souffrance, y mettre fin
L'Arbre Gardien
C'est ici.
https://www.zebrascrossing.net/t7892-l-arbre-gardien#296613
Pour déposer ce qui nous rend lourd, ou que nous n'osons pas lâcher. Sans rien dire, juste une image, et l'Arbre s'en occupera à notre place, gardera pour nous ce que nous lui aurons confié.
Invité- Invité
Re: La souffrance, y mettre fin
https://www.zebrascrossing.net/t7969-calme-et-attentif-comme-une-grenouille-de-eline-smel-meditation-enfants-et-adultes#299160
Méditation guidée pour retrouver le calme intérieur, le calme tout-court, la paix...
Livre avec CD. Un bonheur intégral.
Méditation guidée pour retrouver le calme intérieur, le calme tout-court, la paix...
Livre avec CD. Un bonheur intégral.
Dernière édition par Kara-Stéphanie le Mer 10 Oct 2012 - 10:46, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: La souffrance, y mettre fin
Ma fille adore maintenant "résister au loup râleur" qui est négatif.
De temps en temps, elle sourit jusqu'aux oreilles et vient me dire doucement: "Maman, je viens de résister au loup qui est moins bon".
Je lui ai dessiné les deux loups sur une feuille, pour lui expliquer, car l'image est pour elle le moyen de comprendre un concept global.
Elle a voulu l'accrocher dans sa chambre, et maintenant, elle a choisi de leur dessiner ce qu'elle donne en nourriture à chacun.
Un matin, elle me dit toute déconfite: "Mais le loup qui est moins bon, je peux lui donner un peu de bonne soupe à lui aussi ? Pour le rendre gentil comme l'autre loup?"
Quand j'ai répondu que oui, cela ne lui ferait pas mal, son visage s'est alors illuminé d'un sourire heureux. Et j'ai également souri, de son attention à vouloir aussi s'occuper gentiment du loup moins heureux même s'il peut lui faire mal. Elle venait d'inventer toute seule l'étape suivante.
Et vous ?
Quel loup nourrissez-vous ? Peur ? Douleur ?
Au lieu de les donner à votre loup, déposez ailleurs qu'en vous, ces mauvaises nourritures qui font mal. Stoppez-les. Nourrissez de l'opposé. Cherchez ce qui vous apporte joie, même petite, c'est une bonne nourriture. Et continuez de nourrir ces joies, ces petits plaisirs.
Quand c'est mauvais et là accroché à vous, indécrochable... Allez poser une pierre à votre arbre (cité plus haut). Ainsi, le loup ne pourra pas s'en repaître, vous l'aurez donné volontairement à quelque chose qui est extérieur à vous et extérieur à votre loup.
Si cela vous semble "trop simple", essayez...
Et vous verrez le changement que cela fait.
Invité- Invité
Re: La souffrance, y mettre fin
Je ne désire absolument pas me départir de mes souffrances: elles sont Moi.
Transcender une souffrance conduit à se mettre en état de création.
Certains médicaments soulagent la souffrance physique. Jusqu'à un certain point.
Quoiqu'il en soit : je connais fort bien le meilleur moyen de mettre fin à la souffrance. Il se résume en 1 mot.
FB- Messages : 398
Date d'inscription : 18/09/2012
Age : 72
Localisation : Sud
Re: La souffrance, y mettre fin
Franchement pas d'accord avec "mes souffrances sont Moi" !
La manière dont tu vis tes souffrances, pour croire qu'"elles sont Moi", est ... toi ! (t'appartient, mais n'est pas "réelle" selon moi).
A mon point de vue, sur le sujet en général.
La présence à soi. Indispensable.
Présence à soi = être attentif aux sensations corporelles, aux émotions, aux pensées, aux intuitions, aux rêves, aux réactions physiologiques, aux désirs-aspirations ... attention qui doit/devrait être aussi permanente que possible ... sans cela on passe sans arrêt à côté d'éléments de réponses, et des évolutions qui "nous sauveraient la mise".
Contient la notion d'ancrage en bas et en haut.
Ne se développe pas sans entraînement : méditation, rappel à soi, ....
Demander. C'est-à-dire : espérer, formuler ce qu'on attend et espère, une question, une aide, un sens à une situation ... formuler à soi-même, à la vie, à Dieu (si cela a un sens pour vous), à un arbre, à l'Univers, ... sans attendre de retour immédiat, en confiance, en reformulant la demande qui évolue avec le temps. Ressemble à la prière. Admettre que nos propres forces, n'ont pas le pouvoir de répondre à tout, à tous nos besoins, à tous nos manques, et que seule la vie, une dimension d'énergie, un tout plus grand que nous, peut nous ouvrir certaines portes, certaines compréhensions, certaines réalités qui nous échappent, et, nous échappant, nous laissent enfermés dans un mal-être.
Ne pas chercher à "résoudre" une souffrance par la pensée et la réflexion. Si pensée et réflexion il y a, ils doivent porter sur des ressentis, des perceptions, des intuitions, les émotions et leur sens, relatifs à la souffrance, et non "tourner en boucle" dans un "pourquoi, comment, et si ..." sans fin, culpabilisant et parfaitement inutile.
Travailler à "s'aimer soi-même". Et s'aimer "ne s'aimant pas", si cela est le cas. Car qui est responsable de cela ? Nous mêmes ? Non. Si nous nous traitons mal, nous l'avons "appris" : nous en avons eu l'impérative nécessité, de par notre histoire, et nos vécus anciens ... Victime de forces, psychiques, relationnelles, qui nous dépassaient ...
Qualité fondamentale à mettre en œuvre : la patience et la persévérance.
Certaines situations, certains états d'être, pour trouver une solution, supposent un changement intérieur, un changement de regard, sur soi-même et sur la situation, une "révolution", un "retournement" intérieur, une prise de conscience dont la dimension nous échappe. Et si notre attitude peut favoriser cette évolution, elle arrivera en son heure, d'une manière que nous ne pouvons prévoir, et que nous ne pouvons pas déclencher.
Souvent, aborder un problème d'une nouvelle manière, amène des résultats spectaculaires ... mais temporaires. Cela marchera une fois, deux fois, trois fois ... mais, au fil du temps, cela marchera de moins en moins bien ... Pourquoi ? parce que l'esprit et le corps s'habitue, que la "nouvelle attitude" ne provoque plus d'éclairs de conscience, parce qu'elle n'est plus nouvelle. Alors la vigilance, la conscience à soi, stimuler un temps par l'approche nouvelle ... retombe dans les ornières de l'habitude. D'où l'importance de la persévérance, dans la pratique de l'attention à soi, et dans celle d'une ouverture (demande) aux dimensions de la vie qui nous dépassent, à l'inconnu, au(x) mystère(s) de la vie, telles que formulés plus haut.
Oui, il y a un filtre : la manière dont nous avons "appris" à voir le monde à travers notre histoire, et nos réactions à cette histoire, filtre largement inconscient. Mais non : Notre réalité profonde est infiniment belle et lumineuse.
Beaucoup de gens ont peur de plonger dans l'inconscient, par ce qu'ils pensent y découvrir des horreurs sur eux mêmes et sur la vie ... Oui, on découvre des choses difficiles, des souffrances, des pièges, des erreurs que l'on fait, mais on découvre aussi, que tout ce que l'on a fait, l'a été par amour, pour faire bien, pour soi et les autres, et aussi, par manque et par peur, et que cela ne peut être condamné. Et que notre fragilité profonde, et réelle, est digne d'amour ... Et que derrière cette fragilité, il y a une force encore plus grande : une immense puissance d'aimer ... Mais c'est une "autre" histoire !
La manière dont tu vis tes souffrances, pour croire qu'"elles sont Moi", est ... toi ! (t'appartient, mais n'est pas "réelle" selon moi).
A mon point de vue, sur le sujet en général.
La présence à soi. Indispensable.
Présence à soi = être attentif aux sensations corporelles, aux émotions, aux pensées, aux intuitions, aux rêves, aux réactions physiologiques, aux désirs-aspirations ... attention qui doit/devrait être aussi permanente que possible ... sans cela on passe sans arrêt à côté d'éléments de réponses, et des évolutions qui "nous sauveraient la mise".
Contient la notion d'ancrage en bas et en haut.
Ne se développe pas sans entraînement : méditation, rappel à soi, ....
Demander. C'est-à-dire : espérer, formuler ce qu'on attend et espère, une question, une aide, un sens à une situation ... formuler à soi-même, à la vie, à Dieu (si cela a un sens pour vous), à un arbre, à l'Univers, ... sans attendre de retour immédiat, en confiance, en reformulant la demande qui évolue avec le temps. Ressemble à la prière. Admettre que nos propres forces, n'ont pas le pouvoir de répondre à tout, à tous nos besoins, à tous nos manques, et que seule la vie, une dimension d'énergie, un tout plus grand que nous, peut nous ouvrir certaines portes, certaines compréhensions, certaines réalités qui nous échappent, et, nous échappant, nous laissent enfermés dans un mal-être.
Ne pas chercher à "résoudre" une souffrance par la pensée et la réflexion. Si pensée et réflexion il y a, ils doivent porter sur des ressentis, des perceptions, des intuitions, les émotions et leur sens, relatifs à la souffrance, et non "tourner en boucle" dans un "pourquoi, comment, et si ..." sans fin, culpabilisant et parfaitement inutile.
Travailler à "s'aimer soi-même". Et s'aimer "ne s'aimant pas", si cela est le cas. Car qui est responsable de cela ? Nous mêmes ? Non. Si nous nous traitons mal, nous l'avons "appris" : nous en avons eu l'impérative nécessité, de par notre histoire, et nos vécus anciens ... Victime de forces, psychiques, relationnelles, qui nous dépassaient ...
Qualité fondamentale à mettre en œuvre : la patience et la persévérance.
Certaines situations, certains états d'être, pour trouver une solution, supposent un changement intérieur, un changement de regard, sur soi-même et sur la situation, une "révolution", un "retournement" intérieur, une prise de conscience dont la dimension nous échappe. Et si notre attitude peut favoriser cette évolution, elle arrivera en son heure, d'une manière que nous ne pouvons prévoir, et que nous ne pouvons pas déclencher.
Souvent, aborder un problème d'une nouvelle manière, amène des résultats spectaculaires ... mais temporaires. Cela marchera une fois, deux fois, trois fois ... mais, au fil du temps, cela marchera de moins en moins bien ... Pourquoi ? parce que l'esprit et le corps s'habitue, que la "nouvelle attitude" ne provoque plus d'éclairs de conscience, parce qu'elle n'est plus nouvelle. Alors la vigilance, la conscience à soi, stimuler un temps par l'approche nouvelle ... retombe dans les ornières de l'habitude. D'où l'importance de la persévérance, dans la pratique de l'attention à soi, et dans celle d'une ouverture (demande) aux dimensions de la vie qui nous dépassent, à l'inconnu, au(x) mystère(s) de la vie, telles que formulés plus haut.
Je trouve cela incroyablement faux.Chacun d'entre nous serait "équipé" d'un "filtre" visant à nous empêcher d'avoir une vision objective de nous-mêmes. Sans ce filtre, aucun individu ne pourrait survivre car il tomberait en une gravissime dépression.
Oui, il y a un filtre : la manière dont nous avons "appris" à voir le monde à travers notre histoire, et nos réactions à cette histoire, filtre largement inconscient. Mais non : Notre réalité profonde est infiniment belle et lumineuse.
Beaucoup de gens ont peur de plonger dans l'inconscient, par ce qu'ils pensent y découvrir des horreurs sur eux mêmes et sur la vie ... Oui, on découvre des choses difficiles, des souffrances, des pièges, des erreurs que l'on fait, mais on découvre aussi, que tout ce que l'on a fait, l'a été par amour, pour faire bien, pour soi et les autres, et aussi, par manque et par peur, et que cela ne peut être condamné. Et que notre fragilité profonde, et réelle, est digne d'amour ... Et que derrière cette fragilité, il y a une force encore plus grande : une immense puissance d'aimer ... Mais c'est une "autre" histoire !
Re: La souffrance, y mettre fin
Roland7 a écrit:Je trouve cela incroyablement faux.Chacun d'entre nous serait "équipé" d'un "filtre" visant à nous empêcher d'avoir une vision objective de nous-mêmes. Sans ce filtre, aucun individu ne pourrait survivre car il tomberait en une gravissime dépression.
Quelque part cette affirmation (qui n'est pas de moi) m'a dérangée également au début.
Je précise que nous ne pourrions pas nous départir de ce filtre dans la mesure où il ferait partie de notre "kit de survie".
Finalement, en y réfléchissant bien et si nous considérons la façon dont nous vivons, je pense également qu'il vaut mieux ne pas prendre réellement conscience de certaines réalités et que ce filtre est nécessaire.
Invité- Invité
Re: La souffrance, y mettre fin
Si je regarde de l'oeil droit, ou si je regarde de l'oeil gauche, que ce soit moi ou le monde autour de moi, ce n'est pas pareil.
Je n'aime pas trop cette histoire de filtre, pourrais-tu approfondir un peu ? En quoi est-ce une bonne chose ? S'agit-il simplement d'amortir certaines douleurs, c'est cela que tu évoques ?
Je n'aime pas trop cette histoire de filtre, pourrais-tu approfondir un peu ? En quoi est-ce une bonne chose ? S'agit-il simplement d'amortir certaines douleurs, c'est cela que tu évoques ?
Re: La souffrance, y mettre fin
C'est très bien, ce que vous dites. Très fin. Fouillé.
Mais, même si je suis en grande partie les réflexions de Roland,
même si je les trouve intelligentes et tout et tout,
je ne m'inscris pas du tout dans ton parcours d'analyse-sur-soi,
laquelle j'ai depuis aussi longtemps que je me souvienne pratiquée, et
qui a (provisoirement) abouti à :
je ne poursuis aucun but, je n'"espère" rien de particulier.
Organiquement, je continue de creuser, de tamiser, d'apprendre, de tenter de comprendre (sans peur de quelque plongeon que ce soit),
obsessionnellement,
parce que c'est ma source d'énergie vitale.
Energie vitale que je vois absurde, que je sais désespérée. Mais pas désespérante.
NB. Oui, je me suis mal exprimé, à force de désirer faire le + concis possible.
Il me fallait écrire : mes souffrances sont constituantes de mon Moi, et je les aime en tant que telles. Je ne me déteste point...
NB 2 : Il se trouve que je connais actu des personnes souffrant physiquement, et que ces souffrances les mèneront (plutôt dans pas très longtemps) en fin de vie. Je ne vous fais pas de dessin.
Existentiellement, c'est un moment...définitif.
Mais, même si je suis en grande partie les réflexions de Roland,
même si je les trouve intelligentes et tout et tout,
je ne m'inscris pas du tout dans ton parcours d'analyse-sur-soi,
laquelle j'ai depuis aussi longtemps que je me souvienne pratiquée, et
qui a (provisoirement) abouti à :
je ne poursuis aucun but, je n'"espère" rien de particulier.
Organiquement, je continue de creuser, de tamiser, d'apprendre, de tenter de comprendre (sans peur de quelque plongeon que ce soit),
obsessionnellement,
parce que c'est ma source d'énergie vitale.
Energie vitale que je vois absurde, que je sais désespérée. Mais pas désespérante.
NB. Oui, je me suis mal exprimé, à force de désirer faire le + concis possible.
Il me fallait écrire : mes souffrances sont constituantes de mon Moi, et je les aime en tant que telles. Je ne me déteste point...
NB 2 : Il se trouve que je connais actu des personnes souffrant physiquement, et que ces souffrances les mèneront (plutôt dans pas très longtemps) en fin de vie. Je ne vous fais pas de dessin.
Existentiellement, c'est un moment...définitif.
FB- Messages : 398
Date d'inscription : 18/09/2012
Age : 72
Localisation : Sud
Re: La souffrance, y mettre fin
siamois93 a écrit:Si je regarde de l'oeil droit, ou si je regarde de l'oeil gauche, que ce soit moi ou le monde autour de moi, ce n'est pas pareil.
Je n'aime pas trop cette histoire de filtre, pourrais-tu approfondir un peu ? En quoi est-ce une bonne chose ? S'agit-il simplement d'amortir certaines douleurs, c'est cela que tu évoques ?
Ce n'est pas développer qui me pose problème, c'est plutôt la crainte de donner l'impression de ne pas aimer l'humanité qui m'inquiète.
Alors, je vais peut-être commencer par dire que le genre humain a toute ma considération et lorsque je peux soutenir de nobles causes le concernant je le fais volontiers.
Comme c'est compliqué à expliquer
Cependant, j'ai autour de moi un bon nombre de personnes qui se déclarent bonnes, généreuses et certifient ne jamais faire de mal à qui que ce soit.
Cette assurance n'a pas lieu d'être et m'excède.
Tout être humain fait du mal et si nous devions en avoir conscience l'estime que nous nous accordons tomberait bien bas (d'où le risque de dépression).
Invité- Invité
Re: La souffrance, y mettre fin
OK, nous ne pouvons quoiqu'il en soit renier que nous faisons partie
du genre humain, et que ce n'est pas NOUS qui avons choisi d'en faire partie : "on" nous y a mis...
Je pense avoir une vision (gauche? droite?) assez voisine de la tienne, Paoline.
Le genre humain dans son ensemble m'inquiète, et bon nombre de ses individus sont, soit d'un bêtise (d'une ignorance) crasse, soit d'une naïveté confondante, soit d'une méchanceté inquiétante. Quand ce n'est pas les 3 à la fois...
Je suis souvent aussi excédé. par ce que tu cites, ou par bien d'autres attitudes stupides.
Je pose ce regard inquiet (et, je l'avoue, orgueilleux) depuis mon adolescence.
Ce qui me repose le plus, c'est la compagnie des pierres (le monde minéral) et celle des végétaux (le monde végétal, lequel est tout aussi "cruel" que les autres, mais....ça se voit moins!
La philo m'a aidé à construire une pensée dans laquelle je me dis simplement et avec humilité : "j'ai fait, je fais ce que je peux. Voire un peu +". ...
Pour parfaire le commentaire de texte, je partage fort bien le contenu des 2 dernières lignes, mais, tu sais, Paoline, nous sommes bien peu de choses! et profitons du peu que nous sommes!
La dépression (dont nous ne sommes pas maîtres, je sais, elle nous "tombe dessus") ne sert à rien. La maladie , la mort, viendront bien assez tôt !
FB- Messages : 398
Date d'inscription : 18/09/2012
Age : 72
Localisation : Sud
Re: La souffrance, y mettre fin
Faman Bougozonie a écrit:
La dépression (dont nous ne sommes pas maîtres, je sais, elle nous "tombe dessus") ne sert à rien. La maladie , la mort, viendront bien assez tôt !
Je trouve l'être humain très présomptueux. La nature m'apporte l'apaisement et l'humilité dont j'ai besoin pour mon équilibre.
En parlant des plantes, je suis passée hier devant des plantes carnivores et j'ai failli... craquer. Finalement elles m'ont paru antipathiques, je n'ai rien acheté
Pour la dépression, je ne faisais que parler de ce fameux filtre évoqué plus haut.
Il y a tellement de force en moi que j'en arrive à m'étonner moi-même parfois (il faut croire que je suis vraiment bizarrement faite).
Je me dis même qu'à ce titre je ne peux pas réellement intéresser puisque je ne suis pas à "sauver".
Invité- Invité
Re: La souffrance, y mettre fin
Cela s'apparente à ce qu'en psycho, on appelle "thérapies du Moi". C'est aussi préconisé, dans une autre mesure, par certaines voies spirituelles, voire certaines religions, pour lutter contre les obstacles qui empêchent la réalisation spirituelle.
Trés utile dans les maladies douloureuses physiquement, ce procédé peut obtenir de très bon résultats dans ces cas-là.
Mais je m'attacherai seulement, puisque c'est davantage ma partie, aux souffrances psychologiques.
Dans le cas de difficultés passagères ou survenant chez un sujet qui n'est pas atteint d'une pathologie grave, cela peut être utile. C'est même un procédé de survie indispensable à tout le monde (et naturellement mis en place par toute personne relativement équilibrée) dans notre civilisation.
Un peu de maîtrise est toujours bienvenue.
Mais nombre de traumatismes ne peuvent certainement pas, ainsi, se balayer d'un revers de main (ou de pensée), sans risquer l'écueil du déni ou d'un refoulement néfaste. Et la plupart des personnes qui souffrent des séquelles de traumatismes graves ne le savent pas, à cause du phénomène naturel qu'est le refoulement vers l'inconscient de l'évènement traumatisant.
Ainsi, le symptôme mis en place (dépression, angoisse, phobie, TOC, etc. ) ne doit pas être sujet à ce genre de traitement expéditif de la volonté consciente.
Parce que les symptômes sont le fruit d'une économie psychique très subtile et que les nier trop abruptement revient à les renforcer, dans un retour plus puissant de leurs attaques. On peut, par exemple, en rejetant consciemment un état dépressif, résister ainsi quelques mois et tomber dans une tentative de suicide, le plus abruptement du monde.
Le problème étant que rares sont les personnes qui savent si, véritablement, elles souffrent d'une anodine déprime automnale qui leur fait broyer un peu de noir, plutôt que d'une véritable pathologie dont les symptômes seraient identiques, au premier coup d'oeil non averti.
On peut, dans certains cas, utiliser ce procédé renforçateur du Moi pour franchir un cap (bien préparé et toujours accompagné d'une thérapie plus profonde) ou pour se relever tout de suite après un traumatisme. Mais il ne faudra pas pour autant négliger le soin et l'analyse véritable de l'origine des souffrances.
Sans cela, les symptômes, au bout de quelques mois, peuvent considérablement s'aggraver, comme je l'expliquais plus haut.
Évidemment, cela ne vaut pas pour un petit état d'âme circonstanciel. Mais comment faire la différence? Quelquefois, il est difficile, même en tant que professionnel, de dégager un diagnostic de structure efficace, avant, au moins, quelques séances. Et sur son propre état psychologique, surtout lorsque l'on est en souffrance, on est rarement aussi lucide qu'on le croit.
En clair : oui, c'est bien, mais dans des cas très précis, et avec toutes les précautions et la prudence qui s'imposent.
Si les souffrances persistent ou reviennent, il vaut mieux au plus tôt essayer de consulter un spécialiste. Et dans tous les cas, ne pas utiliser ce procédé jusqu'à la sensation de "se faire violence".
(Pardon pour cette mise au clair : je ne suis plus en exercice, mais mon sens de la déontologie demeure et je sens toujours le besoin de protéger d'éventuelles personnes en souffrance d'un espoir mirifique et quelquefois dangereux. Cela ne vient pas contredire pour autant les conseils proposés dans ce sujet, seulement ajouter un petit éclairage de plus. )
Trés utile dans les maladies douloureuses physiquement, ce procédé peut obtenir de très bon résultats dans ces cas-là.
Mais je m'attacherai seulement, puisque c'est davantage ma partie, aux souffrances psychologiques.
Dans le cas de difficultés passagères ou survenant chez un sujet qui n'est pas atteint d'une pathologie grave, cela peut être utile. C'est même un procédé de survie indispensable à tout le monde (et naturellement mis en place par toute personne relativement équilibrée) dans notre civilisation.
Un peu de maîtrise est toujours bienvenue.
Mais nombre de traumatismes ne peuvent certainement pas, ainsi, se balayer d'un revers de main (ou de pensée), sans risquer l'écueil du déni ou d'un refoulement néfaste. Et la plupart des personnes qui souffrent des séquelles de traumatismes graves ne le savent pas, à cause du phénomène naturel qu'est le refoulement vers l'inconscient de l'évènement traumatisant.
Ainsi, le symptôme mis en place (dépression, angoisse, phobie, TOC, etc. ) ne doit pas être sujet à ce genre de traitement expéditif de la volonté consciente.
Parce que les symptômes sont le fruit d'une économie psychique très subtile et que les nier trop abruptement revient à les renforcer, dans un retour plus puissant de leurs attaques. On peut, par exemple, en rejetant consciemment un état dépressif, résister ainsi quelques mois et tomber dans une tentative de suicide, le plus abruptement du monde.
Le problème étant que rares sont les personnes qui savent si, véritablement, elles souffrent d'une anodine déprime automnale qui leur fait broyer un peu de noir, plutôt que d'une véritable pathologie dont les symptômes seraient identiques, au premier coup d'oeil non averti.
On peut, dans certains cas, utiliser ce procédé renforçateur du Moi pour franchir un cap (bien préparé et toujours accompagné d'une thérapie plus profonde) ou pour se relever tout de suite après un traumatisme. Mais il ne faudra pas pour autant négliger le soin et l'analyse véritable de l'origine des souffrances.
Sans cela, les symptômes, au bout de quelques mois, peuvent considérablement s'aggraver, comme je l'expliquais plus haut.
Évidemment, cela ne vaut pas pour un petit état d'âme circonstanciel. Mais comment faire la différence? Quelquefois, il est difficile, même en tant que professionnel, de dégager un diagnostic de structure efficace, avant, au moins, quelques séances. Et sur son propre état psychologique, surtout lorsque l'on est en souffrance, on est rarement aussi lucide qu'on le croit.
En clair : oui, c'est bien, mais dans des cas très précis, et avec toutes les précautions et la prudence qui s'imposent.
Si les souffrances persistent ou reviennent, il vaut mieux au plus tôt essayer de consulter un spécialiste. Et dans tous les cas, ne pas utiliser ce procédé jusqu'à la sensation de "se faire violence".
(Pardon pour cette mise au clair : je ne suis plus en exercice, mais mon sens de la déontologie demeure et je sens toujours le besoin de protéger d'éventuelles personnes en souffrance d'un espoir mirifique et quelquefois dangereux. Cela ne vient pas contredire pour autant les conseils proposés dans ce sujet, seulement ajouter un petit éclairage de plus. )
....- Messages : 199
Date d'inscription : 13/10/2012
Re: La souffrance, y mettre fin
Je poursuis dans ma réflexion...
Il me semble que les personnes "fragiles" sont des personnes attirantes car leur faiblesse met peut-être en valeur la force de l'autre ou tout au moins lui confère une certaine reconnaissance, voire une confirmation.
Un décalage trop important entre le physique et l'intellect me parait être source, en partie, d'une difficulté de sociabilisation.
Il me semble que les personnes "fragiles" sont des personnes attirantes car leur faiblesse met peut-être en valeur la force de l'autre ou tout au moins lui confère une certaine reconnaissance, voire une confirmation.
Un décalage trop important entre le physique et l'intellect me parait être source, en partie, d'une difficulté de sociabilisation.
Invité- Invité
Re: La souffrance, y mettre fin
Merci, Cloud, pour ce petit cours très pro.
j'apprécie ton état d'esprit, tu n'es pas doctrinal ou "illuminé" (je me comprends....je lis des trucs sur ce forum qui me semblent un peu borderline... )
Je complète (d'accord/pas d'accord...??? mais ça part de mon vécu) : en cas de "vraie" dépression, dont on ne se rend d'ailleurs pas bien compte, les médocs m'ont sauvé... OK, pas résolu le problème de fond; mais sorti du trou... Ensuite, on peut se mettre à bosser... Mais au fond du trou, ça ne sert pas à grand-chose, le travail-sur-soi.
Pao, je te répondrai que ça peut être ça, concernant les "personnes fragiles". Mais ça peut être aussi (c'est mon cas) : ras-le-bol des "personnes fortes"!!! (ou qui se prétendent telles...). Je me sens tellement marginalisé, complexé, incompris, dans ma faiblesse/force-à-moi...
Marre.
Tes 2 dernières lignes sont trop ... Il faut jouer aux devinettes ? pas sûr d'avoir compris. >>> no comment.
j'apprécie ton état d'esprit, tu n'es pas doctrinal ou "illuminé" (je me comprends....je lis des trucs sur ce forum qui me semblent un peu borderline... )
Je complète (d'accord/pas d'accord...??? mais ça part de mon vécu) : en cas de "vraie" dépression, dont on ne se rend d'ailleurs pas bien compte, les médocs m'ont sauvé... OK, pas résolu le problème de fond; mais sorti du trou... Ensuite, on peut se mettre à bosser... Mais au fond du trou, ça ne sert pas à grand-chose, le travail-sur-soi.
Pao, je te répondrai que ça peut être ça, concernant les "personnes fragiles". Mais ça peut être aussi (c'est mon cas) : ras-le-bol des "personnes fortes"!!! (ou qui se prétendent telles...). Je me sens tellement marginalisé, complexé, incompris, dans ma faiblesse/force-à-moi...
Marre.
Tes 2 dernières lignes sont trop ... Il faut jouer aux devinettes ? pas sûr d'avoir compris. >>> no comment.
FB- Messages : 398
Date d'inscription : 18/09/2012
Age : 72
Localisation : Sud
Re: La souffrance, y mettre fin
Le filtre ? C'est le "moi" !
Tous, ici, ne parlons pas en tant qu'être, en tant qu'individualité totale et cohérente, non, c'est le "filtre", nos "moi" qui parlent à travers nous !
Car : Le "moi" est une petite partie de l'être, de l'individualité totale de la personne.
Les souffrances sont fortement liées au moi, mais l'être, l'individualité totale, elle, ne souffre pas.
La souffrance, est, pour moi, le signe que le moi, sur un plan ou un autre, s'oppose à la direction naturelle d'action, d'évolution de l'individualité totale de la personne. Si la souffrance est occultée, non perçue, ce déphasage crée les maladies, les accidents ...
Une personne qui reconnaît les limites de "son moi", c'est-à-dire de sa conscience actuelle, qui sait s'ouvrir aux signes, sensations, perceptions de son individualité totale (dont la souffrance fait partie, mais pas que), "répare", guérit le décalage entre le "moi" et son être total. D'une certaine manière, le "moi", dans ce processus, s'étend, s'ouvre, se dilue, et s'affine, tout comme la conscience ... du coup, la transparence à l'être, à l'entièreté de la personne, s’accroît ... Et la personne, si elle souffre encore, connaît le sens de sa souffrance, sait qu'elle va en sortir bientôt, fait déjà le nécessaire pour s'en guérir ...
Mais que ceux qui pensent que la souffrance fait partie de leur "moi" (de ce qu'ils croient être "eux-mêmes"), et qui trouvent que cela est une bonne chose ... gardent leurs convictions !
Attention : erreur ! Ce n'est pas la souffrance qui entraîne la mort ! Ce sont les maladies, les défaillances, l'incapacité du corps à se renouveler complètement ... La souffrance ne cause pas la mort. Elle la rend difficile, elle contribue à faire croire, vue le déni de notre société au regard de la mort, que la mort est "mauvaise", insupportable ... etc ... ce qui n'est pas forcément le cas.
Je dirai : plus une personne a échappé à ses souffrances profondes au cours de sa vie, plus sa mort risque d'être douloureuse ...
Plus une personne a assumé et transformé les souffrances rencontrées au cours de sa vie, plus elle sera sereine dans la mort.
Et oui, il y a des morts sereines. Quelqu'un qui côtoie des personnes en fin de vie.
N'est-ce pas présomptueux de trouver les humains ... présomptueux ?
Ho oui, les gens sont souvent, très "cons", bêtes, peu réfléchissants, ne voyant pas le dixième de ce que je vois, moi, et qui serait dix fois mieux (à certains égards) comme solutions et manières de faire ! Oui, encore tout à l'heure, je me suis pris la tête, sur un défaut d'organisation, un manque de clarté d'un chef, qui accepte que certaines choses partent en c.......
Mais d'un autre côté, ces gens si "cons", donnent parfois tellement d'eux-mêmes, pour faire bien, pour apporter aux autres ...
Il est vrai, cela ne se trouve pas beaucoup du côté de "l'élite" de nos sociétés, mais bien plutôt du côté des "petites gens", ceux qui "font le job", quand d'autres commandent, s'enrichissent, organisent, et se croient "au-dessus du lot". Oui, ceux là, voir qu'ils sont aussi humains que les autres, enfermés à leur manière dans des illusions dommageables, c'est plus difficile !
Nul n'est parfait ! et les "grosses têtes" pas plus que les autres !
Tous, ici, ne parlons pas en tant qu'être, en tant qu'individualité totale et cohérente, non, c'est le "filtre", nos "moi" qui parlent à travers nous !
Car : Le "moi" est une petite partie de l'être, de l'individualité totale de la personne.
Les souffrances sont fortement liées au moi, mais l'être, l'individualité totale, elle, ne souffre pas.
La souffrance, est, pour moi, le signe que le moi, sur un plan ou un autre, s'oppose à la direction naturelle d'action, d'évolution de l'individualité totale de la personne. Si la souffrance est occultée, non perçue, ce déphasage crée les maladies, les accidents ...
Une personne qui reconnaît les limites de "son moi", c'est-à-dire de sa conscience actuelle, qui sait s'ouvrir aux signes, sensations, perceptions de son individualité totale (dont la souffrance fait partie, mais pas que), "répare", guérit le décalage entre le "moi" et son être total. D'une certaine manière, le "moi", dans ce processus, s'étend, s'ouvre, se dilue, et s'affine, tout comme la conscience ... du coup, la transparence à l'être, à l'entièreté de la personne, s’accroît ... Et la personne, si elle souffre encore, connaît le sens de sa souffrance, sait qu'elle va en sortir bientôt, fait déjà le nécessaire pour s'en guérir ...
Mais que ceux qui pensent que la souffrance fait partie de leur "moi" (de ce qu'ils croient être "eux-mêmes"), et qui trouvent que cela est une bonne chose ... gardent leurs convictions !
Attention : erreur ! Ce n'est pas la souffrance qui entraîne la mort ! Ce sont les maladies, les défaillances, l'incapacité du corps à se renouveler complètement ... La souffrance ne cause pas la mort. Elle la rend difficile, elle contribue à faire croire, vue le déni de notre société au regard de la mort, que la mort est "mauvaise", insupportable ... etc ... ce qui n'est pas forcément le cas.
Je dirai : plus une personne a échappé à ses souffrances profondes au cours de sa vie, plus sa mort risque d'être douloureuse ...
Plus une personne a assumé et transformé les souffrances rencontrées au cours de sa vie, plus elle sera sereine dans la mort.
Et oui, il y a des morts sereines. Quelqu'un qui côtoie des personnes en fin de vie.
N'est-ce pas présomptueux de trouver les humains ... présomptueux ?
Ho oui, les gens sont souvent, très "cons", bêtes, peu réfléchissants, ne voyant pas le dixième de ce que je vois, moi, et qui serait dix fois mieux (à certains égards) comme solutions et manières de faire ! Oui, encore tout à l'heure, je me suis pris la tête, sur un défaut d'organisation, un manque de clarté d'un chef, qui accepte que certaines choses partent en c.......
Mais d'un autre côté, ces gens si "cons", donnent parfois tellement d'eux-mêmes, pour faire bien, pour apporter aux autres ...
Il est vrai, cela ne se trouve pas beaucoup du côté de "l'élite" de nos sociétés, mais bien plutôt du côté des "petites gens", ceux qui "font le job", quand d'autres commandent, s'enrichissent, organisent, et se croient "au-dessus du lot". Oui, ceux là, voir qu'ils sont aussi humains que les autres, enfermés à leur manière dans des illusions dommageables, c'est plus difficile !
Nul n'est parfait ! et les "grosses têtes" pas plus que les autres !
Re: La souffrance, y mettre fin
Faman Bougozonie a écrit:
Tes 2 dernières lignes sont trop ... Il faut jouer aux devinettes ? pas sûr d'avoir compris. >>> no comment.
Je voulais dire que dès lors qu'il y a un décalage entre le physique et l'intellect (ou la force de caractère), les relations sociales sont encore plus compliquées.
Invité- Invité
Re: La souffrance, y mettre fin
Roland7 a écrit:
N'est-ce pas présomptueux de trouver les humains ... présomptueux ?
Non, non pas du tout. Je ne m'excluais pas du tout en disant cela.
Parfois je me regarde et je me dis que je suis bien prétentieuse alors que je ne suis pas grand chose sur cette terre.
Invité- Invité
Re: La souffrance, y mettre fin
Quel ???? physique, Pao ?
FB- Messages : 398
Date d'inscription : 18/09/2012
Age : 72
Localisation : Sud
Re: La souffrance, y mettre fin
Faman Bougozonie a écrit: Quel ???? physique, Pao ?
Je me suis engagée dans une discussion sans le vouloir vraiment car je n'ai pas envie de développer.
Donc le résultat est que ça devient incompréhensible... enfin, je me comprends
Invité- Invité
Page 1 sur 2 • 1, 2
Sujets similaires
» Mettre en place un PAI ?
» Mettre fin à ses jours
» Se mettre en marche
» Hop hop ! se mettre au boulot !
» D'une distinction sociale et intellectuelle du zèbre
» Mettre fin à ses jours
» Se mettre en marche
» Hop hop ! se mettre au boulot !
» D'une distinction sociale et intellectuelle du zèbre
Forum ZEBRAS CROSSING :: Zèbrement vous :: Vie de zèbre :: Psychologie, difficultés, addictions, travail sur soi
Page 1 sur 2
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum