La souffrance, y mettre fin
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Re: La souffrance, y mettre fin
Faman Bougozonie a écrit: Quel ???? physique, Pao ?
Je me suis engagée dans une discussion sans le vouloir vraiment car je n'ai pas envie de développer.
Donc le résultat est que ça devient incompréhensible... enfin, je me comprends
Invité- Invité
Re: La souffrance, y mettre fin
Je m'en doutais un peu.
Sorry. j'ai senti que je transgressais une frontière.
C'est dommage.
Nous sommes en parfait anonymat, ici.
Ou bien en MP : j'ai l'esprit large... à mon âge...
J'ai très envie d'approfondir, ici ou ailleurs,
et je me sens souvent frustré, parce que...
Je n'ai pas ces retenues, perso. Tu peux me demander ce que tu veux, me dire ce que tu veux.
On est là pour ça, ou quoi ????
Sorry. j'ai senti que je transgressais une frontière.
C'est dommage.
Nous sommes en parfait anonymat, ici.
Ou bien en MP : j'ai l'esprit large... à mon âge...
J'ai très envie d'approfondir, ici ou ailleurs,
et je me sens souvent frustré, parce que...
Je n'ai pas ces retenues, perso. Tu peux me demander ce que tu veux, me dire ce que tu veux.
On est là pour ça, ou quoi ????
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Date d'inscription : 18/09/2012
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Localisation : Sud
Re: La souffrance, y mettre fin
Grotte et symbolique
Dans une grotte sombre, des ombres ou la noirceur des esprits des gens les empêchait de sortir de là. Ils restent donc enfermés, sans même en avoir conscience, sans même croire qu'il existe autre chose en-dehors de la grotte, ou bien ils pensent que ce ne sont que des légendes. Que personne ne peut sortir de cette grotte mentale qui au final est leur prison. On se croirait en Enfer (version sans les flammes).
Les gens portaient tous des manteaux énormes, parfois riches, parfois guenilles. Ces manteaux les encombraient, les rendaient lourds, leur masquaient la vue, les oreilles. Souvent ces personnes à manteaux ne bougeaient même plus, accablés de ce poids. Certains arrivaient à se créer dessous un mini-paradis mental, protecteur, mais cela les laissait malgré tout encore et toujours enfermés dans cette grotte, au milieu de la noirceur, alors que la lumière, la vie et la chaleur d'un vrai soleil existent bel et bien au-dehors, laissant les êtres libres d'aller et venir dans les extérieurs, à leur guise, et sans poids de manteau qui cache tout.
Ils ne voulaient pas non plus les enlever ces manteaux qui les gênaient: ils disaient tous en avoir besoin pour se réchauffer. Et l'étrange, c'est que le froid ne régnait pas du tout dans la grotte. Mais eux, étaient véritablement frigorifiés, pétris de glace. A regarder de près, on voyait le manteau gelé en surface. Et dessous, ils avaient un peu plus chaud donc.
Mais c'était le manteau qui les rendait ainsi glacés. Le manteau "était" la glace, celle dont ils cherchaient à se réfugier. Le manteau apportait en surface la glace (mais ils ne le voyaient pas, et ne l'écoutaient pas). Et en doublure, il apportait la chaleur dont ils ne voulaient pas se séparer.
Ceux qui d'un coup, retiraient leur manteau, retrouvaient dans la seconde leur légèreté, leur vision, leur audition, et sautaient de joie. Ils découvraient que la grotte n'était pas gelée du tout, que c'était bien le manteau qui était glacé, et non pas le lieu. Sortir de la grotte leur devenait alors aussi aisé que de simplement marcher.
Et chacun de ces personnages, tout courbé par le poids du manteau, a par moments une personne transparente qui marche droite à ses côtés. Fine et translucide, avançant calmement, posément, ces personnes-reflets leur parlent. Leur chuchotent gentiment, les rassurent. Ces êtres savent qu'ils ne pouvent pas les convaincre d'un coup d'enlever le manteau, sauf chance. Alors ils font par étapes. Et parfois, ils sont écoutés, entendus. La personne se relève alors peu à peu, se tient elle aussi un peu plus droite dans son manteau, commence à déboutonner le col, puis les autres parts. Et lentement, le manteau s'ouvre, peu à peu.
Ces reflets transparents vont et viennent, gardent des protégés attitrés ou non, s'attachent plus fortement à eux parfois, pouvant créer alors des liens reconnus.
A d'autres moments, plus loin dans la grotte, des ombres au contraire font tout pour propager la peur, le froid, l'immobilité. Pour maintenir les gens dans l'acceptation de leur sort, qu'ils restent enfermés ici, dans cette grotte. A se contenter d'un peu de chaleur par la doublure du manteau, du moins pour ceux qui n'étaient pas en guenilles. C'est leur fonction, leur rôle. Leur essence et leur raison d'être.
Le lourd manteau protecteur, est aussi celui qui gèle en surface, celui qui fait croire que dehors, il fait si froid. Ou que sans lui, sans ce manteau aveuglant certes, mais si doux, eh bien que sans lui, ce serait invivable...
Certains portent un manteau doux (mais gelé et encore plus lourd, aveuglant), d'autres une guenille qui ne protège de rien, mais qui reste là scotchée à soi et qui apporte le malheur.
Heureusement, les manteaux ont des boutons.
Là où vous sentez le froid passer, il y a un bouton.
Là où vous sentez une chose sale sur vous, il y a une guenille.
Invité- Invité
Re: La souffrance, y mettre fin
Je vais ajouter ma petite version/modulation des choses !
La grotte n'est qu'une apparence liée à un certain niveau de conscience ... mais l'Univers autour est le même, simplement il est vécu de manière différente selon la perception, et le vécu de celui qui le vit.
Un peu comme si selon le niveau de "conscience-énergie" de la personne, le même endroit serait perçu comme :
Un enfer : les tensions émotionnelles, colères, peurs, dominent totalement la/les personnes, elles passent leur temps à réagir avec violence face aux nécessités internes et externes ... Ainsi chacun frappe l'autre/les autres, de la violence de ses émotions et en reçoit le contre coup ! Un bel enfer émotionnel, non ? (combien de gens sur terre vivent dans un tel univers, les mafias, les gangs, ...)
Un univers froid, autre forme d'enfer, comme celui que nous décrit Kara-Stéphanie, dans l'isolement, l'absence de contact avec les autres, et avec soi-même ! Avec des gens qui auraient peur de leurs émotions et de relations fortes avec les autres ... Nos sociétés occidentales nous proposent un tel modèle : se protéger de tout, et même de soi-même !
Maintenant imaginons des gens qui ne sont plus dominés par leurs émotions, et n'ont plus peurs d'elles, comment vivraient ils la grotte, et leurs relations ? Ils ne seraient plus en guerre avec eux-mêmes, ni avec les autres, ils pourraient coopérer, se respecteraient et s'aideraient mutuellement ... Le paradis se rapproche !
Imaginons maintenant, des gens qui au-delà de leurs émotions, sont en contact avec leur profondeur spirituelle, la "grotte" ne serait plus là, il n'y aurait plus "d'autres", il n'y aurait plus qu'un univers de lumière, où des flammes éternelles dansent les unes avec les autres, dans un flot de lumière et d'amour ! (j'ai vécu ça une fois ! ça fait franchement bizarre, pour un être incarné, je le raconte sur mon blog, texte "Conscience").
Et pourtant, il y aurait toujours les mêmes corps, le même cadre, le même univers infini tournoyant autour ... et simplement, simplement une manière d'être au monde, et de percevoir différente ... de l'enfer ... au paradis ! En fait une même réalité, perçue avec une sensibilité et un ancrage différent ...
Mais le monde, la "grotte", lui ne change pas ! inutile d'en sortir, inutile de quitter nos "manteaux" ... il suffit de "voir" le monde, et nos "personnes" avec d'autres yeux, de faire évoluer l'univers émotionnel qui est le nôtre ...
De la peur, de la colère, de la fausse toute puissance et de la soumission, ou du sentiment de solitude et d'isolement, d'impuissance aussi, à la conscience de plus en plus profonde, de la force de l'amour et de la conscience, de l'unité de toute vie, à la conscience exacte de ce qui fonde notre humanité ! Traverser ces apparences ... Quel mystère ...
Mais à chacun son histoire, son chemin, et son temps pour évoluer, et comprendre ce dont je parle !
Bonne soirée !
La grotte n'est qu'une apparence liée à un certain niveau de conscience ... mais l'Univers autour est le même, simplement il est vécu de manière différente selon la perception, et le vécu de celui qui le vit.
Un peu comme si selon le niveau de "conscience-énergie" de la personne, le même endroit serait perçu comme :
Un enfer : les tensions émotionnelles, colères, peurs, dominent totalement la/les personnes, elles passent leur temps à réagir avec violence face aux nécessités internes et externes ... Ainsi chacun frappe l'autre/les autres, de la violence de ses émotions et en reçoit le contre coup ! Un bel enfer émotionnel, non ? (combien de gens sur terre vivent dans un tel univers, les mafias, les gangs, ...)
Un univers froid, autre forme d'enfer, comme celui que nous décrit Kara-Stéphanie, dans l'isolement, l'absence de contact avec les autres, et avec soi-même ! Avec des gens qui auraient peur de leurs émotions et de relations fortes avec les autres ... Nos sociétés occidentales nous proposent un tel modèle : se protéger de tout, et même de soi-même !
Maintenant imaginons des gens qui ne sont plus dominés par leurs émotions, et n'ont plus peurs d'elles, comment vivraient ils la grotte, et leurs relations ? Ils ne seraient plus en guerre avec eux-mêmes, ni avec les autres, ils pourraient coopérer, se respecteraient et s'aideraient mutuellement ... Le paradis se rapproche !
Imaginons maintenant, des gens qui au-delà de leurs émotions, sont en contact avec leur profondeur spirituelle, la "grotte" ne serait plus là, il n'y aurait plus "d'autres", il n'y aurait plus qu'un univers de lumière, où des flammes éternelles dansent les unes avec les autres, dans un flot de lumière et d'amour ! (j'ai vécu ça une fois ! ça fait franchement bizarre, pour un être incarné, je le raconte sur mon blog, texte "Conscience").
Et pourtant, il y aurait toujours les mêmes corps, le même cadre, le même univers infini tournoyant autour ... et simplement, simplement une manière d'être au monde, et de percevoir différente ... de l'enfer ... au paradis ! En fait une même réalité, perçue avec une sensibilité et un ancrage différent ...
Mais le monde, la "grotte", lui ne change pas ! inutile d'en sortir, inutile de quitter nos "manteaux" ... il suffit de "voir" le monde, et nos "personnes" avec d'autres yeux, de faire évoluer l'univers émotionnel qui est le nôtre ...
De la peur, de la colère, de la fausse toute puissance et de la soumission, ou du sentiment de solitude et d'isolement, d'impuissance aussi, à la conscience de plus en plus profonde, de la force de l'amour et de la conscience, de l'unité de toute vie, à la conscience exacte de ce qui fonde notre humanité ! Traverser ces apparences ... Quel mystère ...
Mais à chacun son histoire, son chemin, et son temps pour évoluer, et comprendre ce dont je parle !
Bonne soirée !
Re: La souffrance, y mettre fin
Plusieurs niveaux de lecture existent, oui.
C'est le principe des paraboles.
Prises au sens premier, elles ont un sens.
Changez la couleur du prisme de lecture, et vous obtenez de nouvelles vues qui échappaient auparavant au regard...
Toute couleur pouvant s'appliquer, dans une parabole, elle n'aura pas le même sens à chacun.
Copie d'un topic ci-dessous pour centraliser certaines pistes.
La tempête: la laisser passer pour ressortir plus fort.
C'est le principe des paraboles.
Prises au sens premier, elles ont un sens.
Changez la couleur du prisme de lecture, et vous obtenez de nouvelles vues qui échappaient auparavant au regard...
Toute couleur pouvant s'appliquer, dans une parabole, elle n'aura pas le même sens à chacun.
Copie d'un topic ci-dessous pour centraliser certaines pistes.
La tempête: la laisser passer pour ressortir plus fort.
Kara-Stephanie a écrit:Quoique l'on ait vécu, si l'on reste ancré sur la longueur d'onde du passé alors on quitte le moment où l'on est protégé.
On quitte aussi le moment où l'on est apte à être heureux.
Idem si l'on quitte le présent pour trop s'inquiéter du futur. Ou se laisser crouler sous des dettes psychologiques, qu'elles soient passées ou futures. Elles ne seront jamais présentes. Car si elles l'étaient, alors on se mettrait dessus de suite et hop ce serait réglé. C'est toujours de la dette passée ou de la dette future, parfois futur proche, mais jamais présente.
Ou si elle semble présente, elle est en fait reliée à du passé ou du futur, et donc on retombe dans le piège.
Se poser la question du "pourquoi" ? Si c'est bien ou mal ? Si c'est nécessaire ou non ? Piège encore...
Car on retombe dans le passé, avec "qu'ai-je fait pour mériter", "qu'ai-je loupé ou non compris",
ou dans les inquiétudes du futur avec "comment se sortir de là, comment se reconstruire, comment revivre, survivre".
Je sais que c'est difficile à parler sous cet angle.
Toute douleur doit se lâcher de soi.
1. Lâcher son empreinte du passé: puisque c'est arrivé, l'acte est fait, on peut s'en défaire. Ou si c'est encore en cours, partir vite de là sans se retourner.
2. Lâcher son empreinte du futur: on a mal car on est détruit, ou bien on le fut. Mais avoir peur ou mal encore des suites, c'est s'inquiéter, sans forcément s'en rendre compte, du passé douloureux et de ses conséquences futures ou futures proches.
En gros, pour simplifier, si l'acte de douleur du passé n'avait pas eu lieu.
Si on l'avait oublié... On serait de suite plus calme. Les douleurs psychologiques seraient oubliées, plus de traces. Les traces physiques seraient là peut-être encore, mais on les prendrait telles quelles, comme l'on peut être roux, blond, brun, petit grand, gros...
Je sais aussi que cela paraît impossible tout-court au début. Réellement impossible. Parce que l'on fonctionne en mode passé-futur justement.
Se concentrer sur le présent, là de suite. Attraper toutes les envies de retourner mâchonner son passé, son futur proche. Toutes. Une par une. Les replanter au présent. Trois fois s'il le faut.
Une belle image intérieure, est de dire qu'on regarde passer en soi les nuages. Comme un vrai orage, comme un vrai ciel, on les regarde passer. On attend lorsqu'ils surgissent. Et le soleil revient ensuite. Le soleil revient toujours. ^^
Plus on fait cet exercice de "météo intérieure", plus le soleil revient vite. Moins on sent les nuages peser sur soi.
Lorsque gronde la tempête...
Se raccrocher à son rocher de paix, et se concentrer dessus. La tempête ne fait que passer. Rappelez-vous: "les chiens aboient, la caravane passe..."
Ainsi, lorsque part la tempête, elle part sans vous. Sans vous avoir entraîné avec elle. Et le calme qui lui succède vaut effectivement tous les miracles. Car en partant, la tempête a emporté tout ce qui était indésirable... Et vous laisse, si vous l'avez laissée partir loin de vous, eh bien elle vous laisse la Paix. Et un univers nouveau, intérieur, apaisé, oui. Bien plus calme qu'avant la tempête: elle part en traînant tout le négatif sur son passage.
"Pourquoi" n'est pas la bonne question. C'est ainsi que cela "est", en présent. "C'est".
Que des âmes y viennent exprès pour se faire purger de ce que la tempête peut emporter, en mode lavage intensif, ce ne serait pas idiot. Ni illogique. Encore une fois "pourquoi" n'est pas la bonne question. C'est fait, ou en cours si on est encore dans la tempête.
Et à la prochaine qui approche, on sait ensuite s'accrocher et attendre qu'elle passe, pour ressortir un peu plus propre ensuite. Ou un peu plus fort. Ou différent. Mais toujours en positif. Si une tempête est encore sur vous, attendre et s'accrocher.
En Inde, on parlait de vagues dans la tempête. De suivre le mouvement, et attendre sans s'affoler.
C'est pareil pour accoucher n'est-ce pas ?
Disons... Que nous accouchons de notre âme, peu à peu. Plus on sort du temps présent-vraiment-présent (et pas relié à un passé ou un futur), ou bien plus on résiste, et plus c'est douloureux. Le corps et l'esprit savent faire, ils donnent les indices pour s'accrocher, si on se trouve dans le présent. En-dehors de ce présent, on ne les entend plus nous guider et nous conseiller, car la tempête hurle sur nous et l'on n'entend plus qu'elle.
Invité- Invité
Re: La souffrance, y mettre fin
Oui, même si l'on veut "oublier", la trace physique et émotionnelle est inscrite "dans la chair". Elle est là. Trace = douleur(s) + émotion(s) + souvenirs imprégnés d'une situation "d'origine" et de toutes les situations qui, dans nos vies, ont "frappé" la même douleur ...
La tempête : la résurgence d'une trace profonde. Ne pas se laisser emporter par la "tempête". Rester "témoin", encore et encore. "Prier" : s'en remettre à une force plus grande que "nous" (que mon "moi", qui ne voit qu'un morceau minuscule de la situation, du "pourquoi" et du "comment" de la tempête et de ses racines).
Ne pas chercher de "pourquoi", vivre et ressentir, même si c'est épouvantablement douloureux, difficile. A la fin, tout sera "compris", c'est-à-dire "vu", perçu, dans une forme d'immédiateté et d'évidence, les corrélations se feront ... alors une paix, et un sens que l'on attendait pas !
Et pour résoudre certaines "traces" (énigmes que l'on porte en soi) il faut parfois plusieurs "tempêtes", qui, chacunes, nous apporteront leur lot de compréhensions et de confiance, nous rendant plus fort et sage pour affronter la suivante ... jusqu'à celle qui nous ouvrira définitivement la porte d'une "certaine paix-sagesse" !
Bon, mais quand on est dans le cœur du tourbillon, ces biens belles paroles, ne valent que comme signe d'espoir !
Ce n'est que quand on l'a vécu, une, deux, dix fois, que quelque chose s'ancre en soi, qui fait que l'on ne vacille plus, même quand le bateau à l'air de couler ... Peut-être simplement entendre, que certains ont vécu cela, qu'ils en ont tiré du sens, de la force, de la confiance, ... et que certains peuvent aider, au plus fort du terrible passage, pour ne pas lâcher le cap, et retourner vers la lumière, de manière plus sûr ?
Il m'apparaît de plus en plus, qu'à une âme qui n'est pas prête, qui a peur, qui n'ose pas la confiance, le plus grand amour, l'énergie d'un changement nécessaire, peut paraître comme un feu ou un vide, ... terrifiant ... Essayons d'être prêt, entraînons nous à ne pas avoir peur du vide ou des flammes ! Essayons de reconnaître, derrière et dans les épreuves de la vie, les signes que nous envoient notre intériorité la plus profonde ...
Courage à tous.
La tempête : la résurgence d'une trace profonde. Ne pas se laisser emporter par la "tempête". Rester "témoin", encore et encore. "Prier" : s'en remettre à une force plus grande que "nous" (que mon "moi", qui ne voit qu'un morceau minuscule de la situation, du "pourquoi" et du "comment" de la tempête et de ses racines).
Ne pas chercher de "pourquoi", vivre et ressentir, même si c'est épouvantablement douloureux, difficile. A la fin, tout sera "compris", c'est-à-dire "vu", perçu, dans une forme d'immédiateté et d'évidence, les corrélations se feront ... alors une paix, et un sens que l'on attendait pas !
Et pour résoudre certaines "traces" (énigmes que l'on porte en soi) il faut parfois plusieurs "tempêtes", qui, chacunes, nous apporteront leur lot de compréhensions et de confiance, nous rendant plus fort et sage pour affronter la suivante ... jusqu'à celle qui nous ouvrira définitivement la porte d'une "certaine paix-sagesse" !
Bon, mais quand on est dans le cœur du tourbillon, ces biens belles paroles, ne valent que comme signe d'espoir !
Ce n'est que quand on l'a vécu, une, deux, dix fois, que quelque chose s'ancre en soi, qui fait que l'on ne vacille plus, même quand le bateau à l'air de couler ... Peut-être simplement entendre, que certains ont vécu cela, qu'ils en ont tiré du sens, de la force, de la confiance, ... et que certains peuvent aider, au plus fort du terrible passage, pour ne pas lâcher le cap, et retourner vers la lumière, de manière plus sûr ?
Il m'apparaît de plus en plus, qu'à une âme qui n'est pas prête, qui a peur, qui n'ose pas la confiance, le plus grand amour, l'énergie d'un changement nécessaire, peut paraître comme un feu ou un vide, ... terrifiant ... Essayons d'être prêt, entraînons nous à ne pas avoir peur du vide ou des flammes ! Essayons de reconnaître, derrière et dans les épreuves de la vie, les signes que nous envoient notre intériorité la plus profonde ...
Courage à tous.
Re: La souffrance, y mettre fin
Ce n'est que quand on l'a vécu, une, deux, dix fois, que quelque chose s'ancre en soi, qui fait que l'on ne vacille plus, même quand le bateau à l'air de couler ...
Je sais, +1.
Une de mes tempêtes se trouve ici-même. Entendre souffrir à côté de soi, ou derrière soi...
La clé de cette tempête, je la connais, elle est terrifiante, je confirme. Comme toute clé de ce style, c'est toujours pareil.
Mais c'est toujours calme et serein ensuite après le départ de la tempête. Je ne vais pas tarder à l'enclencher en moi cette clé. Pour m'ancrer et résoudre le Vent qui hurle. Sinon cette tempête continuera de m'entraîner avec elle sans fin... La tempête passe, et je ne suis pas la tempête: je me détache d'elle, et je la laisserai partir dans sa propre direction, moi je reprendrai la mienne dans le calme et nettoyée de la lourdeur qu'elle me cause, tout comme de la lourdeur que je possédais avant.
Un peu comme de vérifier ses "bagages" avant un voyage. Sauf que là, c'est du délestage et non du remplissage.
Ce fut toujours ancré là, il est temps que cela cesse et que je m'en sépare.
Invité- Invité
Re: La souffrance, y mettre fin
Roland7 a écrit:Je vais ajouter ma petite version/modulation des choses !
La grotte n'est qu'une apparence liée à un certain niveau de conscience ... mais l'Univers autour est le même, simplement il est vécu de manière différente selon la perception, et le vécu de celui qui le vit.
Un peu comme si selon le niveau de "conscience-énergie" de la personne, le même endroit serait perçu comme :
Un enfer : les tensions émotionnelles, colères, peurs, dominent totalement la/les personnes, elles passent leur temps à réagir avec violence face aux nécessités internes et externes ... Ainsi chacun frappe l'autre/les autres, de la violence de ses émotions et en reçoit le contre coup ! Un bel enfer émotionnel, non ? (combien de gens sur terre vivent dans un tel univers, les mafias, les gangs, ...)
Un univers froid, autre forme d'enfer, comme celui que nous décrit Kara-Stéphanie, dans l'isolement, l'absence de contact avec les autres, et avec soi-même ! Avec des gens qui auraient peur de leurs émotions et de relations fortes avec les autres ... Nos sociétés occidentales nous proposent un tel modèle : se protéger de tout, et même de soi-même !
Maintenant imaginons des gens qui ne sont plus dominés par leurs émotions, et n'ont plus peurs d'elles, comment vivraient ils la grotte, et leurs relations ? Ils ne seraient plus en guerre avec eux-mêmes, ni avec les autres, ils pourraient coopérer, se respecteraient et s'aideraient mutuellement ... Le paradis se rapproche !
Imaginons maintenant, des gens qui au-delà de leurs émotions, sont en contact avec leur profondeur spirituelle, la "grotte" ne serait plus là, il n'y aurait plus "d'autres", il n'y aurait plus qu'un univers de lumière, où des flammes éternelles dansent les unes avec les autres, dans un flot de lumière et d'amour ! (j'ai vécu ça une fois ! ça fait franchement bizarre, pour un être incarné, je le raconte sur mon blog, texte "Conscience").
Et pourtant, il y aurait toujours les mêmes corps, le même cadre, le même univers infini tournoyant autour ... et simplement, simplement une manière d'être au monde, et de percevoir différente ... de l'enfer ... au paradis ! En fait une même réalité, perçue avec une sensibilité et un ancrage différent ...
Mais le monde, la "grotte", lui ne change pas ! inutile d'en sortir, inutile de quitter nos "manteaux" ... il suffit de "voir" le monde, et nos "personnes" avec d'autres yeux, de faire évoluer l'univers émotionnel qui est le nôtre ...
De la peur, de la colère, de la fausse toute puissance et de la soumission, ou du sentiment de solitude et d'isolement, d'impuissance aussi, à la conscience de plus en plus profonde, de la force de l'amour et de la conscience, de l'unité de toute vie, à la conscience exacte de ce qui fonde notre humanité ! Traverser ces apparences ... Quel mystère ...
Mais à chacun son histoire, son chemin, et son temps pour évoluer, et comprendre ce dont je parle !
Bonne soirée !
Je préfère cette seconde version, modulation de la première. En effet, j'ai toujours eu du mal à adhérer aux concepts qui sous-entendent que la dimension physique est une dimension de laquelle il faut s'échapper ou se déconnecter. Je crois au contraire que c'est une dimension dans laquelle nous sommes immergés avec pour objectif de l'explorer de toutes les manières possibles. La preuve ? Notre corps physique, avec ses 5 sens, est justement outillé pour explorer cette dimension. Et si on est trop connecté par en haut et pas assez ancré par le bas, on rate le but (ou l'un des buts ?) de l'immersion dans la dimension physique. Voilà pourquoi nos sens "subtils" ou "supérieurs", c'est-à-dire les sens autres que les 5 sens, sont quelque peu voilés, endormis ou en léthargie quand on est dans la dimension physique : ils ne sont pas les outils nécessaires à l'exploration dans cette dimension là. Bref, je vois la dimension physique comme un champ d'expérimentation nécessaire à l'apprentissage de certaines leçons bien précises. C'est là où j'en suis pour le moment
fleurblanche- Messages : 4481
Date d'inscription : 23/06/2010
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Re: La souffrance, y mettre fin
"Il n'y a RIEN à faire."
C'est la phrase qui a exprimé la prise de conscience que j'ai eu, et qui a déclenché un "satori" (cf. sur mon blog, le texte du même titre), une des expériences les plus fortes que j'ai vécu.
Au cœur de la tempête, il n'y a RIEN à faire. Juste voir, voir la peur, l'attente, le désir qui nous relie au tourbillon. Si nous voyons cela, alors il n'y a RIEN à faire : la tempête, le tourbillon s'efface : il ne nous concerne plus, il tournoie autour de nous, mais plus rien de lui ne nous affecte ...
Juste ressentir et comprendre, au cœur de la tempête, en quoi, comment, je suis touché, affecté au fond de moi, par ce tourbillon.
Là est la clef.
Bonne soirée.
C'est la phrase qui a exprimé la prise de conscience que j'ai eu, et qui a déclenché un "satori" (cf. sur mon blog, le texte du même titre), une des expériences les plus fortes que j'ai vécu.
Au cœur de la tempête, il n'y a RIEN à faire. Juste voir, voir la peur, l'attente, le désir qui nous relie au tourbillon. Si nous voyons cela, alors il n'y a RIEN à faire : la tempête, le tourbillon s'efface : il ne nous concerne plus, il tournoie autour de nous, mais plus rien de lui ne nous affecte ...
Juste ressentir et comprendre, au cœur de la tempête, en quoi, comment, je suis touché, affecté au fond de moi, par ce tourbillon.
Là est la clef.
Bonne soirée.
Re: La souffrance, y mettre fin
Fleurblanche je pense qu'il ne s'est jamais agi de se séparer de la dimension physique mais simplement de ne pas voir que ça. Evidemment on subit toujours la dimension physique mais différemment par rapport à une recherche exclusive d'un assouvissement (impossible) des sens. Ceux qui prônent la mort physique sont vraiment des sectes extrêmes, il me semble plutôt qu'ils sont rares, sauf à placer les terroristes qui se revendiquent d'un certain islam là-dedans. Je ne sais pas si les kamikazes japonais de la deuxième guerre mondiale atteignaient ce détachement ?
Re: La souffrance, y mettre fin
Salut siamois93 !
quand je parlais des théories qui soutiennent qu'il faut se détacher ou se déconnecter du monde physique, je ne parlais pas des courants qui encouragent la mort physique.
Il y a des courants qui nient la réalité, ou l'importance, ou la valeur de ce que nous vivons dans notre monde physique. Comme si le monde physique n'avait pas la même origine/source que les dimensions subtiles. Et comme si le monde physique était juste un "piège" duquel il fallait se détacher.
La maison (là d'où l'on vient, les dimensions subtiles) c'est bien. Mais l'école (la dimension physique où l'on expériemente à travers le corps physique et ses 5 sens) aussi c'est important pour apprendre. On ne peut pas être à l'école et aspirer à chaque instant à rentrer à la maison. Le risque alors est de passer à côté du programme d'apprentissage prévu pour la classe.
Il n'est pas question d'une quête "d'assouvissement" des sens, mais plutôt d'une pleine disposition à apprendre ce qu'il est possible d'apprendre à travers l'interaction entre notre corps physique et le monde physique (le corps physique est juste l'interface qui nous permet d'évoluer dans le monde physique).
Exemple : ce que j'ai appris grâce à mon immersion dans le monde physique :
- à me défendre
- à défendre les gens autour de moi
- à sortir de ma timidité
- à planifier
- à persévérer
- à me protéger
- à être disciplinée
- à mieux communiquer
etc...
C'est la confrontation avec les réalités/aléas/conditions de la vie dans le monde physique qui ont permis cela. Mon âme n'aurait certainement pas eu l'occasion de développer tous ces aspects si elle s'était contentée de demeurer dans les dimensions subtiles. Or j'ai rencontré des courants qui encouragent à penser que tout ce que l'on vit n'est pas réel, que c'est juste une illusion, qu'il ne faut pas prendre le vécu physique en considération. Et j'ai vu des adeptes de ces courants se déconnecter des réalités de la vie et "subir" la vie, avec pour corollaire une démission de leurs responsabilités (parentales, conjuguales, professionnelles, et aussi de leurs responsabilités vis-à-vis d'eux-mêmes comme prendre soin de soi). Parce qu'ils étaient résolus à considérer que seul le monde subtil, et ce qui vient des dimensions subtiles (ex : capacités supra) est digne d'attention.
quand je parlais des théories qui soutiennent qu'il faut se détacher ou se déconnecter du monde physique, je ne parlais pas des courants qui encouragent la mort physique.
Il y a des courants qui nient la réalité, ou l'importance, ou la valeur de ce que nous vivons dans notre monde physique. Comme si le monde physique n'avait pas la même origine/source que les dimensions subtiles. Et comme si le monde physique était juste un "piège" duquel il fallait se détacher.
La maison (là d'où l'on vient, les dimensions subtiles) c'est bien. Mais l'école (la dimension physique où l'on expériemente à travers le corps physique et ses 5 sens) aussi c'est important pour apprendre. On ne peut pas être à l'école et aspirer à chaque instant à rentrer à la maison. Le risque alors est de passer à côté du programme d'apprentissage prévu pour la classe.
Il n'est pas question d'une quête "d'assouvissement" des sens, mais plutôt d'une pleine disposition à apprendre ce qu'il est possible d'apprendre à travers l'interaction entre notre corps physique et le monde physique (le corps physique est juste l'interface qui nous permet d'évoluer dans le monde physique).
Exemple : ce que j'ai appris grâce à mon immersion dans le monde physique :
- à me défendre
- à défendre les gens autour de moi
- à sortir de ma timidité
- à planifier
- à persévérer
- à me protéger
- à être disciplinée
- à mieux communiquer
etc...
C'est la confrontation avec les réalités/aléas/conditions de la vie dans le monde physique qui ont permis cela. Mon âme n'aurait certainement pas eu l'occasion de développer tous ces aspects si elle s'était contentée de demeurer dans les dimensions subtiles. Or j'ai rencontré des courants qui encouragent à penser que tout ce que l'on vit n'est pas réel, que c'est juste une illusion, qu'il ne faut pas prendre le vécu physique en considération. Et j'ai vu des adeptes de ces courants se déconnecter des réalités de la vie et "subir" la vie, avec pour corollaire une démission de leurs responsabilités (parentales, conjuguales, professionnelles, et aussi de leurs responsabilités vis-à-vis d'eux-mêmes comme prendre soin de soi). Parce qu'ils étaient résolus à considérer que seul le monde subtil, et ce qui vient des dimensions subtiles (ex : capacités supra) est digne d'attention.
fleurblanche- Messages : 4481
Date d'inscription : 23/06/2010
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Re: La souffrance, y mettre fin
Assez d'accord avec Fleurblanche.
Un corollaire à mon propos précédent est la perception que, en tant que "moi", "je" n'ai aucune responsabilité à l'égard des personnes et des situations ... Car, très profondément, "la vie prend soin d'elle-même". Il n'y a rien à rajouter ou à enlever à ce qui se passe. Tout ce que nous ajoutons est jugement, peur, colère, refus du réel.
Cela veut dire que toute action, toute énergie, porte sa/ses conséquences, qui rétablira/ront l'équilibre des énergies, de l'amour, de la perfection de l'être et de la vie. Et que, n'étant pas séparé de ce flux, "je" y participe, mais n'a aucune responsabilité de perfection, d'action juste, de "correction" d'un quelconque déséquilibre ou défaillance apparente ! Parce que de toute façon, le flux d'énergie est déjà dans le rétablissement d'un équilibre qui, en réalité, n'est pas perdu ! C'est difficile à expliquer !
Dans ce niveau de perception/compréhension, notre "responsabilité" principale est "la présence". Les épreuves et les difficultés, nous poussent à nous positionner, mais surtout à nous "détacher" par le développement de "la présence", de ce "que nous croyons être" (à savoir un "moi", des émotions, des pensées, un corps, etc.).
Et cela peut paraître contradictoire avec mon approbation des propos de Fleurblanche ! En réalité, c'est parce qu'on est 100 % présent, qu'on travaille à l'être, que l'on peut toucher parfois, et s'ancrer progressivement dans une conscience de cet ordre ...
Mais je vais avoir l'air de couper les cheveux en quatre, et d'approfondir quelque chose ... que personne ne partage !
Bonne journée.
Un corollaire à mon propos précédent est la perception que, en tant que "moi", "je" n'ai aucune responsabilité à l'égard des personnes et des situations ... Car, très profondément, "la vie prend soin d'elle-même". Il n'y a rien à rajouter ou à enlever à ce qui se passe. Tout ce que nous ajoutons est jugement, peur, colère, refus du réel.
Cela veut dire que toute action, toute énergie, porte sa/ses conséquences, qui rétablira/ront l'équilibre des énergies, de l'amour, de la perfection de l'être et de la vie. Et que, n'étant pas séparé de ce flux, "je" y participe, mais n'a aucune responsabilité de perfection, d'action juste, de "correction" d'un quelconque déséquilibre ou défaillance apparente ! Parce que de toute façon, le flux d'énergie est déjà dans le rétablissement d'un équilibre qui, en réalité, n'est pas perdu ! C'est difficile à expliquer !
Dans ce niveau de perception/compréhension, notre "responsabilité" principale est "la présence". Les épreuves et les difficultés, nous poussent à nous positionner, mais surtout à nous "détacher" par le développement de "la présence", de ce "que nous croyons être" (à savoir un "moi", des émotions, des pensées, un corps, etc.).
Et cela peut paraître contradictoire avec mon approbation des propos de Fleurblanche ! En réalité, c'est parce qu'on est 100 % présent, qu'on travaille à l'être, que l'on peut toucher parfois, et s'ancrer progressivement dans une conscience de cet ordre ...
Mais je vais avoir l'air de couper les cheveux en quatre, et d'approfondir quelque chose ... que personne ne partage !
Bonne journée.
Re: La souffrance, y mettre fin
J'ai relu ce fil de longues interventions.
(Va falloir penser à publier ! )
Pas trop le temps d'intervenir.
Simplement : ce qu'écrivent Fleur et Roland me semble très intéressant.
En tous cas, ça enrichit ma pensée, ai-je l'impression.
(T'en fais pas, Roland, nous sommes des foutus coupeurs de cheveux en 4)
Ce qui n'est pas souvent souvent le cas, je tenais donc à vous le dire.
Alors, continuez quand vous voulez. J'achète.
Faman.
(Va falloir penser à publier ! )
Pas trop le temps d'intervenir.
Simplement : ce qu'écrivent Fleur et Roland me semble très intéressant.
En tous cas, ça enrichit ma pensée, ai-je l'impression.
(T'en fais pas, Roland, nous sommes des foutus coupeurs de cheveux en 4)
Ce qui n'est pas souvent souvent le cas, je tenais donc à vous le dire.
Alors, continuez quand vous voulez. J'achète.
Faman.
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fleurblanche- Messages : 4481
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Re: La souffrance, y mettre fin
De rien.
Ca part du
Ca part du
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Localisation : Sud
Re: La souffrance, y mettre fin
La grotte s'interprète de plusieurs façons.
Chacun y trouve écho à sa propre vie, ses propres souvenirs, ses propres expériences. C'est donné, et ensuite chacun en reçoit ce qu'il doit en recevoir, à cet instant donné.
La graine est elle-même dans une grotte. Elle peut germer, mais à un moment, si elle germe, elle a la possibilité de s'extraire de cette grotte-graine qui la contient. Pour devenir arbre à son tour, ou du moins commencer par devenir jeune pousse, et non plus un germe, étape suivante donc.
Ou d'y rester. Elle sera recyclée, servira la Terre, ou nourrira les autres êtres qui passent par là.
Quoi que l'on fasse, l'on sert toujours quelque part.
En Afrique, la grotte est inversée: c'est le Baobab, qui ouvre ses entrailles, et propose à celui qui passe, de monter en lui, dans ses salles secrètes, pour offrir ses richesses. Le Baobab partage, le passant repart avec de quoi faire vivre les siens.
Notre grotte, est notre germe-graine en nous. Sortir de lui, ne nous fait pas mourir physiquement, même si cela ressemble à une mort psychique parfois. On n'est plus germe, on sort de la graine. On sort de la grotte.
Et là, à la Lumière du dehors, nos sens (puisque l'on en parle) se développent. C'est expliqué en méditation: devenir plus conscient, plus présent, rend plus réceptif par les sens. On entend mieux. On voit mieux, et plus de choses. On se souvient mieux. On ne se disperse plus, on reste centré. etc...
Les couleurs deviennent plus belles, les détails et les odeurs qui ont toujours été là, sont perçus plus profondément.
Paradoxalement, sortir de la grotte, ou de la graine que nous sommes mentalement, nous donne ce qui était déjà là, mais pas encore développé. Comme un germe, qui devient jeune pousse à la sortie de la terre, et se déplie pour ouvrir accès à d'autres choses que la pousse porte en elle.
Mais le paradoxe, finalement, est toujours ainsi: pour tirer, il faut pousser. Pour forcer, il faut adoucir. Pour rentrer en soi, il faut sortir de soi.
Tout est là, tout est dans la graine, ou la grotte de départ. Suivre le chemin de sortie... Et lâcher ce que l'on doit lâcher pour pouvoir passer. Ou accepter le changement de l'étape à vivre, étape parmi d'autres et d'autres...
Chacun y trouve écho à sa propre vie, ses propres souvenirs, ses propres expériences. C'est donné, et ensuite chacun en reçoit ce qu'il doit en recevoir, à cet instant donné.
La graine est elle-même dans une grotte. Elle peut germer, mais à un moment, si elle germe, elle a la possibilité de s'extraire de cette grotte-graine qui la contient. Pour devenir arbre à son tour, ou du moins commencer par devenir jeune pousse, et non plus un germe, étape suivante donc.
Ou d'y rester. Elle sera recyclée, servira la Terre, ou nourrira les autres êtres qui passent par là.
Quoi que l'on fasse, l'on sert toujours quelque part.
En Afrique, la grotte est inversée: c'est le Baobab, qui ouvre ses entrailles, et propose à celui qui passe, de monter en lui, dans ses salles secrètes, pour offrir ses richesses. Le Baobab partage, le passant repart avec de quoi faire vivre les siens.
Notre grotte, est notre germe-graine en nous. Sortir de lui, ne nous fait pas mourir physiquement, même si cela ressemble à une mort psychique parfois. On n'est plus germe, on sort de la graine. On sort de la grotte.
Et là, à la Lumière du dehors, nos sens (puisque l'on en parle) se développent. C'est expliqué en méditation: devenir plus conscient, plus présent, rend plus réceptif par les sens. On entend mieux. On voit mieux, et plus de choses. On se souvient mieux. On ne se disperse plus, on reste centré. etc...
Les couleurs deviennent plus belles, les détails et les odeurs qui ont toujours été là, sont perçus plus profondément.
Paradoxalement, sortir de la grotte, ou de la graine que nous sommes mentalement, nous donne ce qui était déjà là, mais pas encore développé. Comme un germe, qui devient jeune pousse à la sortie de la terre, et se déplie pour ouvrir accès à d'autres choses que la pousse porte en elle.
Mais le paradoxe, finalement, est toujours ainsi: pour tirer, il faut pousser. Pour forcer, il faut adoucir. Pour rentrer en soi, il faut sortir de soi.
Tout est là, tout est dans la graine, ou la grotte de départ. Suivre le chemin de sortie... Et lâcher ce que l'on doit lâcher pour pouvoir passer. Ou accepter le changement de l'étape à vivre, étape parmi d'autres et d'autres...
Invité- Invité
Re: La souffrance, y mettre fin
Écrit à une amie :
Pour avancer, le plus important est vraiment d'éprouver la vérité de ce qu'on ressent : les émotions, les tensions, les attentes, les peurs, les impuissances, les colères, ... et d'essayer de voir/ressentir, quels sont les liens avec notre situation.
Entre les espoirs d'améliorer la situation, la peur d'en changer d'un côté, et les "coups" que l'on prend, les mal-êtres, l'impuissance à changer les choses dans la direction qui nous est nécessaire, de l'autre ... tout cela produit un chaos, dont nous devons tout appréhender pour commencer à en sortir.
Il faut assumer "en plein" la/les contradictions internes qui bloquent notre regard et notre compréhension intuitive de la situation.
Ce qui est difficile, c'est qu'il faut aller parfois jusqu'au bout du mal-être, pour que les choses basculent et que l'on commence à voir clair. Terrible parfois, ce qu'on souffre pour commencer à sortir du trou ... même si, après, on vit une grande libération, un moment de joie et de liberté retrouvée !
Pour avancer, le plus important est vraiment d'éprouver la vérité de ce qu'on ressent : les émotions, les tensions, les attentes, les peurs, les impuissances, les colères, ... et d'essayer de voir/ressentir, quels sont les liens avec notre situation.
Entre les espoirs d'améliorer la situation, la peur d'en changer d'un côté, et les "coups" que l'on prend, les mal-êtres, l'impuissance à changer les choses dans la direction qui nous est nécessaire, de l'autre ... tout cela produit un chaos, dont nous devons tout appréhender pour commencer à en sortir.
Il faut assumer "en plein" la/les contradictions internes qui bloquent notre regard et notre compréhension intuitive de la situation.
Ce qui est difficile, c'est qu'il faut aller parfois jusqu'au bout du mal-être, pour que les choses basculent et que l'on commence à voir clair. Terrible parfois, ce qu'on souffre pour commencer à sortir du trou ... même si, après, on vit une grande libération, un moment de joie et de liberté retrouvée !
Transformer la soufffance en Amour...
Je crois en une autre voie que celle de l'ego : la voie de l'Amour
Dans cet exemple, s'énerver me prouve que je n'aime pas l'autre...et que je n'aime que moi-même...Si j'aimais l'autre, je me réjouirais pour lui et n'en souffrirais pas : Il y aurait Joie en lieu et place de la souffrance...
Ecouter son ego et choisir l'indifférence à l'autre n'est pas supprimer la souffrance mais refouler la souffrance...et refouler l'Amour...
Souffrir est une formidable opportunité de m'ouvrir les yeux...et de vouloir revenir sur la voie de l'Amour...Vive la souffrance !
Exemple 1:
S'énerver après avoir perdu, ou parce qu'un autre possède plus... => La souffrance vient de l'extérieur, du fait que je centre mon attention sur l'autre, qui n'est pas moi.
Tandis que si je me centre sur "moi", alors le fait qu'un autre gagne, ou ait plus que moi, cela ne me fait pas de peine, je ne m'en rends même pas compte.
Dans cet exemple, s'énerver me prouve que je n'aime pas l'autre...et que je n'aime que moi-même...Si j'aimais l'autre, je me réjouirais pour lui et n'en souffrirais pas : Il y aurait Joie en lieu et place de la souffrance...
Ecouter son ego et choisir l'indifférence à l'autre n'est pas supprimer la souffrance mais refouler la souffrance...et refouler l'Amour...
Souffrir est une formidable opportunité de m'ouvrir les yeux...et de vouloir revenir sur la voie de l'Amour...Vive la souffrance !
Invité- Invité
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