''Depuis ma banquise'' : *Zwi'schen'ding
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Re: ''Depuis ma banquise'' : *Zwi'schen'ding
Bonjour, Zwizwi.
J'ai lu même si je ne suis pas bien. Et ce que tu décris est quasiment ce que je suis en train de vivre également, depuis plusieurs mois. Je ne peux pas t'aider, je n'ai pas de solution, j'ai juste fini par demander un arrêt de travail pour dépression pour ne pas trop plomber mes collègues et qu'ils me trouvent un remplaçant pour que le travail soit fait (mais finalement, mon client m'a viré san,s me rempalcer, donc même ça a été une mauvaise idée au final) et pour tenter de me reconcentrer sur "aller mieux", avec une psychothérapie e du temps devant moi, sans pression. Ca fait 5 semaines, je n'ai pas le sentiment d'avoir trop avancé.
Bref, ceci ne t'aide pas, mais je voulais te dire que tu n'es pas seule ainsi. En parler peut aider, peut-être que d'autres qui ont vécu cela pourront t'aider à sortir de cette spirale.
Peut-être que c'est la désintégration positive.
Peut-être... que je devrais me taire.
Non, j'envoie malgré tout. Tu n'es pas seule. Pas totalement.
J'ai lu même si je ne suis pas bien. Et ce que tu décris est quasiment ce que je suis en train de vivre également, depuis plusieurs mois. Je ne peux pas t'aider, je n'ai pas de solution, j'ai juste fini par demander un arrêt de travail pour dépression pour ne pas trop plomber mes collègues et qu'ils me trouvent un remplaçant pour que le travail soit fait (mais finalement, mon client m'a viré san,s me rempalcer, donc même ça a été une mauvaise idée au final) et pour tenter de me reconcentrer sur "aller mieux", avec une psychothérapie e du temps devant moi, sans pression. Ca fait 5 semaines, je n'ai pas le sentiment d'avoir trop avancé.
Bref, ceci ne t'aide pas, mais je voulais te dire que tu n'es pas seule ainsi. En parler peut aider, peut-être que d'autres qui ont vécu cela pourront t'aider à sortir de cette spirale.
Peut-être que c'est la désintégration positive.
Peut-être... que je devrais me taire.
Non, j'envoie malgré tout. Tu n'es pas seule. Pas totalement.
Ainaelin- Messages : 4287
Date d'inscription : 07/04/2013
Re: ''Depuis ma banquise'' : *Zwi'schen'ding
Tu me fais de la peine, zwizwi. J'ai moi-même vécu ça plusieurs fois. Je peux paraître dur, mais je m'en fous. Tu es clairement en incapacité de travail. Tu as non seulement le droit mais le devoir de prendre un congé de longue durée pour dépression. Au point où tu en es, ça ne sert à rien de t'acharner. Il n'y aura pas de miracle. Depuis plusieurs mois, tu n'arrêtes pas de t'abîmer (t’enfoncer ET te faire du mal). Les opinions des autres, on s'en fout. TA VIE ET TA SANTE D'ABORD!
Je ne voulais pas faire long et tout aborder à la fois, mais je vois que tu en parles.
"l'impression que par ce biais, l'échéance a été reculée mais que la barrière est toujours là". Le congé, c'est une mesure de SAUVEGARDE. Le problème n'est pas résolu et on ne sait ni quand ni comment il le sera. Mais il ne le sera sûrement pas en t’autodétruisant. Or c'est ce que tu es en train de faire. Je sais, tu auras un sentiment de défaite et tu vas continuer à déprimer. Mais c'est ce que tu fais déjà! Un congé de longue durée, avec un peu de "chance" (surtout ta capacité d'analyse et ta lucidité) devrait te permettre de commencer à te reconstruire (tu es en déconstruction, merci Dabrowski, elle est peut-être positive mais il faut quand-même se la farcir).
Je ne voulais pas faire long et tout aborder à la fois, mais je vois que tu en parles.
"l'impression que par ce biais, l'échéance a été reculée mais que la barrière est toujours là". Le congé, c'est une mesure de SAUVEGARDE. Le problème n'est pas résolu et on ne sait ni quand ni comment il le sera. Mais il ne le sera sûrement pas en t’autodétruisant. Or c'est ce que tu es en train de faire. Je sais, tu auras un sentiment de défaite et tu vas continuer à déprimer. Mais c'est ce que tu fais déjà! Un congé de longue durée, avec un peu de "chance" (surtout ta capacité d'analyse et ta lucidité) devrait te permettre de commencer à te reconstruire (tu es en déconstruction, merci Dabrowski, elle est peut-être positive mais il faut quand-même se la farcir).
Dernière édition par liocorno le Mer 8 Jan 2014 - 21:03, édité 2 fois
Invité- Invité
Re: ''Depuis ma banquise'' : *Zwi'schen'ding
Merci de tes mots et de ton témoignage, Ainaelin. Merci de les avoir laissés :)Je suis désolée que tu sois dans une situation ''boucle'' également...
l'arrêt de travail, j'ai ''testé'' également, pendant plus d'un mois... j'ai hélas l'impression que par ce biais, l'échéance a été reculée mais que la barrière est toujours là.
(grumpf, même pour écrire ce message, je suis comme handicapée. Ils sont où les tournevis pour s'enlever les boulons psychiques ?)
Je repasserai, là c'est tout ce que je peux écrire.
Edit : vu ton post à l'instant, liocorno... comme je disais, je repasserai, pour y inclure ce que tu évoques. Merci.
l'arrêt de travail, j'ai ''testé'' également, pendant plus d'un mois... j'ai hélas l'impression que par ce biais, l'échéance a été reculée mais que la barrière est toujours là.
(grumpf, même pour écrire ce message, je suis comme handicapée. Ils sont où les tournevis pour s'enlever les boulons psychiques ?)
Je repasserai, là c'est tout ce que je peux écrire.
Edit : vu ton post à l'instant, liocorno... comme je disais, je repasserai, pour y inclure ce que tu évoques. Merci.
Zwischending- Messages : 889
Date d'inscription : 27/05/2013
Localisation : île de France
Re: ''Depuis ma banquise'' : *Zwi'schen'ding
Il y a quelques années, je venais d'être embauchée dans une boîte réputée pour le stress. Quelqu'un m'avait prévenue : "tu verras, on en chie" (sous-entendu mais c'est bien) ; de la valeur de la souffrance au travail, un truc que je n'arrive pas à comprendre. Si on ne souffre pas, si on ne stresse pas, c'est comme si on n'était pas impliqué, comme si ce qu'on faisant n'avait pas de valeur. Mais ceci est un autre débat.
Bref, dans mon bureau, on était trois. Et mes deux collègues, à un moment, pleuraient chacune leur tour, un jour l'une, un jour l'autre. C'est dire l'ambiance. Ca ne m'a pas trop fait peur, je m'étais dis que le jour où je pleurerais pour le boulot, je partirais (ah, ah, quelle bonne blague ; j'ai pleuré moi aussi, période difficile sur plusieurs mois, limite harcèlement, et j'ai mis trop de temps à partir, mais bon, j'aurais dû me méfier. Mais j'ai mis un point d'honneur à ne pas faciliter la tâche, à redistribuer les difficultés auprès de mes chefs, effet boomerang, et elles ne s'en sont pas si bien tirées que ça).
Un jour, l'une des deux n'y est plus arrivée ; elle ne pouvait plus rien faire, pleurait, pleurait, bloquée. Je lui ai dit de rentrer chez elle, que ça ne servait à rien d'essayer de forcer, qu'elle ne pourrait rien de plus, là, tout de suite. J'ai insisté auprès du chef pour qu'il l'autorise à partir, ce qu'il a fait. Elle était en situation d'échec permanent, rien de ce qu'elle essayait de mettre en place ne fonctionnait, ordre et contre-ordre du client, tout à refaire sans cesse, et aucun soutien de la hiérarchie dans son travail quotidien, pas de distance créée entre elle et la situation conflictuelle. Elle a démissionné quelques mois plus tard.
Tout ça pour dire qu'il y a des situations qui nous mettent en échec, et que ce n'est pas forcément quelque chose qui vient de notre incapacité. Il y a des organisations de travail qui sont violentes, qui distillent des injonctions paradoxales (faire vite et parfait, par exemple) et qui n'assument absolument pas cette violence, qui se déresponsabilisent. Tout est mis sur les épaules des individus, dont on leur dit qu'ils ne savent pas s'organiser, qu'ils ne sont pas motivés, impliqués, ou que leur comportement pose problème (sans bien évidemment décrire ce comportement, et les "faits" sont déformés, des broutilles sont montées en épingle, quand on n'accole pas de jolis mots comme "paranoïa" si on essaie de discuter sur le fond). Et ça peut aller très loin, jusqu'à la destruction pure et simple.
Je crois zwizwi que tu vis quelque chose comme ça. Je ne peux qu'approuver liocorno. Ne te fais pas violence en plus de la violence que tu vis dans la situation qui est la tienne. Arrête-toi tant qu'il est encore temps. Souffle, fais une pause aussi longue que nécessaire, et puis viendra le temps de la réflexion, de la reconstruction (quelque chose sans doute a été détruit, ou fortement attaqué, dans ce que sont tes valeurs). Il ne faut pas sous-estimer la violence et le danger de cette situation (telle que tu la décris, je m'inquiète pour toi).
Une pour toi, et une pour Ainaelin aussi.
Bref, dans mon bureau, on était trois. Et mes deux collègues, à un moment, pleuraient chacune leur tour, un jour l'une, un jour l'autre. C'est dire l'ambiance. Ca ne m'a pas trop fait peur, je m'étais dis que le jour où je pleurerais pour le boulot, je partirais (ah, ah, quelle bonne blague ; j'ai pleuré moi aussi, période difficile sur plusieurs mois, limite harcèlement, et j'ai mis trop de temps à partir, mais bon, j'aurais dû me méfier. Mais j'ai mis un point d'honneur à ne pas faciliter la tâche, à redistribuer les difficultés auprès de mes chefs, effet boomerang, et elles ne s'en sont pas si bien tirées que ça).
Un jour, l'une des deux n'y est plus arrivée ; elle ne pouvait plus rien faire, pleurait, pleurait, bloquée. Je lui ai dit de rentrer chez elle, que ça ne servait à rien d'essayer de forcer, qu'elle ne pourrait rien de plus, là, tout de suite. J'ai insisté auprès du chef pour qu'il l'autorise à partir, ce qu'il a fait. Elle était en situation d'échec permanent, rien de ce qu'elle essayait de mettre en place ne fonctionnait, ordre et contre-ordre du client, tout à refaire sans cesse, et aucun soutien de la hiérarchie dans son travail quotidien, pas de distance créée entre elle et la situation conflictuelle. Elle a démissionné quelques mois plus tard.
Tout ça pour dire qu'il y a des situations qui nous mettent en échec, et que ce n'est pas forcément quelque chose qui vient de notre incapacité. Il y a des organisations de travail qui sont violentes, qui distillent des injonctions paradoxales (faire vite et parfait, par exemple) et qui n'assument absolument pas cette violence, qui se déresponsabilisent. Tout est mis sur les épaules des individus, dont on leur dit qu'ils ne savent pas s'organiser, qu'ils ne sont pas motivés, impliqués, ou que leur comportement pose problème (sans bien évidemment décrire ce comportement, et les "faits" sont déformés, des broutilles sont montées en épingle, quand on n'accole pas de jolis mots comme "paranoïa" si on essaie de discuter sur le fond). Et ça peut aller très loin, jusqu'à la destruction pure et simple.
Je crois zwizwi que tu vis quelque chose comme ça. Je ne peux qu'approuver liocorno. Ne te fais pas violence en plus de la violence que tu vis dans la situation qui est la tienne. Arrête-toi tant qu'il est encore temps. Souffle, fais une pause aussi longue que nécessaire, et puis viendra le temps de la réflexion, de la reconstruction (quelque chose sans doute a été détruit, ou fortement attaqué, dans ce que sont tes valeurs). Il ne faut pas sous-estimer la violence et le danger de cette situation (telle que tu la décris, je m'inquiète pour toi).
Une pour toi, et une pour Ainaelin aussi.
Invité- Invité
Re: ''Depuis ma banquise'' : *Zwi'schen'ding
A nouveau, les mots me manquent...
Comme les autres, j'ai le sentiment que tu as vraiment besoin d'une pause. Une réelle pause. Car ce n'est pas comme si ton emploi actuel te stimulait, t'aidait à garder la tête hors de l'eau. Ce serait même presque le contraire, puisque tu culpabilises de ne plus y arriver et t'accables encore plus de reproches.
Et besoin d'aide aussi. Comment cela se passe-t-il avec ta psy? Si je me souviens bien, tu n'étais pas vraiment enthousiaste de tes séances...
Tu as plusieurs fois évoqué ton côté créatif. As-tu l'occasion de le laisser s'exprimer? Du dessin, du chant, de la danse, une activité manuelle,... Parfois, on peut "faire sortir" par la création ce que la raison, les mots et l'introspection de peuvent reconnaître et exprimer.
Avant que je n'aille écrire une autre maladresse....
Prends soin de toi surtout. Essaie du moins.
Re: ''Depuis ma banquise'' : *Zwi'schen'ding
Dans le fonctionnement qui est désormais le mien (mais il était déjà bien présent avant l'entrée dans le monde ''professionnel'', moins flagrant mais tout de même), ce qui découlerait ''en théorie'', suite à vos messages, Gallinago et liocorno, c'est encore une fois une fuite, un retrait. Une non-réponse à vos messages, ou alors un minimum, mais pas de véritable position affirmée.
Ce que je vais écrire en est une : mais j'espère qu'elle ne vous blessera pas (et je me dis, là, que c'est comme une application à l'échelle de la communication forumesque de l'adage pas de construction sans déconstruction, d'ailleurs...). Car je crois que non, je ne suis pas dans les cas que vous décrivez. En l'état actuel des choses, je suis comme dans une arène (du type antique), avec des portes certes, mais qui apparaissent comme sans issues. La véritable porte est d'accepter d'être dans l'arène. C'est tout à la fois une porte d'entrée et de sortie (vis-à-vis d'une partie des problèmes, j'entends).
J'ai du mal à m'expliquer, m'exprimer, la fatigue m'est tombée dessus - et c'est plutôt bon signe, qu'elle se manifeste, c'est une mini-réintégration de moi-même. Je veux dire, très étrangement, la fatigue est un état où je me sens plus forte, car vulnérable. Où un accueil est fait vis-à-vis de l'émotion, des aspects négatifs comme positifs. Mais je passe, car je n'arrive pas à bien expliciter cela -
Je crois qu'il faut que j'accepte cet état de vulnérabilité. Que je ne cherche plus à me protéger - par la fuite, par l'évitement, qu'il soit physique et / ou mental - Cela paraît dingue, mais j'ai l'impression d'avoir vraiment tout inversé. Etre dans la révolte par la passivité (''je ne veux pas m'impliquer'', ''je ne veux pas ressentir les choses'').
Alors vos messages, à tous deux, me sont très bénéfiques, dans le sens où il y a là une matière à contester. A contester de façon affirmative - et pas de façon passive, cf. le proverbe qui ne dit mot consent, comme cela a été ma manière de faire).
Mais j'en viens (même si j'ai plus l'impression de le frôler) à ce que vous dites concernant ''l'arrêt''.
Pour m'arrêter, il faudrait déjà que je sois en mouvement (pardon de la phrase un peu simpliste, j'ai un peu honte de ce que j'écris dans tout ce message d'ailleurs), qu'un certain type d'actions - liées au boulot donc - soient cause d'émotions (bien sûr là je pense à l'étymologie du terme liée au mouvement). C'est-à-dire que je pense encore une fois qu'il y a eu là comme un phénomène d'inversion : se freiner, se bloquer, s'arrêter alors même que le mouvement n'a pas été lancé.
Je sens bien que je ne suis pas claire... je rédige ce message très, très lentement. Mais en y restant dessus, pas comme d'autres fois où je mettais ma tête ailleurs, soit par la distraction sur d'autres pages web, soit par une micro-action. C'est à l'opposé également de la manière avec laquelle j'ai rédigé le précédent message en spoiler, où là la tempête sur le clavier s'est déversée. C'est une bonne chose je crois. Une étape très intermédiaire. Mais qui tente de reconstruire l'affirmation. Le ''je veux dire'' (déjà employé plus haut).
Bon, je suis très très insatisfaite de ce message, je contourne encore, je n'attaque pas vraiment le problème de façon frontale...
mais c'est une étape. Je crois que c'est important pour moi de renouer avec cette idée d'étape, de transition. Comme un manque à ce niveau-là, dans une pensée que j'ai construite, peut-être, de façon trop binaire. Je ne sais pas.
Cela fait peut-être pingouin têtu, tout ça... ou bien givré - ou les deux -.
En tout cas, vos messages font du bien (merci du tien également, Sneglia, je viens de le voir après avoir rédigé tout ce salmigondis qui précède). Il y a quelque chose qui s'est amorcé. Je ne sais pas comment l'expliquer, ça n'est pas encore remonté jusqu'au domaine du conscient, mais ça y est. Merci
Ce que je vais écrire en est une : mais j'espère qu'elle ne vous blessera pas (et je me dis, là, que c'est comme une application à l'échelle de la communication forumesque de l'adage pas de construction sans déconstruction, d'ailleurs...). Car je crois que non, je ne suis pas dans les cas que vous décrivez. En l'état actuel des choses, je suis comme dans une arène (du type antique), avec des portes certes, mais qui apparaissent comme sans issues. La véritable porte est d'accepter d'être dans l'arène. C'est tout à la fois une porte d'entrée et de sortie (vis-à-vis d'une partie des problèmes, j'entends).
J'ai du mal à m'expliquer, m'exprimer, la fatigue m'est tombée dessus - et c'est plutôt bon signe, qu'elle se manifeste, c'est une mini-réintégration de moi-même. Je veux dire, très étrangement, la fatigue est un état où je me sens plus forte, car vulnérable. Où un accueil est fait vis-à-vis de l'émotion, des aspects négatifs comme positifs. Mais je passe, car je n'arrive pas à bien expliciter cela -
Je crois qu'il faut que j'accepte cet état de vulnérabilité. Que je ne cherche plus à me protéger - par la fuite, par l'évitement, qu'il soit physique et / ou mental - Cela paraît dingue, mais j'ai l'impression d'avoir vraiment tout inversé. Etre dans la révolte par la passivité (''je ne veux pas m'impliquer'', ''je ne veux pas ressentir les choses'').
Alors vos messages, à tous deux, me sont très bénéfiques, dans le sens où il y a là une matière à contester. A contester de façon affirmative - et pas de façon passive, cf. le proverbe qui ne dit mot consent, comme cela a été ma manière de faire).
Mais j'en viens (même si j'ai plus l'impression de le frôler) à ce que vous dites concernant ''l'arrêt''.
Pour m'arrêter, il faudrait déjà que je sois en mouvement (pardon de la phrase un peu simpliste, j'ai un peu honte de ce que j'écris dans tout ce message d'ailleurs), qu'un certain type d'actions - liées au boulot donc - soient cause d'émotions (bien sûr là je pense à l'étymologie du terme liée au mouvement). C'est-à-dire que je pense encore une fois qu'il y a eu là comme un phénomène d'inversion : se freiner, se bloquer, s'arrêter alors même que le mouvement n'a pas été lancé.
Je sens bien que je ne suis pas claire... je rédige ce message très, très lentement. Mais en y restant dessus, pas comme d'autres fois où je mettais ma tête ailleurs, soit par la distraction sur d'autres pages web, soit par une micro-action. C'est à l'opposé également de la manière avec laquelle j'ai rédigé le précédent message en spoiler, où là la tempête sur le clavier s'est déversée. C'est une bonne chose je crois. Une étape très intermédiaire. Mais qui tente de reconstruire l'affirmation. Le ''je veux dire'' (déjà employé plus haut).
Bon, je suis très très insatisfaite de ce message, je contourne encore, je n'attaque pas vraiment le problème de façon frontale...
mais c'est une étape. Je crois que c'est important pour moi de renouer avec cette idée d'étape, de transition. Comme un manque à ce niveau-là, dans une pensée que j'ai construite, peut-être, de façon trop binaire. Je ne sais pas.
Cela fait peut-être pingouin têtu, tout ça... ou bien givré - ou les deux -.
En tout cas, vos messages font du bien (merci du tien également, Sneglia, je viens de le voir après avoir rédigé tout ce salmigondis qui précède). Il y a quelque chose qui s'est amorcé. Je ne sais pas comment l'expliquer, ça n'est pas encore remonté jusqu'au domaine du conscient, mais ça y est. Merci
Zwischending- Messages : 889
Date d'inscription : 27/05/2013
Localisation : île de France
Re: ''Depuis ma banquise'' : *Zwi'schen'ding
Je reprends juste pour répondre à ce que tu as écrit, Sneglia : tout d'abord, il n'y aucune maladresse dans ton message, au contraire, ce sont des bonnes questions : pour la psy que je vois (différente d'une autre psy que je voyais dans le centre pour étudiants, avec qui en effet j'avais l'impression que ça ne collait pas), eh bien, je ne sais pas trop... elle rebondit sur certaines choses que j'énonce, elle est à l'écoute, mais il y a parfois une impression de tourner en rond qui... n'aide pas, vu que cela renforce le symptôme.
concernant l'aspect créatif... c'est je crois un noeud faisant partie intégrale du problème. Vu que je l'ai toujours lié avec les mots et la dimension écrite.... J'ai fait plus jeune du piano... pas moyen véritablement de m'y remettre pour l'heure. Le chant oui, m'intéresserait. Mais, c'est bien bête, je n'ose pas...
En tout cas, c'est un fil - l'aspect de la créativité - que je n'ai encore jamais vraiment exploité dans mes entretiens avec la psy. Mais là aussi, je crois qu'il y a un tournant à amorcer. Je ne sais pas encore sous quelle forme...
Mais hop, je finis avec mes messages bizarres et empotés. Merci une nouvelle fois, en tout cas
concernant l'aspect créatif... c'est je crois un noeud faisant partie intégrale du problème. Vu que je l'ai toujours lié avec les mots et la dimension écrite.... J'ai fait plus jeune du piano... pas moyen véritablement de m'y remettre pour l'heure. Le chant oui, m'intéresserait. Mais, c'est bien bête, je n'ose pas...
En tout cas, c'est un fil - l'aspect de la créativité - que je n'ai encore jamais vraiment exploité dans mes entretiens avec la psy. Mais là aussi, je crois qu'il y a un tournant à amorcer. Je ne sais pas encore sous quelle forme...
Mais hop, je finis avec mes messages bizarres et empotés. Merci une nouvelle fois, en tout cas
Zwischending- Messages : 889
Date d'inscription : 27/05/2013
Localisation : île de France
Re: ''Depuis ma banquise'' : *Zwi'schen'ding
Juste des questions, rien de bizarre et encore moins ompoté, je trouve.zwizwi a écrit:mes messages bizarres et empotés.
Ainaelin- Messages : 4287
Date d'inscription : 07/04/2013
Re: ''Depuis ma banquise'' : *Zwi'schen'ding
Heureux de t'avoir été utile, zwizwi : susciter ta réaction pour me dire que je suis à côté de la plaque! (humour licornesque, remember?)
Tant qu'à faire, il y a un aspect que tu n'effleures même pas et que Gallinago Imperialis aborde : les situations, les organisations. Grande révélation : l'école n'est pas faite pour les élèves et les enseignants. C'est une immense machine bureaucratique dans laquelle les directives émanent d'en haut. Des changements ont lieu périodiquement, au gré des gouvernements ou des ministres, jamais selon les besoins de ceux qui y vivent tous les jours. Les programmes sont concoctés par un étroit cénacle proche du ministre. Au mieux, par d'anciens enseignants "détachés" de la réalité. Les élèves sont obligés de rester assis pendant 7-8 heures /jour à ingurgiter des matières pas toujours adaptées. Pour peu que l'enseignant ne soit pas un kapo, ils sont turbulents, c'est naturel. La fonction principale des enseignants n'est pas d'enseigner, c'est garde-chiourme. Et je rejoins Gallinago Imperialis, si tu n'y parviens pas, si ça te répugne, si ton corps même se révolte, il faut que tu culpabilises. T'es un mauvais prof.
Tant qu'à faire, il y a un aspect que tu n'effleures même pas et que Gallinago Imperialis aborde : les situations, les organisations. Grande révélation : l'école n'est pas faite pour les élèves et les enseignants. C'est une immense machine bureaucratique dans laquelle les directives émanent d'en haut. Des changements ont lieu périodiquement, au gré des gouvernements ou des ministres, jamais selon les besoins de ceux qui y vivent tous les jours. Les programmes sont concoctés par un étroit cénacle proche du ministre. Au mieux, par d'anciens enseignants "détachés" de la réalité. Les élèves sont obligés de rester assis pendant 7-8 heures /jour à ingurgiter des matières pas toujours adaptées. Pour peu que l'enseignant ne soit pas un kapo, ils sont turbulents, c'est naturel. La fonction principale des enseignants n'est pas d'enseigner, c'est garde-chiourme. Et je rejoins Gallinago Imperialis, si tu n'y parviens pas, si ça te répugne, si ton corps même se révolte, il faut que tu culpabilises. T'es un mauvais prof.
Invité- Invité
Re: ''Depuis ma banquise'' : *Zwi'schen'ding
Bonjour zwizwi
Je t'ai lue, ainsi que Liocorno, Gallin', Ainaelin et Sneglia.
Aucun conseil à te donner. Sorry.
Juste te dire : je suis là et je t'écoute, moi aussi.
Je t'embrasse fort, zoziau zoli.
A+
Je t'ai lue, ainsi que Liocorno, Gallin', Ainaelin et Sneglia.
Aucun conseil à te donner. Sorry.
Juste te dire : je suis là et je t'écoute, moi aussi.
Je t'embrasse fort, zoziau zoli.
A+
Invité- Invité
Re: ''Depuis ma banquise'' : *Zwi'schen'ding
zwizwi a écrit:Je crois que c'est important pour moi de renouer avec cette idée d'étape, de transition. Comme un manque à ce niveau-là, dans une pensée que j'ai construite, peut-être, de façon trop binaire. Je ne sais pas.
Plutôt que d'arrêt, il s'agit peut-être plus d'une question d'espace à trouver, où tu puisses réfléchir et créer des solutions qui te conviennent. Je crois beaucoup à cette notion d'espace. Quand on est trop collé aux situations, on ne peut pas réfléchir et comprendre vraiment ce qui nous arrive. Cet espace peut être temporel, géographique, mental, affectif... Je le conçois comme un espace de création, pas de fuite ou de rejet.
Invité- Invité
Re: ''Depuis ma banquise'' : *Zwi'schen'ding
zwizwi a écrit:En l'état actuel des choses, je suis comme dans une arène (du type antique), avec des portes certes, mais qui apparaissent comme sans issues. La véritable porte est d'accepter d'être dans l'arène. C'est tout à la fois une porte d'entrée et de sortie (vis-à-vis d'une partie des problèmes, j'entends).
=> https://www.zebrascrossing.net/t11127-de-la-vulnerabilite-en-milieu-pas-hostile-du-tout#518011
Free- Messages : 1257
Date d'inscription : 24/07/2012
Localisation : Tardis.XLII
Re: ''Depuis ma banquise'' : *Zwi'schen'ding
Gallinago, ça résonne de façon particulièrement juste, cette idée d'espace.
Je digresse - mais pas tant que ça - sur celle du temps... car c'est ce à quoi ça m'a fait très vite fait penser : le temps est comme aboli, je suis comme enfermée dans une ronde, une boucle temporelle sans rythme, sans vrais cadres (le cadran horaire tourne d'ailleurs à une vitesse folle... sauf quand je suis en classe évidemment, où là tout semble être englué, où bien sûr ça n'avance pas car je ne suis pas vraiment là, impliquée, présente).
(mince, j'arrivais bien mieux à l'énoncer il y a quelques heures - et ça me semble à la fois très loin et tout proche -, au téléphone avec ma mère. Je devrais m'enregistrer, ahah)
Mais voilà que j'ai perdu le fil - il y a eu de la vaisselle et un parcours du forum effectué entre temps -. Illustrant très bien cette impression de fuite du temps.
Je suis désolée, je ne réponds pas à vos messages, là...
mais un grand merci. Free, j'ai été lire. Je vais devoir relire, mais il y a des choses qui font écho. Reste à intégrer. Merci (et puis merci aussi de ton mp d'il y a un moment, auquel je n'avais pas répondu...)
Gallinago, une nouvelle fois, je trouve ton dernier message très juste. Pas d'autre mot. Merci.
Liocorno, je suis malheureusement assez d'accord avec ce que tu dépeins au niveau de l'EN. Après, il y a une brèche dans l'adverbe ''assez'' qui est laissé là pour l'espoir... espoir qu'il y a un pan qui y échappe, qui existe de manière autre que selon ce schéma-là.
Ainaelin,
NelseM ( )
vos présences me touchent.
Et un coucou aussi à Sneglia.
La suite au prochain parcours de la ligne tournant en rond...
Je digresse - mais pas tant que ça - sur celle du temps... car c'est ce à quoi ça m'a fait très vite fait penser : le temps est comme aboli, je suis comme enfermée dans une ronde, une boucle temporelle sans rythme, sans vrais cadres (le cadran horaire tourne d'ailleurs à une vitesse folle... sauf quand je suis en classe évidemment, où là tout semble être englué, où bien sûr ça n'avance pas car je ne suis pas vraiment là, impliquée, présente).
(mince, j'arrivais bien mieux à l'énoncer il y a quelques heures - et ça me semble à la fois très loin et tout proche -, au téléphone avec ma mère. Je devrais m'enregistrer, ahah)
Mais voilà que j'ai perdu le fil - il y a eu de la vaisselle et un parcours du forum effectué entre temps -. Illustrant très bien cette impression de fuite du temps.
Je suis désolée, je ne réponds pas à vos messages, là...
mais un grand merci. Free, j'ai été lire. Je vais devoir relire, mais il y a des choses qui font écho. Reste à intégrer. Merci (et puis merci aussi de ton mp d'il y a un moment, auquel je n'avais pas répondu...)
Gallinago, une nouvelle fois, je trouve ton dernier message très juste. Pas d'autre mot. Merci.
Liocorno, je suis malheureusement assez d'accord avec ce que tu dépeins au niveau de l'EN. Après, il y a une brèche dans l'adverbe ''assez'' qui est laissé là pour l'espoir... espoir qu'il y a un pan qui y échappe, qui existe de manière autre que selon ce schéma-là.
Ainaelin,
NelseM ( )
vos présences me touchent.
Et un coucou aussi à Sneglia.
La suite au prochain parcours de la ligne tournant en rond...
Zwischending- Messages : 889
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Re: ''Depuis ma banquise'' : *Zwi'schen'ding
Ma description, c'est pour donner un cadre général, une situation d'ensemble dans laquelle tu baignes. Je sais par expérience qu'on a trop tendance à ne se voir que seul dans un bocal, face à 20-25 élèves. Et donc, si "ça ne marche pas" à se considérer comme seul responsable et à culpabiliser. Quant aux petits trous d'espoir dans les mailles du filet, ça existe, j'en ai rencontré. J'ai moi-même vécu au moins deux expériences exaltantes.
Invité- Invité
Re: ''Depuis ma banquise'' : *Zwi'schen'ding
Un coucou aussi
C'est vrai que "pause" du type "arrêt de travail" n'est peut-être pas la solution.
Mais vu comment tu décris le flot des heures, des pauses temporelles dans ton quotidien pourraient peut-être te faire du bien, voire t'aider. Pas des pauses de temps englué telles que tu décris tes heures de cours. Plutôt des pauses où le temps ne s'engluerait ni ne tourbillonnerait.
As-tu déjà envisagé la méditation?
Je ne te parle pas de devenir maître zen ni de suivre un entraînement intensif de yoga. Simplement ce qu'on appelle la méditation en pleine conscience ( un court article explicatif , Wikipedia)
Certains méditent longuement, mais on peut commencer par quelques minutes tous les jours.
(Effets positifs avérés: clic1 , clic2 )
Je reconnais, je ne pratique pas. Et pourtant, intuitivement, je sens bien au fond de moi que je devrais, que c'est ce dont j'aurais besoin. Me poser/pauser. M'arrêter. Pour me sentir être là, hic et nunc, au moins quelques minutes.
Résolution 2014 ?
Pour finir en sourire, un court-métrage de Pixar que tu connais peut-être:
C'est vrai que "pause" du type "arrêt de travail" n'est peut-être pas la solution.
Mais vu comment tu décris le flot des heures, des pauses temporelles dans ton quotidien pourraient peut-être te faire du bien, voire t'aider. Pas des pauses de temps englué telles que tu décris tes heures de cours. Plutôt des pauses où le temps ne s'engluerait ni ne tourbillonnerait.
As-tu déjà envisagé la méditation?
Je ne te parle pas de devenir maître zen ni de suivre un entraînement intensif de yoga. Simplement ce qu'on appelle la méditation en pleine conscience ( un court article explicatif , Wikipedia)
Certains méditent longuement, mais on peut commencer par quelques minutes tous les jours.
(Effets positifs avérés: clic1 , clic2 )
Je reconnais, je ne pratique pas. Et pourtant, intuitivement, je sens bien au fond de moi que je devrais, que c'est ce dont j'aurais besoin. Me poser/pauser. M'arrêter. Pour me sentir être là, hic et nunc, au moins quelques minutes.
Résolution 2014 ?
Pour finir en sourire, un court-métrage de Pixar que tu connais peut-être:
Re: ''Depuis ma banquise'' : *Zwi'schen'ding
Coucou Sneglia
je réponds rapidement après avoir passé plus de 6h cet aprem à préparer... une heure de cours (mais ouf, ça compte pour deux vu que j'ai le même niveau de classe deux fois), et qu'il m'en reste deux à préparer pour demain - c'est la torture mais je sens que c'est une torture qui va être bénéfique à long terme... mais c'est la torture, enfin, le travail au sens étymologique quoi, rien de bien nouveau dans ce cas-là, précisément -
Alors oui, j'ai déjà pensé à la méditation... j'ai même un bouquin là-dessus, et suis déjà allée à une méditation en commun dans un temple bouddhiste à Paris (deux fois même, mais la première, dans un autre temple, était vraiment plus du blablatage que de la pratique). Ca demande tout en l'inoculant une discipline que j'essaye effectivement de réintroduire très laborieusement dans ma vie...(enfin, discipline... ce n'est pas du tout du tout le bon terme, mais je n'arrive pas à trouver celui qui colle)
Je n'ai fait que le feuilleter (c'est ma mère qui l'a) mais le livre de Mathieu Ricard sur l'art de la méditation - il me semble que c'est le titre - semble vraiment bien pour s'initier. Mais tu connais peut-être déjà...
En tout cas, je vois aussi ton message comme un signe positif, figure toi que la séance dont je parle en début de message qui m'a pris autant de temps de sueur et de larmes intérieures (quoique certaines étaient bien près du bord, mais on se contient en bibliothèque... - et ce n'est pas le texte en soi qui m'en a fait baver, c'est le fait d'être confrontée au travail, à cette pensée que je dois réapprendre à faire tourner) est sur un conte africain étiologique sur... l'escargot (plus précisément pourquoi l'escargot a ses yeux au bout de ses cornes rétractiles et sa maison sur le dos)
Merci en tout cas de ton message et de la vidéo, déjà vue oui mais l'intention elle reste unique (à vérifier mais Gallinago l'avait postée sur ce fil je crois )
des pensées à ceux qui prennent le temps de passer ici
Edit : je suis en plein dans l'ascenseur émotionnel en ce moment... vous avez eu droit à mon côté ''troisième étage'', mais ça redescend vite au rez-de-chaussée voire sous-sol... mais rha, j'arrête d'écrire des bêtises.
je réponds rapidement après avoir passé plus de 6h cet aprem à préparer... une heure de cours (mais ouf, ça compte pour deux vu que j'ai le même niveau de classe deux fois), et qu'il m'en reste deux à préparer pour demain - c'est la torture mais je sens que c'est une torture qui va être bénéfique à long terme... mais c'est la torture, enfin, le travail au sens étymologique quoi, rien de bien nouveau dans ce cas-là, précisément -
Alors oui, j'ai déjà pensé à la méditation... j'ai même un bouquin là-dessus, et suis déjà allée à une méditation en commun dans un temple bouddhiste à Paris (deux fois même, mais la première, dans un autre temple, était vraiment plus du blablatage que de la pratique). Ca demande tout en l'inoculant une discipline que j'essaye effectivement de réintroduire très laborieusement dans ma vie...(enfin, discipline... ce n'est pas du tout du tout le bon terme, mais je n'arrive pas à trouver celui qui colle)
Je n'ai fait que le feuilleter (c'est ma mère qui l'a) mais le livre de Mathieu Ricard sur l'art de la méditation - il me semble que c'est le titre - semble vraiment bien pour s'initier. Mais tu connais peut-être déjà...
En tout cas, je vois aussi ton message comme un signe positif, figure toi que la séance dont je parle en début de message qui m'a pris autant de temps de sueur et de larmes intérieures (quoique certaines étaient bien près du bord, mais on se contient en bibliothèque... - et ce n'est pas le texte en soi qui m'en a fait baver, c'est le fait d'être confrontée au travail, à cette pensée que je dois réapprendre à faire tourner) est sur un conte africain étiologique sur... l'escargot (plus précisément pourquoi l'escargot a ses yeux au bout de ses cornes rétractiles et sa maison sur le dos)
Merci en tout cas de ton message et de la vidéo, déjà vue oui mais l'intention elle reste unique (à vérifier mais Gallinago l'avait postée sur ce fil je crois )
des pensées à ceux qui prennent le temps de passer ici
Edit : je suis en plein dans l'ascenseur émotionnel en ce moment... vous avez eu droit à mon côté ''troisième étage'', mais ça redescend vite au rez-de-chaussée voire sous-sol... mais rha, j'arrête d'écrire des bêtises.
Zwischending- Messages : 889
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Re: ''Depuis ma banquise'' : *Zwi'schen'ding
-ce ne sont pas les amis qui se sont absentés... c'est moi-même qui m'absente du monde, des relations, de la capacité à communiquer... je repousse et je fuis les autres, et sans doute moi-même. RHo, que du blabla sentimental, mes excuses.... je retourne à mon poste d'observation où je lis et n'arrive à rien dire -
Zwischending- Messages : 889
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Re: ''Depuis ma banquise'' : *Zwi'schen'ding
Tes amis, si je puis me targuer d'en être, ne se sont pas absentés, mais ont attendu tous les jours que tu te manifestes. Ont remarqué que tu avais posté ailleurs. Et que tu jouais au yo-yo avec tes émotions! Liocorno, presente!
Invité- Invité
Re: ''Depuis ma banquise'' : *Zwi'schen'ding
Coucou zwizwi
j'ai pensé à toi en visionnant le dernier lien !
http://www.onpassealacte.fr/initiatives.php
http://www.onpassealacte.fr/initiative.une-pedagogie-alternative-dans-une-ecole-traditionnelle.86763843648.html
http://www.onpassealacte.fr/initiative.ameliorer-l-ecole-par-une-pedagogie-cooperative.86214489152.html
j'ai pensé à toi en visionnant le dernier lien !
http://www.onpassealacte.fr/initiatives.php
http://www.onpassealacte.fr/initiative.une-pedagogie-alternative-dans-une-ecole-traditionnelle.86763843648.html
http://www.onpassealacte.fr/initiative.ameliorer-l-ecole-par-une-pedagogie-cooperative.86214489152.html
Re: ''Depuis ma banquise'' : *Zwi'schen'ding
@LittleLicorne:
et surtout, forum actif signale quand de nouveaux posts arrivent sur un sujet suivi^^ #KillOverZealousEmotions666
@Zwizwi: le post auquel je faisais réf. contient en effet quelques pistes à extrapoler, et la fin sur les arènes est top:
il s'agit de changer ton angle d'approche d'une situation :
au lieu de réagir aux stimulis comme un gladiateur passif, devant subir ce qu'on lui balance dans l'arène,
il s'agit bien de prendre le taureau par les cornes en se comportant en conquérant :
il y a des passionnants défis à préparer un cours, et pas mal de gens que cela intéresserait ici, que tu en dises plus !
(Ardel vient d'ouvrir un topic sur le côté positif de l'école, dans le salon "Galerie du Bonheur"... : be a tiger-pingouin !)
https://www.zebrascrossing.net/t14613-l-ecole-ses-merveilleux-cotes
En dehors d'éventuels troubles de l'attention, il y a peut être une difficulté à se lancer complètement dans une tâche, parce que:
quelque chose, en ton fort intérieur de retient. Cela peut être une pelote/nébuleuse de problématiques non dépassées par toi:
en préparant les cours, la sourde impression d'être "another brick in the wall" pouvant faire partie de cette nébuleuse...
You can slay these dragons, cuz' you are - you are : Super Pingouin !^^
et surtout, forum actif signale quand de nouveaux posts arrivent sur un sujet suivi^^ #KillOverZealousEmotions666
@Zwizwi: le post auquel je faisais réf. contient en effet quelques pistes à extrapoler, et la fin sur les arènes est top:
il s'agit de changer ton angle d'approche d'une situation :
au lieu de réagir aux stimulis comme un gladiateur passif, devant subir ce qu'on lui balance dans l'arène,
il s'agit bien de prendre le taureau par les cornes en se comportant en conquérant :
il y a des passionnants défis à préparer un cours, et pas mal de gens que cela intéresserait ici, que tu en dises plus !
(Ardel vient d'ouvrir un topic sur le côté positif de l'école, dans le salon "Galerie du Bonheur"... : be a tiger-pingouin !)
https://www.zebrascrossing.net/t14613-l-ecole-ses-merveilleux-cotes
En dehors d'éventuels troubles de l'attention, il y a peut être une difficulté à se lancer complètement dans une tâche, parce que:
quelque chose, en ton fort intérieur de retient. Cela peut être une pelote/nébuleuse de problématiques non dépassées par toi:
en préparant les cours, la sourde impression d'être "another brick in the wall" pouvant faire partie de cette nébuleuse...
You can slay these dragons, cuz' you are - you are : Super Pingouin !^^
- Spoiler:
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- We're a clic away:
Free- Messages : 1257
Date d'inscription : 24/07/2012
Localisation : Tardis.XLII
Re: ''Depuis ma banquise'' : *Zwi'schen'ding
@BigFree, thank you for me and especially for Littlezwizwi, 'course.
Invité- Invité
Re: ''Depuis ma banquise'' : *Zwi'schen'ding
Zwizwinette, le silence et l'observation ont leurs vertus. On entend et on voit avec plus d'acuité. Et il y a des moments où le travail intérieur mobilise toute l'énergie, même si tu penses être bloquée, en fait, ça bouge. Ne pas forcer, jamais, laisser reposer et se faire ce qui doit se faire, et si ça t'échappe, tant mieux, laisse-faire. Tu observes ce qui se passe, et tu notes des détails et coïncidences, comme si tu étais en connexion avec une autre dimension, moins prosaïque. A un moment donné, ça devient troublant de synchronicité. Et puis comme ça heurte, accroche, et fait mal aussi, se réserver des espaces de repos, loin du monde bruyant et survolté.
Voilà, et un bisou.
Voilà, et un bisou.
Invité- Invité
Re: ''Depuis ma banquise'' : *Zwi'schen'ding
Free, le petit bonhomme, sans casque ni armure, qui se détache des lignes, ahhh ! Je garde dans ma galerie mentale - quand à rugir et être le tiger penguin, ah... soupir... remarque que trop glisser c'est vrai que ça use, faudrait un peu plus de crampons pour accrocher à la neige dans l'arène. -
Mag, ''on passe à l'acte'' : site enrichissant et titre on ne peut plus adéquat à la situation ! merci d'avoir pensé à le déposer ici.
liocorno, non ti preoccupare eh :)mais merci de l'attention !
Gallinago, tes mots sont un vrai baume. Merci, merci beaucoup.
bon, les mots sont à sec dans le réservoir... encore, toujours... alors, juste,
Mag, ''on passe à l'acte'' : site enrichissant et titre on ne peut plus adéquat à la situation ! merci d'avoir pensé à le déposer ici.
liocorno, non ti preoccupare eh :)mais merci de l'attention !
Gallinago, tes mots sont un vrai baume. Merci, merci beaucoup.
bon, les mots sont à sec dans le réservoir... encore, toujours... alors, juste,
Zwischending- Messages : 889
Date d'inscription : 27/05/2013
Localisation : île de France
Re: ''Depuis ma banquise'' : *Zwi'schen'ding
Parce que tu m'as dit aimer ce que fait Ileana,
une autre de ses belles histoires pour toi:
une autre de ses belles histoires pour toi:
Re: ''Depuis ma banquise'' : *Zwi'schen'ding
Comme ils sont beaux ces dessins !!!
Tant mieux zwizwi si ces liens t'inspirent !
J'espère ne pas déparer ton fil en postant cette image qui m'a fait rire en rapport avec une de mes expériences d'enseignement passé ! si c'est le cas je l'enlève heing?
Tant mieux zwizwi si ces liens t'inspirent !
J'espère ne pas déparer ton fil en postant cette image qui m'a fait rire en rapport avec une de mes expériences d'enseignement passé ! si c'est le cas je l'enlève heing?
Re: ''Depuis ma banquise'' : *Zwi'schen'ding
Sneglia a écrit:As-tu déjà envisagé la méditation?
Je ne te parle pas de devenir maître zen ni de suivre un entraînement intensif de yoga. Simplement ce qu'on appelle la méditation en pleine conscience ( un court article explicatif , Wikipedia)
Certains méditent longuement, mais on peut commencer par quelques minutes tous les jours.
(Effets positifs avérés: clic1 , clic2 )
Je reconnais, je ne pratique pas. Et pourtant, intuitivement, je sens bien au fond de moi que je devrais, que c'est ce dont j'aurais besoin. Me poser/pauser. M'arrêter. Pour me sentir être là, hic et nunc, au moins quelques minutes.
Résolution 2014 ?
En parlant de ça...
Sans même aller jusqu'à une pratique de méditation formelle, ou de pleine conscience dans la vie quotidienne, il y a un exercice de respiration très simple pour diminuer le taux de cortisol (l'hormone du stress) et même, selon les cas, augmenter sensiblement la sensation de bien-être :
C'est ce qu'on appelle la cohérence cardiaque. Il s'agit d'inspirer pendant 5 secondes, expirer pendant 5 secondes, tout cela de manière contrôlée et douce à la fois, pendant 5 minutes (et il est mieux d'avoir une respiration abdominale). Si l'on a envie de sourire, on peut aussi bien sûr !
Voilà, c'est aussi simple que ça, du moins pour la base. Les effets sont avérés : le neuropsychiatre David Servan Schreiber en parle d'ailleurs dans le premier chapitre de son livre "Guérir", en répertoriant les études à ce sujet. Il y a aussi un livre de David O' Hare qui parle plus en détail de cette méthode, des mécanismes en jeu et des bénéfices associés (lien).
Pour l'anecdote, quelqu'un qui m'a parlé de tout ça il y a quelques semaines avait dans son sac un petit capteur qu'on met sur le lobe de l'oreille, relié à une application iPad, et j'ai vu effectivement mon rythme cardiaque, au bout de quelques respirations, "rentrer en cohérence", c'est-à-dire décrire des courbes régulières et non plus erratiques. (il faut savoir que ce qu'on appelle le pouls est une moyenne : en réalité, notre coeur ne cesse de changer de rythme - simplement, il le fait de manière plus ou moins harmonieuse)
Et c'était à Châtelet, avec pas mal de monde autour ! Visiblement, l'effet est tout simplement mécanique, basé sur le rythme de notre respiration. (étrangement, respirer un peu plus vite ou un peu plus lentement n'a pas les mêmes effets bénéfiques)
---
Je joins encore une petite vidéo qui rend le tout plus facile :
Et je pense qu'une musique apaisante est la bienvenue aussi.
---
Bonne relaxation à tout le monde
tagore- Messages : 205
Date d'inscription : 04/08/2012
Age : 39
Localisation : Paris
Re: ''Depuis ma banquise'' : *Zwi'schen'ding
Merci - avec beaucoup de ''retard'' - à vous tous !
Je sens que je vais mettre la ''cohérence cardiaque'' (ah dis donc ça porte drôlement bien son nom ) à profit dès maintenant - car après deux cafés serrés pour une non-habituée et surtout plus de 36h à ne pas dormir (je suis en plein recalage de retard de phase de sommeil, en plus d'autres... recalages, qui sont tout nouveaux pour mes états mentaux, même si c'est un schéma grossier de la situation - situation que je ne maîtrise pas et qui à la fois concorde avec une reprise en main de moi-même, de ma confiance, bref, les rouages qui concourraient à des blocages s'inversent même si, eh bien, tout est à faire... -), c'est la chose la plus cohérente à faire
- un des déclics récents est passé par la respiration justement... amenant à une méditation de type ''auto-analyse'' qui a remis des choses dans le bon sens... difficile pour le moment d'en parler, mais je crois vraiment avoir passé un cap, là... et avant tous les autres golfes qui se pointent à l'horizon... : hop, je file au lit pratiquer cela -
Merci beaucoup tagore :)ainsi que Sneglia, Mag, Gallinago, NelseM, Ainaelin, tous, tous ! (pardon pour ceux que j'oublie)
(et en parlant de musique apaisante : j'ai écouté non pas non-stop mais très fréquemment, ''aujourd'hui'', radio classique, et ai passé de longues heures d'écoute de musique classique sur youtube notamment. Clairement, ça a participé / participe au ''mouvement'')
Edit : avant que je n'oublie, vu que la pensée a fait un petit saut il y a quelques secondes et qu'elle veut se rattraper au niveau de l'expression, tant elle a été mise en cage pendant ces derniers mois sans véritablement sortir (un peu comme le lion qui n'a droit de sortir de sa cage que pour sillonner les mêmes alentours du cirque, même quand ce dernier change d'emplacement, sans pouvoir à la place courir dans de plus vastes étendues et espaces - l'expression ''tourner comme un lion en cage'' étant particulièrement valable dans mon cas mais je passe), je voulais dire et noter à quel point la lecture hier (dans la nuit ou plutôt pré-aube du mardi 25 février) de ce fil, ''l'inhibition sentimentale''avec notamment les posts de lynka, miwako et surtout de Noumi (j'espère ne pas contrevenir à quoi que ce soit en citant les pseudos ainsi, sinon, j'éditerai) m'a aidée. Enfin, je ne sais pas bien si c'est le terme exact. Mais, cela m'a fait un grand bien. S'y reconnaître (jusqu'au ''je crois que je deviens schizo'') m'a libérée. Je ne sais plus du tout comment je suis arrivée jusqu'à ce fil. Un fil en aiguille en synchronicité, peut-être.
Voilà, pour le coup, j'y vais vraiment. Hop.
Edit 2 : pardon pour tous les points de suspension, les doubles voire triple parenthèses avec leurs cousins tirets si jamais cela gêne quelque peu la lecture... mais là, j'ai juste envie de dire et écrire que j'assume (bon, encore du travail certes, sinon il n'y aurait pas cette phrase inaugurale) ces tics d'écriture - et de pensée.
Après ceux qui assument leurs rayures, ceux qui assument leurs parenthèsomanies et autres
suspensionnites ! (l'idée m'est venue en voyant comment se présentait mon edit n°1, alors même que je n'avais pas prévu de faire apparaître à l'écran une double-parenthèse. )
Je sens que je vais mettre la ''cohérence cardiaque'' (ah dis donc ça porte drôlement bien son nom ) à profit dès maintenant - car après deux cafés serrés pour une non-habituée et surtout plus de 36h à ne pas dormir (je suis en plein recalage de retard de phase de sommeil, en plus d'autres... recalages, qui sont tout nouveaux pour mes états mentaux, même si c'est un schéma grossier de la situation - situation que je ne maîtrise pas et qui à la fois concorde avec une reprise en main de moi-même, de ma confiance, bref, les rouages qui concourraient à des blocages s'inversent même si, eh bien, tout est à faire... -), c'est la chose la plus cohérente à faire
- un des déclics récents est passé par la respiration justement... amenant à une méditation de type ''auto-analyse'' qui a remis des choses dans le bon sens... difficile pour le moment d'en parler, mais je crois vraiment avoir passé un cap, là... et avant tous les autres golfes qui se pointent à l'horizon... : hop, je file au lit pratiquer cela -
Merci beaucoup tagore :)ainsi que Sneglia, Mag, Gallinago, NelseM, Ainaelin, tous, tous ! (pardon pour ceux que j'oublie)
(et en parlant de musique apaisante : j'ai écouté non pas non-stop mais très fréquemment, ''aujourd'hui'', radio classique, et ai passé de longues heures d'écoute de musique classique sur youtube notamment. Clairement, ça a participé / participe au ''mouvement'')
Edit : avant que je n'oublie, vu que la pensée a fait un petit saut il y a quelques secondes et qu'elle veut se rattraper au niveau de l'expression, tant elle a été mise en cage pendant ces derniers mois sans véritablement sortir (un peu comme le lion qui n'a droit de sortir de sa cage que pour sillonner les mêmes alentours du cirque, même quand ce dernier change d'emplacement, sans pouvoir à la place courir dans de plus vastes étendues et espaces - l'expression ''tourner comme un lion en cage'' étant particulièrement valable dans mon cas mais je passe), je voulais dire et noter à quel point la lecture hier (dans la nuit ou plutôt pré-aube du mardi 25 février) de ce fil, ''l'inhibition sentimentale''avec notamment les posts de lynka, miwako et surtout de Noumi (j'espère ne pas contrevenir à quoi que ce soit en citant les pseudos ainsi, sinon, j'éditerai) m'a aidée. Enfin, je ne sais pas bien si c'est le terme exact. Mais, cela m'a fait un grand bien. S'y reconnaître (jusqu'au ''je crois que je deviens schizo'') m'a libérée. Je ne sais plus du tout comment je suis arrivée jusqu'à ce fil. Un fil en aiguille en synchronicité, peut-être.
Voilà, pour le coup, j'y vais vraiment. Hop.
Edit 2 : pardon pour tous les points de suspension, les doubles voire triple parenthèses avec leurs cousins tirets si jamais cela gêne quelque peu la lecture... mais là, j'ai juste envie de dire et écrire que j'assume (bon, encore du travail certes, sinon il n'y aurait pas cette phrase inaugurale) ces tics d'écriture - et de pensée.
Après ceux qui assument leurs rayures, ceux qui assument leurs parenthèsomanies et autres
suspensionnites ! (l'idée m'est venue en voyant comment se présentait mon edit n°1, alors même que je n'avais pas prévu de faire apparaître à l'écran une double-parenthèse. )
Dernière édition par zwizwi le Mer 26 Fév 2014 - 1:21, édité 5 fois (Raison : ajout important (en tout cas par la taille du paragraphe) - autres edits étant des reprécisions, sans oublier l'oubli d'une fermeture de parenthèse ! -)
Zwischending- Messages : 889
Date d'inscription : 27/05/2013
Localisation : île de France
Re: ''Depuis ma banquise'' : *Zwi'schen'ding
zwizwi a écrit:ce fil, ''l'inhibition sentimentale''
J'étais passé à côté aussi. Une première lecture en diagonale me fait dire que je suis clairement concerné également, je lirais ça un de ces quatre. Merci pour l'info.
Et content de savoir que tu as plus la pêche, Zwizwi.
Bonjour... et à bientôt !
Ainaelin- Messages : 4287
Date d'inscription : 07/04/2013
Re: ''Depuis ma banquise'' : *Zwi'schen'ding
Je voulais faire un jeu de mots débile avec le fruit de la pêche (aux canards ou pingouins), mais au final... je penche plutôt pour ça :
(je ne me rappelle plus du tout bien l'histoire, lue pourtant, et le film, vu une fois à la télévision, mais j'ai l'impression que c'est pour dire que la pêche est certes énorme mais qu'il y a encore des galeries et des trous... tout aussi énormes. - hum, mais elle ne se dégonfle pas sur la pointe d'un clocher ou de la statue de la Liberté, ou autre chose de ce type ? bref, je sais que l'envolée est là, mais l'appréhension l'est aussi. Enfin, ça fait partie à la fois du déclic et du travail : accepter d'avoir peur. Accepter qu'on aura peur. Qu'on aura des hauts et des bas, et parfois même des sacrées dégonflades. Mais comme je l'écrivais sur le topic ''humeurs'', la vie est passionnante, et cela a une consonance je trouve avec les néologismes que l'on pourrait faire autour de cette pêche)
J'espère que tu avances également de ton côté. Avec des écarts, des reculs, bien sûr (ça compte aussi, et même beaucoup, je crois). See you !
(je ne me rappelle plus du tout bien l'histoire, lue pourtant, et le film, vu une fois à la télévision, mais j'ai l'impression que c'est pour dire que la pêche est certes énorme mais qu'il y a encore des galeries et des trous... tout aussi énormes. - hum, mais elle ne se dégonfle pas sur la pointe d'un clocher ou de la statue de la Liberté, ou autre chose de ce type ? bref, je sais que l'envolée est là, mais l'appréhension l'est aussi. Enfin, ça fait partie à la fois du déclic et du travail : accepter d'avoir peur. Accepter qu'on aura peur. Qu'on aura des hauts et des bas, et parfois même des sacrées dégonflades. Mais comme je l'écrivais sur le topic ''humeurs'', la vie est passionnante, et cela a une consonance je trouve avec les néologismes que l'on pourrait faire autour de cette pêche)
J'espère que tu avances également de ton côté. Avec des écarts, des reculs, bien sûr (ça compte aussi, et même beaucoup, je crois). See you !
Dernière édition par zwizwi le Mer 26 Fév 2014 - 1:38, édité 1 fois (Raison : (raté pour ce qui perce, mais je laisse en l'état :) ))
Zwischending- Messages : 889
Date d'inscription : 27/05/2013
Localisation : île de France
Re: ''Depuis ma banquise'' : *Zwi'schen'ding
Zwizwi quel plaisir de te lire à nouveau, et en plein essor !
Sortir petit à petit de la cage (oui, tourner comme un lion en cage est parlant, très...), expérimenter la peur, savoir qu'elle est et sera là, mais/et
Te lire me parle de courage, d'élan.
(Et tt ce que je ne parviens pas exprimer. Mais tu sais un peu.)
Sortir petit à petit de la cage (oui, tourner comme un lion en cage est parlant, très...), expérimenter la peur, savoir qu'elle est et sera là, mais/et
Zoziau a écrit:comme je l'écrivais sur le topic ''humeurs'', la vie est passionnante, et cela a une consonance je trouve avec les néologismes que l'on pourrait faire autour de cette pêche
Te lire me parle de courage, d'élan.
(Et tt ce que je ne parviens pas exprimer. Mais tu sais un peu.)
- Spoiler:
Invité- Invité
Re: ''Depuis ma banquise'' : *Zwi'schen'ding
Après ce grand élan, il y a eu aujourd'hui une retombée - bon, encore ces problèmes de rythme, de sommeil, évidemment -. La bougie s'est éteinte, mais elle peut être rallumée. - merci pour cette image, et tes mots, orsetta -
Tout est une question de confiance et de lâcher-prise. Parce qu'à la base, il y a la peur. En grosses lettres majuscules, qui viennent jeter de l'ombre sur à peu près tout quand le phénomène se généralise. Et surtout et avant tout, la peur de soi. Humpf. Ce qui implique, pour contrer cette peur, de l'accepter. Re-humpf.
Car le lâcher-prise ne se commande pas... (j'écris des banalités, mais je suis en prise, ces derniers mois, de façon aiguë, avec la notion de paradoxe. Hm... bon, je n'arrive pas à en parler plus formellement et de façon construite, peut-être pour une prochaine fois où à nouveau les mots viendront d'eux-mêmes pour se transformer en actes d'écriture - comme ce fut le cas lors de mes précédents messages ; acte on ne peut plus ''banal'' mais qui pour ma part a été fortement entravé. Et où des résistances persistent).
Je ne sais pas encore comment je vais m'en sortir (bon, l'expression en elle-même est assez étrange. Quoique... oui, c'est cela, émotions et raison doivent sortir... et ne pas s'empêcher mutuellement de s'actualiser en paroles et en actes - ce que j'écris là me semble bien peu compréhensible et très poussif, notamment parce que j'écris cela en me ''forçant''). En même temps, c'est bien normal de ne pas savoir
J'ai vraiment l'impression d'avancer très, très, très lentement. Et d'être en pleine déconstruction / reconstruction, de manière incessante (avec notamment des pics d'expérience comme ceux de ces deux derniers jours où une compréhension s'impose de façon naturelle, où l'on arrive à faire la distinction entre le savoir et la connaissance - mais évidemment là, je ne peux arriver à l'expliquer de façon claire... -).
Le travail autour de la respiration, et dans le même temps, la méditation dite ''analytique'' (le terme a été prononcé hier lors d'une séance de méditation organisée par le temple bouddhiste, où la synchronicité là aussi fut pour le moins (d)étonnante) aident, indubitablement (je ne saurais trop expliquer encore une fois ce que j'entends derrière cette expression de méditation analytique. Cela prend diverses formes, mais les aspects ''dialogue profond avec soi-même'' et ''acceptation'' prévalent). Ce sont des moments où en amont et en aval, j'arrive à me faire confiance.
* * *
bon, bon... l'écriture de ce message fort imparfait qui ne traduit que quelques constats personnels pas bien compréhensibles (y compris pour moi-même) aura été à l'opposé des trois messages d'il y a deux jours - où là, c'était une fulgurance absolue, que je n'avais pas connue depuis, pfiou, je ne sais pas... peut-être jamais -. Mais pas grave.
Tout est une question de confiance et de lâcher-prise. Parce qu'à la base, il y a la peur. En grosses lettres majuscules, qui viennent jeter de l'ombre sur à peu près tout quand le phénomène se généralise. Et surtout et avant tout, la peur de soi. Humpf. Ce qui implique, pour contrer cette peur, de l'accepter. Re-humpf.
Car le lâcher-prise ne se commande pas... (j'écris des banalités, mais je suis en prise, ces derniers mois, de façon aiguë, avec la notion de paradoxe. Hm... bon, je n'arrive pas à en parler plus formellement et de façon construite, peut-être pour une prochaine fois où à nouveau les mots viendront d'eux-mêmes pour se transformer en actes d'écriture - comme ce fut le cas lors de mes précédents messages ; acte on ne peut plus ''banal'' mais qui pour ma part a été fortement entravé. Et où des résistances persistent).
Je ne sais pas encore comment je vais m'en sortir (bon, l'expression en elle-même est assez étrange. Quoique... oui, c'est cela, émotions et raison doivent sortir... et ne pas s'empêcher mutuellement de s'actualiser en paroles et en actes - ce que j'écris là me semble bien peu compréhensible et très poussif, notamment parce que j'écris cela en me ''forçant''). En même temps, c'est bien normal de ne pas savoir
J'ai vraiment l'impression d'avancer très, très, très lentement. Et d'être en pleine déconstruction / reconstruction, de manière incessante (avec notamment des pics d'expérience comme ceux de ces deux derniers jours où une compréhension s'impose de façon naturelle, où l'on arrive à faire la distinction entre le savoir et la connaissance - mais évidemment là, je ne peux arriver à l'expliquer de façon claire... -).
Le travail autour de la respiration, et dans le même temps, la méditation dite ''analytique'' (le terme a été prononcé hier lors d'une séance de méditation organisée par le temple bouddhiste, où la synchronicité là aussi fut pour le moins (d)étonnante) aident, indubitablement (je ne saurais trop expliquer encore une fois ce que j'entends derrière cette expression de méditation analytique. Cela prend diverses formes, mais les aspects ''dialogue profond avec soi-même'' et ''acceptation'' prévalent). Ce sont des moments où en amont et en aval, j'arrive à me faire confiance.
* * *
bon, bon... l'écriture de ce message fort imparfait qui ne traduit que quelques constats personnels pas bien compréhensibles (y compris pour moi-même) aura été à l'opposé des trois messages d'il y a deux jours - où là, c'était une fulgurance absolue, que je n'avais pas connue depuis, pfiou, je ne sais pas... peut-être jamais -. Mais pas grave.
Zwischending- Messages : 889
Date d'inscription : 27/05/2013
Localisation : île de France
Re: ''Depuis ma banquise'' : *Zwi'schen'ding
Hello, Zwizwi. On me murmure à l'oreille que quand le cerveau bouillonne, il faut faire de l'exercice, jusqu'à plusieurs heures par jour si possible, pour le calmer un peu et l'empêcher de partir en vrille, retrouver son calme et un peu de sérénité.
Ainaelin- Messages : 4287
Date d'inscription : 07/04/2013
Re: ''Depuis ma banquise'' : *Zwi'schen'ding
Message transmis au cerveau (qui aime se laisse flotter dans les eaux musicales en ce moment... demain matin, organisation faite pour aller nager)
et puis, pour ce que j'ai lu sur ton fil, concernant l'arrêt de travail... même chose ici - grand soupir -.
Take care (et il est chouette, ton avatar, si si)
et puis, pour ce que j'ai lu sur ton fil, concernant l'arrêt de travail... même chose ici - grand soupir -.
Take care (et il est chouette, ton avatar, si si)
Zwischending- Messages : 889
Date d'inscription : 27/05/2013
Localisation : île de France
Re: ''Depuis ma banquise'' : *Zwi'schen'ding
Alors, ce moment de natation ?
Toi aussi tu es en arrêt ?
Toi aussi tu es en arrêt ?
Ainaelin- Messages : 4287
Date d'inscription : 07/04/2013
Re: ''Depuis ma banquise'' : *Zwi'schen'ding
Bonsoir zwizwi,
Je suis très heureux si tu as pu faire ton miel, si j'ose dire, de certaines des choses que j'ai partagées ici... c'est même extrêmement gratifiant
Sur le fond de ce que tu dis, la petite "retombée" après quelques jours d'une vision plus claire, et d'une vie plus belle, il me semble que c'est complètement naturel. L'intelligence émotionnelle, c'est justement de ne pas se décourager dans ces moments de creux, mais de continuer à maintenir un espoir et des pensées positives bien vivantes (autant qu'il est possible bien sûr), de choisir également les influences qui vous continuer à nous nourrir, de l'intérieur, en attendant une nouvelle éclosion prochaine... Et petit à petit, ces moments vont pouvoir devenir plus durables, plus "ouverts" encore, plus naturels...
Beaucoup de bonnes choses, donc
à bientôt !
Je suis très heureux si tu as pu faire ton miel, si j'ose dire, de certaines des choses que j'ai partagées ici... c'est même extrêmement gratifiant
Sur le fond de ce que tu dis, la petite "retombée" après quelques jours d'une vision plus claire, et d'une vie plus belle, il me semble que c'est complètement naturel. L'intelligence émotionnelle, c'est justement de ne pas se décourager dans ces moments de creux, mais de continuer à maintenir un espoir et des pensées positives bien vivantes (autant qu'il est possible bien sûr), de choisir également les influences qui vous continuer à nous nourrir, de l'intérieur, en attendant une nouvelle éclosion prochaine... Et petit à petit, ces moments vont pouvoir devenir plus durables, plus "ouverts" encore, plus naturels...
Beaucoup de bonnes choses, donc
à bientôt !
tagore- Messages : 205
Date d'inscription : 04/08/2012
Age : 39
Localisation : Paris
Re: ''Depuis ma banquise'' : *Zwi'schen'ding
Je réponds toujours en retard, mes excuses... merci tagore, pour ton message, et tes partages (la méditation guidée je l'ai testée hier, et le fait d'imaginer ce lieu merveilleux, où l'on peut se ressourcer - zut, désolée si ce que j'écris là fait un peu ''message privé'' -, eh bien, après un petit temps de panique à essayer de le trouver, voilà que le fait de le visualiser me fait pleurer... il y a des rouages qui semblent un peu tordus par chez moi ). Mais quoi qu'il en soit, un grand merci. Sincèrement.
Et, sinon, voilà, j'ai honte... vraiment, vraiment honte. Encore que pouvoir le dire, c'est un pas en avant, car ce sentiment me fait esquiver les choses, et surtout le contact avec autrui. Notamment, et surtout, le contact suivi avec autrui - y compris sur un forum... - (en parlant de honte : certes, j'ai lu certains sujets dans le salon consacré à la ''honte toxique''. Cela fait un moment cela dit, je devrais relire. Il y a des points exposés qui ont fait un peu écho, mais c'est surtout ce qui est lié à la faible estime de soi, qui aboutit à une forme de phobie sociale... J'avais pensé un temps au trouble de la personnalité évitante, mais peu de choses collent. Notamment parce que ce n'est pas la peur que les autres me critiquent qui prévaut... mais bien les critiques que je m'adresse à moi-même. Et puis, je n'ai étrangement pas peur de parler à quelqu'un d'inconnu, je peux être loquace voire même bavarde, suivant les circonstances. Bref bref, j'aimerais bien développer mais j'ai la tête qui est un peu comme une compote en ce moment).
Je suis comme une nébuleuse de sentiments et d'émotions contradictoires - et quant au fait de faire la distinction entre 'sentiment' et 'émotion', je serais bien en peine de le faire... ce qui à tendance à me faire sentir bien bête, bien nulle - on va arrêter les dégâts, le message est passé
Bref, voilà, j'ai honte... d'une part parce que je ne suis au final pas allée à la piscine comme prévu samedi (me suis rendormie comme une souche, et n'ai pas été capable de me remotiver pour y aller l'après-midi - alors même que c'était prévu que j'y aille avec quelqu'un -). Honte parce que ce que je poste à l'instant ce sont des jérémiades ponctuées de ''bref'' pas très clairs... honte d'exposer une part de mon mal-être (je l'aime pas, ce mal-être... je le déteste, même. Et je crois que c'est ça qui pose problème. Ce mal-être je le ressens comme étant une partie de moi, et j'en arrive à me détester... Il faudrait ''juste'' que je l'accepte, l'intègre. Soupir...). Surtout face à des personnes qui je le sais sont très sensibles. Alors, à tout prendre, je préfère me taire. Quand bien même ça ne m'est pas bénéfique : un bâillon que l'on se pose, et que l'on mord, à s'en faire mal ; le cercle vicieux.
Honte aussi parce qu'en l'état, il faudrait que je me bouge véritablement afin d'aller chez le médecin pour qu'il renouvelle l'arrêt (qui allait jusqu'au 2 mars), et surtout, surtout, que je contacte par mail ou téléphone le collège (lors de notre dernière discussion avec la principale, datant de mi-janvier, elle m'avait dit de prendre ce qui pour elle serait le mieux me concernant, à savoir un long arrêt... il y a une remplaçante, à qui normalement mes coordonnées ont été transmises, mais je n'ai pas eu de nouvelles - quoique, avec ma phase de repli complet notamment face au téléphone d'il y a un mois, pas impossible qu'un appel soit passé entre les mailles -, et, je n'en ai pas prises....)
Bouh, tout cet étalage de négativité... je ne sais pas comment conclure, alors, juste, à bientôt. Et un sourire pâle mais un sourire tout de même, comme le soleil certains jours d'hiver, à Sneglia, NelseM, tagore, Ainaelin
Et, sinon, voilà, j'ai honte... vraiment, vraiment honte. Encore que pouvoir le dire, c'est un pas en avant, car ce sentiment me fait esquiver les choses, et surtout le contact avec autrui. Notamment, et surtout, le contact suivi avec autrui - y compris sur un forum... - (en parlant de honte : certes, j'ai lu certains sujets dans le salon consacré à la ''honte toxique''. Cela fait un moment cela dit, je devrais relire. Il y a des points exposés qui ont fait un peu écho, mais c'est surtout ce qui est lié à la faible estime de soi, qui aboutit à une forme de phobie sociale... J'avais pensé un temps au trouble de la personnalité évitante, mais peu de choses collent. Notamment parce que ce n'est pas la peur que les autres me critiquent qui prévaut... mais bien les critiques que je m'adresse à moi-même. Et puis, je n'ai étrangement pas peur de parler à quelqu'un d'inconnu, je peux être loquace voire même bavarde, suivant les circonstances. Bref bref, j'aimerais bien développer mais j'ai la tête qui est un peu comme une compote en ce moment).
Je suis comme une nébuleuse de sentiments et d'émotions contradictoires - et quant au fait de faire la distinction entre 'sentiment' et 'émotion', je serais bien en peine de le faire... ce qui à tendance à me faire sentir bien bête, bien nulle - on va arrêter les dégâts, le message est passé
Bref, voilà, j'ai honte... d'une part parce que je ne suis au final pas allée à la piscine comme prévu samedi (me suis rendormie comme une souche, et n'ai pas été capable de me remotiver pour y aller l'après-midi - alors même que c'était prévu que j'y aille avec quelqu'un -). Honte parce que ce que je poste à l'instant ce sont des jérémiades ponctuées de ''bref'' pas très clairs... honte d'exposer une part de mon mal-être (je l'aime pas, ce mal-être... je le déteste, même. Et je crois que c'est ça qui pose problème. Ce mal-être je le ressens comme étant une partie de moi, et j'en arrive à me détester... Il faudrait ''juste'' que je l'accepte, l'intègre. Soupir...). Surtout face à des personnes qui je le sais sont très sensibles. Alors, à tout prendre, je préfère me taire. Quand bien même ça ne m'est pas bénéfique : un bâillon que l'on se pose, et que l'on mord, à s'en faire mal ; le cercle vicieux.
Honte aussi parce qu'en l'état, il faudrait que je me bouge véritablement afin d'aller chez le médecin pour qu'il renouvelle l'arrêt (qui allait jusqu'au 2 mars), et surtout, surtout, que je contacte par mail ou téléphone le collège (lors de notre dernière discussion avec la principale, datant de mi-janvier, elle m'avait dit de prendre ce qui pour elle serait le mieux me concernant, à savoir un long arrêt... il y a une remplaçante, à qui normalement mes coordonnées ont été transmises, mais je n'ai pas eu de nouvelles - quoique, avec ma phase de repli complet notamment face au téléphone d'il y a un mois, pas impossible qu'un appel soit passé entre les mailles -, et, je n'en ai pas prises....)
Bouh, tout cet étalage de négativité... je ne sais pas comment conclure, alors, juste, à bientôt. Et un sourire pâle mais un sourire tout de même, comme le soleil certains jours d'hiver, à Sneglia, NelseM, tagore, Ainaelin
Zwischending- Messages : 889
Date d'inscription : 27/05/2013
Localisation : île de France
Re: ''Depuis ma banquise'' : *Zwi'schen'ding
Non, ne te tais pas, Zwizwi, s'il te plaît. Parler, même si personne n'écoute, ça aide à relâcher certaines choses, une pression. Et ici, il y a des personnes à l'écoute.
Pour le reste, je t'ai envoyé un mp.
Pour le reste, je t'ai envoyé un mp.
Ainaelin- Messages : 4287
Date d'inscription : 07/04/2013
Re: ''Depuis ma banquise'' : *Zwi'schen'ding
Ainaelin a écrit:Non, ne te tais pas, Zwizwi, s'il te plaît. Parler, même si personne n'écoute, ça aide à relâcher certaines choses, une pression. Et ici, il y a des personnes à l'écoute.
OUI.
(Ainaelinlin (ben quoi ?) va croire que je le copie-colle, mais voilà... pour le reste, MP, t'sais bien.)Pardon si tu trouve ça affligeant. J'effacerais, promis.
- Spoiler:
Invité- Invité
Re: ''Depuis ma banquise'' : *Zwi'schen'ding
Au contraire, laisse (affligeant ? ben, certes, le coup porté à cette hâche par cette boîte cranienne a dû être d'une violence affligeante - bon, ma blague l'est vraiment, par contre, elle repose un peu trop sur l'étymologie et l'imitation de l'humour british, blof blof)
Plus sérieusement... je ne sais pas quoi dire, hormis des mots qui semblent vains, comme ''merci d'être là''. Mais je le pense fort, fort.
(allez, va falloir partir chez le médecin... )
Plus sérieusement... je ne sais pas quoi dire, hormis des mots qui semblent vains, comme ''merci d'être là''. Mais je le pense fort, fort.
(
Zwischending- Messages : 889
Date d'inscription : 27/05/2013
Localisation : île de France
Re: ''Depuis ma banquise'' : *Zwi'schen'ding
Bonjour Zwizwi,
Je lisais ton message cette nuit, et j'hésitai à y répondre...
Et bien... je ne suis pas tout à fait sûr de mon fait, mais dans la phobie sociale, ce sont bien les critiques que l'on s'adresse à soi-même qui prévalent. Les gens qui m'entourent sont d'une incroyable gentillesse (je pense à mes amis qui ne m'ont jamais laissé tomber et qui se demandent bien pourquoi à chaque fois je tremble, je transpire, je psychote). Objectivement, je n'ai aucune raison de le faire. C'est l'oeil scrutateur et imaginaire dont parlait Le Navet dans le salon de la honte toxique (j'espère ne pas trahir sa pensée) : un oeil imaginaire qui nous suit partout et désapprouve aussi bien ce que nous faisons que ce que nous sommes.
Et au sujet de ce que tu disais ensuite : moi non plus les inconnus ne me dérangent pas trop. Au contraire : je suis à l'aise avec les gens indifférents et ignorant tout de mon malaise. Avec eux, on peut faire semblant. C'est au contraire avec ceux que j'aime que mon trouble apparaît : j'ai peur que mes angoisses soient visibles comme le nez au milieu de la figure, j'ai peur de ne pas être à la hauteur (de la soirée, de l'événement). Peur de ne pas savoir faire ce qu'on attend de moi.
Et c'est un fonctionnement de pensée qu'il faut apprendre à combattre. Un cercle vicieux, dont il faut sortir. Mon entourage attend juste de moi que je sois détendu, cool, que j'arrête de me poser des questions. Pour ceux qui ne vont pas trop mal, cette attitude va de soi. Pour les phobiques, c'est une autre paire de manches...
Je lisais ton message cette nuit, et j'hésitai à y répondre...
zwizwi a écrit: Notamment parce que ce n'est pas la peur que les autres me critiquent qui prévaut... mais bien les critiques que je m'adresse à moi-même.
Et bien... je ne suis pas tout à fait sûr de mon fait, mais dans la phobie sociale, ce sont bien les critiques que l'on s'adresse à soi-même qui prévalent. Les gens qui m'entourent sont d'une incroyable gentillesse (je pense à mes amis qui ne m'ont jamais laissé tomber et qui se demandent bien pourquoi à chaque fois je tremble, je transpire, je psychote). Objectivement, je n'ai aucune raison de le faire. C'est l'oeil scrutateur et imaginaire dont parlait Le Navet dans le salon de la honte toxique (j'espère ne pas trahir sa pensée) : un oeil imaginaire qui nous suit partout et désapprouve aussi bien ce que nous faisons que ce que nous sommes.
Et au sujet de ce que tu disais ensuite : moi non plus les inconnus ne me dérangent pas trop. Au contraire : je suis à l'aise avec les gens indifférents et ignorant tout de mon malaise. Avec eux, on peut faire semblant. C'est au contraire avec ceux que j'aime que mon trouble apparaît : j'ai peur que mes angoisses soient visibles comme le nez au milieu de la figure, j'ai peur de ne pas être à la hauteur (de la soirée, de l'événement). Peur de ne pas savoir faire ce qu'on attend de moi.
Et c'est un fonctionnement de pensée qu'il faut apprendre à combattre. Un cercle vicieux, dont il faut sortir. Mon entourage attend juste de moi que je sois détendu, cool, que j'arrête de me poser des questions. Pour ceux qui ne vont pas trop mal, cette attitude va de soi. Pour les phobiques, c'est une autre paire de manches...
Invité- Invité
Re: ''Depuis ma banquise'' : *Zwi'schen'ding
Bonjour ddistance, merci de ton passage et message
Je te rejoins complètement sur ces deux phrases, ''les gens qui m'entourent sont d'une incroyable gentillesse'' (je rajouterai pour ma part que même au sein du travail, j'ai pu le constater), et ''objectivement, je n'ai aucune raison de le faire''. Je crois que c'est là où le bât blesse : notre raisonnement et les sentiments que nous portons sur nous-mêmes tendent à se confondre, à se flouer l'un l'autre (dans l'un et l'autre cas, ce sont des manifestations de l'ego, qui en un sens est comme du vent manipulant des voiles et des rideaux. Comme inconsistant, mais capable de soulever des tempêtes).
J'ai lu il y a quelques heures, comme par hasard, le fil questionnant la gestion de l'angoisse. Bien sûr (chose assez fréquente sur zebra, remarquez, c'est souvent pour cela qu'on poste un premier message dans cette section présentations), certains comportements décrits (ahh, le fait de ne plus engager d'action, de s'éloigner de la tâche à accomplir car elle est source anxiogène... - je me rends compte que pour ma part, j'ai comme développé une phobie du travail. Du travail, en son ensemble, je veux dire. Ca inclut aussi le fait d'étudier, d'ailleurs. Et comme de par hasard, j'ai aussi eu des problèmes, cf. mon premier message sur ce fil, lors de mes études où la notion de travail était particulièrement prégnante, par le biais des concours. Mais passons, une phobie à la fois et cette parenthèse est bien trop longue maintenant, hop, fermeture), certains comportements anxieux qui y sont décrits font écho à ma propre expérience.
Mais je voulais surtout pointer du doigt - au départ pour moi-même, mais si cela peut être une lecture utile à d'autres... - un message, que je relirai à tête reposée quand ce sera le moment. Mais, j'y ai retrouvé certains germes de mes réflexions, sous une forme pleine et épanouie.
Pour finir (pardon du côté patchwork de mon message, mes dernières heures de sommeil remontent à un moment), j'aimerais revenir sur quelque chose qui m'a frappée dans ce que tu as écrit :
Je crois que cela s'approcherait de nos rapports à nous-mêmes.. le ''soi'' qui est agressif (et l'on peut être agressif dans l'inaction - je pourrais développer ce point, si besoin était, car c'est peut-être une formulation un peu trop abrupte) ne doit pas être combattu par de l'agressivité. Mais par l'acceptation.
- bon, j'ai trouvé sur wikipedia qui s'y connaît beaucoup plus que moi là-dedans, c'est peu dire, quelques principes apparemment clefs sur la concordance des énergies, et que j'ai effleurés à ma façon -
* *
(et mon médecin a également évoqué la phobie sociale... alors, ton message, ddistance, était on ne peut plus synchrone )
Je te rejoins complètement sur ces deux phrases, ''les gens qui m'entourent sont d'une incroyable gentillesse'' (je rajouterai pour ma part que même au sein du travail, j'ai pu le constater), et ''objectivement, je n'ai aucune raison de le faire''. Je crois que c'est là où le bât blesse : notre raisonnement et les sentiments que nous portons sur nous-mêmes tendent à se confondre, à se flouer l'un l'autre (dans l'un et l'autre cas, ce sont des manifestations de l'ego, qui en un sens est comme du vent manipulant des voiles et des rideaux. Comme inconsistant, mais capable de soulever des tempêtes).
J'ai lu il y a quelques heures, comme par hasard, le fil questionnant la gestion de l'angoisse. Bien sûr (chose assez fréquente sur zebra, remarquez, c'est souvent pour cela qu'on poste un premier message dans cette section présentations), certains comportements décrits (ahh, le fait de ne plus engager d'action, de s'éloigner de la tâche à accomplir car elle est source anxiogène... - je me rends compte que pour ma part, j'ai comme développé une phobie du travail. Du travail, en son ensemble, je veux dire. Ca inclut aussi le fait d'étudier, d'ailleurs. Et comme de par hasard, j'ai aussi eu des problèmes, cf. mon premier message sur ce fil, lors de mes études où la notion de travail était particulièrement prégnante, par le biais des concours. Mais passons, une phobie à la fois et cette parenthèse est bien trop longue maintenant, hop, fermeture), certains comportements anxieux qui y sont décrits font écho à ma propre expérience.
Mais je voulais surtout pointer du doigt - au départ pour moi-même, mais si cela peut être une lecture utile à d'autres... - un message, que je relirai à tête reposée quand ce sera le moment. Mais, j'y ai retrouvé certains germes de mes réflexions, sous une forme pleine et épanouie.
Pour finir (pardon du côté patchwork de mon message, mes dernières heures de sommeil remontent à un moment), j'aimerais revenir sur quelque chose qui m'a frappée dans ce que tu as écrit :
Je crois que l'ambivalence du terme ''combattre'' est très importante. Pour ma part, je l'ai trop souvent pris dans un seul sens, l'aspect ''épée hors du fourreau, prête à botter en touche''. Or, dans le combat, et j'espère ne pas faire d'erreur en disant cela, il y a le ''cum'', cet ''accompagnant'' latin. Quand bien même l'étymologie réfuterait cette interprétation peut-être fantaisiste, cela m'évoque une pratique telle que celle de l'aikido (très brièvement initiée une matinée pour ma part), où les deux personnes qui se font face ne sont pas adversaires, mais accompagnantes, l'une de l'autre, à tour de rôle. L'une exerce le mouvement dit fort (les termes que j'emploie sont ceux d'une béotienne, mes excuses par avance), qui va amener l'autre à chuter, mais cette chute est accompagnée, et maîtrisée.ddistance a écrit:Et c'est un fonctionnement de pensée qu'il faut apprendre à combattre. Un cercle vicieux, dont il faut sortir.
Je crois que cela s'approcherait de nos rapports à nous-mêmes.. le ''soi'' qui est agressif (et l'on peut être agressif dans l'inaction - je pourrais développer ce point, si besoin était, car c'est peut-être une formulation un peu trop abrupte) ne doit pas être combattu par de l'agressivité. Mais par l'acceptation.
- bon, j'ai trouvé sur wikipedia qui s'y connaît beaucoup plus que moi là-dedans, c'est peu dire, quelques principes apparemment clefs sur la concordance des énergies, et que j'ai effleurés à ma façon -
* *
(et mon médecin a également évoqué la phobie sociale... alors, ton message, ddistance, était on ne peut plus synchrone )
Zwischending- Messages : 889
Date d'inscription : 27/05/2013
Localisation : île de France
Re: ''Depuis ma banquise'' : *Zwi'schen'ding
J’aime beaucoup l’image du combat d’aïkido : l’important n’est pas la désignation d’un vainqueur et d’un perdant, mais la beauté de l’affrontement. On ne se bat pas « contre », on se bat « avec »…
Je trouve le message de Thierry vraiment pertinent : chaque porte que nous ouvrons semble en fermer mille autres. Chaque décision nous engage, chaque décision est susceptible d’entraîner des regrets. Mais à trop réfléchir ainsi, on fait du surplace.
Je ne rebondis pas sur les passages où tu parles de phobies : je serais capable de spammer ton fil de présentation ^^
Je rebondis seulement sur cette idée : celle du « soi » qui peut être très agressif dans l’inaction. Dans mon cas, je pourrais parler de timidité pathologique perçue très brutalement par mon entourage. A ses proches, il faut dire les choses, le plus difficile étant... de trouver les mots pour le faire ! Cela peut prendre du temps !
Je vois la timidité comme une façon de se protéger de ses propres sentiments : une manière de ne pas assumer ses failles, de ne pas dévoiler sa vulnérabilité. La question pouvant être retournée ainsi : « Oui, mais à qui ai-je vraiment envie de dévoiler ma vulnérabilité ? » Guérir de sa phobie passe (à mon avis) autant par une introspection que par une soif, enfin ravivée, de rencontres et de découvertes.
Je trouve le message de Thierry vraiment pertinent : chaque porte que nous ouvrons semble en fermer mille autres. Chaque décision nous engage, chaque décision est susceptible d’entraîner des regrets. Mais à trop réfléchir ainsi, on fait du surplace.
Je ne rebondis pas sur les passages où tu parles de phobies : je serais capable de spammer ton fil de présentation ^^
Je rebondis seulement sur cette idée : celle du « soi » qui peut être très agressif dans l’inaction. Dans mon cas, je pourrais parler de timidité pathologique perçue très brutalement par mon entourage. A ses proches, il faut dire les choses, le plus difficile étant... de trouver les mots pour le faire ! Cela peut prendre du temps !
Je vois la timidité comme une façon de se protéger de ses propres sentiments : une manière de ne pas assumer ses failles, de ne pas dévoiler sa vulnérabilité. La question pouvant être retournée ainsi : « Oui, mais à qui ai-je vraiment envie de dévoiler ma vulnérabilité ? » Guérir de sa phobie passe (à mon avis) autant par une introspection que par une soif, enfin ravivée, de rencontres et de découvertes.
Invité- Invité
Re: ''Depuis ma banquise'' : *Zwi'schen'ding
Hum, j'ai encore du mal à poster de manière spontanée un message sans faire de longues circonvolutions autour de mon clavier avec usage intensif de la touche ''backspace'', mais, donc :
A la place du mot ''assumer'', je mettrais plutôt le terme d'''accepter''. Accepter ses faiblesses, défauts ''Assumer'', cela a (du moins pour moi), une connotation trop, comment dire, ''cuirasse guerrière''... ? Et la cuirasse / carapace / pics de porc-épic n'empêche certes pas d'avancer, mais c'est encore en un sens de la violence, portée envers soi-même, au premier chef.
Cela étant, j'interprète peut-être à défaut l'expression que tu as employée avec une tournure négative ("ne pas assumer ses failles"), en contrant l'idée potentielle selon laquelle, pour que la situation devienne positive, il faudrait assumer.
Dans tous les cas, oui, je te rejoins tout à fait pour parler de la vulnérabilité (je trouve que c'est un beau mot d'ailleurs).
(bon, oui, certes, j'ai déjà dit ça au paragraphe précédent. ''Ce qui se conçoit clairement s'énonce multiplement''... non ? )
Je parle peut-être un peu à côté, car je crois intégrer aussi dans ce que j'écris là le parcours vis-à-vis de la/ma dépression ; mais au final, cela se rejoint, car dans cette dernière aussi, je crois que la peur de soi (la phobie sous ses divers avatars faisant partie de la grande famille de la Peur), la peur de se dévoiler (bon, là, on est plus dans le cadre de l'inhibition qui est je pense un des traits marquants de mon propre parcours), la peur de... x, est le nœud qui fait tenir le système en déséquilibre. A non pas couper mais à dénouer doucement, comme un long ruban froissé.
Edit : ça doit sonner un peu salmigondis répétitif, tout ça. Mes neurones un peu secoués s'en excusent. Hop il est bien temps
En effet ! Je crois n'avoir pas précisé par ailleurs que je comprends cette agressivité dans l'inaction - qui est bien sûr agressive envers les autres, les plus proches surtout - comme étant une des manifestations de l'agressivité que l'on porte à soi-même (j'aurais aimé exprimer cela de manière différente, car là, cela sonne comme un état de fait très terne, mais, l'on va s'en contenter. - Ah oui, certes, la grande question de l'insatisfaction... peut-être que l'on y reviendra. Avec un I majuscule, même, tant elle prend diverses formes, et rend tout cela assez flou...).ddistance a écrit:
Je ne rebondis pas sur les passages où tu parles de phobies : je serais capable de spammer ton fil de présentation ^^
Je rebondis seulement sur cette idée : celle du « soi » qui peut être très agressif dans l’inaction. Dans mon cas, je pourrais parler de timidité pathologique perçue très brutalement par mon entourage. A ses proches, il faut dire les choses, le plus difficile étant... de trouver les mots pour le faire ! Cela peut prendre du temps !
ddistance a écrit:
Je vois la timidité comme une façon de se protéger de ses propres sentiments : une manière de ne pas assumer ses failles, de ne pas dévoiler sa vulnérabilité. La question pouvant être retournée ainsi : « Oui, mais à qui ai-je vraiment envie de dévoiler ma vulnérabilité ? »
A la place du mot ''assumer'', je mettrais plutôt le terme d'''accepter''. Accepter ses faiblesses, défauts ''Assumer'', cela a (du moins pour moi), une connotation trop, comment dire, ''cuirasse guerrière''... ? Et la cuirasse / carapace / pics de porc-épic n'empêche certes pas d'avancer, mais c'est encore en un sens de la violence, portée envers soi-même, au premier chef.
Cela étant, j'interprète peut-être à défaut l'expression que tu as employée avec une tournure négative ("ne pas assumer ses failles"), en contrant l'idée potentielle selon laquelle, pour que la situation devienne positive, il faudrait assumer.
- Spoiler:
- (j'ai l'affreuse impression que ce n'est pas clair ce que j'écris là. Mais, c'est positif dans un certain sens, à chaque nouveau message rédigé ici, depuis ces dernières semaines, c'est comme si je réapprenais et apprenais tout court ce qui sous-tend les principes de l'expression écrite et, plus largement... comme si je réapprenais à penser.
Pardon, ddistance, si ces remaillages psycho/neuro/cognitivo/ciboulot me font lire et répondre de travers à ce que tu as écris. Mais merci de poster en tout cas, c'est très intéressant
Dans tous les cas, oui, je te rejoins tout à fait pour parler de la vulnérabilité (je trouve que c'est un beau mot d'ailleurs).
Je rajouterai qu'on peut là aussi mettre à la place de "l'autre'' (ce qu'on conçoit comme étant extérieur à soi, ce vers quoi l'on peut se tourner - le mouvement même de cette soif de rencontres et de découvertes que tu décris - ou se détourner, aller vers ou aller contre) ce ''soi''. Et inverser la tendance, donc. Ce qui est agression envers autrui et qui est aussi agression envers soi devient accueil de l'autre et de soi. Ou plutôt, non, dans le bon ordre : ce qui est agression envers soi et donc devient à terme agression envers autrui mue par l'accueil de ce soi, et donc, de l'autre.ddistance a écrit:
Guérir de sa phobie passe (à mon avis) autant par une introspection que par une soif, enfin ravivée, de rencontres et de découvertes.
(bon, oui, certes, j'ai déjà dit ça au paragraphe précédent. ''Ce qui se conçoit clairement s'énonce multiplement''... non ? )
Je parle peut-être un peu à côté, car je crois intégrer aussi dans ce que j'écris là le parcours vis-à-vis de la/ma dépression ; mais au final, cela se rejoint, car dans cette dernière aussi, je crois que la peur de soi (la phobie sous ses divers avatars faisant partie de la grande famille de la Peur), la peur de se dévoiler (bon, là, on est plus dans le cadre de l'inhibition qui est je pense un des traits marquants de mon propre parcours), la peur de... x, est le nœud qui fait tenir le système en déséquilibre. A non pas couper mais à dénouer doucement, comme un long ruban froissé.
Edit : ça doit sonner un peu salmigondis répétitif, tout ça. Mes neurones un peu secoués s'en excusent. Hop il est bien temps
Zwischending- Messages : 889
Date d'inscription : 27/05/2013
Localisation : île de France
Re: ''Depuis ma banquise'' : *Zwi'schen'ding
''Sois sage, ô ma Douleur, et tiens-toi plus tranquille.''
Je l'ai appliqué tant de fois, ce vers (alors même que je n'ai jamais été grande lectrice, ou plutôt grande amatrice des Fleurs du Mal. Préférence à d'autres univers poétiques, mais, bref). En intériorisant le comportement qu'il induit, de manière très forte. Depuis de longues années.
Un vers plus loin dans le poème énonce : "Ma douleur, donne-moi la main ; viens par ici''. Mais, c'est ''moi'' aussi qui tend la main... le poing fermé qu'il soit le signe de la contenance - ce ''tiens toi tranquille tellement intériorisé que l'on n'a même pas besoin de formuler consciemment cela - ou d'une attaque menaçante doit s'ouvrir, se détendre.
(encore une fois, impression d'énoncer des évidences... avec un style on ne peut plus flou et brouillé......)
- bien sûr que c'est une interprétation complètement à côté du poème lui-même car je ne fais qu'extraire deux vers hors de tout contexte, y compris du poème lui-même, et que ce n'est pas du tout une analyse littéraire. Juste... j'avais besoin de poser ces quelques mots. Parce que je l'expérimente, cette douleur. Et qu'une petite lueur de compréhension s'est faite à son sujet également. Sans pour autant que je puisse vraiment la partager, cette compréhension, car encore tellement fragile, parcellaire... tant de choses viennent et se dissolvent, tant d'états émotionnels, de pensées, qui changent aussi vite qu'un coup de vent parfois fort, parfois apaisé.
- impression de faire de l'introspection à coeur ouvert. Car oui, je suis en pleine opération de moi-même. Comme tant d'autres.
A ceux qui souffrent, à ceux qui se sentent bien, à tous (y compris à moi-même) des pensées aidantes, quelles qu'elles soient, suivant le contexte -
Je l'ai appliqué tant de fois, ce vers (alors même que je n'ai jamais été grande lectrice, ou plutôt grande amatrice des Fleurs du Mal. Préférence à d'autres univers poétiques, mais, bref). En intériorisant le comportement qu'il induit, de manière très forte. Depuis de longues années.
Un vers plus loin dans le poème énonce : "Ma douleur, donne-moi la main ; viens par ici''. Mais, c'est ''moi'' aussi qui tend la main... le poing fermé qu'il soit le signe de la contenance - ce ''tiens toi tranquille tellement intériorisé que l'on n'a même pas besoin de formuler consciemment cela - ou d'une attaque menaçante doit s'ouvrir, se détendre.
(encore une fois, impression d'énoncer des évidences... avec un style on ne peut plus flou et brouillé......)
- bien sûr que c'est une interprétation complètement à côté du poème lui-même car je ne fais qu'extraire deux vers hors de tout contexte, y compris du poème lui-même, et que ce n'est pas du tout une analyse littéraire. Juste... j'avais besoin de poser ces quelques mots. Parce que je l'expérimente, cette douleur. Et qu'une petite lueur de compréhension s'est faite à son sujet également. Sans pour autant que je puisse vraiment la partager, cette compréhension, car encore tellement fragile, parcellaire... tant de choses viennent et se dissolvent, tant d'états émotionnels, de pensées, qui changent aussi vite qu'un coup de vent parfois fort, parfois apaisé.
- impression de faire de l'introspection à coeur ouvert. Car oui, je suis en pleine opération de moi-même. Comme tant d'autres.
A ceux qui souffrent, à ceux qui se sentent bien, à tous (y compris à moi-même) des pensées aidantes, quelles qu'elles soient, suivant le contexte -
Zwischending- Messages : 889
Date d'inscription : 27/05/2013
Localisation : île de France
Re: ''Depuis ma banquise'' : *Zwi'schen'ding
On continue dans la réappropriation de mes intérêts poétiques - moi-même ai recommencé, par petites vagues, à écrire.
''Allons, que ces doigts se dénouent...''
''Allons, que ces doigts se dénouent...''
- Spoiler:
- Je chante pour passer le temps
Petit qu’il me reste de vivre
Comme on dessine sur le givre
Comme on se fait le cœur content
A lancer cailloux sur l’étang
Je chante pour passer le temps
J’ai vécu le jour des merveilles
Vous et moi souvenez-vous-en
Et j’ai franchi le mur des ans
Des miracles plein les oreilles
Notre univers n’est plus pareil
J’ai vécu le jour des merveilles
Allons que ces doigts se dénouent
Comme le front d’avec la gloire
Nos yeux furent premiers à voir
Les nuages plus bas que nous
Et l’alouette à nos genoux
Allons que ces doigts se dénouent
Nous avons fait des clairs de lune
Pour nos palais et nos statues
Qu’importe à présent qu’on nous tue
Les nuits tomberont une à une
La Chine s’est mise en Commune
Nous avons fait des clairs de lune
Et j’en dirais et j’en dirais
Tant fut cette vie aventure
Où l’homme a pris grandeur nature
Sa voix par-dessus les forêts
Les monts les mers et les secrets
Et j’en dirais et j’en dirais
Oui pour passer le temps je chante
Au violon s’use l’archet
La pierre au jeu des ricochets
Et que mon amour est touchante
Près de moi dans l’ombre penchante
Oui pour passer le temps je chante
Je passe le temps en chantant
Je chante pour passer le temps
Louis Aragon, Le roman inachevé, 1956
Zwischending- Messages : 889
Date d'inscription : 27/05/2013
Localisation : île de France
Re: ''Depuis ma banquise'' : *Zwi'schen'ding
J'avais écrit ça hier : - assise sur des marches au soleil : les contradictions sont partout -
(et vient rouler sous mes pieds, m'empêchant d'avancer)
réponse du ''moment'' (car j'ai l'impression que tout est tourbillon emportant les diverses productions de l'esprit, y compris la perception de l'ici, du maintenant...)
Pas, plus de manteau. Peau à découvert. Encore plus : comme une bulle de savon, où l'on voit la frontière entre l'intérieur et l'extérieur, mais où les reflets se croisent à leur intersection. Une grande sensation de vide, également, enclose dans ce ''plein'' qu'est la bulle.
...
(voilà, je ne sais plus poser les contours, dessiner des idées avec des termes et expressions, sur les lignes plus ou moins harmonieuses de la grammaire. Je n'ai jamais vraiment trop su, cela dit... et puis, pour ne pas changer, toujours, toujours, l'inachèvement - ..... -)
(il faut vraiment que j'admette que c'est un fonctionnement qui m'est naturel que d'écrire par images, de manière parfois décalée par rapport aux normes, disons, ''logiques''. Accepter, encore une fois...)
Un vieux paletot tout gris s’emmitoufle lui-même. Ses manches sont un peu trop courtes, cependant, alors les coutures craquent un peu. Des fils d'argent terne s'effilochent et, la boîte à couture est comme enveloppée d'une substance grasse qui empêche de s'en saisir, encore plus de l'ouvrir.
- est-ce ce parce que cela ne vaut pas la peine de recoudre un manteau qui en s'animant (se) craque ? et que faire sinon l'abandonner dans une boîte, un coffre, sans définitions, avec seulement un couvercle pour tout voiler, à défaut d'enterrer ?
- faut-il le laisser là, à la portée des oiseaux pour qu'ils le piquent et l'entraînent en minces fragments dans la couronne de leurs nids à construire ?
- pourrait-on le repriser par le biais d'une autre méthode que celle de la boîte à couture, fortement et toujours insaisissable ? mais, quelle méthode ?
L'esprit, sachant qu'il pourrait trouver lui-même la solution, se bouche, se met en boule.
(et vient rouler sous mes pieds, m'empêchant d'avancer)
réponse du ''moment'' (car j'ai l'impression que tout est tourbillon emportant les diverses productions de l'esprit, y compris la perception de l'ici, du maintenant...)
Pas, plus de manteau. Peau à découvert. Encore plus : comme une bulle de savon, où l'on voit la frontière entre l'intérieur et l'extérieur, mais où les reflets se croisent à leur intersection. Une grande sensation de vide, également, enclose dans ce ''plein'' qu'est la bulle.
...
(voilà, je ne sais plus poser les contours, dessiner des idées avec des termes et expressions, sur les lignes plus ou moins harmonieuses de la grammaire. Je n'ai jamais vraiment trop su, cela dit... et puis, pour ne pas changer, toujours, toujours, l'inachèvement - ..... -)
(il faut vraiment que j'admette que c'est un fonctionnement qui m'est naturel que d'écrire par images, de manière parfois décalée par rapport aux normes, disons, ''logiques''. Accepter, encore une fois...)
Zwischending- Messages : 889
Date d'inscription : 27/05/2013
Localisation : île de France
Re: ''Depuis ma banquise'' : *Zwi'schen'ding
Trouver le puits d'eau ressource...
(edit : au moment où j'ai posté, la petite prise de conscience marrante du jour : passage de la banquise au désert... tss, c'était tellement gros que je ne m'en étais pas rendue compte. )
Zwischending- Messages : 889
Date d'inscription : 27/05/2013
Localisation : île de France
Re: ''Depuis ma banquise'' : *Zwi'schen'ding
zwizwi a écrit:passage de la banquise au désert... tss, c'était tellement gros que je ne m'en étais pas rendue compte.
C'est vrai qu'ils se présentent comme exactement opposés mais ils sont également très similaires en de nombreux points je trouve, notamment par leurs températures extrêmes, leurs grandes étendues désertiques, qui font la vie dure à leurs rares occupants.
Tout ça pour dire que passer d'un extrême à l'autre ne change pas grand chose...C'est pas mal d'être tempéré finalement !
Enfin bref, je passais juste te faire un petit coucou...
FadeToBlack- Messages : 719
Date d'inscription : 08/06/2013
Age : 41
Localisation : Always somewhere...
Re: ''Depuis ma banquise'' : *Zwi'schen'ding
Je n'avais pas développé sur le côté ''les deux terrains sont extrêmes'', et l'idéal recherché mais pas encore atteint du climat tempéré (avec ces chamboulements climatiques - et intérieurs -, qui peut savoir quand cela arrivera ) mais tu l'as fait pour moi, merci doublement !
- ah, et, bon anniversaire en retard ! -
- ah, et, bon anniversaire en retard ! -
Zwischending- Messages : 889
Date d'inscription : 27/05/2013
Localisation : île de France
Re: ''Depuis ma banquise'' : *Zwi'schen'ding
- Allez, c'est ma tournée ! :
FadeToBlack- Messages : 719
Date d'inscription : 08/06/2013
Age : 41
Localisation : Always somewhere...
Re: ''Depuis ma banquise'' : *Zwi'schen'ding
Merci
J'ai eu l'impression de redevenir une enfant qui s'interroge le nez en l'air sur le cosmos et qui s'émerveille du fait que la connaissance est semblable aux minces stries blanches d'un code-barres, à savoir cernée par l'inconnu, en regardant ce documentaire (j'avais déjà amorcé le mouvement en regardant la première partie sur le temps hier, et en parcourant un ouvrage de Trinh Xuan Thuan - Le cosmos et le lotus -)
-lien du doc en question trouvé cité par deux fois sur le forum, je continue la boucle -
Et puis en voulant prolonger un peu le plaisir, j'ai écouté une émission de France Inter consacrée aux trous noirs (en deux parties). Dans les liens suggérés sur la page web, il y avait notamment une émission consacrée à Pierre Rhabi. Je clique notamment parce que j'ai quelques fois écouté l'émission (Partir avec...), souvenir agréable auquel participe la voix de l'animatrice.
http://www.franceinter.fr/emission-partir-avec-une-vie-une-voix-vers-la-sobriete-heureuse-avec-pierre-rabhi
Et, dès la première histoire qui est racontée, sur le mode humoristique (avec une voix qui enchante également, qui ne détonne pas du tout avec celle de l'animatrice - oui j'ai un rapport un peu spécial avec les voix -), et qui s'achève par un beau
''nous sommes dotés de la capacité d'admirer''... (je ne vais pas résumer, c'est à la quatrième minute ), ça résonne... un peu plus loin, le constat répété de ce bon vieux Socrate, ''Je sais que je ne sais pas'', résonne encore, car dans mes réflexions récentes, cela est ressorti très fortement.
Sans compter bien sûr les réflexions sur la différence entre la vie (aliénée par le mode sociétal) et la Vie, et ses corollaires (j'aimerais faire un résumé de ce qu'il dit, mais, je suis mauvaise en synthèse, surtout en ce moment...)
Et le fait que le langage ''rationnel'' ne puisse rendre compte de tout, et que le seul moyen parfois c'est de s'adonner à la poétique... Grand résonnement (on peut jouer sur le mot et le son, certes )
Je ne trouve pas d'autre terme, cela a résonné, de façon harmonieuse - ça rejoint le premier lien que je notais et qui m'a de fil en aiguille amenée à écouter Pierre Rhabi, cette notion grecque de ''cosmos'', c'est-à-dire de monde ordonné, cohérent -.
Je partage, mais je sais que toute chose ne résonne pas de la même manière pour chacun. C'était plutôt un témoignage.
Ca ne va pas résoudre ma quête de sens et de cohérence en deux temps trois mouvements, mais, au moins, je peux les poser, ces mots : ''sens'', ''cohérence''.
et... ''résonner'' au lieu de ''raisonner''... peut-être
J'ai eu l'impression de redevenir une enfant qui s'interroge le nez en l'air sur le cosmos et qui s'émerveille du fait que la connaissance est semblable aux minces stries blanches d'un code-barres, à savoir cernée par l'inconnu, en regardant ce documentaire (j'avais déjà amorcé le mouvement en regardant la première partie sur le temps hier, et en parcourant un ouvrage de Trinh Xuan Thuan - Le cosmos et le lotus -)
-lien du doc en question trouvé cité par deux fois sur le forum, je continue la boucle -
Et puis en voulant prolonger un peu le plaisir, j'ai écouté une émission de France Inter consacrée aux trous noirs (en deux parties). Dans les liens suggérés sur la page web, il y avait notamment une émission consacrée à Pierre Rhabi. Je clique notamment parce que j'ai quelques fois écouté l'émission (Partir avec...), souvenir agréable auquel participe la voix de l'animatrice.
http://www.franceinter.fr/emission-partir-avec-une-vie-une-voix-vers-la-sobriete-heureuse-avec-pierre-rabhi
Et, dès la première histoire qui est racontée, sur le mode humoristique (avec une voix qui enchante également, qui ne détonne pas du tout avec celle de l'animatrice - oui j'ai un rapport un peu spécial avec les voix -), et qui s'achève par un beau
''nous sommes dotés de la capacité d'admirer''... (je ne vais pas résumer, c'est à la quatrième minute ), ça résonne... un peu plus loin, le constat répété de ce bon vieux Socrate, ''Je sais que je ne sais pas'', résonne encore, car dans mes réflexions récentes, cela est ressorti très fortement.
Sans compter bien sûr les réflexions sur la différence entre la vie (aliénée par le mode sociétal) et la Vie, et ses corollaires (j'aimerais faire un résumé de ce qu'il dit, mais, je suis mauvaise en synthèse, surtout en ce moment...)
Et le fait que le langage ''rationnel'' ne puisse rendre compte de tout, et que le seul moyen parfois c'est de s'adonner à la poétique... Grand résonnement (on peut jouer sur le mot et le son, certes )
Je ne trouve pas d'autre terme, cela a résonné, de façon harmonieuse - ça rejoint le premier lien que je notais et qui m'a de fil en aiguille amenée à écouter Pierre Rhabi, cette notion grecque de ''cosmos'', c'est-à-dire de monde ordonné, cohérent -.
Je partage, mais je sais que toute chose ne résonne pas de la même manière pour chacun. C'était plutôt un témoignage.
Ca ne va pas résoudre ma quête de sens et de cohérence en deux temps trois mouvements, mais, au moins, je peux les poser, ces mots : ''sens'', ''cohérence''.
et... ''résonner'' au lieu de ''raisonner''... peut-être
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