Et maintenant...

Bonjour à tous,

Je vous cotoie en douce depuis pas mal de temps, et là, je saute le pas.
Pourquoi maintenant? Vous allez comprendre.

Je suis une zébrette de 35 ans.
Je me suis mise en couple avec l'homme de ma vie, un ultra-zèbre, à 17 ans et j'ai passé 18 ans avec.
Mais voilà, en Février, infarctus, rien à faire, fini : le géant, dans son corps et dans sa tête, est tombé.
Moi..., pas le droit de tomber, le zébrillon (déjà un peu plus que potentiel) de pas encore trois ans à besoin de sa maman.

Tous les deux travailleurs sociaux, avec une tendance partagée à l'oursisation (rentrez pas dans notre caverne sinon on vous bouffe), ayant beaucoup déménagé et coupé les ponts au fur et à mesure et s'étant installés récemment dans le finfond de la Normandie pour reprendre une exploitation agricole, nous étions tous les trois, zèbrours, seuls au monde.
Je suis donc seule avec mon zébrillon à 350km de ma famille, belle famille et amis, vive le téléphone, et sans travail (l'agriculture en mère célibataire ça va pas le faire), mais avec diplôme.

Et maintenant...

Je ne vais pas dire que ces 18 années n'ont été que pur bonheur, surtout quand son histoire familiale lui a pété à la gueule en devenant père, mais je ne regrette rien. Toujours intense, pour le meilleur et pour le pire, même si on n'avait jamais signé ce papier là.
On a refait le monde des milliers de fois, on a imaginé de quoi révolutionner la société, l'industrie, la sociologie, la psychologie, la physique quantique... On a créé des jeux, exploré d'autres, relevé des défis ludiques ou intellectuels (l'un allant rarement sans l'autre). On a ri, crié, pleuré. On s'est aimé, toujours intensément, absolument, et parfois on se détestait tout aussi intensément.

Et maintenant...

Le petit zèbre vient d'avoir 3 ans, il va à l'école du village depuis deux mois et demi. Ils avaient une très petite section de maternelle et ont bien voulu le prendre en cours d'année étant donné la situation. Je voulais juste les matinées pour libérer du temps pour mes démarches et contingences. Il a demandé les après midi aussi au bout d'un mois et demi, et la cantine ça y est il veut aussi.

Je cherche un boulot et un logement plus près de tous mes proches. Mais trouver un boulot sans logement sur place ou un logement sans travail, les deux sont difficiles et ça se mord la queue. J'ai bien possibilité d'hébergement momentané chez les uns ou les autres, mais j'ai des meubles et des chats, que je ne peux pas mettre dans une valise dans un coin de la chambre. Bref, pas facile mais gérable. Comme dit un ami "on ne dit pas difficile, on dit intéressant".

Et maintenant...

Le vide. Le vide dans ma vie, dans ma tête, dans mes pensées, dans mon coeur, dans mon corps.
Comme me disait une amie "Une salope cette liberté . On la veut on la cherche on l'appelle . En réalité quand elle vous tombe dessus c'est pour vous révéler qu'on est tous tout  seul au monde . La liberté c'est une traitre."

Et maintenant...

Bienvenue à toi !

Une histoire pleine de vie, pleine d’énergie. Pleine de trouble aussi.
Sache qu'ici tu auras pleins d'oreilles pour t'écouter, de cœur pour te répondre.

Au cœur du chaos, du vide et du néant, c'est à chacun de ne pas se sentir seul. Peut être le sommes nous réellement, mais je crois qu'en chacun de nous résonnent les pas de milliers d'autres, de millions d'autres.

Alors j'te souhaite tout le courage qu'il faut pour justement ne pas se sentir seul, tout du moins ne pas se détruire à cause de ca.

Edit: gloups, désolé j'avais mal lu !

bonjour,
"on ne dit pas difficile, on dit intéressant" et un peu fatiguant...
mes condoleances pour vous.
si tu as besoin d'un coup de main... demande ce sera possible ou pas.
tu ne dis pas ce que tu souhaite faire (à part sauver les meubles... dans tous les sens du terme), comment te vois tu avec plaisir dans cinq ans? As-tu eu la disponibilité de te le demander ?
bonne journée à vous, il a l'air de faire beau là bas.

Bonjour,
Je te réponds en tant qu'épouse et que maman.
C'est évidemment terrible, et pire encore.
A chaque jour suffit sa peine, tu sembles lucide et tenir debout, c'est une prouesse. Tu as raison de vouloir de rapprocher de ta famille, il te faut un soutien pour les jours où tu seras moins bien, pour avoir un relai pour ton pitchounet.
C'est arrivé à ma cousine, un accident de voiture tout bête un soir d'octobre 2006, il était parti essayer une voiture, il était passager. Le conducteur s'en est sorti indemne. Il avait 25 ans, leur bébé 4 mois.
Elle est retombée sur ses pattes environ un an après.
Je suis là pour parler avec toi.
Vivelavie ;-)

Merci à tous.

ne pas se sentir seul, tout du moins ne pas se détruire à cause de ca

Oui, c'est ça qui compte. Souffrir c'est pas grave, avoir mal c'est pas grave, être seule c'est pas grave, ce qui compte c'est d'y survivre en attendant le retour des jours meilleurs. De toute façon mon fils est terrible : "Maman t'es triste? D'accord mais tu pleures pas".

tu ne dis pas ce que tu souhaite faire (à part sauver les meubles... dans tous les sens du terme), comment te vois tu avec plaisir dans cinq ans? As-tu eu la disponibilité de te le demander ?

Alors ça je n'en sais strictement rien.
J'ai couru pendant deux mois, administratif, contingences, organisation. Puis la réalité et le manque ont percé au travers du nuage de frénésie que je m'évertuais à toujours placer devant moi. Depuis, je ressent, je pleure, je ris, les deux à la fois, je cherche la présence de mon colosse (1,55m vs 1,95m). Et bien sûr, je procrastine des choses qui ne devraient pas l'être.

Là, pour être franche, maintenant tout de suite, j'aurais besoin de faire l'amour. Pas de baiser un coup vite fait avec les bourrins du village qui drague la jeune veuve, pour lesquels je constaterais immanquablement que le sang a arrêté d'irriguer le cerveau quand il ont eu leur érection. Non une relation charnelle, intense si possible, yeux dans les yeux, même si ce n'est pas Lui, des bras qui me serrent et me remettent dans ce corps. Mais là encore, perdue à la campagne, sans amis proche, avec une disponibilité de 4 fois 8 heures par semaine, parce que le reste du temps j'ai un petit pour lequel je n'ai aucun relais, c'est po gagné.

Et dans 5 ans? Je ne sais pas.
Depuis mes 15/20 ans, je trouvais que le temps filais, que je ne le voyais pas passer, "comment ça il est 6 heure du mat'? faut se lever dans une heure, bon tant pis on en était où?" Mais là, j'ai l'impression que le temps s'est figé pendant deux mois, et qu'il recommence à avancer.
J'ai une échéance claire, dans 3 mois je dois avoir déménagé, pour bien faire avec un taff à proximité, pour qu'en septembre mon fils soit dans la nouvelle école dans laquelle il fera, si possible, sa scolarité, sans trente mille changement, la zébritude est souvent assez pénible lors de la scolarité pour pas en rajouter.
Donc dans 5 ans, professionnellement je me verrais bien compléter ma formation pour devenir chef de service, mais ça risque de saigner, mes collègues me reprochant souvent d'être "trop", et qu'heureusement que je ne suis que leur collègue. Ou alors, j'essaie de surfer sur la vague de la création de places en crèche annoncée par le gouvernement pour légèrement me réorienter, création de crèches mixtes et patin-couffin. ou alors,...
A part pour le professionnel, je ne sais pas.

Tu as raison de vouloir de rapprocher de ta famille, il te faut un soutien pour les jours où tu seras moins bien, pour avoir un relai pour ton pitchounet.

Là, c'est à double tranchant. Si nous sommes partis plusieurs centaines de kilomètres, c'était pas pour rien, si son histoire lui à pété à la figure en devenant père, c'est pas pour rien, si nous avions eu une fille, c'est sûrement la mienne qui m'aurait pété à la gueule, pas pour rien non plus, si nous étions tous les deux éducateurs, pas un hasard non plus...
Donc oui, c'est sûrement une idée pleine de bon sens pratique, mais putain elle va se payer cher, je vais devoir batailler contre des ingérences névrosées, des addictions trop présentes, des attentions pleines de bonnes intentions mais sans l'empathie ou les neurones derrière pour vraiment bien faire, j'en oublie mais ça donne une idée.

Voilà, pour le moment.

ouille ouille ouille
t'es sure de ton coup en voulant te rapprocher ?
tu mérite pas ça en plus.

ta situation de "veuve" te donne une position dont il faut que tu te serves. t'as une etiquette sur le front "ne pas faire chier" pendant un an mais après...
je sais (enfin c'est ce que je ferais) que en interne tu dois avancer le plus "normalement possible" et mettre cela de coté mais en externe profite au maximum de ce statut de "veuve", la société n'est pas vraiment gentille mais dans ces cas là on voit les bons cotés, comme si les gens arretaient d'être durs devant les grosses emmerdes.

utilise cette clemence provisoire pour obtenir plus facilement travail et maison en l'annonçant sobrement mais clairement.

pour avoir eu des histoires familiales relou, je pense que y retourner c'est vraiment la connerie à pas faire.

seule avec un enfant c'est dur, je l'ai vecu sans parents autour (décédés) mais en 1 an tu peux monter un réseau, des gens t'aiderons sans te le faire payer si tu as des demandes ciblées (garder ton fils mais aussi t'inviter au resto et plus...).
par contre retourner dans le toxique ça ça prendra plus d'un an.

pour le reste le deuil de ton compagnon , je n'y connais rien, je ne sais pas ce qu'on peut traverser , peut être faut-il trouver des gens pour en causer de temps en temps (à Paris il y a des groupes.), histoire que ça ait une place un lieu et que tu sois moins envahie ?

j'ai oublié un truc je fais un 3eme post au cas ou tu ai lu les autres.

ma méthode personnelle avec les toxiques et les gentils mais qui ne savent pas aider quand on a des problemes: demander des trucs precis, datés, quantifiés (bouffe, peinture, garde, plat congeles, coup de fil du dimanche, réunion noel, anniv etc.)

ca fait du bien à tout le monde et c'est beaucoup plus facile de gérer les tentatives diverses.

et pour le gamin installation de rituels quotidien pour que la vie tienne

en fait ton histoire me touche car je me suis retrouvée à faire une fête de manger le dimanche dans une brasserie quand on étaient seuls, ou encore on saluait avant le coucher une petit bonhomme sur une porcelaine qui était dans l'escalier.

la maison est devenue porte ouverte ou presque.
trouve toi aussi des gars biens qui serviront de relais parce qu'un enfant ne doit pas avoir qu'un seul avis.

bonne chance.

ta situation de "veuve" te donne une position dont il faut que tu te serves. t'as une etiquette sur le front "ne pas faire chier" pendant un an mais après...
je sais (enfin c'est ce que je ferais) que en interne tu dois avancer le plus "normalement possible" et mettre cela de coté mais en externe profite au maximum de ce statut de "veuve", la société n'est pas vraiment gentille mais dans ces cas là on voit les bons cotés, comme si les gens arretaient d'être durs devant les grosses emmerdes.

utilise cette clemence provisoire pour obtenir plus facilement travail et maison en l'annonçant sobrement mais clairement.

Oui, tu as raison pour ce qui est de mon statut.
Je n'aime pas me définir comme ça, mais ça ouvre des portes : la chaudière est tombée en panne juste après les obsèques par 5°, la dame m’annonçait 4 jours avant de m'envoyer quelqu'un, elle m'a demandé si "monsieur" pouvait pas voir un peu, j'ai dit que monsieur était mort une semaine avant et que j'avais un petit à la maison, j'avais un réparateur 3 heures après.
Après, mon voisin, que je ne connaissais pas, est venu me présenter ses condoléances, me disant que si j'avais besoin de quoi que ce soit je pouvais lui demander. Je vais peut être me faire pistonner pour un logement vu que j'ai appris, après, qu'il est sénateur, bon avec des convictions radicalement opposées aux miennes, j'ai quand même des scrupules.

ma méthode personnelle avec les toxiques et les gentils mais qui ne savent pas aider quand on a des problemes: demander des trucs precis, datés, quantifiés (bouffe, peinture, garde, plat congeles, coup de fil du dimanche, réunion noel, anniv etc.)

Cool, merci, j'avais oublié ce tour de passe passe magique, ou presque.

pour avoir eu des histoires familiales relou, je pense que y retourner c'est vraiment la connerie à pas faire.
trouve toi aussi des gars biens qui serviront de relais parce qu'un enfant ne doit pas avoir qu'un seul avis.

Voilà, j'ai les uns et les autres, mais sur le même secteur, grand est de la seine et marne, ouest de l’Aisne.
Donc faut que je choisisse le secteur avec soin, plus d'une heure pour la famille, moins d'une heure pour les amis, moins d'une heure pour du taff, surtout si je doit avoir des horaires éduc d'internat, et parfois finir à 22h.

merci

Bonjour, Kalimsha (n ?). Sois la bienvenue sur le forum. J'espère que tu trouveras ici de l'aide et des réponses pour au moins quelques-unes de tes questions.

Si te rapprocher de ta famille est compliqué, peut-être as-tu des amis ailleurs en France (voire pas en France, mais la logistique sera plus complexe encore, j'imagine) qui pourraient t'aider à t'installer, te tenir compagnie et te soutenir le temps que tu te relèves de cette situation ?

Kalimsha,
Tu voudrais bouger quand? Pour septembre? Tu as cbien de chats à faire garder?

Si te rapprocher de ta famille est compliqué, peut-être as-tu des amis ailleurs en France (voire pas en France, mais la logistique sera plus complexe encore, j'imagine) qui pourraient t'aider à t'installer, te tenir compagnie et te soutenir le temps que tu te relèves de cette situation ?

J'ai effectivement deux autres pôles, avec un peu de famille et d'amis.
La Grèce, Athènes, je ne crois pas que ça le ferait en ce moment , en plus éduc spé eux y'en a pas connaitre.
Le Ch'nord, Lille, y ayant habité quelques années, j'ai trouvé l'ambiance super chaleureuse, mais la misère sociale reste un facteur un peu problématique je trouve.

Mais bon, la famille c'est la famille, le petit a le droit de voir ses grands parents, en gérant la fréquence et la durée en fonction de la "gravité" de la problématique. Mais c'est sûr que je le laisserais pas passer le week-end chez certains de peur de le retrouver le cerveau retourné.

Tu voudrais bouger quand? Pour septembre? Tu as cbien de chats à faire garder?

Plutôt fin juillet ou aout, mais ça va le faire. Presque tout ce petit monde est dans l'éducation nationale, j'aurais des bras, des relais pour zebrillon, notamment 2 ou 3 de la famille sur lesquels je peux compter sans toxicité.
J'ai deux chattes, mais l'une des deux est à moitié sauvage, pour notre précédent déménagement ça a été limite qu'elle ne se laisse pas mourir, et on ne la voit jamais quand il y a des invités, pire que nous ^^

C'est vrai que l'aspect pratique et matériel n'est pas ce qui me terrorise.

C'est plutôt ce vide en moi, comme si on m'avait arraché une partie de mon cerveau, en plus d'une partie de mon cœur .
On fonctionnait à deux, un article de presse, une émission, paf, une question lancée en l'air et c'était parti, on se faisait reculer l'un l'autre pour avoir une vision globale, comme un exercice. Là, je lis un article, je sens bien qu'il me manque un élément, que je rate une info, que l'approche aurait été plus pertinente envisagée sous un autre angle, et....je ne trouve pas, alors j'arrête. Je suis les fils de discussion, ça me fait du bien, de retrouver ce genre d'interactions ici.
Je me suis présentée ici car cela me paraissait une correction, pas nécessaire mais intéressante, avant de mettre mon grain de sel à gauche à droite dans les discussions.

j'attends avec impatience tes grains de sel !

Certains échanges mp m'ont fait prendre conscience que j'avais présenté ma situation, mais pas vraiment ma personne.

Genre :
zébrette non testé (à part à l'arrache à la fac par une copine étudiante en psycho)

Scolarité :
Classique pour une surrefficiente, de la maternelle à la fin du collège, chaque année la question du saut de classe se posait, jamais mis en œuvre pour cause d'immaturité physique et affective (1,20m et 30kg en 6ème, un père ayant grandi à l'orphelinat chez les jésuites et une mère psycho-rigide à tendance manipulatrice, ça aide pas à avoir une maison pleine de câlins, alors on prend où il y a).
Brutalisée, harcelée et moquée par ses camarades qui la trouvent trop bizarre/intello/bonne en cours (donc fayotte de leur point de vue) du cm1 à la 4ème (en 3ème, j'ai trouvé une caïd de ma classe qui m'assurait protection en échange de ses devoirs).
Jamais eu à apprendre à travailler, donc 1ère et terminal, début des premiers efforts nécessaires, chute libre des notes, passage du bac S à 17 ans et demi avec 10,001 de moyenne.
Tentative d'un DEUG MIAS (maths, informatique et sciences), plantage, pas le niveau.
4 ans en DEUG d'anglais, me manque toujours un module 15 ans après, procrastination, manque de discipline, 20 ans et amoureuse, trop des soirées jeu de rôle....

Boulot :
De longs errements (restauration, usine,...) pour finir par trouver ma voie comme éducatrice. Reprises des études à 25 ans, diplômée à 28 ans.

Loisirs :
ancienne rôliste (mais rien contre une reprise de l'activité) (principalement rêve de dragon et shadowrun, onirisme et bourrinisme) , gameuse ( principalement WoW), lectrice de BD et SF (saga Vorkosigan, les chroniques de Pern, la décalogie,...) (l'univers de Troy, Travis, Carmen MacCallum, Sillage, 666, Aquablue...), geekette ( sciences, gaming, démontage de pc dans le salon,...)
Mon pseudo est d'ailleurs le nom d'un de mes persos à WoW et dérivé du nom d'un dieu dragon de la fatalité et du changement dans un vieux jeu de rôle, prophecy.

Musique :
rock, hard rock, fusion, celtique, pop, disco..... en fait, un peu tout sauf la techno et la variété.

Sinon, je préfère la campagne à la ville, l'idée de ne retrouver qu'un appart là me terrorise. J'aime la cuisine, étant moitié ch'timi, quart grecque et quart sicilienne, je varie et marie les genres.

Voilà, voilà.

Ah, oui, et mon principal occupe temps actuellement, est mon zebrillon.

Ha ! Pareil pour le Deug d'anglais, enfin presque. Après trois ans, il me manquait encore 2 modules (UVs), mais je suis passé en licence conditionnelle. Et là, j'ai eu la motivation, enfin... la carotte (j'aime les carottes ^^) : programme ERASMUS/SOCRATES avec un séjour de 6 mois à Dublin pour faire ma maîtrise si j'avais ma licence ET mon deug en juin => ben je les ai eus, hein ! J'ai pas vraiment bossé, mais quand même un peu (énorme pour moi) et je suis allé vivre chez les Gaels !!!
(et pour la fin de la petite histoire, je n'ai jamais fini mon mémoire sur les Rois Irlandais, à ma grande honte parce que j'ai ainsi laissé tomber un super prof qui m'avait soutenu dans ce voyage)

Si tu es rôliste, je pense que tu vas voir débarquer Free42 dans pas longtemps...

Ahhhh, le gaellique....
J'avais pris ça en option de deuxième année. J'ai jamais réussi à le prononcer sans m'arracher la langue au passage.
Terrrrrible

Dun Laoghaire : prononcer deun liry arf.

Mais bon, je n'ai pas appris la langue locale (et j'ai à peine visité, en fait, pas d'argent et trop la flemme de bosser plus que pour subvenir aux besoins basiques. ). Mais c'est vrai que c'est une langue très gutturale, proche de l'allemand au niveau des sonorités (en même temps, les Gaels étaient des Germains), que je trouvais peu agréable à l'écoute. Plus jolie à voir, en revanche.

Tu parles le gaélique ?

Ainaelin a écrit:Tu parles le gaélique ?

Euhhhhhh...je l'ai étudié. Je devrais bien pouvoir retrouver deux ou trois phrases bateau mais le parler, non.

Si tu veux je me débrouille mieux en grec.

Euh... Ca fait longtemps que je n'ai pas lu Astérix aux Jeux Olymmpiques, mon grec est rouillé. pour ne pas dire inexistant

Humm, comme mon gaélique, en fait. Ouais, bon, je ne parle que français et anglais, quoi. HAHA, ha, HAHAHA :p

On va rester sur le français, alors. Bonne nuit.

Ainaelin a écrit:Si tu es rôliste, je pense que tu vas voir débarquer Free42 dans pas longtemps..

.
 Une rôliste en mode soufflé-girl ! Désolé, on ne se connait pas mais déjà je t'aime !  
Alors par solidarité rôliste, s'il y a moyen d'aider de quelque façon, ce sera fait.
Venant juste de voir ta présentation, je relirai tout bien demain.

Free-Song:

Who's Awesome ?:

Free42 a écrit:

the Tardis Syndrom:

En fait le tardis c'est  comme un sac à main de femme...."mais comment tu fait pour mettre autant de bazar la dedans?"...sans compter l'époque ou j'avais les tournevis dans un coin du sac au cas où j'aurais croisé un PC à démonter.

Kalimsha a écrit:sans compter l'époque ou j'avais les tournevis dans un coin du sac au cas où j'aurais croisé un PC à démonter

haha ! tu es démasquée, Girl-Genius* !

PS: je savais que t'étais une fille bien



* http://www.girlgeniusonline.com/
prologue : http://www.girlgeniusonline.com/comic.php?date=20021104

Free42 a écrit:
* http://www.girlgeniusonline.com/
prologue : http://www.girlgeniusonline.com/comic.php?date=20021104

Oh, du steampunk, youpiii.

Salut Kalimsha,
Je te trouve tres drole, pleine d'humour et de vie.
C'est un plaisir d'echanger avec toi

Merci, et coucou.
C'est réciproque.

Et vice et versailles, 'spèce de GléDré fan !

Hello, Kalimsha. Je voulais te faire un coucou en passant.

Comment va le prince zebrillon ?

Damned, y'a plein de gens qui passent sur mon fil, et je leur répond même pas... j'avais po vu.

Coucou les aminch'.
Je vous bisouille et free hug tout plein.    

Le zébrillon va mieux. Sa rubéole est finie, demain il retourne à l'école.  

 Bisous Kalimsha au passage!
Maman courage!

bonjour kalimsha

Bonjour kalimsha,
Je dis comme Semama!

C'est gentil de passer par là, tous les trois. Je n'y viens plus beaucoup sur cette partie du forum.

Bon, faudrait que j'aille me mettre au lit... pour changer... ou pas.

Bonsoir grande dame.
Je te comprends, un lit vide ce n'est pas toujours attirant.

Si l'émotion était un mot alors j'écrirais; Si mes sens étaient bloqués et que l'inspiration me lâche. Si je n'étais pas en mesure de réchauffer les coeurs, j'écrirais juste quelques lignes creuses, je ne chercherai pas la rime. J'enverrai au ciel : VAYA

Sois courageuse et reste forte

le courage c'est un truc de blaireau

Effectivement le lit vide c'est pas engageant. Et c'est une véritable épidémie par ici.

Merci à tous.

Je n'ai pas mis mon fil à jour depuis des mois.

Donc, en fin de compte, je suis restée en Normandie. J'y suis bien, et mis à part du boulot, pour le moment, j'ai la plupart des choses dont j'ai vraiment besoin. Une maison agréable, du calme, une structure sociale de province et de village, avec ses avantages et ses inconvénients.

L'urgence de m'installer en région parisienne était une fausse urgence, et certaines personnes me mettaient la pression pour que je ne m'en rende pas compte. Je suis bien là où je suis, pour le moment.
Le petit va bien, moi aussi. Le moral est bon, avec des jours sans, mais ce serait le contraire qui m'inquièterais vraiment en fait.

Voilà, voilà.

uN TRUC DE BLAIREAU tu dis, je dois pas avoir d'humour. J'écrivais juste en attendant de trouver quelque chose de mieux de plus pertinent

Salut Kalimsha,

Je te lis et puis que dire...
Pour d'autres raisons, je suis dans la même configuration que toi : absence du père, ma famille vit loin (éloignement choisi à une époque), pas de belle-famille, un petit garçon zébré... super !
Heureuse de savoir que tu as retrouvé des repères, accroches toi ça va quand même secoué de temps en temps. Pense à demander de l'aide, wondermaman/wonderwoman c'est dangereux à plein temps.
Comme d'autres, je peux être là un peu, beaucoup, passionnément pour toi. N'hésite pas.

@Henry Dejoy : Connaissant Dessein, elle a réagi à un mot par une blague...particulière. Ce n'était nullement, je pense, une critique de ton propos ou de ta personne.

@patate : Merci bien, et courage à toi aussi avec ton zebrillon.

courage ! ^^

illustration:

@Henry Tranquillement
oui oui aucune attaque personnelle, je n'aime pas les "bon courage"* j'ai voulu repondre en retournant l'effet.

*(les "bon courage" je trouve que ca coupe les pattes et que ca enduit d'une poisse gluante le moment a-venir )

Le sens littéral a toujours un effet...

De t'en fais pas je me sens nullement visé. Je suis dessus de moi même car j'ai pas compris. J'ai pas les référents "le blaireau" mais ce n'est pas grave.

Mais j'ai perçu qu'il s'agissait d'une forme d'humour (du sarcasme), ce qui est déjà pas mal...

De toute façon je suis un cas social donc pas de problème.

Beaucoup de choses et peu de mots...

Peace and Love

 Sans courage, je ne serais probablement plus là. Mais peut-être voulais-tu parler de masochisme dessein. Car courage, vient du mot "cœur", étymologiquement parlant. Et je ne vois pas ma vie sans amour non plus.
Ce qu'a fait Kalimsha, en résistant à la pression de personnes qui voulaient la faire quitter sa maison, est du courage pour moi, car elle s'aime suffisamment elle-même pour se faire confiance dans ses décisions.
La vidéo est marrante sinon.  
Bises Kalimsha et Henry Dejoy aussi!

EDIT: Ah j'avais oublié de tourner la page, je n'avais pas vu la suite des messages. Henry Dejoy, ne dis pas ça! C'est quoi cette histoire de cas soc?

Salut,

Moi et tout forme de société ça fait deux. Parce que je n'arrive qu'à en percevoir les codes et parfois sans trop comprendre ce qui relie deux personnes.

Je pense que même chez les zèbres, il y a cette recherche de rassemblement et de trouver un autre soi dans chacun. Ce qui est normal.

Mais moi je suis juste exclu de ça. Parfois même moi, coller à une forme de communauté me déplairait pas, dans l'idée.

Etre seul, ça craint...

J'ai toujours la possibilité de recréer un petit monde que je contrôle, c'est pas le top de la relation mais ça peut suffire.

T'es un crâneur, comme Kharmit pourrait venir te le faire remarquer, pourquoi nous casser les burnes avec ton asociabilité ?

Parce que je lui ai posé la question Uccen. Comique cet extrait de dialogue avec Kharmit  

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