Symptômes de l'autopsychanalyse "à la mode" de Dabrowski
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Symptômes de l'autopsychanalyse "à la mode" de Dabrowski
Bonjour,
Au moins deux sujets déjà existent sur le forum sur le thème de l'autopsychanalyse : https://www.zebrascrossing.net/t355-theorie-de-la-desintegration-positive-de-Dabrowski et https://www.zebrascrossing.net/t855-certains-zebres-ont-ils-la-capacite-de-s-analyser-seuls-recherche-de-temoignages#28218
Ils ont suscité de nombreuses, voire très nombreuses réponses, ce qui prouve que ce sujet trouve sa place sur ce forum. Cela les rend difficilement lisibles et je voudrais revenir sur un point précis : quels sont les symptômes ressentis pendant une "crise" de désintégration positive ? J'en ai déjà identifié quelques uns (par mon vécu et par l'observation) mais ces souvenirs sont un peu lointains, pouvez-vous les commenter et/ou compléter ?
(je sais que ces symptômes peuvent se retrouver dans d'autres situations, mais là je parle bien de ce qui est ressenti pendant une phase aiguë d'autopsychanalyse)
- cerveau en ébullition
- besoin de repli sur soi
- grande fatigue psychique
Merci d'avance pour vos réponses
Au moins deux sujets déjà existent sur le forum sur le thème de l'autopsychanalyse : https://www.zebrascrossing.net/t355-theorie-de-la-desintegration-positive-de-Dabrowski et https://www.zebrascrossing.net/t855-certains-zebres-ont-ils-la-capacite-de-s-analyser-seuls-recherche-de-temoignages#28218
Ils ont suscité de nombreuses, voire très nombreuses réponses, ce qui prouve que ce sujet trouve sa place sur ce forum. Cela les rend difficilement lisibles et je voudrais revenir sur un point précis : quels sont les symptômes ressentis pendant une "crise" de désintégration positive ? J'en ai déjà identifié quelques uns (par mon vécu et par l'observation) mais ces souvenirs sont un peu lointains, pouvez-vous les commenter et/ou compléter ?
(je sais que ces symptômes peuvent se retrouver dans d'autres situations, mais là je parle bien de ce qui est ressenti pendant une phase aiguë d'autopsychanalyse)
- cerveau en ébullition
- besoin de repli sur soi
- grande fatigue psychique
Merci d'avance pour vos réponses
Christelle- Messages : 895
Date d'inscription : 06/03/2010
Age : 44
Re: Symptômes de l'autopsychanalyse "à la mode" de Dabrowski
Mince alors, avec tous ces gens qui se sont intéressés à Dabrowski, personne pour apporter quelque chose sur ce qu'on ressent en pleine désintégration positive ?
Il y a un truc qui cloche dans mon sujet ?
Je voulais ajouter aussi à ma liste :
- certitude que tout ce chamboulement n'est pas vain, qu'il a forcément une issue de secours ...
Il y a un truc qui cloche dans mon sujet ?
Je voulais ajouter aussi à ma liste :
- certitude que tout ce chamboulement n'est pas vain, qu'il a forcément une issue de secours ...
Christelle- Messages : 895
Date d'inscription : 06/03/2010
Age : 44
Re: Symptômes de l'autopsychanalyse "à la mode" de Dabrowski
Les grands dabrowskiens du forum ne traînent plus trop leurs guêtres par ici... Pt'être que ça marche
Re: Symptômes de l'autopsychanalyse "à la mode" de Dabrowski
Je comprends tout à fait, Christelle, je passe régulièrement par ces symptômes, que j'appelle pour ma part "période charnière", en référence sans doute à la charnière de la porte qui s'ouvre. J'ai ces symptômes quand plus rien ne va, quand je n'arrive plus à communiquer, du moins de façon efficace, je ressens alors le besoin douloureux d'être seule, de "vider mon sac" en faisant le point sur ce qui ne marche pas dans ma façon de fonctionner, que ce soit par rapport à moi, ou par rapport à la société, dont je suis obligée de faire partie! Je dors très peu avant ces périodes, je suis sur les nerfs, comme hyperactive, et j'enchaîne les bêtises en tout genre! Je n'ai lu la théorie de Dabrowski que récemment, et j'ai compris que le point que je faisais régulièrement y ressemblait. Oui, cela me semble une forme d'auto-analyse, je vais chercher très loin la raison de certains de mes fonctionnements mentaux ou sociaux, mais j'ai toujours pris cela comme une période nécessaire, même si douloureuse au début. Je n'ai ni les moyens ni le courage (bon, ok, grosse flemme quoi!), de faire une vraie analyse avec un psychanalyste. Quelques jours plus tard, je sors de ces questionnements avec des réponses, de l'énergie...et surtout je dors mieux, je suis beaucoup plus calme, et je suis enfin à même de prendre les bonnes décisions, de faire les bons choix, et de vivre plus en paix avec moi-même et avec les autres aussi! Donc, je peux dire que ces périodes de repli sur moi, de "ressourçage" sont fructueuses!
Voilà pour mon expérience
Voilà pour mon expérience
Invité- Invité
Re: Symptômes de l'autopsychanalyse "à la mode" de Dabrowski
Merci pour vos réponses.
Perso, pour moi, la grande période Dabrowski est loin mais je voulais comparer mon vécu et aussi celui d'une personne proche, à ceux d'autres personnes.
Je rajoute donc :
- difficultés à dormir
Perso, pour moi, la grande période Dabrowski est loin mais je voulais comparer mon vécu et aussi celui d'une personne proche, à ceux d'autres personnes.
Je rajoute donc :
- difficultés à dormir
Christelle- Messages : 895
Date d'inscription : 06/03/2010
Age : 44
Re: Symptômes de l'autopsychanalyse "à la mode" de Dabrowski
Je sais pas si c'est des symptômes qu'il faudrait référencier, difficultés à dormir il peut y en avoir une bonne centaine de cause.
La désintégration positive de Dabrowski c'est un phénomène psychique, le fil conducteur de la dépression de beaucoup de zèbres. Je ne sais pas si à ce niveau là on doit encore parler de symptomes, de caractéristiques, c'est beaucoup plus complexe que ça et une autre personne peut avoir exactement les même symptomes sans pour autant que ce soir une désintégration à la manière que les décrit Dabrowski
La désintégration positive de Dabrowski c'est un phénomène psychique, le fil conducteur de la dépression de beaucoup de zèbres. Je ne sais pas si à ce niveau là on doit encore parler de symptomes, de caractéristiques, c'est beaucoup plus complexe que ça et une autre personne peut avoir exactement les même symptomes sans pour autant que ce soir une désintégration à la manière que les décrit Dabrowski
Zeppo- Messages : 170
Date d'inscription : 09/04/2013
Age : 29
Localisation : Montcuq
Re: Symptômes de l'autopsychanalyse "à la mode" de Dabrowski
Bonjour,
Je trouve l'angle que tu fais émerger intéressant.
Je pense que les symptômes d'une désintégration positive (si j'ai bien compris c'est le thème du fil ? d'ailleurs en poussant la décomposition de l'attention, on peut facilement imaginer qu'il y ai des symptômes différents pour une de niveau 1, 2 , 3 ...)
Je pense que ce genre de phase doit se gérer avec des personnes de confiances , et à défaut seul.
Je trouve l'angle que tu fais émerger intéressant.
Je pense que les symptômes d'une désintégration positive (si j'ai bien compris c'est le thème du fil ? d'ailleurs en poussant la décomposition de l'attention, on peut facilement imaginer qu'il y ai des symptômes différents pour une de niveau 1, 2 , 3 ...)
Je pense que ce genre de phase doit se gérer avec des personnes de confiances , et à défaut seul.
Invité- Invité
Re: Symptômes de l'autopsychanalyse "à la mode" de Dabrowski
Pour ma part il est difficile d'affirmer ce qui est de l'ordre de la désintégration positive, mais j'ai l'impression que cela s'exprime par un profond détachement. J'ai très bien vu cela il y a un an et demi dans le cadre de mon travail. Je ne pouvais plus rien faire. Impossible. En fait c'est une lourde part de culpabilité qui s'en allait. La culpabilité qui me faisait travailler pour les autres.
J'ai donc eut un passage à vide de plusieurs mois dans mon travail. Je ne pouvais continuer à travailler comme avant.
Actuellement je me détache de ma famille.
Je viens de relire Dabrowski il y a quelques jours.Je suis convaincue que j'ai avancé.
Ton sujet est très bien, je ne l'avais pas vu.
J'ai donc eut un passage à vide de plusieurs mois dans mon travail. Je ne pouvais continuer à travailler comme avant.
Actuellement je me détache de ma famille.
Je viens de relire Dabrowski il y a quelques jours.Je suis convaincue que j'ai avancé.
Ton sujet est très bien, je ne l'avais pas vu.
Invité- Invité
Re: Symptômes de l'autopsychanalyse "à la mode" de Dabrowski
Alienne a écrit:J j'ai compris que le point que je faisais régulièrement y ressemblait. Oui, cela me semble une forme d'auto-analyse, je vais chercher très loin la raison de certains de mes fonctionnements mentaux ou sociaux, mais j'ai toujours pris cela comme une période nécessaire
Pareil. Je le fais depuis toujours, à tel point qu'un de mes chefs de service avec lequel j'avais de très bons contacts, au cours d'une discussion, avait relevé cette faculté qu'il trouvait "hors normes" à m'auto-analyser (moi, me sachant pas zèbre en plus, ben.. je trouvais ça normal, "comme tout le monde"). J'observe totalement mon comportement dans ces périodes-là, ce que je dis et fais, mes rêves, mes loupés, etc.. tout est pris en compte. Mais aussi.. ce que disent les autres ! Parfois, je remarque qu'un mot revient souvent dans la bouche de personnes différentes et il me semble que ce mot a une sorte de "teinture" particulière, un son particulier et qu'il mérite donc d'être "entendu" et pris en compte dans mon analyse (d'ailleurs c'est toujours quelque chose de pertinent).
Je suis en pleine période de réflexion, désintégration positive donc (je ne connaissais pas la notion avant de venir ici, faut vraiment que je lise son bouquin moi !). Je n'hésite pas toutefois, comme en ce moment même, à m'octroyer les services d'un psy pour aller plus vite et lorsque je sens que je vais mettre bcp de temps à le faire seule car là, c'est trop.
Si j'ai un truc à rajouter en matière symptomatologique : les maux de têtes ! Lorsque je suis dans ces périodes-là, j'ai des maux de têtes monumentaux. Je sors de ma séance de psy ce matin, et c'est le cas
Invité- Invité
Liste des symptômes identifiés
Je vous remercie de vos participations.
A Mazzepa : je pensais à une liste de symptômes comme on le fait en médecine autour d'une maladie.
Dans ce genre de cas, il est clair qu'un symptôme pris séparément peut se retrouver dans plusieurs autres maladies.
A Mary Poppins : tu parles de teinture, je parle de résonnance : certains mots entendus ou lus résonnent particulièrement en moi parce que je suis en plein travail sur un sujet qui y est lié.
A tous, ce que vous dites me parle beaucoup et je mettrai à jour la liste à chaque nouvelle intervention, sachant que comme pour les symptômes d'une maladie, toutes les personnes touchées par la maladie n'ont pas la totalité des symptômes : pour ma part, je n'ai jamais ressenti les maux des têtes dans ces phases.
Donc, mise à jour de la liste :
- cerveau en ébullition
- besoin de repli sur soi
- grande fatigue psychique
- tension
- certitude que tout ce chamboulement n'est pas vain, qu'il a forcément une issue de secours ...
- détachement
- certitude qu'on est le seul à avoir la solution (même si on peut se faire aider par certains spécialistes en cas de "trop", il est évident que ce n'est pas eux qui apporteront la réponse, ils peuvent juste aider à faire le tri)
- tendance à la "résonnance" de certains mots
- sensation de régression nécessaire de certaines parties de soi
- maux de tête
A Mazzepa : je pensais à une liste de symptômes comme on le fait en médecine autour d'une maladie.
Dans ce genre de cas, il est clair qu'un symptôme pris séparément peut se retrouver dans plusieurs autres maladies.
A Mary Poppins : tu parles de teinture, je parle de résonnance : certains mots entendus ou lus résonnent particulièrement en moi parce que je suis en plein travail sur un sujet qui y est lié.
A tous, ce que vous dites me parle beaucoup et je mettrai à jour la liste à chaque nouvelle intervention, sachant que comme pour les symptômes d'une maladie, toutes les personnes touchées par la maladie n'ont pas la totalité des symptômes : pour ma part, je n'ai jamais ressenti les maux des têtes dans ces phases.
Donc, mise à jour de la liste :
- cerveau en ébullition
- besoin de repli sur soi
- grande fatigue psychique
- tension
- certitude que tout ce chamboulement n'est pas vain, qu'il a forcément une issue de secours ...
- détachement
- certitude qu'on est le seul à avoir la solution (même si on peut se faire aider par certains spécialistes en cas de "trop", il est évident que ce n'est pas eux qui apporteront la réponse, ils peuvent juste aider à faire le tri)
- tendance à la "résonnance" de certains mots
- sensation de régression nécessaire de certaines parties de soi
- maux de tête
Dernière édition par Christelle le Sam 18 Jan 2014 - 14:52, édité 2 fois (Raison : mise à jour)
Christelle- Messages : 895
Date d'inscription : 06/03/2010
Age : 44
Re: Symptômes de l'autopsychanalyse "à la mode" de Dabrowski
Marrant, à part pour les maux de tête auxquels je n'ai quasiment jamasi été sujet, j'ai l'impression de voir ma vie depuis au moins mon adolescence, voire avant.
Il va vraiment falloir que je jette un coup d'oeil à ces histoires de désintégration positive...
Il va vraiment falloir que je jette un coup d'oeil à ces histoires de désintégration positive...
Ainaelin- Messages : 4287
Date d'inscription : 07/04/2013
Re: Symptômes de l'autopsychanalyse "à la mode" de Dabrowski
Après une phase de désintégration/reconstruction, aussi pénible ait-elle été, le souvenir qu'il en reste est une étape douloureuse mais bénéfique... validez-vous ce ressenti ?
Christelle- Messages : 895
Date d'inscription : 06/03/2010
Age : 44
Re: Symptômes de l'autopsychanalyse "à la mode" de Dabrowski
Au bout de combien de temps de désintégration, peut-on affirmer qu'elle est positive ou négative?
Invité- Invité
Re: Symptômes de l'autopsychanalyse "à la mode" de Dabrowski
Ailem a écrit:Au bout de combien de temps de désintégration, peut-on affirmer qu'elle est positive ou négative?
filigrane- Messages : 270
Date d'inscription : 16/03/2013
Localisation : IDF
Re: Symptômes de l'autopsychanalyse "à la mode" de Dabrowski
Pour ma part, oui., j'en ressors grandie. C'est le cas actuellement, ces derniers mois ont été très difficiles, je ne me suis pas "reconnue" tellement je pouvais être négative parfois, critique voire cynique. Je n'ai pas retrouvé encore cette joie de vivre qui me caractérisait mais ça va mieux, je sens que je remonte, que je me reconstruit. Je sais, pour l'avoir déjà vécu, que ç'aura été bénéfique (j'en sens déjà les effets) car j'aurais fait le ménage et détruit les anciens schèmes qui constituaient ma réalité et ne convenaient plus.Christelle a écrit:Après une phase de désintégration/reconstruction, aussi pénible ait-elle été, le souvenir qu'il en reste est une étape douloureuse mais bénéfique... validez-vous ce ressenti ?
Invité- Invité
Re: Symptômes de l'autopsychanalyse "à la mode" de Dabrowski
En fait, la désintégration positive de Dabrowski se résume à une simple image : la dépression est une mue psychologique.
Ainaelin- Messages : 4287
Date d'inscription : 07/04/2013
Re: Symptômes de l'autopsychanalyse "à la mode" de Dabrowski
C'est tout à fait ce que je ressens Ainaelin : je mue.
Ben du coup, j'ai la peau toute bizarre en ce moment...
Ben du coup, j'ai la peau toute bizarre en ce moment...
Invité- Invité
Re: Symptômes de l'autopsychanalyse "à la mode" de Dabrowski
J'ai eut un épisode de désintégration positive il y a peu, après une rencontre zèbre. J'avais le sentiment de me liquéfier, de ne pouvoir me raccrocher à rien. Je glissais. Cela a duré deux jours, j'ai été soutenue par deux Z qui me connaissent.
J'allais mal, alliant colère, agressivité, déprime. je lâchais des représentations sans doute... je vois que quelques jours après, je suis à une autre place (je me suis déplacée un peu). C'était très inquiétant cet épisode.
Mais j'ai l'impression que j'ai moins de carapace, que je suis plus en lien avec les autres...
J'allais mal, alliant colère, agressivité, déprime. je lâchais des représentations sans doute... je vois que quelques jours après, je suis à une autre place (je me suis déplacée un peu). C'était très inquiétant cet épisode.
Mais j'ai l'impression que j'ai moins de carapace, que je suis plus en lien avec les autres...
Invité- Invité
Re: Symptômes de l'autopsychanalyse "à la mode" de Dabrowski
Deux jours ? Tu peux me prêter ton catalyseur, dis ? Moi, ça fait au moins deux mois (voire deux ans et demi, mais c'est sans doute autre chose)...
Ainaelin- Messages : 4287
Date d'inscription : 07/04/2013
Re: Symptômes de l'autopsychanalyse "à la mode" de Dabrowski
idem. Je vais bientôt atteindre les infra-sons et pouvoir communiquer avec les éléphants.je mue
Invité- Invité
Re: Symptômes de l'autopsychanalyse "à la mode" de Dabrowski
Pareil.. ça dure depuis 3 mois environAinaelin a écrit:Deux jours ? Tu peux me prêter ton catalyseur, dis ? Moi, ça fait au moins deux mois (voire deux ans et demi, mais c'est sans doute autre chose)...
Invité- Invité
Re: Symptômes de l'autopsychanalyse "à la mode" de Dabrowski
J'ai peut-être été très bien rattrapée par les Z, je ne sais pas... en tout cas si cette période avait durée, je crois que je n'aurais pu travailler. Ou le travail m'aurait recalée dans mes normes habituelles.
Je sentais littéralement mon corps se déliter.
Je sentais littéralement mon corps se déliter.
Invité- Invité
Re: Symptômes de l'autopsychanalyse "à la mode" de Dabrowski
Et puis sincèrement, ce que je me dis, c'est que je n'ai pas trop les moyens de me rétamer de trop, j'ai souvent des patients dans mon bureau...
Invité- Invité
Re: Symptômes de l'autopsychanalyse "à la mode" de Dabrowski
J'aime vraiment cette image de la mue psychologique Ainaelin, elle est vraiment porteuse d'une symbolique très représentative du sujet :
une phase douloureuse qui permet de grandir, et de faire peau neuve, d'être le même tout en étant différent.
Il m'est arrivé, après certaines "mues" d'avoir l'impression que ma vision était plus nette, plus claire, plus colorée et que mon champ visuel s'était élargi (et sans avoir pris de substances, je précise !!!). Cela vous est-il déjà arrivé ?
A Ailem :
En ce qui concerne le temps de mue, c'est très changeant d'un individu à l'autre. Je pense que les variables sont :
- l'habitude que l'on peut avoir de la mue : quand c'est la première c'est souvent plus long, puis au fur et à mesure on apprend à gérer (cf Dabrowski et la 4ème phase)
- l'énergie que chacun met dans sa mue : certains sont totalement absorbés, voire engloutis d'autres la vivent de manière beaucoup plus sereine (mais aussi donc prennent plus de temps) (cf : 3ème facteur évoqué par Dabrowski)
- l'importance du sujet touché par la mue (parfois ce n'est qu'un léger pan de notre vie et d'autres fois tout est chamboulé).
Donc pour te répondre simplement : entre plusieurs mois et moins de 24h !
une phase douloureuse qui permet de grandir, et de faire peau neuve, d'être le même tout en étant différent.
Il m'est arrivé, après certaines "mues" d'avoir l'impression que ma vision était plus nette, plus claire, plus colorée et que mon champ visuel s'était élargi (et sans avoir pris de substances, je précise !!!). Cela vous est-il déjà arrivé ?
A Ailem :
En ce qui concerne le temps de mue, c'est très changeant d'un individu à l'autre. Je pense que les variables sont :
- l'habitude que l'on peut avoir de la mue : quand c'est la première c'est souvent plus long, puis au fur et à mesure on apprend à gérer (cf Dabrowski et la 4ème phase)
- l'énergie que chacun met dans sa mue : certains sont totalement absorbés, voire engloutis d'autres la vivent de manière beaucoup plus sereine (mais aussi donc prennent plus de temps) (cf : 3ème facteur évoqué par Dabrowski)
- l'importance du sujet touché par la mue (parfois ce n'est qu'un léger pan de notre vie et d'autres fois tout est chamboulé).
Donc pour te répondre simplement : entre plusieurs mois et moins de 24h !
Christelle- Messages : 895
Date d'inscription : 06/03/2010
Age : 44
Re: Symptômes de l'autopsychanalyse "à la mode" de Dabrowski
Oui, ce que je vis ces jours ci. J'ai l'impression d'avoir enlever des lunettes qui limitaient le champ de vision... l'impression de voir les couleurs, les détails. C'est très agréable... l'impression que l'o me voit plus aussi...Christelle a écrit:Il m'est arrivé, après certaines "mues" d'avoir l'impression que ma vision était plus nette, plus claire, plus colorée et que mon champ visuel s'était élargi (et sans avoir pris de substances, je précise !!!). Cela vous est-il déjà arrivé ?
Invité- Invité
Re: Symptômes de l'autopsychanalyse "à la mode" de Dabrowski
Bonjour
La théorie de la désintégration positive (TDP), doit être vue comme un tout, l’étape entre l’intégration primitive et la seconde intégration.
Pour un effort de clarté, je parlerai en niveau, comme Dabrowski (il faut savoir que Dabrowski a commencé de parler de niveau dans les derniers ajustements de sa théorie, au début ils n’y en avaient pas).
L’étape 2 est une étape transitoire (je me l’imagine en 2 dimensions) car c’est l’étape ou la vie sociétale (sociale et environnementale) apporte son lot de protestations personnelles, ou l’on se rebiffe à ce que l’on nous impose : le cas le plus identifiable sera la crise d’adolescence ou l’on remet en question les dogmes parentales par exemple.
S'en suis souvent une « rechute » un retour au niveau 1, mais aussi (terme que j’ai lu dans un de ses derniers livres), 1.5, ce qu’il imagine comme un retour au niveau 1 avec certains changements liés au niveau 2.
Quand je dis que l’étape 2 est transitoire ça veut dire qu’il n’est théoriquement pas possible de rester toute sa vie à l’étape 2, soit on passe à l’étape 3, soit on repasse au l étape 1.5 ou 1.
Vient ensuite l’étape 3, le début de la désintégration à proprement parler
Le passage de l’étape 2 à l’étape 3 se caractérise par un apport d’énergie psychique d’une intensité rare , une détresse psychologique (psychonévrose) incroyable qui nous fera passer sur un autre plan , le rajout d’une autre dimension : là ou au niveau 2 la contrainte était l’idée de «ce qui n’est pas» , se rajoute l’idée de « ce qui devrait être» : la « rébellion interne « ne se cantonne plus à une protestation du système, mais va plus loin , en émettant l’idéologie personnelle sur ce qui devrait être ( 3 dimensions).
C’est réellement à l’étape 3 que nous parlons de désintégration (c’est même pour cela que Piechowski, élève de Dabrowski, ne parle de développement émotionnel en partant du niveau 3, n'évoquant le niveau 1 comme lié au facteur 1, et le niveau 2, comme lié au facteur 2, autre sujet...)
Ce passage de 2 à 3, est généralement lié à une dépression, burn out ou autre …
Cette première « mue » comme certains l’appelle est dure, épuisante , longue
J’ai apprécié la métaphore de Piechowski comparant le développement émotionnel comme une montagne : il y a ceux qui restent à la base, ceux qui montent mais qui redescendent, ce qui vont jusqu’au camp de base 1 et qui restent regarder le paysage, ceux qui montent jusqu’au camp de base 2, et ceux qui veulent aller jusqu’au sommet. Le plus important c’est que le bonheur personnelle n’est pas une course, pour certains l’étape 3 sera suffisante, alors que d’autre veulent aller encore plus loin.
Une chose de certains, c’est comme l’allégorie de la caverne de Platon : arrivée à l’étape 3, la clarté et la compréhension du monde devient différent comme sortant de la caverne. Peu de gens y arrivent, car peu ont la volonté nécessaire (facteur 3), pour le réaliser.
Niveau 1 et 2 représente 90% de la population mondiale (à revérifier, mais je crois bien que Dabrowski parle de 80% au niveau 1 et 10% au niveau 2).
C’est là que ça devient tricky. Comme je le disais, Dabrowski parle de niveau pour améliorer la clarté de sa théorie (ce qui permet aussi de faire des liens avec Maslow, Kolberg, etc…). Cependant il faut considérer la TDP comme un groupe de valeur qui évolue, passant du volontarisme à l’automatisme, en s’améliorant (de manière manichéenne, en bien) :
Ainsi, certaines valeurs personnelles pourront être considérée comme relevant du niveau 4 voir 4.5 après un certain développement perso, tandis que d’autres seront toujours stagnantes au niveau 3 ou 3.5 par exemple.
La nouvelle hiérarchisation de valeur se met en place, les « petites mues » vont continuer tout au long du développement personnel, des remises en question (toujours la lutte entre « ce qui est » et « ce qui devrait être ») qui permettent d’alimenter l’énergie de ce que Dabrowski appelle « inner psychic milieu », là où tout se passe.
Ces remises en question vont devenir de plus en plus positives, des remises en question productives : je reviens sur un poste écrit plus haut ou quelqu'un demande comment sait-on si la désintégration est négative ou positive ? Je dirais simplement que tu ne le sais pas, mais à partir du moment où tu te poses la question, elle ne peut pas être négative.
Les plus gros symptômes de la désintégration vont s’exprimer au passage du niveau 2 à 3, au début du niveau 3, va être le plus gros travail, celui de reconstruction de l’échelle de valeur :
Positive maladjustment : problème d’adaptation “positive”
astonishment with oneself : un sentiment d’étonnement de soi-même, grosso modo la surprise d’acte réalisé par soi-même.
Feelings of shame and guilt: sentiment de honte et culpabilité
disquietude with oneself : insatisfaction personnelle
feeling of inferiority toward oneself : sentiment d infériorité
dissatisfaction with oneself : le “désamour:” de soi-même, se détester
Ce sont les plus importantes.
Par la suite, les symptômes s’estompent à partir du moment où la nouvelle hiérarchie de valeur se met en place et que les valeurs elles-mêmes évoluent.
La clarté dont vous parlez, Platon parle de sortie de la caverne, Jung parle d’élargissement du champ de conscience, le résultat est le même.
Pour avoir l’explication la plus détaillée sur l’évolution des valeurs et les symptômes, le dernier livre de Dabrowski (en anglais) est le plus complet :
Multilevelness of emotional and instinctive fonction
La théorie de la désintégration positive (TDP), doit être vue comme un tout, l’étape entre l’intégration primitive et la seconde intégration.
Pour un effort de clarté, je parlerai en niveau, comme Dabrowski (il faut savoir que Dabrowski a commencé de parler de niveau dans les derniers ajustements de sa théorie, au début ils n’y en avaient pas).
L’étape 2 est une étape transitoire (je me l’imagine en 2 dimensions) car c’est l’étape ou la vie sociétale (sociale et environnementale) apporte son lot de protestations personnelles, ou l’on se rebiffe à ce que l’on nous impose : le cas le plus identifiable sera la crise d’adolescence ou l’on remet en question les dogmes parentales par exemple.
S'en suis souvent une « rechute » un retour au niveau 1, mais aussi (terme que j’ai lu dans un de ses derniers livres), 1.5, ce qu’il imagine comme un retour au niveau 1 avec certains changements liés au niveau 2.
Quand je dis que l’étape 2 est transitoire ça veut dire qu’il n’est théoriquement pas possible de rester toute sa vie à l’étape 2, soit on passe à l’étape 3, soit on repasse au l étape 1.5 ou 1.
Vient ensuite l’étape 3, le début de la désintégration à proprement parler
Le passage de l’étape 2 à l’étape 3 se caractérise par un apport d’énergie psychique d’une intensité rare , une détresse psychologique (psychonévrose) incroyable qui nous fera passer sur un autre plan , le rajout d’une autre dimension : là ou au niveau 2 la contrainte était l’idée de «ce qui n’est pas» , se rajoute l’idée de « ce qui devrait être» : la « rébellion interne « ne se cantonne plus à une protestation du système, mais va plus loin , en émettant l’idéologie personnelle sur ce qui devrait être ( 3 dimensions).
C’est réellement à l’étape 3 que nous parlons de désintégration (c’est même pour cela que Piechowski, élève de Dabrowski, ne parle de développement émotionnel en partant du niveau 3, n'évoquant le niveau 1 comme lié au facteur 1, et le niveau 2, comme lié au facteur 2, autre sujet...)
Ce passage de 2 à 3, est généralement lié à une dépression, burn out ou autre …
Cette première « mue » comme certains l’appelle est dure, épuisante , longue
J’ai apprécié la métaphore de Piechowski comparant le développement émotionnel comme une montagne : il y a ceux qui restent à la base, ceux qui montent mais qui redescendent, ce qui vont jusqu’au camp de base 1 et qui restent regarder le paysage, ceux qui montent jusqu’au camp de base 2, et ceux qui veulent aller jusqu’au sommet. Le plus important c’est que le bonheur personnelle n’est pas une course, pour certains l’étape 3 sera suffisante, alors que d’autre veulent aller encore plus loin.
Une chose de certains, c’est comme l’allégorie de la caverne de Platon : arrivée à l’étape 3, la clarté et la compréhension du monde devient différent comme sortant de la caverne. Peu de gens y arrivent, car peu ont la volonté nécessaire (facteur 3), pour le réaliser.
Niveau 1 et 2 représente 90% de la population mondiale (à revérifier, mais je crois bien que Dabrowski parle de 80% au niveau 1 et 10% au niveau 2).
C’est là que ça devient tricky. Comme je le disais, Dabrowski parle de niveau pour améliorer la clarté de sa théorie (ce qui permet aussi de faire des liens avec Maslow, Kolberg, etc…). Cependant il faut considérer la TDP comme un groupe de valeur qui évolue, passant du volontarisme à l’automatisme, en s’améliorant (de manière manichéenne, en bien) :
Ainsi, certaines valeurs personnelles pourront être considérée comme relevant du niveau 4 voir 4.5 après un certain développement perso, tandis que d’autres seront toujours stagnantes au niveau 3 ou 3.5 par exemple.
La nouvelle hiérarchisation de valeur se met en place, les « petites mues » vont continuer tout au long du développement personnel, des remises en question (toujours la lutte entre « ce qui est » et « ce qui devrait être ») qui permettent d’alimenter l’énergie de ce que Dabrowski appelle « inner psychic milieu », là où tout se passe.
Ces remises en question vont devenir de plus en plus positives, des remises en question productives : je reviens sur un poste écrit plus haut ou quelqu'un demande comment sait-on si la désintégration est négative ou positive ? Je dirais simplement que tu ne le sais pas, mais à partir du moment où tu te poses la question, elle ne peut pas être négative.
Les plus gros symptômes de la désintégration vont s’exprimer au passage du niveau 2 à 3, au début du niveau 3, va être le plus gros travail, celui de reconstruction de l’échelle de valeur :
Positive maladjustment : problème d’adaptation “positive”
astonishment with oneself : un sentiment d’étonnement de soi-même, grosso modo la surprise d’acte réalisé par soi-même.
Feelings of shame and guilt: sentiment de honte et culpabilité
disquietude with oneself : insatisfaction personnelle
feeling of inferiority toward oneself : sentiment d infériorité
dissatisfaction with oneself : le “désamour:” de soi-même, se détester
Ce sont les plus importantes.
Par la suite, les symptômes s’estompent à partir du moment où la nouvelle hiérarchie de valeur se met en place et que les valeurs elles-mêmes évoluent.
La clarté dont vous parlez, Platon parle de sortie de la caverne, Jung parle d’élargissement du champ de conscience, le résultat est le même.
Pour avoir l’explication la plus détaillée sur l’évolution des valeurs et les symptômes, le dernier livre de Dabrowski (en anglais) est le plus complet :
Multilevelness of emotional and instinctive fonction
Invité- Invité
Re: Symptômes de l'autopsychanalyse "à la mode" de Dabrowski
Merci Guite. Ton développement mérite plus qu'un merci, j'approfondis.
Réponse du sujet sur le sujet.
Rappel de réflexion que je me suis faites est ce un tri quasi instinctif parmi tout le bruit entendu.
- tendance à la "résonnance" de certains mots
Oui, j'a iune impression de succession de lapsus, d'actes manqués de prise de notes( à voir) qui étaient révélateurs de ce que je devenais
période charnière. Après une phase de désintégration/reconstruction, aussi pénible ait-elle été, le souvenir qu'il en reste est une étape douloureuse mais bénéfique... validez-vous ce ressenti ?
Absolument, c'est ma ma chance inouïe. Ce qui était malchance sur le moment amène à des choix difficiles, souvent des fuites salutaires, des choix de ruptures géographiques, affectives, professionnelles etc. j'ai très souvent considéré que la chance était avec moi, mais toujours à posteriori, je ne lui fais pas confiance sur le moment. En fait c'est une grande souplesse d'adaptation dans la douleur. Une acceptation, sans résignation. ( je l'aurai ma revanche, je l'aurai).
Je rajoute
Donner du sens aux évènements passés. c'était récurent car aucun plan n'était préalablement établi. Souvent, l'évolution a été voulue, mais pas pensée , sauf depuis quatre ans .
Même le physique change et pas que par les traces de l'âge. un air torturé mu vers un visage apaisé. J'ai ressenti un contentement profond quand on m'a dit que je ressemblait de plus en plus à mon père. Jusqu’à mes 40 ans, tout le monde disait que ma mère et moi, nous nous ressemblions (comme deux gouttes de vitriol).
Un vertige face ce que je devenais, que faire de toute cette liberté de cette oxygène? et qui pouvait m'amener à un mauvais choix pour cacher ma peur. Exemple recherche d'une compagnie après le divorce. je m'interdisait immédiatement ce que je m'étais autorisé. Aujourd'hui, ces changements sont voulus, réfléchis, logiques.
Pas de psychanalyse mais une évolution rapide, fulgurante, pleinement consciente avec une personne de confiance construite par son père, instruite et intelligente, aimée aussi. Un attirance par delà la culture, une rencontre improbable qui m'a propulsé.
signe d'évolution quasi tangible. Me faire confiance
certitude que tout ce chamboulement n'est pas vain, qu'il a forcément une issue de secours ...
Je sais que mes envies d'aujourd'hui sont mes besoins de demain. Je suis maître de mes envies donc....
Désolé Christelle, c'est pas très précis. mais peut être que certains s'y retrouverons. Ta capacité de synthèse fera le tri pour la présentation. merci
Réponse du sujet sur le sujet.
Rappel de réflexion que je me suis faites est ce un tri quasi instinctif parmi tout le bruit entendu.
- tendance à la "résonnance" de certains mots
Oui, j'a iune impression de succession de lapsus, d'actes manqués de prise de notes( à voir) qui étaient révélateurs de ce que je devenais
période charnière. Après une phase de désintégration/reconstruction, aussi pénible ait-elle été, le souvenir qu'il en reste est une étape douloureuse mais bénéfique... validez-vous ce ressenti ?
Absolument, c'est ma ma chance inouïe. Ce qui était malchance sur le moment amène à des choix difficiles, souvent des fuites salutaires, des choix de ruptures géographiques, affectives, professionnelles etc. j'ai très souvent considéré que la chance était avec moi, mais toujours à posteriori, je ne lui fais pas confiance sur le moment. En fait c'est une grande souplesse d'adaptation dans la douleur. Une acceptation, sans résignation. ( je l'aurai ma revanche, je l'aurai).
Je rajoute
Donner du sens aux évènements passés. c'était récurent car aucun plan n'était préalablement établi. Souvent, l'évolution a été voulue, mais pas pensée , sauf depuis quatre ans .
Même le physique change et pas que par les traces de l'âge. un air torturé mu vers un visage apaisé. J'ai ressenti un contentement profond quand on m'a dit que je ressemblait de plus en plus à mon père. Jusqu’à mes 40 ans, tout le monde disait que ma mère et moi, nous nous ressemblions (comme deux gouttes de vitriol).
Un vertige face ce que je devenais, que faire de toute cette liberté de cette oxygène? et qui pouvait m'amener à un mauvais choix pour cacher ma peur. Exemple recherche d'une compagnie après le divorce. je m'interdisait immédiatement ce que je m'étais autorisé. Aujourd'hui, ces changements sont voulus, réfléchis, logiques.
Pas de psychanalyse mais une évolution rapide, fulgurante, pleinement consciente avec une personne de confiance construite par son père, instruite et intelligente, aimée aussi. Un attirance par delà la culture, une rencontre improbable qui m'a propulsé.
signe d'évolution quasi tangible. Me faire confiance
certitude que tout ce chamboulement n'est pas vain, qu'il a forcément une issue de secours ...
Je sais que mes envies d'aujourd'hui sont mes besoins de demain. Je suis maître de mes envies donc....
Désolé Christelle, c'est pas très précis. mais peut être que certains s'y retrouverons. Ta capacité de synthèse fera le tri pour la présentation. merci
Invité- Invité
Re: Symptômes de l'autopsychanalyse "à la mode" de Dabrowski
Merci à Guite pour ses éclaircissements théoriques et à Licorneau.
Licorneau, les symptômes que tu évoques sont "moins précis" parce qu'ils pénètrent davantage dans le domaine du psychologique, alors que j'étais partie d'observations plus physiques. Cependant comment parler de la désintégration positive de Dabrowski sans les évoquer ?
La transformation physique dont tu parlais , je l'ai vécue aussi, plus par la présence que je dégage : avant, j'étais comme transparente, et aujourd'hui, c'est très différent.
Licorneau, les symptômes que tu évoques sont "moins précis" parce qu'ils pénètrent davantage dans le domaine du psychologique, alors que j'étais partie d'observations plus physiques. Cependant comment parler de la désintégration positive de Dabrowski sans les évoquer ?
La transformation physique dont tu parlais , je l'ai vécue aussi, plus par la présence que je dégage : avant, j'étais comme transparente, et aujourd'hui, c'est très différent.
Christelle- Messages : 895
Date d'inscription : 06/03/2010
Age : 44
Re: Symptômes de l'autopsychanalyse "à la mode" de Dabrowski
Bonjour Christelle
Suite à la description que j’ai donné, nous pouvons noter 2 phases:
La phase descendante (voir les phases, mais la première est la plus importante dans la TDP)
Durant cette phase, les symptômes que j’ai décrit, par effet de somatisation vont être clairement identifiés comme symptômes courant de dépression/burn out et autre.
Nous pourrons citer :
détresse/fatigue psychologique et fatigue physique résultante
Perte ou difficulté de sommeil
Perte de l’appétit
Augmentation de l’inhibition intellectuelle
Perte des repères sociétaux
Augmentation cynisme/ prise de distance avec les gens
Paranoïa
etc...
Attention cette liste n’est pas ce que chaque personne vit, mais plutôt une liste de possibles symptômes en fonction de l’interprétation émotionnelle de la « crise »
Pour ma part, ça a été un burn out (ou tout du moins les symptômes en étaient très proche)
À l’inverse durant la phase ascendante, le symptôme principal dont découle la plupart des effets cites dans les posts précédents est une augmentation du champ de conscience, une sorte de contact « numineux » (attention je parle via l’aspect psychologique et non religieux)
Ainsi un sentiment de surhomme, de clairvoyance nous emplit, une augmentation de la présence, telle une aura se créant autour de nous au milieu d’une foule (là encore il faut savoir que c’est une des conséquences décrite par Dabrowski à partir du niveau 4 : les actions entreprises vont irrémédiablement affecter une population autour de nous +/- grande, de par notre présence, notre vision, nos actes, etc…), le cerveau qui bouillonne, etc…
Une grande valse cyclotomique de positif et négatif durant la TDP, qui au final, s atténuera de plus en plus, et tendra vers la stabilité autour d’un axe horizontal. Cependant cette axe sera différent de l’axe primitif, le changement de repère se sera bel et bien effectué durant la TDP.
Suite à la description que j’ai donné, nous pouvons noter 2 phases:
La phase descendante (voir les phases, mais la première est la plus importante dans la TDP)
Durant cette phase, les symptômes que j’ai décrit, par effet de somatisation vont être clairement identifiés comme symptômes courant de dépression/burn out et autre.
Nous pourrons citer :
détresse/fatigue psychologique et fatigue physique résultante
Perte ou difficulté de sommeil
Perte de l’appétit
Augmentation de l’inhibition intellectuelle
Perte des repères sociétaux
Augmentation cynisme/ prise de distance avec les gens
Paranoïa
etc...
Attention cette liste n’est pas ce que chaque personne vit, mais plutôt une liste de possibles symptômes en fonction de l’interprétation émotionnelle de la « crise »
Pour ma part, ça a été un burn out (ou tout du moins les symptômes en étaient très proche)
À l’inverse durant la phase ascendante, le symptôme principal dont découle la plupart des effets cites dans les posts précédents est une augmentation du champ de conscience, une sorte de contact « numineux » (attention je parle via l’aspect psychologique et non religieux)
Ainsi un sentiment de surhomme, de clairvoyance nous emplit, une augmentation de la présence, telle une aura se créant autour de nous au milieu d’une foule (là encore il faut savoir que c’est une des conséquences décrite par Dabrowski à partir du niveau 4 : les actions entreprises vont irrémédiablement affecter une population autour de nous +/- grande, de par notre présence, notre vision, nos actes, etc…), le cerveau qui bouillonne, etc…
Une grande valse cyclotomique de positif et négatif durant la TDP, qui au final, s atténuera de plus en plus, et tendra vers la stabilité autour d’un axe horizontal. Cependant cette axe sera différent de l’axe primitif, le changement de repère se sera bel et bien effectué durant la TDP.
Invité- Invité
Re: Symptômes de l'autopsychanalyse "à la mode" de Dabrowski
Guite a dit :
(là encore il faut savoir que c’est une des conséquences décrite par Dabrowski à partir du niveau 4 : les actions entreprises vont irrémédiablement affecter une population autour de nous +/- grande, de par notre présence, notre vision, nos actes, etc…)
Ca, je l'observe très clairement sur ma famille proche. J'en ai eu un exemple très fort ce WE, c'est surprenant comment cette famille où chacun était replié sur sa colère devient un lieu où chacun prend plaisir à vivre et être avec les autres... C'est vraiment bon.
PS : Il n'est pas possible de te contacter en MP, Guite ?
(là encore il faut savoir que c’est une des conséquences décrite par Dabrowski à partir du niveau 4 : les actions entreprises vont irrémédiablement affecter une population autour de nous +/- grande, de par notre présence, notre vision, nos actes, etc…)
Ca, je l'observe très clairement sur ma famille proche. J'en ai eu un exemple très fort ce WE, c'est surprenant comment cette famille où chacun était replié sur sa colère devient un lieu où chacun prend plaisir à vivre et être avec les autres... C'est vraiment bon.
PS : Il n'est pas possible de te contacter en MP, Guite ?
Christelle- Messages : 895
Date d'inscription : 06/03/2010
Age : 44
Re: Symptômes de l'autopsychanalyse "à la mode" de Dabrowski
Merci à vous de ce charmant post qui déterre notre ami D.
Une interrogation me taraude profondément pour ma part si l'on considère le processus de désintégration positive :
- La désintégration normative que l'on opère pour se révéler à un autre champ de possible au travers duquel on peut exister de manière renouvelée se heurte toujours, me semble-t-il, au cadre environnemental dans lequel nous évoluons. En un sens, qu'est-ce qui différencie le chiard et son "désir de toute puissance", ou encore "l'adolescent rebel" qui éprouve surtout ses propres limites dans le cadre, l'environnement qu'il découvre plus en avant dans son développement personnel, du brave Z. en désintégration positive qui mobilise une phase dépressive pour s'autoriser et reconstruire son rapport au monde ?
En d'autres mots, les vues que l'on peut émettre depuis un col de montagne se suffisent-elles à elles-mêmes ou doivent-elles, comme toute chose, se confronter au cadre d'expression dans lequel elle peuvent se développer. La vallée est bien jolie d'en haut, mais il ne suffit pas de la regarder depuis un joli point de vue pour fonder son existence sur la possibilité de la surplomber, tel un vol stationnaire prêt à narguer les gueux d'en-dessous, du niveau 1.
Pour prendre un exemple, on ressent des différences magnifiques des possibilités d'existence, du cadre dans lequel nous évoluons, lorsque nous voyageons vers des pays qui offrent leur culture à la sagacité de notre point de vue naïf car extérieur. Pour autant, il ne suffit pas de déclamer les belles vérité nouvellement découvertes pour s'assurer d'un nouveau moyen, voulu meilleur, pour exister par soi-même. On existe jamais que par autrui, dans l'ensemble construit par tous, au travers duquel nous pouvons évoluer mais pas nous émanciper totalement, fantasme peut-être puéril.
Espérant susciter vos avis et trouver des pistes de réflexions de nos échanges, je vous souhaite une belle journée et de jolis sourires à votre entourage.
Une interrogation me taraude profondément pour ma part si l'on considère le processus de désintégration positive :
- La désintégration normative que l'on opère pour se révéler à un autre champ de possible au travers duquel on peut exister de manière renouvelée se heurte toujours, me semble-t-il, au cadre environnemental dans lequel nous évoluons. En un sens, qu'est-ce qui différencie le chiard et son "désir de toute puissance", ou encore "l'adolescent rebel" qui éprouve surtout ses propres limites dans le cadre, l'environnement qu'il découvre plus en avant dans son développement personnel, du brave Z. en désintégration positive qui mobilise une phase dépressive pour s'autoriser et reconstruire son rapport au monde ?
En d'autres mots, les vues que l'on peut émettre depuis un col de montagne se suffisent-elles à elles-mêmes ou doivent-elles, comme toute chose, se confronter au cadre d'expression dans lequel elle peuvent se développer. La vallée est bien jolie d'en haut, mais il ne suffit pas de la regarder depuis un joli point de vue pour fonder son existence sur la possibilité de la surplomber, tel un vol stationnaire prêt à narguer les gueux d'en-dessous, du niveau 1.
Pour prendre un exemple, on ressent des différences magnifiques des possibilités d'existence, du cadre dans lequel nous évoluons, lorsque nous voyageons vers des pays qui offrent leur culture à la sagacité de notre point de vue naïf car extérieur. Pour autant, il ne suffit pas de déclamer les belles vérité nouvellement découvertes pour s'assurer d'un nouveau moyen, voulu meilleur, pour exister par soi-même. On existe jamais que par autrui, dans l'ensemble construit par tous, au travers duquel nous pouvons évoluer mais pas nous émanciper totalement, fantasme peut-être puéril.
Espérant susciter vos avis et trouver des pistes de réflexions de nos échanges, je vous souhaite une belle journée et de jolis sourires à votre entourage.
siddhartha- Messages : 378
Date d'inscription : 25/01/2012
Age : 39
Localisation : Sur le chemin après ma rencontre avec Alice Miller
Re: Symptômes de l'autopsychanalyse "à la mode" de Dabrowski
La désintégration positive est bien plus qu'une crise d'ado, c'est la remise en cause de valeurs que tu tiens pour fondamentales et qui sont tes fondements depuis un certain nombre d'années de ta vie d'adulte.
L'ado remet en cause ses parents et la société, celui qui traverse une DP remet en cause des pans entiers des valeurs sur lesquelles il a construit sa vie... Tout est déconstruit de l'intérieur, tout est intériorisé, contrairement à l'exemple que tu choisis.
Après une DP, on arrête d'exister par autrui, on sait pourquoi on est soi-même, pourquoi on a choisi d'être ce soi-même
L'ado remet en cause ses parents et la société, celui qui traverse une DP remet en cause des pans entiers des valeurs sur lesquelles il a construit sa vie... Tout est déconstruit de l'intérieur, tout est intériorisé, contrairement à l'exemple que tu choisis.
Après une DP, on arrête d'exister par autrui, on sait pourquoi on est soi-même, pourquoi on a choisi d'être ce soi-même
Christelle- Messages : 895
Date d'inscription : 06/03/2010
Age : 44
Re: Symptômes de l'autopsychanalyse "à la mode" de Dabrowski
Merci de ta réponse.
Est-ce si évident que cela ?
Je viens de découvrir entre temps L'éloge de la fuite d'Henri Laborit. Et je dois dire que cela donne du grain à moudre sur les manières de nous émanciper de ce qui nous pèse, et donc, en particulier, d'être ainsi plus en mesure de se construire sur d'autres valeurs.
Il souligne que nous basons nos expériences sur les ressentis positifs ou négatifs que nous y associons, et que par là-même nous avons donc tendance à nous construire une nouvelle situation de dominance, cherchant alors encore notre place dans ce jeu. La seul stratégie créatrice serait alors la fuite, celle du bateau qui accepte par pragmatisme de ne pas subir la tempête, mais de partir avec celle sans connaître pour autant la destination du voyage. Difficile de résumer en trois mots, mais très intéressant point de vue politique de la part d'un médecin neurobiologiste qui écrivait cela début des années 1970, peu avant, d'ailleurs, L'institution imaginaire de la société de Castoriadis, qui donne lui tout son fondement philosophique et théorique à une telle place de la création de l'imaginaire individuel et collectif dans la société.
Est-ce si évident que cela ?
Je viens de découvrir entre temps L'éloge de la fuite d'Henri Laborit. Et je dois dire que cela donne du grain à moudre sur les manières de nous émanciper de ce qui nous pèse, et donc, en particulier, d'être ainsi plus en mesure de se construire sur d'autres valeurs.
Il souligne que nous basons nos expériences sur les ressentis positifs ou négatifs que nous y associons, et que par là-même nous avons donc tendance à nous construire une nouvelle situation de dominance, cherchant alors encore notre place dans ce jeu. La seul stratégie créatrice serait alors la fuite, celle du bateau qui accepte par pragmatisme de ne pas subir la tempête, mais de partir avec celle sans connaître pour autant la destination du voyage. Difficile de résumer en trois mots, mais très intéressant point de vue politique de la part d'un médecin neurobiologiste qui écrivait cela début des années 1970, peu avant, d'ailleurs, L'institution imaginaire de la société de Castoriadis, qui donne lui tout son fondement philosophique et théorique à une telle place de la création de l'imaginaire individuel et collectif dans la société.
siddhartha- Messages : 378
Date d'inscription : 25/01/2012
Age : 39
Localisation : Sur le chemin après ma rencontre avec Alice Miller
Re: Symptômes de l'autopsychanalyse "à la mode" de Dabrowski
Oui ça l'est, quand on l'a vécu. C'est en même temps souvent très douloureux ... un accouchement dans la douleur... à postériori, on reconnaît forcément.siddhartha a écrit:
Est-ce si évident que cela ?
Christelle- Messages : 895
Date d'inscription : 06/03/2010
Age : 44
Re: Symptômes de l'autopsychanalyse "à la mode" de Dabrowski
Après avoir dit avec humour mais certitude que je passais par une période de désintégration cosmique, j'en vois la résultante en ce moment : j'arrête d'exister par autrui (dont je me rends compte qu'il n'est pas du tout essentiel à ma vie), je sais qui je suis, et je me sens totalement libérée et .. très heureuseChristelle a écrit:Après une DP, on arrête d'exister par autrui, on sait pourquoi on est soi-même, pourquoi on a choisi d'être ce soi-même
Invité- Invité
Re: Symptômes de l'autopsychanalyse "à la mode" de Dabrowski
pour une DP t'as quand-même un peu besoin d'autrui... (deux même, en fait...)
- aaaaaaaah:
- j'ai pas pu résister...
Invité- Invité
Re: Symptômes de l'autopsychanalyse "à la mode" de Dabrowski
- Damn !:
- P2m m'a devancé !
Ainaelin- Messages : 4287
Date d'inscription : 07/04/2013
Re: Symptômes de l'autopsychanalyse "à la mode" de Dabrowski
[quote="p2m"]pour une DP t'as quand-même un peu besoin d'autrui... (deux même, en fait...)
[quote="p2m"]
Tu as besoin de miroirs et de résonnances (donc de contacts avec autrui), pas forcément d'une ou de plusieurs personnes identifiées
[quote="p2m"]
Tu as besoin de miroirs et de résonnances (donc de contacts avec autrui), pas forcément d'une ou de plusieurs personnes identifiées
Christelle- Messages : 895
Date d'inscription : 06/03/2010
Age : 44
Re: Symptômes de l'autopsychanalyse "à la mode" de Dabrowski
Ni porc, ni truie.. j'ai besoin de personne en Harley Davidson
Invité- Invité
Re: Symptômes de l'autopsychanalyse "à la mode" de Dabrowski
En fait, il y avait un jeu de mot sur le sens de "DP"Christelle a écrit:Tu as besoin de miroirs et de résonnances (donc de contacts avec autrui), pas forcément d'une ou de plusieurs personnes identifiéesp2m a écrit:pour une DP t'as quand-même un peu besoin d'autrui... (deux même, en fait...)
Mais les miroirs, c'est bien aussi, je suis d'accord. Faudra que je tente un jour.
Ainaelin- Messages : 4287
Date d'inscription : 07/04/2013
Re: Symptômes de l'autopsychanalyse "à la mode" de Dabrowski
merci du soutien, Ainaelin(en attendant d'avoir celui de Mary). On a la même cul-ture...
Pour revenir au sujet. Moui, je suis assez d'accord, Christelle.
Pour revenir au sujet. Moui, je suis assez d'accord, Christelle.
Invité- Invité
Re: Symptômes de l'autopsychanalyse "à la mode" de Dabrowski
Bien vu, pour le jeu de mots ... et pour les miroirs, tu as Gifi et Ikea ouverts le dimanche !
Christelle- Messages : 895
Date d'inscription : 06/03/2010
Age : 44
Re: Symptômes de l'autopsychanalyse "à la mode" de Dabrowski
'Faut d'abord que je trouve une partenaire de jeu. (bon, je ne cherche pas trop depuis quelques temps, j'avoue.) Mais bref, foin de ce hors-sujet ! Je vous laisse retourner à la DP de D.
Ainaelin- Messages : 4287
Date d'inscription : 07/04/2013
Re: Symptômes de l'autopsychanalyse "à la mode" de Dabrowski
Tu l'as j'adhère aux jeux de mots que personne comprend et qui ne font rire que nousp2m a écrit:merci du soutien, Ainaelin(en attendant d'avoir celui de Mary). On a la même cul-ture...
Invité- Invité
Re: Symptômes de l'autopsychanalyse "à la mode" de Dabrowski
Pitié, ils l'ont vraiment faite... J'aurais jamais osé !
Invité- Invité
Re: Symptômes de l'autopsychanalyse "à la mode" de Dabrowski
egg² a écrit:Pitié, ils l'ont vraiment faite... J'aurais jamais osé !
de l'avantage d'être en pleine DP: toutes les valeurs sont chamboulées et on essaye ce qu'on aurait pas osé avant...
Invité- Invité
Re: Symptômes de l'autopsychanalyse "à la mode" de Dabrowski
Merci Christelle d'avoir fait ressortir ce sujet, que je découvre aujourd'hui. Merci à tous pour l'échange instructif et teinté d'humour qui a suivi.
Je me rappelle de nombreux épisodes de ce genre de crises, et y suis en ce moment.
J'y trouve en positif la certitude que j'en ressortirai grandie, l'impression de planer, d'être au-dessus des tracas quotidiens
En négatif la culpabilité de ne rien faire, le sado-masochisme qui me fait faire la grève de la faim
J'ai une question : croyez-vous qu'il soit possible d'être dans deux crises à la fois, i.e. une sur le long terme et une plus courte ? En effet je "ne fais rien" depuis plusieurs mois (crise number one), mais depuis peu je suis passée à une phase number two (c'est à dire que je ne mange plus je regarde la télé, ça c'est grave grave ! etc) qui correspond soit à un niveau plus profond de la crise, soit à une seconde qui s'est greffée à la première. Comme je ne sais pas ce qui se passe là-haut j'essaie de trouver des explications
Je me rappelle de nombreux épisodes de ce genre de crises, et y suis en ce moment.
J'y trouve en positif la certitude que j'en ressortirai grandie, l'impression de planer, d'être au-dessus des tracas quotidiens
En négatif la culpabilité de ne rien faire, le sado-masochisme qui me fait faire la grève de la faim
J'ai une question : croyez-vous qu'il soit possible d'être dans deux crises à la fois, i.e. une sur le long terme et une plus courte ? En effet je "ne fais rien" depuis plusieurs mois (crise number one), mais depuis peu je suis passée à une phase number two (c'est à dire que je ne mange plus je regarde la télé, ça c'est grave grave ! etc) qui correspond soit à un niveau plus profond de la crise, soit à une seconde qui s'est greffée à la première. Comme je ne sais pas ce qui se passe là-haut j'essaie de trouver des explications
Ise- Messages : 7899
Date d'inscription : 18/10/2012
Age : 55
Re: Symptômes de l'autopsychanalyse "à la mode" de Dabrowski
Ise, tu ne fais pas rien, tu es en train de murir tes réponses, de trier, de d'expurger, de faire des choix, de macérer toutes les données (dans le désordre !), ce temps est utile, puisque tu en sortiras grandie.
Et pour répondre à ta question, il y a des phases plus profondes que d'autres, te dire où tu en es, je ne peux pas, mais toi, avec l'expérience et le recul, tu apprendras à gérer, et à appréhender ces différentes phases, à savoir que : "ça y est tu viens de toucher le fond" et que : maintenant tu remontes, même si tu es encore au fond ... bref, c'est par l'expérience et ta manière de garder toutes ces étapes en mémoire que tu sauras avancer de plus en plus vite.
Donc sers-toi de ce que tu te rappelles de tes précédentes crises, et bon courage...
Et pour répondre à ta question, il y a des phases plus profondes que d'autres, te dire où tu en es, je ne peux pas, mais toi, avec l'expérience et le recul, tu apprendras à gérer, et à appréhender ces différentes phases, à savoir que : "ça y est tu viens de toucher le fond" et que : maintenant tu remontes, même si tu es encore au fond ... bref, c'est par l'expérience et ta manière de garder toutes ces étapes en mémoire que tu sauras avancer de plus en plus vite.
Donc sers-toi de ce que tu te rappelles de tes précédentes crises, et bon courage...
Christelle- Messages : 895
Date d'inscription : 06/03/2010
Age : 44
Re: Symptômes de l'autopsychanalyse "à la mode" de Dabrowski
Merci Chris, et je te renvoie des ondes positives aussi (si si j'en ai !) pour toi et tes obstacles...
En tout cas j'ADORE cette théorie de Dabrowski car elle donne un reflet très positif sur ces passages considérés négativement comme dépressifs.
Une autre question : y a-t-il seulement des DP ? Ou y a-t-il deux sortes de passages à vide, les DP et les dépressions ? Ce qui expliquerait pourquoi certains au lieu de sortir grandis de la période n'en remontent jamais. Je pense à ceux qui nous ont quittés volontairement...
En tout cas j'ADORE cette théorie de Dabrowski car elle donne un reflet très positif sur ces passages considérés négativement comme dépressifs.
Une autre question : y a-t-il seulement des DP ? Ou y a-t-il deux sortes de passages à vide, les DP et les dépressions ? Ce qui expliquerait pourquoi certains au lieu de sortir grandis de la période n'en remontent jamais. Je pense à ceux qui nous ont quittés volontairement...
Ise- Messages : 7899
Date d'inscription : 18/10/2012
Age : 55
Re: Symptômes de l'autopsychanalyse "à la mode" de Dabrowski
Pour moi tout est une question d'étiquette qu'on pose sur ce qui nous arrive, d'identification. Si tu y mets l'étiquette de DP, avec ce que cela recouvre de dynamisme: "quelque chose se disloque en moi qui crée ce temps d'inconscience et de souffrance(dissonance cognitive), mais c'est un passage obligé pour qu'éclose une nouvelle manière d'être au monde. quelque chose est en train de mourir en moi mais ce n'est pas moi" et ce que cela recouvre de réversibilité en terme de capacité à éprouver du bonheur, tu peux t'accrocher à ce "rien" qui est toi et passer le cap. Si tu t'identifies à ce mode de fonctionnement qui a besoin de mourir, tu vois cette descente comme irréversible et inéluctable et tu ne peux survivre à cette mort de ton ancien système de valeur, ton ancien mode de fonctionnement, tes anciennes croyances, tu t'y identifies et tu crois que tu meurs. C'est la première désidentification qui est la clé dans ce processus. Et l'étiquette de dépression a ce désavantage de donner l'impression que quelque chose "d'extérieur" s'attaque à quelque chose de figé qui serait "toi", ne laissant donc pas la place à la possibilité d'une désidentification, d'adaptation.
Invité- Invité
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