Symptômes physiques du mal-être et somatisation
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Symptômes physiques du mal-être et somatisation
Bonsoir à tous,
Je poste ce nouveau sujet pour recueillir vos témoignages par rapport au malaise et au décalage qu'on peut ressentir vis à vis de notre entourage ou plus largement du milieu dans lequel on évolue.
[termes]
Somatisation : je retiens l'idée qu'on peut voir surgir des effets physiques à nos problèmes mentaux. En d'autres termes je parle de tout ce qu'on ressent et ce qui ressort sur notre corps ou notre santé par rapport à un mal-être général, dans mon cas. Pour certains cela sera également le reflet d'un traumatisme particulier.
[sujet]
Pour commencer par le particulier pour finir par le général, voici mon cas :
J'aime profondément les autres, les personnes que je connais bien comme ceux que je connais peu, malgré certains défauts rédhibitoires. Mon besoin d'interagir au quotidien avec les autres est l'un des moteurs de ma vie mais cela comporte un certains nombre d'inconvénients. En effet, j'ai subi comme tout le monde les déceptions d'amitiés, les relations de conflits avec les collègues, les enseignants, les passants, les polices d'aéroports ou que sais-je.
Rien de bien extraordinaire en soit, mais il en faut peu pour que je garde une trace en moi de tout ces rapports humains. Au fur et à mesure que les enjeux de notre vie se précisent (obligations sociales imposées même si pas consenties, nécessités de se nourrir et donc de lutter au quotidien), ces rapports avec les autres ont pris une autre teinte pour moi : j'ai ceux que j'aime et à qui je suis entièrement dévoué, corps et âme, et sans qui je ne peux pas vivre. Mais j'ai également leur pendant, ceux qui me ruinent la vie, m'empêchent de rester serein et finissent par me détruire, même sans s'en rendre compte.
Cette situation est difficile à vivre car mon corps me rappelle mon état d'anxiété quotidien : muscles du dos tendus qui écrasent littéralement ma colonne vertébrale et mon diaphragme, problèmes de respiration abdominale (mon activité de trompettiste est pour le moment foutue en l'air), migraine, et dernière en date, douleurs testiculaires qui me forcent à ne pas bouger.
Il a fallu énormément de réflexion et de déceptions médicales pour trouver une personne qui comprendrait ça, mais ça ne résoud pas tout, je continue d'accumuler ces problèmes et ça devient invivables.
Alors pour ne pas parler que de moi, avez-vous aussi des symptômes physiques qui illustreraient votre état de fatigue, de dépression, de stress, de malaise... Etc ?
Je poste ce nouveau sujet pour recueillir vos témoignages par rapport au malaise et au décalage qu'on peut ressentir vis à vis de notre entourage ou plus largement du milieu dans lequel on évolue.
[termes]
Somatisation : je retiens l'idée qu'on peut voir surgir des effets physiques à nos problèmes mentaux. En d'autres termes je parle de tout ce qu'on ressent et ce qui ressort sur notre corps ou notre santé par rapport à un mal-être général, dans mon cas. Pour certains cela sera également le reflet d'un traumatisme particulier.
[sujet]
Pour commencer par le particulier pour finir par le général, voici mon cas :
J'aime profondément les autres, les personnes que je connais bien comme ceux que je connais peu, malgré certains défauts rédhibitoires. Mon besoin d'interagir au quotidien avec les autres est l'un des moteurs de ma vie mais cela comporte un certains nombre d'inconvénients. En effet, j'ai subi comme tout le monde les déceptions d'amitiés, les relations de conflits avec les collègues, les enseignants, les passants, les polices d'aéroports ou que sais-je.
Rien de bien extraordinaire en soit, mais il en faut peu pour que je garde une trace en moi de tout ces rapports humains. Au fur et à mesure que les enjeux de notre vie se précisent (obligations sociales imposées même si pas consenties, nécessités de se nourrir et donc de lutter au quotidien), ces rapports avec les autres ont pris une autre teinte pour moi : j'ai ceux que j'aime et à qui je suis entièrement dévoué, corps et âme, et sans qui je ne peux pas vivre. Mais j'ai également leur pendant, ceux qui me ruinent la vie, m'empêchent de rester serein et finissent par me détruire, même sans s'en rendre compte.
Cette situation est difficile à vivre car mon corps me rappelle mon état d'anxiété quotidien : muscles du dos tendus qui écrasent littéralement ma colonne vertébrale et mon diaphragme, problèmes de respiration abdominale (mon activité de trompettiste est pour le moment foutue en l'air), migraine, et dernière en date, douleurs testiculaires qui me forcent à ne pas bouger.
Il a fallu énormément de réflexion et de déceptions médicales pour trouver une personne qui comprendrait ça, mais ça ne résoud pas tout, je continue d'accumuler ces problèmes et ça devient invivables.
Alors pour ne pas parler que de moi, avez-vous aussi des symptômes physiques qui illustreraient votre état de fatigue, de dépression, de stress, de malaise... Etc ?
Mitrouille la Saumure- Messages : 153
Date d'inscription : 07/11/2012
Re: Symptômes physiques du mal-être et somatisation
Les symptômes physiques peuvent aller loin !
Au collège déjà vomissements sans arrêt mais aucun signe d'une maladie, seulement un esprit qui voulait s'auto-détruire.
Puis le lycée, ne plus supporter les autres, un ennuie en continu, la peur du futur... Résultat 3 mois à l'hopital pour une toux qui est parti dés que le bac était passé et que je n'avais plus à supporter ces gens au quotidien.
Et maintenant à la fac cette toux qui revient sans cesse, 1 semaine loin de tout et je suis à nouveau sur pied. Cette toux dés que je dois parler a quelqu'un et qu'on ne se comprend pas.
Mais contrairement à toi je n'aime pas les autres, je leur en veux beaucoup je n'ai pas eu l'occasion a part très récemment de connaitre ce que tu évoques, l'amour sans lequel on ne peut vivre.
Après pour calmer ces problèmes physique il n'y a qu'une seule solution, être plus fort que soi même. Avoir conscience que de s'auto mutiler ne fera rien de bon au contraire et se battre contre ca. C'est très difficile mais ca fonctionne.
Au collège déjà vomissements sans arrêt mais aucun signe d'une maladie, seulement un esprit qui voulait s'auto-détruire.
Puis le lycée, ne plus supporter les autres, un ennuie en continu, la peur du futur... Résultat 3 mois à l'hopital pour une toux qui est parti dés que le bac était passé et que je n'avais plus à supporter ces gens au quotidien.
Et maintenant à la fac cette toux qui revient sans cesse, 1 semaine loin de tout et je suis à nouveau sur pied. Cette toux dés que je dois parler a quelqu'un et qu'on ne se comprend pas.
Mais contrairement à toi je n'aime pas les autres, je leur en veux beaucoup je n'ai pas eu l'occasion a part très récemment de connaitre ce que tu évoques, l'amour sans lequel on ne peut vivre.
Après pour calmer ces problèmes physique il n'y a qu'une seule solution, être plus fort que soi même. Avoir conscience que de s'auto mutiler ne fera rien de bon au contraire et se battre contre ca. C'est très difficile mais ca fonctionne.
Invité- Invité
Re: Symptômes physiques du mal-être et somatisation
Douleurs musculaires diffuses depuis l'aĝe 13 ans, d'abord au cou, puis dans le dos, puis partout, sans cause métaboliques identifiées, allant jusqu'à des opérations sur des hernies discales du fait des contraintes musculaires appliquées à la colonne. Évolution en une fibromyalgie incapacitante dont je me suis remis depuis.
Sans compter les fractures, luxations, cicatrices et ecchymoses liées aux prises de risques!
Aucune explication n'a jamais pu m'être donnée quant à l'origine de ces maux - hormis les accidents.
Sauf aujourd'hui, par moi.
Sans compter les fractures, luxations, cicatrices et ecchymoses liées aux prises de risques!
Aucune explication n'a jamais pu m'être donnée quant à l'origine de ces maux - hormis les accidents.
Sauf aujourd'hui, par moi.
negativedandy- Messages : 96
Date d'inscription : 13/12/2012
Age : 49
Localisation : Lyon
Re: Symptômes physiques du mal-être et somatisation
En ce qui me concerne, bien sûr que oui...
- J'ai été un faux asthmatique jusqu'à l'âge adulte : j'en avais uniquement les symptômes, et ils ont disparu presque définitivement et soudainement. A cause (ou grâce ?) aux méthodes de notre médecin de famille, on ne m'a jamais donné de Ventoline, mais lorsque j'ai découvert l'existence de ce petit spray miracle je me suis dit que c'était injuste et que j'aurais vraiment voulu en avoir plus tôt.
- Lorsque j'étais enfant, j'avais des maux de têtes très violents qui apparaissaient soudainement et pouvaient disparaître rapidement ou durer parfois assez longtemps. Jamais expliqué non plus malgré un tas d'examens, encéphalogrammes etc. Cela m'arrive encore mais c'est nettement moins violent que quand j'étais gosse. La particularité, c'est que les anti-douleurs sont totalement inefficaces, je n'en prend même plus, la plupart du temps.
- Depuis que j'ai la trentaine, j'ai des maux de ventre. Parfois à cause d'un stress (souvent lorsque j'ai peur d'être en retard à un rdv, souvent sur la route), et plus rarement sans raison apparente mais avec une violence spectaculaire. Cela peut me prendre en pleine nuit, je me réveille en hurlant de douleur et ça finit aux urgences avec une crise de tétanie. Toujours sans cause identifiée et donc sans remède...
- J'ai aussi diverses petites tracasseries moins gênantes, qui vont et qui viennent (allergies, mal de dos, douleurs d'articulations ou tendinites...). En ce moment ça fait 2-3 jours que j'ai une douleur dans le haut des abdos à gauche, à la base de la cage thoracique, à la verticale du coeur...
Nous sommes des gens qui menons des combats intérieurs intenses, nous sommes très exigeants avec nous-mêmes. Il est normal que le corps dise stop de temps en temps je pense... Moi qui vient de me découvrir zèbre, j'espère qu'une partie de ces problèmes va s'amenuiser ou disparaître au fur et à mesure que j'irai mieux (car je commence doucement à acquérir la conviction que je vais aller mieux, j'espère ne pas me décevoir...)
- J'ai été un faux asthmatique jusqu'à l'âge adulte : j'en avais uniquement les symptômes, et ils ont disparu presque définitivement et soudainement. A cause (ou grâce ?) aux méthodes de notre médecin de famille, on ne m'a jamais donné de Ventoline, mais lorsque j'ai découvert l'existence de ce petit spray miracle je me suis dit que c'était injuste et que j'aurais vraiment voulu en avoir plus tôt.
- Lorsque j'étais enfant, j'avais des maux de têtes très violents qui apparaissaient soudainement et pouvaient disparaître rapidement ou durer parfois assez longtemps. Jamais expliqué non plus malgré un tas d'examens, encéphalogrammes etc. Cela m'arrive encore mais c'est nettement moins violent que quand j'étais gosse. La particularité, c'est que les anti-douleurs sont totalement inefficaces, je n'en prend même plus, la plupart du temps.
- Depuis que j'ai la trentaine, j'ai des maux de ventre. Parfois à cause d'un stress (souvent lorsque j'ai peur d'être en retard à un rdv, souvent sur la route), et plus rarement sans raison apparente mais avec une violence spectaculaire. Cela peut me prendre en pleine nuit, je me réveille en hurlant de douleur et ça finit aux urgences avec une crise de tétanie. Toujours sans cause identifiée et donc sans remède...
- J'ai aussi diverses petites tracasseries moins gênantes, qui vont et qui viennent (allergies, mal de dos, douleurs d'articulations ou tendinites...). En ce moment ça fait 2-3 jours que j'ai une douleur dans le haut des abdos à gauche, à la base de la cage thoracique, à la verticale du coeur...
Nous sommes des gens qui menons des combats intérieurs intenses, nous sommes très exigeants avec nous-mêmes. Il est normal que le corps dise stop de temps en temps je pense... Moi qui vient de me découvrir zèbre, j'espère qu'une partie de ces problèmes va s'amenuiser ou disparaître au fur et à mesure que j'irai mieux (car je commence doucement à acquérir la conviction que je vais aller mieux, j'espère ne pas me décevoir...)
Lophophora- Messages : 415
Date d'inscription : 11/12/2012
Age : 51
Localisation : Singapore
Re: Symptômes physiques du mal-être et somatisation
Frittefolle, je connais bien cette "semaine loin de tout dont tu parles". J'ai mes endroits pour ça également. Le problème est que ça reste très ponctuel... Mais quand tu parles d'auto-mutilation, il y a une différence selon moi entre des symptômes physiques de ton mal-être et ce que tu t'appliquerais à toi même consciemment (coups, cicatrices, prise de drogues, etc.). En cela, je me demande si on peut vraiment s'auto convaincre qu'on est plus fort. On abordera peut-être les solutions existantes plus tard...
negativedansy, tu as un peu les mêmes soucis que moi pour la colonne vertébrale, sauf que je n'ai pas eu la chance ( ) de connaître la hernie discale, malgré une bonne grosse quantité de sport pratiquée. Tu t'en es bien remis ou pas spécialement ? Ca t'a pris du temps, si c'est le cas ?
Lophophora, ton dernier paragraphe illustre bien ce que nous vivons, en tout cas moi je m'y retrouve bien... Effectivement pour amenuiser la souffrance il faut prendre conscience du problème mais pas que par soi-même, certaines techniques et personnes sont là pour nous aider.
Ma mère a eu énormément de problème de ce genre, et ce qui l'a sauvé c'est la sophrologie. On plaque un peu tout sur ce terme mais les vrais praticiens existent. Si vous voulez plus d'informations, n'hésitez pas à m'écrire en MP. Autrement, j'ai pu, avec mon osthéopathe, tester l'accupuncture. Ca a bien marché mais c'est à renouveler régulièrement...
negativedansy, tu as un peu les mêmes soucis que moi pour la colonne vertébrale, sauf que je n'ai pas eu la chance ( ) de connaître la hernie discale, malgré une bonne grosse quantité de sport pratiquée. Tu t'en es bien remis ou pas spécialement ? Ca t'a pris du temps, si c'est le cas ?
Lophophora, ton dernier paragraphe illustre bien ce que nous vivons, en tout cas moi je m'y retrouve bien... Effectivement pour amenuiser la souffrance il faut prendre conscience du problème mais pas que par soi-même, certaines techniques et personnes sont là pour nous aider.
Ma mère a eu énormément de problème de ce genre, et ce qui l'a sauvé c'est la sophrologie. On plaque un peu tout sur ce terme mais les vrais praticiens existent. Si vous voulez plus d'informations, n'hésitez pas à m'écrire en MP. Autrement, j'ai pu, avec mon osthéopathe, tester l'accupuncture. Ca a bien marché mais c'est à renouveler régulièrement...
Mitrouille la Saumure- Messages : 153
Date d'inscription : 07/11/2012
Re: Symptômes physiques du mal-être et somatisation
Lophophora a écrit:
Nous sommes des gens qui menons des combats intérieurs intenses, nous sommes très exigeants avec nous-mêmes. Il est normal que le corps dise stop de temps en temps je pense...
J'aime bien ce point de vue. J'ai toujours somatisé un peu (douleurs au ventre et problemes de respiration) mais ça s'accentue et devient très envahissant quand je me blinde... maux de têtes violents qui empèchent de parler normalement, sans parler des tocs... et tout s'est évanoui quand j'ai pu me laisser pleurer. classique, je sais...
May Lee- Messages : 1003
Date d'inscription : 05/10/2012
Re: Symptômes physiques du mal-être et somatisation
Mitrouille a écrit:negativedansy, tu as un peu les mêmes soucis que moi pour la colonne vertébrale, sauf que je n'ai pas eu la chance ( ) de connaître la hernie discale, malgré une bonne grosse quantité de sport pratiquée. Tu t'en es bien remis ou pas spécialement ? Ca t'a pris du temps, si c'est le cas ?
J'ai toujours d'intenses douleurs dans les muscles et particulièrement dans ceux du dos. Pour les hernies, remplacement total de trois disques par des prothèses, après des "curetages" n'ayant servi à rien. Mais les hernies c'est comme les tubes de mayonnaise: Tu appuies à un endroit, ça sort. T'auras beau essuyer, si tu continues à appuyer, ça continue à sortir. Donc ostéo de temps en temps, et surtout adaptation du rythme de vie à l'état de santé général, et là faut faire des sacrifices si on veut durer un peu.
Et puis il faut aussi s'occuper de ses appuis plantaires. Les pieds, ça se crispe comme le reste. Sauf que tout notre poids repose sur eux!
Ah oui, Lophophora, j'avais oublié les maux de ventre et les intolérances, entre autres alimentaires, qui vont et viennent au fil des années! On fait souvent une différence entre le dos et le ventre... Mais c'est séparé de quelques centimètres seulement!
negativedandy- Messages : 96
Date d'inscription : 13/12/2012
Age : 49
Localisation : Lyon
Re: Symptômes physiques du mal-être et somatisation
Pour ma part j'ai 31 ans
A 30 ans j'ai eu
- une crise d'apendicite du au stresse et aux angoisses
- la goutte
Depuis 2 ans
- je fais caca 3 fois par jour tout les jours sauf le WE et quand je suis en vacances
a 31 ans j'ai eu une cistite avec des proteus mirabilis et 39 de fièvre pendant 1 semaine toujours provoqué par le stresse et les angoisses...
J'attends de voir ce que la vie me réserve pour la suite
A 30 ans j'ai eu
- une crise d'apendicite du au stresse et aux angoisses
- la goutte
Depuis 2 ans
- je fais caca 3 fois par jour tout les jours sauf le WE et quand je suis en vacances
a 31 ans j'ai eu une cistite avec des proteus mirabilis et 39 de fièvre pendant 1 semaine toujours provoqué par le stresse et les angoisses...
J'attends de voir ce que la vie me réserve pour la suite
philemmon- Messages : 25
Date d'inscription : 28/11/2012
Re: Symptômes physiques du mal-être et somatisation
Étant conscient(e) du problème, n'arrives-tu pas à t'autosuggestionner qu'il faille chier (oui, c'est le terme non pas cérébral, mais "tripal" que j’emploie volontairement) lorsque tu es sans contrainte?
J'ai mis des années à CHIER à l'école, à, l'usine ou au bureau... et maintenant c'est un réel plaisir d'y arriver autre part que dans un endroit confiné dans mes appartements. Comme un sentiment d'être capable d'être libre de faire quelque chose qui m'était autrefois interdit.
Mais ce n'est pas facile. Par exemple, je n'arrive toujours pas à PISSER dans des chiottes de concert, quand je sais qu'on attend après moi. Où ailleurs, si quelqu'un me regarde ou m'attend...
Le travail est long pour apprendre à n'être qu'une bête bête quand on on a une haute conscience de soi-même. Pour t'aider, peut-être, sache que les autres ne te voient que beaucoup plus grossièrement que tu ne le fais...
Ils ne voient juste qu'un type qui pisse ou chie. Point. Fais pareil, ça "coulera de source"
J'ai mis des années à CHIER à l'école, à, l'usine ou au bureau... et maintenant c'est un réel plaisir d'y arriver autre part que dans un endroit confiné dans mes appartements. Comme un sentiment d'être capable d'être libre de faire quelque chose qui m'était autrefois interdit.
Mais ce n'est pas facile. Par exemple, je n'arrive toujours pas à PISSER dans des chiottes de concert, quand je sais qu'on attend après moi. Où ailleurs, si quelqu'un me regarde ou m'attend...
Le travail est long pour apprendre à n'être qu'une bête bête quand on on a une haute conscience de soi-même. Pour t'aider, peut-être, sache que les autres ne te voient que beaucoup plus grossièrement que tu ne le fais...
Ils ne voient juste qu'un type qui pisse ou chie. Point. Fais pareil, ça "coulera de source"
negativedandy- Messages : 96
Date d'inscription : 13/12/2012
Age : 49
Localisation : Lyon
Re: Symptômes physiques du mal-être et somatisation
A un moment j avais très régulièrement des crises d hypoglycémie
ensuite des douleurs abdominales, je pouvait même pas avaler un demi verre d eau, des paralysies variées, douleurs musculaires.
En plus rare :
- migraine basilaire
- syndrome de Tietze
Invité- Invité
Re: Symptômes physiques du mal-être et somatisation
parmi mes connaissances, un médecin m'a confirmé que plus de la moitié des maux physiques sont liés à des maux psychiques.
Par empirisme, j'ai pu vérifier tout ça. L'exemple le plus flagrant vient d'une tendinite au coude que j'avais contractée à la natation. Comme j'avais déjà eu une grosse immobilisation due à une tendinite au genou, je partais avec dans la tête le fait que ça serait long. Au bout de presque une année de repos j'avais toujours la même douleur, j'ai du aller passer une IRM dont le résultat était qu'il n'y avait plus de lésion pour recommencer une activité sportive. Le mental avait entretenu la douleur!
Par empirisme, j'ai pu vérifier tout ça. L'exemple le plus flagrant vient d'une tendinite au coude que j'avais contractée à la natation. Comme j'avais déjà eu une grosse immobilisation due à une tendinite au genou, je partais avec dans la tête le fait que ça serait long. Au bout de presque une année de repos j'avais toujours la même douleur, j'ai du aller passer une IRM dont le résultat était qu'il n'y avait plus de lésion pour recommencer une activité sportive. Le mental avait entretenu la douleur!
nikoku74- Messages : 1431
Date d'inscription : 22/06/2012
Age : 49
Localisation : Loire
Re: Symptômes physiques du mal-être et somatisation
Petite, l'école m'agaçait ? J'avais des problèmes, des prises de bec avec la maîtresse ? Pas de soucis, demain je suis malade, disais-je. Et ça ne loupait pas ! Le lendemain, vous pouviez être sûr que j'étais prise de violents vomissements et que ma mère devait me descendre à l'hôpital sous peine que je finisse déshydratée et en hypoglycémie. Durant 10 ans, on m'a dit que c'était psychologique. On m'a fait consulté des psy "pour parler de mes problèmes de santé", parce que pour eux, je n'arrivais pas à les surmonter. Ironique un peu quand on nous colle l'étiquette de troubles psychiques.
Mais, parce qu'il y a un mais à mon histoire, même si mon état d'âme y jouait pour beaucoup, il s'est avéré que j'avais une malformation du système digestif. J'ai été opérée, il y a cinq ans, alors que durant quelques années, j'ai eu une période d'accalmie (période durant laquelle, je me défoulais un peu en cours, allez savoir s'il y a un lien tout de même).
Et maintenant, malgré cette opération, dès qu'un truc me turlupine, les nausées et quelques vomissements reviennent. Comme avant, c'était principalement de la bile à cause de ma malformation et que cette dernière a été corrigée, maintenant, j'ai droit au suc gastrique. Autant vous dire que je préférais avant, c'était un peu moins douloureux.
Par contre, pratiquement aucun autre symptôme psychologique. D'ailleurs pour ma malformation, d'après un professeur en gastro-entérologie, ce n'était pas normal que mon seul problème provienne de la bile. En temps normal, les personnes atteintes de mon problème ne digère presque rien, raison pour laquelle elle se voit très tôt chez les nouveaux-nés et nourrissons. J'ai eu beau avoir des dizaines d'hospitalisation, j'ai pu mettre un nom sur cette malformation deux mois avant mes 18 ans.
Véritables symptômes de ma malformation ou somatisation aidée par ce léger défaut ? Je pense que je ne le saurai jamais.
Mais, parce qu'il y a un mais à mon histoire, même si mon état d'âme y jouait pour beaucoup, il s'est avéré que j'avais une malformation du système digestif. J'ai été opérée, il y a cinq ans, alors que durant quelques années, j'ai eu une période d'accalmie (période durant laquelle, je me défoulais un peu en cours, allez savoir s'il y a un lien tout de même).
Et maintenant, malgré cette opération, dès qu'un truc me turlupine, les nausées et quelques vomissements reviennent. Comme avant, c'était principalement de la bile à cause de ma malformation et que cette dernière a été corrigée, maintenant, j'ai droit au suc gastrique. Autant vous dire que je préférais avant, c'était un peu moins douloureux.
Par contre, pratiquement aucun autre symptôme psychologique. D'ailleurs pour ma malformation, d'après un professeur en gastro-entérologie, ce n'était pas normal que mon seul problème provienne de la bile. En temps normal, les personnes atteintes de mon problème ne digère presque rien, raison pour laquelle elle se voit très tôt chez les nouveaux-nés et nourrissons. J'ai eu beau avoir des dizaines d'hospitalisation, j'ai pu mettre un nom sur cette malformation deux mois avant mes 18 ans.
Véritables symptômes de ma malformation ou somatisation aidée par ce léger défaut ? Je pense que je ne le saurai jamais.
Eclair Fou- Messages : 429
Date d'inscription : 02/12/2011
Age : 34
Localisation : Genève, Suisse
Re: Symptômes physiques du mal-être et somatisation
Étant conscient(e) du problème, n'arrives-tu pas à t'autosuggestionner qu'il faille chier (oui, c'est le terme non pas cérébral, mais "tripal" que j’emploie volontairement) lorsque tu es sans contrainte?
En temps dit normal... j'arrive a chié normalement et n'importe ou ou presque.
La je ne soulignais que les choses pas "normale" (en effet je pense que 3 fois par jours 5 jours par semaines pendant des mois c'est pas normal, je ne suis pas un cochon d'inde)
philemmon- Messages : 25
Date d'inscription : 28/11/2012
Re: Symptômes physiques du mal-être et somatisation
IK a écrit:Lophophora a écrit:
Nous sommes des gens qui menons des combats intérieurs intenses, nous sommes très exigeants avec nous-mêmes. Il est normal que le corps dise stop de temps en temps je pense...
J'aime bien ce point de vue. J'ai toujours somatisé un peu (douleurs au ventre et problemes de respiration) mais ça s'accentue et devient très envahissant quand je me blinde... maux de têtes violents qui empèchent de parler normalement, sans parler des tocs... et tout s'est évanoui quand j'ai pu me laisser pleurer. classique, je sais...
je vous rejoins là dessus....
pour moi la plus grande "expression" a été l'anorexie... je voulais qu'on s'occupe de moi tout en ne prenant pas trop de place en qq sorte... et çà a été une excellente manière de m'occuper l'esprit pendant qq temps (compter les calories, les heures de sport, devenir une encyclopédie nutritionnelle, les psys, les toubibs, l'hosto, etc).
Et pour le corps qui dit stop, notion qui rejoint le jusqu'au boutisme et le "où sont les limites" , pour ma part, je colectionne les entorses, fractures et autres en période de surmenage physique / j'ai le droit à ma visite de courtoisie aux urgences une à deux fois par an
et puis un jour j'ai fait un saut à ski, ligament croisé du genou gauche rompu, 18 mois d'inactivité, 25 kg en plus...
là je crois que mon corps a parlé !
elooO- Messages : 243
Date d'inscription : 09/12/2012
Age : 40
Re: Symptômes physiques du mal-être et somatisation
C'est vraiment pas simple de répondre à tout vu que je n'ai malheureusement pas le temps de venir tous les jours sur le forum :-/
J'ai pu tout de même assez vite conclure, au vu du nombre de témoignages, que je n'étais pas le seul à faire ressortir par mon corps tout ce qui me rongeait l'esprit... Je m'en doutais mais la gravité de certains symptômes m'alarme franchement, pour certains d'entre vous :O
ElooO tu as réussi à te sortir de tes problèmes d'anorexie ou pas ?
Sinon on pourrait peut-être s'occuper des solutions qui existent pour se remettre à vivre "normalement", en maîtrisant des techniques de relaxation, thérapies, etc?
J'ai pu tout de même assez vite conclure, au vu du nombre de témoignages, que je n'étais pas le seul à faire ressortir par mon corps tout ce qui me rongeait l'esprit... Je m'en doutais mais la gravité de certains symptômes m'alarme franchement, pour certains d'entre vous :O
ElooO tu as réussi à te sortir de tes problèmes d'anorexie ou pas ?
Sinon on pourrait peut-être s'occuper des solutions qui existent pour se remettre à vivre "normalement", en maîtrisant des techniques de relaxation, thérapies, etc?
Mitrouille la Saumure- Messages : 153
Date d'inscription : 07/11/2012
Re: Symptômes physiques du mal-être et somatisation
Depuis près de trois ans maintenant, j'ai des douleurs de partout, de la fatigue, la tête qui tourne et parfois une sorte d'eczema dans un bras et en automne dernier, on m'a diagnostiqué une fibromyalgie, du probablement à mon séjour de sept ans dans un village où je ne me sentais pas bien du tout (mais que j'ai quitté en 2009 ouf !).
Officiellement, ce syndrome est incurable.... Sauf qu'au printemps dernier, j'ai séjourné dans un lieu que j'affectionne beaucoup (en Ariège) et pendant près d'une semaine, je n'ai rien senti bien que j'ai fait là-bas de belles marches avec de beaux dénivellés... Et comme par hasard, cette fatigue et ce malaise sont revenus la veille de mon retour chez moi...
Officiellement, ce syndrome est incurable.... Sauf qu'au printemps dernier, j'ai séjourné dans un lieu que j'affectionne beaucoup (en Ariège) et pendant près d'une semaine, je n'ai rien senti bien que j'ai fait là-bas de belles marches avec de beaux dénivellés... Et comme par hasard, cette fatigue et ce malaise sont revenus la veille de mon retour chez moi...
Re: Symptômes physiques du mal-être et somatisation
negativedandy a écrit:Douleurs musculaires diffuses depuis l'aĝe 13 ans, d'abord au cou, puis dans le dos, puis partout, sans cause métaboliques identifiées, allant jusqu'à des opérations sur des hernies discales du fait des contraintes musculaires appliquées à la colonne. Évolution en une fibromyalgie incapacitante dont je me suis remis depuis.
Sans compter les fractures, luxations, cicatrices et ecchymoses liées aux prises de risques!
Aucune explication n'a jamais pu m'être donnée quant à l'origine de ces maux - hormis les accidents.
Sauf aujourd'hui, par moi.
Idem pour moi, à ceci près que j'ai pu éviter une opération pour une hernie discale grâce à un chiropracteur (j'étais prête à tout essayer pour ne pas me faire opérer, car je venais d'avoir le témoignage d'une personne dont l'opération a été un échec: aujourd'hui, elle souffre toujours, et est restée paralysée...), pour moi, l'hernie a ... disparu! Coup de bol!! ??
Mais toujours ce stress chronique, ces crises de tétanie et des TOCs quand je suis "sur les nerfs"!
Pas de fibromyalgie (cela avait été suspecté) mais, Sclérose En Plaques, et Hashimoto (hypo-thyroïdie): or les zèbres seraient plus sensibles aux maladies auto-immunes, alors ???
Lophophora a écrit:
Nous sommes des gens qui menons des combats intérieurs intenses, nous sommes très exigeants avec nous-mêmes. Il est normal que le corps dise stop de temps en temps je pense... Moi qui vient de me découvrir zèbre, j'espère qu'une partie de ces problèmes va s'amenuiser ou disparaître au fur et à mesure que j'irai mieux (car je commence doucement à acquérir la conviction que je vais aller mieux, j'espère ne pas me décevoir...)
Je partage, également, cette façon de voir, et je pense aussi, que je vais de mieux en mieux, même pour ce qui est de ma SEP! J'ai l'impression de mieux maîtriser mes émotions (un peu grâce à la lecture de ce forum), et, du coup, certains de mes symptômes physiques!!!
Sélène-Nyx- Messages : 3842
Date d'inscription : 29/04/2012
Re: Symptômes physiques du mal-être et somatisation
Au sujet des zèbres et du stress:
http://wiki.zebras-crossing.org/doku.php?id=articles:stress
Au sujet de l'interaction entre le stress et les maladies auto-immunes,
Cette étude (de 2009):
http://www.psychomedia.qc.ca/stress/2009-12-28/stress-et-maladies-auto-immunes-l-interaction-entre-systemes-nerveux-et-immunitaire-mieux-compriseDes chercheurs ont identifié un mécanisme par lequel le stress peut favoriser le développement des maladies auto-immunes . Cette découverte pourrait mener au développement de nouveaux traitements.
(...)
"Depuis les travaux pionniers de Hans Seyle's sur le stress, les chercheurs ont essayé de comprendre comment les situations stressantes exacerbent souvent les maladies auto-immunes et cause la ré-émergence d'infections latentes, dit John Wherry, éditeur du Journal of Leukocyte Biology.
L'article:
- Spoiler:
- Stress et maladies auto-immunes: l'interaction entre systèmes nerveux et immunitaire mieux comprise
Soumis par Gestion le 28 décembre 2009
Des chercheurs ont identifié un mécanisme par lequel le stress peut favoriser le développement des maladies auto-immunes (1). Cette découverte pourrait mener au développement de nouveaux traitements.
Le système nerveux sympathique qui est responsable de la réponse au stress (dont la fonction est de mobiliser l'énergie pour "se battre ou fuir" - "fight-or-flight") contrôle aussi les cellules régulatrices T dont un rôle est de mettre fin à une réponse immunitaire une fois qu'un envahisseur étranger a été détruit, selon leur étude publiée dans le Journal of Leukocyte Biology.
"Nous avons montré pour la première fois que le système nerveux contrôle les cellules régulatrices T ...", dit Robert E. Cone, coauteur sénior de cette étude. "Ce qui montre qu'il est impératif de se concentrer sur les interactions neuro-immunitaires et de comprendre comment ces deux systèmes différents, les systèmes immunitaire et nerveux, interagissent."
Cone, Sourojit Bhowmick et leurs collègues ont injecté chez des souris un médicament appelé 6-hyroxydopamine (6-OHDA) qui élimine sélectivement les nerfs sympathiques situés dans différents organes.
Les souris ayant reçu le 6-OHDA qui a effectivement coupé le lien entre le système nerveux et le système immunitaire avaient deux fois plus de cellules régulatrices T dans leur rate et leurs ganglions lymphatiques.
Les chercheurs ont alors cherché à savoir si le 6-OHDA, en augmentant les cellules régulatrices T qui interviennent pour mettre fin aux réponses immunitaires, préviendrait le développement des maladies auto-immunes.
Ils ont injecté le 6-OHDA chez des souris avant de les soumettre à des conditions connues pour causer une maladie auto-immune similaire à la sclérose en plaques chez les humains. Contrairement au groupe de comparaison, celles traitées avec le 6-OHDA n'ont pas développé la maladie auto-immune, ce qui montre que non seulement le système nerveux sympathique affecte le système immunitaire mais aussi comment il peut être possible de prévenir et de stopper les troubles auto-immuns.
"Depuis les travaux pionniers de Hans Seyle's sur le stress, les chercheurs ont essayé de comprendre comment les situations stressantes exacerbent souvent les maladies auto-immunes et cause la ré-émergence d'infections latentes, dit John Wherry, éditeur du Journal of Leukocyte Biology.
Cette étude peut conduite à des traitements entièrement nouveaux pour contrôler des maladies auto-immunes telles que le lupus, l'arthrite et l'eczéma.
(1) Dans une maladie auto-immune, le système immunitaire attaque certains de ses propres tissus ou organes
Psychomédia avec source:
Science Daily
http://www.psychomedia.qc.ca/stress/2009-12-28/stress-et-maladies-auto-immunes-l-interaction-entre-systemes-nerveux-et-immunitaire-mieux-comprise
Sélène-Nyx- Messages : 3842
Date d'inscription : 29/04/2012
Re: Symptômes physiques du mal-être et somatisation
J'ai eu une série de maux aussi. J'en ai encore certains. Vous les avez cités.
Quelles sont vos pistes pour améliorer votre mieux-être physique ? À vous lire on dirait que c'est un truc à subir toute sa vie parce qu'on est sensible et qu'on turbine du cerveau sans cesse ..
Pour ma part j'évite le stress et l'excès de stimuli, j'écoute mon corps et en prends soin (alors qu'avant je n'étais qu'un cerveau^^), je me fais masser régulièrement, je réveille mes énergies par une thérapie japonaise, ce qui va probablement m'aider à revoir mon alimentation (intéressant en cas d'intolérance justement, ou de spasmes comme c'est mon cas).
Généralement un généraliste ne peut pas vraiment répondre aux demandes de traitements de maux psychosomatiques : certes il va prescrire un médicament mais le problème de fond n'est pas résolu. Donc soit le mal revient, soit on a mal ailleurs :/ Donc je pense qu'apprendre à mieux se connaitre, s'écouter, se protéger, éventuellement suivre une thérapie pour se défaire d'anciens boulets, sont des pistes de mieux-être certaines.
Bon courage en tout cas
PS : Je précise que je trouvais ça débile de se faire masser et que la médecine de l'est je pensais que c'était de l'arnaque^^ ET en fait les seules arnaques et mauvais soins que j'ai eu c'est en hôpital ou chez un généraliste :/
Quelles sont vos pistes pour améliorer votre mieux-être physique ? À vous lire on dirait que c'est un truc à subir toute sa vie parce qu'on est sensible et qu'on turbine du cerveau sans cesse ..
Pour ma part j'évite le stress et l'excès de stimuli, j'écoute mon corps et en prends soin (alors qu'avant je n'étais qu'un cerveau^^), je me fais masser régulièrement, je réveille mes énergies par une thérapie japonaise, ce qui va probablement m'aider à revoir mon alimentation (intéressant en cas d'intolérance justement, ou de spasmes comme c'est mon cas).
Généralement un généraliste ne peut pas vraiment répondre aux demandes de traitements de maux psychosomatiques : certes il va prescrire un médicament mais le problème de fond n'est pas résolu. Donc soit le mal revient, soit on a mal ailleurs :/ Donc je pense qu'apprendre à mieux se connaitre, s'écouter, se protéger, éventuellement suivre une thérapie pour se défaire d'anciens boulets, sont des pistes de mieux-être certaines.
Bon courage en tout cas
PS : Je précise que je trouvais ça débile de se faire masser et que la médecine de l'est je pensais que c'était de l'arnaque^^ ET en fait les seules arnaques et mauvais soins que j'ai eu c'est en hôpital ou chez un généraliste :/
cramique- Messages : 308
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Re: Symptômes physiques du mal-être et somatisation
Est ce que certains ici souffrent d'épilepsie ? J'avais lu qu'il pourrait y avoir une sensibilité accrue ou une corrélation entre celle-ci et le surdon.
Zébu- Messages : 489
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Localisation : Brabant Wallon
Re: Symptômes physiques du mal-être et somatisation
me revoilà (les vacances étant passées par là)
Mitrouille : oui je m'étais relevée de l'anorexie, mais la nourriture et mon poids reste malheureusement (en moindre mesure) un problème pour moi... j'en parlerai surement plus tard plus longuement mais mes émotions passent par mon corps et donc par la bouffe ("çà me bouffe", "çà me pèse", "c'est lourd")
Mitrouille : oui je m'étais relevée de l'anorexie, mais la nourriture et mon poids reste malheureusement (en moindre mesure) un problème pour moi... j'en parlerai surement plus tard plus longuement mais mes émotions passent par mon corps et donc par la bouffe ("çà me bouffe", "çà me pèse", "c'est lourd")
elooO- Messages : 243
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Age : 40
Re: Symptômes physiques du mal-être et somatisation
Oh la la.... Ça me fait du bien de vous lire!
Je commence en effet à désespérer de ne pas aller " mieux"
Pour moi, ce sont des vertiges en continu. Ça fait déjà 15 jours que je ne peux pas aller bosser et mon médecin m'a prescrit anxiolytique et antidepresseur. Et j'en ai une peur bleue ! De plus, je ne me sens pas au fond du gouffre à ce point... Juste fa- ti- guée , ça oui, et insatisfaite, blasée, sans ressort ni envie. Enfin, y'a des jours plus fastes, hein!
En lisant le sujet, je me rappelle qu'adolescente, j'avais toujours mal à la tête, et j'avais remarqué qu'il suffisait d'une contrariété - aussi minime soit- elle - pour le déclencher. En particulier avec ma mère!
M'est venu à l'esprit aussi une crise carabinée d'une maladie auto immune (behcet) il y a 3 ans...et puis des épisodes de spasmophilie plus jeune.
Tout ça pour dire que oui, la somatisation, ça me connait aussi, c'est très déstabilisant car pourvoyeur d´encore plus de questions et d'angoisses... j'ai pour ma part énormément de mal à réfléchir à tout ça, passé, présent s'emmêlent, je pars dans tous les sens et ça ne me mène nulle part. ( que de fois le son " par " ! )
Quelles pistes suivirent? Pas celles des médocs, non?
Je commence en effet à désespérer de ne pas aller " mieux"
Pour moi, ce sont des vertiges en continu. Ça fait déjà 15 jours que je ne peux pas aller bosser et mon médecin m'a prescrit anxiolytique et antidepresseur. Et j'en ai une peur bleue ! De plus, je ne me sens pas au fond du gouffre à ce point... Juste fa- ti- guée , ça oui, et insatisfaite, blasée, sans ressort ni envie. Enfin, y'a des jours plus fastes, hein!
En lisant le sujet, je me rappelle qu'adolescente, j'avais toujours mal à la tête, et j'avais remarqué qu'il suffisait d'une contrariété - aussi minime soit- elle - pour le déclencher. En particulier avec ma mère!
M'est venu à l'esprit aussi une crise carabinée d'une maladie auto immune (behcet) il y a 3 ans...et puis des épisodes de spasmophilie plus jeune.
Tout ça pour dire que oui, la somatisation, ça me connait aussi, c'est très déstabilisant car pourvoyeur d´encore plus de questions et d'angoisses... j'ai pour ma part énormément de mal à réfléchir à tout ça, passé, présent s'emmêlent, je pars dans tous les sens et ça ne me mène nulle part. ( que de fois le son " par " ! )
Quelles pistes suivirent? Pas celles des médocs, non?
mrs doubtfull- Messages : 779
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Re: Symptômes physiques du mal-être et somatisation
Le lien est avéré entre surdon et maladies auto-immunes. Asthme, polyarthrite rhumatoïde. (je ne me souviens pas de l'adresse du lien.)
J'ai eu de l'asthme toute mon enfance (avant la découverte de la ventoline ! ) et je soufre de douleurs osseuses dès que le temps change de sec à humide... Et je ne parle pas de la dépression profonde qui m'a accompagné pendant 50 ans ! Lumbagos, et aussi des vertiges très brefs et très violents qui m'empêcheraient de conduire si j'avais le permis...
Il y a aussi un rapport au corps qui me pousse à toujours me placer dans une position légèrement douloureuse, en torsion. Rester détendu est impossible. Je dois avoir tout le temps une petite douleur qui trompe mon impatience. Sans doute la forme adulte d'une hyperactivité infantile...Depuis quelques temps, j'ai des migraines...
Du coup j'ai mal de partout ! Pas beaucoup, mais tout le temps...
J'ai eu de l'asthme toute mon enfance (avant la découverte de la ventoline ! ) et je soufre de douleurs osseuses dès que le temps change de sec à humide... Et je ne parle pas de la dépression profonde qui m'a accompagné pendant 50 ans ! Lumbagos, et aussi des vertiges très brefs et très violents qui m'empêcheraient de conduire si j'avais le permis...
Il y a aussi un rapport au corps qui me pousse à toujours me placer dans une position légèrement douloureuse, en torsion. Rester détendu est impossible. Je dois avoir tout le temps une petite douleur qui trompe mon impatience. Sans doute la forme adulte d'une hyperactivité infantile...Depuis quelques temps, j'ai des migraines...
Du coup j'ai mal de partout ! Pas beaucoup, mais tout le temps...
Dernière édition par Fata Morgana le Jeu 17 Jan 2013 - 12:49, édité 1 fois (Raison : j'avais écris des "vétiges".)
Fata Morgana- Messages : 20818
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Re: Symptômes physiques du mal-être et somatisation
L'asthme oui, pendant l'enfance aussi.
Des petites allergies aussi (et oui, j'ai lu quelque part que c'est typique chez les surdoués).
Jusqu'à peu, je pensais que j'adorais l'école, je n'arrivais pas à m'expliquer ma sorte de phobie scolaire, je me flagellais en pensant que c'était moi qui avait un problème (baaah voyons! Je ressens une rancoeur assez vive vis-à-vis d'un système qui a tout mis en place pour me le laisser croire, bref).
Ainsi, mon mal-être à l'école est passé par la somatisation : petite fille à la santé fragile, j'ai passé beaucoup de temps à l’hôpital.
Le mal de ventre cliché le matin avant d'aller à l'école, chez moi, c'était des coliques qui me faisaient me tordre de douleur, spasmes des boyaux qui se tordent. Scanner, prises de sang, et tout et tout, j'ai eu droit à la totale.
Mais, jamais, ça non, jamais, les docteurs n'ont eu la présence d'esprit de me demander "comment vas-tu? Comment ça se passe à l'école?".
Non, j'étais un corps qui hurlait souffrance. Un corps qu'il fallait faire taire.
Des petites allergies aussi (et oui, j'ai lu quelque part que c'est typique chez les surdoués).
Jusqu'à peu, je pensais que j'adorais l'école, je n'arrivais pas à m'expliquer ma sorte de phobie scolaire, je me flagellais en pensant que c'était moi qui avait un problème (baaah voyons! Je ressens une rancoeur assez vive vis-à-vis d'un système qui a tout mis en place pour me le laisser croire, bref).
Ainsi, mon mal-être à l'école est passé par la somatisation : petite fille à la santé fragile, j'ai passé beaucoup de temps à l’hôpital.
Le mal de ventre cliché le matin avant d'aller à l'école, chez moi, c'était des coliques qui me faisaient me tordre de douleur, spasmes des boyaux qui se tordent. Scanner, prises de sang, et tout et tout, j'ai eu droit à la totale.
Mais, jamais, ça non, jamais, les docteurs n'ont eu la présence d'esprit de me demander "comment vas-tu? Comment ça se passe à l'école?".
Non, j'étais un corps qui hurlait souffrance. Un corps qu'il fallait faire taire.
Invité- Invité
Re: Symptômes physiques du mal-être et somatisation
Bonjour à tous !
Mitrouille bravo, encore un sujet dont je croyais qu'il était commun à tous, et qui s'avère lié au surdon comme l'ont dit plusieurs...
Asthmatique
Crises de ... comment vous dire... trou du c'... Voilà : je me mets à avoir un peu mal, et de plus en plus mal, je me réfugie aux toilettes en pensant être constipée, et plus je force pire c'est, je finis inconsciente sur le sol, et après une heure comateuse je vais au lit avec de la fièvre. J'ai réalisé que c'était chaque fois lié à une tension intérieure sur un sujet que je ne prenais pas le temps d'analyser en me disant ça ira. Maintenant quand ça m'arrive je prends du gelsemium ou du Lumirelax, je ne vais pas aux toilettes, je reste au lit à faire de la respiration comme pour les accouchements... Une heure aussi.
Et autre chose : une pointe dans le dos entre l'omoplate droite et la colonne vertébrale. C'est très passager, mais dès que je la sens je sais qu'il y a u truc qui ne va pas. Là je l'ai sentie alors que je me prépare à déjeuner avec une copine demain midi. Donc je vais "préparer" mon entretien, de façon à ce que tout se passe au mieux...
Aussi depuis plusieurs semaines des problèmes digestifs : acidités et envies de vomir. Dès que ça se calme je mange. En bref n'importe quoi. Je commence à m'interroger et je me dis que je culpabilise de ne rien faire, d'être en arrêt maladie et de ne plus faire même du sport...
Je suis persuadée que toutes les manifestations désagréables de mon corps sont dues à mon esprit. Et comme il me fait le coup sans prévenir j'ai la preuve qu'il bosse pendant que je me la coule douce ! J'ai l'impression d'avoir un maître en moi qui me met régulièrement face à mes problèmes, qui me guide dans ma découverte de moi-même... Je suis contente d'être un humain avec un tel esprit, car avec ce cadeau je suis sûre d'avancer
Mitrouille bravo, encore un sujet dont je croyais qu'il était commun à tous, et qui s'avère lié au surdon comme l'ont dit plusieurs...
Asthmatique
Crises de ... comment vous dire... trou du c'... Voilà : je me mets à avoir un peu mal, et de plus en plus mal, je me réfugie aux toilettes en pensant être constipée, et plus je force pire c'est, je finis inconsciente sur le sol, et après une heure comateuse je vais au lit avec de la fièvre. J'ai réalisé que c'était chaque fois lié à une tension intérieure sur un sujet que je ne prenais pas le temps d'analyser en me disant ça ira. Maintenant quand ça m'arrive je prends du gelsemium ou du Lumirelax, je ne vais pas aux toilettes, je reste au lit à faire de la respiration comme pour les accouchements... Une heure aussi.
Et autre chose : une pointe dans le dos entre l'omoplate droite et la colonne vertébrale. C'est très passager, mais dès que je la sens je sais qu'il y a u truc qui ne va pas. Là je l'ai sentie alors que je me prépare à déjeuner avec une copine demain midi. Donc je vais "préparer" mon entretien, de façon à ce que tout se passe au mieux...
Aussi depuis plusieurs semaines des problèmes digestifs : acidités et envies de vomir. Dès que ça se calme je mange. En bref n'importe quoi. Je commence à m'interroger et je me dis que je culpabilise de ne rien faire, d'être en arrêt maladie et de ne plus faire même du sport...
Je suis persuadée que toutes les manifestations désagréables de mon corps sont dues à mon esprit. Et comme il me fait le coup sans prévenir j'ai la preuve qu'il bosse pendant que je me la coule douce ! J'ai l'impression d'avoir un maître en moi qui me met régulièrement face à mes problèmes, qui me guide dans ma découverte de moi-même... Je suis contente d'être un humain avec un tel esprit, car avec ce cadeau je suis sûre d'avancer
Dernière édition par Ise le Jeu 17 Jan 2013 - 12:57, édité 1 fois
Ise- Messages : 7899
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Age : 55
Re: Symptômes physiques du mal-être et somatisation
Ce qui m'amène à penser que l'expression d'une même somatisation est peut-être différente entre un homme et une femme.
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: Symptômes physiques du mal-être et somatisation
Ise a écrit:
Je suis persuadée que toutes les manifestations désagréables de mon corps sont dues à mon esprit. Et comme il me fait le coup sans prévenir j'ai la preuve qu'il bosse pendant que je me la coule douce ! J'ai l'impression d'avoir un maître en moi qui me met régulièrement face à mes problèmes, qui me guide dans ma découverte de moi-même...
C'est assez précisément ce que je ressens...
La difficulté étant que j'ai beaucoup de mal à identifier l'origine du/des problèmes!
Mais comme toi, j'ai vraiment l'impression d'être mise au pied du mur : là, c'est sûr, il va falloir faire qqch., je ne peux pas rester comme ça, en arrêt maladie à attendre que ça passe- ou pas-.
@ Fata Morgana
Et a propos des maladies auto immunes, j'avoue être sceptique, y-a-t- il des études sérieuses sur le sujet???
J'ai eu un épisode de maladie de Behcet assez impressionnant ( surtout flippant d'ailleurs ) mais le lien avec le surdon
Je ne suis d'ailleurs pas testée et en parcourant ce forum de long en large et parfois en diagonale, je ne pense pas faire partie du troupeau. Trop de personnalités brillantes parmi vous, et que d'aisance dans l'écriture... Ça ne m'empêche pas d'etre très vivement intéressée par ce vaste sujet, passionnée même en tant que maman de 2 garçons HQI ( qui ne vont pas trop mal, merci, et pourvu que ça dure!)
mrs doubtfull- Messages : 779
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Localisation : 69
Re: Symptômes physiques du mal-être et somatisation
Tu portes bien ton nom !
Mais tu te doutes que si tes fils le sont...
Et puis la facilité d'écriture c'est pour les uns, les personnalités brillantes c'est pour d'autres... Il y a des zèbres très discrets qui ne savent pas écrire ou ne souhaitent pas s'exprimer... Ils lisent, font un petit coucou quand ça les tente, doutent d'eux -mêmes et attendent des encouragements pour participer
Je suis en arrête maladie et ma psychiatre m'a clairement dit qu'elle va demander le renouvellement tant qu'elle pourra. C'est un cadeau. Je le prends pour un cadeau pour me remettre de 43 années de souffrance.
Je ne pense pas que "ça passera" puisque je suis la même qu'avant. Mais maintenant j'oserai être vraiment moi-même : plus extravertie qu'introvertie, plus joyeuse que triste, voyant les mal-intentionnés et ne leur cherchant plus d'excuses, osant parler sur la base de mon intelligence dont on me faisait douter en permanence...
Mais tu te doutes que si tes fils le sont...
Et puis la facilité d'écriture c'est pour les uns, les personnalités brillantes c'est pour d'autres... Il y a des zèbres très discrets qui ne savent pas écrire ou ne souhaitent pas s'exprimer... Ils lisent, font un petit coucou quand ça les tente, doutent d'eux -mêmes et attendent des encouragements pour participer
Je suis en arrête maladie et ma psychiatre m'a clairement dit qu'elle va demander le renouvellement tant qu'elle pourra. C'est un cadeau. Je le prends pour un cadeau pour me remettre de 43 années de souffrance.
Je ne pense pas que "ça passera" puisque je suis la même qu'avant. Mais maintenant j'oserai être vraiment moi-même : plus extravertie qu'introvertie, plus joyeuse que triste, voyant les mal-intentionnés et ne leur cherchant plus d'excuses, osant parler sur la base de mon intelligence dont on me faisait douter en permanence...
Ise- Messages : 7899
Date d'inscription : 18/10/2012
Age : 55
Re: Symptômes physiques du mal-être et somatisation
Tu portes bien ton nom !
Mais tu te doutes que si tes fils le sont...
Et puis la facilité d'écriture c'est pour les uns, les personnalités brillantes c'est pour d'autres... Il y a des zèbres très discrets qui ne savent pas écrire ou ne souhaitent pas s'exprimer... Ils lisent, font un petit coucou quand ça les tente, doutent d'eux -mêmes et attendent des encouragements pour participer
Je suis en arrête maladie et ma psychiatre m'a clairement dit qu'elle va demander le renouvellement tant qu'elle pourra. C'est un cadeau. Je le prends pour un cadeau pour me remettre de 43 années de souffrance.
Je ne pense pas que "ça passera" puisque je suis la même qu'avant. Mais maintenant j'oserai être vraiment moi-même : plus extravertie qu'introvertie, plus joyeuse que triste, voyant les mal-intentionnés et ne leur cherchant plus d'excuses, osant parler sur la base de mon intelligence dont on me faisait douter en permanence...
Mais tu te doutes que si tes fils le sont...
Et puis la facilité d'écriture c'est pour les uns, les personnalités brillantes c'est pour d'autres... Il y a des zèbres très discrets qui ne savent pas écrire ou ne souhaitent pas s'exprimer... Ils lisent, font un petit coucou quand ça les tente, doutent d'eux -mêmes et attendent des encouragements pour participer
Je suis en arrête maladie et ma psychiatre m'a clairement dit qu'elle va demander le renouvellement tant qu'elle pourra. C'est un cadeau. Je le prends pour un cadeau pour me remettre de 43 années de souffrance.
Je ne pense pas que "ça passera" puisque je suis la même qu'avant. Mais maintenant j'oserai être vraiment moi-même : plus extravertie qu'introvertie, plus joyeuse que triste, voyant les mal-intentionnés et ne leur cherchant plus d'excuses, osant parler sur la base de mon intelligence dont on me faisait douter en permanence...
Ise- Messages : 7899
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Re: Symptômes physiques du mal-être et somatisation
mrs doubtfull, jette un œil sur le wiki, je crois que c'est là que j'ai repéré l'info: http://wiki.zebras-crossing.org/doku.php#caracteristiques_et_problematiques
En tout cas si tu as deux petits de la famille zèbre, ce sera sans doute utile d'aller voir.
En tout cas si tu as deux petits de la famille zèbre, ce sera sans doute utile d'aller voir.
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
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Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: Symptômes physiques du mal-être et somatisation
Fata Morgana a écrit:mrs doubtfull, jette un œil sur le wiki, je crois que c'est là que j'ai repéré l'info: http://wiki.zebras-crossing.org/doku.php#caracteristiques_et_problematiques
En tout cas si tu as deux petits de la famille zèbre, ce sera sans doute utile d'aller voir.
oh ben, c'est déjà fait! Plus la bonne dizaine de livres et articles que j'ai avalée depuis environ 3 ans que mes enfants ont été diagnostiqués
La découverte de leurs rayures m'a boulversée, m'a même paniquée, peur de la difficulté à vivre la différence, à gérer leur scolarité, etc.
Mais bizarrement, je n'ai pas pensé une minute à moi dans l'histoire.
Jusqu'à récemment où j'ai été prise d'une crise de sanglots violents et irrépressibles à la lecture de "la réparation " de Colombe Sneck (biographie de sa famille, ghetto juif et horreur d'un choix de vie et de mort de ses propres enfants...). Cela ajouté à un état psychique pas folichon ces derniers mois, j'ai commencé à chercher pourquoi...et j'ai atterri sur ce forum.
Mais à force de lire , de se documenter sur le sujet, j'ai bien peur que n'importe qui - et moi en particulier-puisse trouver des caractéristiques / problématiques communes à la communauté zèbrée... peur de ça, et peur de péter plus haut que mon !
Pour revenir au sujet, la seule chose dont je suis sure c'est la somatisation à fond! D'ailleurs j'aimerais bien comprendre finement comment ça se passe au niveau cérébral pour que l'on envoie de tels signaux à notre corps ...et quelle énergie dépensée! finalement , c'est comme si on ne s'appartenait plus. heu, je suis pas sure d'être claire !
@Fata Morgana
tu parles d'une impossibilité de te détendre, c'est exactement moi... (sauf qu'aux yeux des autres, j'apparais calme et sure de moi, le contraire de ce que je suis..ça ne finira pas de m'étonner)
J'avais essayé le yoga il y a qq années, et c'était pour moi une torture! Impossible de me concentrer, je gambergeais à la moindre occasion, je trouvais que c'était longuet...Je fais du badminton depuis (enfin quand j'ai pas mal qq part ) et ça m'est beaucoup plus utile pour me vider la tête...
mrs doubtfull- Messages : 779
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Localisation : 69
Re: Symptômes physiques du mal-être et somatisation
Le yoga ? Ah ah ah !!! je deviens fou en deux minutes ! Fou comme un lapin !
Fata Morgana- Messages : 20818
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Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: Symptômes physiques du mal-être et somatisation
C'est dingue !!! et bien pareil : migraine, gros problèmes de dos, enfant maigrichonne toujours sous traitement car "elle ne mange rien, la pauvre" et youpi ! ménopause précoce donc stérilité. Grande consommatrice de cannabis depuis plus de vingt ans, je crois que je fume pour me mettre au niveau de mon interlocuteur et surtout pour arrêter de déprimer. C'est à dire que soit je suis nette et du coup je pleure 24h sur 24 ou bien je fume et je peux vivre sans 3 paquets de kleenex à portée de main. Mais depuis que la psy m'a conseillé de passer ce put... de test QI, c'est pire que tout. Ce qui m'a aidé le plus c'est le sport, surtout les arts martiaux. J'ai arrêté à 37 ans parce que, il y a un moment où le corps te dit stop espèce de tarée, j'en ai marre de me faire taper lol ! J'ai essayé de reprendre le judo en début d'année mais pour la première fois de ma vie, j'ai abandonné dès le début de l'année. Purée ça sent la fin là... Je cherche actuellement un moyen de sortir de ma grotte, ca va venir....
Vendredi- Messages : 643
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Age : 53
Re: Symptômes physiques du mal-être et somatisation
Merci mrs doubtfull, tu exprimes tellement bien ce que j'ai constaté également. Je pense qu'il suffit d'avoir vécu une enfance un peu compliquée pour se retrouver dans les caractéristiques zébresques, même en ayant un ou des enfants HP. Et c'est marrant, j'ai fais exactement comme toi. Je me suis occupée de ma fille sans jamais penser que j'étais comme elle. Enfin jusqu'à récemment et en lisant les témoignages, je me sens bien ici, mais pas rayée. Enfin c'est tout comme toi !
Vendredi- Messages : 643
Date d'inscription : 02/01/2013
Age : 53
Re: Symptômes physiques du mal-être et somatisation
Merci Fidgee, ça réchauffe de se sentir des points communs...
Sauf côté enfance, la mienne n'était pas si mal...ça a commencé à se gâter à l'adolescence, avec comme corollaire les 1 ères migraines! À croire que je n'ai pas de bouche pour parler!
Sauf côté enfance, la mienne n'était pas si mal...ça a commencé à se gâter à l'adolescence, avec comme corollaire les 1 ères migraines! À croire que je n'ai pas de bouche pour parler!
mrs doubtfull- Messages : 779
Date d'inscription : 16/12/2012
Age : 57
Localisation : 69
Re: Symptômes physiques du mal-être et somatisation
Enfin si, une bouche pour bavasser, pour parler de moi et de l'intime, pouf , il n'y à plus personne!
mrs doubtfull- Messages : 779
Date d'inscription : 16/12/2012
Age : 57
Localisation : 69
Re: Symptômes physiques du mal-être et somatisation
Ah la somatisation
quand je sens que la petite boule au creux du sternum se resserre ou que le dos coince , j'enfile mes baskets et grande marche dans ma campagne sur les bords de loire .... après une bonne heure ça va mieux !
en fait a une période , j'ai failli passer par les anxiolytiques etc ,.... plus de sommeil, plus d'envie ... c'est un acupuncteur qui m'a fait retrouver le sommeil et m'a conseillé " de me détacher du quotidien, de re-découvrir la nature et les petites oiseaux " en fait de prendre du recul et de relativiser : trop de perfectionnisme ( pour mon cas ) fatigue et use...
le ménage est pas fait alors que je discute avec ma fille : tant pis ce sera demain ! y a pas urgence ! il faut savoir redéfinir ces priorités .
quand je sens que la petite boule au creux du sternum se resserre ou que le dos coince , j'enfile mes baskets et grande marche dans ma campagne sur les bords de loire .... après une bonne heure ça va mieux !
en fait a une période , j'ai failli passer par les anxiolytiques etc ,.... plus de sommeil, plus d'envie ... c'est un acupuncteur qui m'a fait retrouver le sommeil et m'a conseillé " de me détacher du quotidien, de re-découvrir la nature et les petites oiseaux " en fait de prendre du recul et de relativiser : trop de perfectionnisme ( pour mon cas ) fatigue et use...
le ménage est pas fait alors que je discute avec ma fille : tant pis ce sera demain ! y a pas urgence ! il faut savoir redéfinir ces priorités .
chris45- Messages : 97
Date d'inscription : 01/04/2012
Age : 58
Localisation : loiret
Re: Symptômes physiques du mal-être et somatisation
La somatisation, une expression du zèbre ! Mouahahaha.
Quand il a fallu (vraiment) bosser à l'école, je me suis fait des plaques rouges sur le ventre pendant 2 semaines, et j'ai pleuré.
Quand je suis entrée dans mes études, c'est-à-dire il y a un an et demi, j'ai tout eu. Mal au cervicales atroces, migraines atroces, fatigue extrême, nausées, troubles du sommeil, troubles digestifs (flatulences quotidiennes! bon appétit!) intolérances alimentaires, toux, gastro, conjonctivites, et j'en passe !
Bref, j'ai arrêté les études, je crois que ça va mieux. J'ai fait le tour des médecins, et une psychanalyse à côté. J'ai eu de la chance d'avoir un bon médecin qui a compris que quasiment tous mes symptômes étaient liés à mon psychisme, donc j'ai mes antidépresseurs aussi.
Mes trucs : ne rien faire ! Dur pour une suractive comme moi. Dormir quand je veux, faire des trucs lobotomisants, bref, me mettre au repos... Des amies religieuses et la psy m'ont conseillé une retraite dans un monastère, coupée de tout, j'essaierai à l'occasion. Au niveau de la nourriture, ayant été suivi par un nutritionniste j'ai une alimentation impeccable, je me suis remise à cuisiner. J'ai aussi repris avec beaucoup de sport.
Résultat : la prochaine fois que j'aurais des maux physiques, au lieu d'essayer à tout prix de les calmer avec des médicaments, j'essaierai de comprendre ce qui occasionne mon stress et d'en éliminer la cause. Je ne vais plus contre ma nature, sinon j'ai l'impression de le payer de ma vie !
Quand il a fallu (vraiment) bosser à l'école, je me suis fait des plaques rouges sur le ventre pendant 2 semaines, et j'ai pleuré.
Quand je suis entrée dans mes études, c'est-à-dire il y a un an et demi, j'ai tout eu. Mal au cervicales atroces, migraines atroces, fatigue extrême, nausées, troubles du sommeil, troubles digestifs (flatulences quotidiennes! bon appétit!) intolérances alimentaires, toux, gastro, conjonctivites, et j'en passe !
Bref, j'ai arrêté les études, je crois que ça va mieux. J'ai fait le tour des médecins, et une psychanalyse à côté. J'ai eu de la chance d'avoir un bon médecin qui a compris que quasiment tous mes symptômes étaient liés à mon psychisme, donc j'ai mes antidépresseurs aussi.
Mes trucs : ne rien faire ! Dur pour une suractive comme moi. Dormir quand je veux, faire des trucs lobotomisants, bref, me mettre au repos... Des amies religieuses et la psy m'ont conseillé une retraite dans un monastère, coupée de tout, j'essaierai à l'occasion. Au niveau de la nourriture, ayant été suivi par un nutritionniste j'ai une alimentation impeccable, je me suis remise à cuisiner. J'ai aussi repris avec beaucoup de sport.
Résultat : la prochaine fois que j'aurais des maux physiques, au lieu d'essayer à tout prix de les calmer avec des médicaments, j'essaierai de comprendre ce qui occasionne mon stress et d'en éliminer la cause. Je ne vais plus contre ma nature, sinon j'ai l'impression de le payer de ma vie !
Invité- Invité
Re: Symptômes physiques du mal-être et somatisation
Ah la la, on n'en sort jamais... Mais comme dit Colours "la prochaine fois que j'aurais des maux physiques, au lieu d'essayer à tout prix de les calmer avec des médicaments, j'essaierai de comprendre ce qui occasionne mon stress "
Là je procrastine depuis mardi sur l'étude d'un dossier alors que je dois donner une réponse dans 1 semaine maxi. Ca donne acidités gastriques, cauchemars, recherche d'infos avec le coeur qui bat à tout rompre alors j'arrête pour ne pas reprendre ! Pfffff Ma l aux cervicales, et surtout à prendre avec des poncettes : tout m'énerve, mari et enfants compris ! OUI j'ai peur, de ne pas y arriver, de mal répondre, de répondre en retard et d'être mal jugée, de la suite qui sera encore plus dure, etc la liste est sans fin.
Alors je m'y mets de force, et j'espère qu'après en avoir fait un tout petit peu ça ira mieux, que ça va m'encourager pour demain et les jours suivants. Le plus bizarre c'est que j'ai vécu cette situation un millier de fois sans doute mais chaque fois c'est nouveau, je ne reconnais pas mes symptômes et n'arrive pas à relativiser. C'est l'approche d'un cataclysme chaque fois. Et maintenant que j'ai ZC eh bien même de ne plus me savoir seule dans cet état n'améliore pas la situation bouh hou hou hou hou
Là je procrastine depuis mardi sur l'étude d'un dossier alors que je dois donner une réponse dans 1 semaine maxi. Ca donne acidités gastriques, cauchemars, recherche d'infos avec le coeur qui bat à tout rompre alors j'arrête pour ne pas reprendre ! Pfffff Ma l aux cervicales, et surtout à prendre avec des poncettes : tout m'énerve, mari et enfants compris ! OUI j'ai peur, de ne pas y arriver, de mal répondre, de répondre en retard et d'être mal jugée, de la suite qui sera encore plus dure, etc la liste est sans fin.
Alors je m'y mets de force, et j'espère qu'après en avoir fait un tout petit peu ça ira mieux, que ça va m'encourager pour demain et les jours suivants. Le plus bizarre c'est que j'ai vécu cette situation un millier de fois sans doute mais chaque fois c'est nouveau, je ne reconnais pas mes symptômes et n'arrive pas à relativiser. C'est l'approche d'un cataclysme chaque fois. Et maintenant que j'ai ZC eh bien même de ne plus me savoir seule dans cet état n'améliore pas la situation bouh hou hou hou hou
Ise- Messages : 7899
Date d'inscription : 18/10/2012
Age : 55
Re: Symptômes physiques du mal-être et somatisation
@ colours :
Ne rien faire! Pour moi aussi c'est le graal a atteindre! Et c'est infiniment difficile...le versant dangereux étant de tomber dans l'abrutissement total devant une télé insipide par exemple...et j'ai pensé à la retraite aussi. Être seule, sans sollicitations autre que celles que je choisirais.
Je viens de refuser de prendre les antidépresseurs prescrits cette semaine. J'en ai pris un soir, ça m'a valu une nuit d'insomnie dans un état très bizarre, je me sentais comme sous GHB, impression qu'on voulait pénétrer mon cerveau de force...enfin j'ai peut être déliré completement mais ça m'a au moins permis de ne plus douter : je n'en prendrai pas a moins de ne pas pouvoir faire autrement.
À la place, j'ai pris rendez vous chez un psy...ça a déjà soulagé mes symptômes.
@ Ise :
Je comprends bien ta situation... Je dois reprendre le travail vendredi, il faut que je bosse pour préparer ma classe et je sais que je vais comme toujours m'y mettre au dernier moment, ça va me polluer la tête toute la semaine et je vais reprendre dans un état d'urgence et de stress...c'est toutesles semaines pareil...
J'ai beau le savoir, rien n'arrive à me pousser...
Ne rien faire! Pour moi aussi c'est le graal a atteindre! Et c'est infiniment difficile...le versant dangereux étant de tomber dans l'abrutissement total devant une télé insipide par exemple...et j'ai pensé à la retraite aussi. Être seule, sans sollicitations autre que celles que je choisirais.
Je viens de refuser de prendre les antidépresseurs prescrits cette semaine. J'en ai pris un soir, ça m'a valu une nuit d'insomnie dans un état très bizarre, je me sentais comme sous GHB, impression qu'on voulait pénétrer mon cerveau de force...enfin j'ai peut être déliré completement mais ça m'a au moins permis de ne plus douter : je n'en prendrai pas a moins de ne pas pouvoir faire autrement.
À la place, j'ai pris rendez vous chez un psy...ça a déjà soulagé mes symptômes.
@ Ise :
Je comprends bien ta situation... Je dois reprendre le travail vendredi, il faut que je bosse pour préparer ma classe et je sais que je vais comme toujours m'y mettre au dernier moment, ça va me polluer la tête toute la semaine et je vais reprendre dans un état d'urgence et de stress...c'est toutesles semaines pareil...
J'ai beau le savoir, rien n'arrive à me pousser...
mrs doubtfull- Messages : 779
Date d'inscription : 16/12/2012
Age : 57
Localisation : 69
Re: Symptômes physiques du mal-être et somatisation
@Mrs Doubtful, ouille attention aux AD ! Mon médecin traitant m'en a prescrit en avril dernier, sans tenir compte du point 4 de la notice qui précise que toute prise des ces médicaments doit se faire sous haute surveillance (un proche qui te veille jour et nuit ou hospitalisation ) pendant au minimum 2 semaines car dans les premiers temps les effets sont à l'inverse et doublés ! J'en ai subi les conséquences car au bout de 3 jours d'idées de plus en plus noires et ne pouvant forcer mon mari à rester au fond du lit avec moi jour et nuit j'ai fait une TS. Une amie psychomotricienne et deux psychiatres m'ont dit depuis que mon médecin avait fait une grosse erreur...
Je te souhaite de pouvoir t'en passer, bravo pour ta psy et surtout fais attention si un jour tu dois passer par là... Amitiés
Je te souhaite de pouvoir t'en passer, bravo pour ta psy et surtout fais attention si un jour tu dois passer par là... Amitiés
Ise- Messages : 7899
Date d'inscription : 18/10/2012
Age : 55
Re: Symptômes physiques du mal-être et somatisation
Heu...merci!
Es- tu sûre que TOUS les AD nécessitent une telle vigilance? Il ne me semble pas avoir vu ça sur la notice de ceux que j'ai ( remisé bien au fond de la caisse de médocs).
Es- tu sûre que TOUS les AD nécessitent une telle vigilance? Il ne me semble pas avoir vu ça sur la notice de ceux que j'ai ( remisé bien au fond de la caisse de médocs).
mrs doubtfull- Messages : 779
Date d'inscription : 16/12/2012
Age : 57
Localisation : 69
Re: Symptômes physiques du mal-être et somatisation
Non je n'en suis pas sûre ! Les miens oui, mais peut-être pas les tiens en effet. Mais vérifie !
Peut-être le mieux serait-il que les médecins orientent vers des psychiatres dans ces cas-là... J'ai rencontré deux super psychiatres, ils ont leur rôle à jouer quand il s'agit de dépression de zèbres
Peut-être le mieux serait-il que les médecins orientent vers des psychiatres dans ces cas-là... J'ai rencontré deux super psychiatres, ils ont leur rôle à jouer quand il s'agit de dépression de zèbres
Ise- Messages : 7899
Date d'inscription : 18/10/2012
Age : 55
Re: Symptômes physiques du mal-être et somatisation
J'ai relu la notice ,tu as bien raison. Il est spécifié que pour des patients qui ont eu déjà tendance à user d'agressivité envers eux même voire TS, il faut se faire aider d'un ami, lui demander de lire la notice etc...
Ça me semble dingue de proposer une médication qui commence a te faire sentir encore plus mal qu'un départ, jusqu'à des extrémités irréversibles. Et ce n'est pas qu'une question d'heures, mais de jours et de semaines.
Merci de toutes ces précisions. Plus que jamais décidée d'en arriver aux AD qu'en tout dernier recours... Et je vais changer de généraliste.!
Ça me semble dingue de proposer une médication qui commence a te faire sentir encore plus mal qu'un départ, jusqu'à des extrémités irréversibles. Et ce n'est pas qu'une question d'heures, mais de jours et de semaines.
Merci de toutes ces précisions. Plus que jamais décidée d'en arriver aux AD qu'en tout dernier recours... Et je vais changer de généraliste.!
mrs doubtfull- Messages : 779
Date d'inscription : 16/12/2012
Age : 57
Localisation : 69
Re: Symptômes physiques du mal-être et somatisation
Tu vois, je trouve que c'est le genre d'info qui devrait passer à la TV
Sinon que je te dise, les AD après c'est quand même bien. La psychiatre qui m'a prise en charge me donne des doses minimales (5mg alors que certains en prennent jusqu'à 40) et m'a mise en arrêt maladie. Pour elle 43 ans de dépression ça se soigne en douceur et avec du temps. Je suis contente de prendre des AD et je ne les arrêterai que lorsque je me sentirai suffisamment forte pour faire face aux déceptions quotidiennes toute seule.
Bon courage à toi, amitiés
Sinon que je te dise, les AD après c'est quand même bien. La psychiatre qui m'a prise en charge me donne des doses minimales (5mg alors que certains en prennent jusqu'à 40) et m'a mise en arrêt maladie. Pour elle 43 ans de dépression ça se soigne en douceur et avec du temps. Je suis contente de prendre des AD et je ne les arrêterai que lorsque je me sentirai suffisamment forte pour faire face aux déceptions quotidiennes toute seule.
Bon courage à toi, amitiés
Ise- Messages : 7899
Date d'inscription : 18/10/2012
Age : 55
Re: Symptômes physiques du mal-être et somatisation
De même...que la force soit avec toi ;-)
mrs doubtfull- Messages : 779
Date d'inscription : 16/12/2012
Age : 57
Localisation : 69
Re: Symptômes physiques du mal-être et somatisation
Je ne fais pas l'apologie de mon AD (mais presque^^) au début pendant 3 jours je n'ai pas dormi la nuit, j'en ai parlé au médecin. Il m'a indiqué que ce n'est pas l'effet de l'AD en lui-même. J'avais de toute façon déjà de gros troubles du sommeil (dormir toute la journée, ou ne pas dormir du tout).
Je n'ai eu aucun effets secondaires, il m'a prescrit celui qui en a le moins (le seul effet secondaire qui peut être ressenti en général sont des aigreurs d'estomac) et pourtant moi qui ne suis pas gâtée de ce côté-là, rien. Dose minimale, 20 mg/jour, à compléter évidemment par un suivi, il m'a bien indiqué que c'était une béquille qui me permet de garder la tête hors de l'eau, mais que certainement se livrait une bataille à l'intérieur de moi qui m'épuisait et qu'il serait bien que j'aille voir ce qu'il s'y passe. C'est rare de rencontrer un médecin qui prenne les deux versants de notre humanité : corps et esprit. Il apaise le corps par les médicaments, et l'esprit par l'aide.
Je ne sais pas si c'est l'effet placebo mais très vite je me suis sentie mieux, alors que cet AD prouve son efficacité en général au bout de 3 semaines. Peu importe, l'essentiel c'est d'être bien. C'est aussi un AD qui ne créé pas de dépendance, on réduit progressivement la dose, puis un jour il disparaît, on a quelques jours peut-être bizarres, puis c'est fini. Une aide passagère.
Son nom : fluoxétine (Prozac) autrement dit... "la pilule du bonheur".
Le piège que le médecin m'a rappelé, c'est que du coup me sentant mieux, je me suis dit "je suis prête à les arrêter". Le lendemain je pleurais pour rien. Bon. En fait il m'explique que c'est comme si j'étais à -100, les antidépresseurs me font remonter jusqu'à -40. Donc forcément, je me sens mieux, sensation que je n'ai pas eue depuis longtemps ! Mais je suis toujours à -40, il faut que je repasse dans le positif, car si j'arrête, je serai toujours dans le négatif.
Et pour le grâal du "ne rien faire" c'est en observant mon zèbre qui en est un spécialiste (c'est aussi un homme hein :p) et moi à côté hyperactive, lui heureux, moi pas heureuse... j'ai vite fait le lien. Donc là je me force à ne rien faire, et c'est boooon ! Ou moins que d'habitude. Le ménage ? OSEF ! Lire un livre au lit toute la journée ? Okey ! Je n'ai rien prévu demain ? OSEF ! J'envisage à mon retour à la réalité (travail, études) de prévoir des plages de "ne rien faire", sans culpabilité. Avant je ne m'accordais aucune plage de réel repos, mon esprit me poussait toujours à en faire plus. En faire moins, et du coup peut être mieux, pour être heureuse me semble pour le moment une bonne idée. A tester !
PS : Pour les retraites, c'est vivement conseillé. La psy qui m'a fait passer le WAIS en Belgique, très gentille, m'a conseillé de faire des retraites régulières ( 1 semaine ou 2 en monastère par exemple ) totalement coupée du monde, sans téléphone, internet, etc. Je suppose que ce sera une soupape que j'utiliserai avant qu'il ne soit trop tard, dès que j'en ressentirai le besoin.
Je n'ai eu aucun effets secondaires, il m'a prescrit celui qui en a le moins (le seul effet secondaire qui peut être ressenti en général sont des aigreurs d'estomac) et pourtant moi qui ne suis pas gâtée de ce côté-là, rien. Dose minimale, 20 mg/jour, à compléter évidemment par un suivi, il m'a bien indiqué que c'était une béquille qui me permet de garder la tête hors de l'eau, mais que certainement se livrait une bataille à l'intérieur de moi qui m'épuisait et qu'il serait bien que j'aille voir ce qu'il s'y passe. C'est rare de rencontrer un médecin qui prenne les deux versants de notre humanité : corps et esprit. Il apaise le corps par les médicaments, et l'esprit par l'aide.
Je ne sais pas si c'est l'effet placebo mais très vite je me suis sentie mieux, alors que cet AD prouve son efficacité en général au bout de 3 semaines. Peu importe, l'essentiel c'est d'être bien. C'est aussi un AD qui ne créé pas de dépendance, on réduit progressivement la dose, puis un jour il disparaît, on a quelques jours peut-être bizarres, puis c'est fini. Une aide passagère.
Son nom : fluoxétine (Prozac) autrement dit... "la pilule du bonheur".
Le piège que le médecin m'a rappelé, c'est que du coup me sentant mieux, je me suis dit "je suis prête à les arrêter". Le lendemain je pleurais pour rien. Bon. En fait il m'explique que c'est comme si j'étais à -100, les antidépresseurs me font remonter jusqu'à -40. Donc forcément, je me sens mieux, sensation que je n'ai pas eue depuis longtemps ! Mais je suis toujours à -40, il faut que je repasse dans le positif, car si j'arrête, je serai toujours dans le négatif.
Et pour le grâal du "ne rien faire" c'est en observant mon zèbre qui en est un spécialiste (c'est aussi un homme hein :p) et moi à côté hyperactive, lui heureux, moi pas heureuse... j'ai vite fait le lien. Donc là je me force à ne rien faire, et c'est boooon ! Ou moins que d'habitude. Le ménage ? OSEF ! Lire un livre au lit toute la journée ? Okey ! Je n'ai rien prévu demain ? OSEF ! J'envisage à mon retour à la réalité (travail, études) de prévoir des plages de "ne rien faire", sans culpabilité. Avant je ne m'accordais aucune plage de réel repos, mon esprit me poussait toujours à en faire plus. En faire moins, et du coup peut être mieux, pour être heureuse me semble pour le moment une bonne idée. A tester !
PS : Pour les retraites, c'est vivement conseillé. La psy qui m'a fait passer le WAIS en Belgique, très gentille, m'a conseillé de faire des retraites régulières ( 1 semaine ou 2 en monastère par exemple ) totalement coupée du monde, sans téléphone, internet, etc. Je suppose que ce sera une soupape que j'utiliserai avant qu'il ne soit trop tard, dès que j'en ressentirai le besoin.
Invité- Invité
Re: Symptômes physiques du mal-être et somatisation
Somatisation, va vie mon Amour...
Y a celles qui sont tellement visibles... qu'on ne voit plus que ca de vous..
Y a celles qui sont tellement visibles... qu'on ne voit plus que ca de vous..
Invité- Invité
Re: Symptômes physiques du mal-être et somatisation
Ca fait longtemps que je n'avais pas surveillé ce sujet qui pourtant est de ma création
J'étais pratiquement certains qu'on en arriverait à parler des AD. C'est important puisqu'il semble qu'en France énormément de gens en consomment alors que ce n'est pas forcémement le cas ailleurs. (http://www.continentalnews.fr/actualite/sante,7/antidepresseurs-la-france-championne-du-monde-toutes-categories,2198.html ça vaut ce que ça vaut comme source mais ça ouvre le débat...).
Je connais des cas de personnes qui n'ont pas pu reprendre y=une vie normale sans une prise quotidienne. J'essaye de comprendre par moi même quelle est la prochaine solution pour eux car je suis certains qu'à long terme il faudra un travail de fond non chimique pour corriger ces désordres, même s'ils ne sont qu'hormonals, parfois.
Colours, qu'est-ce que tu envisages, au vu de ce que ton médecin a évoqué à propos de la bataille intérieure ? Tu penses que ça ne venait que d'un besoin de "trop en faire?"
J'étais pratiquement certains qu'on en arriverait à parler des AD. C'est important puisqu'il semble qu'en France énormément de gens en consomment alors que ce n'est pas forcémement le cas ailleurs. (http://www.continentalnews.fr/actualite/sante,7/antidepresseurs-la-france-championne-du-monde-toutes-categories,2198.html ça vaut ce que ça vaut comme source mais ça ouvre le débat...).
Je connais des cas de personnes qui n'ont pas pu reprendre y=une vie normale sans une prise quotidienne. J'essaye de comprendre par moi même quelle est la prochaine solution pour eux car je suis certains qu'à long terme il faudra un travail de fond non chimique pour corriger ces désordres, même s'ils ne sont qu'hormonals, parfois.
Colours, qu'est-ce que tu envisages, au vu de ce que ton médecin a évoqué à propos de la bataille intérieure ? Tu penses que ça ne venait que d'un besoin de "trop en faire?"
Mitrouille la Saumure- Messages : 153
Date d'inscription : 07/11/2012
Re: Symptômes physiques du mal-être et somatisation
negativedandy a écrit:Douleurs musculaires diffuses depuis l'aĝe 13 ans, d'abord au cou, puis dans le dos, puis partout, sans cause métaboliques identifiées, allant jusqu'à des opérations sur des hernies discales du fait des contraintes musculaires appliquées à la colonne. Évolution en une fibromyalgie incapacitante dont je me suis remis depuis.
Sans compter les fractures, luxations, cicatrices et ecchymoses liées aux prises de risques!
Aucune explication n'a jamais pu m'être donnée quant à l'origine de ces maux - hormis les accidents.
Sauf aujourd'hui, par moi.
Dès l'adolescence, j'ai eu moi aussi des douleurs musculaires au niveau du dos ce qui m'a amenée à consulter multiples kinés, osthéopathes, rebouteux, magnétiseurs, à prendre un tas de médicaments qui provoquaient chez plus d'effets secondaires que de bons résultats.
J'ai essayé aussi la magnétothérapie : pas mal. Je suis atteinte de fibromyalgie depuis longtemps. Pour corser le tout, ces dernières années je suis devenue hypersensible à l'électromagnétisme. Je ne pouvais plus sortir de chez moi, plus aller au cinéma, ni dans les grandes surfaces où je prenais des malaises.
Et puis, fin juin de cette année, une intuition m'a incitée à aller voir un ostéopathe pratiquant les ultra-sons. Dès la première séance, j'ai ressenti un mieux ; j'ai pu de servir de nouveau de mon bras gauche qui avant les séances était très douloureux. Ensuite, l'ostéo est passé aux douleurs du dos (du bas jusqu'à la nuque). Et au bout de 12 séances, les douleurs avaient cessé ainsi que les blocages. Mon énergie est revenue. J'ai l'impression aussi que les ultra-sons ont eu un effet non seulement sur la fibromylagie mais également sur d'autres parties et organes de mon corps. Je ne me "tétanise" plus au moindre stress, au moindre changement de temps ou d'atmosphère. Je ne sais pas si ça va durer mais pour l'instant, j'ai la sensation de "revivre" même s'il y a des choses que je ne peux pas faire parce que mes muscles ont fondu pendant les années d'inactivité physique.
Atemporelle- Messages : 32
Date d'inscription : 19/01/2013
Localisation : Hors du temps
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