Mon cher journal
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Re: Mon cher journal
Bon anniversaire Fabuliotte:D
Cadeau
les paroles sont là http://www.lacoccinelle.net/296336.html
Cadeau
les paroles sont là http://www.lacoccinelle.net/296336.html
Invité- Invité
Re: Mon cher journal
Et en plus tu touches ma corde sensible...licorneau a écrit:Cadeau
MERCI BEAUCOUP BEAUCOUP BEAUCOUP BEAUCOUP !
Au plaisir de se croiser en IRL
Invité- Invité
Re: Mon cher journal
PS : ces paroles ne pourraient elles être celles que tu pourrais adresser aujourd'hui à la jeune fille, femme que tu as été, et peut être à celle d'il y a quelques mois encore ?
Il y a un super forum en cours sur Dabiowski.Fabuliotte a écrit:Mercredi 21 août : aïe, aïe, aïe, ce forum…
Le moment est venu de faire un point, de prendre quelques résolutions et de t’y tenir.
:
Invité- Invité
Re: Mon cher journal
Je ne suis pas sûre de bien te suivre...licorneau a écrit:PS : ces paroles ne pourraient elles être celles que tu pourrais adresser aujourd'hui à la jeune fille, femme que tu as été, et peut être à celle d'il y a quelques mois encore ?Il y a un super forum en cours sur Dabiowski.Fabuliotte a écrit:Mercredi 21 août : aïe, aïe, aïe, ce forum…
Le moment est venu de faire un point, de prendre quelques résolutions et de t’y tenir.
:
Dis-moi...
Dabrowski : pas encore étudié...
Il me reste aussi à aller faire un tour du côté de l'inhibition intellectuelle.
Dernière édition par Fabuliotte le Jeu 22 Aoû 2013 - 18:04, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Mon cher journal
Eigentlich hast Du Recht.Ainaelin a écrit: It's probaly better for you indeed. You won't leave forever, will you ? You'll be back ?
Fabuliotte
Es ist viel besser für mich so.
Heute hatte ich noch Konzentrationsschwierigkeiten...
Es war aber schon viel besser.
Es ist so schwierig, zu wissen, wie man sich hier benehmen soll.
Ich habe in so kurzer Zeit so viel neue, nette, wahnsinnig interessante Leute kennengelernt.
Ich habe den Eindruck, man hat keine Alternative.
Entweder voll dabei zu sein, oder gar kein Konto haben.
D.h. ich muss unbedingt lernen, mich zu disziplinieren.
Erst dann wird alles OK sein.
Viele liebe Grüsse ebenfalls.
Fäbülötte
Invité- Invité
Re: Mon cher journal
Tite Fabuliotte (c'est bien ça ton pseudo ? Une mini Fabuleuse non )Fabuliotte a écrit:Bonsoir à tous,,
mon passage par ce forum aura été relativement bref.
Je pars pour plusieurs raisons :
* tisser des liens, lire les messages des uns et des autres est vraiment chronophage et me maintient sur mon PC ce dont je n'ai précisément pas envie.
* je n'ai pas la patience de miser sur la durée
* et je m'aperçois que je n'ai rien à raconter d'intéressant...
* en tout juste deux mois j'ai trouvé le moyen de tomber sur un type malveillant (pas de chance, les filles je compte sur vous : je pensais qu'il avait quitté le forum, mais il a simplement changé de pseudo en conservant le même avatar, l'imbécile...) et... sur un con c'est déjà trop !
* mon niveau d'empathie est bien trop bas pour que je me consacre aux autres sur ce forum (je le fais, mais dans un autre cadre, professionnel).
A celle et ceux d'entre vous avec lesquels j'ai échangé par messagerie privée je souhaite bonne chance pour tout...
Très sincèrement.
Fabuliotte
Je pense que comme beaucoup (et je me reconnais là dedans) tu te mets trop la pression.
Personne de censé, ne t'en demande autant.
J'ai appris quelques petites choses depuis que je suis ici : Les gens déçus, le sont en général à hauteur de leurs propres attentes; cela ne te concerne pas, ce ne sont pas les tiennes.
Écris et partage ce que tu souhaites et fais le pour toi. Pour ta propre découverte, avancée, libération aussi. Les gens intéressés suivront, tu seras surprise.
Et puis bon, il n'est pas possible de plaire à tout le monde (tous les jours, se le répéter au moins 2 ou 3 fois, devant la glace:D), nous sommes tous différents malgré nos ressemblances !
- Bon voilà, ça c'est fait :
- Maintenant tu as piqué ma curiosité, qu'exposes-tu ? (réponse en MP si tu le souhaites bien sûr ou même pas de réponse du tout, si tu ne veux pas en parler; c'est ton choix).
Bonne découverte de toi !
Re: Mon cher journal
[quote="ViVie"]
Cela m'aide beaucoup.
OUI, 100 % oui, je me mets effectivement beaucoup trop la pression.
Ce à quoi tu fais référence date...
Je me disais cet après-midi que j'avais sûrement franchi un nouveau cap.
Phase I : l'émerveillement. Ils sont formidables.
Phase II : le doute. Mais qu'est-ce que je fous-là ?
Phase III : l'émerveillement². Ils sont réellement formidables.
C'est décidé : je RESTE !!!
Mais il faut que je sois prudente côté chronophagie...
Pour la petite histoire : je n'expose RIEN...
Mais le jour où j'ai écrit le passage que tu cites, j'avais eu droit à une séance chez Dr Sinoque le matin et à une invitation à un vernissage le soir.
Et je m'étais justement dit que franchement...
entre
* me torturer sur le pourquoi du comment du parce que des choses
et
* affronter (et dépasser) mes peurs en osant me rendre à un vernissage
je décidais d'opter pour la seconde solution, beaucoup plus positive !!!
Donc je reste, je me recadre, mais je garde le contact... parce que ma gourmandise m'interdit de procéder autrement...
Vivie merci pour ton gentil message et tous tes encouragements. Ici comme sur d'autres fils.Fabuliotte a écrit:Quoi que tu décides, bonne découverte de toi !
Cela m'aide beaucoup.
OUI, 100 % oui, je me mets effectivement beaucoup trop la pression.
Ce à quoi tu fais référence date...
Je me disais cet après-midi que j'avais sûrement franchi un nouveau cap.
Phase I : l'émerveillement. Ils sont formidables.
Phase II : le doute. Mais qu'est-ce que je fous-là ?
Phase III : l'émerveillement². Ils sont réellement formidables.
C'est décidé : je RESTE !!!
Mais il faut que je sois prudente côté chronophagie...
Pour la petite histoire : je n'expose RIEN...
Mais le jour où j'ai écrit le passage que tu cites, j'avais eu droit à une séance chez Dr Sinoque le matin et à une invitation à un vernissage le soir.
Et je m'étais justement dit que franchement...
entre
* me torturer sur le pourquoi du comment du parce que des choses
et
* affronter (et dépasser) mes peurs en osant me rendre à un vernissage
je décidais d'opter pour la seconde solution, beaucoup plus positive !!!
Donc je reste, je me recadre, mais je garde le contact... parce que ma gourmandise m'interdit de procéder autrement...
Invité- Invité
Re: Mon cher journal
Et à propos de chronophagie, mon homme nomme la tablette " mon nouvel amant"...
mrs doubtfull- Messages : 779
Date d'inscription : 16/12/2012
Age : 57
Localisation : 69
Re: Mon cher journal
Quoi, mrs doubtfull, tu veux mes poux Z ?mrs doubtfull a écrit:Et à propos de chronophagie, mon homme nomme la tablette " mon nouvel amant"...
Invité- Invité
Re: Mon cher journal
Sans les poux sur l'époux, alors....
mrs doubtfull- Messages : 779
Date d'inscription : 16/12/2012
Age : 57
Localisation : 69
Re: Mon cher journal
Vendredi 23 août :
Ainaelin a dit : "cesse de te dénigrer"
Licorneau a dit : "tu es ta seule référence"
Ours a dit : "cesse de te comparer"
Vivie a dit : "tu te mets trop la pression"
Ours a redit : "sois prudente"
Ours a redit : "va bosser"
EDIT : Harpo a dit : "n'oublie pas d'où tu viens"
Merci à chacun de vous.
Votre sollicitude me touche beaucoup.
Plus encore, elle ramène à la sagesse et à la raison
Ainaelin a dit : "cesse de te dénigrer"
Licorneau a dit : "tu es ta seule référence"
Ours a dit : "cesse de te comparer"
Vivie a dit : "tu te mets trop la pression"
Ours a redit : "sois prudente"
Ours a redit : "va bosser"
EDIT : Harpo a dit : "n'oublie pas d'où tu viens"
Merci à chacun de vous.
Votre sollicitude me touche beaucoup.
Plus encore, elle ramène à la sagesse et à la raison
Dernière édition par Fabuliotte le Ven 23 Aoû 2013 - 9:59, édité 2 fois
Invité- Invité
Re: Mon cher journal
Je prends ! Voir Edit ci-dessus.Harpo a écrit:J'peux rajouter : "n'oublies pas d'où tu viens" ?
Invité- Invité
Re: Mon cher journal
Vendredi 23 août (fin) :
JE VAIS BIEN !
À la lecture de nombreuses présentations, au fil de nombreux échanges publics comme privés, le moment me semble venu de parler de mon histoire…
J’ai l’impression qu’elle contraste fortement avec ce que je peux lire par ailleurs.
Ma mère a 40 ans en 1962 (ce qui n’a rien à voir avec 40 ans en 2013). L’arrivée d’un enfant à 40 ans la désespère.
5e et dernière enfant de ma famille, qui plus est, tardillonne (ma sœur aînée a 16 ans de plus que moi, 8 pour la plus jeune de mes sœurs), je passe une enfance sans heurts aucun, ni violence (à l’exception de cette « violence ordinaire » dont parle Alice Miller). À 5 ans, lorsque je rentre de l’école maternelle, je trouve mes deux parents pour s’occuper de moi. Pendant que mon père me déchausse et me réchauffe les pieds, mon père me prépare un chocolat.
Si tragédie il y a, elle vient de mon extrême sensibilité et de mes formidables peurs d’enfants dont mes parents, ma mère en particulier, ne sauront pas quoi faire. C’est une femme bourrue. Elle ne me maltraite pas, au sens moderne du terme, mais elle n’est pas à proprement parler très tendre. Elle ne perçoit ni n’accepte mon échelle de sensibilité. C’est ainsi. Je dois vivre avec cela. Mais seulement avec cela. Cela suffira à ébranler les très frêles fondations de ma personnalité. Je suis très sage. Je ne fais pas de bruit. Je ne casse les pieds de personne. Mais j’ai peur… tout le temps. Jusqu’à l’âge d’environ 10 ans, mes parents ne peuvent pas s’absenter en soirée sans m’emmener. Je passe des soirées interminablement ennuyeuses chez leurs amis. Ils jouent aux cartes et il faut que je réclame pour que nous rentrions à la maison.
Je m’estime extrêmement chanceuse dans la vie. Si, si !!!
Dès 11 onze ans, en 6e, je trouve ma voie. Celle des langues étrangères. Sans hésitation ni ambiguïté. Ce sera mon fil rouge. Tous mes choix de vie ou presque en émanent. Mon métier me sauve. À chaque fois. Me maintient dans le droit fil de mon existence.
Je suis bonne élève. Sans non plus faire d’étincelles. Sauf en langues évidemment. Je sauve mon bac grâce à un excellent oral d’anglais. Mes études suivent, tout naturellement. Je ne suis pas super brillante, mais n’échoue jamais. J’ai à chaque fois l’impression de m’ennuyer ferme et de faire « ce qu’il faut pour passer à l’étape suivante ». Et c’est le cas, jusqu’à la fin de mes études.
C’est socialement que les choses clochent pour moi.
Dans ma famille… je me sens comme un satellite. À l’extérieur de la galaxie. Il ne se passe rien. Pas de conflit. Juste RIEN. Tout est immuable. Donc prévisible. Je m'ennuie.
Parmi mes camarades, tout va bien jusqu’au lycée. Je fais le pitre. Amuse la galerie et suis très appréciée pour cela.
Les choses se gâtent en fac… Changement de milieu social oblige. On veut me « bonifier »… Et bien sûr, je ne l’accepte pas. Ne m’y retrouve pas. Je suis dans le groupe, sans être vraiment intégrée. À la fois clown de service et… « copine que l’on a oublié d’inviter ». Parlons-en des copines de l’époque, de fieffées chipies. La fille sérieuse, c’est moi. Bosseuse, à fond. Mémorisant dans mes matières principales un vocabulaire… étonnant.
Sans me l’expliquer, je me trouve stupide, inadaptée. Mais je sens bien que j’ai quelque chose de « plus ».
Arrivent mes premières traductions professionnelles, en junior entreprise. Une « évidence » pour moi. Je « sais » comment faire. Instinctivement. Chimie, biologie végétale, mécanique. J’adore !
À 28 ans, je rencontre celui qui sera le père de mes enfants. Je me « case » pour être dans la norme. Mariage totalement raté. Erreur de casting. Je voulais épouser Indiana Jones. Il voulait épouser une mère de famille. À mon meilleur ami qui est également mon témoin je déclare « Je viens de faire une énorme erreur »… Mon plus gros défaut ? Ne pas écouter mes intuitions.
Plus j’avance en âge, plus je suis frustrée. Plus j’ai envie que l’on me remarque. Je deviens véhémente, arrogante, certains diront « grande gueule », ce qui n’est absolument pas le cas puisque j’assure. Mon mari me dit « pas fiable »… Qu'est-ce que j'ai pu l'entendre celle-là !!!
Mon extrême sensibilité n’a pas faibli, bien au contraire. Je souffre dans mon mariage. Beaucoup. Je suis violente pour mon mari qui ne fait jamais assez bien. Il devient à son tour violent verbalement et psychologiquement. Nous n’avons rien, mais rien en commun. Je déteste la vie qu’il me propose ! Une vie super cadrée, entre courses du samedi et soirées chez les voisins. Il me faut… non pas « plus » mais « différent ».
À 40 ou 42 ans (plus souvenir) j’entame une psychothérapie. La chance frappe encore à ma porte : je trouve quasi immédiatement le bon accompagnant !
À 44 ans, je trouve le courage de divorcer et de m’engager dans mon syndicat professionnel. Il faut que je me montre. Je prends des initiatives, je monte une structure en Bretagne. J’investis énormément. Mais là encore, quelque chose cloche. On ne me comprend pas. Je fais trop, je demande trop, je SUIS TROP… C’est comme si mes symptômes s’aggravaient.
Mais les choses avancent… À mon syndicat, je passe la main. Je fais progressivement sortir de ma vie mes vieilles copines, les chipies… Une à une…
Quelque chose d’autre DOIT émerger. Je le sens bien ! Mais quoi ? Il faut que je soulève le tapis ! Parce que je ne vais pas bien... Je suis en décalage. Je m'ennuie avec les autres. Je vais toujours plus vite, plus loin... tout le temps.
La chance m'accompagne toujours : entre 2011 et mars 2013, de rencontre salvatrice en rencontre salvatrice, le verdict tombe : « douance ». QIT « normal », mais « douance » assurément !!! Résultats hétérogènes... mais "douance". La psychologue le dit.
Et me voilà aujourd’hui.
J’ai encore besoin de m’affirmer. J’apprends. Mon métier est toujours le même depuis 25 ans. J’ai besoin d’en changer certaines conditions, qui ne me conviennent plus. Mais je n'en changerai pas. En revanche, il prend trop de place. Et j'ai très clairement besoin de rééquilibrer. De me créer une vie privée. Si possible avec un homme dedans... sans trop y croire.
J'écoute mes intuitions. Je réclame. Je casse les pieds de gens. Je peux être très sympa. Je peux être odieuse.
Mais je crois, au fond, que je commence à aimer qui je suis....
Et même si je me répète, même si je fais encore un peu de résistance, je sais bien au fond de moi que « en ce moment commencent les dix meilleures années de ma vie » !
Je vais BIEN. Vraiment BIEN !
Mon perfectionnisme me plaît. Il est parfait à mes yeux, je ne m'y noie pas.
J'aime ma sensibilité. Elle me rend humaine.
J'aime ma part de connerie, pour la même raison...
J'aime mes doutes. Ils font baisser mon niveau de connerie
J'aime mes émotions. Elles sont une richesse inestimable.
J'aime ma sensorialité. Elle me rend la vie plus savoureuse.
J'aime mon énergie. Elle me porte loin, sans trop me perdre.
J'aime ma fantaisie. Elle colore mon quotidien.
J'aime mon humour. Il me fait rire moi, mes enfants et les autres aussi, souvent.
J'aime ma créativité... mais il va falloir creuser encore un peu et apprendre à exprimer les choses.
J'aime mes enfants et le lien fort que je ne cesse de tisser avec eux.
Conclusion...
Comment ça, une conclusion ?!
JE VAIS BIEN !
À la lecture de nombreuses présentations, au fil de nombreux échanges publics comme privés, le moment me semble venu de parler de mon histoire…
J’ai l’impression qu’elle contraste fortement avec ce que je peux lire par ailleurs.
Ma mère a 40 ans en 1962 (ce qui n’a rien à voir avec 40 ans en 2013). L’arrivée d’un enfant à 40 ans la désespère.
5e et dernière enfant de ma famille, qui plus est, tardillonne (ma sœur aînée a 16 ans de plus que moi, 8 pour la plus jeune de mes sœurs), je passe une enfance sans heurts aucun, ni violence (à l’exception de cette « violence ordinaire » dont parle Alice Miller). À 5 ans, lorsque je rentre de l’école maternelle, je trouve mes deux parents pour s’occuper de moi. Pendant que mon père me déchausse et me réchauffe les pieds, mon père me prépare un chocolat.
Si tragédie il y a, elle vient de mon extrême sensibilité et de mes formidables peurs d’enfants dont mes parents, ma mère en particulier, ne sauront pas quoi faire. C’est une femme bourrue. Elle ne me maltraite pas, au sens moderne du terme, mais elle n’est pas à proprement parler très tendre. Elle ne perçoit ni n’accepte mon échelle de sensibilité. C’est ainsi. Je dois vivre avec cela. Mais seulement avec cela. Cela suffira à ébranler les très frêles fondations de ma personnalité. Je suis très sage. Je ne fais pas de bruit. Je ne casse les pieds de personne. Mais j’ai peur… tout le temps. Jusqu’à l’âge d’environ 10 ans, mes parents ne peuvent pas s’absenter en soirée sans m’emmener. Je passe des soirées interminablement ennuyeuses chez leurs amis. Ils jouent aux cartes et il faut que je réclame pour que nous rentrions à la maison.
Je m’estime extrêmement chanceuse dans la vie. Si, si !!!
Dès 11 onze ans, en 6e, je trouve ma voie. Celle des langues étrangères. Sans hésitation ni ambiguïté. Ce sera mon fil rouge. Tous mes choix de vie ou presque en émanent. Mon métier me sauve. À chaque fois. Me maintient dans le droit fil de mon existence.
Je suis bonne élève. Sans non plus faire d’étincelles. Sauf en langues évidemment. Je sauve mon bac grâce à un excellent oral d’anglais. Mes études suivent, tout naturellement. Je ne suis pas super brillante, mais n’échoue jamais. J’ai à chaque fois l’impression de m’ennuyer ferme et de faire « ce qu’il faut pour passer à l’étape suivante ». Et c’est le cas, jusqu’à la fin de mes études.
C’est socialement que les choses clochent pour moi.
Dans ma famille… je me sens comme un satellite. À l’extérieur de la galaxie. Il ne se passe rien. Pas de conflit. Juste RIEN. Tout est immuable. Donc prévisible. Je m'ennuie.
Parmi mes camarades, tout va bien jusqu’au lycée. Je fais le pitre. Amuse la galerie et suis très appréciée pour cela.
Les choses se gâtent en fac… Changement de milieu social oblige. On veut me « bonifier »… Et bien sûr, je ne l’accepte pas. Ne m’y retrouve pas. Je suis dans le groupe, sans être vraiment intégrée. À la fois clown de service et… « copine que l’on a oublié d’inviter ». Parlons-en des copines de l’époque, de fieffées chipies. La fille sérieuse, c’est moi. Bosseuse, à fond. Mémorisant dans mes matières principales un vocabulaire… étonnant.
Sans me l’expliquer, je me trouve stupide, inadaptée. Mais je sens bien que j’ai quelque chose de « plus ».
Arrivent mes premières traductions professionnelles, en junior entreprise. Une « évidence » pour moi. Je « sais » comment faire. Instinctivement. Chimie, biologie végétale, mécanique. J’adore !
À 28 ans, je rencontre celui qui sera le père de mes enfants. Je me « case » pour être dans la norme. Mariage totalement raté. Erreur de casting. Je voulais épouser Indiana Jones. Il voulait épouser une mère de famille. À mon meilleur ami qui est également mon témoin je déclare « Je viens de faire une énorme erreur »… Mon plus gros défaut ? Ne pas écouter mes intuitions.
Plus j’avance en âge, plus je suis frustrée. Plus j’ai envie que l’on me remarque. Je deviens véhémente, arrogante, certains diront « grande gueule », ce qui n’est absolument pas le cas puisque j’assure. Mon mari me dit « pas fiable »… Qu'est-ce que j'ai pu l'entendre celle-là !!!
Mon extrême sensibilité n’a pas faibli, bien au contraire. Je souffre dans mon mariage. Beaucoup. Je suis violente pour mon mari qui ne fait jamais assez bien. Il devient à son tour violent verbalement et psychologiquement. Nous n’avons rien, mais rien en commun. Je déteste la vie qu’il me propose ! Une vie super cadrée, entre courses du samedi et soirées chez les voisins. Il me faut… non pas « plus » mais « différent ».
À 40 ou 42 ans (plus souvenir) j’entame une psychothérapie. La chance frappe encore à ma porte : je trouve quasi immédiatement le bon accompagnant !
À 44 ans, je trouve le courage de divorcer et de m’engager dans mon syndicat professionnel. Il faut que je me montre. Je prends des initiatives, je monte une structure en Bretagne. J’investis énormément. Mais là encore, quelque chose cloche. On ne me comprend pas. Je fais trop, je demande trop, je SUIS TROP… C’est comme si mes symptômes s’aggravaient.
Mais les choses avancent… À mon syndicat, je passe la main. Je fais progressivement sortir de ma vie mes vieilles copines, les chipies… Une à une…
Quelque chose d’autre DOIT émerger. Je le sens bien ! Mais quoi ? Il faut que je soulève le tapis ! Parce que je ne vais pas bien... Je suis en décalage. Je m'ennuie avec les autres. Je vais toujours plus vite, plus loin... tout le temps.
La chance m'accompagne toujours : entre 2011 et mars 2013, de rencontre salvatrice en rencontre salvatrice, le verdict tombe : « douance ». QIT « normal », mais « douance » assurément !!! Résultats hétérogènes... mais "douance". La psychologue le dit.
Et me voilà aujourd’hui.
J’ai encore besoin de m’affirmer. J’apprends. Mon métier est toujours le même depuis 25 ans. J’ai besoin d’en changer certaines conditions, qui ne me conviennent plus. Mais je n'en changerai pas. En revanche, il prend trop de place. Et j'ai très clairement besoin de rééquilibrer. De me créer une vie privée. Si possible avec un homme dedans... sans trop y croire.
J'écoute mes intuitions. Je réclame. Je casse les pieds de gens. Je peux être très sympa. Je peux être odieuse.
Mais je crois, au fond, que je commence à aimer qui je suis....
Et même si je me répète, même si je fais encore un peu de résistance, je sais bien au fond de moi que « en ce moment commencent les dix meilleures années de ma vie » !
Je vais BIEN. Vraiment BIEN !
Mon perfectionnisme me plaît. Il est parfait à mes yeux, je ne m'y noie pas.
J'aime ma sensibilité. Elle me rend humaine.
J'aime ma part de connerie, pour la même raison...
J'aime mes doutes. Ils font baisser mon niveau de connerie
J'aime mes émotions. Elles sont une richesse inestimable.
J'aime ma sensorialité. Elle me rend la vie plus savoureuse.
J'aime mon énergie. Elle me porte loin, sans trop me perdre.
J'aime ma fantaisie. Elle colore mon quotidien.
J'aime mon humour. Il me fait rire moi, mes enfants et les autres aussi, souvent.
J'aime ma créativité... mais il va falloir creuser encore un peu et apprendre à exprimer les choses.
J'aime mes enfants et le lien fort que je ne cesse de tisser avec eux.
Conclusion...
Comment ça, une conclusion ?!
Dernière édition par Fabuliotte le Sam 24 Aoû 2013 - 1:36, édité 4 fois
Invité- Invité
Re: Mon cher journal
C'était chouette de te lire....
mrs doubtfull- Messages : 779
Date d'inscription : 16/12/2012
Age : 57
Localisation : 69
Re: Mon cher journal
Merci ma belle...
Tu sais, je me dis que ZC me sert en quelque sorte de cadre pour réfléchir mais aussi de terrain d'expérimentation.
J'ai RV chez Dr Sinoque le 30. Je vais y aller, mais je me dis que ce devrait être une visite de... conclusion.
Bon week-end à toi.
Je passe la journée de dimanche à Saint-Malo.
La mer me manque.
Tu sais, je me dis que ZC me sert en quelque sorte de cadre pour réfléchir mais aussi de terrain d'expérimentation.
J'ai RV chez Dr Sinoque le 30. Je vais y aller, mais je me dis que ce devrait être une visite de... conclusion.
Bon week-end à toi.
Je passe la journée de dimanche à Saint-Malo.
La mer me manque.
Invité- Invité
Re: Mon cher journal
Bonne respiration iodée...
mrs doubtfull- Messages : 779
Date d'inscription : 16/12/2012
Age : 57
Localisation : 69
Re: Mon cher journal
Ah ? J'ai dit des choses ? Moi ?
Peut-être, mais alors pas très fort !
Bon dimanche marin !
Peut-être, mais alors pas très fort !
Bon dimanche marin !
Invité- Invité
Re: Mon cher journal
J'imagine que ce n'est pas un lapsus ?Fabuliotte a écrit:À 5 ans, lorsque je rentre de l’école maternelle, je trouve mes deux parents pour s’occuper de moi. Pendant que mon père me déchausse et me réchauffe les pieds, mon père me prépare un chocolat.
Bon, maintenant que tu t'es vraiment présentée, je te souhaite la bienvenue
Dernière édition par Harpo le Sam 24 Aoû 2013 - 1:14, édité 1 fois
Re: Mon cher journal
Ah si alors ! C'en est un et un beau !!!Harpo a écrit:J'imagine que ce n'est pas un lapsus ?Fabuliotte a écrit:À 5 ans, lorsque je rentre de l’école maternelle, je trouve mes deux parents pour s’occuper de moi. Pendant que mon père me déchausse et me réchauffe les pieds, mon père me prépare un chocolat.
Ma mère me prépare un chocolat ! Je la vois encore. Mes souvenirs sont intacts.
Ma mère a fait des tas de trucs pour moi (me coudre des vêtements, prendre soin de moi lorsque j'étais malade, mes déguisements pour l'école etc.).
Toutes les choses où elle pouvait "se rendre utile", du matériel, du concret. Je corrige : tous les actes où elle se sentait valorisée.
Et maintenant que j'y réfléchis, elle ne devait pas supporter ce que je devais lui rappeler de sa propre enfance. Tous les moments de "non tendresse", j'imagine (ma grand-mère fantasmée, Cécile, est morte de la tuberculose en 1928, lorsque ma mère avait 5 ans).
Mes moments les plus pénibles sont : le moment du coucher (faire le tour de toute la maison, pour voir si des loups ne sont pas cachés quelque part... sous lits, dans les placards, dans la salle de bain), c'était ma soeur qui s'en chargeait, répondre à ma question quotidienne ("pourquoi demain, pourquoi le jour ?" = m'a été rapporté), la douche ( ), me brosser les cheveux ( ). Etc.
Ca c'est adorable. Merci.Harpo a écrit:Bon, maintenant que tu t'es vraiment présentée, je te souhaite la bienvenue
Le but de cette nouvelle présentation dont j'imagine qu'elle va être lue et pas uniquement par des personnes qui me connaissent... était de dire qu'en fait, il ne m'est rien arrivé de dramatique !!! Mon cas est tout à fait ordinaire... Je ne dois pas être toute seule...
- Spoiler:
- D'ailleurs il ne m'est jamais rien arrivé de grave. Le plus grave qui pourrait m'arriver serait de perdre l'un de mes deux enfants.
Le dernier examen pour lequel je n'ai pas vomi est un exam de littérature allemande, en Licence (aujourd'hui L3).
Sinon... tout était la catha ! Je n'ai pas pure faire ma communion (ceci dit le curé était ravi que je débarrasse le plancher "elle pose beaucoup trop de question et n'accepte rien, elle ne croira jamais en dieu, chaque rentrée des classes jusqu'en 3e fut un calvaire. Même chose à chaque compétition sportive (une idée de mes parents pour soigner ma timidité), un séjour au ski (encore une idée de mes parents), le brevet de natation (ah oui, je ne saute toujours pas du bord de la piscine )
Et aujourd'hui, j'ai la chance de ne rien vivre de grave non plus... (pas d'addiction, pas de pb d'insomnie grave, aucun syndrome grave, hypersensorialité oui, mais pas hyperesthésie etc.). J'ai l'impression d'avoir tous les signes du HQI mais ils sont... relativement atténués, à en juger ce que je lis par ailleurs...
J'ai vraiment une chance inouïe, je crois...
Bon... il y a tout de même le côté solitude affective, besoin de reconnaissance, gamberge, forte énergie, jusqu'auboutisme, ennui, besoin de fantaisie, emballement, empathie (avec les enfants surtout) etc. M'enfin, si je me débrouille bien, je devrais arriver à mieux canaliser tout ça...
M'enfin tout cela reste dans des proportions "non dramatiques"...
J'ai hâte de ne plus être mon propre sujet d'étude.
Le développement personnel me lasse, sérieusement !
Je voudrais vivre...
Invité- Invité
Re: Mon cher journal
coucou,
un petit passage ici pour te dire.....
EXCELLENT ANNIVERSAIRE.........
un petit passage ici pour te dire.....
EXCELLENT ANNIVERSAIRE.........
MysticApocalypse- Messages : 3476
Date d'inscription : 07/08/2012
Localisation : Dans la limite du stock de neurones disponibles.....
Re: Mon cher journal
Alors, c'est cela le dimanche à Saint Malo : l’anniversaire.... !
Bon anniversaire !
Bon anniversaire !
Invité- Invité
Re: Mon cher journal
J'aime pas rappeler aux personnes qu'elles vieillissent.
Bonne journée, qu'elle te soit douce et agréable.
Bonne journée, qu'elle te soit douce et agréable.
Invité- Invité
Re: Mon cher journal
l'âge est dans la tête pas dans le nombre des années.....plus je vieillis et plus je rajeuni et fabuliotte d'apres ce que j'en ai vu,as toute la vitalité et la spontaneité d'une jeune pousse alliée à l'expérience....(dsl fabuliotte si je me trompe mais c'est comme ça que je te perçois!) et en même temps plus on avance dans le temps (je prefere ce terme à celui de vieillir....)plus on avance sur le chemin de la sérénité et la sagesse pour ceux qui la recherchent! vieillir c'est aussi grandir,dans le sens spirituel je pense....ce que l'on perd d'un côté on le gagne de l'autre.....
MysticApocalypse- Messages : 3476
Date d'inscription : 07/08/2012
Localisation : Dans la limite du stock de neurones disponibles.....
Re: Mon cher journal
TOUT ça ??????
mumu (ma quasi première rencontre sur ZC), je suis très touchée.
Ours, Vivie, Ailem, Mary Poppins :
JE VOUS ENVOIE MES AMITIÉS IODÉES.
Stroumpf grognon :
MERCI A VOUS LES ZENFANTS
Je ne m'attendais pas du tout à autant de témoignages.
Et on dire ce qu'on voudra : MAIS CA FAIT BEAUCOUP BEAUCOUP DE BIEN.
mumu (ma quasi première rencontre sur ZC), je suis très touchée.
Ours, Vivie, Ailem, Mary Poppins :
JE VOUS ENVOIE MES AMITIÉS IODÉES.
Stroumpf grognon :
MERCI A VOUS LES ZENFANTS
Je ne m'attendais pas du tout à autant de témoignages.
Et on dire ce qu'on voudra : MAIS CA FAIT BEAUCOUP BEAUCOUP DE BIEN.
Dernière édition par Fabuliotte le Dim 25 Aoû 2013 - 8:52, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Mon cher journal
Non mais c'est moi qui ai entendu puissamment...Ours a écrit:Ah ? J'ai dit des choses ? Moi ?
Peut-être, mais alors pas très fort !
Invité- Invité
Re: Mon cher journal
C'était hier ? Bon, ben, joyeux anniversaire + un jour, alors.
Bisous, Fabuliotte !
Edit : ah non, en regardant bien, c'est aujourd'hui... Alors, joyeux anniversaire +1 -1 jour, héhé !
Bisous, Fabuliotte !
Edit : ah non, en regardant bien, c'est aujourd'hui... Alors, joyeux anniversaire +1 -1 jour, héhé !
Ainaelin- Messages : 4287
Date d'inscription : 07/04/2013
Re: Mon cher journal
Bon anniversaire alors !
Joli portrait. Il ressemble assez à ce que j'écrivais sur mon fil : plutôt équilibré, gentiment névrosé
Joli portrait. Il ressemble assez à ce que j'écrivais sur mon fil : plutôt équilibré, gentiment névrosé
L'avantage de l'âge c'est ça : la conscience qu'on à plus trop le temps à transformer un conditionnel en présent.Fabuliotte a écrit:
Je voudrais vivre...
Re: Mon cher journal
Merci Harpo, de ta gentille visite par ici...
Et merci pour le compliment.
Je ne vais pas te contredire mais je remplacerais volontiers le "gentiment névrosé" par "gentiment excessif"...
Mais nous parlons bien de la même chose...
Des portes se ferment, mais d'autres s'ouvrent et j'ai la ferme intention d'aller voir ce qui se cache derrière.
A bientôt.
Et merci pour le compliment.
Je ne vais pas te contredire mais je remplacerais volontiers le "gentiment névrosé" par "gentiment excessif"...
Mais nous parlons bien de la même chose...
Des portes se ferment, mais d'autres s'ouvrent et j'ai la ferme intention d'aller voir ce qui se cache derrière.
A bientôt.
Invité- Invité
Re: Mon cher journal
c'est bien nôtre intention je crois...... alors touchée que ça te touche autantFabuliotte a écrit:TOUT ça ??????
mumu (ma quasi première rencontre sur ZC), je suis très touchée.
Ours, Vivie, Ailem, Mary Poppins :
JE VOUS ENVOIE MES AMITIÉS IODÉES.
Stroumpf grognon :
MERCI A VOUS LES ZENFANTS
Je ne m'attendais pas du tout à autant de témoignages.
Et on dire ce qu'on voudra : MAIS CA FAIT BEAUCOUP BEAUCOUP DE BIEN.
MysticApocalypse- Messages : 3476
Date d'inscription : 07/08/2012
Localisation : Dans la limite du stock de neurones disponibles.....
Re: Mon cher journal
Bon anniversaire Fabuliotte.
Au plaisir de bientôt te rencontrer pour te faire les bisous qui vont avec.
Au plaisir de bientôt te rencontrer pour te faire les bisous qui vont avec.
Kalimsha- Messages : 1546
Date d'inscription : 03/06/2013
Age : 46
Localisation : Entre deux zoos
Re: Mon cher journal
Bon anniversaire Fabuliotte avec un chouia de retard. Salutations d'une demi-bretonne implantée dans le Sud-Ouest.Fabuliotte a écrit:Marie-Laure
Zébre fidèle
Zébre fidèle
Messages: 153
Date d'inscription: 16/01/2012
Age: 42
Localisation: Toulouse
Toulouse, encore ??!!!
Non mais vous le faites exprès...
A cette échelle-là, ce n'est plus un troupeau, c'est une armée...
:D
Salutations dans le Sud.
C'était Fabuliotte, en direct de France 3 Ouest
Invité- Invité
Re: Mon cher journal
MERCI Marie-Laure !!!
Même avec le retard, je suis touchée.
Et ravie de faire connaissance.
Chaleureuses salutations en retour, d'une fille 100 % du Sud-Ouest... restant en Bretagne le temps de voir où atterrissent ses enfants.
Même avec le retard, je suis touchée.
Et ravie de faire connaissance.
Chaleureuses salutations en retour, d'une fille 100 % du Sud-Ouest... restant en Bretagne le temps de voir où atterrissent ses enfants.
Invité- Invité
Re: Mon cher journal
Lundi 26 août.
Non, non, non, non... pas névrosé, non..
Réflexion faite (Harpo je n'ai pas souvenir de cela et vais donc retourner lire ton fil...), je me dis qu'il y a tout de même un peu de cela...
Ce forum a ceci d'intéressant qu'il crée, en matière de relations sociales, un volume difficile à mettre en oeuvre ailleurs, pour moi, compte tenu de mes conditions d'existence.
Les croisements, chocs, entrechocs y sont bien plus nombreux que partout ailleurs.
La liberté et la créativité y sont plus fortes.
Les écrans protègent.
Alors les répétitions, douloureuses, mais pourtant salvatrices refont surface.
Les mêmes noeuds se rejouent, encore et encore.
Avec une acuité plus forte. Une lecture plus facile.
J'en suis la première étonnée, mais l'accepte aussi.
Je me déçois...
Comment ai-je pu tomber dans un piège aussi grossièrement tendu ?
L'enjeu consiste maintenant à analyser, reparler, sortir des répétitions, coûte que coûte, parce qu'il est temps.
Mon temps est précieux.
Je suis précieuse.
EDIT:
Cher Docteur Sinoque, ici je lis, vous ne le savez pas. Qu'importe, puisque vous ne le saurez pas.
Je suis plus forte que vous.
Ici je lis, je lis, je lis et je relis... et je me dis, je vous dis : à vendredi, mon dernier vendredi, avec vous.
Cet adjectif, à la première lecture, a provoqué chez moi un léger mouvement de recul.Harpo a écrit:gentiment névrosé
Non, non, non, non... pas névrosé, non..
Réflexion faite (Harpo je n'ai pas souvenir de cela et vais donc retourner lire ton fil...), je me dis qu'il y a tout de même un peu de cela...
Ce forum a ceci d'intéressant qu'il crée, en matière de relations sociales, un volume difficile à mettre en oeuvre ailleurs, pour moi, compte tenu de mes conditions d'existence.
Les croisements, chocs, entrechocs y sont bien plus nombreux que partout ailleurs.
La liberté et la créativité y sont plus fortes.
Les écrans protègent.
Alors les répétitions, douloureuses, mais pourtant salvatrices refont surface.
Les mêmes noeuds se rejouent, encore et encore.
Avec une acuité plus forte. Une lecture plus facile.
J'en suis la première étonnée, mais l'accepte aussi.
Je me déçois...
Comment ai-je pu tomber dans un piège aussi grossièrement tendu ?
L'enjeu consiste maintenant à analyser, reparler, sortir des répétitions, coûte que coûte, parce qu'il est temps.
Mon temps est précieux.
Je suis précieuse.
EDIT:
Cher Docteur Sinoque, ici je lis, vous ne le savez pas. Qu'importe, puisque vous ne le saurez pas.
Je suis plus forte que vous.
Ici je lis, je lis, je lis et je relis... et je me dis, je vous dis : à vendredi, mon dernier vendredi, avec vous.
Dernière édition par Fabuliotte le Lun 26 Aoû 2013 - 22:07, édité 3 fois (Raison : Corrections et apports divers)
Invité- Invité
Re: Mon cher journal
Les écrans protègent, ils permettent d'avancer en partie démasqué(e) aux autres et à soi-même.Fabuliotte a écrit:.../...Les croisements, chocs, entrechocs y sont bien plus nombreux que partout ailleurs.
La liberté et la créativité y sont plus fortes.
Les écrans protègent.
Alors les répétitions, douloureuses, mais pourtant salvatrices refont surface.
Les mêmes noeuds se rejouent, encore et encore.
Avec une acuité plus forte. Une lecture plus facile.
J'en suis la première étonnée, mais l'accepte aussi.
Je me déçois...
Comment ai-je pu tomber dans un piège aussi grossièrement tendu ?.../...
Et ces chocs, que tu évoques, cassent les armures construites pour ne plus être le vilain petit canard.
C'est un piège, une râpe, un blender, ... et qui va fonctionner désormais jusqu'à ce que les douleurs, les nœuds, les échecs soient assumés, endossés et servent de base à l'édification d'une personne entièrement assumée. Se décevoir, c'est d'abord baisser sa garde, sa fierté : "je suis forte", oui, forte d'avoir le courage de l'humilité.
Tu as cette fois-ci, commencé ton vrai chemin.
J'en suis heureux pour toi.
Invité- Invité
Re: Mon cher journal
Ours a écrit:Et ces chocs, que tu évoques, cassent les armures construites pour ne plus être le vilain petit canard.
C'est un piège, une râpe, un blender, ... et qui va fonctionner désormais jusqu'à ce que les douleurs, les nœuds, les échecs soient assumés, endossés et servent de base à l'édification d'une personne entièrement assumée. Se décevoir, c'est d'abord baisser sa garde, sa fierté : "je suis forte", oui, forte d'avoir le courage de l'humilité.
Tu as cette fois-ci, commencé ton vrai chemin.
J'en suis heureux pour toi.
Alors cette fois, tu as vraiment dit.
Et tu as dit fort.
Et moi, j'entends toujours aussi puissamment.
MERCI BEAUCOUP.
(j'aime bien cet émoticône, mais pas son nom... "courbette"... je t'en ficherais...)
Invité- Invité
Re: Mon cher journal
Epuisée et un peu perdue, oscillant entre craintes et envies
Pas bossé de la journée.
Donc juste ça... un petit bout de la baie, vue de Cancale.
IRL ça donnait : soleil (mais ciel gris sombre) + mer émeraude veinée de turquoise et si vous savez zieuter vraiment, le Mont-Saint-Michel tout dans le fond.
+ l'iode + les mouettes + le sel + le sable +... voilà quoi !
Z'aviez qu'à être là au lieu de me laisser toute seule.
Pas bossé de la journée.
Donc juste ça... un petit bout de la baie, vue de Cancale.
IRL ça donnait : soleil (mais ciel gris sombre) + mer émeraude veinée de turquoise et si vous savez zieuter vraiment, le Mont-Saint-Michel tout dans le fond.
+ l'iode + les mouettes + le sel + le sable +... voilà quoi !
Z'aviez qu'à être là au lieu de me laisser toute seule.
Invité- Invité
Re: Mon cher journal
Mais non, ça fait tout le charme de la photo, comme un oursin volant vers de nouveaux horizons.
Invité- Invité
Re: Mon cher journal
Ben je le verrai bien se planter sur les deux crustacés en dessous.
Invité- Invité
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