ultra marathon...?

Bonjour,

globalement fan de sport, je pratique (un peu) de course a pied. Plus spécifiquement de la course d'ultra marathon (a ne pas confondre avec l'ultra trail comme la sainté-lyon ou l'UTMB)

et plus spécialement dans les course horaire. le principe est simple, sur un temps donné (6h, 12h, 24h etc) celui qui fait le plus grand nombre de km a gagné (comme les 24h du man, sauf que la on court). On tourne sur des boucle de 1 km environ, en général.

J'ai fais quelques 24h, et 2 six jours... rien d'extraordinaire comme performance, du moins par rapport au meilleurs sur la course.

Je voulais savoir si certains faisaient ce genre d'épreuve...? Si certains pouvaient etre tenté...

Pourquoi pas courir sou une bannière zébrée...

j'aime beaucoup la course d'endurance(mais net penchant pour le trail)..par contre tourner en boucle d'un km pendant des heures...pas possible non..je te souhaite de trouver des coequipiers!!

annonce perso(j'espere que ça te gene pas gwynplaine,sinon me le dire):

ya pas de soucis, si ca permet au gens de faire du sport...

sinon pour en revenir aux courses dont je parle ce qui m'a plus c'est :

le combat psychologique qu'on se livre contre soi meme. Cela a beau etre une course ou le premier gagne, personne ne pourra marcher, courir a ta place. Mais c'est aussi une entraide, une bonne humeur qui m'a plus tout de suite. Des course a taille humaine (entre 75 et 125 concurrent en moyenne) ou l'on court aussi bien avec le petit vieux de 80 ans que le petit jeune de 20. Des débutants, des experimentés, des gens qui viennent se faire plaisir, des champions nationaux avec des reccord etc et, ces champions, justement, tous ceux avec qui j'ai pu discuter (notament un champion du monde du deca iron man), bas tres humble, accessible, ils parlent meme avec des sans grades comme moi, te donnent des conseils etc.
Sur des courses comme ca, je me suis senti beaucoup plus a ma place, comme dans "une famille". Des gens simples, gentils, qui t'encouragent quand ca va mal, et qui viennent de tout horizon (a moins que ca soit moi qui attire la sympathie...?)

Un jour un coureur ma dit : "des courses comme ca, c'est comme la vie en acceleres pour les sentiments, on passe par toute les emotions. La joie, la tristesse, l'envie de tout lacher, l'esperence ect"

Au dela du defit physique, mental, et l'envie de retrouver certains "potes" d'ultra, ce genre de course m'a permit, au moment ou je ne parlais a personne, et que l'on était bien avancé dans la course c'est de faire petit a petit le vide dans ma tete...ne plus penser a rien. Faisant partie de ceux qui pensent, réfléchissent toujours a des milliers de trucs (et une chose faisant penser a une autre) à la longue, j'ai trouvé ca un peu dur. Ne pas pouvoir se poser, et ne penser strictement, à rien...
Cela m'a fait (beaucoup...?) de bien.

Alors ce petit paté pour essayer d'expliquer commencent certain se retrouvent à faire ce genre de courses de tarés...

je trouve que tu en parles tres bien
le shung dans sa prez parle aussi de toute la preparation,du combat,de la solidarité et de la formidable experience des courses tres tres tres longue (je ne me souviens plus de quel type de course il s'agissait,mais il courait au moins douze heures je crois....)
et je plussoie,le sport,la course,ça apprend beaucoup sur soi,ça fait du bien,et on vit plein de choses tellement diverses,inattendues,des moments de grace parfois,tous dans ce meme defi à soi meme...

Je n'ai pas pu m'empêcher de sourire quand j'ai lu ton message, quand tu parle de course "très très très longue (au moins 12heures)"
comme quoi tout est relatif... Pour moi, maintenant des courses longues, c'est sur plusieurs jours (comme les 6 jours du Luc, 8 jours de Monaco, la transgaule, etc)

Et je suis d'accord que le sport fasse beaucoup apprendre sur soi. Je pense même c'est un échappatoire, à une vie qui ne nous plait pas forcement. Et à se sentir mieux... (une vrai drogue donc)

la dependance au sport porte meme un nom(y'en avait un plus capilotracté mais je ne le retrouve pas): la bigorexie...et bien que je n'ai jamais été bigotte, bigorexique,je le fus

aujourd'hui j'apprehende le sport par plaisir et non plus pour fuir ou controler illusoirement ma vie,mon corps,moi...je tends vers ça en tout cas...et c'est chouette

je retrouve pas le fil de le shung,il s'est peut etre desinscrit..mais quand je dis 12h,c'était pour pas faire la marseillaise,seulement je crois que c'était bien plus..... tu peux pas non plus dire que 12h de course,c'est court..si ?????  (je te taquine,j'ai compris que tu fais bien plus que ça)
et oui,tu as raison,il existe des courses encore plus "folles"..mon collegue de boulot va faire la diagonale des fous en octobre..c'est peut etre moins long que les tiennes en temps,par contre les 10000 metres de dénivelés,faut se les manger

attention, la diagonal des fous, l'UTMB, Paris-Colmar (pour les marcheurs, et j'ai meme pu discuter avec le vainqueur de cette année lors d'une course, le genre de mec qui fait partie de l'elite mondiale :)ou que sais je encore sont encore un autre type de course, et des trucs de barge aussi... pas dans le meme style.

Et effectivement je pense y etre accro, ceci etant meme faire du sport pour le plaisir (par exemple un footing de une heure le dimanche, ou une partie de tennis par mois pour le "fun) n'est ce pas une partie de depence vu qu'il ya la notion de bien etre..?

je dirais que dans la dependance il y a surement une dose de bien etre(jusqu'à un certain point,parfois le mal etre peut aussi prendre le dessus) surtout que dans le sport il y a liberation d'endorphines principalement en endurance,donc ça shoote...
mais que l'inverse n'est pas forcement vrai.... c'est à dire que le plaisir n'inclut pas du tout forcement une notion de dependance...

tu peux eprouver du plaisir à faire quelque chose,mais si tu le fais pas ne ressentir ni manque ni frustration,tu peux remplacer ce plaisir par un autre...dans la dependance et l'addiction:si t'as pas ta dose régulièrement,t'es pas bien,tu as un manque,une frustration
parfois meme il y a accoutumance,c'est à dire que tu es obligé d'augmenter les doses pour ressentir la meme dose de bien etre...mais y'a forcement un moment où tu ne peux plus augmenter les doses et où les contraintes liés à la dependance(dans ce cas là d'accoutumance) prennent le dessus sur le "plaisir"

en tres synthetique pour le coup,à nuancer,approfondir etc

d'où une tendance du "toujours +" chez certains sportifs (de l'extreme notament) jusqu'au jour de trop.

Apres je suppose que, dependance ou non, il ya surement une part de la personnalité qui fait que l'on se retrouve à faire du sport extreme ou "a haute dose" (tout est relatif)...

Je me suis retrouvé à faire des courses longues, presque par hasard, j'ai envie de dire. J'ai eue un accident de voiture il ya trois an et demi, et j'ai voulu me fixé comme objectif de réaliser une course à pied (un peu plus d'un an apres) pour me prouver que je pouvais y arriver. Quelqu'un de "censé" aurait fait un semi ou marathon... bah personnellement je suis passé tout de suite a l'ultra alors que je n'etais pas spécialement sportif avant (bon j'e m'y etais mis avant mon accident pour perdre un peu de poids) mais j'etais loin d'avoir le niveau que j'ai maintenant (qui loin des meilleurs)...

Et je pense que une fois qu'on a gouté a de gros trucs (pas forcement qu'un course) cela doit etre difficile de faire dans la meme disciplime quelque chose de + relax. C'est comme demander a un mec de faire un 10km ou un semi alors que toute les courses qu'il fait depasse les 100km ou demander au mec qui fait du parapente de passer au cerf volant...

et bien,chapeau pour le defi que tu t'es lancé..et que tu as atteint et au delà

Spoiler:

au passage j'ai du faire ma derniere course pas bien loin de chez toi (si t'es dans le var)... sur le circuit du luc en provence

ah ben oui c'est pas super loin
si l'occasion se represente et que tu le souhaites,on pourra se parler en vrai
(pas retrouver le post du shung au sujet des courses,tant pis,je tomberais surement dessus quand je le chercherai plus)

pas de probleme

pour ceux que ca interresse (et qui comprennent vaguement l'espganol) voila la page wikipedia sur les "6 jours marche athlétique"

http://es.wikipedia.org/wiki/6_d%C3%ADas_marcha

(et puis pour me la peter aussi un peu, parceque j'y apparait dans deux tableaux de perf   ce qui n'empeche que je suis encore a des annes lumiere du top niveau)

c'est bien de parler du sujet de la dépendance au sport. le mécanisme du drogué "plus j'en fais, plus j'ai envie d'en faire" a été prouvé scientifiquement (création d'endorphines). C'est certes une drogue plus saine que les autres car n'entrainant pas directement des conséquences néfastes comme le tabac ou l'héroïne mais elle peut être destructrice psychologiquement notamment quand on est stoppé par une grave blessure ou un arrêt de carrière. Je situe pour ma part le bon rythme d'activité sportive à 3-4 fois par semaine. A ce rythme on supporte l'arrêt.

et des aue tu t arretes (quelque soit la raison) en plus des emdorphines qui manque, il y a tout de Suite une bonne grosse prise de poid (mom reccord est de 6kg en 10 jours)  

Pour ma part, j'ai fait du triathlon (je dis "j'ai fait", parce que pour le moment, je fais un break, depuis début juin), jusqu'à la distance qu'on appelle Ironman. En gros, ça dure 8h pour les tout meilleurs, 9h20-30 pour moi, et jusqu'à 17 heures pour les derniers.
Hormis le côté circuit répétitif de l'ultra-marathon, je pense que les sensations de ces disciplines sont assez proches.
Quant à la libération d'endomorphines, au dépassement de soi, à la vie en accéléré, etc. c'est tout pareil.

je vais participer au 24h de l'Espoir contre la Mucoviscidose à Marseille (il ya aussi les 6h, et le marathon) à cheval sur les journée du 29-30 novembre, alors si certains sont interressé pour y participé il ai encore temps d'y participer.
Ou meme venir voir, par curiosité, une discipline encore peu connu de la course à pied...

http://24hdelespoir.canalblog.com/

Hi,

Je suis trailler... et plus de bitume pour moi, j'ai dit stop il y a quelques années!  
Par contre il y a des amateurs de la disciplines dans mon club de trail... Il me semble d'ailleurs qu'il y a bientôt une course de 24h à Marseille, tu y vas?

j'ai cru comprendre qu'ayaaaahh court dans le 83 des 40-50 bornes et cherche des coéquipiers... pour des courses en binôme?!?
Mis à part le TDN (un peu court à mon goût) et la PTL (un peu longue à mon goût), je ne savais pas que ça se faisait beaucoup...
Peut-être est-ce pour des entraînements alors...

bah les 24h dont je parle, c'est la course des 24h de marseille:) 

Oups, j'avais pas vu ton dernier post... en fait j'ai eu la fainéantise (je suis un gros fainéant et hyper pressé, donc toutes les qualités pour zapper les choses importantes!!!  ) de tous les lire et j'ai posté sans lire les derniers!!!
bah, si je ne rentre pas trop tard, je vais voir si je peux passer voir la fin!  

je te laisserais deviner qui je suis alors... 

OK
Et qui sait, si j'ai le temps, pourquoi pas faire les dernières heures!  

ayaaaahh elle bosse ce week end là
elle s'entraine regulierement en ce moment,mais pas assez,emploi du temps tres chargé,donc pas le niveau pour vos trucs de fadas    ni le temps
elle aurait pu se proposer pour le marathon,pour une bonne cause comme ça elle l'aurait fait avec joie,mais bon voilà,ça va pas etre possible
bonne course à vous,et mes encouragements à distance

Salut,

Comment ça se passe sur ce genre d'épreuves au niveau des pieds ?

Je cours et marche régulièrement mais jusqu'à hier, la plus longue distance que j'avais pu couvrir était d'une cinquantaine de kilomètres. J'ai beau faire ce que je veux, ça se finit toujours pareil : passé les 35 ou 40 kilomètres, mes pieds partent en lambeaux et je suis HS avant d'avoir ne serais-ce que commencé à taper dans mes limites musculaires (et psychiques).

Il s'avère que hier, j'ai décidé (un peu à la RACHE) de me faire une sortie de 100km en 24 heures. Tout se passait bien jusqu'au 35e kilomètre… Et puis, mes pieds ont commencé à lâcher (alors que j'en prenais soin : séchage, changement de chaussettes, pansements et talc toutes les heures). Quelques cloques, des morceaux de peau qui partent… Et ça s'est dégradé de plus en plus vite. Au quarantième kilomètre, mes orteils ont commencé à saigner, les cloques à relier les orteils ensemble, et mes pieds à brûler méchamment (au point que j'espérais avoir des montées pour « me reposer » de l'écrasement des orteils sur les chaussures dans les descentes).

Spoiler:

J'ai des chaussures adaptées (j'avais essayé les chaussures de trail à une époque, pas convaincu), une taille et demi au dessus pour compenser le gonflement. Des chaussettes techniques (j'avais essayé le coup des chaussettes superposées) et les semelles qui vont avec.

Franchement, là, je sèche. Vous faites comment vous ?

Vous utilisez des crèmes ? Vous changez de chaussures en cours de route ?

Merci d'avance

Bon déjà, chaque corps est different. Ainsi que l'esprit. Ainsi que l'alliance qui va avec les deux. C'est peut etre bateau comme reponse, mais il n'y à pas de reponse unique.

Je vais te repondre... ceci n'engage que moi, mon experience, et de ce que j'ai pu discuter avec les anciens.


Déjà je ne fais pas de courses "trail" par principe (car pour moi la nature, je prefere en profiter tranquillement, pas en course) donc je ne pourrais pas te parler du trail version ultra, mais de l'ultra "marathon" donc sur route...

Je n'ai jamais mis de creme (meme si on m'a souvent conseiller la vaseline ou du jus de citron) pour les pieds. Les courses ou j'ai le + eue d'ampoules c'est sur des 24h, beaucoups moins sur des 6 jours. Pourquoi...? Je pense que ca doit etre un melange du fait qu'on va moins vite sur 6 jours (donc moins de frottement),mais aussi du terrain (dureté, virage etc) et des chaussures.
Pour les chaussures j'ai arreter de prendre des chaussure ultra sophistiquées, avec semelles compensées. Avec le temps, je me suis rendu compte qu a l'allure ou j'allais, la quantité d'entrainement, de ma physionomie j'ai decider d'utiliser une paire de godasses de sport "classique" une demie pointure au dessus de ma taille pour 75% de mes entrainements, et le jour de la course une paire de chaussures entre 1 a 1.5 au dessus de ma taille habituelle que je met tout les jours pour marcher et pour 25% de mes entrainement (des paires chez " le vieux campeurs" pour marcheurs sur bitume, dans le coin affaire ou je m'en tire pour moins de 70 euros avec déjà entre 10 et 50 % de reducs) ce qui fait que le jour de la course je suis dans une paire de godasse totalement faite a mon pied, a mon aise, et pas trop usé...
Je l'ai fais cet été au 6 jours de Pantano en mode "marcheur de grand fond", sans faire une perf exceptionnel j'ai fais 425 km (donc sans courir) mais sans une ampoule...
Il n'empeche que je peux encore faire des erreurs sur les pompes, mais surtout, le jour ou tu tombe sur une marque de chausses qui te vont bien, ne change plus de marques...

Mais tes problèmes peuvent etre liés aussi a ton entrainement, a ton corps (j'ai eue un grave accident de voiture il y a quelques années, ce qui me provoquait souvent des blessures vers le 60eme km de courses), à ton hygiène de vie, ton boulot... ca peut etre plein de petits facteurs qui font qu'a un moment donné...

Par exemple une anche légèrement decalé peut te faire forcé à un certain niveau de ton bas du corps, couplé à une paire de chaussures dans laquelle tu n'es pas a l'aise..

apres ca depend de l'entrainement... j'ai un collegue qui m'avait dit "ouais, je viens m'entrainer avec toi, j'ai l'habitude, je cours et marche régulièrement..."
Il m'a suivit 20 minutes sur la piste d'athle, j'etais en marche athletique a 10 a l'heure, il avait du mal a me suivre... il s'est donc arreter, j'ai continué 20 minutes tout seul, ce qu'il appellait entrainement c'était trottiner/courir 30 minutes en fois par semaine dans un endroit valloné et faire 3/4 d'heure de marche (normal) par jour pour aller au boulot, faire les courses...
Je veux dire par la, pas que ton entrainement est pourrave, mais peut etre (je dis bien peut etre, ne te connaissant pas) pas assez adapté par rapport a ton objectif...


Donc au final, dans ce tas confus, tout ce que je peux te conseiller c'est de faire le point sur ton hygiène de vie (nuit de sommeil, alcool, vitamines, etc), la qualités de tes entrainement par rapport a tes objectifs, avoir des pompes dans lesquels on est a l'aise, voir si tu n'a pas un probleme physique connu ou non...


P.S.
je n'ai jamais changer de chaussettes ni secher les pieds autant de fois en si peu de temps...

Tout d'abord, je te remercie d'avoir pris le temps de rédiger une réponse si complète

gwynplaine a écrit:Mais tes problèmes peuvent etre liés aussi a ton entrainement, a ton corps (j'ai eue un grave accident de voiture il y a quelques années, ce qui me provoquait souvent des blessures vers le 60eme km de courses), à ton hygiène de vie, ton boulot... ca peut etre plein de petits facteurs qui font qu'a un moment donné...

Par exemple une anche légèrement decalé peut te faire forcé à un certain niveau de ton bas du corps, couplé à une paire de chaussures dans laquelle tu n'es pas a l'aise..

Après deux minutes de réflexion, ce que tu dis là me parle pas mal. J'ai justement des problèmes de genou depuis un peu plus d'un an (j'ai trop forcé à une certaine période et, en bon gros débile que je suis, je n'ai pas pris ça au sérieux avant que ça ne devienne grave). J'ai relevé deux indices qui semblent pointer dans cette direction :

• Je n'ai pas senti de douleurs particulières dans les jours qui ont suivi, si ce n'est un mal de chien en dormant les jambes tendues (j'ai été obligé de placer un coussin sous mon genou gauche pour réussir à m'endormir)
  
• Mon pied droit était vraiment beaucoup plus abîmé que le gauche (ce qui semble assez logique : si le côté gauche est défaillant, le droit compense probablement)
  

J'imagine que mon profil de bûcheron (1m90 pour 90kgs) ne doit pas non plus aider des masses

Pour le reste, je pense avoir une hygiène de vie assez raisonnable. Pas d'alcool (même pas occasionnellement), pas de drogues, pas de cigarettes (j'ai arrêté, repris, puis arrêté définitivement), une alimentation plutôt raisonnable… Juste une consommation de café parfois excessive et, à l'occasion, quelques insomnies sans gravité.

Quant à l'entraînement… Je ne sais pas trop quoi te répondre.

En ce moment, je dois tourner autour de 100 km de marche par semaine, quelques heures de vélo et deux footings d'une heure chacun (j'ai dû beaucoup me limiter de ce côté à cause du fameux genou ; avant que ça n'arrive, je travaillais en biquotidien 5 jours sur 7… un monde ! ). Ça me semblait suffisant pour espérer finir une marche de 100 kilomètres à un rythme assez pépère (entre 5 et 7km/h tant que mes pieds allaient bien). Mais, j'étais peut-être un peu optimiste ?

En tout cas, je te remercie une nouvelle fois ! Je vais encore me reposer quelques jours, et voir ce que ça donne. Consulter un podologue ne me ferait peut-être pas de mal… ? J'y penserai !

Bon apres malheureusement je voudrais bien t'aider plus, mais je ne suis pas toubib, et meme si je l'etais je ne connais pas assez ton dossier pour dire quel est le probleme, en imaginant qu'il n'en ai qu'un seul. Je pense qu'il y en a plusieurs malheureusement...

Tout ce que je peux faire c'est te donner des pistes.

Déjà avant d'aller voir un podologue, va voir un medecin du sport, en lui expliquant le max de chose. Je sais pas s'il trouvera le remede miracle, mais il aura plus d'outils que moi pour y arriver.

Sinon je te conseille :
-de faire des séances d'ostheo une fois de temps en temps (j'en fais en moyenne deux par an), je sais pas si ta mutuelle (si tu en as une) prends en charge une seance ou pas... (la mienne non, mais bon, ca sert à rien de passer sa vie au kiné, si dès le depart l'ostheo peut "debloquer" quelque chose... et puis meme je pense que kiné et oshto sont complementaire, l'un ne doit pas remplacer l'autre, et a condition d'avoir un bon ostho, et un kiné du sport qui comprenne la problematique du sportif...)

- apres je pars du principe que tout est lié (un peu comme kiné sport). Par exemple : un esprit sain dans un corps sain... si dès le depart il ya un probleme dans la tete (problèmes familiaux, professionnel, depression ou que sais je) le risque de blessure va etre plus elevé (une sorte de mauvais influ), on va pas etre "au taquet" pour etre performant (quelque soit son niveau)...

- ensuite quand je parle d'hygiènee de vie c'est au sens large du terme...
je ne vais pas faire l'apologie de la drogue, tabac, alcool etc mais bon des mecs comme Maradona se camait pendant leur carriere (parfois meme rond sur le terrain), Cruyff a se griller des clopes pendant les mi temps (bon si tu connais pas du tout le foot, tu vois surement pas de qui je parle), certes c'était des sportifs au dessus du lot... meme pendant les courses que je fais, certains tournent a la biere (deux ou trois par jours sur un 6 jour) ou meme la clope au bec juste a la fin d'un 24 h pour une multiple championne de France de la discipline, membre de l'equipe de France et championne du mone et d'Europe par equipe sur 24h (donc pas n'importe qui non plus)...
Ce que je voulais dire, donc pour l'hygiène, c'est pas forcement d'avoir une hygien alimentaire parfaite (je suis le premiere a me manger des pizzas, bonbec etc) mais essayer d'avoir tout les apports nutrionnel, vitamines, mineraux (quitte a prendre des complements) par rapport à ta depense energetique. Pour mon cas, qui bosse la journée sur les chantiers (enfin quand je bosse^^) pour continuer apres ave un entrainement mes besoins seront beaucoup plus elevés. Sans forcement etre en carence, peut etre es tu en legere sous consommation...?
Mais par hygiene de vie, il y a aussi etirements, repos. Aujourd'hui, je n'ai pas bosser l'apres midi, bahs je viens de me faire une sieste de 2 heures pour me reposer, me relaxer avant d'aller m'entrainer... Faire des sieste quand tu en as la possibilité, ou meme des micro sieste juste apres le repas (de temps je prends le temps de somnoler pendant 10-15 min apres le repas de midi).

- connaitre son corps, soi meme. Donc l'ecouter et essayer de le comprendre. Avec le temps, je sais quand je dois me reposer, ne pas aller m'entrainer (bon meme en le schant je ne le fais pas toujours, et je le paye apres).
J'ai toujours été en fervent supporter du gros bourrinage... mais je sais que si je bosse, je dois faire un, voire deux jours d'entrainement par semaine. Et reduie la quantité. Et le week end, selon la forme je module. Pourquoi...? Parceque j'ai compris que d'une part je n'ai pas encore l'ultra endurance des anciens (j'ai 26 ans), et sur les courses que je fais la moyenne d'age est (bien) superieur a 40 ans, et une bonne partie des mecs ont plus d'annés de pratique de sport (au sens large du terme, pas que de l'ultra) que d'années de vie que j'ai... et puis je sais que génétiquement, je ne suis pas issu d'une famille de sportif et que je ne serais jamais le genre de mec a pouvoir battre des reccords internationnaux, meme dopé... donc je me contente d'essayer de prendre du plaisir, meme si par exemple a ma dernière course j'ai fait bien moins que mes objectifs, mais j'ai pu voir d'autre motifs de satisfactions...
Et puis savoir pourquoi pourquoi on fait du sport...

Bref on sait tres bien que la tete peut sublimer le corps du sportif dans les grandes occasions, comme le contraire...

Voila j'ai essayé de t'apporter d'autres directions...
On a un seul corps... certes... on a fait tous des conneries (plus ou moins grave) avec... le tout c'est eviter d'en faire de trop grave, et si on a foiré dessus (comme ca pu etre mon cas aussi, volontairement, et involontairement), bah plutôt que dire c'est la merde, et pleurer dessus essayer d'etre malin, quitte a revenir en arriere, pour mieux avancer apres...

Bonjour,

Personnellement, je suis marathonienne (mais pas depuis longtemps)... Je dois reconnaître qu'on en est assez fier, surtout quand ce n'est pas depuis longtemps.

Je me suis posée la question de l'ultra, que se soit sur route ou en trail et manifestement, ça ne m'intéresse pas. Le trail, par nature, et sans jeux de mots, ne m'intéresse pas. L'ultra sur route pourrait m'intéresser. Par exemple, les 100 kms de Millau. Mais uniquement ce genre de mythes, pas les entre-deux (comme un 80 kms par exemple). Mais quitte à faire de la distance, je préfère, aujourd'hui, me concentrer sur marathon et essayer de m'améliorer sur cette distance.

De plus, j'ai tendance à prendre au sérieux ce que disent certaines études et certains médecins sur les méfaits de l'ultra. Déjà, le marathon, c'est particulièrement traumatisant et éprouvant, alors je ne sens pas forcément bien les tenants et les aboutissants de l'ultra, en tous cas, sur route.

C'est l'escalade qui m'étonne et dont je me méfie, au delà de l'usure physique. J'ai presque envie de dire "l'escalade psychologique" plus que l'escalade de distance ou de challenge (comme l'ironman, le MDS, etc.).

J'ai couru mon premier marathon samedi dernier !

Trop bien, je pense plus qu'à ça, j'ai les jambes encore en miettes mais j'ai qu'une envie : rechausser les runnings. C'est grave docteur ?

Les grandes distances, je ne sais pas, chaque km en son temps. Bravo en tout cas pour ce que tu fais !

bah je sais pas... je n'ai jamais de marathon a proprement parlé.... ma toute premiere course a ete un trail de 70 km...

sinon je conseille, pour fan de sport et curieux tout court, Born to Run de Christopher McDougall

je rajouterais pour l'ultra "fais de la douleur ton amie, et tu ne seras jamais seul..."